Dictionnaire des rimes
Les rimes en : simplement
Que signifie "simplement" ?
Afficher la définitionMasquer la définitionwiktionary.org
- Sans complication.
- L’action de cette pièce est conduite simplement.
- Seulement.
- S'il n'y a aucun signe plessimétrique ou stéthoscopique indiquant une lésion superficielle du poumon, et si la respiration est simplement affaiblie, on ne peut guère hésiter qu'entre l'existence d'indurations centrales ou disséminées et un état emphysémateux du poumon. — (Commentaire sur De l'auscultation plessimétrique, du docteur Noël Gueneau de Mussy (article paru dans L'Union médicale, 1976, no 83, 85 et 87), publié dans Archives médicales belges, 1876, vol. 10, page 198)
- Mais aussi parce que nous nous trouvons à la veille d’une tragédie. L’angoisse monte, celle de perdre nos proches, ou simplement celle de mourir. — (Michel Eltchaninoff, « Carnet de la drôle de guerre », dans la newsletter du 21/03/220 de Philosophie Magazine.)
- Avez-vous jamais rien vu qui paraisse plus contraire [les lois de l’Évangile et les lois du monde] ? Et cependant, quand je vous dis que nos pères ont accordé ces choses, vous me dites simplement que cela vous étonne. — (Blaise Pascal, Les Provinciales, VII, 25 avril 1656)
- […] mais dans la pensée que ce n’est pas votre faute [si je n’ai pas reçu vos dernières nouvelles], je ne fais simplement que me plaindre de l’infidélité de nos courriers […] — (Marquise de Sévigné, Lettres de Madame de Sévigné, 21 (À Ménage, 19 août 1652))
- Mais Longin ne fut pas simplement un critique habile, ce fut un ministre d’État considérable […] — (Nicolas Boileau-Despréaux, Traité du sublime, Préface)
- D’une manière simple, sans recherche, sans ornement.
- […] la tristesse doit parler simplement, si elle veut nous intéresser […] — (César Chesneau Dumarsais, Traité des Tropes, 1730, II, 9 (L’Hypotypose))
- On s’accoutume à bien parler en lisant souvent ceux qui ont bien écrit ; on se fait une habitude d’exprimer simplement et noblement sa pensée sans effort. — (Voltaire, Correspondance générale : À Mme Dupuy, 20 juin 1756)
- S’il [Marivaux] ne pouvait se résoudre à dire simplement les choses même les plus communes, du moins la facilité avec laquelle il parlait de la sorte, semblait demander grâce pour ses écrits […] — (Jean le Rond D’Alembert, Éloge de Marivaux)
- Sitôt que la petite maison de Mont-Louis fut prête, je la fis meubler proprement, simplement, et retournai m’y établir, ne pouvant renoncer à cette loi que je m’étais faite, en quittant l’Ermitage, d’avoir toujours mon logement à moi : mais je ne pus me résoudre non plus à quitter mon appartement du petit château. — (Jean-Jacques Rousseau, Les Confessions, 1782-1789, Livre X)
- Mais, madame, vous serez la seule, à cette fête, mise aussi simplement […] — (Stéphanie Félicité Ducrest de St-Albin, Les Veillées du château, tome I)
- Naïvement, sans détour.
- Elle était heureuse simplement, sans réflexion et sans autre désir que celui de voir son bonheur durer éternellement. — (Isabelle Eberhardt, Yasmina, 1902)
- Bonnement, sans finesse.
- C’est un bon homme, il y procède simplement.
Mots qui riment avec "an"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "simplement".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : an , ans , ant , ants , and , iant , iants , ents , ment , emp , emps , end et ends .
-
étonnant
- Qui étonne, qui surprend.
- Ce qui m’émerveillait le plus dans les premiers temps, c'était l’étonnante habileté de nos poneys à se tirer d'affaire au milieu d'un chaos de débris volcaniques où un piéton aurait pu difficilement trouver son chemin. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, p.82)
- […], je vis tragiquement émerger de la nuit une étonnante masure en ruines à un étage, aux persiennes vermoulues et closes. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- Ce qui est plus grave, c'est que, d’auteur en auteur, les hypothèses sont devenues des certitudes et l'on peut lire dans des ouvrages de vulgarisation les plus étonnantes affirmations, jamais vérifiées, jamais critiquées, prises un jour à la source du possible et entraînées depuis dans le flot de l’indiscutable. — (André Leroi-Gourhan, Les religions de la préhistoire, Presses universitaires de France, 1971, p. 144)
- Qualifie quelqu’un qui est extraordinaire, soit en bien, soit en mal.
- C’est un homme étonnant.
-
défilement
- (Fortification) Méthode pour préserver des coups d’enfilade un ouvrage ou une troupe, ou résultat de cette méthode.
- (Technique) Déroulement d’une bande dans un appareil.
