Dictionnaire des rimes
Les rimes en : sut
Que signifie "sut" ?
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- Troisième personne du singulier du passé simple de savoir.
- L’Explication était sans nom d’auteur ni d’imprimeur ; mais on sut bientôt qu’elle venait des théologues de Wittemberg, qui ne cessaient de la recommander et d’en répandre des exemplaires de toutes parts. — (Histoire universelle de l’Église catholique par Rohrbacher, 1869)
Mots qui riment avec "u"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "sut".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : u , us , ut , uts , ûs , ût , ûts , ue et ues .
-
convaincu
- Intimement persuadé.
- Je suis convaincu par tes arguments.
- Parler d’un ton convaincu : Parler avec un ton qui marque la conviction.
- Convaincant, qui marque la conviction.
- Logeur, manager, élève d’Utrillo, M.G. cumulait ces fonctions de l’air le plus cérémonieux et le plus convaincu du monde. — (Francis Carco, Utrillo, dans Pages choisies, Albin Michel, 1935, page 106)
- Fervent.
- Homme intelligent et sympathique, d’un commerce agréable, musulman convaincu mais tolérant, c'est un des rares Marocains qui ont tiré un profit réel de leur séjour en Europe. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 96)
- Reconnu coupable.
- La loi de Lynch était fréquemment appliquée ; un homme convaincu de meurtre ou de vol pouvait se voir arrêter, juger, et… pendre, en moins d’un quart d’heure, pour peu qu’un comité de vigilance énergique s'emparât de lui. — (Paul de Rousiers, La Vie américaine. Ranches, fermes et usines, 1899, pages 224-225)
-
cabus
- À tête pommée, en parlant de chou, de laitue, de rose.
- Mon oncle, sans vous commander, passez au jardin, rapportez-m’en quelqu'un, de ces bien pommés, bien cabus ! — (Pourrat, Gaspard des Montagnes, 1925, p. 242)
- La laitue cabusse, ou pommée. Sa feuille s'arrondit & tend d'elle-même à faire la pomme. Ce nom est devenu générique — (Encyclopédie œconomique ou Systême général : 1° d'économie rustique [...] 2° d'économie domestique [...] 3° d'économie politique [...], 1771, tome 9, page 40)
- La rose cent-feuilles (rose cabusse) est sans contredit la plus belle rose du monde — (Ludovic Chirat, Étude des fleurs : botanique élémentaire, descriptive et usuelle, 2e édition, Lyon, 1855, tome 3, pages 814-815)
-
imbue
- Féminin singulier de imbu.
-
absolu
- Complet ; sans restriction.
- C’est dire que nos banques devraient cesser de vivre sous l’empire d’un monopole aussi absolu qu’injuste et funeste. — (Michel Gustave Partounau du Puynode, De la monnaie, du crédit et de l’impôt, page V, 1853)
- Le droit de justice des seigneurs hauts justiciers était absolu. Il emportait la plénitude de la juridiction civile et criminelle, limitée seulement par les cas royaux. — (Alfred Franklin, La vie privée d’autrefois - La vie de Paris sous Louis XV devant les tribunaux, Paris, Plon, 1899, page 9)
- Nécessité absolue.
- Commandement absolu.
- (Politique) Qui a le pouvoir absolu ; qui est souverain, sans contrôle, en parlant d’une autorité, d’un État.
- Et même au bled el-makhzen, où le Sultan règne en autocrate absolu, les révoltes contre son autorité ne sont pas rares. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 10)
- Impérieux ; entier.
- […] et ils savent combiner, dans leurs discours pompeux, fougueux et nébuleux, l’intransigeance la plus absolue avec l’opportunisme le plus souple. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, Chap. IV, « La grève prolétarienne », 1908, page 159)
- Cet homme est absolu dans tout ce qu’il veut.
- Parler d’un ton absolu.
- Un caractère absolu.
- Total, sans exception.
- Une impossibilité absolue.
