Dictionnaire des rimes
Les rimes en : statut
Mots qui riment avec "u"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "statut".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : u , us , ut , uts , ûs , ût , ûts , ue et ues .
-
cactus
- (Botanique) Famille de plantes succulentes dont la tige est en général charnue, garnie d’aiguillons en faisceaux et ordinairement dépourvue de feuilles. Ce sont des plantes dites xérophytes qui stockent dans leurs tissus des réserves de suc pour faire face aux longues périodes de sécheresse. → voir Cactaceae
- Comme un coup de tonnerre au milieu du silence,Dans le poudroîment d’or du pollen qu’elle lance,S’épanouit la fleur des cactus embrasés. — (José-Maria de Heredia, Fleurs de feu, 1893, p. 128)
- Le jour s'élevait peu à peu. Sous les haies de cactus en raquette séjournaient des brumes courbes comme des montées de neige. — (Pierre Louÿs, Les aventures du roi Pausole, 1901)
- L'adolescence est comme un cactus. — (Anaïs Nin, Une espionne dans la maison de l'amour, 1954)
- Le monde entier est un cactus,Il est impossible de s'asseoir,Dans la vie, il y a des cactus,Moi je me pique de le savoir,Aïe ! aïe ! aïe !, ouille ! ouille ! — (Jacques Lanzmann, Les Cactus, 1966)
- La Native American Church, connue aussi sous le nom de « religion du peyote », est un mélange de religion traditionnelle indienne et de christianisme, avec consommation rituelle du peyote, un petit cactus hallucinogène. — (Françoise Perriot, Sagesse des indiens d'Amérique : Sur la voie Hopi, Hachette Pratique, 2016, p. 118)Cette euphorbe n'est pas un cactus.
- Nom parfois utilisé à tort pour désigner des plantes succulentes, pourvues ou non d'épine et qui ressemblent à des cactus sans être de cette famille de plante (par exemple certaines euphorbes).
-
virus
- (Archaïsme) (Médecine) Venin des maux vénériens.
- J’ai établi […] que ce n’est pas prouver la non existence du virus vénérien que de prétendre, de démontrer même que la syphilis ne vient pas du Nouveau-Monde, qu’elle n’a pas été apportée d’Italie, qu’on la connaissait à Paris avant 1494 […] — (M. Richond des Brus, « De la non existence du virus vénérien », dans Journal général de médecine, de chirurgie et de pharmacie, tome 95, 34e de la nouvelle série, 1826, page 120)
- (Vieilli) (Médecine) Toxine, substance organique agent de contagion des maladies infectieuses.
- La supposition d’un virus morbilleux et de la contagion de la rougeole conduisit un Anglais célèbre, le docteur Home, à tenter l’inoculation de cette maladie. — (Dictionnaire des sciences médicales, volume 49, C.-L.-F. Panckoucke, Paris, 1820, page 162)
- (Désuet) (Médecine) Germe pathogène en général.
- Virus du paludisme.
- (Biologie) Entité biologique qui nécessite une cellule hôte, dont il utilise les constituants pour se multiplier.
- La plaie doit faire immédiatement l’objet d’un lavage prolongé à l’eau et au savon, ce qui permettra d’éliminer la salive, de diluer le virus et de détruire son pouvoir infectieux par l’effet virocide du savon. — (Brenda Bare et Suzanne Smeltzer, Soins infirmiers en médecine et en chirurgie, vol. 5 : Système immunitaire et tégumentaire, De Boeck Supérieur, 1994, page 1704)
- Étant donné la simplicité de leur constitution, réduite le plus souvent à un simple support génétique, les virus ne peuvent se multiplier qu’en occupant les cellules vivantes d’organismes plus complexes dont ils « piratent » le métabolisme cellulaire à leur profit. Ainsi, le virus « ordonne » alors à la cellule qu’il a envahie de synthétiser de nombreuses autres copies de ce même virus. La cellule peut ou non être détruite lorsque les nouveaux virus sont libérés pour aller envahir d’autres cellules. — (Archie Hunter, Gerrit Uilenberg, Christian Meyer, et al., Santé animale, volume 1. Généralités, collection Agricultures tropicales en poche, Cirad/CTA/Karthala/MacMillan, 2006, page 42)
- Amandine reconnut le virus de la grippe, espèce d'oursin moelleux qui n'avait rien de sympathique. — (Franck Thilliez, Pandemia, Éditions Fleuve noir, 2015, page 40)
- (Par extension) Agent contaminant.
