Dictionnaire des rimes
Les rimes en : sentiment
Que signifie "sentiment" ?
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- (Psychologie) Faculté que nous avons d’apprécier, de sentir directement certaines choses sans le secours du raisonnement, de l’observation ou de l’expérience.
- Tout ce désordre fantastique et grimaçant au milieu des ténèbres et de l'humidité froide qui tombe comme un suaire, laisse dans le cœur et dans les nerfs un long sentiment d'horreur. — (Hippolyte Taine, Voyage en Italie, volume 2, 1866)
- Nous aurions pu discuter à l'infini sans tomber d'accord sur la nécessité qu'évoquait l'inspecteur. C'était, en effet, plus au sentiment qu'à la raison qu'il appartenait, somme toute, de nous départager. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- J’ignorais […] quelles abominations pouvaient s’y perpétrer et jusqu’où se dégradaient les sentiments les plus sacrés. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954)
- J’étais alors d’une candeur stupéfiante et d’une délicatesse de sentiment si raffinée que, pour recevoir galamment une « femme mariée » qui me venait voir, j’avais allumé toutes les bougies de mes deux candélabres. — (Francis Carco, Maman Petitdoigt, La Revue de Paris, 1920)
- La rapport explique même que de tels équipements « encouragent un faux sentiment de sécurité qui inciterait le conducteur à réduire sa vigilance sur la route », soit une conséquence totalement opposée à l’objectif de départ. — (Voiture : ne comptez pas sur la conduite semi-autonome pour améliorer votre sécurité, 01.net, 12 juillet 2024)
- Quelqu’une des affections, des passions, des émotions ; et généralement de tout phénomène de la vie affective.
- Mais la raison est toujours mesquine auprès du sentiment ; l'une est naturellement bornée, comme tout ce qui est positif, et l'autre est infini. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
- Dans Thomas l’imposteur, il avait combiné à une apparence de psychologie « rudimentaire » des aperçus ou constats très fins et pénétrants, dépatinant les sentiments les plus convenus (amour, plaisir, ambition), les sortant du lieu commun. — (Pierre-Marie Héron, Cocteau, 2010, page 138)
- La musique exprime les sentiments, mais elle serait bien empêchée de les définir, et, sans le commentaire des paroles, absent de la musique instrumentale, l’auditeur reste toujours dans un certain vague quant à la nature et à l'objet du sentiment dont s'est inspiré le musicien. — (Pierre Lasserre, Philosophie de Goût musical, Les Cahiers verts no 11, Grasset, 1922, page 50)
- J’éprouvai pour cet officier une sympathique confiance qui s'accentua, dans la suite de nos rapports. La fréquentation des Danois a toujours provoqué chez moi des sentiments de même nature. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- Toutefois, si un magnanime sentiment de fraternité s'imposait sincèrement et définitivement, sans arrière pensée, à tous les esprits européens, alors nous n'aurions pas à nous inquiéter du cosmopolitisme marseillais, intéressant embryon de la civilisation future. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : Le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- La grande forêt des Ardennes est une des plus chargée de mystères. […]. L'hiver, lorsque la neige a cessé de tomber depuis quelques jours, lorsque l’armée des sapins noirs immobiles se détache sur le sol blanc, le voyageur solitaire doit se défendre contre un sentiment de crainte, presque d'angoisse. — (Georges Blond, L'Agonie de l'Allemagne 1944-1945, Fayard, 1952, page 130)
- être capable de sentiment, se piquer de sentiment, Avoir l’âme sensible, délicate, se piquer de sensibilité, de délicatesse d’âme.
- Sentiments naturels, mouvements qui sont inspirés par la nature.
- La tendresse des pères envers leurs enfants et celle des enfants envers leurs pères sont des sentiments naturels.
- Disposition à être facilement ému, touché ou attendri.
- Feindre, jouer le sentiment.
- Il agit trop par sentiment et trop peu par raison.
- — Quand j’étais à Strasbourg, disait-il, j’avais pour secrétaire particulier un garçon charmant, qui eût fait un beau chemin dans la politique s’il n’avait point été attaqué au cœur par une maladie qui ne pardonne pas : le sentiment. Malgré toute son intelligence, il avait eu la sottise de mettre sa vie dans l’amour. — (Hector Malot, La Belle Madame Donis, 1873)
- (Vieilli) Action ou faculté de sentir, de recevoir des impressions.
- Perdre le sentiment.
- Il semble qu’il soit mort, il n’a plus de mouvement ni de sentiment.