- Il y a peu de vérités absolues.
- C’est le calme absolu.
- « En plaçant le principe de l’autonomie au cœur de son projet politique, la CAQ s’inscrit dans une lignée qui, au cours de l’histoire, a fait de la défense des intérêts vitaux du Québec une priorité absolue. » « Absolue » : vous avez bien lu. — (Antoine Robitaille, L’autonomisme rabougri de Legault, Le Journal de Québec, 15 décembre 2020)
- (Chimie) Pur, en parlant d’un alcool.
- (Linguistique, Mathématiques, Philosophie, Physique) Qui n’est pas relatif, qui fait sens par lui-même et non par rapport à quelque chose.
- Il serait toutefois désirable que le constructeur étalonnât chaque instrument avec un pyrhéliomètre donnant des valeurs absolues. — (Journal de physique théorique et appliquée, Société française de physique, 1913, page 262)
- « Homme » est un terme absolu, « père » est un terme relatif.
- Le zéro absolu est la température théorique la plus basse pouvant exister ; il vaut environ -273.15 degrés Celsius.
- (Linguistique) Dans lequel le complément habituel ou logique est absent, en parlant de l’emploi d’un verbe ou d’un nom.
- Dans « il mange bien, il boit bien », « mange » et « boit » sont d’un emploi absolu.
- (Linguistique) Qui n’est régi par aucun mot exprimé dans la proposition, en parlant d’un ablatif ou d’un génitif.
- (Cosmologie) Qui est indépendant de tout repère conventionnel.
- (Littérature) Groupe ayant pour visée le renouveau du genre.
- (Philosophie) Qui a en soi sa raison d’être et qui n’a besoin ni pour être conçu ni pour exister d’aucune autre chose.
- L’Être absolu de qui tout dépend, c’est à dire à quoi tout autre être est relatif : Dieu.
- Autre sens philosophique: est absolu ce qui n’est corrélé à rien d’autre que lui-même pour exister. C’est la thèse de l’archifossile que développe Quentin Meillassoux dans Après la finitude[2], où il écrit: "Nous devons saisir comment la pensée peut accéder à un absolu: à un être si bien délié (sens premier d’absolutus), si bien séparé de la pensée, qu’il s’offre à nous comme non-relatif à nous - capable d’exister que nous existions ou non."
-
naevus
- Variante orthographique de nævus.
-
lulu
- (Québec) (Coiffure) Couette (coiffure).
-
appartenu
- Participe passé masculin singulier d'appartenir.
- Bien qu’elle ne fît que passer de sa mauvaise ottomane sur un antique sopha que Corentin avait su lui trouver, la fantasque Parisienne prit possession de cette maison comme d’une chose qui lui aurait appartenu. — (Honoré de Balzac, Les Chouans, chapitre II)
-
avenue
- Voie urbaine d’importance et de taille diverses. Toutefois, en général, une avenue est moins importante qu’un boulevard.
- La grande avenue était complètement déserte : on avait accordé trois heures aux habitants pour vider les lieux, et tout le monde, semblait-il, s’était hâté d’en profiter. — (H. G. Wells, La Guerre dans les Airs, 1908, traduit par Henry-D. Davray & B. Kozakiewicz, Mercure de France, 1921, page 304)
- On les retrouve au kébab du coin, au bout de l’avenue Jean-Jaurès où une pancarte annonce : « Dernier kébab avant le périph », au Café de la musique du parc de la Villette, au café MK2 du quai de Seine. — (Régine Robin, Le mal de Paris, éd. Stock, 2014)
- L’image aérienne vient d'en révéler l'importance en mettant en évidence une grande avenue, des monuments, et surtout, les horrea, grands entrepôts d'état, généralement associés à une activité portuaire. — (Jacques Dassié, Manuel d'archéologie aérienne, Éditions TECHNIP, 1978, page 2)
- Allée plantée d'arbres conduisant à une habitation.
