Dictionnaire des rimes
Les rimes en : stratoforteresse
Mots qui riment avec "esse"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "stratoforteresse".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : esse , esses , aisse , aisses , èce , èces et ess .
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méconnaisse
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de méconnaître (ou méconnaitre).
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de méconnaître (ou méconnaitre).
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épaisse
- Féminin singulier de épais.
- Le pain à mie compacte et bise, à la croûte épaisse couleur de couque, sent la farine honnête. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, 1958)
- Une épaisse écharpe de hautes ronces plusieurs fois enroulée lui épine les flancs et il faut, s’y piquant, l’écarter à l’endroit du petit porche pour y pénétrer. — (Contes populaires et légendes de Guyenne et de Gascogne, Les Presses de la Renaissance, 1976, page 361)
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diablesse
- (Mythologie) Démone, diable femelle.
- À mort ! à mort ! la diablesse ! et vive la vieille Angleterre ! — (Eugène Sue, Les Mystères du peuple, tome IX, Administration de librairie, Paris, 1849, page 290)
- (Sens figuré) Femme méchante et acariâtre.
- Tu en répondras à notre seigneur, alors, vieille diablesse, dit l’homme en se retirant. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- Fille ou femme turbulente, espiègle ou malicieuse.
- Ah ! lorsque les filles s’intéressent aux marguerites, aux pleines lunes et aux quartiers […] l’amour est proche, la chute n’est pas éloignée. Mais pour un homme seul, avec une diablesse de cet âge, que faire sinon la marier ? — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
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typesse
- (Argot) Femme anonyme.
- Dans la langue parlée moderne (surtout dans l’argot de Paris), le suffixe -esse a pris une assez grande extension. Voici quelques exemples de formation récente et toute populaire : Bougre — bougresse ; chef — chefesse (de rayon) ; clown — clownesse (Huysmans, Là-bas, p. 104) ; dab, dabe — dabesse ; faraud — faraudesse ; gonce — gonzesse ; grèle — grelesse ; juif — juivresse ; oncle — onclesse (concierge femelle d’une prison) ; singe — singesse ; snob — snobesse ; type — typesse, etc. — (Kristoffer Nyrop, Grammaire historique de la langue française, volume 2, 1903, page 291)
- Tour chez Frédé. […] Vu des types et des typesses. — (Jehan Rictus, Journal quotidien, cahier 104, p. 110, 14 mai 1920)
- Ils allaient quelquefois sur les grands boulevards et suivaient des typesses mais ils n'osaient pas leur parler : « Que veux-tu, mon pauvre vieux, disait Berliac, nous ne sommes pas de la race qui plaît. Les femmes sentent en nous quelque chose qui les effraie. » — (Jean-Paul Sartre, L'enfance d'un chef, 1938)
- Hannibal ajouta : "Il faudra que je vous fasse connaître ma sœur. C'est une typesse épatante. Elle est fiancée à un Américain." — (Alexandre Vialatte, Fred et Bérénice, Le Rocher, 2007, page 87)
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fraisse
- (Occitanie) Synonyme de frêne.
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ivresse
- État d’une personne ivre.
- L’ivresse qui dure longtemps chez les Sauvages, et qui est pour eux une espèce de maladie, les empêcha sans doute de nous poursuivre durant les premières journées. — (François-René de Chateaubriand, Atala, ou Les Amours de deux sauvages dans le désert)
- C’était une ivresse de respirer, de humer ces rayons solaires que le printemps rendait si vivifiants ! — (Jules Verne, Le Pays des fourrures, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873)
- À l’origine on ne vit dans les boissons fermentées qu’un moyen de se mettre en état d’ivresse. C’est l’étonnement provoqué sur des âmes simples par les propriétés exhilarantes de ces breuvages qui fit décerner à leurs inventeurs les honneurs divins. Tous les hommes ont le goût des excitants propres à leur procurer, avec l’oubli momentané de leurs maux, les jouissances d’une vie que l’imagination arrange quelques instants à son gré. L’ivresse, cette poésie des fonctions digestives, est même, selon une remarque de [[[w:Ernest Renan|Ernest]]] Renan, la seule forme sous laquelle les hommes sans culture puissent concevoir l’idéal. — (Louis Bourdeau, Histoire de l’alimentation, chap. V : Boissons distillées, collection Études d’histoire générale, Félix Alcan, Éditeur, Paris, 1894)
- Jamais il n’avait éprouvé une ivresse de volupté aussi aiguë et il eût voulu prolonger indéfiniment cette délicieuse torture. — (Isabelle Eberhardt, Le Major, 1903)
- (En particulier) (Plus courant) État d’une personne enivrée par l’abus d’alcool.