- (Spécialement) (Sécurité informatique) Logiciel malveillant écrit dans le but de se dupliquer sur d’autres ordinateurs, afin de détourner les ressources, d’espionner, d’extraire des informations confidentielles, au profit de son éditeur, ou de provoquer des pertes de données ou encore le plantage du système d’exploitation sur les ordinateurs contaminés, ou même des dégâts matériels : « crash » du disque dur, voire « flashage » de la carte mère, ce qui met l’ordinateur totalement hors-service.
- Suite à un plantage de l'ordinateur ou à l'infection du système par un virus, il se peut que votre disque dur principal ne soit plus bootable. — (Michel Martin, Dépanner et upgrader son PC, Pearson Education France, 2007, page 666)
- découvrue
-
foutu
- (Familier) Hors d’usage, cassé.
- Cette montre est foutue.
- Tordu, mais pas foutu.
- (Familier) Dont l'avenir est compromis.
- Le téléphone avait sonné plusieurs fois, des cons qu'elle n’avait pu s’empêcher d’envoyer aux pelotes, quelle importance puisque de toute façon, sans le moineau, l’émission était foutue. — (Janine Boissard, Loup, y es-tu?, Éditions Robert Laffont, 2009, chapitre 57)
- On abordait ce qu'il est convenu d'appeler le petit jour ; l'heure des insomniaques, des vrais. L'heure à laquelle on se dit que, si on ne s'est pas encore endormi, c'est foutu... — (Pascal Lesur, Les morts ont la vie dure, Éditions Le Manuscrit, 2005, page 225)
- (Familier) (Péjoratif) Fait, agencé, vêtu.
- Puis une vague cousine de province, voile noir, mais foutue comme quatre sous. Genre pedzouille. — (Jo Barnais, Mort aux ténors, chapitre XII, Série noire, Gallimard, 1956, page 110)
- (Familier) Utilisé pour donner une valeur péjorative et emphatique au substantif qu’il accompagne.
- Il fallait encore gagner du temps mais, cette fois, je perdis pied : – Hein, dis donc, hé ! au fait, le moine maudit, qu'est-ce qu'il glandait, ce nase, ce radis noir, ce foutu ratichon ? — (Frédéric-H. Fajardie, « Panne sèche », dans Chrysalide des villes, Paris : Manitoba-les Belles lettres, 1999)
- J’ai expliqué au consul que j’avais tout fait, toute ma vie, à mes risques et périls, rien de nouveau, donc : allez, qu’il me donne ce foutu passeport ! — (Jorge Semprún, Exercices de survie, 2012, page 89)
- Tu n'es qu'un chichiteux, lui dit sa mère, un emmerdeur, précisent les autres membres de sa famille et ses amis, une foutue buse, déplore sa compagne. — (Sylvie Germain, Brèves de solitude, Éditions Albin Michel, 2021)
- (Familier) (Péjoratif) Capable.
- Il est foutu de tout casser.
-
exclut
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent de exclure.
- L’évaluation de dispositions transposant une directive de l’Union européenne ou appliquant un règlement européen présente certaines particularités car leur contenu est largement déterminé par la teneur des actes européens, ce qui n’exclut toutefois pas certaines marges d’adaptation. — (Conseil d’État, Guide de légistique, 3e version, La Documentation française, 2017, ISBN 978-2-11-145578-8)
- Troisième personne du singulier du passé simple de exclure.
-
lue
- (Linguistique) Code ISO 639-3 du luvale.
-
émoulut
- Troisième personne du singulier du passé simple du verbe émoudre.
-
maintenue
- (Droit) Confirmation, par jugement, dans la possession d’un bien ou d’un droit litigieux.
- On voulait m’obliger à déguerpir, mais j’ai eu arrêt de maintenue.
-
incongru
- Qui n’est convenable ni aux personnes, ni aux circonstances.