- La valeur de la fréquence que l’on peut enregistrer dépend essentiellement de la dimension de l’entrefer de la tête et de la vitesse de défilement de la bande magnétique. — (La Vie médicale: Numéro spécial, Volumes 51 à 52, 1970)
- (Informatique) Déplacement à l'écran, horizontalement ou verticalement, d'un élément graphique.
- Barre de défilement.
- La mise à jour que permet cette compatibilité donne la possibilité d’utiliser normalement différents gestes du trackpad, du clic gauche et droit classique au défilement horizontal ou vertical et au zoom. — (L’application Microsoft Remote Desktop est mise à jour avec la prise en charge du trackpad, breakingnews.fr, 5 juin 2020)
- (Foresterie) Réduction du diamètre d’un arbre à mesure que l’on remonte son tronc.
- Cet itinéraire présente l’avantage de produire des bois qui auraient un meilleur élagage naturel et donc un meilleur défilement ; en contrepartie les risques de chablis et de dépérissement, notamment en cas d’inadéquation entre l’essence et la station, sont plus élevés. — (Thierry Sardin, Massif Vosgien : sapin, épicéa et pin sylvestre, Office national des forêts, 2012, ISBN 978-2-84207-356-5)
- (Ironique) Action de se défiler, de se dérober.
- Le vieux Bordon n'avait pas méconnu ce talent et en avait usé dans plusieurs remerciements, atermoiements et défilements. — (Daniel Boulanger, Le chemin des caracoles, Laffont, 1966, réédition Le Livre de Poche, page 49)
-
levant
- Qui se lève.
- La princesse Morgane avait lu dans les livres l’histoire du miroir de Blanche-Neige qui savait parler et lui annonça son égorgement, et le conte du miroir d’Ilsée, d’où sortit une autre Ilsée qui tua Ilsée, et l’aventure du miroir nocturne de la ville de Milet qui faisait s’étrangler les Milésiennes à la nuit levante. — (Marcel Schwob, Le Livre de Monelle, Mercure de France, 1895)
- Qui se lève, en parlant du soleil.
- Si au jour levant un paysan la voyait sortir de cette pièce dépouillée, ou même s’il l’apercevait aux environs, il la soupçonnerait d’être de la compagnie des voleurs et l’arrêterait. — (Hector Malot, En famille, 1893)
- Les vitres embuées mettaient une doublure de mousseline à la translucidité des rideaux de cretonne blanchissant avec la lumière levante. — (Louis Pergaud, La Vengeance du père Jourgeot, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Je serai là au soleil levant. — Cette maison regarde le soleil levant, est tournée au soleil levant.
-
descendant
- (Famille, Généalogie) Celui qui est de la même famille et d’une génération postérieure.
- Le docteur Shelley, un descendant du poète, vint à bord et me donne pratique. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- Les descendants d'un ancêtre commun portent en principe le même nom de famille. On compte au Viêtnam environ une trentaine de noms de famille, dont certains sont ceux des anciennes dynasties, comme Ngô, Dinh, Lê, Ly, Trân, Nguyên. — (Joseph Nguyen Huy Lai, La tradition religieuse, spirituelle et sociale au Vietnam, Paris : Beauchesne, 1981, page 60)
- Le culte de l’ancêtre doit beaucoup à l’intérêt commercial. En se proclamant descendants de l’inventrice du camembert, les petits-enfants de Marie Harel s’attribuaient un label d’authenticité et de tradition. — (Pierre Boisard, Le Camembert, mythe français, Éditions Odile Jacob, 2007)
- Le descendant de Dom Gérard, Paulin Calvet, a repris la gestion du château Pique-Caillou, à Mérignac, après avoir épousé une des filles du propriétaire, Alphonse Denis. — (Walid Salem, « Qui est Dom Gérard, ce moine qui réunit l’extrême droite au château Picque-Caillou ? », Rue89, 23 juin 2018).
- (Sens figuré) Ce qui tire son origine de ce qui existait précédemment.
- Un sandwich enroulé (wrap en anglais) dans une tortilla de blé, voilà l'idée toute simple née en Californie dans les années 1990. Digne descendant du burrito, le wrap n'a pas tardé à conquérir le monde, tant il se prête à toutes les variations. — (Estérelle Payany, Wraps, éd. Variations gourmandes/Solar éditions, 2012, introduction)
- (Souvent au pluriel) Celui qui descend, qui tire son origine d’une personne ou groupe de personnes.