- Vous aviez été projeté contre la muraille, votre nuque est, paraît-il, fragile, de sorte que vous gisiez par terre, privé de sentiment. — (Pierre Benoit, La Chaussée des géants, 1922, Albin Michel, réédition Le Livre de Poche, page 392)
- Opinion qu’on a de quelque chose ; ce qu’on en pense ; ce qu’on en pressent.
- Jusqu’ici, il s’était promené avec son fusil sous le bras, plein d’un sentiment d’altière sécurité. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 356 de l’édition de 1921)
- Pavlov ne s'est pas borné à abdiquer simplement la psychologie en tant que science. Il voyait naître en lui le sentiment d'hostilité irréconciliable envers cette « alliée de la physiologie » qui n'a pas fait ses preuves. — (E. Asratian, I. Pavlov : sa vie et son œuvre, page 78, Éditions en langues étrangères, Moscou, 1953)
- Née d'un sentiment d'infériorité humiliant, une telle idée doit être surcompensée, transformée en sentiment de supériorité, jusqu'à faire surgir une allophobie autiste que l'individu égaré s'applique à lui-même dans une exaspération schizothyme. — (Manès Sperber, Les visages de l'histoire, Éditions Odile Jacob, 1990)
- Derrière l’amertume de ses renvois d'estomac, il ressentait comme un sentiment diffus de corruption. — (Raymond Fiabane, L’escamoteur, Éditions Atramenta, 2015, p. 169)
- Elle faisait face à l'étagère où étaient regroupés mes vinyles. J'ai eu le sentiment qu'elle était en train de juger ma discothèque et qu'à travers elle, elle me jugeait moi. — (Olivier Martinelli, Une Légende, E-fractions éditions, 2014, chapitre 5)
- Cette évolution s’accompagne toutefois de nouveaux comportements alarmants chez les trottinettistes, qu’ils soient propriétaires ou adeptes du libre-service. 40% d’entre eux ne connaissent pas précisément la réglementation pour les EDPM (Engin de Déplacement Personnel Motorisé) et 25% n’en ont même jamais entendu parler. Sur les trottoirs, la situation ne s’arrange pas puisqu’ils sont encore 8 sur 10 à y rouler alors que c’est désormais interdit. Et 59% d’entre eux passent à côté d’un piéton à vive allure. Ils n’ont pas le sentiment d’être soumis au code de la route. — (Baromètre AXA Prévention : le téléphone au volant continue d’être un fléau et la conduite des trottinettistes atteint un niveau alarmant, Axalive, 6 avril 2021)
- (Chasse) Traces et odeurs laissées par un gibier.
- Ses ruses et ses détours sont inutiles ; il n'a d'autre ressource que de fuir la terre qui le trahit, et de se jeter à l'eau pour dérober son sentiment aux chiens. — (Georges-Louis Leclerc de Buffon, Histoire naturelle des animaux, « Le Cerf », in Œuvres, Bibliothèque de la Pléiade, 2007, page 712)
Mots qui riment avec "an"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "sentiment".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : an , ans , ant , ants , and , iant , iants , ents , ment , emp , emps , end et ends .
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calculant
- Qui calcule.
- Il vous aime et vous conjure d’être toujours habile, comptante, calculante et supputante. — (Madame de Sévigné, 15 décembre 1675)
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accélérant
- Qui accélère.
- J’appelle machines accélérantes celles qui sont mises en mouvement par des puissances accélérantes ou retardantes. — (Abbé Sauri, Cours complet de mathématiques, 1778, p. 408)
- Pour reprendre des exemples célèbres, il est certain que si la température allait en se différenciant, ou si la viscosité se faisait accélérante, on ne pourrait plus « prévoir ». — (Gilles Deleuze, Logique du sens, chapitre « douzième série sur le paradoxe », Les Éditions de Minuit, 1969)
- Le cadre en acacia massif donne un rebond incomparable. Son cadre est doté de bandes accélérantes permettant un rebond respectant la norme officielle de jeu. — (carrom-online.com, consulté en octobre 2018)
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menant
- Qualifie l’élément d’un engrenage (une roue dentée, par exemple) qui reçoit la force motrice et transmet sa rotation au deuxième élément (dit « mené »).
- Pour un engrenage, le rapport de transmission est égal au rapport entre le nombre de dents de la roue menante et celui de la roue menée. — (Olivier Follain, Nathalie Magneron, Sandrine Meylan et Laurence Monti-Dedie, Sciences expérimentales et technologie - Concours professeurs des écoles, page 174, Nathan, 2011)
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passionnément
- Avec beaucoup de passion.
