Dictionnaire des rimes
Les rimes en : soliflore
Mots qui riment avec "or"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "soliflore".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : or , ors , ort , orts , ord , ords , aur , aurs , aure , aures , orps , ore et ores .
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doryphore
- (Antiquité) Lancier, soldat porteur de lance dans certaines armées grecques.
- L’armée du roi se compose de soixante mille combattans, cent trirèmes et une quantité innombrable de vaisseaux de transport. Il a en outre mille doryphores couverts d’armures en or, et quatre-vingts chars de guerre. — (Ph. Le Bas, Sur la découverte d'un manuscrit : la traduction de Sanchuniathon par Philon de Byblos, dans La Revue des deux mondes, 1836, 4e série, vol.7, p.559)
- À la mi-décembre, les Byzantins marchent vers la seconde armée vandale. Les doryphores et les hypapistes de la garde à cheval chargent et dispersent les hommes de Tzazo, qui tombe dans la mêlée. — (Patrick Louth, La civilisation des Germains et des Vikings, Genève : éd. Famot, 1976, page 72)
- (Par extension) Statue qui représente ce soldat.
- Cette statue du Doryphore ou Porte-Lance était étudiée par tous les artistes grecs; et Lysippe lui-même, orfèvre dans sa jeunesse, disait qu'elle l'avait fait sculpteur : non parce t’elle créait un type qui devait sans cesse être reproduit, mais, au contraire, parce que cette statue avait la vérité pour base, et qu'elle démontrait comment on devait saisir la nature par ses plans, ses grandes divisions, en un mot, par ses grands aspects. — (Gustave Eyriès, Simart, statuaire de l'Institut : étude sur sa vie et sur son œuvre, Paris: chez Didier & Cie, 1860, page 423)
- Le plus célèbre des canons grecs est celui de Polyclète (quatre siècles et demi avant J. C.), qui avait composé un Traité des proportions, avec un modèle de marbre très-connu sous le nom de Doryphore, ou porte-lance. — (« Anatomie », dans le Dictionnaire encyclopédique des sciences médicales, dirigé par Amédée Dechambre, tome 4 (Amp-Ang), Paris : chez Victor Masson & chez P. Asselin, 1866, p. 232)
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portor
- (Marbrerie) Sorte de marbre noir, marqué de grains ou de veines en pyrite, cette dernière ressemblant à de l’or.
- Une table, une cheminée de portor.
- Notre Sainte Mère s’en est servi pour élever ses tours et ses autels, qu’il s'agisse du grès rouge des Vosges, ou de Palave noire d'Auvergne, des basaltes, des porphyres et des portors, de la pierre bleue de Tournai. — (Paul Claudel, Connaissances, page 295, Gallimard, 1953)
- Quant au mausolée du maréchal de Villeroy, il se composait d’un socle de portor soutenant un sarcophage, également en portor. — (François Chauvat, Léon Charvet, Réunion des sociétés savantes des départements à la Sorbonne → lire en ligne)
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jettatore
- Jeteur de sort, particulièrement en Italie.
- Si c’est un jettatore et qu’il vous ait aperçu le premier, le mal est fait, il n’ya pas de remède, courbez la tête et attendez. — (Alexandre Dumas (père), Le Corricolo: Volume 1, 1843)
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port
- Havre côtier, refuge ou abri pour les bateaux les protégeant des vents et des tempêtes.
- Des phares éloignent les navires des dangers ou les conduisent dans les ports abrités par des digues construites en luttant contre les tempêtes. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- Vers 4 heures, j’aperçois de nouveau la terre après avoir barré toute la nuit ; je passe au petit jour près d’un destroyer américain et entre dans le port Saint-Georges. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- La Chiffonne en longea la côte occidentale, doubla la pointe Nord et, suivant les falaises de l’Est, moins anfractueuses, pénétra dans un grand port naturel, protégé par un alignement de gros rochers et de petits îlots. — (G. Lenotre, Les derniers Terroristes, Paris : chez Firmin-Didot, 4e édition, 1932, page 79)
- Azemmour, la ville maure remontant à l’antiquité, en plein déclin aujourd'hui par suite de l’ensablement de son port et l’indolence de sa population. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 148)
- Ensemble des installations, en bord de mer, destinées à l’entretien des navires, à l’embarquement et au débarquement des marchandises ou des passagers.
