Dictionnaire des rimes
Les rimes en : soupçonnons
Que signifie "soupçonnons" ?
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- Première personne du pluriel du présent de l’indicatif de soupçonner.
- Première personne du pluriel de l’impératif de soupçonner.
Mots qui riment avec "on"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "soupçonnons".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : on , ons , ont , onts , ond , onds , omb , ombs , noms et nom .
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rectification
?- Action de rectifier, de corriger ce qui est fautif.
- L'interlude mahorais permit, par une nécessaire campagne de rectification, de triompher de quelques fâcheuses tendances petit-bourgeoises (indiscipline, alcoolisme, donjuanisme) mais c'est seulement en 1984 qu'il fut décidé de faire de Moroni le centre de la lutte révolutionnaire […]. — (Alain Deschamps, Les Comores d'Ahmed Abdallah - Mercenaires, révolutionnaires et cœlacanthe, Karthala, 2005, page 121)
- Mais c'est du bon fonctionnement des services de la République que vient la rectification des erreurs gouvernementales et le repositionnement des responsabilités et des enjeux du dialogue franco-iranien. — (Yves Bonnet, Le grand complot: Les services secrets iraniens ont-ils manipulé le gouvernement français ?, Jean-Claude Gawsewitch Editeur, 2012, chap. 1)
- Moscou offre en compensation une rectification frontalière en Carélie orientale et la conclusion d'un pacte d'assistance. — (Jean Quellien, La Seconde Guerre mondiale, 1939-1945, Paris : Éditions Tallandier, 2015)
- Travailler à la rectification d’un compte. — Rectification d’un acte public. — Rectification d’un vote.
- (Chimie) Opération par laquelle un liquide distillé est rendu plus pur au moyen d’une ou de plusieurs nouvelles distillations.
- Les esprits de betterave, de grain, de pomme de terre, etc., ont toujours un goût âcre très-désagréable dû à des huiles essentielles ; on élimine en partie ces dernières par la rectification. Cette opération, qui se fait dans un appareil analogue à l'appareil distillatoire, est fondée sur la différence de volatilité de l'alcool et des huiles odorantes qui ne bouillent, en général, qu'à des températures bien supérieures à 100°. — (Edmond Nivoit, Notions élémentaires sur l’industrie dans le département des Ardennes, E. Jolly, Charleville, 1869, page 147)
- Action de rendre droit.
- La rectification d’un tracé, d’une route.
- (En particulier) (Géométrie) Opération par laquelle on trouve une ligne droite égale en longueur à une ligne courbe.
- Rectification d’une courbe,
- (Usinage) Opération visant à usiner précisément une surface.
- Rectification d’un alésage
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déduction
?- Action de soustraire une somme d'une autre.
- Il fait une déduction de la somme principal.
- La succession, déduction faite des dettes et legs, monte à cent mille francs.
- Rappelons la règle relative aux déductions : un contribuable peut soustraire de ses revenus les dépenses qui ont servi à générer ces entrées d’argent. J’insiste sur le « peut », il n’y a aucune obligation de le faire. — (Daniel Germain, La gestion de la PCU, broche à foin jusqu’à la fin, Le journal du Québec, 23 décembre 2020)
- (Didactique) Action de déduire, de tirer une conséquence, d'inférer une chose d'une autre.
- Les déductions de la science actuelle nous font connaître les véritables principes de l’amélioration, il ne faut que les poser et les écrire. — (Jean Déhès, Essai sur l’amélioration des races chevalines de la France, École impériale vétérinaire de Toulouse, Thèse de médecine vétérinaire, 1868)
- Vos raisons ne sont pas des raisons, vos déductions ne sont que des hypothèses. — (Pierre Souvestre et Marcel Allain, Fantômas, L’Agent secret, 1911, Éditions Robert Laffont, Bouquins, tome 1, page 969)
- (Logique) Procédé par lequel on va de la cause aux effets, du principe aux conséquences, du général au particulier.
- Le syllogisme est la principale forme de déduction.
- La déduction est opposée à l’induction.
