Dictionnaire des rimes
Les rimes en : suissesse
Mots qui riment avec "esse"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "suissesse".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : esse , esses , aisse , aisses , èce , èces et ess .
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paisse
- Nom donné au moineau domestique dans certaines régions de France.
- Pour bien se porter, il faut manger comme une paisse et chier comme une vache. — (Proverbe)
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étroitesse
- Qualité de ce qui est étroit.
- […] ou bien, les marées sont nulles spécialement sur ce point du littoral américain, et peut-être pour les mêmes raisons qui les rendent insensibles dans certaines mers resserrées, la Méditerranée entre autres, où le rapprochement des continents riverains et l'étroitesse des pertuis ne donnent pas un accès suffisant aux eaux de l'Atlantique. — (Jules Verne, Le Pays des fourrures, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873)
- On aurait pu croire que le rabbinat du Nord-Est dénué de toute culture générale, détenait le monopole de l'étroitesse d'esprit. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- Dans le quartier étudié dans le centre d'Aix-en-Provence, la circulation est rendue compliquée par le sens obligatoire de la rocade et l’étroitesse des rues ; […]. — (Vincent Kaufmann, Christophe Jemelin & Jean-Marie Guidez, Automobile et modes de vie urbains: quel degré de liberté?, Documentation française, 2001, page 48)
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indélicatesse
- Manque de délicatesse dans les sentiments.
- Procédé indélicat.
- Elle avait prononcé ces derniers mots avec ce même air de me demander pardon pour une indélicatesse, qui m’avait tant frappé dans notre promenade, et en sauvant la familiarité de sa phrase par un « nous », que je savais trop bien mensonger. — (Paul Bourget, Le Disciple, page 208, 1899)
- Il avait commis l'énorme indélicatesse de publier, en appendice au tome III de la Prévencion, la série des lettres à lui adressées par l’« auteuresse », puis une lettre concernant cette jeune fille, une lettre en latin, — comme si le latin seul pouvait braver, en telle occurrence, l'honnêteté, — […]. — (André Beaunier, La jeunesse de Joseph Joubert , Paris : chez Perrin, 1918, page 243)
- Il protesta que les Frontenac ne l’avaient jamais soupçonnée d’aucune indélicatesse, et qu’ils lui étaient même reconnaissants des soins qu’elle avait prodigués à leur oncle. — (François Mauriac, Le Mystère Frontenac, 1933, réédition Le Livre de Poche, page 207)
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délicatesse
- Qualité de ce qui est délicat.
- Ce qui me frappa surtout, c'est la transparence bleutée de l'air, l'extrême délicatesse de tons que prenait le ciel au-dessus des eaux du lagon. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- La délicatesse des traits, des contours.
- Des tissus d’une extrême délicatesse.
- (Par extension) Adresse, légèreté, soin.
- Marguerite, d’une aiguille d’or à la pointe arrondie, sondait les plaies avec toute la délicatesse et l’habileté que maître Ambroise Paré eût pu déployer en pareille circonstance. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre X)
- Il composa son rôle avec un art exquis ; il attendit sans sourciller les difficultés et les délicatesses de la situation qu’il avait acceptée. — (Émile Zola, La Curée, 1871)
- Ils se contentaient donc de ménager la chèvre républicaine et le chou réactionnaire avec une délicatesse, un doigté qu’eût pu leur envier tel politicien de plus grande envergure ; député, sénateur, voire sous-secrétaire d’État ou ministre. — (Louis Pergaud, Deux Électeurs sérieux, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- (Sens figuré) Ménagement, circonspection.
- Dans le passé, des présidents ont dû quitter leur trône parce qu'ils étaient en délicatesse avec le chef du gouvernement. Michel Bissonnet, par exemple. — (Antoine Robitaille, À Québec, les élus devront «prêter serment» à Nathalie Roy, Le Journal de Québec, 29 novembre 2022)
- C’est une affaire qui doit être traitée avec beaucoup de délicatesse.
- Qualité de ce qui est agréable au goût.
- Il y eut des plats à ravir la pensée !… des nouilles d’une délicatesse inédite, une féra de Genève à la vraie sauce genevoise, et une crème pour plum-pudding à étonner le fameux docteur qui l’a, dit-on, inventée à Londres. — (Honoré de Balzac, Le Cousin Pons, 1847)
- (Sens figuré) Sensibilité, aptitude à juger finement de ce qui regarde les sens ou l’esprit.
- Délicatesse de goût, de tact.
- Délicatesse de jugement, d’esprit.
- (Sens figuré) Ce qui est senti, pensé, fait ou exprimé d’une manière délicate.