- Une avenue d’ormes.
- On arrive au château par une large avenue.
- Voie urbaine bordée d’arbres.
- La route que nous suivons est d’abord une belle avenue d’eucalyptus traversant des champs de céréales et montant doucement jusqu'à son point culminant, à 620 mètres. — (Frédéric Weisgerber, Huit jours à Ténériffe, dans la Revue générale des sciences pures et appliquées, Paris : Doin, 1905, vol. 16, page 1039)
- Bien qu’il connût la route, il s’avançait avec précaution, dans cette avenue que bordaient d’énormes arbres dont les cimes se perdaient dans l’ombre. — (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
- Dans les villes, large artère rectiligne, ouvrant une perspective.
- Je me suis promené sur l’avenue des Champs-Élysées.
- L’avenue de l'Opéra conduit au palais Garnier.
- (Par extension) Rue importante, quelle que soit son orientation, en particulier quand elle est bordée d’arbres.
- Quand tout dort encore, les larges avenues de Carpentras voient affluer des amoncellements d’asperges, de petits pois, de pomme de terre, de cerises et de fraises. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- (Vieilli) Chemin par lequel on arrive en un lieu.
- Gardes, saisissez-vous de cet homme et le branchez incontinent au premier arbre de mon avenue. — (Octave Mirbeau, Le gamin qui cueillait les ceps, dans La Vache tachetée, 1918)
- Les gardes occupaient toutes les avenues du palais. — L’armée s’empara de toutes les avenues des montagnes.
- (Chasse) (Vieilli) Chemin ou sentier pratiqué en vue d’une pipée.
- Quand les perches vivantes qu'on veut faire servir sont trop grosses pour être inclinées dans l’avenue, on leur donne un léger coup de serpe à la hauteur de 3 à 4 pieds et demi, ce qui donne la facilité de les abaisser. Si on n’a pas de perches voisines de l’avenue qu'on puisse plier, on emploie les branches qu'on a coupées, soit sur l'arbre de pipée, soit pour former les allées, et on les fixe solidement en terre, en leur donnant toujours une certaine inclinaison. — (Jacques-Joseph Baudrillart, Traité général des eaux et forêts, chasses et pêches, volume 8, Huzard, Paris, 1821, page 600)
- (Par extension) Moyen qui conduit à un but.
- Cette année-là, nos relations n’allèrent pas beaucoup plus loin : une ou deux chasses où M. de Bray me pria de prendre part, quelques visites reçues ou rendues, et qui me firent mieux connaître les chemins de son village qu’elles ne m’ouvrirent les avenues discrètes de son amitié. — (Eugène Fromentin, Dominique, L. Hachette et Cie, 1863, réédition Gründ, page 22)
- Échanger avec ses supérieurs, non selon le mode de la soumission, de la séduction ou de la révolte, mais dans une perspective d’entraide et de solidarité, représente une autre avenue de la connaissance de soi. — (Solange Cormier, La Communication et la gestion, 2006)
- Le biochar, charbon produit par pyrolyse et utilisé comme amendement, présente plusieurs avantages et s’avère une avenue prometteuse pour une agriculture durable. — (Vicky Lévesque, Amendement en biochars, 2017)
-
devenue
- Participe passé féminin singulier de devenir.
- La biographie du macroniste fait toutefois douter : ancien consultant d’Euro RSCG, la puissante agence de communication de Stéphane Fouks devenue Havas Worldwide, Ismaël Emelien est très lié à son directeur des études, Gilles Finchelstein, avec lequel il a cofondé une société baptisée « Fink ». — (Odile Benyahia-Kouider, Macron à Las Vegas, ses conseillers au tapis, Le Canard Enchaîné, 5 juillet 2017, page 3)
-
lippu
- Qui a une grosse lèvre inférieure.
- Qui a de grosses lèvres.