- C’était un tohu-bohu ethnique. Dans le port flottaient les pavillons de toutes les nations, et plus de deux millions d’êtres humains s’y embarquaient annuellement. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 210 de l’édition de 1921)
- Ça me rappelle le vieux port marseillais, les marchandes de coquillages, les pieds-paquets et le vin de Cassis, doré comme du soleil. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, pages 187-188)
- Point de la rive d’un cours d’eau où les navires abordent, chargent et déchargent les marchandises.
- Le mythique port de Bercy.
- Le port céréalier de Givet.
- Ville bâtie auprès d’un port, autour d’un port.
- Marseille est un agréable port de mer.
- (Sens figuré) Lieu de repos, de refuge, d’une situation tranquille.
- Il est dans le port en se retirant du monde et de l’embarras des affaires.
- Il s’est assuré un port dans la tempête.
- (Sens figuré) Lieu où l’on se retire loin des embarras du monde, où l’on cherche à se mettre à couvert de quelque danger.
- La maison de l’ambassadeur a été un port de salut pour lui.
- (Géographie) Col des Pyrénées.
- Le port d’Envalira est le plus haut col routier de la chaîne pyrénéenne.
- — Viva ! viva ! jaleo ! s’écria Houmain ; nous autres braves, nous sommes bons à tout. Ah çà ! mais… tu as donc toujours passé par les autres ports ? car je ne t’ai pas revu depuis que j’ai repris le métier. — (Alfred de Vigny, Cinq-Mars, chapitre XXII, 1826)
- De l’autre côté, c’est l’Espagne, dominée par des falaises identiques aux nôtres […]. On peut passer en Espagne sans suivre le sentier qui franchit le port, mais il y faut beaucoup d’acrobatie. — (Abellio, Pacifiques, 1946)
- Arrivée, destination.
- Elle recommença ses doléances, elle se mit à geindre de plus belle sur le manque de fortune qui la faisait échouer au port. — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, 1871)
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détors
- Qui est détordu.
- Du fil détors, de la soie détorse.
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commodore
- (Marine) Dans certaines marines, grade intermédiaire entre celui de capitaine de vaisseau et celui de contre-amiral.
- Le vieux commodore, complètement rallié à cet homme étrange, réclama l’insertion « intégrale » du discours Fergusson dans « the Proceedings of the Royal Geographical Society of London ». — (Jules Verne, Cinq semaines en ballon, J. Hetzel et Cie, Paris, 1863)
- En face, une sorte de commodore américain, boulot et trapu, les chairs boucanées et le nez en bulbe, s’endormait. — (Joris-Karl Huysmans, À rebours, 1884)
- (Par extension) Titre de certains dirigeants de clubs nautiques.
- Je quittai l’embarcadère, remorqué par Bob Schultz et son yacht à moteur We Two, escorté par une vedette de la police américaine, et par le commodore du Morris Yacht Club dans son yacht à moteur. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil ; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- Elle est sportive, et jetant sur ses épaules un peignoir chatoyant comme un oiseau de paradis, elle remonte le promenoir en plein air, vers la chaussée des élégances, où l’attend sa raquette en bois courbé de dix livres sterling, auprès d’un mari à mine de commodore, rose et appétissant, tel un jambon d’York. — (Léon Daudet, Souvenirs des milieux littéraires, politiques, artistiques et médicaux/Vingt-neuf mois d’exil, Grasset, réédition Le Livre de Poche, page 492)
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sanguinivore
- (Zoologie) Qui se nourrit de sang.
- duffort
- chassors
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sport
- Quelqu’une des sortes d’exercices physiques, de jeux d’adresse ou de force. Le sport est un ensemble d'exercices, le plus souvent physiques, se pratiquant sous forme de jeux individuels ou collectifs pouvant donner lieu à des compétitions.