- Vous ne vous fâcherez pas si je vous demande quelque chose d'incongru ? — (Georges Simenon, Le Blanc à lunettes, chapitre III, Gallimard, 1937)
- Confier sa vie n’est pas livrer son âme, et si j’aime Manuela comme une sœur, je ne peux partager avec elle ce qui tisse le peu de sens et d’émoi que mon existence incongrue dérobe à l’univers. — (Muriel Barbery, L’élégance du hérisson, 2006, collection Folio, page 282)
- Je suis conscient qu’en ces jours de crise, toute expression d’admiration de l’esprit américain peut paraître incongrue. — (Antoine Robitaille, Du bon usage de l’Histoire, Le Journal de Québec, 14 janvier 2021)
- Réponse incongrue.
- Démarche incongrue.
- (Sens figuré) Pour une personne, manquer de bienséance, de savoir-vivre.
- J’observai une mouche incongrue qui avait échappé aux désinfections périodiques — (Philippe Curval, L’Homme à rebours, 1974)
- Afin d’amuser la gal’rie Je crache des gauloiseries Des pleines bouches de mots crus Tout à fait incongrus — (Georges Brassens, Le Pornographe)
-
crépue
- Féminin singulier de crépu.
-
tissu
- Matériau constitué de fils entrelacés.
- La plupart des vêtements sont fabriqués à partir de tissus.
- (Par extension) (Sens figuré) Enchevêtrement, fabrication.
- Ce qu’il dit est un tissu de mensonges.
- Je serais pourtant volontiers de ceux qui ne croient pas aux origines et qui ne conçoivent le monde que comme un tissu continu, sans commencement ni fin. — (Remy de Gourmont, Promenades Philosophiques, Mercure de France, 1913, page 183)
- Il fait notamment la comparaison avec les projets réalisés dans d’autres pays d’Asie centrale, notamment l’Ouzbékistan et le Kazakhstan qui, depuis plusieurs années, cherchent à moderniser leurs tissus ferroviaires. — (Tanguy Martignolles, Le projet de ligne ferroviaire entre l’Ouzbékistan, le Kirghizstan et la Chine relancé, novastan.org, 22 mai 2020)
- (Histologie) Ensemble de cellules différenciées ayant une structure et des fonctions identiques.
- Le corps humain se compose de muscles, d’os, de nerfs, de tissus et de fluides.
- En coupe, la liane présente un pentagone ayant à son centre une lumière, et, entourant celle-ci, un tissu parenchymateux gorgé d’eau et traversé dans toute sa longueur par des fibres ligneuses.— (Pierre Advisse Desruisseaux, Cucurbitacées tropicales : Chouchou et paille de chouchou. Patole, pinpangaye, margose, calebasse, 1908, page 29)
- Les lésions de la fièvre typhoïde intéressent l'appareil lymphatique, depuis le tissu lymphoïde intestinal (follicules clos et plaques de Peyer) jusqu'aux ganglions mésentériques et à la rate. — (Jules Guiard, Les Parasites inoculateurs de maladies, Paris : Flammarion, 1918, page 295)
- Selon la conception jusqu’à présent classique, les néoplasmes primitifs du squelette proviennent toujours, et proviennent seulement, des cellules constitutives du tissu osseux normal; or, le tissu osseux comprend les cellules fibreuses de la moelle et du périoste, les médulocelles, les ostéoblastes de la moelle et du périoste, les myéloplaxes, les cellules endothéliales des vaisseaux sanguins et lymphatiques.— (Émile Forgue, Précis de pathologie externe. Pathologie chirurgicale générale, G. Doin (Paris), 1928)
- Très controversés, ces pesticides sont principalement utilisés de manière préventive, en enrobage des semences : lorsque les plantes traitées poussent, tous leurs tissus (feuilles, tiges, pollen, nectar, etc.) s’imprègnent du toxique. — (Stéphane Foucart, Deux études à grande échelle confirment les dégâts des néonicotinoïdes sur les abeilles, Le Monde 30 juin 2017)
- Le froid -- suffisant pour empêcher la prolifération bactérienne et fongique, mais pas assez important pour endommager les tissus -- a permis d’incroyablement bien conserver l'animal qui gardait des plumes, des ongles, de la peau et des tissus mous intacts. — (Nathalie Mayer, Un oiseau du dernier âge de glace incroyablement bien conservé dans le pergélisol, Futura Sciences, 24 février 2020)
- Dès lors, il est facile d’imaginer la suite : un humain ingère de la salive de chauve-souris en mordant dans un fruit qui en est couvert, ou, en tentant de chasser et de tuer cette visiteuse importune, s’expose aux microbes qui ont trouvé refuge dans ses tissus. — (Sonia Shah, Contre les pandémies, l’écologie, Le Monde diplomatique, mars 2020, page 1, page 21)
- (Par ellipse) (Cirque) Tissu aérien.