- – Est-ce qu’elle est en bon état ? – s’enquit un personnage lippu, dont le visage portait une cicatrice. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 387 de l’édition de 1921)
- Au portrait, qu'il nous brosse dès l’entrée et sans vergogne, de Pan qui efifayait les nymphes avec ses cornes, bouche lippue, yeux bridés au regard aiguisé par la luxure, sans oublier (ce sont ses propres paroles) un ventre de femme enceinte ballant sur deux jambes velues et grêles, Yvonne croit voir le Curé tout nu, pousse un cri et s'enfuit. — (Marcel Jouhandeau, Chaminadour, Gallimard, 1941 et 1953, collection Le Livre de Poche, page 224)
- Sur la table, il reconnut la bouteille de vin avec le bouchon de fantaisie représentant une tête d’homme vermeille et lippue. — (Robert Merle, Week-end à Zuydcoote, 1949, réédition Le Livre de Poche, page 172)
-
hiatus
- (Linguistique) Succession immédiate de deux voyelles qui appartiennent à des syllabes différentes du même mot (héroïque), ou à la frontière de deux mots (Nous sommes à Avignon).
- Il faut continuer, il est vrai, par : « J’ai z’un coquin de frère… », ou risquer un hiatus terrible ; mais pourquoi aussi la langue a-t-elle repoussé ce z si commode, si liant, si séduisant […] ? — (Gérard de Nerval, « Les Filles du feu », in Chansons et légendes du Valois, 1854)
- Il faut bien se garder de confondre diphtongue et voyelles en hiatus. Deux phonèmes vocaliques peuvent se suivre dans un mot sans former pour autant une diphtongue si, n’appartenant pas à la même syllabe, ils n’ont aucune chance d’entrer dans la même tenue. — (Gaston Zink, Phonétique historique du français, Presses universitaires de France)
- L’hiatus d’un mot à un autre a été interdit dans notre poésie par Malherbe.
- En français, l’hiatus n’effraye qu’en vers, encore est-il constant dans le corps même des mots. Quoi qu’il en soit, en prose il ne nous fait pas peur. — (Louis de Beaufront, Commentaire sur la grammaire de la Langue Internationale « Esperanto », 1900)
- Les livrets de Scribe, comme celui de La Juive, sont souvent d’une paresse honteuse ; je me demande comment les chanteurs ont accepté d’avoir des hiatus aussi grossiers à prononcer. — (Charles Dantzig, Encyclopédie capricieuse du tout et du rien, Grasset, 2009, page 450)
- (Concret) Ouverture.
- L’iris est tout strié de fentes de direction radiaire, et l’une de ces fentes, cédant sans doute à l’action traumatique, s’est élargie, forme un hiatus séparé de la pupille par le sphincter, allant jusqu’à l’insertion de l’iris, et laissant passer la lumière au travers du bord du cristallin et au travers de la zonule de Zinn, en dehors de ce bord. — (« Société vaudoise de médecine : Séance du 4 novembre 1869 », in Bulletin de la Société médicale de la Suisse romande, troisième année, Librairie Rouge et Dubois, Éditeurs, Lausanne, 1869)
- Après une assez longue station sur le seuil, nous entendîmes, à l’intérieur de la maison, des bruits de pas, des grincements de verrou et des tours de clef de bon augure ; un battant s’entre-bâilla avec précaution : dans l’hiatus se modelait une bonne vieille petite tête ridée et grisonnante, sculptée en casse-noisette de Nuremberg, et dont la lueur d’une lampe tenue haut faisait ressortir par de vives lumières et de fortes ombres la laideur fantastiquement bizarre. — (Théophile Gautier, Ce qu’on peut voir en six jours, 1858, réédition Nicolas Chadun, pages 128-129)
- (Abstrait) Écart, manque de continuité entre deux notions, principes, idées...