- J'aime pour la première fois de ma vie, et j'aime passionnément, […] — (Stéphanie Félicité Ducrest de St-Albin, Vœux témér. tome I, page 139, dans POUGENS)
- Avec beaucoup de désir.
- Cela donna d’extrêmes inquiétudes à la reine, qui souhaitait passionnément sa guérison […] — (Vincent Voiture, Historique Alcidalis, tome II, page 280)
- Le maître [Vauban], passionnément amoureux du bien public, ne demandait qu’à faire des élèves qui l’égalassent […] — (Bernard le Bouyer de Fontenelle, Renau.)
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achoppement
- Action de heurter du pied en marchant, de trébucher.
- L'achoppement sur les dalles parisiennes rappelle les "achoppements" passés du narrateur dans sa quête, en même temps qu'il fait ressurgir Venise. — (Société des amis de Marcel Proust et des amis de Combray, Bulletin Marcel Proust, n° 49, 1999)
- « La vraie difficulté, le point d’achoppement des négociations, c’est l'Éducation nationale » — (Michel Houellebecq, Soumission, page 81)
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abjurant
- Participe présent du verbe abjurer.
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indéfiniment
- D’une manière indéfinie.
- La pauvreté de leur vie, […], le frappa : le service machinal, un petit nombre de mouvements et de gestes toujours les mêmes à répéter indéfiniment, par crainte d'abord, puis par habitude. — (Isabelle Eberhardt, Le Major,1903)
- Certains « on dit » circulent, s'amplifient, se font écho à eux-mêmes indéfiniment, sans avoir cependant de substance réelle. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- M'étant proposé l’objet des géomètres, que je concevais comme un corps continu ou un espace indéfiniment étendu en longueur, largeur et hauteur ou profondeur. — (René Descartes, Méthode, IV, 5. - cité par Littré)
- (Grammaire) Dans un sens indéfini.
- On dit, par exemple, qu’un homme a été traité avec honneur : comme il ne s’agit pas de spécifier l’honneur particulier qu’on lui a rendu, on n'y met point d’article ; honneur est pris indéfiniment. — (Charles Pinot, Gramm. P. R. Œuv. t. IX, p. 87, dans POUGENS. - cité par Littré)
- Perpétuellement.
- On ne doit pas être surpris si, dans ces temps éloignés de nous, certains sièges se prolongeaient indéfiniment. — (Eugène Viollet-le-Duc, La Cité de Carcassonne, 1888)
- On peut indéfiniment parler de révoltes sans provoquer jamais aucun mouvement révolutionnaire, tant qu'il n'y a pas de mythes acceptés par les masses ; […]. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, 1908, p.38)
- La cuisson peut être intermittente ou continue : dans le premier cas on défourne la chaux produite après chaque opération ; dans le second on continue indéfiniment la calcination en retirant la chaux à mesure qu'elle est cuite […]. — (Edmond Nivoit, Notions élémentaires sur l’industrie dans le département des Ardennes, E. Jolly, Charleville, 1869, page 42)
-
accostant
- Participe présent du verbe accoster.
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administrant
- Participe présent du verbe administrer.
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communément
- Le plus ordinairement.
- On les trouve communément dans les rues. — (Vincent Voiture, Lett. 30.)
- L'oxalide petite oseille, oxalis acetosella, Lin., porte vulgairement les noms de surette, alléluia, etc. Elle croit assez communément dans les bois et les lieux couverts de presque toute la France. — (Encyclopédie du dix-neuvième siècle: répertoire universel des sciences, des lettres et des arts, édité par Ange de Saint-Priest, tome 18, Paris, 1848, p. 266)
- D’après l’usage commun.
- La psychorigidité forme un couple bien assorti avec l’égocentrisme qui peut se définir comme un rapport privilégié, voire univoque à soi, à ses préoccupations, différent de ce que l'on entend communément par égoïsme. — (Roland Coutanceau , Les Blessures de l’intimité, Odile Jacob, 2010)
- Ces dépenses injustifiées et excessives sont communément appelées, reprenant ainsi le terme de la jurisprudence des juridictions du contentieux de la tarification, abusives. — (Jean-Pierre Hardy, Financement et tarification des établissements et services sociaux et médico-sociaux, Éditions Dunod, 5e éd., 2018, p. 101)
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adjugeant
- Participe présent du verbe adjuger.
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lâchement
- Avec mollesse, avec nonchalance, sans énergie.
- Il travaille bien lâchement. - Il mène trop lâchement sa besogne. - Il y va si lâchement!