- J'étais alors d'une candeur stupéfiante et d'une délicatesse de sentiment si raffinée que, pour recevoir galamment une « femme mariée » qui me venait voir, j'avais allumé toutes les bougies de mes deux candélabres. — (Francis Carco, Maman Petitdoigt, La Revue de Paris, 1920)
- La délicatesse d’une pensée, d’un sentiment.
- Des attentions pleines de délicatesse.
- Il y a beaucoup de délicatesse dans ce qu’il écrit, dans tout ce qu’il dit.
- Les délicatesses du langage, du style, Les finesses du langage, du style.
- Faiblesse, débilité.
- La délicatesse de son tempérament, de sa santé ne lui permet pas de travailler longtemps de suite.
- Vers cette époque Amédée prit son premier rhume ; rhume qui malgré l’amène climat de Pau ne céda point de tout l’hiver, et laissa derrière lui une fâcheuse délicatesse du côté des bronches. — (André Gide, Les Caves du Vatican, 1914)
- Mollesse.
- Cet enfant est élevé avec trop de délicatesse.
- Il ne faut pas s’accoutumer à tant de délicatesse.
- Susceptibilité, facilité à s’offenser, à se choquer.
- – Avez-vous des scrupules d’éducation, des délicatesses de conscience, des préjugés d’honnêteté ? — (Octave Mirbeau, Contes et nouvelles – Gavinard, réédition Arcadia, 2002, page 75)
- Avoir une extrême délicatesse sur le point d’honneur.
- On ne saurait avoir trop de délicatesse sur de certaines choses.
- Être en délicatesse avec quelqu’un, se dit en parlant de deux personnes piquées l’une contre l’autre et qui se témoignent de la réserve et de la froideur.
- Scrupules sur ce qui touche à la probité, à la morale, aux bienséances.
- Lui non plus n'aurait pas voulu choquer Jim par son manque de délicatesse, mais sa nature brutale subitement l'emportait. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
- J'ai un faible pour la délicatesse ! La preuve ? Vous ne me verrez jamais me moucher dans les rideaux de votre salon. — (Frédéric Dard, San Antonio : Du mouron à se faire, Fleuve noir, 1955)
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richesse
- Opulence ; abondance de biens.
- La richesse des Roudier et des Granoux exaspérait Aristide au point de lui faire perdre toute prudence. — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, G. Charpentier, Paris, 1871, ch. III ; réédition 1879, p. 98)
- La société enrichie la veille par des spéculations, honnêtes ou non, joignait à ses richesses des titres nobiliaires ; chacun s'improvisait comte, marquis ou baron. — (Général Ambert, Récits militaires : L'invasion (1870), page 240, Bloud & Barral, 1883)
- Favori de l’esprit impérialiste allemand, il représentait l’idéal du nouveau sentiment aristocratique, – la chevalerie nouvelle, disait-on, – qui régna après que le socialisme, affaibli par ses divisions intestines et son manque de discipline, fut anéanti,et que la richesse se fut concentrée entre les mains de quelques familles. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 129 de l’édition de 1921)
- Quoi qu’il en soit, à Ambert, des sommes immenses sont thésaurisées. Voilà un signe évident de richesse. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Avec le grand capitalisme commence l'inévitable collusion de la richesse et de la puissance politique. — (André Maurois, Histoire de l'Angleterre, Fayard & Cie, 1937, page 238)
- La vie urbaine dépérit et, comme la civilisation islamique médiévale était elle-même essentiellement urbaine et que la richesse matérielle dépendait du commerce, la prospérité déclina. — (Panayiotis Jerasimof Vatikiotis, L’Islam et l’État, 1987, traduction d’Odette Guitard, 1992)
- Toute richesse n’implique-t-elle par une forme de vol, fût-ce celle de l’exploitation? — (Pierre Bertrand, Éloge de la fragilité, page 30, éditions Liber, Montréal, 2000)
- Abondance des productions naturelles.
- L’écorce de chêne, employée pour le tannage des cuirs, est un élément important de la richesse forestière du département. — (Edmond Nivoit, Notions élémentaires sur l’industrie dans le département des Ardennes, E. Jolly, Charleville, 1869, page 173)
- La nature étale ici toute sa richesse.
- Chose dont la matière ou les ornements sont riches et précieux.
- La richesse d’une étoffe.
- La richesse d’un ameublement.
- La richesse d’une parure.
- La richesse des ornements.
- (Sens figuré) Fécondité en idées et en images, en parlant des ouvrages de l’esprit.
- La richesse d’un sujet.
- (Linguistique) Abondance d’une langue en expressions et en tours.
- La grande richesse du français.
- (Versification) Exactitude, justesse de rimes portée au-delà de ce qui suffit.
- Certains poètes recherchent jusqu’à l’excès la richesse des rimes.
- (Peinture) Éclat du coloris d’un tableau ; le talent de coloriste d’un peintre.