- Entre l'intention qui nous anime et celle que nos gestes laissent supposer, il y a toujours un hiatus que rien ne peut combler. — (Nicolas Grimaldi, Traité des solitudes, éd. PUF, 2003 (ISBN 2-13-053793-6), page 60)
- Le hiatus est de plus en plus grand entre les concepts concluant que le monde va mal et les réalisations pratiques pour qu'il aille mieux. — (Olivier Le Naire, Pierre Rabhi semeur d'espoir, éd. Actes Sud, 2013 (ISBN 978-2-330-02357-7), page 60)
- Elles constituent une évolution, pas une révolution, un hiatus entre objectifs et outils. — (René Souchon, cité dans Réforme de la PAC : l’enjeu d’une régionalisation, Localtis.info)
- Hiatus entre la théorie et les faits. — (Le petit Larousse)
- D’où j’étais assis, je ne détectais pas de hiatus dans le récit d’Asa. — (Glen Cook, Le Château noir, 1984)
- (Spécialement) Espace de temps séparant deux événements.
- L'auteur de Pourquoi Boulogne fait son grand retour sur la scène littéraire, après un hiatus qui aura duré près de huit ans. — (Impact Campus, Université Laval, volume 6, n° 3, décembre 2021, page 66)
- Couvrant la période 1271-1306, les cinq livres des Mémoires de Nijô forment deux série de tableaux séparées par un hiatus de plusieurs années. — (Dame Nijō, Splendeurs et misères d’une favorite, traduit par Alain Rocher, édition Picquier, 2004, introduction, page 10)
- Le 27 février sera diffusé sur la [chaîne] Fox le quatorzième épisode de la saison 8 de Dr House, dernier épisode avant un hiatus de quelques semaines et la reprise de la diffusion en avril. — (Dr House, saison 8, épisode 14 : trois vidéos en VOST, site house-fr.com)
- La littérature « musicologique » (au sens large) abonde en ouvrages sur la musique dite « classique », comme sur celle qualifiée de « populaire » — la « haute musique » et le « prêt-à-l’écoute ». Mais entre les deux, il y a hiatus. — (Herman Sabbe, La Musique et l’Occident : démocratie et capitalisme (post-)industriel : incidences sur l’investissement esthétique et économique en musique, Éditions Mardaga, Sprimont, 1998, page 5)
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mus
- (Linguistique) Code ISO 639-2 et ISO 639-3 du creek.
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joufflu
- (Familier) Qui a de grosses joues.
- Petit-Pierre paraissait plus avisé que ses frères ; mais autant ceux-ci étaient gros, joufflus et vermeils, autant il avait l’air maigre, chétif et pâlot. — (Charles Deulin, Manneken-Pis)
- Une colossale figure du « Temps », soulève Terre et cadran sur ses vigoureuses épaules, tandis que des anges joufflus, des Amours pour mieux dire, se jouent tout autour, voletant et dégringolant jusque sur le fronton. — (Gustave Fraipont, Les Vosges, 1895, 1923)
- Et voici que des guirlandes de jeunes filles, fleurs rieuses dans leurs corolles couleur de ciel, couleur d'eau, couleur de feuille, essaient la cadence des rondes dont le cornemusiste joufflu guidera aigrement les temps. — (Marcel Brion, La reine Jeanne, Éditions Robert Laffont, 1944, chap. 1)
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mafflu
- (Familier) Qui a de grosses joues.
- Une jeune fille mafflue, qui pesait des carottes à chiques, leur indiqua la maison qu’ils cherchaient, une maison récemment barbouillée d’une couleur grumeleuse et rosâtre. — (Joris-Karl Huysmans, Marthe, histoire d’une fille, 1877)
- Tout en graisse malsaine, sa tête immense, mafflue, était d'un rouge sombre ; les yeux, à peine visibles, se cachaient dans des bourrelets de chair écarlate ; une barbe maigre poussait dans cette hideuse masse gélatineuse. — (Jean Ray, Harry Dickson, Le Châtiment des Foyle, 1934)
- Là, vivant à discrétion, La galande fit chère lie, Mangea, rongea, Dieu sait la vie, Et le lard qui périt en cette occasion. La voilà pour conclusion Grasse, mafflue, et rebondie. — (Jean de La Fontaine, Fables, Livre troisième, 1668, La Belette entrée dans un grenier)
- Sa trogne mafflue apparaît sur un fond bleu incrusté du logo de l’IBA. — (Thomas Saintourens, Comment un fidèle de Poutine règne sur la boxe amateur, au service du soft power russe, Le Monde. Mis en ligne le 1er décembre 2022)
-
malentendu
- Paroles ou actions prises dans un autre sens que celui où elles ont été dites ou faites.