- Sans cœur et sans honneur, honteusement, avec bassesse.
- Se conduire lâchement. - Trahir lâchement son ami. - Se venger lâchement. - Il s’est comporté lâchement dans cette circonstance.
-
conservant
- Participe présent du verbe conserver.
- Nous ferons la distinction entre les modulations conservant un anaphorique nominal et celles désanaphorisant la version de départ par le recours à des expressions temporelles. — (Julie Tarif, Enjeux et défis du style dickensien : Analyse de quatre traductions françaises d’Oliver Twist, Université d’Angers, 2011)
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officiellement
- D’une manière officielle.
- Au son de la cloche de la tour du palais, à Toulouse comme à Paris, le parlement se rendait en corps et en grand costume à la messe du Saint-Esprit, dite aussi la messe Rouge, pontificalement célébrée, avec orgue et musique, par un des évêques du ressort, officiellement invité par le premier président au nom du parlement. — (Henri Bruno Bastard d’Estang, Les parlements de France: essai historique sur leurs usages, leur organisation et leur autorité, vol.1, p.147, Didier & Cie, 1857)
- Bien qu’il ait déjà été question dès 1208, dans les statuts synodaux édictés par Eudes de Sully, évêque de Paris, d’imposer aux juifs un signe en forme de roue, la rouelle ne fut officiellement imposée en France qu’en 1227 par le Concile de Narbonne. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- Il s’est entendu chez les Soviets avec un fondé de pouvoir d’une fabrique de stupéfiants et lui en a commandé officiellement de la bigornette, sous prétexte de la fournir à d’autres maisons établies dans des pays où le système des certificats n’existe pas. — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
- Outre les pays membres de l’Otan, la Finlande et la Suède, deux nations officiellement non-alignées mais où le débat sur une adhésion a été relancé par l’invasion russe en Ukraine, devraient envoyer un contingent. — (Le Figaro avec AFP, La Russie n’enverra pas d’observateurs aux prochaines manœuvres de l’Otan en Norvège, Le Figaro, 03 mars 2022)
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acceptant
- (Droit) Qui accepte, donne son consentement à une convention.
-
éternellement
- D’une façon éternelle.
- Dieu existe éternellement.
- Sans fin.
- Elle était heureuse simplement, sans réflexion et sans autre désir que celui de voir son bonheur durer éternellement. — (Isabelle Eberhardt, Yasmina, 1902)
- Par les Muses seulementL’homme est exempt de la Parque ;Et ce qui porte leur marqueDemeure éternellement. — (François de Malherbe, Poésies, livre premier : Odes, V : Au Roi, sur l’heureux succès du voyage de Sedan, 1606)
- Tous vous savent louer, mais non également :Les ouvrages communs vivent quelques années ;Ce que Malherbe écrit dure éternellement. — (François de Malherbe, Poésies, livre IV : Sonnets, XXV : Au Roi, 1624)
- Ils [les hérétiques et les schismatiques] seront éternellement connus par leur désertion, et il est clair, dit saint Jude, que c’est par ce caractère que tous les apôtres les ont voulu désigner. — (Jacques-Bénigne Bossuet, Histoire des variations des Églises protestantes, deuxième partie Développement historique de la religion, livre II, chapitre X, 1688)
- Il y a réussi au-delà de toute expression ; plusieurs de ses bons mots nt même fait proverbe dans la langue, et les Lettres Provinciales seront éternellement regardées comme un modèle de goût et de style. — (Jean le Rond D’Alembert, Sur la destruction des jésuites, Œuvres, tome v)
- Sans cesse, continuellement.
- Ce qui achève le cauchemar, c’est le lugubre postillon en vieille cape déguenillée qui sautille éternellement dans la clarté jaunâtre. — (Hippolyte Taine, Voyage en Italie, vol. 2, 1866)
- Voyez-vous, madame, reprit-il, un peu embarrassé, vous ne pouvez pas éternellement moisir dans cette turne. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 61)
- L’avoir [le prince de Condé] entre ses mains c’était y avoir la victoire même, qui le suit éternellement dans les combats : mais il était juste que ce précieux dépôt de l’État demeurât entre les mains du roi, et il lui appartenait de garder une si noble partie de son sang. — (Jacques-Bénigne Bossuet, Oraison funèbre de Michel le Tellier, 25 janvier 1686)
- Il [le marquis Brisacier] parlait éternellement sans rien dire, et renchérissait dans ses habits sur les modes les plus outrées. — (Antoine Hamilton, Mémoires de Grammont 7)
- Voilà où se réduit la philosophie sublime des impies ; voilà cette force, cette raison, cette sagesse qu’ils nous vantent éternellement. — (Jean-Baptiste Massillon, Sermon pour le lundi de la première semaine de carême : Sur la vérité d’un avenir, 1745)
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acheminant
- Participe présent du verbe acheminer.