- (Antiquité romaine) Déduction de colonie (deducere coloniam) : installation d'une colonie de citoyens romains sur des terres confisquées aux vaincus.
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absoudront
?- Troisième personne du pluriel du futur du verbe absoudre.
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morfond
?- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent de morfondre.
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accourussions
?- Première personne du pluriel de l’imparfait du subjonctif du verbe accourir.
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abâtardissons
?- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe abâtardir.
- Première personne du pluriel de l’impératif présent du verbe abâtardir.
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reprendrons
?- Première personne du pluriel du futur de reprendre.
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abréviation
?- Action d’abréger ; résultat de cette action.
- Le marin payé au voyage […] ne subit aucune réduction de salaires en cas d’abréviation du voyage, quelle qu’en soit la cause. — (Article 36, Code du travail maritime, France, 2009)
- (En particulier) (Linguistique) Procédé graphique consistant généralement à retrancher des lettres d’un mot ou d’un syntagme afin de le raccourcir pour écrire plus vite ou économiser de l’espace.
- Les abréviations, à la différence des abrègements, sont un phénomène strictement graphique permettant de gagner du temps et de l’espace à l’écrit. Ce sont des groupes de lettres auxquels ne correspond aucune forme oralisée. Ainsi, pr (pour), tt (tout), ds (dans), qd (quand), bcp (beaucoup), stp ou svp (s’il te plaît ou s’il vous plaît), pcq (parce que), ss (sans, suis ou sous), rdv (rendez-vous), etc., comptent parmi les abréviations les plus fréquentes du corpus. — (Cédrick Fairon, Jean René Klein, Sébastien Paumier, Le Langage SMS : Étude d’un corpus informatisé à partir de l’enquête « Faites don de vos SMS à la science », Presses universitaires de Louvain, Louvain-la-neuve (Belgique), 2007)
- (Linguistique) Forme raccourcie du mot ou syntagme ayant subi ce procédé.
- Si bien que, gavé d'informations tant sur le patois taafien constitué d’abréviations reposantes, d’apocopes imprévisibles, d’aphérèses inattendues et de métonymies subtiles - OP pour opération portuaire, DZ pour drop zone, bib pour médecin, bout de bois pour menuisier, pimponker pour pompier, etc., j'en passe et des meilleures - que sur le décor de mon futur séjour, j'ai fini par me demander pourquoi diable me donner le mal (de mer) d'y aller, […]. — (Sébastien Sholt, Désolation, Éditions Publishroom, 2019, livre 1)
- Le mot cf. est une abréviation qui doit se lire « confer » et non pas « C.F. », tout comme etc. se lit « et caetera » et non « E.T.C. ».
- Les informations figurant sur la fiche de données de sécurité doivent être exprimées dans des termes simples, clairs et précis, et il convient d’éviter le langage spécialisé, les acronymes et les abréviations. — (Règlement (UE) N°453/2010 de la commission du 20 mai 2010, Journal officiel de l’Union européenne du 31 mai 2010).
- Dans certains cas, l'abus d'abréviations peut aussi donner l'impression qu'on ne veut pas consacrer de temps à son interlocuteur. — (Vincent Thibault, Un texto à la fois, Québec, 2016, page 21)
- (Linguistique) (Par extension) Abrègement. — Voir la note.
- (Musique) Signe destiné à représenter sous une forme abrégée plusieurs notes de musique.
- C’est surtout dans la musique instrumentale que l’on fait usage des abréviations.
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affirmation
?- Action d’affirmer.
