Dictionnaire des rimes
Les rimes en : solifluant
Mots qui riment avec "an"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "solifluant".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : an , ans , ant , ants , and , iant , iants , ents , ment , emp , emps , end et ends .
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laissant
- Participe présent de laisser.
- Sir Popoff fait le dos rond ; les mômes le débriment en le laissant prendre l’air. — (San-Antonio, Mesdames, vous aimez ça !)
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accentuant
- Participe présent du verbe accentuer.
- À la lueur de ce que nous venons d’avancer, nous pourrions plutôt dire qu’il est le premier peintre florentin « déflorentinisé », son élève Sebastiano Galeotti accentuant ce processus d’internationalisation des manières. — (Musée de Grenoble, Éric Pagliano, Catherine Monbeig-Goguel, Philippe Costamagna, De chair et d’esprit, 2010, page 200)
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abâtardissement
- État ou fait de ce qui est abâtardi, au propre comme au figuré. Caractérisation d'une dégénérescence, d'une corruption ou d'une altération.
- — L’homme redeviendra ce qu’il était avant son abâtardissement, nos hommes de six pieds seront alors des nains… — (Honoré de Balzac, Les Comédiens sans le savoir, 1846)
- Les Arabes considèrent également le cheval avec quatre balzanes comme un animal sans mérite; et, de même que beaucoup parmi nous, ils regardent la belle face et les balzanes haut chaussées comme des preuves d’abâtardissement. — (Félix van der Meer, Connaissances complètes du cavalier, de l’écuyer et de l'homme de cheval, Bruxelles : chez A.-N. Lebègue & Cie & Paris : chez J. Dumaine, 1866, page 321)
- Les changements linguistiques qui ont eu lieu au Québec, de même que ceux qui sont en cours, ne peuvent en rien être considérés comme un appauvrissement, un abâtardissement ou une déchéance de la langue. — (Noël Lynn Corbett, Langue et identité, 1990)
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effrayant
- Qui fait peur ; qui donne de l’effroi ; qui effraye.
- Des bruits effrayants.
- […]; des multitudes éperdues grimpèrent par d’effrayants sentiers jusqu’à ces régions si élevées que les arbres ne poussaient plus. — (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
- Son truc : les bébêtes effrayantes, qu’il a notamment croisées à Bekasi, Jakarta, Batam ou encore sur l’île de Java occidentale. — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 8 décembre 2022, page 13)
- À la fin de la huitième lune, une chaleur lourde s'étendit sur la vieille cité et ramena avec elle une effrayante recrudescence de puanteur ambiante. — (Albert Gervais, Æsculape dans la Chine en révolte, Gallimard, 1953, page 290)
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comprend
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent de comprendre.
- Ce poste inclut les rémunérations de base et les rémunérations annexes telles que les primes, les versements au titre de l’épargne salariale, et divers avantages en nature. Il comprend également l’ensemble des cotisations sociales, qu’elles soient acquittées par le salarié ou l’employeur. — (INSEE, Partage de la valeur ajoutée, partage des profits et écarts de rémunérations en France, mai 2009)
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incluant
- (Lexicologie) Catégorie générique d’objets par laquelle est défini le référent (le signifié) d’un mot dans un dictionnaire (complétée par les traits différenciateurs permettant de le distinguer des autres membres de cette catégorie, et donc des autres mots).
- Fonte : alliage de fer et de carbone [...]Cette définition du Petit Robert se compose de l’incluant (« alliage »), qui nomme la catégorie générale à laquelle appartient le référent, et de traits différentiateurs (« fer » et « carbone ») qui le distinguent des autres alliages (laiton, bronze, etc.), c’est-à-dire des autres référents nommés de la catégorie. « Alliage » est l’incluant ou l’hyperonyme de « fonte ». La définition est ordonnée (incluant placé, en général, en premier), hiérarchisée et distinctive. — (Alise Lehmann et Françoise Martin-Berthet, Lexicologie : Sémantique, morphologie et lexicographie, Armand Collin, 2018, chapitre 3)
- Par opposition aux « vrais » incluants, les faux incluants ne permettent pas de répondre de façon minimale à la question : Qu’est-ce que le concept X ? Le faux incluant n’évoque pas le genre de concepts auquel appartient le défini et, de ce fait, le recours à un faux incluant est souvent considéré comme la marque d’une définition inadéquate. Ainsi, si l’on définit « bouillie » par : « Farine que l’on fait bouillir dans du lait ou de l’eau jusqu’à ce qu’elle ait la consistance d’une pâte plus ou moins épaisse », la définition n’est pas satisfaisante puisque la bouillie n’est pas un type de farine. — (Robert Vézina, Xavier Darras, Jean Bédard et Micheline Lapointe-Giguère, La rédaction de définitions terminologiques, Office québécois de la langue française, 2009, page 10)
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tellement
- De telle manière ; à un tel point.