- Et, chose curieuse, plusieurs de ces descendants du plus rationaliste de nos rabbins, sont des mystiques notoires, notamment […] Salomon Louria, l'un des plus grands cabalistes […]. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- Les Féringiens ont de qui tenir, car ils sont les descendants directs des meilleurs des Vikings établis ici au Ve siècle. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- Cette dame était une chérifa, ce qui signifie une descendante du Prophète lui-même. Il se trouve dans l'archipel abondance de tels descendants. Je n'ai jamais très bien compris comment les nombreux chérifs et chérifas que j'ai rencontrés au Sarawak faisaient remonter leurs familles au grand fondateur de l'islam. — (Margaret Brooke, Reine des coupeurs de tête: ma vie à Bornéo, Éditions Olizane, 2000, page 42)
- Les sièges derrière eux étaient occupés par un vieux couple qui transportait une grosse poule rousse. Ils racontèrent que ce matin-là ils étaient venus avec sept descendants de cette vieille cocotte. Ils les avaient tous vendus presque tout de suite , mais elle, personne n'en avait voulu. — (Arto Paasilinna, Moi, Surunen, libérateur des peuples opprimés, traduit du finnois par Anne Colin du Terrail, Éditions Gallimard (coll. Folio), 2016, chap. 10)
-
aboiement
- Son émis par le chien et par d’autres canidés.
- À l’époque du frai, il pousse spontanément un petit cri peu harmonieux, qui participe de l’aboiement du roquet et du pépiement du poussin. — (Jean Rostand, La vie des crapauds, 1933)
- La porte ayant été ouverte, les chiens s'échappèrent en jetant de longs aboiements de satisfaction. — (Jules Verne, Le Pays des fourrures, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873)
- Ils fuyaient, et déjà les aboiements des chiens s’étaient lassés. — (Isabelle Eberhardt, Dans la dune)
- Je passe une nuit excellente dans mon lit de camp, et mon long sommeil réparateur n’est interrompu que pendant quelques instants par des aboiements furibonds répondant aux glapissements lointains d’un chacal. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 40)
- Le chant des coqs, l’aboiement des chiens, les appels des oiseaux l’éveillèrent. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 99 de l’édition de 1921)
- (Par extension) Bruit ou cri désarticulé ressemblant à un aboiement.
- Au loin, Siry entendait l'aboiement incompréhensible d’un haut-parleur espagnol où parlait le père Barca. — (André Malraux, L’Espoir, 1937)
- (Sens figuré) Paroles, discours violents ou haineux.
- Lui-même, de temps en temps, publiait, ou faisait publier, quelque remarque caustique, quelque petit aboiement aux talons de confrères dont le succès (ou insuccès) l’agaçaient. — (Valery Larbaud, Journal, novembre 1934)
-
brièvement
- En peu de mots, de façon brève.
- Nous avons montré aussi brièvement qu’il a été possible, quelle est la dignité de duc et pair dans tous les âges de la monarchie. — (Louis de Rouvroy, 372, 198.)
- Je lui exposai brièvement mes aventures, et il m’écouta en silence. — (Robert Louis Stevenson, L’Île au trésor VIe partie, chap. XXVIII)
-
achèvement
- Action d’achever, fin, exécution entière, accomplissement d'une chose.
- Chien de juif ! s’écria le prieur, personne ne sait mieux que ton maudit individu que notre sainte maison de Dieu s’est endettée pour l’achèvement de notre chœur… — (Walter Scott, Ivanhoé, ch. XXXIII, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- (Sens figuré) Perfectionnement dont un ouvrage est susceptible.
- Cet ouvrage n’est pas arrivé à son dernier degré d’achèvement.
-
abreuvant
- Participe présent du verbe abreuver.
-
bruyant
- Qui fait du bruit ou qui est accompagné de bruit.
- Il avait mené une vie bruyante de débauches, pleine de duels, de paris, de femmes enlevées. — (Gustave Flaubert, Madame Bovary, Michel Lévy frères, Paris, 1857)
- Acceptons que le courage militaire demeure l’apanage d’une caste enfantine et bruyante, et ne se répande pas, comme l’a fait la Légion d’honneur, son insigne, parmi les professeurs, les contrôleurs, les peintres. — (Jean Giraudoux, Retour d’Alsace - Août 1914, 1916)
- A Armenonville, à une table voisine de la nôtre, un sous-lieutenant de dragons enlace de son bras le buste de sa trop bruyante compagne et laisse voir ainsi au poignet un tatouage d’escarpe. — (Michel Corday, L’envers de la guerre : journal inédit 1914-1916, Flammarion, 1932, page 145)
- Où il se fait, où l’on entend beaucoup de bruit.
- De plus, les plages, séparées par des brise-lames, sont privées, ultraorganisées et bruyantes. — (Guide Petit Futé Albanie 2022/2023, 2022)
- La fête se termina par des réjouissances bruyantes : musique, sonneries de clairons, roulements de tambours, fantasias échevelées, décharges retentissantes d’artillerie et de mousqueterie, — une orgie de couleurs, de mouvement et de bruit. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 132)
-
acquiescement
- Action d’acquiescer.
- Un entier acquiescement aux volontés de quelqu’un.