- La richesse du coloris d’un tableau, de la palette d’un peintre,
- (Musique) Puissance et variété des combinaisons harmoniques ou orchestrales.
- La richesse de l’harmonie, de l’orchestration,
- (Mécanique) Rapport carburant/air du mélange qui alimente un moteur.
- (Au pluriel) Grands biens.
- Ravie de cette réponse, Theodehilde fit charger sur plusieurs voitures les richesses de son mari, et partit pour Chalon-sur-Saône, résidence du roi Gonthramn. — (Augustin Thierry, Récits des temps mérovingiens, 1er récit : Les quatre fils de Chlother Ier — Leur caractère — Leurs mariages — Histoire de Galeswinthe (561-568), 1833, Union Générale d’Édition, 1965)
- Il possède de grandes richesses. — Des richesses immenses, prodigieuses.
- Choses d’un grand prix.
- Ce sont des richesses que vous avez là. — Il y a des richesses dans cette bibliothèque, dans ce musée.
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graisse
- Substance onctueuse, de peu de consistance et fondant facilement, dite en chimie corps gras et répandue en diverses parties du corps de l’homme ou de l’animal.
- Elle était hideuse ainsi. On voyait derrière ses lèvres relevées, débarrassées de rouge, décolorées et molles, ses dents malpropres ; un bourrelet de graisse saillait sous le menton. — (Francis Carco, Brumes, Éditions Albin Michel, Paris, 1935, page 57)
- La graisse l’incommode.
- (Cosmétologie, Cuisine) Substance onctueuse et aisée à fondre tirée du corps des animaux, servant à diverses utilisations, notamment dans le domaine de la cuisine et de la cosmétique.
- Devant une bonne choucroute au jambon, ils oublièrent le pudding de graisse de phoque farci aux myrtilles ! — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928, édition Librairie de l’Œuvre Saint-Charles à Bruges, 1938, p.134)
- Dans un coin, au-dessus de quelques charbons, grillait une tranche de porc dont la graisse pétillait dessus en tombant sur le feu. — (Gustave Flaubert et Maxime Du Camp, Par les champs et les grèves (Voyage en Bretagne), 1886, Le Livre de poche, p. 154, 2012)
- La graisse d'ours favorisait, dit-on, la pousse des cheveux. — (C. Lapointe, A. Bain et R. Auger, Le site archéologique du palais de l'intendant à Québec, éd. du Septentrion, Québec, 2019, page 124.)
- Graisse de bœuf, de chapon.
- Faire fondre de la graisse.
- Il est tombé de la graisse sur sa robe.
- (Industrie) Corps gras utilisé pour les besoins de l’industrie d’origine diverses, aussi bien organique que minéral.
- Graisses animales ou suifs (beurre, margarine, etc.).
- Graisses végétales (huile d’olive, de noix, de colza, etc.).
- Graisses minérales (vaseline, etc.).
- (Mécanique) Corps gras, le plus souvent minéral, servant de lubrifiant pour les systèmes mécaniques.
- Le plateau de ton vélo a besoin d’un bon coup de graisse.
- Il va falloir donner de la graisse à tout ça, les rouages sont tout crasseux.
- (Par analogie) Altération qui se produit dans les vins, les cidres, etc., et qui les fait filer comme de l’huile.
- Ce vin tourne à la graisse.
- La maladie de la graisse est due à la bactérie Pediococcus damnosus.
- (Cartographie, Typographie) (Topographie) Épaisseur du trait ou du jambage d’un caractère ou d'une police[1].
- (Dans la Bible) Fertilité de la terre, du sol (→ voir engrais).
- Que Dieu vous donne une abondance de blé et de vin, de la rosée du ciel et de la graisse de la terre - Bible, Genèse, XXVII, 28, dans la traduction de Louis Isaac Lemaistre de Sacy (1613-1684)
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bonzesse
- (Religion) (Bouddhisme) Religieuse bouddhiste.
- Les Juifs, pour cette raison, n’eurent ni esséniennes ni filles thérapeutes : il n’y eut aucun asile consacré à la virginité en Asie ; les Chinois et les Japonais seuls ont quelques bonzesses, mais elles ne sont pas absolument inutiles ; il n’y eut jamais dans l’ancienne Rome que six vestales, encore pouvaient-elles sortir de leur retraite au bout d’un certain temps pour se marier ; les temples eurent très-peu de prêtresses consacrées à la virginité. — (Voltaire, Essai sur les mœurs et l’esprit des nations, tome 12, Garnier, 1878 (1re édition 1756), page 344)
- À cette vue, la bonzesse demanda au porteur d’où il venait. « Mon maître Tch’eng m’envoie chercher sa femme » répondit ce dernier. — (Journal asiatique)
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process
- (Industrie) (Anglicisme) Ensemble des étapes ou des réglages, secrets ou non, qui permettent le bon fonctionnement d’un procédé industriel.