- Car euss’ n’ont pas dîné… d’ mépris Ni déjeuné d’un paradoxe. Tous ces muff’s-là, c’est bien nourri, Ça fait du sport… ça fait d’ la boxe — (Jehan Rictus, Les Soliloques du Pauvre, 1897, page 39)
- Dans la politique il n’y a pas plus de scrupules que dans les sports : l’expérience apprend tous les jours avec quelle audace les concurrents dans les courses de tout genre corrigent les hasards défavorables. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, chapitre V, La grève générale politique, 1908, page 228)
- La guerre entre tribus et même les actes de brigandage étaient de véritables sports, au même titre que la chasse et la fantasia : […]. — (Frédéric Weisgerber, Au seuil du Maroc Moderne, Institut des Hautes Études Marocaines, Rabat : Les éditions de la porte, 1947, page 110)
- Le statut d’entrepreneur individuel spécialisé dans la chnouf semble en contradiction avec une vocation de pédagogue se destinant à enseigner les valeurs du sport. À moins de se spécialiser dans le cyclisme. — (Bourse d’études, dans Marianne (magazine), n°772 du 11 février 2012, page 43)
- (Par extension) Spectacle sportif.
- Après la Coupe du monde de 2022, l’humanité entière fut gagnée par la fièvre du ballon rond et ce sport s’imposa comme la meilleure façon de régler les problèmes internationaux. — (Bernard Werber, « Du pain et des jeux », dans L’Arbre des possibles et autres histoires, Éditions Albin Michel, 2002)
- Sur les écrans plats, un match de foot est retransmis par la chaîne Eurosport. Estelle déteste le sport à la télé mais elle ne peut rien contre le phénomène des écrans plats qui grignotent chaque jour un peu plus les espaces publics. — (Stéphanie Glénat Cassan, SDF, sans difficulté financière, Éditions Publibook, 2009, page 169)
- Mais Barreto s’attaque aussi à un nouveau phénomène urbain, à l’engouement des masses pour un sport envahissant, le football, dont il pressent le pouvoir d’aliénation, avec ce qu’il charrie de traficotage et de violence. Il ne se doute pas que la maladie deviendra planétaire. — (Serge Gruzinski, Rio, une ville et son visionnaire, dans Libération n° 11305, du 28 septembre 2017, page 29)
- (Par extension) Activité quelconque.
- Ce sport, appelé communément « la Vadrouille », consiste à battre le pavé de la grande ville pendant des nuits entières et, suivant l’expression consacrée, à « changer de crémerie » le plus souvent possible. — (Henri Avelot, Le Journal, 26 novembre 1933, page 5)
- [Au Mexique] Le surendettement et la vie en groupe sont des sports très répandus, mais ils ne peuvent résumer à eux seuls ce qui semble surtout relever d'un sens exceptionnel de la débrouillardise. — (Jérôme Blanchet-Gravel, Un Québécois à Mexico, Paris, L'Harmattan, 2021, p. 116)
- (Sens figuré) Agitation ; affrontement spectaculaires.
- J’ai l’impression que demain soir, vers les dix-sept heures, il y aura du sport dans mon bureau. — (Jo Barnais, Mort aux ténors, chapitre XI, Série noire, Gallimard, 1956, page 96)
- (Sens figuré) (Par extension) Défi.
- Monsieur le curé est un brave homme qui nous invite à prendre un petit verre, avant de nous coucher. Mon estomac se refusant à ce genre de sport, je le remercie et me contente de l’écouter. — (Jacques Civray, Journal d’un officier de liaison, 1917, page 176)
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nécrophore
- (Entomologie) Coléoptère qui creuse la terre pour y enfouir un cadavre d’animal sur lequel il va pondre ses œufs.
- Une confrérie de Nécrophores vient à passer par là. Ce sont, comme vous savez, de petites bêtes noires qui ont fait vœu d’ensevelir les morts… Pieusement, elles s’attellent au Papillon défunt et le traînent vers le cimetière… — (Alphonse Daudet, Le petit Chose, 1868, réédition Le Livre de Poche, page 193)
- Les Nécrophores noirs sont les seuls fossoyeursQui savent ne jamais vous emporter ailleurs, Pensant que la moins triste et plus pieuse tombe C’est la terre qui s’ouvre à la place où l’on tombe ! — (Edmond Rostand, écrivain, dramaturge, poète et essayiste français (1868 - 1918) / Chantecler)
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toréador
- (Vieilli) Celui qui combat les taureaux dans les courses publiques, toréro (terme qui le supplante).