- Acquiescement à la volonté de Dieu.
- On ne peut refuser son acquiescement à une proposition si bien démontrée.
- L'acquiescement est une manière passive de donner son assentiment ou son accord lorsque l'employeur ou l'employé initie, sans l'approbation de l'autre, un changement dans les conditions d'emploi. — (Louise Lemire, Gaétan Martel, L'approche systémique de la gestion des ressources humaines, 2007)
-
abonnement
- Contrat de fourniture, convention ou marché de service forfaitaire qui se fait d’avance pour une période donnée, par lequel on paie à un prix déterminé ce qui se paie d’ordinaire successivement et par portion avec un échéancier de facturation convenu à la signature.
- Certains impôts s’acquittent par abonnement.
- Faire un abonnement avec la régie.
- Payer par abonnement.
- Prendre un abonnement à un journal, à une revue, à un théâtre, etc.
- Dans les représentations extraordinaires, les abonnements sont suspendus, Les abonnés sont obligés de payer leurs places.
- Les mardis et les jeudis sont les jours d’abonnement à la Comédie-française, Les jours où les abonnés sont admis au théâtre.
- Pouvait-elle, dans sa position, aller à l’Opéra un jour d’abonnement ? elle y rencontrerait le monde entier ! — (Léon Tolstoï, Anna Karénine, tome II, Nelson, Paris, 1910, page 271)
- On sait que les deux grands types de distribution de la presse écrite sont l’abonnement et la vente au numéro. — (Roland Cayrol, Les Médias: Presse écrite, radio, télévision, 1991)
-
conformément
- De façon conforme, en conformité.
- « C’est en Suisse, près du lac de Genève, entre Lausanne et Vevey, dans la maison même où son père et sa mère étaient morts, que l’enfant nous a été, conformément aux commandements du roi, vendu et livré par le dernier domestique du feu lord Linnœus. — (Victor Hugo, L’Homme qui rit, 1869, édition 1907)
- Le 23 juin, le vote d’une majorité de Britanniques en faveur d’une sortie de l’UE consacre la métamorphose de l’UE, en la révélant, conformément aux textes (article 50 du Traité sur l’Union), concrètement susceptible de se « désélargir ». — (I.F.R.I., Ramses 2017 - Un monde de ruptures, 2016)
-
piquant
- Qui pique.
- Les branches des rosiers sont piquantes.
- Les orties sont piquantes.
- Qui fait une impression vive sur l’organe du goût ou de l’odorat.
- À mesure que le rhum vieillit, il se colore, se brunit ; il prend, avec une odeur piquante, une saveur acre & desséchante, dont la nuance empyreumatique huileuse fait dire, à ceux qui n’y sont point accoutumés, que cette liqueur sent le vieux cuir. — (Antoine-François Fourcroy et Louis-Nicolas Vauquelin, Encyclopédie méthodique: Chimie et métallurgie, volume 6, 1815, page 51)
- La nature, pimpante et piquante comme une brune au printemps, devient mélancolique et douce comme une blonde, les gazons se dorent, les fleurs d’automne poussent leurs pâles corolles, ce n’est plus les marguerites qui percent les pelouses de leurs yeux blancs, mais de rares calices violâtres. — (Honoré de Balzac, Les Paysans, 1845, deuxième partie, chapitre septième)
- (Cuisine) (En particulier) Stimulant comme le piment et le gingembre.
- Qualifie la température, quand elle est très froide.
- Un froid piquant.
- Un vent piquant.
- Une bise extrêmement piquante.
- (Sens figuré) Qui est offensant, en parlant principalement des discours.
- Ils se sont dit des mots piquants, des paroles piquantes.
- Il lui a répondu d’une manière piquante.
- Raillerie piquante.
- (Sens figuré) Qualifie ce qui fait une impression vive et agréable sur l’esprit, sur les sens, et particulièrement des discours, des écrits et des ouvrages d’art qui plaisent par quelque chose de fin et de vif.
- Le sel piquant de ses bons mots, de ses reparties, de ses plaisanteries.
- Il faut remarquer que cette portion de la littérature du moyen-âge est peut-être la plus piquante, mais à coup sûr est la plus frivole. — (Jean-Jacques Ampère, La Littérature française au moyen-âge, Revue des Deux Mondes, 1839, tome 19)
- Se dit des personnes qui plaisent par la vivacité et par l’agrément de leur physionomie plus que par la régularité de leurs traits.
- Nous eûmes hier un joli concert suivi d'un bal : on ne connaît ici que le menuet. J'eus le plaisir d'en danser plusieurs avec une Portugaise charmante de seize ans et demi : elle a une taille de nymphe , une physionomie piquante, et la grâce plus belle encore que la beauté, on la nomme Dona Theresa. — (Évariste de Parny, « Lettre à son frère, de Rio-Janéiro, septembre 1773 », dans le recueil Œuvres d'Évariste Parny, tome 1, Paris : chez Debray, impr. Didot l'aîné, 1808, page 213)
-
plaisant
- Agréable ; qui plaît. — Note : Ce sens est courant au Québec, mais peu usité en France, où il s’emploie surtout dans des phrases négatives.
