Dictionnaire des rimes
Les rimes en : surpris
Mots qui riment avec "i"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "surpris".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : i , is , it , its , ix , ie , ies et y .
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poli
- Lisse, luisant.
- Le miroir est poli.
- (Marbrerie) Marbre poli, marbre qui a été frotté avec du grès, un bouchon de linge et de l’émeri.
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aigrit
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent de aigrir.
- Troisième personne du singulier du passé simple de aigrir.
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grandi
- Participe passé masculin singulier de grandir.
- Fils d’un boisier de Camore, il était né et avait grandi dans la forêt. — (Revue des deux mondes, 1851, volume 2, page 876)
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paradis
- (Bible, Religion) Jardin de délices, d’éden.
- Dieu chassa Adam du paradis.
- (Bible, Religion) Selon certaines religions, lieu de bonheur éternel et de délices où vont les hommes bienheureux, les âmes des justes (parfois aussi les animaux), après leur mort.
- Les approches du bonheur sont, pour les vrais amants, comparables à ce que la poésie catholique a si bien nommé l’entrée du paradis, pour exprimer un lieu ténébreux, difficile, étroit, et où retentissent les derniers cris d’une suprême angoisse. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- Les âmes de nos chastes fondateurs, […] et de ces sept saints qui se sont réunis les premiers pour le service du Temple sont troublées même dans les joies célestes du paradis. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- Sous la première République, au moment même où toute l’Europe nous tombait sur le dos, c'est les curés qui ont excités la guerre civile en Vendée, fanatisant les paysans, les menant au combat, et leur promettant le paradis s'ils étaient tués. — (Émile Thirion, La Politique au village, Fischbacher, 1896, page 203)
- Des associations d’idées s’étaient, là-dessus, faites en lui naturellement, et bien malin eût été celui qui l’aurait pu convaincre que l’église est le vestibule d’un lieu de délices appelé « Paradis ». — (Louis Pergaud, Une revanche, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Et sais-tu ce que je me disais à l’instant, en t’apercevant, si gracieuse, qui cueillais les fleurs parmi la rosée du matin ? Que les jeunes Parisiennes, et même que les houris qui nous attendent au paradis sont, à coup sûr, moins belles que toi […] — (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans « Trois contes de l’Amour et de la Mort », 1940)
- (Par extension) Lieu merveilleux, qui apporte le bonheur ; séjour délicieux, charmant, orné par la nature ou par l’art.
- […] le professeur Haug […] nous signala l’intérêt qu’il y avait à recueillir des ammonites et autres fossiles sur la Terre de Jameson ; ce paradis des géologues, côte Nord de L’Hurry Inlet, était à une vingtaine de milles de la station de Rosenving. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- Cette île est un paradis perdu en pleine mer. - Ce magasin de jouets est un paradis pour les enfants. - Cette campagne, cette vallée, ce jardin est un paradis terrestre, est un vrai paradis, un petit paradis, un paradis.
- (Par extension) L’état le plus heureux dont on puisse jouir.
- Si je pouvais me réincarner, je serai plante, plus précisément coton. Car avec un peu de chance je finirai comme bonnet de sous-tif, le paradis quoi..... — (Erick Belot, Pensées, Passez....., BoD/Books on Demand France, 2010, page 37)
- (Architecture) Étage le plus élevé d’une salle de spectacle ou d’un théâtre.