- Lorsque je monte au tissu, je constate que la surcharge d’effort dans les membres supérieurs provoque une fatigue peu nécessaire. — (Pamela Chavez, Le geste aérien : Analyse d’un processus de création sur tissus, mémoire de master, Université Paris 8 Vincennes–Saint-Denis, 2015, page 51)
-
discourut
- Troisième personne du singulier du passé simple de discourir.
-
mamelue
- Féminin singulier de mamelu.
-
désembue
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe désembuer.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe désembuer.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe désembuer.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe désembuer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe désembuer.
-
bourru
- Qui est d’une humeur brusque, fâchée et chagrine.
- Un esprit bourru. — Avoir l’humeur bourrue, etc.
- Messire Robert d’Estouteville s’était éveillé le matin du 7 janvier 1482 fort bourru et de massacrante humeur. — (Victor Hugo, Notre-Dame de Paris, 1831)
- Celui-là est défendu contre les quémandeurs trop opiniâtres par une sorte de femelle revêche, bourrue, grimaçante, qui s'entend à merveille à décourager les volontés les plus obstinées. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 183)
- — Je vous en prie, monsieur, essayez donc de rester tranquille !Il est gêné, car sa voix est beaucoup plus bourrue qu’il ne le voudrait. — (Georges Simenon, Le fou de Bergerac, Fayard, 1932, réédition Le Livre de Poche, pages 8-9)
- (Vieilli) (Sens propre) Qui est rempli de bourre, qui n’est pas lisse.
- Fil bourru. — Plante bourrue.
- Pourquoi n’irait-on pas au Louvre, surtout par les jours froids, comme il en fait un aujourd’hui ? Les salles y sont spacieuses, chauffées. Et puis il y a les gens qu’on y rencontre. De belles Londoniennes, d’abord, en étoffes bourrues, avec des gants amples, des souliers ronds — flanquées de leurs tristes époux. — (Paul-Jean Toulet, Mon Amie Nane, 1922)
- Il avait remarqué une haie très bourrue et très épaisse qui courait entre des saules. — (Jean Giono, Le hussard sur le toit, 1951, réédition Folio Plus, page 241)
- (Limousin) (Sens propre) Poilu.
- [...] ses grands bras bourrus de laine blanche étalés vers l'âtre et sur le rebord du lit,[...]. — (Françoise Henry, Les Îles d'Inishkea, Éd. Septentrion, 2012)
- Il a bouclé peut-être, sans se soucier du froid, une cuirasse de fer sur son torse bourru. — (Revue bleue, volume 50, numéro 1, 1912)
- (Vieilli) Mal dégrossie, en parlant d’une pierre de construction.
- Pierre bourrue.
- (Œnologie) Qui n’a pas totalement fermenté et qui se conserve doux dans le tonneau durant une semaine, en parlant d’une sorte de vin blanc nouveau.
- Le vin comme l'amour, L'amour comme le vin, Qu'ils soient impérissables, Qu'ils soient sans lendemain, Qu'ils soient bourrus, tranquilles, Acerbes ou élégants,Je suis sûre qu'il ne faut pas Mettre d'eau dedans. — (Juliette Noureddine, Petite messe solennelle, 2008)
- Qui vient d’être trait, en parlant du lait.
- L’air léger, à haute dose d’oxygène, le changement de régime alimentaire, les bols de lait bourru absorbés à la porte de l’étable et puisés à même le ciselin, le poids de la fatigue accumulée durant l’année citadine, la tension nerveuse privée d’objet qui tout à coup se détend. — (Jacques Ouvard, S.O.S. frère Boileau, Librairie des Champs-Élysées, 1971, chapitre II)
- Le meilleur lait à donner est le lait bourru, c’est-à-dire le lait de vache naturel avant qu’il se soit refroidi. — (Armand Trousseau, Traité de thérapeutique et de matière médicale, volume 1, 1875)
-
connu
- Dont on a connaissance.