- De l’autre côté, quelques-uns parmi nous discutaient s'il fallait ajouter foi aux affirmations du criminel qui s'était montré menteur incorrigible. — (Ivan Tourgueniev, L'Exécution de Troppmann, avril 1870, traduction française de Isaac Pavlovsky, publiée dans ses Souvenirs sur Tourguéneff, Savine, 1887)
- Sommeil impossible pour quatre, car Laurent ronfle. Nous vérifions enfin sur lui l'affirmation classique des ronfleurs qui ne ronflent prétendent-ils, que couchés sur le dos. Les ronfleurs sont des menteurs : Laurent ronfle quand nous le tournons sur le côté droit, et sur le côté gauche, et sur le ventre. — (Jean Giraudoux, Retour d'Alsace - Août 1914, 1916)
- Il est donc légitime lorsque la foi et la raison semblent en désaccord, de tenir pour vraies les affirmations de la foi, puisque le miracle est chose toujours réalisable pour un Dieu tout-puissant. — (Louis Rougier, Histoire d'une faillite philosophique: la Scolastique, 1925, éd.1966)
- Une longue fréquentation des ouvrages ésotériques m’a souvent fait croiser des ouvrages bourrés d’affirmations non vérifiées et contraires à toute démarche scientifique, garnis de citations introuvables, […]. — (Les grands esprits manipulés par les astrologues, dans Le Québec sceptique, n°56, p.29, printemps 2005)
- (Logique) Expression par laquelle une proposition est affirmative.
- L’affirmation est opposée à la négation.
- (Justice) Assurance avec serment et dans les formes juridiques.
- Prendre un acte d’affirmation.
- Je m’en rapporte à votre affirmation.
- Affirmation de compte.
- Le juge a pris leur affirmation.
- Le greffe des affirmations.
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emmèneront
?- Troisième personne du pluriel du futur de emmener.
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possédons
?- Première personne du pluriel du présent de l’indicatif de posséder.
- Première personne du pluriel de l’impératif de posséder.
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domination
?- Action de dominer par la puissance ou l’autorité. — Note : Il se dit tant au propre qu’au figuré.
- D’origine berbère ou carthaginoise, elle passa successivement sous la domination romaine, vandale, byzantine et arabe. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 145)
- Dès qu’on le regarde mieux, on retrouve vite chez lui la tare habsbourgeoise qui, comme la lèvre proéminente de la famille se transmet de génération en génération : l’orgueil impérial, la volonté implacable de domination et le fanatisme de l’Allemagne. — (Ernest Denis, La Question d’Autriche ; Les Slovaques, Paris, Delagrave, 1917, in-6, page 60)
- Encore plus que les armes, la force physique et les lois, l’idéologie assure la domination notamment en s’assurant la complicité forcée des dominés. — (Katherine Roussos, Décoloniser l'imaginaire, L'Harmattan, 2007, page 74)
- Dans cette structure bureaucratique, voire bureaupathologique (Thompson, 1969), la domination de la rationalité légale fait primer le formalisme juridique sur le contenu des productions ou services, autrement dit, systématiquement la forme sur le fond. — (Christophe Bounamous, « La pratique de la psychodynamique du travail en institution, entre domination et résistance », dans Travailler 2019/1, n° 41, pages 97 à 109)
- (Spécialement) (Sexualité) Jeu où un partenaire domine l’autre.
- D'ordinaire, les donjuans, êtres de vanité, êtres de chair et de sang, n'ont pas conscience de grand chose, de sorte qu'ils ne connaissent même point toute l'étendue de leur bonheur ou de leur domination. — (Louis Bertrand, Une destinée, tome 5 : Mes années d'apprentissage, Paris : chez Arthème Fayard, 1938, page 206)
- (Au pluriel) (Religion) Un des ordres de la hiérarchie des anges.
- Je sais que vous gardez une place au PoèteDans les rangs bienheureux des saintes Légions,Et que vous l'invitez à l'éternelle fête,Des Trônes, des Vertus, des Dominations. — (Charles Baudelaire, Les Fleurs du mal, 1857, extrait du poème Bénédiction)
- Voici comment s'exprime saint Grégoire le Biglosse : « Nous reconnaissons neuf degrés ou ordres d’Anges, parce que la Parole de Dieu rend témoignage des Anges, des Archanges, des Vertus, des Puissances, des Principautés, des Dominations, des Trônes, des Chérubins et des Séraphins. — (Macaire, Théologie dogmatique orthodoxe, tome 1, traduit du russe par un russe, Paris : chez Joël Cherbuliez, 1859, page 484)
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délivrons
?- Première personne du pluriel du présent de l’indicatif de délivrer.
