Dictionnaire des rimes
Les rimes en : solicitor
Que signifie "solicitor" ?
Afficher la définitionMasquer la définitionwiktionary.org
- (Droit) Avocat d'affaires, au Royaume-Uni et au Canada.
- Il savait qu’un « solicitor » est le congénère anglais d’un avoué, ou plutôt homme de loi hybride, intermédiaire entre le notaire, l’avoué et l’avocat, — le procureur d’autrefois. — (Jules Verne, Les Cinq Cents Millions de la Bégum, Hetzel, 1879, chapitre I)
- Enfin nous avons le solicitor qui est le représentant légal et le conseil de son client dans chaque procès. C'est lui qui fait la procédure et rédige tous contrats civils ou judiciaires et les testaments. Il plaide rarement lui même […]. — (Adolphus Selim, Aperçu de la loi anglaise au point de vue pratique et commercial, Paris : chez Marchal, Billard et Cie, Bruxelles : chez Ferdinand Larcier, 2e édition, 1887, page 25)
- Comme le tarif était peu élevé (1 fr. 25 par verso ou par 72 mots ) , les solicitors allongèrent leurs actes en y insérant des clauses redondantes , afin de rendre suffisant le montant de leurs honoraires. — (Alexandre Lavaissiere de Lavergne, La transmission de la propriété immobilière et l'introduction des livres fonciers en Angleterre, Paris : chez Guillaumin & cie, 1905, page 62)
- Je sentis qu’il n’y avait guère de paysans parmi eux. La plupart donnaient l’impression de petits bourgeois, commis de banques, clercs de solicitors, employés de grands magasins. — (Pierre Benoit, La Chaussée des géants, 1922, Albin Michel, réédition Le Livre de Poche, page 236)
Mots qui riment avec "or"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "solicitor".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : or , ors , ort , orts , ord , ords , aur , aurs , aure , aures , orps , ore et ores .
-
junior
- Relatif aux jeunes.
- Quand on a crée une mode junior, c'était tout à fait à l'opposé de la mode « femme ». Puis, les mères ont voulu porter la mode junior, et la mode junior a cessé d'être la mode des jeunes, elle est devenue la mode tout court. — (Catherine Rihoit , Brigitte Bardot : Un mythe français, Éditions Olivier Orban, 1986)
- Je suis presque beau dans mon blazer Brooks taille junior, avec mon accablement étudié et la mèche blonde provisoire qui me caresse le front. — (Alessandro Piperno, Avec les pires intentions, Éditions Liana Levi, 2012, chap. 2)
- (Sport) Qui concerne les sportifs âgés de 12 à 16 ans.
- C'est pas toutes les écoles qui ont une équipe junior et une équipe senior, mais nous, oui. — (David Skuy, Sur le poteau, traduit de l'anglais par Michel Rudel-Tessier, Éditions Hurtubise, 2014, chap. 2)
- Qui rassemble ces débutants.
- Le tournoi junior me semble tellement éloigné du prestigieux tournoi adulte. J'ai l'impression d'être une joueuse de sous-catégorie. — (Marion Bartoli, Renaître, Éditions Flammarion, 2019, chap. 25)
- montmort
-
picador
- (Tauromachie) Cavalier qui dans les combats de taureaux attaque l’animal avec la pique.
- Il y a deux classes principales de toreros : les picadors, qui combattent à cheval, armés d’une lance ; et les chulos, à pied, qui harcèlent le taureau en agitant des draperies de couleurs brillantes. Parmi ces derniers sont les banderilleros et les matadors, dont je vous parlerai bientôt. — (Prosper Mérimée, Lettres d’Espagne, 1832, rééd. Éditions Complexe, 1989, pages 38-39)
- mais le silence ne tarda pas à se rétablir, le taureau ayant fendu en deux le cheval du premier picador et désarçonné le second. — (Théophile Gautier, « Malaga, le cirque et le théâtre », Revue des deux Mondes, 1842).