- La construction de maisons en hêtre n’est toujours pas un débouché, il faudra encore attendre quelques années avant d’obtenir un process satisfaisant. — (Eric Nurdin, « Un manque de grumes estimé à 20 % », Vosges Matin, 20 octobre 2017)
- Dietox, Kitchendiet ou Detox Delight ont bien compris le système et proposent des programmes d’un à six jours à base de jus, soupes et, parfois, de plats préparés, afin de, justement, faciliter encore le process et le rendre plus accessible. — (Claire Mabrut, « Détox, la nouvelle religion », Le Figaro.fr Madame, 18 janvier 2014)
- « Ces circuits organisés savent comment le magasin est protégé et comment contourner les process de contrôle. […] » — (Olivia Derreumaux, « Recrudescence des vols dans les magasins en France », 12 novembre 2013)
- « Pour toucher des consommateurs divers, il faut une équipe représentative sur tous les plans, explique Maud Le Bars, responsable du recrutement pour la France, l’Espagne et le Portugal. D’ailleurs, le process ne permet pas de faire de différence entre un candidat issu de prépa et un autre d’admission parallèle, puisqu’ils postulent sur un formulaire en ligne dont le standard européen ne prévoit pas cette mention. » — (Sandrine Weisz, « Admissions parallèles : une grande école de commerce sans passer par la prépa », Le Monde.fr, 18 février 2011)
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hardiesse
- Qualité de celui ou de celle qui est hardi.
- Le petit Latournelle eut la hardiesse d’épouser cette fille arrivée à l’âge anti-matrimonial de trente-trois ans, et sut en avoir un fils. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- Il y avait cependant autant de franche hardiesse dans le visage du chevalier que des traits humains en pouvaient exprimer […] — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- (Rare) Témérité ; insolence ; impudence.
- La princesse, choquée d’une telle hardiesse, faillit se trahir, mais elle réfléchit que, le petit sabotier croyant avoir affaire à sa pareille, sa prétention n’avait rien d’offensant […] — (Charles Deulin, Manneken-Pis)
- On peut dire que, depuis plus de trente ans, le pouvoir ecclésiastique a exploité le Concordat au profit de ses intérêts avec une hardiesse croissante. Il l’a audacieusement violé, il l’a violé sans discontinuité dans toutes celles de ses prescriptions qui proclament les droits du pouvoir civil. — (Discours d’Émile Combes à Auxerre, le 4 septembre 1904)
- Le gracieuse négligence, la hardiesse naïve de la Fontaine furent inappréciées par le grand roi ; mais le froid et correct Boileau donna à la poésie des préceptes tels que Louis les auraient donnés lui-même — (Théophile Lavallée, Histoire des Français depuis le temps des Gaulois jusqu'en 1830, Paris, Charpentier, 1858, 20e éd., t.3, chap.4, p.283)
- (Rare) Liberté.
- Si tu savais combien sont jolies ces Alexandrines, et avec quelle hardiesse elles s’habillent et se parent. — (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans « Trois contes de l’Amour et de la Mort », 1940)
- Qualité d’un acte hardi.
- Note : En parlant des choses.
- La hardiesse de cette entreprise, de ce plan de campagne, de cette stratégie, de cette action étonne. Cette réponse est d’une grande hardiesse.
- Cette proposition est d’une telle hardiesse que… La hardiesse de ces opinions, de ces doctrines, de cette thèse devait surprendre. La hardiesse d’un geste, des manières.
- Note : En parlant du style, des expressions, etc.
- Une grande hardiesse de style. La hardiesse des pensées, des expressions, du plan.
- Note : Se dit, en termes de beaux-arts, en parlant d’une exécution hardie.
- Attaquer la note avec hardiesse.
- Il y a beaucoup de hardiesse dans le jeu de ce musicien.
- Une grande hardiesse de pinceau, de crayon.
- Note : Se dit aussi en parlant des ouvrages de l’art qui présentent quelque chose d’extraordinaire, de grand.
- Les figures de ce groupe ont des poses pleines de hardiesse et de grâce. Cette partie de l’édifice est d’une grande hardiesse. La hardiesse de l’architecture gothique.
- Licence que se permet un écrivain, un artiste.
- Ce tour n’est pas grammatical, mais c’est une hardiesse que l’usage permet.
- Note : Dans ce sens, on l’emploie souvent au pluriel.
- Il y a des hardiesses heureuses dans cet ouvrage, dans ce tableau, dans cette musique.
- Il y a des hardiesses dans cet ouvrage : Il y a, dans cet ouvrage, des choses hasardées.
- planchéiaisse
- candresse
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lesse
- Sonnerie pour les morts.
- Tour du ressort.
- Laisse pour attacher.
