Dictionnaire des rimes
Les rimes en : stratoforteresse
Mots qui riment avec "esse"
                        Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "stratoforteresse".
                        Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
                    
Cette liste comprend des mots se terminant par : esse , esses , aisse , aisses , èce , èces et ess .
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                                            kermesse
                                                                                            
?- Nom qu’on donne aux Pays-Bas, en Belgique et dans le nord de la France à des foires paroissiales qui se célèbrent avec des processions, des mascarades, des danses et autres divertissements.
 - [Il] s’imaginant de prodigieuses kermesses, de continuelles ribotes dans les campagnes. — (Joris-Karl Huysmans, À rebours, 1884)
 - Puis les cloches sonnèrent de nouveau, annonçant la fin de l’office. Le grand portail s’ouvrit sur la kermesse. Et une poussée de foule eut lieu, une invasion d’hommes, de paysans, de fermiers et de gens de la terre, qui avaient jusque-là attendu dans les cabarets. — (Van der Meersch, Empreinte dieu, 1936)
 - Depuis 2015, la fête commençait dès le lundi soir. Les joueurs étaient disponibles pour tous les médias dans un amphithéâtre ouvert aux partisans dans une atmosphère de kermesse. — (Jean St-Onge, La pandémie et les « festivités » du Super Bowl, radio-canada.ca, 4 février 2021)
 - (Par analogie) Fête de charité en plein air ; fête foraine.
 - C’était [la foire des Mosi] il y a peu d’années encore, une vaste kermesse, un grand marché de campagne, une braderie villageoise… — (Morand, Bucarest, 1935)
 - Mais super, super catholique pratiquante : les scouts, les rallyes, les premières communions, les jupes bleu marine, les cols Claudine, les talons plats, les madeleines confectionnées pour les vendre à la kermesse de monsieur le curé. — (William Rejault, Tous ces jours sans toi, Plon, 2010)
 - Tableau représentant une kermesse.
 - Une kermesse de Rubens.
 - (Sens figuré) (Péjoratif) Sujet de société nous occupant comme un divertissement.
 - Sur cette balance grossière le mérite spirituel de l'art est sans poids ; privé de tout encouragement celui-ci se retire de la kermesse bruyante du siècle. — (Friedrich von Schiller, Lettres sur l'éducation esthétique de l'homme, 1795)
 
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                                            nièce
                                                                                            
?- Fille du frère ou de la sœur.
 - Voilà le moment de donner des preuves de votre amitié à ma malheureuse nièce, et je vous prie de venir auprès d’elle, sans perdre un seul instant. Vous savez combien le marquis de St. Alban était cher à toute la famille, à moi, à ma pauvre nièce ; l’année ne se serait pas passé sans qu’il entrât dans cette famille qui l’honorait, le chérissait : hélas ! il n’est plus de bonheur pour moi, pour nous — (Gabriel Sénac de Meilhan, L'Émigré, Brunswick, Fauche et compagnie, 1797, p. 218).
 - (Par extension) Fille du cousin ou de la cousine.
 - « Tu as bien vu. C’était ma nièce, Zara-Maria, la petite-fille de [mon oncle] Oktavius. Elle se cherchait une chambre où se coucher. [...] » — (Jean Raspail, Hurrah Zara !, Paris, Albin Michel, 1998, page 129 sq.).
 - Épouse du neveu
 
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                                            connaisse
                                                                                            
?- Première personne du singulier du présent du subjonctif de connaître (ou connaitre).
 - Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de connaître (ou connaitre).
 - Dis donc, Henri, je suis dans un embarras si grand, que je ne peux prendre conseil que d’un vieil ami qui connaisse bien les affaires, et tu en as la triture. — (Honoré de Balzac, Splendeurs et misères des courtisanes, 1838-1847, deuxième partie)
 
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                                            gentillesse
                                                                                            
?- Agrément accompagné de délicatesse.
 - Galamment, il lui baisa la main et badina un instant avec gentillesse. — (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans « Trois contes de l’Amour et de la Mort », 1940)
 - Cette gentillesse qui abrégeait les formes et supprimait les fadaises ridicules que tout garçon se croit tenu de débiter à la belle fille dont il essaie de faire sa maîtresse, m’avait séduit. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
 - Pour nombre de Saujonnais, Jeannette Grenon restera cette monitrice d’auto-école, connue pour sa grande gentillesse. — (journal Sud-Ouest, édition Charente-Maritime / Charente, 20 août 2022, page 15)
 - Tour de souplesse agréable.
 - Il a dressé son chien à mille gentillesses.
 - (Ironique) (Souvent au pluriel) Saillies agréables, spirituelles.
 - Dire des gentillesses.
 - (Ironique) Trait de mauvaise conduite, de malice, etc.
 - Il a fait là une gentillesse dont il pourrait bien se repentir. — Cette gentillesse est un peu forte.
 