- Les fraises des bois et le petit verre de jaune ou de verte — au choix — qu'on vous verse au café, dissipent un peu ce léger malentendu. — (Schweizer Alpen-Club, L'Echo des alpes, page 360, A. Jullien, 1894)
- Un malentendu existe entre lui et les simples mortels. […]. Il arbore superbement un scepticisme, un snobisme de décadence qui leur reste inaccessible et fermé. Son ironie naturelle les gêne et les déconcerte. Il est ennuyé, blasé ; […]. — (Anatole Claveau, Le Tout-Paris, dans Sermons laïques, Paris : Paul Ollendorff, 1898, 3e éd., p.31)
- Ainsi tous les points ayant donné lieu depuis cinq ans à quelque malentendu, soit en France, soit à l’étranger, ne serait-ce qu’exceptionnellement, ont été l’objet d’explications supplémentaires. — (Alphonse Bertillon, Identification anthropométrique, instructions signalétiques, Imprimerie Administrative, 1893, p. i-xii)
- Le philosophe doit éviter les ambiguïtés ou les plurivocités, et décider du langage qu'il entend au juste parler. Dans le cas contraire, les portes sont grandes ouvertes aux malentendus. — (Robert Zimmer, Petites distractions philosophiques: Comment apprendre à penser sans jamais s'ennuyer, Librairie Vuibert, 2017, chap. 1)
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conçu
- Participe passé masculin singulier de concevoir.
- Ils y avaient conçu leur nid, fécondé leur couche, défriché un brûlot hostile, décaillassé d’impossibles parcelles, dressé des terrasses, inventé des règles de survie… — (Jean Siccardi, La Source de Saint Germain, 2010)
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éternue
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de éternuer.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de éternuer.
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de éternuer.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de éternuer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de éternuer.
-
décru
- Participe passé masculin singulier de décroître (ou décroitre).
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statut
- (Droit) Ensemble de lois, de règlements, coutumes, spécialement applicables, soit à des personnes, ou des groupes de personnes, soit à des biens.
- Ainsi pourvue d'un statut légal et de moyens financiers, la vulgarisation se développe rapidement, surtout dans la mouvance du syndicalisme. — (Paul Houée, Les politiques de développement rural, page 120, INRA, 1996)
- La femme marocaine continue de subir un statut défavorable qui la soumet à tutelle, dans divers domaines. Le code du statut personnel (moudawana) contient de nombreuses discriminations et sa réforme est demandée par de nombreuses femmes et associations de terrain. — (Amnesty International Belgique, Le statut des femmes marocaines ici et au Maroc, janvier 2003)
- État fixé par une loi, un règlement, etc.
- Obtenir le statut de réfugié. — Statut d'administrateur.
- (Par extension) Situation d'une personne dans un groupe.
- Quand les aînés devenus grands quittent la maison ou ne pratiquent plus l'alternance, son statut s'apparente alors à celui d'un enfant unique. — (Valérie Josselin, Famille recomposée, quid de l'enfant "trait d'union" ?, Version Femina n° 737, 15 mai 2016)
- Rappeler l’éminence de son statut social n’est guère évident quand l’autre risque en réponse de vous roter à la gueule ou de lâcher un pet. — (Michel Houellebecq, Sérotonine, Flammarion, 2019, page 33)
- Cette assimilation au statut « d’homme », ce nivellement, cette rapidité de communication profonde avec les gens de notre âge, cet univers quotidien brusquement peuplé de gens de quarante ans finissent par être si évident à Berthoux qu’il hyper-simplifie et se met à inclure dans sa quarantaine tout individu qui recoupe son orbite. — (Michel Barba, Les buffles, 1969)
- (Droit) (Au pluriel) Règlement écrit établissant les caractéristiques et le fonctionnement d'une personne morale de droit privé.