- Première personne du pluriel de l’impératif de délivrer.
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abréaction
?- (Psychanalyse) Réaction émotive par laquelle le malade se libère, par des gestes ou des mots, de tendances refoulées dans le subconscient ou d'obsessions résultant d'un choc affectif ancien.
- Nous avions tous deux l’impression d’avoir achevé notre tâche, néanmoins je me disais que, malgré tout, l’abréaction de la tendance réprimée n’avait pas été poussée jusqu’au bout. — (Sigmund Freud, Études sur l'hystérie, traduction de 1956)
- L'abréaction, c'est la réaction différée ou tardive, qui fait revivre l'événement traumatisant accompagné des affects pénibles avec lesquels il avait été vécu, et qui offre à ces affects une voie d'expression propice à leur décharge. — (Louis Crocq, Les traumatismes psychiques de guerre, 1999)
- (Par extension) Toute réaction psychologique de défense par laquelle le sujet se libère d'une émotion en la racontant.
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multiplication
?- Augmentation en nombre.
- La multiplication des bureaucraties fait ressembler l’Europe capitaliste à sa sœur soviétisée. — (Emmanuel Todd, Le Fou et le Prolétaire, 1979, réédition revue et augmentée, Paris : Le Livre de Poche, 1980, page 167)
- Dès le principe donc, c’est la négation du cosmos avicennien. Les conséquences vont de soi : la multiplication des êtres célestes et de leurs hiérarchies n’a plus de raison d’être « nécessaire ». — (Henry Corbin, Avicenne et le récit visionnaire, Éditions Verdier, 1999, p. 136)
- Le populationnisme de Petty culmine ainsi au milieu des années 1680 dans cet extravagant projet de « multiplication de l'espèce humaine ». — (Sabine Reungoat, William Petty: observateur des îles britanniques, 2004, p. 267)
- (En particulier) Reproduction.
- Dès lors, l’association à Limnanthemum s’appauvrit au profit d’Hélophytes pourvues d’organes de multiplication végétative […] et de certaines espèces amphibies […] dont la plasticité écologique s’accommode des conditions nouvelles. — (Gustave Malcuit, Contributions à l’étude phytosociologique des Vosges méridionales saônoises, les associations végétales de la vallée de La Lanterne, thèse de doctorat, Société d’édition du Nord, 1929, p. 65)
- (Arithmétique) Opération sur des nombres, ou plus généralement opération multiplicative sur des éléments tels que des nombres et des vecteurs, des matrices, etc.
- Le résultat d’une multiplication s’appelle un produit. Par exemple, le produit de quatre par trois ou quatre fois trois est douze.
- Symbole de la multiplication, le caractère × peut être omis quand son absence n’est pas source d’ambigüité. Par exemple,
- 3
- ×
- 7
- {displaystyle 3times 7 }
- et
- 2
- 5
- 3
- {displaystyle 2,displaystyle {frac {5}{3}} }
- représentent le triple de sept et le double de cinq tiers,
- 12
- 9
- {displaystyle 12,{sqrt {9}} }
- est douze fois la racine carrée de neuf.
- Une multiplication dont la preuve par neuf n’est pas vérifiée a un résultat faux.
- (Mécanique) Rapport du régime de deux engrenages dans une transmission de mouvement.
- Sa bicyclette de course, qui développait au moins neuf mètres de multiplication, n’arrivait pas à le satisfaire, et longtemps il s’acharna à pédaler à une vitesse de trente kilomètres à l’heure sur des routes sans cesse plus poussiéreuses […] — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 6 de l’édition de 1921)
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abasourdissons
?- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe abasourdir.
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe abasourdir.
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accolons
?- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe accoler.
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe accoler.
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abrogation
?- Action d’abroger.
- L’abrogation d’une loi, d’une coutume, d’un usage, d’un rite, d’une cérémonie.