 - sabraisse
 - lagesse
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                                            hiesse
                                                                                            
?- Première personne du singulier du subjonctif II de heissen.
 - Troisième personne du singulier du subjonctif II de heissen.
 
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                                            annesse
                                                                                            
?- Troisième personne du singulier du passé simple de annettere.
 - Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
 
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                                            ânesse
                                                                                            
?- (Zoologie) Femelle de l’âne.
 - Lait d’ânesse.
 - Sitôt levé, Balaam sella son ânesse et partit avec les princes de Moab. — (Lucien Dubreuil, Interventions des anges dans la vie des hommes, 2004)
 
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                                            faunesse
                                                                                            
?- (Mythologie) (Poétique) (Vieilli) Sorte de nymphe lascive dont l’aspect rappelle celui du faune.
 - Nous reproduisons cette coupe, qui se compose d’une vasque de cristal de roche enguirlandée de violettes; un faune et une faunesse d’argent ciselé supportent la vasque et jouent avec de petits amours qui voltigent autour d’eux. — (Gazette des beaux-arts, volume 24, 1868)
 - Suite à ce baiser d’escamoteuse, j’ai tenté d’attirer vers moi la faunesse, de la décaparaçonner un peu, de la délunettiser encore une fois. — (François Cérésa, La femme aux cheveux rouges, 1994)
 
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                                            messe
                                                                                            
?- (Christianisme) Rite catholique qui commémore la mort de Jésus-Christ, et qui se fait par le ministère du prêtre devant un autel.
 - Les curés sont très violemment attaqués par lui et la famille Chagot est dénoncée parce qu’elle force les mineurs de Montceau à aller à la messe. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, chapitre VI, La Moralité de la violence, 1908, page 284)
 - Venez à la messe, ne manquez pas mon prône surtout, j’ai quelque chose de très sérieux, de très intéressant, de très grave à vous apprendre ; venez, vous verrez que vous ne vous en repentirez pas. — (Louis Pergaud, « Le Sermon difficile », dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
 - …Offenserais-je le Très-Haut si à la messe dimanche prochain, j’ai pour mes paroissiens une intention particulière ? — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
 - Entre la poire et le fromage Bianchon arriva, par d’habiles préparations, à parler de la messe, en la qualifiant de momerie et de farce. — (Honoré de Balzac, La Messe de l’athée)
 - Catholique ardente, Madame Lemonnier allait régulièrement à la messe prier la Sainte Vierge de l’aider dans ses petits trafics, marché noir à la petite semaine, trocs, échanges de services. — (Évelyne Krief, Enfance interdite ou La Petite Marrane, L’Harmattan, 1997, page 112)
 - S’il y eut des saintes et des martyres, en revanche point de papesses ou seulement de clergeonnes. La messe est purement virile. — (Roger Judrin, Goûts et couleurs : portrait abécédaire, Plon, 1966, p. 108)
 - (Musique) Pièce de musique composée pour une grand-messe.
 - L’introduction est confiée aux cuivres, dont la sonorité puissante est soutenue par celle du grand orgue. Dans cette messe, Gounod fait à l’église ce qu’il a fait au théâtre dans le Tribut de Zamora. — (Louis Pagnerre, Charles Gounod : sa vie et ses œuvres, L. Sauvaitre, 1890, page 399)
 - Dans le Benedictus de cette messe, Mozart approfondit encore la conception révolutionnaire de ce verset esquissée dès la messe en ré mineur KV65. — (Carl de Nys, La Musique religieuse de Mozart, Presses universitaires de France, 1982, page 77)
 
 - bisness
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                                            rabaisse
                                                                                            
?- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de rabaisser.
 - Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de rabaisser.
 - Première personne du singulier du présent du subjonctif de rabaisser.
 - Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de rabaisser.
 - Deuxième personne du singulier de l’impératif de rabaisser.
 