- La décoration également, raffinée et l’atmosphère y est conviviale autour de cocktails connus et reconnus comme un dry Martini, un daïquiri, une margarita, un bloody-mary, un cuba-libre, une piña-colada…, mais aussi des cocktails sans alcool, un apéritif classique avec une très intéressante carte de whiskies et de champagnes. — (guide Petit Futé, Un été en Pyrénées-Atlantiques 2020)
- Le « tchouktchouk », ça c’est connu à l’époque, fait référence de manière peu sympathique et même raciste à un marchand ambulant originaire d’Afrique du Nord. — (Alain Libert, Les plus sombres histoires de l’histoire de Belgique, 2015)
- Sur deux colonnes, le localier du journal racontait l’arrestation de deux hommes armés, par la gendarmerie de l’Escarène. Les deux hommes - Marcel Torti et Joseph Pesanto - étaient connus des services de police. — (Louis Nucéra, La chanson de Maria, Grasset, 1989)
-
infarctus
- (Médecine) Lésion nécrotique de certains tissus.
- Excusez mon retard. Il est dû (vous ne le devineriez jamais) à un… infarctus du myocarde (ce fameux infarctus à la mode) que rien ne laissait prévoir, qu’aucune fatigue n’annonçait et dont je suis en train de me remettre au bout de ce mois de mars passé dans une clinique toulousaine. — (Lettre de Jean Rau citée dans les Feuillets mensuels, n° 122, L’Amitié Charles Péguy, Paris, 30 mai 1966, page 2)
- Imaginez qu’une injection permette de reconstituer du tissu myocardique en quelques heures, on sauverait quatre-vingt-dix pour cent des infarctus… — (Laurent Bénégui, Mon pire ennemi est sous mon chapeau, Julliard, 2012, chapitre 1)
- Pour montrer à quel point la COVID engorge le système et draine des ressources, le docteur Simon a utilisé une image claire. «Un infarctus, c’est deux, trois jours aux soins intensifs. Si vous venez pour une pneumonie, c’est six jours. La COVID, c’est 14 jours.» — (Richard Martineau, Couvre-feu: cessons de nous foutre des autres, Le Journal de Québec, 16 janvier 2021)
-
battue
- (Chasse) Action de plusieurs personnes qui battent les bois et les taillis pour en faire sortir le gibier.
- Le directeur de battue, Laurent L., un Lotois de 52 ans, affirme qu’il a bien énoncé les règles, mais « certains n’écout[aient] pas ». — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 18 novembre 2022, page 4)
- Les gazelles et les outardes ne manquent pas non plus, mais il faudrait organiser des battues pour s’en emparer. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 123)
- Les messieurs se déplacent en majestueux arroi pour les grandes battues. — (Marguerite Yourcenar, Souvenirs pieux, 1974, collection Folio, page 137)
- Dans ce cas, le préfet peut limiter l’étendue de la battue : en juin 1840, « une battue est nécessaire sur les communes de Bouesse et Mosnay, mais en raison de l’avancement de la saison, ces chasses doivent être restreintes aux bois qui sont entourés de brandes ou de chemins publics, afin de n’exposer les récoltes à aucun dommage. » — (Daniel Bernard, La fin des loups en Bas-Berry: XIXe-XXe siècles : histoire et tradition populaire, Badel, 1977, page 134)
- (Manège) Bruit que produit le pied du cheval, en frappant sur le sol, dans la marche.
- (Phonétique) (Génériquement) Type de consonne dont le mode d’articulation est le battement.
- (Phonétique) (Spécifiquement) (Par ellipse) Consonne battue.
- (Soierie) Opération par laquelle, dans les magnaneries, on sépare les fils de soie des cocons.
- La construction du tour peut bien donner à la soie toutes les qualités que je viens de lui assigner ; mais la netteté & l’égalité dans le fil, dépendront toujours de trois manutentions antécédentes; la première est de tirer chaque qualité de cocon séparément; la seconde de les purger exactement & en petite quantité à chaque battue; la troisième de ne jamais jeter qu’un seul brin à la fois, pour entretenir l’égalité de grosseur dans le fil de soie.— (Histoire de l’Académie royale des sciences: avec les Mémoires de mathématique et de physique, pour la même année, tirés des registres de cette Académie, G. Martin, 1773, page 445)
- (Zoologie) Trous que se creusent certains poissons dans la vase ou le sable pour y séjourner l’hiver.
