Dictionnaire des rimes
Les rimes en : suivi
Que signifie "suivi" ?
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- Ce qui est continu, sans interruption.
- Un travail suivi.
- Une correspondance suivie.
- Des relations suivies.
- Un discours, un raisonnement, une pièce bien suivie, etc. — Un discours, un raisonnement, une pièce, etc., dont toutes les parties ont entre elles l’ordre et la liaison qu’elles doivent avoir.
Mots qui riment avec "i"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "suivi".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : i , is , it , its , ix , ie , ies et y .
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incompris
- Qui n’est pas compris, apprécié à sa juste valeur.
- (Surtout) (Ironique) Qualifie les personnes qui se plaignent que leurs qualités, leurs talents ne soient pas appréciés.
- Un génie incompris.
- Un poète incompris.
- Une femme incomprise.
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grandit
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent de grandir.
- La venue de Mohamed Yattara (arrivé à Pau en début de semaine), qui a une carrière qui parle pour lui, prouve que le Pau FC grandit, qu’il fait les bons choix. — (journal Sud-Ouest, édition Charente-Maritime / Charente, 20 août 2022, page 27)
- Troisième personne du singulier du passé simple de grandir.
- En quelques jours, le chanvre trésit, poussa, grandit, mais avec une telle vigueur qu’on le voyait monter à vue d’œil, avec une tige, grosse, verte, rameuse à faire plaisir. — (Charles Thurier, Le seigneur et son fermier, in Contes populaires et légendes de Franche-Comté, Presses de la Renaissance, 1978, page 84)
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affadie
- Participe passé féminin singulier de affadir.
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ameubli
- Participe passé masculin singulier du verbe ameublir.
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accroupi
- Dont la posture résulte de l’accroupissement, qui a les genoux repliés, en appui sur la pointe des pieds.
- Je pris l'habitude, à l'imitation des goumiers et des bellahs, d'aller pisser accroupi, à flanc de dune, pour parer au risque de m'humidifier le saroual par vent tourbillonnant et parce qu'en terre d'Islam, ce besoin est à satisfaire discrètement. — (Robert Le Roy, Méhariste au Niger: souvenirs sahariens, Éditions Karthala, 1997, p. 76)
- (En particulier) (Art) Assis sur ses talons, et par extension, agenouillé, en parlant de figures.
- La Vénus accroupie.
- (Héraldique) Assis, en parlant d’animaux.
- Accroupi. Terme pour les animaux sauvages lorsqu’ils sont assis, ainsi que pour les lièvres et écureuils au repos. On peut se servir aussi bien des termes assis et couché. — (Johannes Baptist Rietstap, Armorial général : précédé d’un Dictionnaire des termes du blason, tome 1 (A–K), G. B. van Goor Zonen, Gouda, 1884)
- Perduyn — Dordrecht. Éc. [écartelé] : aux 1 et 4 d’azur à un lapin accroupi d’arg., sur une terrasse de sin., surmonté d’une coquille du sec. ; aux 2 et 3 d’arg. à une hure de sanglier de sa. — (Johannes Baptist Rietstap, Armorial général : précédé d’un Dictionnaire des termes du blason, tome 2 (L–Z), G. B. van Goor Zonen, Gouda, 1887)
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pertuis
- Ouverture ; trou.
- Je te salue o vermeillette fante, Qui vivement entre ces flancs reluis : Je te salue o bienheuré pertuis, Qui rens ma vie heureusement contante. — (Pierre de Ronsard, Livret de folastries, à Janot parisien, édition conforme au texte original de 1553, collationnée sur l’exemplaire de la Bibliothèque de l’Arsenal, augmentée d’une bibliographie de chaque pièce de toutes les variantes, d’un glossaire et d’une notice, par Fernand Fleuret & Louis Perceau, Bibliothèque des curieux, 1920, page 94)
- D’un geste rapide, il entrouvre, comme disait Rabelais, sa braguette, et dirige un vigoureux et long jet d’eau blonde, avec adresse, sur les vingt pertuis du judas. — (René Boylesve, La leçon d’amour dans un parc, Calmann-Lévy, 1920, réédition Le Livre de Poche, page 81)
- (Marine) Trou, ouverture ; en particulier, ouverture pratiquée à une digue pour le passage des bateaux ou celle par laquelle l’eau passe d’une écluse dans un coursier pour faire mouvoir une roue.