- Le picador a pour arme une lance ferrée d’une pointe d’un ou deux pouces de longueur ; ce fer ne peut pas blesser le taureau dangereusement, mais suffit pour l’irriter et le contenir. Un pouce de peau adapté à la main du picador empêche la lance de glisser ; la selle est très-haute par devant et par derrière, et ressemble aux harnais bardés d’acier où s’enchâssaient, pour les tournois, les chevaliers du moyen âge ; les étriers sont en bois et forment sabots, comme les étriers turcs ; un long éperon de fer, aigu comme un poignard, arme le talon du cavalier ; pour diriger les chevaux, souvent à moitié morts, un éperon ordinaire ne suffirait pas. — (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, Charpentier, 1859)
- Le picador alcoolique et grisonnant avait devant lui un verre d’eau-de-vie de cazalas et se délectait à contempler une table où avaient pris place le matador dont le courage avait fui, et un autre matador qui avait renoncé à l’épée pour redevenir banderillero, et deux prostituées apparemment très décaties. — (Ernest Hemingway, La Capitale du monde, 1936. Traduit de l’anglais américain par Marcel Duhamel, 1946. Traduction revue par Marc Sapora, 2001, page 32)
-
conquistador
- (Histoire) Conquérant, aventurier espagnol (principalement) ou portugais (plus rarement), envahisseur des empires aztèque et inca, au XVIe siècle.
- Ces fils des armateurs de Montevideo, des marchands de guano de Callao, ou des fabricants de chapeaux de l’Équateur, se sentaient dans toute leur personne et à tous les instants de leur vie, les descendants des Conquistadores. — (Valery Larbaud, Fermina Márquez, 1911, réédition Le Livre de Poche, page 11)
- Chaque statue, celle de Faidherbe ou de Lyautey, de Bugeaud ou du sergent Blandan, tous ces conquistadors juchés sur le sol colonial n’arrêtent pas de signifier une seule et même chose : « Nous sommes ici par la force des baïonnettes… » On complète aisément. — (Frantz Fanon, Les Damnés de la Terre, 1961, page 81)
- (Sens figuré) — Soit les assauts du conquistador s'arrêtaient au seuil de la couche, soit, si la consommation avait lieu, se déchaînaient ensuite une succession interminable d'examens médicaux : sida, syphilis, gonocoque, staphylocoque et j'en passe... — (Jean-Richard Freymann, Passe, Un Père et Manque, éditions Erès, 2012)
- Les abus des conquistadors ont été dénoncés dans la lettre apostolique Immensa Pastorum de 1741 et l'encyclique Lacrimabili Statu de 1912.
- montfor
-
indolore
- Qui ne fait pas mal, qui ne cause pas de souffrance, sans douleur.
- Cet examen simple, indolore et faiblement irradiant permet d’analyser la solidité de l’os en mesurant la masse de calcium, la densité minérale osseuse (DMO), donnée en g/cm3. Plus la DMO est faible, plus le risque de fracture est élevé. — (France Mutuelle Magazine, n° 174, octobre-novembre-décembre 2022, page 23)
- Qui est le siège d’aucune souffrance.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- phanerophore
-
surdore
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe surdorer.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe surdorer.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe surdorer.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe surdorer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe surdorer.
-
essor
- Action de l’oiseau qui s’élance pour prendre son vol.
- Avant que la nitée Se trouvât assez forte encor Pour voler et prendre l’essor. — (Jean de la Fontaine, Fab. IV, 22.)
- (Sens figuré) Ses rues, dans le silence d’un lieu désert, attendent le claquement des volets, l’ouverture des portes, le hennissement des chevaux, l’essor d’une marmaille. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- (Par analogie) Envol d’un aéronef.
- […], nous menions une vie désordonnée, parce que nous étions toujours sur le qui-vive, prêts à prendre notre essor le lendemain matin. — (Dieudonné Costes & Maurice Bellonte, Paris-New-York, 1930)
- (Sens figuré) Élan vers le haut.
- Et dès que son Dieu l’ordonne, Son âme, prenant l’essor, s’élève d’un vol rapide Vers la demeure où réside Son véritable trésor. — (Jean Racine, Cantique, II.)
- Élan hâtif.