- De la société : Les statuts doivent être établis par écrit. Ils déterminent, outre les apports de chaque associé, la forme, l'objet, l'appellation, le siège social, le capital social, la durée de la société et les modalités de son fonctionnement. — (Article 1835 du Code Civil français, 1978)
- Selon les statuts de cette société savante, ses futurs membres s'engageaient à offrir, pour leur intronisation, leur portrait grandeur nature. Bach fit donc peindre son portrait par Elias Gottlob Haussmann, le peintre officiel de Leipzig. — (Philippe Charru & Christoph Theobald, L'esprit créateur dans la pensée musicale de Jean-Sébastien Bach, Éditions Mardaga, 2002, page 269)
- Dans les rapports entre associés, et en l'absence de la détermination de ses pouvoirs par les statuts, le gérant peut faire tous actes de gestion dans l'intérêt de la société. — (Article L221-4 du Code de Commerce français, 2009)
- Message émis sur un réseau social par Internet, et spécialement sur Facebook.
- Légers cernes violacés sous ses yeux — trop de soirées tard devant la télé, trop d'heures devant l'ordinateur à produire des statuts enflammés. — (Nicolas Langelier, Année rouge, Atelier 10, Montréal, 2012, p. 39)
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maintenu
- Participe passé masculin singulier de maintenir.
- Cette illusion consiste à croire qu’un mot grec ancien encore employé en grec moderne a paisiblement traversé les siècles sans sortir de l’usage — illusion entretenue, entre autres, par un ouvrage comme le Dictionnaire étymologique de la langue grecque de Chantraine, qui, sous couvert d’«histoire des mots», indique, le plus souvent sans enquête historique véritable, que «le grec moderne a gardé …», alors que, dans de nombreux cas, le mot moderne censé s’être maintenu dans l’usage depuis l’Antiquité n’est rien d’autre qu’un «emprunt fait au grec ancien au XVIIIe ou au XIXe siècle». — (Jean Lallot, Vessies et lanternes dans l’histoire du vocabulaire grammatical grec, contribution à un ouvrage collectif dirigé par Louis Basset, Frédérique Biville, Bernard Colombat, Pierre Swiggers et Alfons Wouters, Bilinguisme et terminologie grammaticale gréco-latine, 2007)
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perçue
- Féminin singulier de perçu.
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décrue
- Baisse du niveau d'eau d'un cours d’eau qui était en crue.
- La Loire entame sa décrue.
- Lors de la décrue, la majorité des poissons qui ont grandi dans la plaine d’inondation regagnent le lit du fleuve ou d’autres milieux pérennes (lacs, bras morts) où ils se répartissent. — (Groupe d’experts sur les plaines d’inondation sahéliennes (GEPIS), Vers une gestion durable des plaines d’inondation sahéliennes, 2000)
- (Par extension) Quantité dont un fleuve, une rivière a décru.
- La décrue est de cinquante centimètres.
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discourut
- Troisième personne du singulier du passé simple de discourir.
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flue
- (Pêche) Filet à maille fine que l’on place entre deux nappes tramail.
- La flue est aussi nommée demi-folle.
- La flue doit donc avoir une certaine ampleur par rapport aux aunées; on lui donne, en général, pour qu’il en soit ainsi, une hauteur égale à environ une fois et demni celle des aunées. — (Centre technique forestier tropical (France): Confection, montage et réparation des filets de pêche, 1964)
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écrue
- Féminin singulier de écru.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.