- Ce jardin est plaisant.
- Il n’est guère plaisant d’avoir affaire à ces gens-là.
- Ce fut encore cette diarrhée verte qui faillit l’enlever, qui, d'une enfant « rêtue » déjà, et plaisante, fit une sorte de morte. — (Jean Rogissart, Mervale, Éditions Denoël, Paris, 1937, page 27)
- Malgré son air un peu ridicule, ce garçon te plaisait. Et c'était sans aucun doute ce qu'il y avait de plus constant chez lui : il plaisait. Plaisante, sa peau devait l'être au toucher. Son sourire était plaisant, sa démarche l'était aussi. Résultat : tout en lui était si plaisant qu'il en devenait insipide. — (Serge Lamothe, Mektoub, éditions Alto, Québec, 2016, p. 76)
- Amusant.
- Il nous a fait un récit très plaisant.
- Il est plaisant de voir les airs qu’elle se donne.
- Je ne trouve rien de plaisant dans votre histoire.
- (Ironique) (placé avant le nom) impertinent, ridicule.
- C’est un plaisant personnage.
- Ce sont de plaisantes gens.
- Il vous a fait un plaisant accueil.
- Je vous trouve bien plaisant de vouloir.
-
abominant
- Participe présent du verbe abominer.
-
affiliant
- Participe présent du verbe affilier.
-
passionnément
- Avec beaucoup de passion.
- J'aime pour la première fois de ma vie, et j'aime passionnément, […] — (Stéphanie Félicité Ducrest de St-Albin, Vœux témér. tome I, page 139, dans POUGENS)
- Avec beaucoup de désir.
- Cela donna d’extrêmes inquiétudes à la reine, qui souhaitait passionnément sa guérison […] — (Vincent Voiture, Historique Alcidalis, tome II, page 280)
- Le maître [Vauban], passionnément amoureux du bien public, ne demandait qu’à faire des élèves qui l’égalassent […] — (Bernard le Bouyer de Fontenelle, Renau.)
-
occasionnellement
- Dans certaines circonstances ; de manière occasionnelle ; par occasion. Note d’usage : Très occasionnellement signifie des événements moins fréquents que occasionnellement.
- Autant que je sache, ici à Malte occasionnellement, on peut encore voir cette coutume lors de la fête des Saint Jean, les feux de la Saint Jean. — (Gilbert Puech, Ethnotextes maltais, page 162, Harrassowitz Verlag, 1994)
- Le chimpanzé est omnivore, et il est occasionnellement carnivore. Il pratique occasionnellement la chasse et l'on peut voir se manifester à la fois coopération et stratégie d'encerclement et de diversion dans la chasse aux petits potamochères. — (Edgar Morin, La vie de la vie, page 423, Seuil, 1980)
- A l’exception de quelques espèces lichénivores, fongivores ou occasionnellement voire exclusivement prédatrices, les larves sont phytophages (généralement oligophage ou monophage). Parmi les espèces nuisibles rencontrées en serres, la majorité sont polyphages. — (E. Pierre (INRA) & M. Martinez (INRA), Les Noctuidae des cultures sous serre : Éthologie , sur le site Ephytia/Inra (http:/ /ephytia.inra.fr), dernière modification : 9 mars 2013)
-
assurément
- (Vieilli) De manière ferme, assurée ;
- Il marchait assurément vers le ring.
- Certainement.
- Tom s’efforçait de vendre uniquement la récolte de son jardin, produits excellents assurément, mais de variété limitée. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 8 de l’édition de 1921)
-
admirativement
- D’une manière admirative.
- Témoin les possibilités prodigieuses du diamant flottant et de son aimant, dont le narrateur décrit minutieusement et admirativement le fonctionnement. — (Thierry Hentsch, Le temps aboli : l’Occident et ses grands récits, 2005)
-
accidentant
- Participe présent du verbe accidenter.
-
fatalement
- Par une destinée inévitable.
- Scapin : Que voulez-vous ? il y a été poussé par sa destinée. -Argante : Ah ! ah ! voici une raison la plus belle du monde ; on n'a qu’à commettre tous les crimes imaginables, et dire, pour excuse, qu’on y a été poussé par sa destinée. - Scapin : Mon Dieu ! vous prenez mes paroles trop en philosophe ; je veux dire qu’il s'est trouvé fatalement engagé dans cette affaire. — (Molière, Fourberies de Scapin, I, 6.)