- (Toponymie) Détroit, passage resserré entre une île et la terre ferme, ou entre deux îles. — (IHO SP-23, 4e édition (en préparation), Nomenclature des espaces maritimes au 01.01.2004, Commission nationale de toponymie [de France] (CNT), Service hydrographique et océanographique de la Marine (SHOM), au nom de l’OHI (Organisation hydrographique internationale), 2004)
- De ce côté, le rivage, capricieusement festonné, creusé de criques et d’anses, hérissé de caps aigus et de promontoires abrupts, allait se perdre dans ce confus enchevêtrement de détroits, de pertuis, de passes, qui donne aux cartes des continents polaires un si bizarre aspect. — (Jules Verne, Le Pays des fourrures, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873)
- Vers le large, un chenal bordé de vasières grises sinuait entre les étendues de joncs et accédait à la mer libre par un pertuis entretenu à travers la flèche des lagunes. — (Julien Gracq, Le Rivage des Syrtes, José Corti, 1951)
- (Toponymie) Étranglement d’un fleuve.
- Les pertuis de la Loire sont nombreux avant qu’elle n’atteigne la plaine.
- (Populaire) (Vieilli) Bouche.
- […] il avait encore, entre le nez et le menton, un sacré pertuis qui lui coûtait fort cher pour ce qu’il réclamait, étant toujours à sec, de fréquents et copieux arrosages. — (Louis Pergaud, L’Évasion de Kinkin, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- (Médecine) Petit trou dans l’oreille souvent présent au niveau de l’hélix.
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paradis
- (Bible, Religion) Jardin de délices, d’éden.
- Dieu chassa Adam du paradis.
- (Bible, Religion) Selon certaines religions, lieu de bonheur éternel et de délices où vont les hommes bienheureux, les âmes des justes (parfois aussi les animaux), après leur mort.
- Les approches du bonheur sont, pour les vrais amants, comparables à ce que la poésie catholique a si bien nommé l’entrée du paradis, pour exprimer un lieu ténébreux, difficile, étroit, et où retentissent les derniers cris d’une suprême angoisse. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- Les âmes de nos chastes fondateurs, […] et de ces sept saints qui se sont réunis les premiers pour le service du Temple sont troublées même dans les joies célestes du paradis. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- Sous la première République, au moment même où toute l’Europe nous tombait sur le dos, c'est les curés qui ont excités la guerre civile en Vendée, fanatisant les paysans, les menant au combat, et leur promettant le paradis s'ils étaient tués. — (Émile Thirion, La Politique au village, Fischbacher, 1896, page 203)
- Des associations d’idées s’étaient, là-dessus, faites en lui naturellement, et bien malin eût été celui qui l’aurait pu convaincre que l’église est le vestibule d’un lieu de délices appelé « Paradis ». — (Louis Pergaud, Une revanche, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Et sais-tu ce que je me disais à l’instant, en t’apercevant, si gracieuse, qui cueillais les fleurs parmi la rosée du matin ? Que les jeunes Parisiennes, et même que les houris qui nous attendent au paradis sont, à coup sûr, moins belles que toi […] — (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans « Trois contes de l’Amour et de la Mort », 1940)
- (Par extension) Lieu merveilleux, qui apporte le bonheur ; séjour délicieux, charmant, orné par la nature ou par l’art.
- […] le professeur Haug […] nous signala l’intérêt qu’il y avait à recueillir des ammonites et autres fossiles sur la Terre de Jameson ; ce paradis des géologues, côte Nord de L’Hurry Inlet, était à une vingtaine de milles de la station de Rosenving. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- Cette île est un paradis perdu en pleine mer. - Ce magasin de jouets est un paradis pour les enfants. - Cette campagne, cette vallée, ce jardin est un paradis terrestre, est un vrai paradis, un petit paradis, un paradis.