- Toréador, en garde !Et songe en combattantQu’un œil noir te regardeEt que l’amour t’attend. — (« air du Toréador », in Carmen de Georges Bizet, livret de Henri Meilhac et Ludovic Halévy d’après Prosper Mérimée, acte II, scène 2, 1875)
- Car Pépita se montre assiseOffrant son regard et son corpsAu plus vieux doge de VeniseEt rit du toréador. — (Toréador, chanson de Jean Cocteau (texte) et Francis Poulenc, 1918)
- Les toréadors sont généralement des hommes à fesses rebondies et cela suffit à me les rendre antipathiques ! — (Sidonie-Gabrielle Colette, Le Képi, Fayard, 1943 ; éd. Le Livre de Poche, 1968, p. 126)
- champsaur
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basidiospore
- (Mycologie) Organe reproducteur du carpophore des champignons basidiomycètes
- Par contre, le plissement et le morcellement de l’hyménophore, l’élargissement du canal stérigmatique, la sessilité, la persistance même des basidiospores sur la baside et leur symétrie axiale, pour spectaculaires qu'il paraissent et révélateurs qu'ils soient, n'ont rien ôté à la valeur reproductrice de la plante. — (Revue de mycologie, vol. 20-21, Laboratoire de cryptogamie, Muséum national d'histoire naturelle, 1955, p. 115)
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vibord
- (Marine) Grosse planche posée de chant, qui borde et embrasse le pont supérieur d’un navire et dont l'assemblage sert de parapet.
- Arriser ou amener les vergues, est durant une tempeste, abatre les vergues sur le vibort. (F. Dassie: L’Architecture navale, contenant la maniere de construire les Navires, Galeres, Chaloupes…)
- Le détective erra pendant quelques minutes encore le long des vibords, puis, se tournant vers Hawkes, lui donna l'ordre de commencer les manœuvres de démarrage. — (Jean Ray, Harry Dickson, Les Eaux Infernales, 1934)
- (Canada) Partie centrale d’un navire.
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fluor
- (Chimie) (Indénombrable) Élément chimique de numéro atomique 9 et de symbole F qui fait partie des halogènes. C’est le plus électronégatif de tous les éléments chimiques.
- Le fluor constitue un bon exemple d'un élément hormétique pour les animaux à sang chaud : la concentration minimale de fluor dans l'eau de boisson et l'alimentation qui leur est nécessaire étant à peine quelques dizaines de fois plus faible que celle à partir de laquelle cet élément provoque l'apparition de symptômes d'intoxication. — (François Ramade, Introduction à l'écotoxicologie : Fondements et applications, Éditions Tec & doc, 2007, page 150)
- (Chimie) (Indénombrable) Gaz halogène jaune pâle, toxique et irritant, formé de difluor F2. C’est un des corps les plus réactifs en chimie : il réagit avec presque toutes les substances.
- (Physique) (En particulier) Atome (ou, par ellipse, noyau) de fluor.
- Les chlorofluorocarbones comptent tous plusieurs fluors.
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gord
- (Pêche) Double rangée de perches plantées dans le fond de la rivière, qui forment un angle, au sommet duquel est un filet où viennent se prendre les poissons.
- monfort
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élabore
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de élaborer.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de élaborer.
- Paul Delouvrier, premier responsable du « district de Paris » créé en 1961 élabore le schéma directeur d’une région parisienne « déradialisée », avec des axes de développement tangentiels au noyau de la petite couronne, et un programme de villes nouvelles à la périphérie. — (Jean-François Drevet, Les régions françaises entre l’Europe et le déclin : 1992-2000, 1988)
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de élaborer.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de élaborer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de élaborer.
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matamore
- Faux brave, vantard plus courageux en paroles qu’en actes.