- M’en croirez-vous, monsieur ? Prenez l’essor. — (Hauteroche, le Souper mal apprêté, sc. 18.)
- (Sens figuré) Mouvement moral, comparé à l’essor de l’oiseau, par lequel un homme, un esprit, une âme se portent aux choses élevées, étendues.
- Et quand je me demande un titre légitime D’où prendre quelque gloire et chercher quelque estime, Je vois pour tout appui de mes plus hauts essors Le néant que je suis et le rien d’où je sors. — (Pierre Corneille, Imit. III, 40.)
- Succès qu’obtient un livre, une idée.
- N’espérons plus que la haine pardonne à mes chansons leur trop rapide essor. — (Pierre Jean de Béranger, Ad. à la camp.)
- (Sens figuré) Action de débuter en quelque chose avec énergie, avec hardiesse et liberté.
- Favoriser l’essor du talent.
- (Désuet) Publication, sortie d'un livre.
- Si l’on peut pardonner l’essor d’un mauvais livre, Ce n'est qu’aux malheureux qui composent pour vivre. — (Molière, Mis. I, 2.)
- Développement qui a quelque chose de rapide comme le vol de l’oiseau.
- La vie n'avait pas encore pris un grand essor à l'époque de la formation ardoisière. Ce n'est guère que dans la partie supérieure […] que l'on trouve quelques fossiles. — (Edmond Nivoit, Notions élémentaires sur l’industrie dans le département des Ardennes, E. Jolly, Charleville, 1869, page 17)
- Nous avons constaté l’essor d’Alès, et Nîmes même a gagné quelques milliers d’âmes de 1912 à 1926. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Pourtant ces épreuves et tribulations suscitèrent, dans leurs rangs, un essor idéologique et organisationnel nouveau, […]. — (Panayiotis Jerasimof Vatikiotis, L’Islam et l’État, 1987, traduction d’Odette Guitard, 1992, p.98)
- Le XIXe siècle marque véritablement l’essor de la pêche hauturière : à Terre-neuve d'abord, puis en Islande. — (Christian Querré, La Grande Aventure de Terre-Neuvas de la baie de Saint-Brieuc, 1998)
- (Technique) Ouverture dans le haut d’une cave enterrée ou d’une galerie avec un conduit vertical vers la surface pour assurer une ventilation par convection naturelle.
- Essor d’une galerie de mine, d’une champignonnière, d’une cave à vin de champagne.....
- (Sens figuré) Libération d’une contrainte.
- On tenait ce jeune homme dans une trop grande contrainte, il a pris depuis son essor.
- galaure
- juscorps
-
sort
- La destinée considérée comme cause des divers événements de la vie.
- Le sort en a ainsi ordonné. - Les caprices du sort. - Le sort aveugle. - Le sort jaloux.
- Nous serons heureux en dépit du sort. - Braver, affronter, supporter les coups du sort. - Se plaindre du sort. - être poursuivi, accablé par le sort.
- Effet de la destinée ou de la rencontre fortuite des événements bons ou mauvais.
- Vous verrez […] que nous serons côte à côte au festin. Quel singulier hasard, en vérité ! Depuis deux heures le sort nous marie… — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre V)
- Le temps était calme et le navire dériva vers l’Équateur, sans que l’équipage se souciât de son sort. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 419 de l’édition de 1921)
- Nos vétérans, du Québec et du Canada, ont connu les guerres justes. Mais leur sort, lui, trop souvent, ne l’aura pas été. — (Josée Legault, Se souvenir de quoi, au juste?, Le Journal de Montréal, 12 novembre 2020)
- (En particulier) Condition ou état d’une personne sous le rapport de la richesse.
- Le dogme de la réincarnation […] a malheureusement l’effet pervers de contraindre les déshérités à la résignation, puisque leur lamentable sort présent dépend de mauvaises actions d’une vie antérieure. — (Louis Dubé, La sagesse du dalaï-lama : Préceptes et pratique du bouddhisme tibétain, dans Le Québec sceptique, n° 66, été 2008, page 5)
- Condition des choses, ce qu'il leur advient.