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étonnement
- Vive surprise.
- Il remarqua l'étonnement ironique du caporal... Le tirailleur était impassible. — (Isabelle Eberhardt, Le Major,1903)
- Sylvia le regarda un peu surprise, un rien fâchée. L’étonnement était, des deux émotions, la plus forte. C'est pourquoi elle laissa Bertrand poursuivre. — (Thierry Guimonneau, Six voyageurs chez les Petits Peuples, Éditions Cathier/Lulu.com, 2018, page 10)
- Surprise mêlée d’admiration.
- Le calme était déjà revenu dans ce dandy, le plus carré et le plus majestueux des dandys, lesquels — vous le savez ! — méprisent toute émotion, comme inférieure, et ne croient pas, comme ce niais de Goethe, que l’étonnement puisse jamais être une position honorable pour l’esprit humain. — (Jules Barbey d'Aurevilly, Le Rideau cramoisi, 1874, réédition Gallimard, collection Folio Classique, page 35)
- En longeant l'atoll, j'étais rempli d'admiration et d’étonnement pour l'extraordinaire travail des madrépores. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- Invariablement les fonctionnaires, arrivés récemment ici des autres parties de la France, éprouvent de l'étonnement en voyant ces classes drues, ces hordes de galopins qui déambulent par les routes. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Quand le monde apprend que les Soviétiques ont lancé, le 4 octobre 1957, un satellite artificiel de la Terre, c'est l’étonnement et l’admiration chez beaucoup, qui prennent conscience que l’ère spatiale commence vraiment, et c’est la panique chez les Américains. — (Jean C. Baudet, Les plus grandes inventions: Essai historique, Paris : La boîte à Pandore, 2015)
- Pour mon regard neuf, chaque détail de mon univers était source d’étonnements, de l'intensité du bleu du ciel aux herbes de notre courette deux fois plus hautes que moi. — (Monique Cluzeau, Paysanne dans une autre vie, Éditions des Souvenirs d'antan, 2011, page 51)
- (Construction) Ébranlement d'un bâtiment suite à un choc, un glissement de terrain, etc. [1]
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Par extension) Fissure qui en résulte.
-
contenant
- Qui contient.
-
affairement
- Action de s'affairer.
- Un affairement continu l’essouflait. — (André Gide, La porte étroite, 1909, réédition Le Livre de Poche, page 34)
- Surtout que c’est, en plus, un important nœud ferroviaire, qu’il y a du passage, de l’affairement, un roulement d’argent… — (Elsa Triolet, Le premier accroc coûte deux cents francs, 1944, réédition Cercle du Bibliophile, page 306)
- Pendant plusieurs jours, ce ne fut pour Nazira et sa mêre, qu’affairement parmi les boutiques, discussions de prix, …. — (Out-el-Kouloub, Nazira, dans "Trois contes de l'Amour et de la Mort", Édition Corrêa, 1940)
- J’aimais l’affairement de mes soldats, ces grosses faces plébéiennes où le sourire effaçait l’inquiétude. — (Éric-Emmanuel Schmitt, L’Évangile selon Pilate, Albin Michel, 2000, collection Le Livre de Poche, page 212)
- Traversant les convulsions de notre époque - hystérie de l'actualité, affairements, diktat de la communication - que dit le roman contemporain ?
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abréviativement
- (Vieilli) (Rare) Par abréviation.
- Mater aurait été mis là abréviativement pour mater sacrorum. — (Société historique, littéraire et scientifique du Cher, Bourges, Mémoires de la Société historique, littéraire et scientifique du Cher, 1876)
- – Gomme ?… Curaçao ?… Quoi ?… me demanda abréviativement le glorieux soldat. — (Octave Mirbeau, Les vingt et un Jours d’un neurasthénique, Fasquelle, Paris, 1901)
- En dehors du culte de Mars qui y conserva son principal sanctuaire, le Champ, comme on l'appelait abréviativement , fut le lieu des exercices ou divertissements qui exigeaient plus d'espace que n'en offraient les bâtiments couverts, […]. — (Auguste Castan, Le Champ-de-Mars de Vesontio, dans Mémoires de la Société d'émulation du Doubs, séance du 8 mars 1869, page 16, 4e série, volume 5, 1970)
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temps
- Durée des choses, marquée par certaines périodes, et principalement par la révolution apparente du soleil ; écart entre le déroulement de deux événements.