- Si je voulais voir Louis malheureux et faire fleurir une séparation de corps, je n’aurais qu’à me mettre à sa lesse. — (Honoré de Balzac, Mémoires de Deux Jeunes Mariées, 1842, chapitre XVIII)
- lespesses
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typesse
- (Argot) Femme anonyme.
- Dans la langue parlée moderne (surtout dans l’argot de Paris), le suffixe -esse a pris une assez grande extension. Voici quelques exemples de formation récente et toute populaire : Bougre — bougresse ; chef — chefesse (de rayon) ; clown — clownesse (Huysmans, Là-bas, p. 104) ; dab, dabe — dabesse ; faraud — faraudesse ; gonce — gonzesse ; grèle — grelesse ; juif — juivresse ; oncle — onclesse (concierge femelle d’une prison) ; singe — singesse ; snob — snobesse ; type — typesse, etc. — (Kristoffer Nyrop, Grammaire historique de la langue française, volume 2, 1903, page 291)
- Tour chez Frédé. […] Vu des types et des typesses. — (Jehan Rictus, Journal quotidien, cahier 104, p. 110, 14 mai 1920)
- Ils allaient quelquefois sur les grands boulevards et suivaient des typesses mais ils n'osaient pas leur parler : « Que veux-tu, mon pauvre vieux, disait Berliac, nous ne sommes pas de la race qui plaît. Les femmes sentent en nous quelque chose qui les effraie. » — (Jean-Paul Sartre, L'enfance d'un chef, 1938)
- Hannibal ajouta : "Il faudra que je vous fasse connaître ma sœur. C'est une typesse épatante. Elle est fiancée à un Américain." — (Alexandre Vialatte, Fred et Bérénice, Le Rocher, 2007, page 87)
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diaconesse
- (Christianisme) Femme qui, dans la primitive église, était employée à certains ministères ecclésiastiques.
- Voici donc comment le rôle de la diaconesse dans le baptême est décrit: En premier lieu, quand les femmes descendent dans l'eau, il est requis que celles qui descendent dans l'eau soient ointes par une diaconesse avec l'huile de l'onction. — (Victor Saxer, Les rites de l'initiation chrétienne du IIe au VIe siècle : esquisse historique et signification d'après leurs principaux témoins, Il Centro, 1988, page 217)
- Femme qui, dans certaines églises protestantes et sous l’autorité des pasteurs, se voue au soin des malades et des pauvres.
- Chère Annabel de linon blanc, entrant chaque jour, dès le matin, chez le pasteur, choisissant, avant d’y pénétrer, ses guimpes les plus simples, s’appliquant à rejeter en arrière ses belles boucles, à les tordre même en petites nattes austères, et n’arrivant pas, malgré ses efforts, à se donner le moins du monde l’air diaconesse. — (Pierre Benoit, Le lac salé, Albin Michel, 1921, collection Le Livre de Poche, page 103)
- Quand elle courut à la maison, elle y trouva une diaconesse en train de veiller le corps du mystérieux mécène. — (Jean Giono, Les Âmes fortes, Gallimard, 1949, Folio page 271)
- C’était une femme d’une quarantaine d’année, de taille chétive, sans formes, vétue d’une blouse blanche d’infirmière, maintenue par une ceinture, et qui portait sur sa poitrine une croix de grenats. Sous son bonnet de diaconesse paraissaient des cheveux roux et clairsemés […] — (Thomas Mann, La Montagne magique, Fayard, 1931, le Livre de Poche, 2013, page 230)
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jeunesse
- Partie de la vie qui est entre l’enfance et l’âge viril, adolescence.
- Avant-guerre, du temps de sa généreuse et brillante jeunesse de bohème malchanceux, il bondissait avec légèreté vers la thune quotidienne. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 10)
- Philéas Beauvisage, garçon sage et plein de respect pour sa mère, eut bientôt conclu l’affaire avec son patron ; et comme il tenait de ses parents la bosse que les phrénologistes appellent l’acquisivité, son ardeur de jeunesse se porta sur ce commerce qui lui parut magnifique et qu’il voulut agrandir par la spéculation. — (Honoré de Balzac, Le Député d’Arcis, roman laissé inachevé par Balzac, 1847)
- Partie de la vie qui est au tout début de l'âge adulte.
- – Ah! mon cousin, comme vous dites ces choses-là!– J'ai vingt et un an. Je les dis comme je les sens.– Oh! jeunesse, jeunesse! dit Mme de Fargis, diamant sans prix et qui pourtant se ternit si vite! — (Alexandre Dumas, Le comte de Moret (Le sphinx rouge), 1865, II, page 3)
- Le fait d’être jeune ; les facultés intellectuelles, les sentiments qui se conservent jeunes même dans un âge avancé.