- Les deux plus intrépides hurleurs qui se répondaient de l’orchestre au paradis, avaient cessé leurs cri. — (Joris-Karl Huysmans, Marthe, histoire d’une fille, 1877)
- J’ouvrais les narines toutes larges pour humer l’odeur de gaz et d’oranges, de pommades et de bouquets, qui rendait l’air lourd et vous étouffait un peu. Comme j’aimais cette impression chaude, ces parfums, ce demi-silence !… ce froufrou de soie aux premières, ce bruit de sabots au paradis ! Les dames décolletées se penchaient nonchalamment sur le devant des loges ; les voyous jetaient des lazzis et lançaient des programmes. Les riches mangeaient des glaces ; les pauvres croquaient des pommes ; il y avait de la lumière à foison ! — (Jules Vallès, L’Enfant, G. Charpentier, 1889)
- Trois rangées d’arcades superposées, et au-dessus un très haut mur avec les trous très nets où s’inséraient les poutres de la charpente qui faisaient le paradis, les septièmes loges. — (Hippolyte Taine, Carnets de voyage : Notes sur la province, 1863-1865, Hachette, 1897)
- (Jeux) Dernière case du jeu de la marelle, celle où l'on a gagné.
- Quand j’arrivais au « paradis » , c’était vraiment le paradis. — (Marie Cardinal, Les mots pour le dire, Le Livre de Poche, page 76)
- (Antiquité) Jardin d'agrément.
- Arsame promit de nous conduire à la fête de Milyta, et nous invita à diner pour le lendemain à son paradis, avec une autre de ses maîtresses. — (Étienne-François de Lantier, Voyages d’Anténor en Grèce et en Asie avec des notions sur l’Égypte, Paris : Belin & Bernard, an VI, 2e édition, tome 3, pages 25-26)
- Les satrapes (gouverneurs des satrapies, régions de l'Empire perse) se sont mis à imiter le roi en bâtissant des jardins dans leur palais que les grecs ont nommé "paradeiso", qui veut dire "paradis". Un satrape de Babylone, entre l'époque d'Hérodote et celle d'Alexandre le Grand, aurait très bien pu bâtir un jardin dans le palais royal, en s'inspirant à la fois des paradis perses et des jardins assyriens. — (Les Jardins suspendus de Babylone, site http://lemondeantique.org, lu le 14-10-2014)
- (Beaujolais) Jus qui coule du pressoir avant même sa mise en action. Ce jus donne un vin de beaujolais particulièrement alcoolisé.
- On appelle “paradis”, en Beaujolais, le premier jus qui sort du pressoir. Le paradis est d'ailleurs un vin tout à fait délicieux. — (Édouard Brasey, L'effet pivot, Éd. Ramsay, 1986)
- (Marais poitevin) Jardin, verger planté d’arbres fruitiers.
- Elle savait un peu conduire, maintenant ; sans trop de peine, elle gagna la conche Saint-Jean, tourna au premier fossé et alla aborder dans un pré planté d’arbres fruitiers, dans un paradis pour appeler les choses par leur vrai nom. — (Ernest Pérochon, Les Gardiennes, 1924, réédition Les Moissons, 2021, page 130)
- Et faible encore, la poitrine sifflante, le cœur défaillant, elle s’aventura jusqu’au pré paradis nouvellement acquis que les grandes eaux baignaient. — (Ernest Pérochon, Les Gardiennes, 1924, réédition Les Moissons, 2021, page 173)
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mythomanie
- (Vieilli) Recours systématique aux mythes.
- Une seule exception à la mythomanie, exception caractéristique : parce qu’elle fut durable et profonde, se remarque dans l’histoire de l’art : — chez les Néerlandais. Le génie germanique, en opposition au vieux génie romain, ne s’est jamais affolé de traditions qui lui sont étrangères. La race du Nord n’est point porté à dissimuler l’homme sous le dieu et le héros. Chez elle, l’homme de la nature, comme on eût dit au XVIIIe siècle, s’affirme et s’étale carrément, tel qu’il est, sans nimbe ni auréole. — (W. Burger, Nouvelles tendances de l’art dans Revue Germanique, volume 19, page 71, 1862)
- La mythomanie — Les patriarches antédiluviens nommés par la Genèse sont-ils des mythes. […] La mythomanie est une véritable maladie de notre époque et bien des savants qu’on croit sérieux et graves n’ont pas échappé à la contagion. — (Fulcran Vigouroux, Les Livres Saints et la critique rationaliste : histoire et réfutation des objections des incrédules contre les Saintes Écritures, volume 3, pages 443-445, 1887)
- En effet, certains des arguments critiques avancés par les détracteurs de la mythomanie de l’époque s’adressent indifféremment aux ethnologues, aux mytholoques, et aux membres du Collège de sociologie. — (Dominique Lecoq, Jean-Luc Lory, Écrits d’ailleurs : Georges Bataille et les ethnologues, page 128, 1987)
- (Médecine) Tendance pathologique psychique, plus ou moins volontaire et consciente, au mensonge.