- […] car, dans le naufrage de l’ivresse, on peut observer que l’amour-propre est le seul sentiment qui surnage. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- L’ivresse se lisait dans ses yeux, une ivresse crâne et satisfaite qui lui arrachait quelquefois de gros rires. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- Les éléphants roses n'existent pas, l’ivresse n'abrite que les noirs serpents de la douleur et de la déchéance. On boit pour une seule raison : pas pour oublier que l'on boit, comme ce personnage du Petit Prince, mais pour oublier tout le reste et échapper à la dépression. — (Serge Reggiani, Dernier courrier avant la nuit, Éditions de l'Archipel, 1995, réed. revue & augmentée, 2003)
- Fréquent et insupportable à l’urgence, un agité, saoul, méchant et sale, hurle des grossièretés […] Les gendarmes refusent de s’en occuper. L’ivresse qui est une infraction sur la voie publique devient une maladie à l’hôpital. — (Claude Chopin, L’Hôpital : allô quoi ?, Éditions Edilivre, 2017, pagz 109)
- (En particulier) (Plus rare) Enthousiasme ; exaltation.
- […] Le Kalevala est un véritable éblouissement, auquel cette traduction de Gabriel Rebourcet rend sa faconde et son ivresse furibarde. — (André Clavel, « L’Iliade boréale », dans L'Express, n° 3081, 21 juillet 2010)
- Des années de frénésie et de farouche indépendance, dans l’ivresse de ses neuves et intactes illusions. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 25)
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vesse
- Gaz intestinal qui sort sans bruit et répand une mauvaise odeur.
- Cet empoté de Delhomme, un rude serin, avec sa pose au bon travail et à la justice ! et cette pie-grièche de Fanny, toujours à se fâcher pour une vesse de travers, exigeant qu’on l’adorât comme une image, sans même s’apercevoir des saletés qu’elle faisait aux autres ! — (Émile Zola, La Terre, quatrième partie, chapitre IV)
- Une fois le livre terminé, vous saurez comment tirer profit d’un pet bien placé, en matière de séduction, ou en affaires, ou comment vous tirer d’une situation gênante lors d’une vesse en compagnie de personnes encore emplies de préjugés négatifs sur les flatulences. — (François Morel et Valentin Morel, Dictionnaire amoureux de l’inutile, Plon, 2020, ISBN 978-2-259-26472-3, pp. 143–144)
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pauvresse
- Femme pauvre.
- En passant près de l’abbaye de la Cambre […] il rencontra une vieille pauvresse toute ratatinée qui ramassait du bois mort. — (Charles Deulin, Manneken-Pis)
- De la petite chambre où j’étais enfermé avec ma bonne, le front contre la vitre, à travers les persiennes fermées, je regardais des pauvresses s’accroupir sur la pelouse, un cierge à la main, et marmotter des oraisons […] — (Octave Mirbeau, Contes cruels : Mon oncle)
- Mme Massot et sa fille ont de l’argent ; mais elles paraissent être les seules à ne pas le savoir, et vivent, comme de saintes pauvresses, dans la crainte obsédante de manquer. — ( Roger Martin du Gard, Vieille France, Gallimard, 1933 ; éd. Le Livre de Poche, p. 58.)
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dogaresse
- (Histoire) (Noblesse) Épouse d’un doge.
- En attendant que fussent achevées ces robes, je m’en fis prêter quelques-unes, même parfois seulement des étoffes, et j’en habillais Albertine, je les drapais sur elle ; elle se promenait dans ma chambre avec la majesté d’une dogaresse et la grâce d’un mannequin. — (Marcel Proust, La Prisonnière, 1923)
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prêtresse
- (Religion) Femme qui exerce une fonction sacrée et qui préside aux cérémonies d’un culte religieux.
- Par exemple, avez-vous quelquefois réfléchi à certains mots irréguliers de notre langue qui ne prennent pas le féminin, comme les autres mots de la même famille, tels que : poëte, auteur, écrivain, peintre, sculpteur, architecte, compositeur, littérateur, etc. ? Pourquoi ne dit-on pas : peintresse, architectesse, poëtesse, comme on dit : prophétesse ou prêtresse ; ni sculptrice ou autrice, comme on dit : actrice ou lectrice ; ni littérateuse ou compositeuse, comme on dit : chanteuse ou danseuse ; ni écrivaine, comme on dit : souveraine ? Pourquoi, dans ces cas-là, faut-il avoir recours à la périphrase : une femme auteur, une femme peintre, une femme compositeur, et ainsi de suite ? — (Émile Deschamps, « Mémoire sur les femmes littéraires », dans L’investigateur : journal de la Société de l’Institut historique, 1847, vol. 7, 2e série, page 121 [texte intégral])
- Prêtresse d’Apollon, de Diane.