- Et chacun de me plaisanter ; ma jeunesse à son lever, mon parfum de fille fraîche, ma chair toute neuve en son premier éclat éveillaient chez les hommes de sournoises concupiscences, aiguisaient leur regard. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 32)
- Mais Loïse, sa fille, insiste pour demeurer : elle aime la forêt, paraît-il, […], le père cède. Non qu’il ne pressente pas qu’autre chose travaille cette jeunesse. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- Il gardait une jeunesse d’esprit, une jeunesse d’imagination rare chez un vieillard.
- On remarquait chez lui une étonnante jeunesse de cœur.
- (Nom collectif) Ceux qui sont dans cet âge, et même ceux qui sont encore dans l’enfance.
- M. de La Fontaine, de l'Académie française, a écrit un poème : « La Chose impossible » pour apprendre à la jeunesse que les poils de certaines femmes ne peuvent être défrisés. — (Pierre Louÿs, Trois filles de leur mère, René Bonnel, Paris, 1926, chapitre I)
- Je parie que vous avez encore commis des imprudences! Jeunesse, va! — (Greg et Alain Saint-Ogan, Zig et Puce – Le voleur fantôme, éditions du Lombard, 1974, page 27)
- À la télé, cette semaine, on a pu voir deux images de la jeunesse : des jeunes cravatés qui discutaient business avec le ministre Legault ; et des jeunes anarchistes qui lançaient des boules de billard aux flics. — (Jacques Julien, Le cours de la valeur « Dieu » dans la dynamique générationnelle, dans Pluralisme religieux et quêtes spirituelles: incidences théologiques, sous la direction de Marc Dumas & François Nault, Éditions Fides, 2004, page 185)
- (Nom collectif) Ensemble des personnes jeunes d'une collectivité, formant la relève.
- La tête du cortège, c'était nous, c'est-à-dire Germinal, la jeunesse syndicaliste derrière son drapeau noir. C'est ici qu'étaient groupés les éléments les plus ardemment révolutionnaires de la jeunesse du pays. — (Christian Dupuy, Saint-Junien, un bastion anarchiste en Haute-Vienne, 1893-1923, Presses universitaires de Limoges, 2003, page 125)
- Personne jeune, garçon ou fille.
- C’est une jeunesse.
- Cette jeunesse-là fait la fière.
- — Pensez donc ! deux jeunesses sur le pavé de Paris ; on peut faire de si mauvaises connaissances ; il y a des hôtels qui sont si mal fréquentés ; ce n’est pas comme ici, où l’on est tranquille ; mais c’est le quartier qui veut ça. — (Hector Malot, Sans famille, 1878)
- Les jeunesses d’à présent ne savent pas ce que c’est que d’avoir de la misère. Quand elles ont passé trois mois dans le bois elles se dépêchent de redescendre et d’acheter des bottines jaunes, des chapeaux durs et des cigarettes pour aller voir les filles. — (Louis Hémon, Maria Chapdelaine, J.-A. LeFebvre, Montréal, 1916)
- — D’ailleurs, monsieur Yves, je puis bien vous le dire, vous êtes d’âge à savoir, il n’y a plus rien entre nous, depuis des années… vous pensez ! on n’est plus des jeunesses. — (François Mauriac, Le Mystère Frontenac, 1933, réédition Le Livre de Poche, page 202)
- Nous allons rechercher sur quoi porte principalement l’intérêt, dans l’aventure de cette jeunesse qui s’est éclipsée avec un amoureux. — (Léon Frapié, La bonne leçon, dans Les contes de la maternelle, 1910, éditions Self, 1945, page 228)
- Mercredi, les jeunesses (j'aime les appeler ainsi, parce qu'ils ne sont plus vraiment des enfants, mais pas encore des ados, à 12 et 13 ans) se lançaient des objets dans la classe dès que j'avais le dos tourné. — (Nadia Plourde, La gloire de mes élèves, éditions Les 400 coups, Montréal, 2008, page 79)
- Vous êtes bien difficile à contenter, vous, monsieur, mais au moins vous savez ce qui est bon. Ce n’est pas comme ces jeunesses. Elles ne se connaissent pas en cuisine. C’est souvent le meilleur qu’elles trouvent le pire et le mauvais qui leur semble bon, à cause du cœur qui n’est pas encore bien assuré à sa place, tant et si bien qu’on ne sait que faire avec elles. — (Anatole France, Le crime de Sylvestre Bonnard, Calmann-Lévy, réédition Le Livre de Poche, 1967, page 182)
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agresse
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe agresser.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe agresser.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe agresser.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe agresser.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe agresser.
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rudesse
- Caractère de ce qui est rude, âpre au toucher.
- La rudesse de la barbe, de la peau.
- La rudesse de la toile neuve.