- (Par extension) L’état le plus heureux dont on puisse jouir.
- Si je pouvais me réincarner, je serai plante, plus précisément coton. Car avec un peu de chance je finirai comme bonnet de sous-tif, le paradis quoi..... — (Erick Belot, Pensées, Passez....., BoD/Books on Demand France, 2010, page 37)
- (Architecture) Étage le plus élevé d’une salle de spectacle ou d’un théâtre.
- Les deux plus intrépides hurleurs qui se répondaient de l’orchestre au paradis, avaient cessé leurs cri. — (Joris-Karl Huysmans, Marthe, histoire d’une fille, 1877)
- J’ouvrais les narines toutes larges pour humer l’odeur de gaz et d’oranges, de pommades et de bouquets, qui rendait l’air lourd et vous étouffait un peu. Comme j’aimais cette impression chaude, ces parfums, ce demi-silence !… ce froufrou de soie aux premières, ce bruit de sabots au paradis ! Les dames décolletées se penchaient nonchalamment sur le devant des loges ; les voyous jetaient des lazzis et lançaient des programmes. Les riches mangeaient des glaces ; les pauvres croquaient des pommes ; il y avait de la lumière à foison ! — (Jules Vallès, L’Enfant, G. Charpentier, 1889)
- Trois rangées d’arcades superposées, et au-dessus un très haut mur avec les trous très nets où s’inséraient les poutres de la charpente qui faisaient le paradis, les septièmes loges. — (Hippolyte Taine, Carnets de voyage : Notes sur la province, 1863-1865, Hachette, 1897)
- (Jeux) Dernière case du jeu de la marelle, celle où l'on a gagné.
- Quand j’arrivais au « paradis » , c’était vraiment le paradis. — (Marie Cardinal, Les mots pour le dire, Le Livre de Poche, page 76)
- (Antiquité) Jardin d'agrément.
- Arsame promit de nous conduire à la fête de Milyta, et nous invita à diner pour le lendemain à son paradis, avec une autre de ses maîtresses. — (Étienne-François de Lantier, Voyages d’Anténor en Grèce et en Asie avec des notions sur l’Égypte, Paris : Belin & Bernard, an VI, 2e édition, tome 3, pages 25-26)
- Les satrapes (gouverneurs des satrapies, régions de l'Empire perse) se sont mis à imiter le roi en bâtissant des jardins dans leur palais que les grecs ont nommé "paradeiso", qui veut dire "paradis". Un satrape de Babylone, entre l'époque d'Hérodote et celle d'Alexandre le Grand, aurait très bien pu bâtir un jardin dans le palais royal, en s'inspirant à la fois des paradis perses et des jardins assyriens. — (Les Jardins suspendus de Babylone, site http://lemondeantique.org, lu le 14-10-2014)
- (Beaujolais) Jus qui coule du pressoir avant même sa mise en action. Ce jus donne un vin de beaujolais particulièrement alcoolisé.
- On appelle “paradis”, en Beaujolais, le premier jus qui sort du pressoir. Le paradis est d'ailleurs un vin tout à fait délicieux. — (Édouard Brasey, L'effet pivot, Éd. Ramsay, 1986)
- (Marais poitevin) Jardin, verger planté d’arbres fruitiers.
- Elle savait un peu conduire, maintenant ; sans trop de peine, elle gagna la conche Saint-Jean, tourna au premier fossé et alla aborder dans un pré planté d’arbres fruitiers, dans un paradis pour appeler les choses par leur vrai nom. — (Ernest Pérochon, Les Gardiennes, 1924, réédition Les Moissons, 2021, page 130)
- Et faible encore, la poitrine sifflante, le cœur défaillant, elle s’aventura jusqu’au pré paradis nouvellement acquis que les grandes eaux baignaient. — (Ernest Pérochon, Les Gardiennes, 1924, réédition Les Moissons, 2021, page 173)
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averti
- Qui est informé, prévenu.