- La Mole fit un mouvement tellement brusque de stupeur et d’effroi que la reine sourit. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre V)
- La fromentelle est un calcaire jaunâtre, très-dur, coquillier, passant presque à la lumachelle. Les coquilles y sont tellement agrégées qu’il n’est guère possible d’en déterminer même le genre. — (Nicolas-Armand Buvignier, Statistique géologique, minéralogique, minérallurgique et paléontologique du département de la Meuse, Paris : J.-B. Baillière, 1852, p.390)
- L’agriculture y est d'un maigre profit : le sol est, en effet, tellement rocailleux, qu'il faut le cultiver avec la houe. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 36)
- Les Russes sont tellement imitateurs, que toutes les maladies de la civilisation se répercutent chez eux. — (Honoré de Balzac, Le Cousin Pons, 1847)
- Tant ; en une telle quantité. — Note : S’emploie aussi avec que comme corrélatif. Un certain haut niveau de qualité dans la proposition précédente résulte à la proposition suivante.
- La grand-mère, tellement vieille qu’on ne voyait plus ses yeux, dormait dans un antique fauteuil, au haut duquel perchait une pie. — (Erckmann-Chatrian, Histoire d’un conscrit de 1813, J. Hetzel, 1864)
- Le système de raréfaction des naissances est ici tellement ancré dans les esprits, qu’il finit par être jugé comme le signe d’une vie raisonnable […] — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- C'était la terreur. Un sacré tord-boyaux de frousse tellement on avait peur qu'un des deux se viandât méchamment cinq mètres plus bas. — (Luvan, Susto, Éditions La Volte, 2018, chap. 20)
- (Avec de) Un tel nombre de ; une telle quantité de.
- Pendant longtemps ils se virent poursuivis par le roi, suivi d’une troupe nombreuse d’hommes armés, mais qui ne purent lutter contre des chevaux fées ; le char volait toujours avec rapidité ; les chevaux redoublaient tellement de vitesse qu’ils finirent par faire cent lieues à l’heure. — (Comtesse de Ségur, Histoire de la princesse Rosette, dans Nouveaux Contes de fées, 1857)
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absolument
- D’une manière absolue ; complètement ; tout à fait.
- On lit ce livre absolument comme au bord de la cascade on entendrait, rêveur, le gazouillement des eaux. — (Jules Michelet, Du prêtre, de la femme, de la famille, 3e édition, Hachette & Paulin, 1845, page 133)
- Son trésor est vide. Son armée, mal recrutée, mal équipée, mal disciplinée, absolument démoralisée par ses défaites récentes, est réduite à fort peu de chose par les licenciements forcés et les désertions. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 15)
- Le Danemark, avec le souci le plus louable de la santé physique et morale de ses sujets, interdit absolument l’importation de l’alcool au Groenland ; […]. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- À ce point de vue le peuplement d’une partie de l'Amérique par les Malayo-Polynésiens est démontré par des preuves anthropologiques, ethnologiques et surtout linguistiques absolument indéniables. — (René Thévenin et Paul Coze, Mœurs et Histoire des Indiens Peaux-Rouges, Payot, 1929, 2e édition, page 16)
- L’industrie moderne, après de nombreuses tentatives, est parvenue à obtenir des aciers dits antirouilles, absolument inoxydables. — (Maurice Lecerf, Le Fer dans le monde, Payot, 1942)
- On n'y voyait absolument aucun arbre […] Dont on avait perdu la mémoire, tant elle était absolument passée. — (Blaise Pascal, Provençal 3)
- La nécessité de la restitution est un principe universellement reçu, nul ne l’ignore ; mais la pratique de la restitution est une chose presque absolument inconnue. — (Louis Bourdaloue, Pensées, tome III, page 150)
- Dites absolument que je ne suis qu’un sot. — (Molière, l'Étourdi, II, 1)
- En maître.