- J’essaierai de vous exposer, dans une histoire d’ensemble, l’histoire de la Mythomanie. — (La Mythomanie : Étude psychologique et médico-légale du mensonge et de la fabulation morbides, Dupré, 25 mars 1905, p. 1)
- Sa mythomanie est un moyen de nier la vie… de nier, et non pas d’oublier. — (La Condition humaine, Malraux, éd. Gallimard, 1933, p. 45)
- Chez l’enfant et l’adolescent, les principaux troubles sont : le mensonge, la mythomanie, les délires imaginatifs, l’hystérie. — (Léon Michaux, Psychiatrie infantile, 1967)
- Par mythomanie, j’entends évidemment cette attitude qui consiste à défaire auprès des auditeurs/lecteurs la perception qu’ils auraient pu avoir d’une situation, d’un évènement, en leur imposant un autre, « inventée », modifiée, « fausse ». — (Relectures de Madeleine Monette par Ricouart, éd. Summa Publications, Inc., 1999, p. 75)
- (Par extension) Fabulation, fait d’inventer et de raconter un mensonge.
- Il a installé chez les Zaïrois la mythomanie, le mensonge surréaliste. — (L’illusion tragique du pouvoir au Congo-Zaïre par Bwatshia, éd L’Harmattan, 2007, p. 119)
- Celui-ci avait nié en bloc, parlant de « mythomanie » alors que nous lui faisions part de plusieurs témoignages concordants. — (Policiers infiltrés à Lyon : le préfet lance une enquête, Burlet, sur le site rue89.com, « Celui » corrigé en « Celui-ci, » 27 octobre 2010)
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souci
- Soin, préoccupation, inquiétude.
- Parmi les louanges qu’on donne à Bacchus, la plus glorieuse sans doute, c’est qu’il dissipe les soucis, les inquiétudes et les peines. Mais ce n’est pas pour longtemps : l’ivrogne cuve son vin, et les chagrins reviennent en poste. — (Érasme; Éloge de la folie, 1509. Traduction de Thibault de Laveaux en 1780)
- L’industrie moderne est caractérisée par un souci toujours plus grand de l’exactitude ; au fur et à mesure que l’outillage devient plus scientifique, on exige que le produit présente moins de défauts cachés. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, chapitre VII, La morale des producteurs, 1908, page 356)
- Le Danemark, avec le souci le plus louable de la santé physique et morale de ses sujets, interdit absolument l’importation de l’alcool au Groenland. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- Nous volions depuis vingt-six heures et demie. Malgré les soucis et les préoccupations et les efforts successifs, nous étions l’un et l’autre d’attaque. — (Dieudonné Costes et Maurice Bellonte, Paris-New-York, 1930)
- Il m’est dit à chaque instant que l’un des grands soucis des autorités départementales, c’est l’entretien des routes, souvent emportées par des torrents, par les coulées de boue, par les éboulements, par des chutes de blocs. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- La gelée de mai avait compromis la récolte des sorbes et depuis déjà longtemps c’était le souci numéro un des griveleux. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- Problème.
- Tu as un souci, dit mon fils. — (Genevieve Brisac, Moi, j'attends de voir passer un pingouin, 2006, page 45)
- J'ai pensé à te téléphoner, mais je ne suis pas du genre à sauter sur le téléphone dès que j'ai un souci. — (Anthony Horowitz, Déclic mortel, 2015, page 45)
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anglomanie
- Mode qui consiste à admirer ou imiter avec excès tout ce qui appartient à l’Angleterre.