- Nous voici devisant avec des Montalbanais de toutes sortes, gens fins et subtils, très avertis du fléau dont nous recherchons les causes, […]. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- (Par extension) Qui se tient sur ses gardes.
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alogie
- (Rare) (Désuet) Absurdité, impertinence.
- (Psychologie) Perte de la faculté de parler.
- Pauvreté du discours ou de son contenu reflétant la pauvreté de la pensée[1]
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agoraphobie
- (Médecine) Peur irraisonnée des espaces libres et des lieux publics, de se retrouver dans une situation embarrassante dans de tels lieux.
- En général, la vue se heurte à des rochers serrés, à des amoncellements de prisons. Cette concentration trahit un désespoir paralysant comme une crampe : une sorte d’agoraphobie caractérise ces gravures. — (Carl Einstein, Gravures d’Hercules Seghers (1585-1645), Revue Documents n°4, septembre 1929)
- Les attaques de panique et l’agoraphobie sont des syndromes anxieux fréquemment rencontrés en pratique clinique : la souffrance et le handicap qu’ils entraînent en font un réel problème de santé publique. — (Dominique Servant, Attaques de panique et agoraphobie: diagnostic et prise en charge, 2001)
- Ce B.A-BA des phobies dresse un inventaire assez vaste des quelque six cents phobies répertoriées dans le monde. Il les sectionne en trois grandes parties distinctes : les phobies physiques (la claustrophobie, la thalassophobie, l’anémophobie...), les phobies mentales (l’agoraphobie, la bacillophobie, l’anorgasmophobie, la cafféapullophobie...) et les phobies animales (l'arachnophobie, la batracophobie, la musophobie...). — (La sélection Culture, sur le site Le guide gay.com (www.leguidegay.com), décembre 2008)
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mélodie
- (Musique) Suite de sons d’où résulte un chant agréable et régulier.
- La mélodie est, à la musique, ce que l’image et le sentiment sont à la poésie, une fleur qui peut s’épanouir spontanément. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- Une recette, c’est comme une partition. La musicienne lit les notes qui se présentent à elle et, simultanément, elle en entend la mélodie : les voir c’est les entendre, avant même de les jouer. — (Françoise Vergès, À vos mangues !, traduction de Dominique Malaquais, dans Politique africaine, 2005/4, n° 100, page 319)
- La basse-cour, les écuries, l’étable reportées dans les bâtiments de la faisanderie et cachées par des massifs, au lieu d’attrister le regard par leurs inconvénients, mêlaient au continuel bruissement particulier aux forêts ces murmures, ces roucoulements, ces battements d’ailes, l’un des plus délicieux accompagnements de la continuelle mélodie que chante la nature. — (Honoré de Balzac, Les Paysans, 1845, première partie, chapitre dixième)
- Arrangement de sons, exécutés, entendus successivement dans un même air, par opposition à l’harmonie qui consiste dans l’accord de plusieurs sons exécutés, entendus simultanément.
- Le jazz c'est chiant en fait. Certes les musiciens touchaient leur bille mais les mélodies sont toujours pourraves. Ça ne raconte rien, seulement un enchaînement de notes sans histoire. Les musiques sans saveur ni paroles, c'est bon pour les ascenseurs. — (Paul Mettery, Palmaille: ou la stratégie du retour, BoD - Books on Demand, 2020)
- Les règles de la mélodie.
- La mesure est essentielle à la mélodie et ne l’est point à l’harmonie.
- Pièce de musique vocale avec accompagnement.
- Les mélodies de Fauré.
- (Par extension) (Poésie et prose) Qualité harmonieuse d’une suite de mots ou de phrases.
- La mélodie des vers de Racine.
- Chaque langue orale possède sa propre mélodie.
- déconfis
- mudit
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nantie
- Femme nantie.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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ahuri
- Qui est pantois, stupéfait, déconcerté.