- Tel fut le sort de son livre. - Son discours assura le sort de cette proposition. - Ce système eut le sort de beaucoup d’autres.
- Manière de décider quelque chose par le hasard.
- Le sort est tombé sur un tel. - Le sort en a décidé autrement. - Tirer au sort.
- (Superstition) Ensemble de paroles, de regards, de caractères, de maléfices par lesquels, suivant une croyance superstitieuse, on peut produire des effets extraordinaires, et presque toujours malfaisants.
- Ces pauvres gens disent qu’on a jeté un mauvais sort sur leurs troupeaux. - Il prétend qu’on lui a jeté un sort.
- Et quand la lignée des Monarques est faillie, & que le droit est dévolu aux états, en ce cas il est beaucoup plus sûr d'y procéder par sort, ayant fait chois des plus dignes, ou de ceux qui font égaux, que d'entrer aux termes d'élection: comme il se fît entre les sept Princes de Perse: pourvu que Dieu y soit appelé, en gardant la forme des anciens Hébreux, qui disaient, Seigneur Dieu donne le sort: à fin que tout charme, & sortilège en soit hors. Ainsi le grand Samuel, quand il fut question de faire un Roy nouveau, fît assembler tout le peuple, & le sort fut tiré des douze lignées: & la lignée de Benjamin étant venue, on tira les familles de Benjamin: & en la famille de Cis le sort tomba sus Saül, que Samuel avait au paravant sacré par le mandement de Dieu, afin qu'on ne pensât point que le Royaume fût dévolu fortuitement. — (Jean Bodin, Livre sixième, «Les six livres de la République de J. Bodin», Paris, 1577)
- montemaggiore
- lagord
-
mucor
- Nom du genre type des mucorales.
- Les champignons responsables de la mucormycose chez l'homme sont du genre Mucor et Rhizopus.
-
pyrophore
- Préparation chimique qui a la propriété de s’enflammer à l’air.
- Le pyrophore s’obtient en calcinant de l’alun avec de l’amidon.
- (Sens figuré) Ce pyrophore humain est un savant ignorant, un mystificateur mystifié, un prêtre incrédule qui n'en parle que mieux de ses mystères et de ses dogmes. — (Honoré de Balzac, L'Illustre Gaudissart, 1832, La Comédie humaine, t. IV, Gallimard, « Bibliothèque de La Pléiade », 1976, p. 561)
- chassors
-
diaspore
- (Minéralogie) Espèce minérale de formule AlO(OH).
- Il existe des hydrates d’alumine naturels. On donne le nom de gibsite à l’hydrate qui a pour formule Al2O3,3HO. Le diaspore, qui a été trouvé en Sibérie, l’hydrargilite, sont aussi des hydrates d’alumine ; le diaspore a pour propriété caractéristique de se réduire en poussière lorsqu’on le chauffe fortement au chalumeau. — (J. Elouze et E. Fremy, Abrégé de chimie, volume 2 : Métaux et Métallurgie, Victor Masson & fils, Paris, 1856, 5e édition, page 173)
- L’origine des bauxites, dit M. Coquand, se rattache incontestablement à l’intervention de sources minérales qui ont apporté, soit dans les lacs, soit à la surface des sols immergés, les aluminates de fer et les diaspores qui constituent les minerais de bauxite. — (Comptes rendus hebdomadaires des séances de l’Académie des sciences, volume 96, Paris, 1883, page 1738)
- Le diaspore, de structure analogue (l’aluminium remplaçant le fer), se présente en cristaux lamellaires parfaitement clivables (parfois taillés pour la bijouterie, malgré leur fragilité) donnant des lamelles flexibles, et en agrégats écailleux. — (Jean-Paul Poirot, Minéralia : les minéraux & les pierres précieuses du monde, Éditions Artemis, 2004, page 68)
-
lécanore
- Genre de lichens très répandu.
- La lécanore parelle, dite parelle, orseille terrestre ou orseille d'Auvergne, sert à la préparation de la pâte tinctoriale appelée orseille et pain de tournesol ; c'est en faisant macérer ces pains dans l'eau que les chimistes obtiennent leur teinture dite improprement de tournesol.