- Le temps, « cette image mobile / De l’immobile éternité », mesuré ici-bas par la succession des êtres, qui sans cesse changent et se renouvellent, se voit, se sent, se compte, existe. Plus haut, il n’y a point de changement ni de succession, de nouveauté ni d’ancienneté, d’hier ni de lendemain : tout y paraît, et tout y est constamment le même. — (Joubert, Pensées, essais et maximes, 1838)
- Le seul recours contre le temps est de le mesurer à ce double pas, comme ceux qui ont affaire personnellement à lui, les sentinelles, les officiers de quart. — (Jean Giraudoux, Retour d’Alsace - Août 1914, 1916)
- Le temps avait passé. Dix heures venaient de sonner à la vieille horloge comtoise. — (Louis Pergaud, Le retour, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Les heures de ces dimanches pareillement nus, glissent, lentes, torpides. Le temps semble s’être arrêté. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 92)
- L’antagonisme se traduit pas deux concepts qui bizarrement sont traduits par deux mots dans les langues anglo-saxonnes et par un seul mot dans les langues latines. Le temps en français désigne l’heure qu’il est à ma montrer et la couleur du ciel. En anglais, on dit Time et Weather, en allemand Zeit et Wetter. — (Michel Tournier, Jules Verne ou le Génie de la géographie, dans Les vertes lectures, collection Folio, 2007, page 95)
- Le temps nous apparaît comme une flèche lancée par un mystérieux archer. Quoi que nous fassions, les secondes s'écoulent, inéluctables. — (Frédéric Lenoir, Petit traité de vie intérieure, Plon (« Pocket »), 2010, page 136)
- Einstein associe l’espace et le temps dans sa théorie d’un univers à quatre dimensions.
- Tu en as mis, du temps ! Tu as été bien long.
- (Par extension) (Mythologie) Sa représentation sous la figure d’un vieillard ailé qui d’une main tient une faux, et de l’autre un sablier.
- Le Temps est représenté sous la figure d'un vieillard , tenant une faux de la main droite , et de l'autre un serpent qui se mord la queue. On lui donne des ailes, et l'on place près de lui un sablier. La faux indique que le Temps moissonne tout; le serpent qui forme un cercle désigne l'éternité, qui n'a ni commencement ni fin. Le sablier indiqué la mesure du Temps et les ailes, sa rapidité. — (Pierre Capelle, Dictionnaire d'éducation morale, de science et de littérature, Paris : chez Haut-Cœur & Gayet jeune, 2e édition, 1824, volume 2, page 483)
- Cette représentation du Temps appuyé sur ses béquilles, avec la faux posée sur le sol à côté du sablier renversé, inopérant donc, est statique, non pour peindre l'instant, mais plutôt le suspens. — (Max Engammare, L'Ordre du temps : L'Invention de la ponctualité au XVIe siècle, Librairie Droz, 2004, page 201)
- Durée limitée, par opposition à l’éternité.
- Platon a dit que le temps est une image mobile de l’éternité immobile.
- Avant tous les temps, avant les temps, avant le temps, Avant la création du monde.
- (Spécialement) Durée longue ; époque ; période ; ère.
- Tous ont successivement combattu pour ou contre les Jacobins, selon les temps & les circonstances. — (Maximilien de Robespierre, Discours contre Brissot & les girondins, 10 avril 1793)
- C’est que Marguerite était non-seulement la plus belle, mais encore la plus lettrée des femmes de son temps. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre I)
- Ah ! le temps joyeux de la stupidité, de pharisaïsme à rebours où les petits messieurs pressés se hissaient paisiblement sur la crête de la notoriété. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 133)
- Il est très difficile de savoir dans quelle mesure les foules se sont émues des événements politiques de leur temps (bien entendu, je laisse de côté les mouvements proprement populaires). Les foules n’écrivent pas leurs mémoires et ceux qui rédigent les leurs ne parlent guère d’elles. — (Julien Benda, La trahison des clercs, 1927, éd. 1946)
- Le système de Buffon sera surtout repris par le plus grand hippiatre de l’époque, le fondateur de la science vétérinaire, l’écuyer le plus célèbre de son temps : Claude Bourgelat. — (Jacques Mulliez, Les chevaux du Royaume : Histoire de l’élevage du cheval et de la création des haras, Montalba, 1983, page 213)
- (Spécialement) Succession des jours, des heures, des moments, considérée par rapport aux différents travaux, aux diverses occupations des personnes.