- Il dispose absolument de tout dans sa maison.
- Un bailli y jugeait absolument des affaires criminelles.
- Déterminément, malgré toute opposition et toute remontrance.
- Il voulut absolument partir.
- Je n'en ferai absolument rien.
- Nier absolument.
- On eut beau lui dire qu’il ne devait pas partir, il le voulut absolument.
- Indispensablement ; à tout prix.
- J'allai trouver M. J. N., agent de change, qui voulait absolument que je jouasse à la baisse, mais je me gardai bien d'écouter ses conseils. J’opérai à 53, et un peu plus tard je réalisai à 62. — (Adélaïde Millo de Campestre, Mémoires de madame de Campestre, tome 1, Paris : chez M. Antenor de Campestre, 1827, page 325)
- Il faut absolument que vous payiez cette dette.
- Sans restriction.
- La parole du sage est générale, et il ne dit pas seulement quelques justes, mais il dit absolument et sans restriction le juste, quel qu’il soit. — (Louis Bourdaloue, Pensées, tome III, page 223)
- (Grammaire) Prendre, employer un mot absolument, c’est employer un mot seul, sans complément, quand il est plus habituel d’en donner un, ou qui est susceptible d’en avoir un.
- Dans « La statue de la liberté », le mot « liberté » est employé seul, absolument, abstraitement ; alors que dans la phrase : « La constitution garanti la liberté d'expression », le mot est employé concrètement.
- Dans la phrase : cet arbre ne produit pas, produire est pris absolument.
- Tel verbe se prend, s’emploie quelquefois absolument.
- Dans cette phrase : espérer, c’est jouir, les verbes espérer et jouir sont pris absolument.
- Dans celle-ci : vivre dans l’abondance le mot abondance est employé absolument pour dire l’abondance des choses nécessaires et agréables à la vie.
- Réunies et présentées par Mary Douglas, une quinzaine de contributions très différentes s’unifient cependant autour d’un thème commun, la consommation de l’alcool — seules deux d’entre elles portent sur le thé et le café —, tant il semble que, côté anglo-saxon, comme côté français d’ailleurs, « boire » employé absolument, sans complément, signifie boire de l’alcool et même en boire beaucoup, l’usage savant rencontrant l’euphémisme populaire qui se suffit de suggérer de tel ou tel : « il boit ».— (Claudine Fabre-Vassas, La boisson des ethnologues, Terrains mars 1993, pages 5-14)
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académiquement
- D’une manière académique, conformément aux usages, aux traditions de l’académie.
- Le moment est enfin venu de penser académiquement d’abord et d’ordonner les institutions selon les principes du sens commun. — (Claude Corbo, Jean-Pierre Couture, Repenser l’école: une anthologie des débats sur l’éducation au Québec de 1845 au rapport Parent, 2000)
- Avec contrainte, avec emphase, sans simplicité, sans naturel.
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adjectivement
- Avec la valeur d’un adjectif.
- Ce mot s’emploie quelquefois adjectivement.
- Selon la tradition, en effet, le nom (ou le syntagme nominal) employé adjectivement est invariable. — (Nina Catach, Claude Gruaz, Renée Honvault, Variations sur l’orthographe et les systèmes d’écriture, 2001)
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enseignement
- Action de transmettre des connaissances à un élève.