- La société [de M. Genès] nous était devenue tout à fait intolérable. […] la mesure était comble, nous en étions ahuris, abrutis. — (Gustave Flaubert et Maxime Du Camp, Par les champs et les grèves (Voyage en Bretagne), 1886, Le Livre de poche, 2012, page 186)
- (Familier) Qui est ou paraît stupide.
- Il est complètement ahuri.
- Ce roi ahuri représente le potentat africain cupide et sanguinaire, livrant ses sujets aux négriers venus du Nord. — (René Hénane, Aimé Césaire, le chant brisé, 1999)
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ralentie
- Participe passé féminin singulier de ralentir.
- Ralentie, oui. C’est le sentiment qu’elle lui communique. — (Anne Dufourmantelle, L'Envers du feu, 2015)
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mythomanie
- (Vieilli) Recours systématique aux mythes.
- Une seule exception à la mythomanie, exception caractéristique : parce qu’elle fut durable et profonde, se remarque dans l’histoire de l’art : — chez les Néerlandais. Le génie germanique, en opposition au vieux génie romain, ne s’est jamais affolé de traditions qui lui sont étrangères. La race du Nord n’est point porté à dissimuler l’homme sous le dieu et le héros. Chez elle, l’homme de la nature, comme on eût dit au XVIIIe siècle, s’affirme et s’étale carrément, tel qu’il est, sans nimbe ni auréole. — (W. Burger, Nouvelles tendances de l’art dans Revue Germanique, volume 19, page 71, 1862)
- La mythomanie — Les patriarches antédiluviens nommés par la Genèse sont-ils des mythes. […] La mythomanie est une véritable maladie de notre époque et bien des savants qu’on croit sérieux et graves n’ont pas échappé à la contagion. — (Fulcran Vigouroux, Les Livres Saints et la critique rationaliste : histoire et réfutation des objections des incrédules contre les Saintes Écritures, volume 3, pages 443-445, 1887)
- En effet, certains des arguments critiques avancés par les détracteurs de la mythomanie de l’époque s’adressent indifféremment aux ethnologues, aux mytholoques, et aux membres du Collège de sociologie. — (Dominique Lecoq, Jean-Luc Lory, Écrits d’ailleurs : Georges Bataille et les ethnologues, page 128, 1987)
- (Médecine) Tendance pathologique psychique, plus ou moins volontaire et consciente, au mensonge.
- J’essaierai de vous exposer, dans une histoire d’ensemble, l’histoire de la Mythomanie. — (La Mythomanie : Étude psychologique et médico-légale du mensonge et de la fabulation morbides, Dupré, 25 mars 1905, p. 1)
- Sa mythomanie est un moyen de nier la vie… de nier, et non pas d’oublier. — (La Condition humaine, Malraux, éd. Gallimard, 1933, p. 45)
- Chez l’enfant et l’adolescent, les principaux troubles sont : le mensonge, la mythomanie, les délires imaginatifs, l’hystérie. — (Léon Michaux, Psychiatrie infantile, 1967)
- Par mythomanie, j’entends évidemment cette attitude qui consiste à défaire auprès des auditeurs/lecteurs la perception qu’ils auraient pu avoir d’une situation, d’un évènement, en leur imposant un autre, « inventée », modifiée, « fausse ». — (Relectures de Madeleine Monette par Ricouart, éd. Summa Publications, Inc., 1999, p. 75)
- (Par extension) Fabulation, fait d’inventer et de raconter un mensonge.
- Il a installé chez les Zaïrois la mythomanie, le mensonge surréaliste. — (L’illusion tragique du pouvoir au Congo-Zaïre par Bwatshia, éd L’Harmattan, 2007, p. 119)
- Celui-ci avait nié en bloc, parlant de « mythomanie » alors que nous lui faisions part de plusieurs témoignages concordants. — (Policiers infiltrés à Lyon : le préfet lance une enquête, Burlet, sur le site rue89.com, « Celui » corrigé en « Celui-ci, » 27 octobre 2010)
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anéanti
- Participe passé masculin singulier de anéantir.