- J’aurais voulu visiter le fameux sanctuaire d’Atesh-Gâh ; mais il est à vingt-deux verstes de la ville, et le temps m’eût manqué. — (Jules Verne, Claudius Bombarnac, chapitre III, J. Hetzel et Cie, Paris, 1892)
- Il s’acharnera au travail, il ne ménagera ni son temps, ni ses forces, à une époque où le radium et la radiothérapie profonde était encore inconnue. — (Bulletin de la Société d’obstétrique et de gynécologie de Paris, 1924, volume 3, page 403)
- Employer bien le temps. — Ménager bien le temps. — Le temps est précieux. — Il faut beaucoup de temps pour cela.
- Durée limitée.
- Ce soldat a fait son temps de service. — Prêtez-moi cela pour quelque temps. — Cela n’a pas laissé de durer un certain temps.
- Durée plus ou moins longue selon le contexte.
- Ce qui m’émerveillait le plus dans les premiers temps, c'était l’étonnante habileté de nos poneys à se tirer d'affaire au milieu d'un chaos de débris volcaniques où un piéton aurait pu difficilement trouver son chemin. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 82)
- Cela fait un petit temps qu’on ne s’est plus vus. — Il y a un petit temps d’adaptation.
- Délai.
- Quand Napoléon III fut empoigné à Boulogne pour avoir donné une seconde représentation du débarquement à Cannes, on le jeta au cachot et on l’emmena à Paris sans lui donner le temps de changer de chemise. — (Arsène Houssaye, Les Confessions, tome IV : Souvenirs d’un demi-siècle 1830-1880, tome 4, Paris : chez E. Dentu, 1885-1891, chapitre 4)
- Je vous demande encore un peu de temps pour vous payer. — Je vous demande du temps. — Vous me donnez un temps bien court.
- Prendre du temps. — Accorder du temps. — Obtenir du temps. — Donner un an de temps.
- Loisir.
- Je n’ai pas le temps de vous parler. — Il est si occupé qu’il n’a pas le temps de lire.
- Époque déterminée.
- Payer dans le temps porté par l’obligation. — Prévenir le temps. — Devancer le temps. — Le temps approche.
- Dès que le temps sera venu, sera échu. — Marquez-moi précisément le temps. — Elle est accouchée avant le temps.
- Époque dont on parle ; cette époque-là.
- Suivants les mémorialistes conservateurs du temps, Jules Simon, d'ailleurs, ne néglige rien de ce qui peut le faire agréer par le maréchal. — (Alexandre Zévaès, Histoire de la Troisième République 1870 à 1926, Éditions Georges-Anquetil, 1926, page 145)
- Conjoncture, occasion propre, moment.
- Le temps est favorable. — Un temps plus opportun. — Laisser passer le temps de faire quelque chose.
- Ce n’est pas le temps de parler de cela. — Attendez à un autre temps. — Chaque chose a son temps.
- Il y a temps de rire et temps de pleurer, temps de parler et temps de se taire.
- Saison propre à chaque chose.
- Le temps des vendanges, de la moisson.
- Dans le temps des perdreaux, Dans le temps où l’on va à la chasse des perdreaux.
- Les siècles, les différentes époques par rapport à la chronologie, des différents âges de la vie.
- Les temps fabuleux. — Les temps héroïques. — Les temps historiques. — Du temps d’Auguste.
- Nous n’avons pas vu, nous ne verrons pas cela de notre temps. — Ils vivaient dans le même temps.
- Il était de mon temps. — Au bon vieux temps. — Dans mon jeune temps. — Au temps de ma jeunesse.
- Les jours d’action avec les camarades et les aventures lui semblaient des jours passés, des jours du vieux temps où l’on vivait chez les hommes. — (Charles-Louis Philippe, Bubu de Montparnasse, 1901, réédition Garnier-Flammarion, page 130)
- Période déterminée par rapport à l’état où sont les choses pour le gouvernement d’un pays, pour les manières de vivre, pour les modes, etc.
- Le temps approche où le grand commerce va, plus que les guerres de chevalerie, tenter les jeunes Anglais aventureux. — (André Maurois, Histoire de l’Angleterre, Fayard & Cie, 1937, page 236)
- C’était un bon temps, un temps heureux. — Un temps misérable, un temps de corruption, un temps de trouble.
- En temps de paix et en temps de guerre. — Dans les temps difficiles. — Les temps sont bien changés.