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                                            bassesse
                                                                                            
?- (Péjoratif) Vice qui porte à des sentiments, à des actions, à des procédés indignes d’un honnête homme ou d’un homme de cœur.
 - Bassesse d’âme.
 - Bassesse de cœur.
 - Bassesse de sentiments.
 - Il s’est conduit avec bassesse.
 - Louer avec bassesse.
 - Il y a de la bassesse dans toutes ses actions.
 - (Par extension) Les sentiments ou les actions mêmes qui marquent la bassesse d’âme.
 - […] ; mais l’auteur, revoyant Paris après de longs voyages, croyait impossible d’obtenir un succès sans faire des bassesses auprès des journaux. Or, quand on fait tant que de faire des bassesses, il faut les réserver pour le premier ministre. — (Stendhal, De l’Amour, 1re préface de 1826)
 - Il y exerce toute la vivacité de son esprit rebelle à ces combines, ces bassesses, ces tripotages, fricotages et grenouillages qui déshonorent à ses yeux la représentation des élus du peuple. — (Jean-Paul Clébert, Les Daudet: Une famille bien française (1840-1940), Presses de la Renaissance, 1988, chap. 18)
 - Trivialité ignoble ou choquante.
 - La bassesse d’une pensée, d’une expression.
 - Cette bassesse de termes, de style contraste avec la dignité du sujet.
 - (Vieilli) Basse naissance ; condition très obscure.
 - La petite étrangère s’appelait Ernestine. Elle était allemande, et ne paraissait pas née dans la bassesse. — (Marie-Jeanne Riccoboni, Histoire d’Ernestine, 1762, édition Œuvres complètes de Mme Riccoboni, tome I, Foucault, 1818)
 - Entre amants il n’est plus ni grandeur ni bassesse,Je sais rendre un berger digne d’une déesse.— (Gabriel Gilbert, Les Amours de Diane et d’Endymion, Prologue ; Guillaume de Luyne libraire, Paris, 1657, page 2)
 
 - gonesse
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                                            impolitesse
                                                                                            
?- Manque de politesse, ignorance ou mépris des règles de la politesse.
 - L’infatuation et le manque d’éducation sont les sources ordinaires de l’impolitesse.
 - N’êtes- vous pas choqué de son impolitesse ? Cette réponse est d’une impolitesse grossière.
 - (Par extension) Action, procédé contraire à la politesse.
 - … ; il poussa même l’impolitesse jusqu'à planter là ces dames pour se mettre à la recherche de la maîtresse de maison et de sa fille. — (Nicolas Gogol, Les Âmes mortes, 1842 ; traduction de Henri Mongault, 1949)
 
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                                            promesse
                                                                                            
?- (Sens propre) Action de promettre ; ou résultat de cette action.
 - Mettez-vous en garde contre ces belles promesses, elles cachent souvent la plus infame des tromperies. — (Gabriel Maury, Des ruses employées dans le commerce des solipèdes, Jules Pailhès, 1877)
 - Et il réfléchissait. Ce qui est inintelligible, se dit-il, c’est la disproportion qui existe entre les promesses que Jésus lui fit et les résultats qu’elles obtinrent. — (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
 - Si Dimitri ne voulait pas épouser Phoebe, il aurait au moins dû avoir le courage de l’avouer et de rompre formellement sa promesse. Au lieu de cela, il avait opté pour le silence et l'hypocrisie, […]. — (Lucy Monroe , Pour l'honneur des Pétronides, traduit de l'anglais, dans le volume Séducteurs, éd. Harlequin, coll. Coup de Cœur, 2012)
 - (Sens figuré) Ce que l'on espère obtenir.
 - Le talent, chez les hommes est donc à peu près, quant au moral, ce qu’est la beauté chez les femmes, une promesse. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
 - Le curé de Melotte […] n’était plus craint. Ses foudres de carton, ses tonnerres lointains, l’évocation des bûchers infernaux, la promesse des félicités paradisiaques dans un éden, somme toute, passablement morne et fort problématique, ne faisaient plus guère frémir que quelques vieilles dévotes et les gosses de neuf à onze ans […]. — (Louis Pergaud, Le Sermon difficile, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
 - Parmi les fléaux qui s'abattent sur la vigne, le plus terrible, dans ses effets, est évidemment la grêle. Le vignoble est beau, et plein de promesses, et cinq minutes plus tard il n'en reste rien ; […]. — (Sachez soigner vos vignes grêlées, dans Almanach de l'Agriculteur français - 1932, page 59, éditions La Terre nationale)
 - (Droit) Engagement à terme.
 - Il faudrait, en premier lieu, répandre parmi nous, par le perfectionnement des institutions de crédit, l'usage des billets, des promesses, des reconnaissances. C'est dire que nos banques devraient cesser de vivre sous l'empire d'un monopole aussi absolu qu'injuste et funeste. — (Michel Gustave Partounau du Puynode, De la monnaie, du crédit et de l'impôt, 1853, page V)
 