- Louis Pasteur alla d'abord à l’école primaire qui occupait une des salles-annexes du collège d'Arbois. L’enseignement mutuel était alors de mode. Les élèves étaient divisés par séries. Un camarade apprenait à lire aux autres qui épelaient ensuite à haute et assourdissante voix. — (René Vallery-Radot, La vie de Pasteur, Hachette, 1900, Flammarion, 1941, p. 11)
- L’importance d’Hippocrate et du Corpus hippocratique ne saurait être surestimée car l’œuvre du Maître de Cos fut objet d’enseignement médical jusqu’au milieu du XIXème siècle avant de devenir objet d’histoire. — (Simon Byl, Hippocrate: De la médecine magique et religieuse à la médecine relationnelle, L’Harmattan, 2011)
- C’est dans le même esprit mélioriste que Condorcet prône un enseignement élémentaire, moral et civique qui constitue la meilleure réponse au fanatisme religieux. — (Charles Coutel, Les philosophes des Lumières, nos contemporains, dans Marianne, n°878 du 8 janvier 2016, page 58)
- Connaissance nouvelle ou savoir, qu’on retire d’une expérience.
- Ce voyage nous a fourni de nombreux enseignements.
- Corps des maîtres chargés d’enseigner.
- Cette loi livrait les trois degrés de l’enseignement à l’Église et coiffait la France du trirègne de l’obscurantisme. — (Anatole France, L’Église et la République, Paris : Edouard Pelletan, 1904 - éd. J.-J. Pauvert, 1964, p.60)
- […] ; jadis, on croyait que la férule était l’outil le plus nécessaire pour le maître d’école ; aujourd’hui, les peines corporelles ont disparu de notre enseignement public. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, Chap.VI, La moralité de la violence, 1908, p.266)
- (Par extension) Savoir transmis.
- Ce nouvel enseignement me semble d’autant plus grave qu’il s’adresse à une humanité qui, de son propre chef, se pose aujourd’hui dans le temporel avec une décision inconnue jusqu’à ce jour. — (Julien Benda, La trahison des clercs : Avant-propos de la première édition, 1927, éd. 1946)
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coulant
- Qui coule aisément.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Sens figuré) Qui est fait aisément, naturellement, qui ne sent pas le travail.
- Style coulant.
- Vers coulants.
- Prose coulante.
- Son parler si coulant fut interrompu net, comme jadis celui de cet homme faible qui, devant le pouvoir, venait de désavouer son ami arrêté pour opinions politiques par la police, fut averti par le chant du coq. — (Stendhal, Lucien Leuwen, 1834)
- (Œnologie) Qualifie un vin agréable à boire et qui passe aisément.
- Leur caractère était celui d'un vin très coulant, bouqueté et agréable; puis ils sont devenus plus corpsés [sic] et plus durs, et leur souplesse a disparu. — (Bordeaux et la Gironde, Association française pour l’avancement des sciences, Éd. G. Gounouilhou, 1895)
- (Peinture) Qui procède par des courbes légères et qui est plus facile que correct.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Familier) Qualifie une personne qui est accommodante en matière d’intérêt.
- Malgré la haute piété et la probité reconnue de M. de Moirod, on était sûr qu’il serait coulant, car il avait beaucoup d’enfants. — (Stendhal, Le rouge et le noir, 1830, réédition Gallimard, 2020, page 157)
- Je gardais le silence, je me mettais à rire, et tout finit par là ; c’est-à-dire qu’elle me crut d’abord sot, puis elle s’arrêta à la pensée que j’étais bon et d’humeur très coulante. — (Fiodor Dostoïevski, traduction de Ely Halpérine-Kaminsky, Le Joueur)
- Si les procureurs et leurs substituts se montraient en général coulants, les juges d’instruction pouvaient se montrer des emmerdeurs redoutables, même dans le cas d’une enquête pour meurtre. — (Michel Houellebecq, La carte et le territoire, 2010, J’ai lu, page 324)
- Les défenseurs du lait cru ont été coulants, en acceptant que le camembert AOP puisse être élaboré au lait pasteurisé. — (Camembert: la bataille de Normandie est finie sur paris-normandie.fr, Société Normande d'Information et de Communication. Mis en ligne le 22 février 2018)
- Je l’ai trouvé très coulant.
- (Québec) (Familier) Glissant.
- Fais attention, la route est coulante ce soir à cause de la glace.
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enfant
- Garçon ou fille qui n’a pas encore atteint l’adolescence.