- Au milieu de toutes ces impressions, un espoir subsistait : il finirait fatalement par descendre quelque part, et alors, s’il ne s’écrasait pas dans la dégringolade, quelqu’un ou quelque société peut-être le réexpédierait, lui et le ballon, en Angleterre :[…]. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 90 de l’édition de 1921)
- Entre ces deux détraquées, le malheureux devait fatalement en arriver à ce degré de maboulisme aigu dont témoigne pareille confession. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- Cela ne réclamait point des dons prodigieux ni une intelligence d'élite. Le premier courtaud de boutique jeté dans cette voie devait fatalement, automatiquement, aboutir à la vie large et facile. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930)
- Une telle extension a fatalement un caractère conventionnel. — (INSEE, Partage de la valeur ajoutée, partage des profits et écarts de rémunérations en France , mai 2009)
- Par un malheur extraordinaire.
- Cela est arrivé fatalement.
- Inéluctablement.
- Et il y en eut, des bons coups ! L'argent disponible, l’argent qui coule à flots, ça donne fatalement le tournis. — (Zoubir Souissi, La tête des orphelins, Casbah éditions, 2006, p. 68)
-
précisant
- Participe présent de préciser.
-
temps
- Durée des choses, marquée par certaines périodes, et principalement par la révolution apparente du soleil ; écart entre le déroulement de deux événements.
- Le temps, « cette image mobile / De l’immobile éternité », mesuré ici-bas par la succession des êtres, qui sans cesse changent et se renouvellent, se voit, se sent, se compte, existe. Plus haut, il n’y a point de changement ni de succession, de nouveauté ni d’ancienneté, d’hier ni de lendemain : tout y paraît, et tout y est constamment le même. — (Joubert, Pensées, essais et maximes, 1838)
- Le seul recours contre le temps est de le mesurer à ce double pas, comme ceux qui ont affaire personnellement à lui, les sentinelles, les officiers de quart. — (Jean Giraudoux, Retour d’Alsace - Août 1914, 1916)
- Le temps avait passé. Dix heures venaient de sonner à la vieille horloge comtoise. — (Louis Pergaud, Le retour, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Les heures de ces dimanches pareillement nus, glissent, lentes, torpides. Le temps semble s’être arrêté. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 92)
- L’antagonisme se traduit pas deux concepts qui bizarrement sont traduits par deux mots dans les langues anglo-saxonnes et par un seul mot dans les langues latines. Le temps en français désigne l’heure qu’il est à ma montrer et la couleur du ciel. En anglais, on dit Time et Weather, en allemand Zeit et Wetter. — (Michel Tournier, Jules Verne ou le Génie de la géographie, dans Les vertes lectures, collection Folio, 2007, page 95)
- Le temps nous apparaît comme une flèche lancée par un mystérieux archer. Quoi que nous fassions, les secondes s'écoulent, inéluctables. — (Frédéric Lenoir, Petit traité de vie intérieure, Plon (« Pocket »), 2010, page 136)
- Einstein associe l’espace et le temps dans sa théorie d’un univers à quatre dimensions.
- Tu en as mis, du temps ! Tu as été bien long.
- (Par extension) (Mythologie) Sa représentation sous la figure d’un vieillard ailé qui d’une main tient une faux, et de l’autre un sablier.
- Le Temps est représenté sous la figure d'un vieillard , tenant une faux de la main droite , et de l'autre un serpent qui se mord la queue. On lui donne des ailes, et l'on place près de lui un sablier. La faux indique que le Temps moissonne tout; le serpent qui forme un cercle désigne l'éternité, qui n'a ni commencement ni fin. Le sablier indiqué la mesure du Temps et les ailes, sa rapidité. — (Pierre Capelle, Dictionnaire d'éducation morale, de science et de littérature, Paris : chez Haut-Cœur & Gayet jeune, 2e édition, 1824, volume 2, page 483)
- Cette représentation du Temps appuyé sur ses béquilles, avec la faux posée sur le sol à côté du sablier renversé, inopérant donc, est statique, non pour peindre l'instant, mais plutôt le suspens. — (Max Engammare, L'Ordre du temps : L'Invention de la ponctualité au XVIe siècle, Librairie Droz, 2004, page 201)
- Durée limitée, par opposition à l’éternité.
- Platon a dit que le temps est une image mobile de l’éternité immobile.
- Avant tous les temps, avant les temps, avant le temps, Avant la création du monde.
- (Spécialement) Durée longue ; époque ; période ; ère.