- Il est fait grief à l’arrêt attaqué d’avoir anéanti tous les effets du contrat du 17 juillet 2014 conclu entre Mme X. et la société Cometik, et d’avoir condamné cette dernière à rembourser à Mme X. toutes les sommes versées au titre de ce contrat ; — (Cour de cassation, ch. civile 1, arrêt du 12 septembre 2018 ; Mme X. / Cometik)
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apologie
- Paroles ou écrits destinés à justifier ou à défendre quelqu’un ou quelque chose.
- Mme Surville n’a laissé sur son frère que quelques pages insignifiantes, une apologie froide, banale, où nous n'avons pas une seule note à prendre, pas un seul document à retenir. — (Octave Mirbeau, La Mort de Balzac, 1907)
- Quelques jours plus tard, en réponse à une longue apologie du célibat et de la chasteté due à la plume de notre « Sphinx ariégeois » de plus en plus dégoûté de la vie, je répliquais : Toute femme est faite pour rivancher comme dit l'argot des barrières, et ensuite pour reproduire. — (Françoise d’Eaubonne, Mémoires irréductibles : de l’entre-deux-guerres à l’an 2000, éditions Dagorno, 2001, page 233)
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envahit
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent de envahir.
- Philippe Marlière, qui évoque à la marge le « dessein intelligent », entend réaliser l'ultime étape de Teilhard de Chardin : l’homme, point d'aboutissement de la céphalisation qui fait de la biosphère une noosphère, envahit le monde de « matière hominisée » et devient le « seul paramètre de l'évolution » pour se « supra-humaniser ». — (Philippe Descola, Les Natures en question, Colloque de rentrée du Collège de France 2017)
- Troisième personne du singulier du passé simple de envahir.
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folie
- Dérangement de l’esprit, accès de folie.
- C’est une chose admirable que tous les grands hommes ont toujours quelque petit grain de folie mêlé à leur science. — (Molière, Médecin malgré lui, I, 5)
- Qu'est-ce que la folie ? c’est d’avoir des pensées incohérentes et la conduite de même. — (Voltaire, Dictionnaire philosophique Folie.)
- S’il est réellement en proie à cette crise encore inobservée dans tous ses modes et que nous appelons folie, je suis tenté d’en attribuer la cause à sa passion. Ses études, son genre de vie avaient porté ses forces et ses facultés à un degré de puissance au delà duquel la plus légère surexcitation devait faire céder la nature ; l’amour les aura donc brisées ou élevées à une nouvelle expression que peut-être calomnions-nous en la qualifiant sans la connaître. — (Honoré de Balzac, Louis Lambert, 1832)
- (Médecine) Lésion plus ou moins complète et ordinairement de longue durée des facultés intellectuelles et affectives, sans trouble notable dans les sensations et les mouvements volontaires, et sans désordre grave ou même apparent des fonctions nutritives et génératrices.
- (Par hyperbole) Absence de raison, extravagance, manque de jugement.
- Ces écarts d’imagination ne paraissent pas invraisemblables, quand on est témoin des folies, des extravagances que ces belles Liméniennes font faire aux étrangers. — (Flora Tristan; Les Femmes de Lima, dans Revue de Paris, tome 32, 1836)
- Chacun veut en sagesse ériger sa folie,Et, se laissant régler à son esprit tortu,De ses propres défauts se fait une vertu. — (Nicolas Boileau-Despréaux, Sat. IV)
- Comme le disait Albert Einstein : « La folie, c’est de faire toujours la même chose et de s’attendre à un résultat différent. » — (Emmanuelle Latraverse, Réinventer l’école, encore…, Le Journal de Montréal, 15 novembre 2020)
- Action folle, idée folle.
- Qui fait une folie, il doit la faire entière. — (Mathurin Régnier, Satires, XI)
- Oui, il nous a voulu faire accroire qu’il était dans la maison et que nous étions dehors ; et c’est une folie qu’il n'y a pas moyen de lui ôter de la tête. — (Molière, G. Dand. III, 12)
- Faire une folie et se marier par amourette, c’est épouser Mélite, qui est jeune, belle, sage, économe, qui plaît, qui vous aime, qui a moins de bien qu’Aegine qu’on vous propose. — (Jean de la Bruyère, XIV)
- Gaieté vive dans laquelle on fait ou dit des choses propres à divertir.