- Cette vieille langue allemande, sœur jumelle des idiomes de l’Asie, cette langue orgueilleuse et rebelle reçut l’empreinte de la langue de Voltaire. Hélas ! elle a bien pris sa revanche ! N'avous-nous pas vu dans ces vingt dernières années l’anglomanie, la teutonontanie et l’hispanomanie encouragées et dirigées par ceux mêmes qui se prétendent les chefs de notre littérature? — (De la connaissance des langues étrangères, dans La Revue Indépendante, 1845, page 121)
- […], tout a été mal compris et mal entendu soit que l’on méconnût les lois physiologiques qui régissent l’organisme, […], soit enfin que l’on fût entiché d’une anglomanie inconcevable qui voulait tout ramener à l’unité de mesure anglaise. — (Jean Déhès, Essai sur l’amélioration des races chevalines de la France, École impériale vétérinaire de Toulouse, Thèse de médecine vétérinaire, 1868)
- Annie, gentille, prépare une chambre pour Marcel à côté de mon cabinet de toilette, une chambre qui plaira à mon beau-fils, car l’anglomanie d’Alain Samzun (« mon ancien mari », dit Annie) a décoré nos dortoirs de cet acajou criard et rouge, de ce citronnier argenté que Waring et Gillow déversèrent sur le continent. — (Colette, La Retraite sentimentale, 1907)
- (Spécialement) (Péjoratif) (Désuet) (Canada) Attirance des Français pour les mots anglais.
- Sur la question des anglicismes, les Canadiens français n'ont pas tardé à se comparer aux Français et, à la fin du XIXe siècle déjà, ils se montrent scandalisés des nombreux emprunts que ces derniers font à la langue anglaise. C'est par le terme péjoratif d'« anglomanie » qu'ils qualifieront toujours cette pratique. — (Chantal Bouchard, La langue et le nombril, Presses de l'Université de Montréal (PUM), 2020, page 160)
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compagnie
- Réunion de plusieurs personnes assemblées pour le plaisir d’être en société.
- Une nombreuse compagnie.
- Il fut bien reçu, lui et sa compagnie.
- Aimer la compagnie.
- Recevoir compagnie chez soi.
- Il est très aimable en compagnie.
- Il n’y a ou il n’est si bonne compagnie qui ne se sépare ou ne se quitte : (Proverbial), souvent (Ironique) Pour faire comprendre, à une ou des personnes qu’on quitte, qu’on n’est pas fâché de s’en séparer.
- Un jeune paysan marchait devant, touchant alternativement de son aiguillon les cornes des bœufs.Sans modifier le pas, il ôta son béret.– Bonjour, Isabeline, dit-il, et la compagnie. — (Pierre Benoit, Mademoiselle de la Ferté, Albin Michel, 1923, réédition Cercle du Bibliophile, page 31)
- « Allez, au revoir, la compagnie ! » — (Marcel Pagnol, Le château de ma mère, 1958, collection Le Livre de Poche, page 91)
- (Par extension) Plusieurs personnes que des habitudes ou des goûts communs rapprochent et qui forment une espèce de société.
- C’était la première fois dans sa vie que Zaheira avait ajouté foi à des prédiction de ce genre. La compagnie des femmes du village, depuis son mariage, l’avait peu à peu inclinée vers ces superstitions. — (Out-el-Kouloub, « Zaheira », dans Trois contes de l’Amour et de la Mort, 1940)
- Monsieur de C. aime à répéter l’irrévérencieux dicton : « Princes russes et marquis italiens sont de petite compagnie. » — (Marguerite Yourcenar, Souvenirs pieux, 1974, collection Folio, page 352)
- Introduire quelqu’un dans une compagnie.
- La bonne compagnie, ensemble des personnes distinguées par leur éducation, leur politesse, leur bon ton.