- La lécanore tinctoriale, nommée cochenille végétale, donne une belle laque violette.
- Le thallus des lécanores est toujours crustacé ou tartareux ; il est surtout très-épais et très-développé dans l’espèce dont nous allons parler. — (Antoine Laurent Apollinaire Fée, Cours d’histoire naturelle pharmaceutique, 1828, vol. 1, p. 181)
- larmor
-
ichtyosaure
- (Zoologie) Genre de reptiles à vertèbres de poisson, appartenant aux époques antédiluviennes.
- Présenté comme le plus vieil habitant connu de la montagne sacrée des Gruériens, un ichtyosaure était de retour sur sa terre natale. — (Nicolas Genoud, Patrice Borcard, La Gruyère: paysages intérieurs, 2000)
- Qui les a faits [les dragons] ? Était-ce le confus souvenir des monstres d’avant le Déluge ? Est-ce sur la carcasse des ichtyosaures et des ptéropodes qu’ils furent rêvés jadis [...] ? — (Gustave Flaubert et Maxime Du Camp, Par les champs et les grèves (Voyage en Bretagne), 1886, Le Livre de poche, page 209, 2012)
-
lendore
- (Désuet) Personne lente, nonchalante, qui semble un peu endormie.
- Un lendore désigne une personne lente et qui manque d’énergie. — (Pierre-Louis Lensel, Le Duc du Maine, 2021)
- Je ne sais pas à quoi elle pense, cette lendore-là… — (Honoré de Balzac, Les Petits Bourgeois, 1844, version écrite par Balzac d’un roman inachevé, repris ensuite par un autre auteur)
- On les nommait autrefois des cagnards et des lendores, mais je ne sais trop comment les appeler maintenant. — (Nicolas Gogol, Les Âmes mortes, 1842 ; traduction de Henri Mongault, 1925, page 296)
-
rotor
- (Mécanique) Partie rotative d’une machine, par exemple d’un moteur électrique, d’une turbine, etc.
- Alors, quoi? Il a de la gueule, mon rotor, non? — (André Franquin, Gaston 14 — La saga des gaffes, éditions Jean Duouis, 1982, page 5)
- Il permet en effet de réduire les pertes parasites par circulation, de barre à barre, de courant vagabond dans les tôles du rotor, ainsi que le risque de bruit magnétique. — (Patrick Brutsaert, Daniel Laloy et Damien Verbeke, Construction des machines tournantes : Machines à courant alternatif, n° D 3 572, Éditions Techniques de l’Ingénieur, 2006, page 6)
- L’habitacle fut secoué de convulsions démentes et ils perçurent distinctement le flap-flap hargneux du rotor. — (Jean-François Coatmeur, Morte fontaine, 2018)
- Partie tournante de l’allumeur d’un moteur à explosion.
-
armor
- Armure.
- Blindage.
-
mort
- (Biologie) Arrêt définitif des fonctions vitales (assimilation de nutriments, respiration, fonctionnement du système nerveux central).
- Enfin, dans tous les groupes étudiés jusqu’ici, l’individualité de chaque être se manifeste dès la première apparition du germe, dès les premiers rudimens de l’œuf, et persiste pleine et entière jusqu’à la mort. — (Jean Louis Armand de Quatrefages de Bréau, Les Métamorphoses et la généagénèse, Revue des Deux Mondes, 2e période, tome 3, 1856, pages 496–519)
- Ce n’est pas par lâcheté, c’est par une immense modestie que l’on renonce ce soir à la guerre, au carnage, à sa mort, à la mort surtout des autres, des camarades […] — (Jean Giraudoux, Retour d’Alsace - Août 1914, 1916)
- Ne plus s’aimer, c’est pire que de se haïr, car, on a beau dire, la mort est pire que la souffrance. — (Henri Barbusse, L’Enfer, Éditions Albin Michel, Paris, 1908)
- — Je ne connais que moi. La vie, c’est moi. Après ça, c’est la mort. Moi, ce n’est rien ; et la mort, c’est deux fois rien. — (Pierre Drieu La Rochelle, Le Feu follet (1931))
- Ton père est mort, d’une mort bête. Toutes les morts sont absurdes, d’ailleurs. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 42)
- J’avais l’impression de me noyer et une angoisse terrible, celle de la mort elle-même m’étreignit. — (Henri Alleg, La Question, 1957)
- Pourquoi dire que la mort viendra comme un voleur ? Tout nous y prépare. — (José Cabanis, Les cartes du temps, Gallimard, 1962, Le Livre de Poche, page 63.)