- Il n'y a pas d'abrogation par désuétude. — (Philippe Bouvier, Éléments du droit administratif, 2002)
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acception
?- Sens particulier dans lequel un mot est utilisé.
- Ce défaut est celui des esprits cultivés, mais stériles ; ils ont des mots en abondance, point d’idées ; ils travaillent donc sur les mots, et s’imaginent avoir combiné des idées, parce qu’ils ont arrangé des phrases, et avoir épuré le langage quand ils l’ont corrompu en détournant les acceptions. — (Georges Louis Leclerc Buffon, Traité du style).
- C’était en somme, avec sa peau blanche, sa haute taille et ses larges épaules, un fort beau cavalier dans l’acception ordinaire du mot. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre IV)
- C’était dans toute l’acception du mot, un gosse naïf, heureux de jouer à l’explorateur. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- Ce mot, dans son acception la plus naturelle, dans son acception la plus étendue, dans son acception rigoureuse, signifie, etc.
- (Vieilli) Fait de tenir compte injustement d’une condition, d’une qualité ou d’une opinion. Sorte de préférence qu’on a pour une personne au préjudice d’une autre.
- Le premier soin du parti prêtre avait été de prêcher la croisade contre l’Université […]. L’intolérance et le fanatisme allaient si loin, que M. l’abbé Éliça-Garay, inspecteur en chef des collèges, enjoignait expressément aux professeurs de donner les prix à ceux des élèves qui remplissaient avec le plus de ponctualité leurs devoirs religieux, sans acception de mérite, de travail et de talent. — (Eugène de Mirecourt (1880), Méry, collection des Contemporains éditée par Roret, 1854)
- Instituons des règlements de justice et de paix auxquels tous soient obligés de se conformer, qui ne fassent acception de personne, et qui réparent en quelque sorte les caprices de la fortune en soumettant également le puissant et le faible à des devoirs mutuels. — (Jean-Jacques Rousseau, Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes, 1755, deuxième partie, alinéa 31)
- Zadig entra dans le temple en sautant à pieds joints et il prouva ensuite, par un discours éloquent, que le Dieu du ciel et de la terre, qui n’a acception de personne, ne fait pas plus de cas de la jambe gauche que de la jambe droite. — (Voltaire, Zadig ou la Destinée, VII. Les disputes et les audiences, 1748)
- La loi ne fait acception de personne et s’applique également à tous, et tous ont droit à la même protection et au même bénéfice de la loi, indépendamment de toute discrimination… — (Charte canadienne des droits et libertés, art. 15(1), 1982)
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aberration
?- Écart d’imagination ; erreur de jugement ; absurdité.
- Le médecin attribua d’abord cet accès subit de violente émotion à une aberration d’esprit […] — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- Il avait conservé, de la très petite enfance, cette aberration douce, cette paisible sauvagerie qui garde l’enfant tout jeune contre la peur de la mort et du sang. À treize ans, il ne faisait pas beaucoup de différence entre un vivant et un mort. — (Sidonie-Gabrielle Colette, La Maison de Claudine, Hachette, 1922, réédition Livre de Poche, 1960, page 54)
- Aimery crut avoir subi une aberration semblable quand il se réveilla de son mirage optimiste […] — (Pierre Louÿs, Psyché, 1927, page 85)
- La caserne est l’école de toutes les aberrations. Elle est également le terrain le plus propice à l’éclosion des révoltes. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 28)
- Il y a un passage étonnant, dans Du côté de chez Swann. Le grand-père du narrateur fait une visite de condoléances au père de Charles Swann, qui vient de perdre sa femme. En sortant de la chambre mortuaire, ils font quelques pas dans le jardin et M. Swann dit quelque chose comme : « Ah ! quel bonheur de se promener ensemble par ce beau temps… On a beau dire, la vie a quand même du bon ! » Et il a à peine fini de prononcer ces phrases qu’il se rend compte de leur aberration, mais il se contente de prendre un air stupéfait et de secouer la tête… — (Philippe Delerm, La Bulle de Tiepolo, Gallimard, 2005, collection Folio, pages 93-94)
- Il représentait une véritable aberration vestimentaire. — (Hervé Jubert, Le Tournoi des ombres, 2013)
- « De toutes les aberrations sexuelles, la plus singulière est encore la chasteté » , disait Remy de Gourmont.Ses contemporains étaient de son avis. Dieu merci ! — (Laure Desroches, Sous l’édredon : le couple de 1870 à 1914, Genève : Éditions Crémille, 1994, préface)
- Il sera prêt à tout donner à l’autre, à tout autre, sauf à donner à cet autre la parole, sa parole. Pathétique aberration : des narcisses prêts à tout donner et ne donnant rien. Ces paradoxes se retrouvent à tout bout de champ dans le social. — (Daniel Sibony, Don de soi ou partage de soi ?, Éditions Odile Jacob, 2000)
- (Philosophie, Technique) Anomalie d’une fonction.