- Sa maison est le rendez-vous de la bonne compagnie.
- Il a le ton de la bonne compagnie.
- Être de bonne compagnie, avoir un bon ton, de bonnes manières.
- Et voilà pourquoi la bonne compagnie, en France, est arrivée à une époque de décadence. Nous sommes arrivés au siècle de Sénèque et n’osons plus agir et parler comme du temps de madame de Sévigné et du grand Condé. — (Stendhal, Lucien Leuwen, 1834)
- La mauvaise compagnie.
- Deux ou plusieurs personnes qui sont ensemble, qui font ensemble la même chose.
- Voyant que M. Filloteau partait le lendemain par la diligence pour rejoindre le régiment, Lucien lui demanda la permission de voyager de compagnie. — (Stendhal, Lucien Leuwen, 1834)
- Depuis ce jour, Célestin et Amycus vécurent de compagnie. — (Anatole France, L’Étui de nacre, 1892, réédition Calmann-Lévy, 1923, page 32)
- On le citait partout et en toutes occasions, soit qu’il galopât son cob irlandais, le matin au Bois […] soit qu’il apparût, le soir, dans une avant-scène de théâtre, en compagnie d’une jolie fille. — (Octave Mirbeau, Contes cruels : Gavinard)
- Ils vinrent de compagnie.
- Elle y alla de compagnie avec sa sœur.
- Il sortit en compagnie d’un tel.
- Tenir, faire compagnie à quelqu’un.
- Il serait bien aise de jouir un moment de votre compagnie.
- La tête en l’air, qui suit à Oxford quelques cours de botanique, se prépare à devenir pasteur quand une chance imprévue s’offre à elle : on lui propose de partir, au titre d’homme de compagnie du capitaine Robert Fitz-Roy, âgé de vingt-six ans et au caractère difficile, pour un très long voyage d’étude. — (Jean d’Ormesson, C’est une chose étrange à la fin que le monde, 2010)
- Être bête de compagnie, aimer la société et se laisser facilement mener où les autres veulent.
- Il fera ce que vous voudrez, il est bête de compagnie.
- Chose ou animal qui peut distraire quelqu’un dans la solitude, l’empêcher de se sentir seul.
- Son chien, son oiseau est pour elle une compagnie.
- Le feu lui tient compagnie.
- Les livres lui tiennent compagnie.
- (Chasse) Troupe, bande.
- Une compagnie de perdreaux, de faisandeaux.
- La femme, les enfants couraient comme un vol de perdreaux, se posaient haletants derrière un buisson. Et parfois le tireur s’acharnait sur cette compagnie. — (Jean Giono, Le hussard sur le toit, 1951, réédition Folio Plus, page 277)
- Ils [des perdreaux] ne prirent par leur vol, comme si ma présence désarmée n'exigeait pas les grands moyens. Alors, je ramassai des pierres et je les lançai devant moi : un bruit énorme, pareil à celui d'une benne de tôle qui vide un chargement de pierres, me terrorisa ; pendant une seconde, j'attendis l'apparition d'un monstre, puis je compris que c'était l'essor de la compagnie, qui fila vers la barre, et plongea dans le vallon. — (Marcel Pagnol, La gloire de mon père, 1957, collection Le Livre de Poche, page 303)
- Bêtes de compagnie : Jeunes sangliers qui vont par troupes.
- Ce sanglier a quitté les compagnies : Il commence à aller seul.
- (Nom collectif) (Ornithologie) Groupe d’oiseaux en particulier des perdrix.
- (Commerce) Société commerciale.