- Mais l’enfant, de plus en plus épeuré, s’était caché dans les jupons de la femme. — (Octave Mirbeau, La Bonne, dans Lettres de ma chaumière, 1885)
- Je vis toute la famille de mon hôte, une vingtaine de personnes, dont une dizaine d’enfants, qui dormaient, serrés les uns contre les autres, sur des nattes de pandanus. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- C’est avec de telles calembredaines que le prêtres s’imaginent piper la confiance des enfants à l’âge où, précisément, ils commencent à discerner qu’ils n’ont pas poussé dans les choux. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 247)
- Cet enfant unique est d’ailleurs élevé très mal : un enfant gâté, dorloté, pourri d’égoïsme. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- La salle de réunion du conseil municipal avait autrefois servi de salle de classe pour les enfants du village. — (Bernard Rougier, Des fleurs pour Clémentine, Publibook, 2011, page 33)
- Avec le développement des sciences humaines nous sommes parvenus à une perception de plus en plus attentive de l’individualité de l’enfant. Cet enfant n’est plus ainsi celui qui, selon l’étymologie latine, « ne parle pas ». Bien au contraire, il parle et il est écouté. On peut même affirmer que l’essentiel de la vie familiale est bien ce dialogue de plus en plus égalitaire et ouvert entre les enfants et leurs parents, entre les enfants et le monde. — (Simone Veil, discours à la Conférence internationale de la famille à l’UNESCO, Paris, 8 janvier 1979, dans Simone Veil, Mes combats, Bayard, 2016, page 380)
- Fils ou fille, de tout âge, par relation au père ou à la mère.
- Cette infécondité, qui, de mois en mois, lui fit verser des torrents de larmes, entretint longtemps le mépris de Brigitte, qui lui reprochait de n’être bonne à rien, pas même à faire des enfants. — (Honoré de Balzac, Les Petits Bourgeois, 1844, version écrite par Balzac d’un roman inachevé, repris ensuite par un autre auteur)
- L’inconnu devait être le père de cette enfant qui, sans le remercier, lui prit familièrement le bras et l’entraîna brusquement dans le jardin. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
- Fils, par relation à ses parents.
- — Laisse-t-elle plusieurs enfants ?— Elle ne laisse pas d’enfants, Monsieur ; elle n’a qu’une fille, dit Claudie, qui n’appliquait, comme font les Berrichons, le mot d’enfant qu’au sexe masculin. — (George Sand, Jeanne, 1844)
- J’aurais pu […] avoir là des enfants bronzés qui auraient grandi libres et heureux sous le chaud soleil de la Polynésie. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- On ne fait plus d’enfants, chez nous, sauf dans les coins pouilleux, dans les milieux de misère, certains samedi de paye, après stations devant les comptoirs des bistrots. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 75)
- Celle-ci, mariée à un ingénieur du P.-L.-M., vivait avec ses trois enfants, dans une maisonnette que le ménage avait fait élever, après la guerre, sur un lotissement de Brunoy. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
- Dès que leurs enfants pourraient s’y aventurer, […], les mères les sermonnent à grosse voix : « Ne va jamais là tout seul, sais-tu : la bête à crochets te mangerait ». — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- Un capitulaire prescrit de ne contracter que des unions légitimes, car celles-là seules donnent des enfants capables de succéder. — (Gabriel Lepointe, La Famille dans l’Ancien droit, Montchrestien, 1947 ; 5e édition, 1956, page 113)
- (Par extension) Descendant, descendante en ligne directe et indirecte.
- Nous sommes tous enfants d’Adam.
- Personne proche de manière affective, amicale, filiale.
- Ma belle enfant.
- Venez, mon enfant.
- Ma chère enfant, écoutez-moi.
- Courage, enfants, criait-il à ses soldats.
- Voilà une belle enfant !
- Vous êtes une aimable enfant.
- Représentants les plus jeunes d’une population.
- Partout, les ministres affirmaient que « la Patrie pouvait compter sur ses enfants ». Et ce mot « enfants » avait un prestige tout neuf. — (Jean Guéhenno, Journal d’un homme de 40 ans, Grasset, 1934, réédition Le Livre de Poche, pages 135-136)
- (Sens figuré) (Vieilli) Chose qui est produite par une autre, qui en naît, qui en résulte.