- (Astronomie) Mouvement apparent observé dans les astres et qui résulte du mouvement de la lumière combiné avec celui de la Terre.
- L’aberration des étoiles fixes.
- (Optique) Dispersion qui s’opère entre les divers rayons lumineux émanés d’un même point, lorsqu’ils rencontrent des surfaces courbes qui les réfléchissent ou les réfractent, de sorte qu’ils ne peuvent plus ensuite être concentrés exactement en un même foyer.
- Les opticiens se sont acharnés pendant plus de 60 ans à corriger ces multiples aberrations avec plus ou moins de bonheur ; mais c'est seulement vers 1890, époque où apparurent les premiers anastigmats, qu'ils purent présenter une solution satisfaisante. — (Agenda Lumière 1930, Paris : Société Lumière & librairie Gauthier-Villars, page 88)
- (Médecine) Anomalie dans la disposition ou dans le fonctionnement des organes.
- Le chromosome supplémentaire sur la vingt et unième paire chromosomique avait été découvert en France, deux ans plus tôt, par le professeur Lejeune, qui avait établi, pour la première fois au monde, le lien entre l’état de déficience mentale et l’aberration chromosomique, et lui avait donné le nom de « trisomie 21 » — (Delphine de Vigan, Rien ne s’oppose à la nuit, J.-C. Lattès, 2011)
- (Botanique) Exception que présente un système.
- Les fleurs dans les capitules sont remplacées par des pédoncules longs jusqu’à 5 cm, qui portent de petits capitules, pour la plupart virescents et stériles. Cette aberration, qui jusqu’à présent n’avait pas été observée en Belgique, est connue de la littérature. — (Bulletin de la Société royale de botanique de Belgique, 1975)
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adjonction
?- Action d’adjoindre ; chose adjointe.
- La barbacane avait été élevée très-probablement sous saint Louis, comme la plupart des adjonctions et restaurations faites au château. — (Eugène Viollet-le-Duc, La Cité de Carcassonne, 1888)
- Son adjonction au ministre, avec le titre de directeur-général du trésor, fut accueillie comme une bonne nouvelle dans toutes les places de commerce du continent. — (Julie de Quérangal, Philippe de Morvelle, Revue des Deux Mondes, T.2,4, 1833)
- A la station du Sambuc le ségonal du Grand Rhône se présentait en 1960 comme une véritable forêt riveraine où dominaient Populus et Salix avec adjonction d’Amorpha fruticosa le long de la digue du Rhône. — (Bulletin de la Société zoologique de France, vol. 109, 1984, page 250)
- Les pois égouttés doivent présenter la couleur normale caractéristique des pois secs trempés en conserve, compte tenu de toute adjonction de colorants artificiels. — (FAO, Codex alimentarius, volume 5A, 1994, page 204)
- Elle ne subit aucune altération au cours du temps, non plus qu'aucune adjonction. — (Michel Houellebecq, Les Particules élémentaires, 1998, p. 46)
- (Droit) (Vieilli) Jonction sur un dossier d'une personne à une autre.
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acclimatation
?- Action d’acclimater, d'habituer à un nouveau milieu.
- Jardin d’acclimatation, société d’acclimatation.
- Fait de s'acclimater, de s’accoutumer.