- Une crainte confirmée dès les premiers tours de roue, alors que les vibrations du train m'obligent à glisser sous mes fesses la fameuse saucisse pour amortir les secousses et rendre plus confortable la rudesse granitique du bois de la banquette. — (Richard Di Domenico, Moi, Lautrec / docteur litho - mister ribaud, Editions Phi, 2021)
- (Sens figuré) Violence, impétuosité.
- L’attaque fut d’une telle rudesse que l’ennemi lâcha pied aussitôt.
- Caractère de ce qui est rigoureux, pénible.
- La rudesse de l’hiver.
- Caractère de ce qui, par sa dureté, est choquant, désagréable à voir, à entendre, à lire, etc., en parlant de choses.
- Ses traits ont de la rudesse.
- – Tu as raison, répondit le père d’un ton de douceur qui contrastait avec la rudesse de la jeune fille, mais c’est qu’on ne te laisserait pas entrer dans les églises. — (Victor Hugo, Les Misérables, III, 8, 7 ; 1862)
- La rudesse de son style.
- (Sens figuré) Caractère de ce qu’il y a de rude dans l’esprit, dans le caractère, dans l’humeur, dans les manières d’agir de certaines gens.
- En entrant, il s'était incliné devant M. Madeleine avec un regard où il n'y avait ni rancune, ni colère, ni défiance, il s'était arrêté à quelques pas derrière le fauteuil du maire ; et maintenant il se tenait là, debout, dans une attitude presque disciplinaire, avec la rudesse naïve et froide d'un homme qui n'a jamais été doux et qui a toujours été patient. — (Victor Hugo, Les Misérables, I, 6, 1 ; 1862)
- La rudesse de son caractère, de son humeur.
- Quelle rudesse de langage!
- La rudesse de l’accueil qui lui a été fait.
- Traiter quelqu’un avec rudesse.
-
prêtresse
- (Religion) Femme qui exerce une fonction sacrée et qui préside aux cérémonies d’un culte religieux.
- Par exemple, avez-vous quelquefois réfléchi à certains mots irréguliers de notre langue qui ne prennent pas le féminin, comme les autres mots de la même famille, tels que : poëte, auteur, écrivain, peintre, sculpteur, architecte, compositeur, littérateur, etc. ? Pourquoi ne dit-on pas : peintresse, architectesse, poëtesse, comme on dit : prophétesse ou prêtresse ; ni sculptrice ou autrice, comme on dit : actrice ou lectrice ; ni littérateuse ou compositeuse, comme on dit : chanteuse ou danseuse ; ni écrivaine, comme on dit : souveraine ? Pourquoi, dans ces cas-là, faut-il avoir recours à la périphrase : une femme auteur, une femme peintre, une femme compositeur, et ainsi de suite ? — (Émile Deschamps, « Mémoire sur les femmes littéraires », dans L’investigateur : journal de la Société de l’Institut historique, 1847, vol. 7, 2e série, page 121 [texte intégral])
- Prêtresse d’Apollon, de Diane.
- (Sens figuré) Elle vint à lui, et, avec cette instinctive science de l’amour qui devait faire d’elle la plus conquérante des prêtresses de l’amour, Marion Delorme lui jeta ses bras autour du cou. — (Michel Zévaco, Le Capitan, 1906, Arthème Fayard, collection « Le Livre populaire » no 31, 1907)
- (Désuet) Épouse d’un prêtre, dans les rites non latins de l’Église catholique, les Églises orthodoxes ou les Églises orientales.
- Les femmes des curés sont appelées prêtresses par honneur, mais n’exercent aucune fonction sacerdotale. — (Gérard de Nerval, Voyage en Orient, Calmann Lévy, Paris, 1884 (1re édition 1851), page 303)
- dénébulisaisse
-
ivresse
- État d’une personne ivre.
- L’ivresse qui dure longtemps chez les Sauvages, et qui est pour eux une espèce de maladie, les empêcha sans doute de nous poursuivre durant les premières journées. — (François-René de Chateaubriand, Atala, ou Les Amours de deux sauvages dans le désert)
- C’était une ivresse de respirer, de humer ces rayons solaires que le printemps rendait si vivifiants ! — (Jules Verne, Le Pays des fourrures, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873)
- À l’origine on ne vit dans les boissons fermentées qu’un moyen de se mettre en état d’ivresse. C’est l’étonnement provoqué sur des âmes simples par les propriétés exhilarantes de ces breuvages qui fit décerner à leurs inventeurs les honneurs divins. Tous les hommes ont le goût des excitants propres à leur procurer, avec l’oubli momentané de leurs maux, les jouissances d’une vie que l’imagination arrange quelques instants à son gré. L’ivresse, cette poésie des fonctions digestives, est même, selon une remarque de [[[w:Ernest Renan|Ernest]]] Renan, la seule forme sous laquelle les hommes sans culture puissent concevoir l’idéal. — (Louis Bourdeau, Histoire de l’alimentation, chap. V : Boissons distillées, collection Études d’histoire générale, Félix Alcan, Éditeur, Paris, 1894)
- Jamais il n’avait éprouvé une ivresse de volupté aussi aiguë et il eût voulu prolonger indéfiniment cette délicieuse torture. — (Isabelle Eberhardt, Le Major, 1903)
- (En particulier) (Plus courant) État d’une personne enivrée par l’abus d’alcool.