- Le remords est enfant du crime.
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aboutement
- (Construction, Marine) Assemblage de plusieurs pièces mises bout à bout avec un ou des éléments de liaison.
- Les raccords d’aboutement de diagonales sollicitées à la traction doivent être construits pour résister aux efforts de traction à envisager. — (René Vitton, Bâtir: manuel de la construction, 1996)
- (Télécommunications) Mise en relation de deux lignes sans interrompre la connexion.
- En fait par rapport à un transfert, l'aboutement se fait au niveau de la carte vocale, alors que lorsque le serveur vocal transfère l'appel, un aboutement est aussi effectué, mais au niveau de l'autocommutateur. — (site www.e-rezo.com)
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frénétiquement
- D’une manière frénétique.
- Gregor sentit ses petites pattes s'agiter frénétiquement, en s'avançant vers la nourriture. — (Franz Kafka, La Métamorphose, 1915)
- Décrétant réactivement leur absoluité comme l'esclave nietzschéen décrète réactivement sa bonté, elles cherchent frénétiquement à discréditer toutes les autres idées comme « méchantes », parce que susceptibles d'être l'index de leur propre accidentalité. — (Richard Sinding, Qu'est-ce qu'une crise?, Presses universitaires de France, 1981, page 97)
- J’aurais aimé dire quelque chose, trouver une formule exprimant ma reconnaissance et mon admiration, je recherchai frénétiquement une formule pendant les trente secondes qu’il me fallut pour mettre mon manteau, pour marcher jusqu’à la porte ; mais, cette fois encore, les mots me manquèrent. — (Michel Houellebecq, Sérotonine, Flammarion, 2019, page 321.)
- Pétrifiée, je suis restée longtemps immobile, les yeux fixés sur la fente sombre, aussi effrayée à l'idée que le papillon surgisse qu'à l'idée de l'avoir tué. Comme il ne ressortait pas, je me suis lavé les mains frénétiquement. Je tremblais. J'avais envie de vomir. — (Tatiana Vialle, Belle-fille, NIL éditions, 2019)
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admonestant
- Participe présent du verbe admonester.
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maman
- (Familier) ou (Langage enfantin) Mère.
- Tout de même, il ne pouvait pas aller dire aux mamans : Sapristi, mais gardez donc un peu mieux vos filles ou elles se feront… manger du loup ! — (Louis Pergaud, Le Sermon difficile, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Un homme entraîne son gamin loin des voitures radiocommandées « Viens on va rejoindre manman ». J’ai entendu et dit manman toute mon enfance, pas maman. L’homme qui vient de me le rappeler est d’origine africaine ou antillaise. — (Annie Ernaux, « Regarde les lumières mon amour », Seuil, 2014, page 30)
- (En particulier) Nom donné à la mère par son enfant (y compris à l’âge adulte), pour la désigner affectueusement.
- Née sous les châtaigniers de Faverges-de-la-Tour en Isère, cette maman chérie (disparue en 2019) a rencontré son papa, Louis, après la Seconde Guerre mondiale. — (France Mutuelle Magazine, n° 175, janvier-février-mars 2023, page 50)
- Les soirs où une bise polaire hurlait dans la cheminée, quand, à l'heure du repas, maman posait la cocotte noire sur la table, la cacasse-à-cul-nu dégageait un parfum particulier. — (Yanny Hureaux, Bille de chêne: Une enfance forestière, JC Lattès, 1996)
- Ouah ! Mais il a l’air génial ce jeu ! En plus, sur la jaquette il y a un monsieur super classe avec plein de muscles en train de mettre une dérouillée à un super méchant ! Dis, maman, tu peux me l’acheter s’il te plaît ? Allez ! Il a l’air vraiment trop bien. […]. Je peux l’avoir maman ? S’il te plaît ! — (Préface du test de Last Battle sur Jeuxvideo.com)
- Avec maman, quand le cœur est au grisAprès le dîner, on se passe "Nathalie"Ça la fait un peu pleurerEt moi ça me fait danser. — (Gilbert Bécaud, La Fille de Nathalie, 1983)
- Que de fois j'ai vu tomber des hommes, blessés, râlant et leurs premiers cris étaient « Maman ». — (Correspondance d'Eugène Defat, 5 août 1916, in Louise Monaux et Bruno Deblander, 14-18, Apocalypse en Belgique – Récits de patriotes, Éditions Racine, 2013, page 94)
- (Afrique centrale) Dame, madame.