- TOULOUSE – […] Figures et poses involontairement comiques de bravaches et de matamores dans les rues. — (Hippolyte Taine, Carnets de voyage : Notes sur la province, 1863-1865, Hachette, 1897)
- Peut-être eût-on pu lui reprocher une exubérance de gestes qui n'était pas du meilleur goût, il avait une façon de se camper qui sentait son matamore. — (Michel Zévaco, Le Capitan, 1906, Arthème Fayard, collection « Le Livre populaire » no 31, 1907)
- Voilà bien la phobie propre aux Matamores, grands conchieurs de chausses, comme on sait. — (Victor Margueritte, Debout les vivants !, 1932)
- Le boyau était long, l’avance des hommes pénible, Dickson entendait dans son dos haleter ses compagnons, moins aguerris que lui, malgré leurs mines de matamores. — (Jean Ray, Harry Dickson, La Maison du scorpion, 1932)
- Sans doute, pour « réparer » Washington, valait-il mieux un ancien sénateur rompu aux arcanes de la politique devenu sur le tard président qu’un matamore populiste. — (Le Monde, Joe Biden, l’homme qui veut changer les Etats-Unis, Le Monde. Mis en ligne le 12 août 2021)
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fjord
- (Géographie, Glaciologie) Crique qui s’enfonce profondément dans la côte, en Scandinavie ou en Écosse, sur l’emplacement d’une ancienne vallée glaciaire.
- Chaque fjord islandais a un petit chef-lieu où le steamer fait escale cinq ou six fois dans le cours d’une année. Dans ces localités résident des marchands […]. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, p.58)
- L’inlandsis du continent groenlandais se déversant lentement mais continuellement dans les fjords par des glaciers importants, vêle des icebergs de tailles variant à l’infini […]. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- liliiflore
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castor
- (Zoologie) Quadrupède mammifère rongeur semi-aquatique à queue plate, qui habite ordinairement dans les lieux aquatiques.
- Les castors se sont réfugiés par petits détachements sur les rives des plus lointaines rivières. — (Jules Verne, Le Pays des fourrures, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873)
- Les castors avaient intercepté non seulement le cours de la rivière, au moyen de leur communauté industrieuse, mais encore tous les ruisseaux qui s’y jettent avaient leur cours arrêté, de manière à transformer le sol environnant en un vaste marais. — (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l’Arkansas, Éditions Amyot, Paris, 1858)
- Le castor fournit un pelage duveteux, très fin avec de longs poils brillants. C’est une matière textile de luxe qui vient de Sibérie ou du centre de l’Amérique. — (D. de Prat, Nouveau manuel complet de filature; 1re partie: Fibres animales & minérales, Encyclopédie Roret, 1914)
- (Par métonymie) Sa fourrure.
- Un manteau en castor.
- Le chapeau de castor ne vaut rien. Ce poil prend mal la teinture, rougit en dix minutes au soleil, et le chapeau se bossue à la chaleur. Ce que nous appelons castor est tout bonnement du poil de lièvre. — (Honoré de Balzac, Les Comédiens sans le savoir, 1846)
- (Argot des Gadz’Arts) Élève des classes préparatoires au concours des Écoles d’Arts et Métiers.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- Dans le monde du négoce en France, désigne un particulier qui construit son habitation largement seul selon le mode de l’autoconstruction.
- [...] le tout juste marié est accueilli par une haie d’honneur... composée de pelles et de pioches. Les 25 hommes qui les tiennent à l'unisson sont ses futurs voisins. Tous sont des « castors ». — (Le Parisien, Ces « castors » ont construit leur maison, 14 janvier 2015)
- (Héraldique) (Rare) Meuble représentant l’animal du même nom dans les armoiries. Il est généralement représenté passant. À rapprocher de bièvre, connil, écureuil, lapin et lièvre.
- De gueules au castor d’argent, accompagné en chef de trois coquilles du même, qui est de Bibiche de Moselle → voir illustration « armoiries avec un castor »
- (Sens figuré) (Politique) (France) Personne appelant à « faire barrage » à un parti jugé extrémiste lors d’élections afin qu’il n’atteigne pas le pouvoir.
- Sur son barrage, le castor regarde passer la barque sur son ouvrage. Il faut le héler ! Hé, castor ! qui est resté sur la barque ? Le brave castor ! Je le plains. Il a cru faire barrage au Front national en votant Macron. — (Jean-Luc Mélenchon, Les castors dînent avec Le Pen. Mis en ligne le 2020-12-29, consulté le 2022-09-05)
- Pour Antoine Maurice, leader d’Europe Écologie-Les Verts (EELV) au conseil municipal de Toulouse, « les castors feront barrage, mais ils sont fatigués », pour reprendre la métaphore d’Éric Piolle, le maire EELV de Grenoble. — (Benjamin Keltz, Richard Schittly, Gilles Rof, Jean-Pierre Tenoux, Philippe Gagnebet et Benoît Floc'h, « Le front républicain, ce barrage qui recule », dans Le Monde, no 24036, 2022-04-16, page 2 [texte intégral]. Consulté le 2022-09-05)
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déclore
- Dégarnir momentanément ou définitivement d’une clôture. — Note : Il est surtout employé à l'infinitif ou au participe passé.