- De grands embarras financiers avaient conduit le gouvernement à signer avec des compagnies de chemin de fer des conventions que les radicaux avaient dénoncées comme étant des actes de brigandage. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, chap. VI, La Moralité de la violence, 1908, page 281)
- Peu de temps après, mon père entre au service de la Compagnie de l’Ouest. Il reçoit mission de construire le chemin de fer du Mans à Angers. — (Joseph Caillaux, Mes Mémoires, I, Ma jeunesse orgueilleuse, 1942)
- L’anarchisme s’est surtout manifesté par des grèves dures, conduites dans les secteurs les plus sensibles de l’économie d’exportation : bananeraies de Colombie, compagnies pétrolières du Mexique. — (Pierre Vayssière, Les Révolutions d’Amérique latine, Éditions du Seuil, 1991, page 105)
- Untel et compagnie, Untel et ses associés.
- Cette maison de commerce, de banque est sous la raison Gauthier, Lefèvre et compagnie.
- Réunion de personnes formant un corps, une assemblée, tels que des magistrats, des gens de lettres, des savants, des artistes, des religieux.
- Tel fut l’avis de la compagnie.
- Il a eu tous les suffrages de la compagnie.
- La Compagnie de Jésus, la société des jésuites.
- (Militaire) Unité de formation d’infanterie sous les ordres d’un capitaine.
- Longue marche dans le brouillard. Le régiment tousse, moins la compagnie du lieutenant Viard, où la toux est punie et où les soldats se rattrapent sur l’éternuement. — (Jean Giraudoux, Retour d’Alsace - Août 1914, 1916)
- Nous errons tristement dans les rues quand nous avisons une compagnie de la Wehrmacht en train de popoter à la roulante sur la place du village. — (Louis Boyé, Un jour, le grand bateau viendra : Chronique de la résistance, L’Harmattan, Paris, 1996, page 359)
- Et dans ce moment même, sans qu’on sût comment et pourquoi, ce peuple qui s’élançait sur les compagnies se mit à reculer… — (Michel Zévaco, Le Capitan, 1906, Arthème Fayard, collection « Le Livre populaire » no 31, 1907)
- Le plan de Gage est simple : lever cinq compagnies de 60 hommes chacune […] — (Jacques Lacoursière, Histoire populaire du Québec, vol. 1, « Des origines à 1791 », 2013, page 522)
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antisepsie
- (Médecine) Destruction des micro-organismes pathogènes capables de provoquer des infections
- (Médecine) Ensemble des techniques ayant pour objectif la destruction des micro-organismes pathogènes.
- Lʼantisepsie et la désinfection sʼinscrivent depuis très longtemps dans le cadre de la lutte contre les maladies infectieuses. — (Bruno Pozzetto, Infections nosocomiales virales et à agents transmissibles non conventionnels, 2001)
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anthologie
- Recueil de morceaux choisis en prose ou en vers.
- Anthologie des écrivains du XVIe siècle.
- L’anthologie de poésie grecque.
- Pour éditer et faire le choix des textes de cette anthologie, Valiquette retient les services d’Edmond Labelle. — (Jacques Michon, Yvan Cloutier, Histoire de l’édition littéraire au Québec au XXe siècle, Volume 2 : Le temps des éditeurs 1940–1959, 2004)
- (Vieilli) Collection de fleurs.
- (Par analogie) Collection des meilleurs éléments d’un ensemble.
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zootechnie
- (Élevage) Discipline scientifique étudiant les conditions et les méthodes d’élevage et de reproduction des animaux domestiques ainsi que l’amélioration de leurs races.
- Ne faisons donc pas de la science de caprice ou de fantaisie, mais établissons les principes de la zootechnie d’après les règles du bon sens et les enseignements de l’expérience. — (Jean Déhès, Essai sur l’amélioration des races chevalines de la France, École impériale vétérinaire de Toulouse, Thèse de médecine vétérinaire, 1868)
- — Et vous vous en avez eu des poux ?Turellement, qu’ils répondent.— J’en ai même élevé, dit Jacques. Je voulais en obtenir des très grands, des très gros et des très forts. Avant de faire du cinéma je me suis occupé de zootechnie. — (Raymond Queneau, Loin de Rueil, Gallimard, 1944, Édition Folio, 2003, page 181)
- À la fin de la deuxième année, je m’attendais à ce qu’Aymeric choisisse comme moi une spécialisation bidon, genre sociologie rurale ou écologie, mais au contraire il s’inscrivit en zootechnie, considérée comme une filière de bosseurs. — (Michel Houellebecq, Sérotonine, Flammarion, 2019, page 140.)