- (Musique) Mouvement fait avec la main, le pied ou une baguette pour indiquer les temps.
-
charnue
- Féminin singulier de charnu.
-
écu
- (Armement) Bouclier que portaient autrefois les chevaliers.
- […] le chevalier se couvrit la tête de son casque, passa son écu au bras gauche, sauta sur le rivage, tira son cheval après lui, s’élança en selle […] — (Alexandre Dumas, Othon l’archer, 1839)
- (Par extension) Armoiries, puisque celles-ci ornaient les boucliers des chevaliers.
- Son écu est parti, coupé, tranché, écartelé. L’écu de France.
- Moi, Henri II de Bourbon, prince de Condé, bien que je sois de la famille royale, bien que mon écu porte les trois fleurs de lys, je ratifie le choix qui vient d’être fait, et salue M. le duc d’Angoulême pour notre roi légitime. — (Michel Zévaco, Le Capitan, 1906, Arthème Fayard, collection « Le Livre populaire » no 31, 1907)
- (Par extension) (Numismatique) Monnaie d’or ou d’argent frappée aux armes du souverain qui l’émettait.
- D’ailleurs il ne pense pas à Modeste, cet écu de cent sous fait homme ! — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- À propos, continua le roi, n’était-ce pas dix mille écus que vous deviez toucher de M. de Guise au cas où vous tueriez l’amiral ? — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre III)
- L’argent ! ce mot retentissait à mes oreilles, toutes les minutes. Je n’entendais jamais que le tintement de ce mot qui, à la fin, avait pris comme une sonorité d’écus remués. — (Octave Mirbeau, Lettres de ma chaumière : La Tête coupée, A. Laurent, 1886)
- « Je t’envoie également cent écus romains pour le plaisir des doigts. La frappe est infiniment plus belle que celle des écus français. » — (Jean Giono, Le hussard sur le toit, 1951, réédition Folio Plus, pages 260-261)
- (Désuet) Ancienne monnaie de compte populaire.
- À la foire, les Quarréens calculent encore par pistole (monnaie de compte de dix fr.) et par louis de vingt-quatre francs. L’écu de six francs et le demi-écu ont disparu : ils appartenaient au système duodécimal ; le louis de 24, du même système, devrait disparaître aussi. — (Abbé Guignot, Essai sur Quarré-les-Tombes ; ses sarcophages mérovingiens et sa station préhistorique, impr. Bousrez, Tours, 1895, page 41)
- (Désuet) Appellation populaire des pièces de cinq francs frappées jusqu'en 1878.
- — Vous avez raison, dit Marsillat, et je suis bien fâché de n’avoir que cinq francs à joindre à votre aumône. Halte-là, Mylord, ajouta-t-il après avoir déposé son écu dans la main de la petite paysanne, et en voyant que sir Arthur se fouillait à son tour. Vous n’avez parié que cinq sous, et vous ne devez pas mettre davantage à l’offrande. — (George Sand, Jeanne, 1844)
- Je reçois de nombreuses piécettes d’argent et quelques beaux écus de cinq francs. Je m’empresse quelques jours plus tard de les porter à la Caisse d'épargne. — (Édouard Bled, « Mes écoles », Robert Laffont, 1977, page 73)
- (Sens figuré) Marque quelconque en forme de blason.
- Une indéniable sérénité se reflétait sur ses traits. Peut-être était-ce l’apaisante influence du cigare dont la bague rouge, ornée d’un somptueux écu gaufré d’or, indiquait sans discrétion le prix. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- (Sens figuré) (Au pluriel) Richesse.
- Avoir des écus.
- Format français de papier défini par l'AFNOR avec les dimensions suivantes : 40 × 52 cm.
- (Comptes) Acronyme de l’anglais European Currency Unit (Unité de Compte Européenne ou UCE, en français) et qui servit de référence monétaire avant l’introduction de l’euro. Son symbole est ₠ (Unicode U+20A0), son code ISO 4217 ECU.