- (Sens figuré) Elle vint à lui, et, avec cette instinctive science de l’amour qui devait faire d’elle la plus conquérante des prêtresses de l’amour, Marion Delorme lui jeta ses bras autour du cou. — (Michel Zévaco, Le Capitan, 1906, Arthème Fayard, collection « Le Livre populaire » no 31, 1907)
- (Désuet) Épouse d’un prêtre, dans les rites non latins de l’Église catholique, les Églises orthodoxes ou les Églises orientales.
- Les femmes des curés sont appelées prêtresses par honneur, mais n’exercent aucune fonction sacerdotale. — (Gérard de Nerval, Voyage en Orient, Calmann Lévy, Paris, 1884 (1re édition 1851), page 303)
- becheresse
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drôlesse
- (Péjoratif) (Populaire) Jeune femme, adolescente, avec éventuellement une nuance péjorative.
- Et que de Léonore on ne me parle plus ;La drôlesse me coûte et l’honneur et l’ouie,Et je ne l’en vois pas guéres moins réjouie. — (Paul Scarron, Don Japhet d’Arménie, acte III, scène 4, 1653)
- Si le curé, manipulant sa barrette aux arêtes luisantes de crasse, t’appelle Madame depuis ce baptême discret d’une bâtarde indiscrète qui braillait le sel à pleins poumons… s’il y en a qui disent : « Ma foi, elle se tient, elle ne se dérange plus », nous en connaissons d’autres dont les yeux luisent sur ton passage et qui pensent : « Drôlesse ! On t’a eue. On t’aura. Et tant qu’à faire, pourquoi pas moi ? » — (Hervé Bazin, Qui j’ose aimer, Grasset, 1956, page 308)
- Je n’aurai pas de rancune - pas assez de place dans mon chagrin - mais toutes les minauderies des drôlesses ne sauraient me réconcilier avec ceux que j’estime être aujourd’hui mes fossoyeurs potentiels. — (Yasmina Khadra, Morituri, éditions Baleine, 1997, page 20)
- Femme de mauvaise vie.
- Innocent, il l’avait été si peu de temps, qu’avant sa quatorzième année, on l’avait renvoyé du lycée, pour avoir fait du scandale, en costume de collégien, aux courses de la Marche où il s’était montré dans la compagnie de deux drôlesses célèbres. — (Hector Malot, Un mariage sous le Second Empire, 1873)
- S’il se marie un jour, ce qui peut très bien arriver, ce sera quand il sera tout à fait vieux, impotent et invalide. Alors, s’il est amoureux de quelque drôlesse, et il le sera ; si la drôlesse résiste, et il est probable qu’elle résistera, il l’épousera. — (Hector Malot, Un mariage sous le Second Empire, 1873)
- […] et je me félicite d’avoir élevé le niveau mental de mes sujets en leur permettant de constater en paix la beauté des vierges, quand nos voisins fondent tout leur art sur la bedaine de quelques drôlesses. — (Pierre Louÿs, Les Aventures du roi Pausole, 1901)
- — Elle a couché ici ! Tu as osé la faire coucher ici, et dans le lit de ton pauvre frère ! Cette drôlesse ! — (François Mauriac, Un adolescent d’autrefois, Flammarion, 1969, page 211)
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plesse
- (Normandie) Haie, plessis, branche d’une haie, ramenée vers le centre de la clôture pour la fortifier.
- candresse
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prestesse
- (Vieilli) Promptitude, agilité, vivacité.
- Pille-miche tira la voiture par le timon, et Marche-à-terre la poussa par une des roues avec une telle prestesse que Francine se trouva dans la grange et sur le point d’y rester enfermée, avant d’avoir eu le temps de réfléchir à sa situation. — (Honoré de Balzac, Les Chouans, 1829)
- Les vingt pirates se trouvaient par ce mouvement exécuté avec une prestesse incroyable, enfermés dans un cercle formé par plus de cinq cents hommes bien armés et parfaitement montés. — (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l’Arkansas, Éditions Amyot, Paris, 1858)
- Joliffe le déshabillait, le tournait, le retournait avec prestesse, tout en disant :…. — (Jules Verne, Le Pays des fourrures, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873)
- Était-ce l’effet de sa prestesse ou de sa dextérité, toujours est-il que le garçon captura un écureuil au sommet d’un arbre. — (Robert Louis Stevenson, Olalla, 1884, traduction Jean-Pierre Naugrette, 2004)
- (Vieilli) (Sens figuré) Promptitude en parlant de l’esprit et des choses qui en dépendent.