- (Zoologie) (Par extension) Technique relative à la conception et à l'utilisation des bâtiments et des enclos pour les animaux sauvages dans un zoo[1].
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rit
- (Linguistique) Code ISO 639-3 du ritarungo.
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joli
- Qui a de la grâce, de l’agrément. — Note : Tend à se dire de ce qui est petit en son espèce.
- J'aurais pu […] accepter les offres engageantes des jeunes et jolies Mangavériennes, avoir là des enfants bronzés qui auraient grandi libres et heureux sous le chaud soleil de la Polynésie. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- Et puis il y a Tanya. Elle est jolie Tanya. Pas crédible ni talentueuse mais jolie. Et en peau de bête. Tout le temps. Et puis parfois elle est nue. — (Palplathune, Tanya et les animaux de la jungle : Avis sur Sheena, reine de la jungle, sur le site SensCritique (www.senscritique.com), le 18 novembre 2011)
- Sa maison de campagne est très jolie.
- Un joli site.
- Un joli paysage.
- Un joli spectacle.
- (Sens figuré) Qui plaît par la gentillesse.
- Dire de jolies choses.
- Faire de jolis vers, une jolie chanson.
- Un joli geste.
- (Familier) Qui est plaisant.
- Le tour est joli, Le tour est plaisant.
- Il lui a joué un joli tour.
- Le joli de l’affaire est que…, Le plaisant le plus piquant de l’affaire est que…
- (Familier) Qui est avantageux.
- Le voilà maintenant dans une très jolie position.
- Il vient d’obtenir une assez jolie situation.
- (Ironique) (Familier) Se dit d’une personne ou d’une chose déplaisante, ridicule, pénible, etc.
- Vous tenez là de jolis discours.
- C’est joli de se faire attendre, de me parler de la sorte.
- Il vient de faire là quelque chose de joli.
- C’est un joli monsieur.
- Vous voilà tout trempé, vous êtes dans un joli état.
- Cette mauvaise nouvelle l’a mis dans un joli état.
- Mistingue.– De quel droit, monsieur, me retenez-vous prisonnier ?Lenglumé.– Ah ! je trouve ça joli, par exemple ! — (Eugène Labiche, L’affaire de la rue de Lourcine, 1857, Scène 4)
- D’ailleurs la nuit tombait, et l’on n’a pas encore réussi à établir par où tout ce joli monde s’est sauvé. — (Maurice Leblanc, La Comtesse de Cagliostro, 1924)
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écris
- Première personne du singulier de l’indicatif présent de écrire.
- J’écris ou plutôt j’écrivote. — (François Mitterrand, Lettres à Anne (1962-1995))
- J’écris des articles dans des blogs à propos des repas que je prépare tandis que j’essaie de mieux prendre soin de moi, et avec chaque nouveau post je me rends compte que je suis en train de me désabîmer après des années de laisser-aller. — (Roxane Gay, Bad Feminist, 2018)
- Deuxième personne du singulier de l’indicatif présent de écrire.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de écrire.
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abonni
- Participe passé masculin singulier du verbe abonnir.
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pervertie
- Féminin singulier de perverti.
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ralentie
- Participe passé féminin singulier de ralentir.
- Ralentie, oui. C’est le sentiment qu’elle lui communique. — (Anne Dufourmantelle, L'Envers du feu, 2015)
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foui
- Participe passé masculin singulier de fouir.
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acquis
- Qui est obtenu, sans que cela ait été auparavant déjà possédé.
- Il faut bien distinguer les défenses innées des défenses acquises.