- Une aimable folie.
- Céliante : Elle est folle à l’excès.Lisette : On plaît par la folie. — (Boissy, Deh. tromp. I, 1)
- Mon pinceau, trempé dans la lie, Sur tous les murs aurait écrit : Entrez, enfants de la folie ; Plus on est de fous, plus on rit. — (A. Gouffé, Chanson)
- La Folie, personnage fictif qu’on représente sous la figure d’une femme joyeuse avec une marotte et des grelots.
- Le résultat de la suprême cour Fut de condamner la Folie [qui d’un coup avait rendu aveugle l’Amour] à servir de guide à l’Amour. — (Jean de la Fontaine, Fabl. XII, 14)
- J’entends au loin l’archet de la Folie ; Ô mes amis, prolongez d’heureux jours. — (Pierre Jean de Béranger, mon Carnaval.)
- Joyeusetés en paroles ou en actions.
- Elle me dit mille folies sur les plaisirs que vous avez. — (Marquise de Sévigné, 438)
- Vous me donnez envie de vous conter des folies, tant vous entrez bien dans celles que je vous mande. — (Marquise de Sévigné, 5 février 1690)
- Caricature, charge plaisante.
- On a fait une assez plaisante folie de la Hollande : c’est une comtesse âgée d’environ cent ans, elle est bien malade, elle a autour d’elle quatre médecins, ce sont les rois d’Angleterre, d’Espagne, de France et de Suède. — (Marquise de Sévigné, 150)
- Les jeunes gens et les femmes lisent cette folie avec avidité ; les éditions de tous les livres dans ce goût se multiplient. — (Voltaire, Lett. Damilaville, 16 octobre 1767)
- Goût exclusif, passionné, idée en laquelle on se complaît.
- Chacun a sa folie.
- D'où vient la folie que j'ai pour ces sottises-là ? — (Marquise de Sévigné, 67)
- J'ai ma folie, hélas ! aussi bien que mon père. — (Jean Racine, Plaid. I, 5)
- C'était la folie des Égyptiens de se perdre dans une antiquité dont aucun autre peuple n'approchât. — (Charles Rollin, Historique ancien Œuvres, tome I, page 152, dans Lacurne)
- Accointance charnelle.
- Avec quelqu'un as-tu fait la folie ? — (Jean de la Fontaine, Lunettes)
- En chaleur, en parlant des animaux.
- Cette chienne est en folie.
- Péronnelle est en folie tous les mois, et le matou n’abonde pas dans la contrée. — (Colette, La Retraite sentimentale, 1907)
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anarchie
- Forme d’organisation politique, définie par l’absence d’autorité centralisée.
- Absence totale d’autorité politique ou de gouvernement.
- Tombé dans des temps d’anarchie et de désordre, où l’unité de l’empire avait péri, brisée en une foule de petits états qui se faisaient la guerre, Confucius conçut la double pensée de retremper l’énergie personnelle des individus et de refaire l’unité de l’empire. — (Jean-Jacques Ampère, La Chine et les travaux d’Abel Rémusat, Revue des Deux Mondes, tome 8, 1832)
- Absence de hiérarchie, de pouvoir et d’autorité.
- On n’anarchisera pas l’univers de sitôt, peut-être jamais ; mais si l’anarchie universelle est irréalisable, l’anarchie relative peut toujours s’affirmer. Il suffit que les militants se constituent en colonies anarchistes […] — (Stéphane Rosso, « Correspondance », dans Les Réfractaires, nov.-déc. 1913)
- Je ne m’attarderai pas à envisager une thèse qui serait d’anarchie si elle était sérieusement soutenue, à savoir […] que chef du gouvernement, ministres, députés, sénateurs, doivent s’incliner dévotieusement devant les suggestions émanant des divers services de la Guerre […] — (Joseph Caillaux, Mes Mémoires, I, Ma jeunesse orgueilleuse, 1942)
- Confusion et discorde politique.