- Une ascension progressive permet une bonne acclimatation à l’altitude
- ll faut faire comprendre que la période d'acclimatation est la plus importante et que jamais un médicament ne remplacera une acclimatation « naturelle ». — (Hugues Monod, Pierre Rochcongar, Médecine du sport, 2009)
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aboutirons
?- Première personne du pluriel du futur de aboutir.
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transmission
?- Action de transmettre ou résultat de cette action.
- Les fabliaux n'ont pas un original latin; ils sont, en général, rédigés d'après la transmission orale, et appartiennent à cette masse de contes, d'histoires qui circulent d'un bout du monde à l'autre; […]. — (Jean-Jacques Ampère, La Littérature française au moyen-âge, Revue des Deux Mondes, 1839, tome 19)
- La transmission des télégrammes est assurée par deux câbles et un puissant poste de T.S.F. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- La mise au point d'un virocide, un microbicide inséré dans le vagin qui protégerait contre la transmission du VIH, tout en laissant passer le sperme sans l'endommager, est actuellement à l'étude. — (Jennifer Kitts & Janet Hatcher Roberts, Le Droit à la Sante: Au-delà de la Grossesse et de la Reproduction, CRDI, 1996, page 92)
- Il est également important que l’éducation aborde le passage et la transmission des connaissances par la synthèse et non seulement par l’analyse. — (Joël de Rosnay, Les défis de la technoscience, 2001, page 24)
- Ainsi, dans de nombreuses institutions, tous les mémoires sont systématiquement soumis au logiciel de détection de plagiat Ephorus avant transmission aux enseignants. — (Michel Kalika, Le mémoire de master, éd. Dunod, 4e édition, 2016, page 119)
- Plusieurs dispositifs expérimentaux ont été proposés pour la cryptographie quantique, qui n'est pas une nouvelle façon de crypter un message, mais permet de s'assurer que la transmission d'une clé secrète n'a pas été espionnée. — (Michel Le Bellac, Le Monde quantique, Les Ulis : EDP Sciences, 2010, page 43)
- (Automobile, Mécanique) Ensemble des organes qui transmettent aux roues la puissance du moteur.
- (Automobile) (En particulier) Boîte de vitesses. — Note : On fait fréquemment l’amalgame entre la transmission et la boîte de vitesses ; cette dernière n’étant dans le sens strict que l’un des organes constituant la transmission.
- La souplesse et la douceur des transmissions par chaîne résultent de l'élasticité qu'elles présentent par suite de l'absence de tension initiale et de la répartition de l'effort moteur sur un grand nombre de dents. — (Revue industrielle, mars 1933, volume 63, page 138)
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garçon
?- Enfant ou adolescent mâle, par opposition à fille.
- De ces cervelles fines, la plus fine était la petite Brulette, emmi les filles, et des plus épaisses, la plus épaisse paraissait celle de Joseph, emmi les garçons. — (George Sand, Les Maitres sonneurs, Londres : George Bell & Sons (Les Classiques Français Illustrés, publiés sous la direction de Daniel O’Connor), 1908, page 4)
- Ses deux premières femmes n’avaient pas su lui donner de garçon : tant pis pour elles. — (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans « Trois contes de l’Amour et de la Mort », Édition Corrêa, 1940)
- Devant nous, sur la chaussée, une bande de jeunes garçons s’efforçaient de maîtriser un kérabau emballé. — (Kazuo Ishiguro, Quand nous étions orphelins, traduit par François Rosso, Éditions Gallimard, 2014)
- Madame, les garçons sont les soucis des mères. — (Victor Hugo)
- (Par extension) Jeune homme.