- Les temps sont durs. — C’est le goût du temps. — Cela n’est pas surprenant par le temps qui court.
- Phase, étape.
- Le projet se déroulera en deux temps. — Un moteur quatre temps.
- Moment précis, en escrime ou en exercices militaires, pendant lesquels il faut faire certains mouvements qui sont distingués et séparés par des pauses.
- Pousser une botte en deux temps, en trois temps. — Temps d’arrêt.
- (Danse, Musique) Chacune des principales divisions de la mesure, dont les unes sont plus marquées que les autres dans l’exécution, quoique d’ailleurs elles soient égales en durée.
- Et voici que des guirlandes de jeunes filles, fleurs rieuses dans leurs corolles couleur de ciel, couleur d'eau, couleur de feuille, essaient la cadence des rondes dont le cornemusiste joufflu guidera aigrement les temps. — (Marcel Brion, La reine Jeanne, Éditions Robert Laffont, 1944, chapitre 1)
- Mesure à deux temps, à trois temps, à quatre temps. — La mesure se divise en temps forts et en temps faibles.
- Rythme, en parlant de métrique de la phrase ou du vers.
- Les temps forts. — Le temps marqué.
- Une des pauses ou un des silences qu’on observe entre certaines phrases, entre certains mots, dans une déclamation.
- Lorsqu’on parle en public, il est bon d’observer des temps entre certains mots, entre certaines phrases.
- Après ce vers, il y a un temps à garder. — Prendre un temps.
- Là, j’ai pris un temps de sociétaire. C’est le temps de silence, bien long, que prend un sociétaire sûr de lui, avant de lâcher une réplique « à effet ». — (Jacques Charon, Moi, un comédien, 1975, page 64, note 1)
- (Grammaire) Quelqu’une des différentes formes qui marquent dans les verbes le moment auquel se rapporte l’action ou l’état dont on parle.
- Un lecteur m'écrit « La prof de français nous a dit qu'il est inutile d'apprendre à conjuguer le passé simple, car c'est un temps archaïque, aujourd'hui complètement inusité ». — (François Cavanna, « Fessons la prof ! » dans Plus je regarde les hommes, plus j'aime les femmes, éditions Albin Michel, 2005)
- Disposition de l’air ; état de l’atmosphère ; climat du moment.
- On établit un service aérostatique. Chaque jour, lorsque le temps le permet, un ou plusieurs ballons sont lancés. — (Général Ambert, Récits militaires : L’invasion (1870), Bloud & Barral, 1883, page 165)
- Depuis quelques jours, le temps s’est enfin remis au beau. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 110)
- La fatigue, le temps morne (j’entends de la pluie dans le soir), l’ombre qui augmente ma solitude et m’agrandit malgré tous mes efforts et puis quelque chose d’autre, je ne sais quoi, m’attristent. — (Henri Barbusse, L’Enfer, Éditions Albin Michel, Paris, 1908)
- Le temps s’était gâté tout à fait, et les dirigeables, gênés par la nécessité de tenir tête au vent, manœuvraient malaisément. Les rafales, accompagnées de grêle et de tonnerre, se succédaient, accourant du sud sud-est. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 238 de l’édition de 1921)
- Le temps était très beau avec vent faible et houle de l’ouest-nord-ouest. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- Sous le porche, un boueux attendait l’arrivée de la voiture en songeant que, par un temps pareil, elle ne viendrait sans doute pas. — (Francis Carco, Brumes, Éditions Albin Michel, Paris, 1935, page 62)
- La célébration du mouloud, de la nativité du Prophète, à laquelle je viens d’assister, fut un beau spectacle surtout en raison du temps superbe dont il a été favorisé. — (Frédéric Weisgerber, Au seuil du Maroc Moderne, Institut des Hautes Études Marocaines, Rabat : Les éditions de la porte, 1947, page 234)
- Sur toute l’Ardenne, le temps s’était levé. Le ciel était bleu éblouissant, la neige étincelait au soleil. — (Georges Blond, L’Agonie de l’Allemagne 1944-1945, Fayard, 1952, p.155)
-
accourcissant
- Participe présent de accourcir.
-
réveillant
- Participe présent de réveiller.
- Je trouvais ce matin en me réveillant et en pensant que nous n’étions plus brouillés que c’était comme si on m’avait rendu l’usage d’un bras ou d’une jambe. Je tâcherai de ne me plus écloper ni manchoter. — (Isabelle de Charrière, Benjamin Constant, Correspondance (1787-1805), 1996, page 411)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.