- […] depuis long-temps, presque toutes ces provinces sont en proie aux vexations d’administrateurs avides et ignorans; depuis long-temps les guerres civiles et l’anarchie détruisent à de courts intervalles le bien-être de leurs habitans […] — (Adriano Balbi, La Population des deux mondes, Revue des Deux Mondes, tome 1, 1829)
- Oui, les ennemis de la République, car, de quelque nom qu’il leur plaise de se parer, les vaincus du scrutin d’hier ne pouvait aboutir, s’ils nous avaient arraché la victoire, qu’à l’effondrement de la République dans l’anarchie prétorienne exploitée par la Compagnie de Jésus. — (Georges Clemenceau, Vainqueurs le 27 juin 1899 dans L’Aurore - En réunion dans « Justice militaire », 1901)
- Désordre, manque d’organisation.
- Mon ami, reprit le Roi, si vous empiétez sur les attributions des autres officiers de la Cour, nous courons à l’anarchie. — (Pierre Louÿs, Les Aventures du roi Pausole, 1901)
- Absence de règles ou de loi.
- L’anarchie marocaine, l’application de lois semi-barbares, la corruption du chérif étaient autant d’arguments pouvant justifier une intervention de l’extérieur. — (Franco Arese, La Politique africaine des États-Unis, 1945)
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abrutit
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent de abrutir.
- Troisième personne du singulier du passé simple de abrutir.
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aphasie
- (Médecine) Trouble cognitif affectant l’expression ou la compréhension du langage parlé ou écrit.
- Travailleur acharné, il [Jean-Martin Charcot] lui arrivait de passer une grande partie de ses nuits à piocher un problème anatomo-pathologique, à construire un schéma, ou dessin figuratif comme celui de « la cloche », par exemple, représentant les diverses formes d’aphasie, et qui lui valut trois mois d’insomnie totale. — (Léon Daudet, Souvenirs littéraires – Devant la douleur, Grasset, 1915, réédition Le Livre de Poche, page 104)
- […] puis il céda à l’aphasie, s’accota au placard, les bras collés aux cuisses, image vivante de l’animal assailli par un invincible ahurissement. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930)
- Et cela se voit tout aussi bien dans la situation où se trouvent placés les adversaires ou les critiques non réactionnaires du russo-communisme, qui tendent à être réduits à l’aphasie ou à l’alexie.— (Cornélius Castoriadis, Devant la Guerre, Œuvres complètes, Guerre et Théories de la Guerre,volume VI, Éditions du Sandre, page 303)
- De manière schématique, lorsque l’une des branches de l’artère carotide interne gauche est bouchée par un caillot, le patient présente une aphasie, c’est-à-dire un trouble du langage qui peut prendre de nombreuses formes cliniques. — (Lionel Naccache, Le Nouvel Inconscient : Freud, le Christophe Colomb des neurosciences, Odile Jacob, 2009, page 85)
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compromis
- Qui a subi une atteinte, un dommage plus ou moins durable.
- Avec le mauvais temps qu'on a eu, les récoltes de cette année me semblent compromises.
- La bonne manière du patron rétablit la gaieté, un moment compromise — (Émile Zola, L’Assommoir, 1877)
- Ma santé compromise par mes derniers travaux, mon procès, mes soucis, m'a jeté en Touraine où l'air natal vient de me remettre. — (Honoré de Balzac, Correspondance, 1836)
- Si ces 5 500 combattants [...] subissent un sombre revers, notre cause sera bien compromise. Au contraire, si en ce moment, sur ce terrain, ils réussissent quelque éclatant fait d'armes, alors l'avenir est à nous ! — (Charles De Gaulle, Mémoires de guerre, 1954)
- Embarrassé dans des démêlés, dans des affaires.
- La princesse de Rohan est compromise jusqu'au cou, si je puis dire, dans l'affaire du collier.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.