- Définitif, incontestable.
- C’est une chose acquise, nous n’y reviendrons plus.
- (En particulier) (Sylviculture) Qualifie des semis, une fructification ou une régénération suffisante pour couper les semenciers qui les ont générés.
- Une fois les peuplements ouverts et en l’absence de semis, le parterre des coupes se « salit » (colonisation par les graminées, par les rejets de taillis…) et, peu de temps après, le terrain devient impropre à la germination des glands. Les coupes d’ensemencement doivent donc être réalisées, soit sur semis acquis, soit sur glandée annoncée ou au sol. — (Thierry Sardin, Chênaies continentales, Office national des forêts, 2008, ISBN 978-2-84207-321-3 → lire en ligne)
- Maintenir un renouvellement en chêne passe donc par une gestion très réactive de l’ouverture du couvert sur glandée acquise pour le [c]hêne pédonculé ou sur semis acquis pour le [c]hêne sessile. — (La futaie irrégulière — Guide pratique à destination des sylviculteurs de Lorraine, du Luxembourg et de la région Wallonne, 5 mai 2008 → lire en ligne)
- (Médecine) Survenant après la fécondation.
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mini
- Minuscule, de très petite taille.
- Pour être mini, elle est vraiment mini, la taille d’un paquet de cigarettes. — (site pepe.gaffner.com)
- Grand choix à prix mini.
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lit
- (Linguistique) Code ISO 639-3 du lituanien.
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pris
- Précédé de l’adverbe bien, il s’emploie comme adjectif et signifie bien fait, bien proportionné.
- Une personne bien prise dans sa taille. - Il est petit, mais il est bien pris dans sa taille.
- Avoir la taille bien prise, être de taille bien prise.
- Quelle admirable race au contraire que celle des femmes chrétiennes de la Bulgarie, dont nous avons tant de fois rencontré de jeunes essaims, les cheveux ornés de fleurs des champs […], la taille droite et bien prise, toutes les fois que leurs charmes natifs n’étaient pas flétris par le malheur ou la souffrance ! — (Jérôme-Adolphe Blanqui, Voyage en Bulgarie 1841, chapitre VIII, 1845)
- Il embellissait, avait la taille bien prise, un peu de moustache, de bons yeux francs, et un petit chapeau de cuir, placé en arrière comme un pilote. — (Gustave Flaubert, Trois Contes : Un cœur simple, 1877)
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acétonémie
- (Médecine) Présence d’acétone dans le sang.
- (Médecine) Présence de corps cétoniques dans le sang.
- L’acétonémie apparaît chez des vaches fortes productrices, entre la deuxième et la sixième semaine de lactation. Les animaux atteints perdent l'appétit, maigrissent et ont une production laitière fortement réduite. Cette maladie est due à des déséquilibres entre, d'une part, l'excrétion massive de lactose par le lait et, d'autre part, les possibilités de synthèse ou de mobilisation du glucose (qui sert de base à la synthèse du lactose). — (Meyer, C., Denis, J.-P. ed. sci., Elevage de la vache laitière en zone tropicale, 314 p., page 154, 1999, Montpellier, Cirad, Collection Techniques)
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amblyopie
- Trouble de la vue se manifestant par une différence d’acuité visuelle entre les deux yeux.
- L’amblyopie fonctionnelle ne s’opère pas et ne se traite que par rééducation.
- Uhthoff expose assez longuement les observations quʼil a pu faire dans sa clientèle privée sur lʼamblyopie par strabisme. — (Henri Dor, Edouard Meyer, Revue générale dʼophtalmologie: Volumes 42 à 43, 1928)
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amusie
- (Nosologie) État dans lequel un individu est ou devient incapable, à cause d'une lésion cérébrale, de reconnaître ou de reproduire des sons musicaux.
- Il ne faut pas confondre amusie et chant approximatif. — (Isabelle Peretz, Apprendre la musique: Nouvelles des neurosciences, 2018)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.