- Et le lendemain même de cette conversation (la simplicité n'exclut pas la prestesse) Mme Balizard prenait l'express de Paris, très simplement. — (Alphone Allais, À se tordre, 1891)
- Ailleurs, des gouvernants, bien intentionnés pour la plupart, mais limités, ayant à leur actif — parfois — la prestesse d'entournures que donne l'usage du monde, tel M. de Bulow en Allemagne. Insuffisant. — (Joseph Caillaux, Mes Mémoires, I, Ma jeunesse orgueilleuse, 1942)
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hesse
- (Botanique) Vesce.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Argot) Gardien de prison.
- désobstruaisse
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doctoresse
- (Médecine) (Vieilli) ou (Suisse) Femme titulaire d’un doctorat en médecine. Professionnelle de santé chargée de guérir et soigner les maladies, les pathologies, les blessures.
- N’y en a-t-il pas qui s’intitulent sur leurs cartes de visite : « Maître Gisèle Martin, avocat », et d’autres qui se font adresser leur correspondance au nom de Mademoiselle le Docteur Louise Renaudier ? Le bon sens populaire a jusqu’ici résisté à cette extraordinaire entreprise ; on dit couramment une avocate, une doctoresse, mais il est à craindre que la ténacité des intéressées n’emporte le morceau, et que cet usage ne finisse par s’introniser dans la langue française. — (Jacques Damourette, Édouard Pichon, Des mots à la pensée : essai de grammaire de la langue française, volume I, D’Artrey, Paris, 1930, page 320-321, § 277)
- Une nouvelle grossesse s’étant manifestée, une doctoresse pronostiqua la naissance de deux jumeaux. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Leurs systèmes éducatifs se réclament d’une pédagogie novatrice, auxquels des continuateurs de Pestalozzi, Frœbel, Itard, Seguin, etc., ont attaché leurs noms, comme John Dewey, le docteur Decroly, la doctoresse Maria Montessori. — (A. de Boismilon, « Montessori : plus d’un siècle de pédagogie alternative », dans Le Figaro, 8 avril 1936 [texte intégral])
- Les médecins y étaient nombreux et il y eut même une doctoresse juive, Sara de Saint Gilles. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- (Éducation) (Rare) Femme promue dans une université au grade le plus élevé de quelque faculté.
- Eh bien, tu collectionnerais tous les diplômes de la création : licenciée, doctoresse, agrégée, académicienne… et même décorée, tu ne pourrais pas enseigner la grammaire. — (Léon Frapié, La Maternelle, 1908 (1re édition 1904), page 2)
- « Le jury de thèse m’a décerné le grade de doctoresse », assure d’emblée Caterina Vâlcu, contactée par Numerama. — (Marcus Dupont-Besnard, « Une université refuse le terme « doctoresse » : pourquoi féminiser les titres scientifiques reste difficile », dans Numerama, 16 octobre 2019 [texte intégral])
- (Désuet) Épouse d’un médecin.
- Qui se refuserait à une dépense d’un millier de roubles, quand il s’agit d’empêcher que, dans la ville, il ne soit dit que la capitainesse, la doctoresse, la pharmacienne, la négociante, la popesse avait une plus belle robe ? — (Nicolas Vassiliévitch Gogol, traduit par Ernest Charrière, Les Âmes mortes, tome 1, 1859, page 267)
- rouesse
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demanderesse
- (Droit, Justice) Celle qui intente un procès, qui forme une demande en justice.
- Le docteur Bartholo plaidant pour la demanderesse, et ledit Figaro pour lui-même, si la cour le permet, contre le vœu de l’usage et la jurisprudence du siège. — (Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais, Le mariage de Figaro, Laplace, Paris, 1876, page 142)
- C’est pourquoi le très révérend père et puissant seigneur Lucas, marquis de Beaumanoir, a permis ledit cartel et le remplacement de la demanderesse, et a assigné le troisième jour pour ledit combat, […] — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- Il est intéressant de noter que certains féminins sortis de l’usage courant sont cependant conservés dans la langue juridique, comme demanderesse, défenderesse, venderesse, acquéresse et bailleresse. — (Michaël Lessard, Suzanne Zaccour, « Quel genre de droit ? Autopsie du sexisme dans la langue juridique », dans Revue de droit de l'Université Sherbrooke, no 47, 2017, page 227-298 [texte intégral])
- vendresse
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disparaisse
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de disparaître (ou disparaitre).