-
nue
- (Linguistique) Code ISO 639-3 du ngundu.
-
feuillu
- (Botanique) Qui possède beaucoup de feuilles.
- Un cerisier feuillu.
- Tige bien feuillue.
- (Foresterie) Qualifie les arbres qui portent des feuilles, par opposition à ceux qui portent des aiguilles, les conifères.
- A l'heure actuelle, l'étendue inculte boisable en épicéa étant fortement réduite, son extension est due à la conversion de peuplements feuillus en pessières et au boisement de terres agricoles. — (Recherches économiques de Louvain, vol22, p. 566, Université catholique de Louvain, Institut des sciences économiques, 1956)
- Au XIVe siècle, a la fin de l'époque Kamakura (1185-1333), le chef d'un clan local implanta une forteresse entourée de levées plantées de sudajii, Cayiaiiopyis sieaoldi, feuillus sempervirents caractéristiques de la forêt lauriphylle.— (Andrée Corvol, Forêt et paysage : Xème-XXIème siècles, novembre 2011, p.24)
- (Vieilli) Qualifie un style touffu, difficile à comprendre.
- (Argot) (Désuet) (France) Qualifiait un officier supérieur, général ou maréchal, dont les galons étaient de feuilles de chêne.
- Alors vous direz votre obéissance, votre angoisse. Vous serez pathétique enfin ! amoureux, soldat dans l'âme, tout ce que vous voudrez, et pourvu que votre chef, galonné ou « feuillu », ait vraiment quelque bon sens, pan, pan! ça marchera. — (Le Correspondant, Vol.301, 1925, p.392)
-
disparue
- Femme disparue.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
-
détritus
- (Biologie) Débris de matières organiques ou amas de ces débris.
- Détritus de végétaux, d’animaux.
- Ces matériaux réduits à l’état de poussière ou de boue.
- Ordure, déchet, objet dont on n’a plus l’usage.
- Au coin du Marché-aux-Poissons, elle tourna, passa devant les pierres d’étal où gisaient encore des détritus puants. — (Paul Adam, Chair molle, 1885)
- (Géologie) (Vieilli) Débris de roches.
- (Médecine) Déchet provenant de la nécrose d’un tissu à la suite d’un traumatisme ou d’une infection.
-
cornu
- Qui a des cornes.
- Les diables cornus.
- Un animal cornu blessa de quelque coups Le lion, qui, plein de courroux… — (Jean de la Fontaine, Fables. V, 4.)
- Qui a des coins ou angles saillants.
- Un pain cornu. Une pièce de terre cornue.
- Du fond de cet antre pierreux, Entre deux montagnes cornues. — (Voltaire, Ép. XXVI.)
- (Logique) Bizarre, étrange, absurde, illogique.
- On donnait le nom d’argument cornu à cet argument-ci : Vous avez ce que vous n'avez pas perdu ; or vous n'avez pas perdu des cornes ; donc vous avez des cornes. — (Etienne Bonnot de Condillac, Historique ancien III, 18.)
- (Sens figuré) Lièvres cornus, idées folles, extravagantes, ainsi dites parce que les lièvres n'ont pas de cornes.
- Et de lièvres cornus le cerveau [ils] nous barbouillent. — (Mathurin Régnier, Satires, IX)
- Tous vos beaux arguments cornus Pour me persuader de vivre Et pour m’obliger à vous suivre, N'étaient donc que pour m’attraper. — (Paul Scarron, Virg. trav. II.)
- (Par dérision) (Désuet) Mari trompé.
- Ainsi sont les Européennes, dit Michael. Ah, mes amis, si tous les cornus d’Europe portaient lampions, ô miséricorde, quelle illumination ! — (Albert Cohen, Belle du Seigneur, Gallimard, 1968, page 561)
- (Botanique) Dont le style ou les anthères sont en forme de corne.
- Affecté de l’ergot.
- Blé cornu.
- (Médecine vétérinaire) Dont la hanche, très prononcée, forme une forte saillie, défaut dû, soit à une conformation vicieuse, soit simplement à la maigreur.
- Cheval cornu, jument cornue.
- (Grammaire) Diacritique de l’alphabet vietnamien attaché au coin supérieur droite des lettres "o" et "u" pour donner "ơ" et "ư" (arrondissement de voyelles).
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.