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                                            décompresse
                                                                                            
?- Première personne du singulier de l’indicatif présent de décompresser.
 - Troisième personne du singulier de l’indicatif présent de décompresser.
 - Parce que ça me décompresse, ça me débonde, ça me débouillonne, ça me décoince, ça me débloque ! — (Françoise Dorin, L’Intoxe, suivi de Le tout pour le tout, 2015)
 - Première personne du singulier du subjonctif présent de décompresser.
 - Troisième personne du singulier du subjonctif présent de décompresser.
 - Deuxième personne du singulier de l’impératif de décompresser.
 
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                                            tcherkesse
                                                                                            
?- Relatif à une région du Caucase, à ses habitants ou à sa culture.
 
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                                            plesse
                                                                                            
?- (Normandie) Haie, plessis, branche d’une haie, ramenée vers le centre de la clôture pour la fortifier.
 
 - bouvesse
 - clesse
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                                            confesse
                                                                                            
?- (Religion) Action de se confesser.
 - Mon grand frère l’abbé dit qu’avant toute chose on devait m’envoyer à confesse, puisque j’avais l’âge de raison. On me mena à confesse. Grande affaire ! Il fallait ramasser dans tous les coins de ma conscience un tas de vieux péchés qui traînaient là depuis sept ans. — (Alphonse Daudet, Le petit chose, 1868, réédition Le Livre de Poche, pages 11-12)
 - Il parlait tout bas comme à confesse : « Plus haut ! plus haut ! » lui criait-on. — (Alphonse Daudet, Le petit Chose, 1868, réédition Le Livre de Poche, pages 231-232)
 - Nous allions à confesse à jours fixes : chacune passait à son tour ; quand il n’en restait plus qu’une ou deux avant moi, je commençais à trembler. — (Marguerite Audoux, Marie-Claire, Grasset, 1910, Les Cahiers Rouges, page 51)
 - Le curé était réduit à dire que Dieu suspendait sa colère en considération des mérites d’Adélaïde qui était bonne catholique, et il essayait, par des manœuvres habiles, de jeter la discorde dans le ménage Haudouin, exhortant l’épouse, lorsqu’il la tenait à confesse, à se refuser autant que possible aux caresses de son mari, ce qui leur eût valu des indulgences à tous les deux. Adélaïde ne voulut jamais consentir ce sacrifice à Dieu, mais après le plaisir elle ne manquait jamais à dire une prière ou deux, selon qu’il avait été. — (Marcel Aymé, La jument verte, Gallimard, 1933, collection Le Livre de Poche, page 55)
 - Un tremblement de terre survient, il ne demande pas si vous avez été à confesse, si vous êtes entré dans une synagogue ou une mosquée, et vous êtes emporté par le principe de causalité ! — (Alain Houziaux, La psychanalyse peut-elle guérir ?, L’Atelier, 2005, page 92)
 - Il vient de confesse.
 
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                                            cesse
                                                                                            
?- (Vieilli) Fin, relâche.
 - Sa haine contre vous n'aurait jamais de cesse. — (Tristan, M. de Chrispe, II, 5.)
 - Ô cruauté du sort qui n'a jamais de cesse ! — (Racan, Berg. II, 2, Lisimandre.)
 - L'esprit [le démon] s’en va, n'a point de cesseQu'il n'ait mis le fil sous la presse. — (Jean de la Fontaine, Ch. imp.)
 - Point de cesse, point de relâche. — (Jean de la Fontaine, Fab. V, 6.)
 
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                                            abaisse
                                                                                            
?- (Cuisine) Morceau de pâte aminci avec un rouleau à pâtisserie, qui forme la croûte inférieure d’une pâtisserie et servant à foncer un moule.
 - Faites une abaisse de pâte comme celle ci-dessus ; ensuite mettez deux feuilles de papier sur une planche et votre abaisse dessus. — (Beatrice Fink, Société française d’étude du XVIIIe siècle, Les liaisons savoureuses: réflexions et pratiques culinaires au XVIIIe siècle, 1995)
 
 
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.