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publiquement
- D’une manière publique, avec publicité, au vu et au su de tout le monde.
- Ce n’est pas un spectacle extraordinaire à Saint-Louis que de voir deux hommes « respectables » mettre habit bas et se colleter publiquement. — (Ernest Duvergier de Hauranne, Huit mois en Amérique : Lettres et notes de voyage, 1864–1865, Vol. 1, 1866, page 270)
- C’est par mes seuls conseils qu’il veut publiquementDu prince Héraclius faire le châtiment. — (Pierre Corneille, Héraclius empereur d’Orient, IV, 6)
- Elle s’en est vantée assez publiquement. — (Jean Racine, Britannicus, IV, 4)
- En 1670, M. Leibnitz, âgé de vingt-quatre ans, se déclara publiquement philosophe dans un livre dont voici l’histoire… — (Bernard le Bouyer de Fontenelle, Leibnitz)
- Les belles tous les jours vous trompent, on le leur rend ;On se prend, on se quitte assez publiquement ;Les maris savent vivre, et sur rien ne contestentLes hommes s’aiment tous ; les femmes se détestentMieux que jamais : enfin c’est un monde charmant ;Et Paris s’embellit délicieusement. — (Jean-Baptiste Louis Gresset, Le Méchant, II, 7)
- Il ne me reste plus qu’à rapporter plusieurs traits de la vie privée de Louis XI […] Ce prince est le premier de nos rois qui ait introduit ou du moins fort étendu l’usage de manger publiquement avec ses sujets : une de ses plus grandes dépenses étoit pour sa table. — (Charles Pinot, Œuvres, t. III : Histoire de Louis XI)
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choquant
- Qui offense, qui déplaît par son immoralité ou son inconvenance.
- Il était très ennuyé car, pour lui, cette histoire était choquante au possible, dénuée de toute dignité. — (Georges Simenon, Le Blanc à lunettes, chapitre VIII, Gallimard, 1937)
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clairement
- D’une manière claire et nette.
- Les principaux problèmes auxquels il faudra faire face dans vingt ans sont clairement posés : la Corée du Nord et l’Iran auront-ils à cette date une arme nucléaire qui puisse être vectorisée ? — (Thérèse Delpech, L'ensauvagement : Le retour de la barbarie au XXIe siècle, éd. Bernard Grasset, 2005, p. 199)
- Si vous vous expliquiez un peu plus clairement. — (Pierre Corneille, Sertor. IV, 1. - cité par Littré)
- [Elle] […] fait voir clairement les merveilleux effets Qu’en un cœur irrité produisent les bienfaits. — (Pierre Corneille, Médée, IV, 4. - cité par Littré)
- Ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement. — (Nicolas Boileau-Despréaux, Art p. I. - cité par Littré)
- (Néologisme) Indéniablement, sans aucun doute.
- C’est clairement moins cher dans ce magasin.
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chant
- Émission de sons variés et rythmés par lesquels la voix s’élève et s’abaisse, de manière à former un ensemble musical.
- Chant d’allégresse.
- Chants de triomphe.
- Des chants pieux.
- École de chant.
- Professeur de chant.
- Les règles du chant.
- L’art du chant.
- (Par analogie) Ramage ou cri des oiseaux.
- Le pré dégageait une odeur de terreau humide, une marouette sifflait dans les roseaux au sud. Son chant sonnait comme des gouttes d'eau qui tombaient. — (Kurt Aust, La confrérie des invisibles, traduit du norvégien par Céline Romand-Monnier, City Édition, 2010, chapitre 8)
- Le chant du cygne, chant mélodieux que des poètes attribuaient au cygne mourant. Il se dit figurément du dernier ouvrage qu’un musicien célèbre, un grand poète, un homme éloquent a fait peu de temps avant sa mort.