- Tous ont successivement combattu pour ou contre les Jacobins, selon les temps & les circonstances. — (Maximilien de Robespierre, Discours contre Brissot & les girondins, 10 avril 1793)
- C’est que Marguerite était non-seulement la plus belle, mais encore la plus lettrée des femmes de son temps. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre I)
- Ah ! le temps joyeux de la stupidité, de pharisaïsme à rebours où les petits messieurs pressés se hissaient paisiblement sur la crête de la notoriété. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 133)
- Il est très difficile de savoir dans quelle mesure les foules se sont émues des événements politiques de leur temps (bien entendu, je laisse de côté les mouvements proprement populaires). Les foules n’écrivent pas leurs mémoires et ceux qui rédigent les leurs ne parlent guère d’elles. — (Julien Benda, La trahison des clercs, 1927, éd. 1946)
- Le système de Buffon sera surtout repris par le plus grand hippiatre de l’époque, le fondateur de la science vétérinaire, l’écuyer le plus célèbre de son temps : Claude Bourgelat. — (Jacques Mulliez, Les chevaux du Royaume : Histoire de l’élevage du cheval et de la création des haras, Montalba, 1983, page 213)
- (Spécialement) Succession des jours, des heures, des moments, considérée par rapport aux différents travaux, aux diverses occupations des personnes.
- J’aurais voulu visiter le fameux sanctuaire d’Atesh-Gâh ; mais il est à vingt-deux verstes de la ville, et le temps m’eût manqué. — (Jules Verne, Claudius Bombarnac, chapitre III, J. Hetzel et Cie, Paris, 1892)
- Il s’acharnera au travail, il ne ménagera ni son temps, ni ses forces, à une époque où le radium et la radiothérapie profonde était encore inconnue. — (Bulletin de la Société d’obstétrique et de gynécologie de Paris, 1924, volume 3, page 403)
- Employer bien le temps. — Ménager bien le temps. — Le temps est précieux. — Il faut beaucoup de temps pour cela.
- Durée limitée.
- Ce soldat a fait son temps de service. — Prêtez-moi cela pour quelque temps. — Cela n’a pas laissé de durer un certain temps.
- Durée plus ou moins longue selon le contexte.
- Ce qui m’émerveillait le plus dans les premiers temps, c'était l’étonnante habileté de nos poneys à se tirer d'affaire au milieu d'un chaos de débris volcaniques où un piéton aurait pu difficilement trouver son chemin. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 82)
- Cela fait un petit temps qu’on ne s’est plus vus. — Il y a un petit temps d’adaptation.
- Délai.
- Quand Napoléon III fut empoigné à Boulogne pour avoir donné une seconde représentation du débarquement à Cannes, on le jeta au cachot et on l’emmena à Paris sans lui donner le temps de changer de chemise. — (Arsène Houssaye, Les Confessions, tome IV : Souvenirs d’un demi-siècle 1830-1880, tome 4, Paris : chez E. Dentu, 1885-1891, chapitre 4)
- Je vous demande encore un peu de temps pour vous payer. — Je vous demande du temps. — Vous me donnez un temps bien court.
- Prendre du temps. — Accorder du temps. — Obtenir du temps. — Donner un an de temps.
- Loisir.
- Je n’ai pas le temps de vous parler. — Il est si occupé qu’il n’a pas le temps de lire.
- Époque déterminée.
- Payer dans le temps porté par l’obligation. — Prévenir le temps. — Devancer le temps. — Le temps approche.
- Dès que le temps sera venu, sera échu. — Marquez-moi précisément le temps. — Elle est accouchée avant le temps.
- Époque dont on parle ; cette époque-là.
- Suivants les mémorialistes conservateurs du temps, Jules Simon, d'ailleurs, ne néglige rien de ce qui peut le faire agréer par le maréchal. — (Alexandre Zévaès, Histoire de la Troisième République 1870 à 1926, Éditions Georges-Anquetil, 1926, page 145)
- Conjoncture, occasion propre, moment.
- Le temps est favorable. — Un temps plus opportun. — Laisser passer le temps de faire quelque chose.
- Ce n’est pas le temps de parler de cela. — Attendez à un autre temps. — Chaque chose a son temps.
- Il y a temps de rire et temps de pleurer, temps de parler et temps de se taire.
- Saison propre à chaque chose.
- Le temps des vendanges, de la moisson.
- Dans le temps des perdreaux, Dans le temps où l’on va à la chasse des perdreaux.
- Les siècles, les différentes époques par rapport à la chronologie, des différents âges de la vie.
- Les temps fabuleux. — Les temps héroïques. — Les temps historiques. — Du temps d’Auguste.
- Nous n’avons pas vu, nous ne verrons pas cela de notre temps. — Ils vivaient dans le même temps.
- Il était de mon temps. — Au bon vieux temps. — Dans mon jeune temps. — Au temps de ma jeunesse.
- Les jours d’action avec les camarades et les aventures lui semblaient des jours passés, des jours du vieux temps où l’on vivait chez les hommes. — (Charles-Louis Philippe, Bubu de Montparnasse, 1901, réédition Garnier-Flammarion, page 130)
- Période déterminée par rapport à l’état où sont les choses pour le gouvernement d’un pays, pour les manières de vivre, pour les modes, etc.