- Pendant la fête, elle ne quittait pas mon bras et refusait de danser avec les autres garçons du village. — (Erckmann-Chatrian, Histoire d’un conscrit de 1813, J. Hetzel, 1864)
- Il accordait à son frère une grande habileté. Selon lui, ce gros garçon endormi ne sommeillait jamais que d’un œil, comme les chats à l’affût devant un trou de souris. — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, G. Charpentier, Paris, 1871, chapitre III ; réédition 1879, pages 98-99)
- Ce qui tourmentait et désolait et retournait le curé de Melotte, c’était le dévergondage des filles et des garçons du pays. — (Louis Pergaud, Le Sermon difficile, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Les garçons revenus du service militaire ont trouvé de plus en plus ennuyeuses les soirées du Causse enténébré et silencieux. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Cette gentillesse qui abrégeait les formes et supprimait les fadaises ridicules que tout garçon se croit tenu de débiter à la belle fille dont il essaie de faire sa maîtresse, m’avait séduit. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- François Cadet, un bel homme, un beau garçon dont les filles s’éprennent d’abord, pour qui elles se jalousent et se déchirent. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 31)
- (Par extension) Homme de genre masculin.
- Je me rappelai la soirée et la nuit. Il y avait donc un garçon dans le lit. Quelle stratégie adopter ? — (Amélie Nothomb, Ni d’Ève ni d’Adam, Albin Michel, Paris, 2007, p. 61)
- Je reçois bon nombre de messages me demandant d'expliquer la fin, et la quasi totalité en provenance de... GARÇONS ! — (Solange te parle, tweet du 17 octobre 2012)
- (Par extension) Homme célibataire.
- — Ainsi, vous êtes encore garçon ? reprit-elle lorsque l’Anglais lui eut fait observer que sa vie errante depuis trois ans eût été peu conciliable avec les liens de l’hyménée. — (George Sand, Jeanne, 1844)
- Si ce grand seigneur restait encore garçon, il y avait moins de sa faute que de celle de sa tante, qui ne connaissait pas les fables de La Fontaine. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844 ; page 252 de l’édition Houssiaux de 1855)
- […]; sans doute, ils ont, eux aussi, certains du moins, des ascendants névrosiques, mais la mysophobie atteint le plus souvent des gens minutieux ou méticuleux par tempérament, par exemple, des vieilles filles ou des garçons âgés, célibataires. — (Édouard Gélineau, Des peurs maladives ou phobies, Paris : Société d’éditions scientifiques, 1894, page 92)
- Pinglet. — Toute réflexion faite, je ne dînerai pas ici… Tu vas chez ta sœur, je suis garçon… je vais m’offrir un petit repas fin au restaurant !… — (Georges Feydeau, L'Hôtel du libre échange, 1894)
- Être vieux garçon, ça a ses avantages et ses inconvénients. — (Jo Barnais , Mort aux ténors, ch. XIII, Série noire, Gallimard, 1956, page 113)
- (Travail) Employé subalterne affecté à un service particulier. Celui qui travaille sous les ordres d’un maître, d’un patron ou d’un chef.
- Bert effleura successivement un bon nombre de métiers : il fut groom dans un magasin de nouveautés et chez un médecin, garçon de pharmacie, apprenti plombier. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 11 de l’édition de 1921)
- (En particulier) Serveur d’un café, d’un restaurant ou d’un hôtel.
- Nous nous mîmes à table. J’avais recommandé la carte au garçon : mes convives parurent contents. — (Alexandre Dumas, Impressions de voyage, La Revue des Deux Mondes, tome 1, 1833)
- Garçon!… garçon!… des pieds de mouton à la poulette, et servez chaud… Allons, vivement. — (J. Gabriel et Charles Dupeuty, Fanfan le batonniste, acte I, scène 5, représentée au théâtre du Vaudeville le 30 août 1845 ; dans La France dramatique au dix-neuvième siècle : choix de pièces modernes, volume 13, Paris : C. Tresse)
- Les bistros regorgeaient d’hommes, de femmes endormis, que parfois le garçon réveillait pour qu’ils cédassent la place à de nouveaux venus. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- Il sollicita le garçon d’un timbre retentissant, en cognant bruyamment ses vastes pattes. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 11)
- Paresseusement, Colombe égoutta les trois verres dans le seau à glace, avec une indifférence de vieux garçon, et les emplit de café tiède. — (Colette, Le toutounier, 1939)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.