- Cri du coq.
- Le chant des coqs, l’aboiement des chiens, les appels des oiseaux l’éveillèrent. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 99 de l’édition de 1921)
- Dès le chant du coq, Au point du jour.
- Crissement de la cigale.
- Le chant de la cigale est monotone.
- Partie mélodique d’une musique quelconque, pour la distinguer de l’accompagnement des instruments.
- L’harmonie ne doit point étouffer le chant.
- Ce morceau, cette ouverture manque de chant, ce morceau, cette ouverture n’a pas de mélodie.
- (Par extension) Certaines pièces de poésie qui se chantent ou peuvent se chanter.
- De chaumières en tavernes, il écoute les bardes et les vieux rhapsodes qui lui récitent des chants populaires remontant à la nuit des temps. — (André Clavel, L’Iliade boréale, dans L’Express n° 3081, 21 juillet 2010)
- Ainsi le dithyrambe, chant liturgique en l'honneur de Dionysos diffère de l’iambe dont le pied comporte un son bref suivi d'un long avec des vers dodécamétriques alternant avec des octamétriques. — (Louis Lefroid, Esthétique: l'harmonie des formes, Ed. Opéra, 1998, page 36)
- Chant royal, ancienne pièce de poésie française, composée de cinq strophes de onze vers chacune et où le onzième vers de la première strophe était répété à la fin de toutes les autres.
- (Au pluriel) Toute composition en vers.
- Les héros qu’immortalisent les chants du poète.
- Chants sublimes.
- Chants immortels.
- Daigne inspirer mes chants.
- Mes chants rediront tes exploits.
- Chacune des divisions d’un poème épique ou didactique.
- Le premier chant, le second chant de l’Iliade.
-
aérant
- Participe présent du verbe aérer.
-
accidentellement
- D’une manière accidentelle.
- Des scientifiques créent la pile du futur accidentellement. Souvent, les avancées scientifiques sont les résultats de plusieurs années de recherche… Mais certaines d’entre elles se découvrent accidentellement. Deux scientifiques de l’Université de Californie à Los Angeles ont inventé la pile du futur par total hasard. Chose assez surprenante nous direz-vous ! — (Bigorre Informatique Solution, 24 mai 2013)
- […] ; encore sa vie fut-elle accidentellement écourtée, puisqu’il périt « de langueur » un an après avoir été éborgné par un corbeau. — (Jean Rostand, La vie des crapauds, 1933)
- Les courroies ont l’avantage de glisser sur la poulie lorsque l’action de l’outil devient accidentellement trop forte : ce glissement fait éviter la rupture de l’outil ou des appareils de tour. — (Coquilhat, Cours élémentaire sur la fabrication des bouches à feu en fonte et en bronze, et des projectiles, part. 3, dans Mémoires de la Société royale des sciences de Liège, t. 13, 1858)
- On sait que l’emploi du fer fut inconnu de toute l’Amérique avant l’arrivée de Colomb. […]. Parfois cependant le fer météorique est employé accidentellement. — (René Thévenin & Paul Coze, Mœurs et Histoire des Indiens Peaux-Rouges, Payot, 1929, 2e éd., p.18)
-
abréviativement
- (Vieilli) (Rare) Par abréviation.
- Mater aurait été mis là abréviativement pour mater sacrorum. — (Société historique, littéraire et scientifique du Cher, Bourges, Mémoires de la Société historique, littéraire et scientifique du Cher, 1876)
- – Gomme ?… Curaçao ?… Quoi ?… me demanda abréviativement le glorieux soldat. — (Octave Mirbeau, Les vingt et un Jours d’un neurasthénique, Fasquelle, Paris, 1901)
- En dehors du culte de Mars qui y conserva son principal sanctuaire, le Champ, comme on l'appelait abréviativement , fut le lieu des exercices ou divertissements qui exigeaient plus d'espace que n'en offraient les bâtiments couverts, […]. — (Auguste Castan, Le Champ-de-Mars de Vesontio, dans Mémoires de la Société d'émulation du Doubs, séance du 8 mars 1869, page 16, 4e série, volume 5, 1970)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.