- Le temps approche où le grand commerce va, plus que les guerres de chevalerie, tenter les jeunes Anglais aventureux. — (André Maurois, Histoire de l’Angleterre, Fayard & Cie, 1937, page 236)
- C’était un bon temps, un temps heureux. — Un temps misérable, un temps de corruption, un temps de trouble.
- En temps de paix et en temps de guerre. — Dans les temps difficiles. — Les temps sont bien changés.
- Les temps sont durs. — C’est le goût du temps. — Cela n’est pas surprenant par le temps qui court.
- Phase, étape.
- Le projet se déroulera en deux temps. — Un moteur quatre temps.
- Moment précis, en escrime ou en exercices militaires, pendant lesquels il faut faire certains mouvements qui sont distingués et séparés par des pauses.
- Pousser une botte en deux temps, en trois temps. — Temps d’arrêt.
- (Danse, Musique) Chacune des principales divisions de la mesure, dont les unes sont plus marquées que les autres dans l’exécution, quoique d’ailleurs elles soient égales en durée.
- Et voici que des guirlandes de jeunes filles, fleurs rieuses dans leurs corolles couleur de ciel, couleur d'eau, couleur de feuille, essaient la cadence des rondes dont le cornemusiste joufflu guidera aigrement les temps. — (Marcel Brion, La reine Jeanne, Éditions Robert Laffont, 1944, chapitre 1)
- Mesure à deux temps, à trois temps, à quatre temps. — La mesure se divise en temps forts et en temps faibles.
- Rythme, en parlant de métrique de la phrase ou du vers.
- Les temps forts. — Le temps marqué.
- Une des pauses ou un des silences qu’on observe entre certaines phrases, entre certains mots, dans une déclamation.
- Lorsqu’on parle en public, il est bon d’observer des temps entre certains mots, entre certaines phrases.
- Après ce vers, il y a un temps à garder. — Prendre un temps.
- Là, j’ai pris un temps de sociétaire. C’est le temps de silence, bien long, que prend un sociétaire sûr de lui, avant de lâcher une réplique « à effet ». — (Jacques Charon, Moi, un comédien, 1975, page 64, note 1)
- (Grammaire) Quelqu’une des différentes formes qui marquent dans les verbes le moment auquel se rapporte l’action ou l’état dont on parle.
- Un lecteur m'écrit « La prof de français nous a dit qu'il est inutile d'apprendre à conjuguer le passé simple, car c'est un temps archaïque, aujourd'hui complètement inusité ». — (François Cavanna, « Fessons la prof ! » dans Plus je regarde les hommes, plus j'aime les femmes, éditions Albin Michel, 2005)
- Disposition de l’air ; état de l’atmosphère ; climat du moment.
- On établit un service aérostatique. Chaque jour, lorsque le temps le permet, un ou plusieurs ballons sont lancés. — (Général Ambert, Récits militaires : L’invasion (1870), Bloud & Barral, 1883, page 165)
- Depuis quelques jours, le temps s’est enfin remis au beau. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 110)
- La fatigue, le temps morne (j’entends de la pluie dans le soir), l’ombre qui augmente ma solitude et m’agrandit malgré tous mes efforts et puis quelque chose d’autre, je ne sais quoi, m’attristent. — (Henri Barbusse, L’Enfer, Éditions Albin Michel, Paris, 1908)
- Le temps s’était gâté tout à fait, et les dirigeables, gênés par la nécessité de tenir tête au vent, manœuvraient malaisément. Les rafales, accompagnées de grêle et de tonnerre, se succédaient, accourant du sud sud-est. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 238 de l’édition de 1921)
- Le temps était très beau avec vent faible et houle de l’ouest-nord-ouest. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- Sous le porche, un boueux attendait l’arrivée de la voiture en songeant que, par un temps pareil, elle ne viendrait sans doute pas. — (Francis Carco, Brumes, Éditions Albin Michel, Paris, 1935, page 62)
- La célébration du mouloud, de la nativité du Prophète, à laquelle je viens d’assister, fut un beau spectacle surtout en raison du temps superbe dont il a été favorisé. — (Frédéric Weisgerber, Au seuil du Maroc Moderne, Institut des Hautes Études Marocaines, Rabat : Les éditions de la porte, 1947, page 234)
- Sur toute l’Ardenne, le temps s’était levé. Le ciel était bleu éblouissant, la neige étincelait au soleil. — (Georges Blond, L’Agonie de l’Allemagne 1944-1945, Fayard, 1952, p.155)
-
sachant
- Qui sait, qui peut apporter un éclairage.
- « Sur toutes ces plateformes, on a du plus ou moins vrai, et du plus ou moins sachant », rappelle Laurence Allard. — (journal 20 minutes, 18 mars 2022, page 8)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.