- Les mots usuels que nous trouvons [en parlant des paysans des années 1930 au Québec] pour dire la mort varient selon les réflexes des uns et des autres : « Il a perdu le souffle, il a défunté, il a trépassé, il a rendu l’âme… » Plus poétique : « Il est parti de l’autre bord, de l’autre côté; il était au bout de son fuseau. » Moins respectueux : « Il a levé les pattes, il a fini par crever. » — (Benoît Lacroix, Rumeurs à l'aube, Éditions Fides, 2015, page 213)
- Privatisée, laïcisée et comme aseptisée par la médecine depuis des décennies, la mort s’était effacée de notre imaginaire collectif ; elle resurgit soudain comme une réalité imprévisible, terriblement contagieuse et pour l’instant non maîtrisable par la science. — (Gérard Courtois, Emmanuel Macron face au Covid-19 : la revanche des passions tristes, Le Monde. Mis en ligne le 10 mai 2020)
- Moment ou lieu où cet arrêt des fonctions vitales se produit.
- La veuve de Henri II était vêtue de ce deuil qu’elle n’avait point quitté depuis la mort de son mari. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, C. Lévy, 1886)
- Cette chapelle renferme le tombeau de l’évêque Radulphe, dont l’inscription donne la date de 1266, comme étant celle de la mort du prélat. — (Eugène Viollet-le-Duc, La Cité de Carcassonne, 1888)
- (Soutenu) (Rhétorique) La mort peut être souvent personnifiée → voir Mort.
- Stendhal dit quelque part que le soldat ne craint pas la mort, parce qu’il espère bien l’éviter par son industrie ; cela s’appliquait tout à fait à ce genre de guerre que nous faisions. — (Alain, Souvenirs de guerre, Hartmann, 1937, page 102)
- La mort fauche. Elle fauche à tort et à travers. Peu lui importe. Ceux qu’elle a visés, elle va les chercher là où ils semblent le plus en sécurité. — (Jacques Mortane, La Guerre des airs : Traqués par l’ennemi, Baudinière, 1929, page 40)
- L’impitoyable mort.
- Ce malheureux appelait la mort.
- (En particulier) Peine capitale, peine qui consiste dans la suppression de la vie. → voir peine de mort.
- Le régime antérieur avait été encore plus terrible dans la répression des fraudes, puisque la déclaration royale du 5 août 1725 punissait de mort le banqueroutier frauduleux […] — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, chap. VI, La Moralité de la violence, 1908, page 272)
- Deux jours après, je passai devant le conseil de guerre, qui, après plaidoirie d’un avoué allemand, me condamna à mort pour espionnage […] — (Jacques Mortane, Missions spéciales, 1933, page 31)
- Sentence, arrêt de mort : Condamnation qui porte la peine de mort.
- (Par hyperbole) Grandes douleurs.
- Cette cruelle maladie lui fait souffrir mille morts.
- Souffrir mort et passion.
- (Par hyperbole) Grands chagrins.
- La conduite de son fils lui a mis la mort dans l’âme.
- (Sens figuré) Fin, cessation d’activité.
- Seuls, dans un des versants caillouteux de la forêt, deux ou trois vieux hêtres accusaient, par quelques feuilles roussies prématurément, l’arrivée prochaine de l’automne et la mort de l’été. — (Louis Pergaud, Un satyre, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- (Sens figuré) Ruine, destruction.
- Les réquisitions forcées sont la mort du commerce.
- Le monopole est la mort de l’industrie.
- (Cartes à jouer) Treizième arcane du tarot de Marseille (aussi appelée « arcane sans nom »).
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.