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de disparaître (ou disparaitre).
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graisse
- Substance onctueuse, de peu de consistance et fondant facilement, dite en chimie corps gras et répandue en diverses parties du corps de l’homme ou de l’animal.
- Elle était hideuse ainsi. On voyait derrière ses lèvres relevées, débarrassées de rouge, décolorées et molles, ses dents malpropres ; un bourrelet de graisse saillait sous le menton. — (Francis Carco, Brumes, Éditions Albin Michel, Paris, 1935, page 57)
- La graisse l’incommode.
- (Cosmétologie, Cuisine) Substance onctueuse et aisée à fondre tirée du corps des animaux, servant à diverses utilisations, notamment dans le domaine de la cuisine et de la cosmétique.
- Devant une bonne choucroute au jambon, ils oublièrent le pudding de graisse de phoque farci aux myrtilles ! — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928, édition Librairie de l’Œuvre Saint-Charles à Bruges, 1938, p.134)
- Dans un coin, au-dessus de quelques charbons, grillait une tranche de porc dont la graisse pétillait dessus en tombant sur le feu. — (Gustave Flaubert et Maxime Du Camp, Par les champs et les grèves (Voyage en Bretagne), 1886, Le Livre de poche, p. 154, 2012)
- La graisse d'ours favorisait, dit-on, la pousse des cheveux. — (C. Lapointe, A. Bain et R. Auger, Le site archéologique du palais de l'intendant à Québec, éd. du Septentrion, Québec, 2019, page 124.)
- Graisse de bœuf, de chapon.
- Faire fondre de la graisse.
- Il est tombé de la graisse sur sa robe.
- (Industrie) Corps gras utilisé pour les besoins de l’industrie d’origine diverses, aussi bien organique que minéral.
- Graisses animales ou suifs (beurre, margarine, etc.).
- Graisses végétales (huile d’olive, de noix, de colza, etc.).
- Graisses minérales (vaseline, etc.).
- (Mécanique) Corps gras, le plus souvent minéral, servant de lubrifiant pour les systèmes mécaniques.
- Le plateau de ton vélo a besoin d’un bon coup de graisse.
- Il va falloir donner de la graisse à tout ça, les rouages sont tout crasseux.
- (Par analogie) Altération qui se produit dans les vins, les cidres, etc., et qui les fait filer comme de l’huile.
- Ce vin tourne à la graisse.
- La maladie de la graisse est due à la bactérie Pediococcus damnosus.
- (Cartographie, Typographie) (Topographie) Épaisseur du trait ou du jambage d’un caractère ou d'une police[1].
- (Dans la Bible) Fertilité de la terre, du sol (→ voir engrais).
- Que Dieu vous donne une abondance de blé et de vin, de la rosée du ciel et de la graisse de la terre - Bible, Genèse, XXVII, 28, dans la traduction de Louis Isaac Lemaistre de Sacy (1613-1684)
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désintéresse
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de désintéresser.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de désintéresser.
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de désintéresser.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de désintéresser.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de désintéresser.
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gentillesse
- Agrément accompagné de délicatesse.
- Galamment, il lui baisa la main et badina un instant avec gentillesse. — (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans « Trois contes de l’Amour et de la Mort », 1940)
- Cette gentillesse qui abrégeait les formes et supprimait les fadaises ridicules que tout garçon se croit tenu de débiter à la belle fille dont il essaie de faire sa maîtresse, m’avait séduit. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- Pour nombre de Saujonnais, Jeannette Grenon restera cette monitrice d’auto-école, connue pour sa grande gentillesse. — (journal Sud-Ouest, édition Charente-Maritime / Charente, 20 août 2022, page 15)
- Tour de souplesse agréable.
- Il a dressé son chien à mille gentillesses.
- (Ironique) (Souvent au pluriel) Saillies agréables, spirituelles.
- Dire des gentillesses.
- (Ironique) Trait de mauvaise conduite, de malice, etc.
- Il a fait là une gentillesse dont il pourrait bien se repentir. — Cette gentillesse est un peu forte.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.