- Le droit de clore et de déclore ses héritages, résulte essentiellement de celui de propriété, et ne peut être contesté à aucun propriétaire. L'assemblée nationale abroge toutes lois et coutumes qui peuvent contrarier ce droit. — (Art. 4, Loi du 28 septembre 1791 publiée le 6 octobre 1791, dans Recueil général des Lois et des Arrêts, part.1 : Jurisprudence de la cour de cassation, par J.-B. Sirey, Paris, 1809, page 74)
- Si un voyageur déclot un champ , pour se faire un passage à cause que le chemin est impraticable, s'il est jugé tel, par le juge de paix, la commune est condamnée aux dommages et aux frais de clôture. — (M. Fleurigeon, Code administratif, vol.3 : De la Police, part.2 : (F-Z), Paris : chez l'auteur, chez Garnery & chez Fantin, imprimerie de Valade, 1806, page 897)
- On, peut dire, en faveur de l'opinion de M. Pardessus, que le temps de la prescription n'a pas couru pendant que l'héritage était déclos, parce que le propriétaire ne pouvait demander une indemnité. — (Charles Bonaventure Marie Toullier, Le droit civil français, Paris : Jules Renouard & Cie, 1834, vol. 3, page 405)
- (Désuet) Ouvrir.
- Mignonne, allons voir si la roseQui ce matin avait décloseSa robe de pourpre au soleil […]. — (Ronsard, Mignonne, allons voir si la rose)
- Doucement le vent vernal qui déclosait les primevères dans les bois se mit à disperser les pauvres rameaux effeuillés de son vieil amour. — (Camille Lemonnier, L'ironique amour, E. Dentu, 1894, page 60)
- Une mouche étant venue se poser sur le petit nez droit de la belle assoupie, elle la chassa, sans déclore ses paupières, d’un revers de sa lourde main aux ongles noirs. — (Léon Daudet, Souvenirs des milieux littéraires, politiques, artistiques et médicaux/Vingt-neuf mois d’exil, Grasset, réédition Le Livre de Poche, page 473)
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sonore
- Qui rend un son.
- Tous les hommes, […], écoutaient nonchalamment, sans y prêter grande attention, un mauvais phonographe, aux accents métalliques. Du pavillon sonore sortaient des paroles qui serrèrent le cœur de Bert d’une angoisse nostalgique […]. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 385 de l’édition de 1921)
- Les cris des coqs, les sabots des ânes poussés par l'encouragement sonore et monotone des paysans, réveillèrent Elhamy le lendemain. — (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans "Trois contes de l'Amour et de la Mort", 1940)
- Qui donne beaucoup de son, qui a un beau son.
- Deux escaliers, sous un maigre lumignon, plongent aussitôt vers un sous-sol d'où la musique sonore et nasillarde de l'accordéon monte avec des accords de banjo. — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
- Qui renvoie bien le son, où le son résonne bien.
- Le vieillard et sa fille […] distinguèrent alors un bruit d'éperons et un cliquetis d'épées qui retentirent sous le sonore péristyle du château. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
- Qui est mal isolé.
- Le palier était sombre, sonore. On entendait les bruits sourds de la maison comme les borborygmes d'un corps au repos. — (Henri Troyat, A demain Sylvie, J'ai lu, page 153)
- Qui est relatif au son.
- Le yé-yé désigne un genre, l'ensemble des exhibitions de mineurs ignares, exhibitions vocales ou instrumentales, individuelles ou collectives, caractérisées par leur outrance sonore et leur indigence d’expression. — (Jean-Louis Gérard, L'imposture Yé-Yé, dans Le Monde libertaire, n°107, décembre 1964, p.7)
- (Phonétique) Se dit d’une consonne dont la prononciation s’accompagne d'une vibration des cordes vocales.
- En français, les consonnes orales sonores sont b, d, ɡ, v z, et ʒ ; les autres sont dites sourdes.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.