- […] car, dans le naufrage de l’ivresse, on peut observer que l’amour-propre est le seul sentiment qui surnage. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- L’ivresse se lisait dans ses yeux, une ivresse crâne et satisfaite qui lui arrachait quelquefois de gros rires. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- Les éléphants roses n'existent pas, l’ivresse n'abrite que les noirs serpents de la douleur et de la déchéance. On boit pour une seule raison : pas pour oublier que l'on boit, comme ce personnage du Petit Prince, mais pour oublier tout le reste et échapper à la dépression. — (Serge Reggiani, Dernier courrier avant la nuit, Éditions de l'Archipel, 1995, réed. revue & augmentée, 2003)
- Fréquent et insupportable à l’urgence, un agité, saoul, méchant et sale, hurle des grossièretés […] Les gendarmes refusent de s’en occuper. L’ivresse qui est une infraction sur la voie publique devient une maladie à l’hôpital. — (Claude Chopin, L’Hôpital : allô quoi ?, Éditions Edilivre, 2017, pagz 109)
- (En particulier) (Plus rare) Enthousiasme ; exaltation.
- […] Le Kalevala est un véritable éblouissement, auquel cette traduction de Gabriel Rebourcet rend sa faconde et son ivresse furibarde. — (André Clavel, « L’Iliade boréale », dans L'Express, n° 3081, 21 juillet 2010)
- Des années de frénésie et de farouche indépendance, dans l’ivresse de ses neuves et intactes illusions. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 25)
- clesse
-
devineresse
- Femme pratiquant la divination.
- Le seul engin magique que possédât la devineresse était un grand vase de cristal de la forme d’un cône renversé, rempli d’une eau limpide et placé sur la table, à côté de plusieurs jeux de cartes et d’une boîte renfermant plusieurs petites médailles d’or, d’argent et de fer, de la grandeur d’une pièce de cinq sous, et sur lesquelles on voyait gravés certains signes mystérieux. — (Eugène Sue, La Bonne aventure, Michel Lévy frères, 1851, page 24)
- Soit le devin Hamza (ou la devineresse/Plutôt la devineresse j’dirais) reçoit les hommes du village et les laisse abuser de son corps par amour de Jesus — (Jean-Jacques Arthur Malu-Malu, Le Congo-Kinshasa, 2002)
- Les relations de l’ermite et de la devineresse auraient indirectement commencé lors de ce rassemblement : entendant parler de Margueronne, Regnaud aurait préché contre elle. Il faut ajouter que le lieu-dit Bellevillotte, près de Bourdenay, qui est sans doute le lieu de résidence de Margueronne, n'est situé qu'à quelques kilomètres de là : il reste tout à fait concevable que la devineresse se soit rendue dans la foulée à l'ermitage de Saint-Flavy pour s'entretenir avec Regnaud. — (Alain Provost, Domus diaboli : un évêque en procès au temps de Philippe le Bel, Belin, 2010, page 85)
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régresse
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de régresser.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de régresser.
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de régresser.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de régresser.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de régresser.
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tendresse
- Qualité de ce qui est tendre ; il ne se dit qu’au sens moral de la sensibilité à l’amitié, à l’amour, aux affections de la nature.
- Sa sœur ? Malgré l’hypocrite tendresse de ses dédicaces, il ne l’aimait pas, et elle non plus, au fond, ne l’aimait pas… — (Octave Mirbeau, La Mort de Balzac, 1907)
- Il avait grandi dans le giron de la famille, entouré de la tendresse de tous […]. — (Louis Pergaud, Une revanche, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- La tendresse d’un père pour ses enfants. — Aimer avec tendresse. — Tendresse de cœur. — Tendresse maternelle. — Il lui a donné mille marques de tendresse, de sa tendresse.
- Amour.
- Déjà, Jacques aimait Yasmina, follement, avec toute l’intensité débordante d’un premier amour chez un homme à la fois très sensuel et très rêveur en qui l’amour de la chair se spiritualisait, revêtait la forme d’une tendresse vraie… — (Isabelle Eberhardt, Yasmina, 1902)
- Vous recherchez chaleur et tendresse. — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 28 septembre 2022, page 13)
- (Au pluriel) Caresses, témoignages d’affection.
- Il me fait mille tendresses. Défiez-vous de toutes ses tendresses.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.