Dictionnaire des rimes
Les rimes en : scissile
Mots qui riment avec "il"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "scissile".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : il , ils , ille , illes , ill , ile , iles , yle , yles , ylle et ylles .
-
asile
- (Histoire) Privilège d’inviolabilité accordé à certaines personnes et à certains lieux chez les anciens.
- Les athlètes se rendant aux jeux jouissaient chez les grecs du droit d’asile.
- Certains temples servaient d’asile à tous les suppliants.
- (Par extension) Refuge où l’on se met à l’abri des poursuites de la justice, d’une persécution, d’un danger, etc.
- Trouver un asile dans la maison d’un ami.
- Les églises servaient quelquefois d’asile aux criminels.
- Vous souffrez ; vous avez faim et soif ; soyez le bienvenu. Et ne me remerciez pas, ne me dites pas que je vous reçois chez moi. Personne n’est ici chez soi, excepté celui qui a besoin d’un asile. — (Victor Hugo, Les Misérables, I, 2, 3 ; 1862)
- (Sens figuré) Séjour, habitation.
- Cet endroit désolé semblait être l’asile naturel de la misère et du désespoir. — (Honoré de Balzac, Un épisode sous la Terreur, 1831)
- Asile agréable, délicieux, champêtre.
- Tout, dans cet asile, respire l’innocence et la paix.
- L’asile de la vertu, des plaisirs, de la volupté.
- (En particulier) Maison où une personne qui n’a pas de quoi subsister trouve une retraite dans sa mauvaise fortune.
- Il ne savait où donner de la tête, il a trouvé un asile chez un de ses amis.
-
chèvrefeuille
- Genre d’arbustes ou de lianes généralement grimpants, de la famille des Caprifoliacées à feuilles caduques ou persistantes, à fleurs disposées en paires latérales ou en inflorescences terminales et dont certaines espèces portent des fleurs odoriférantes et l’on s’en sert pour les berceaux de jardin et dans les palissades.
- — Qui vous déplaît dans le parfum du chèvrefeuille ? Tout le monde aime cette odeur, vous seule peut-être la trouvez mauvaise ; c’est ce qui fait qu’on a arraché ici tous les chèvrefeuilles qui avaient enveloppé les arbres. — (Hector Malot, La Belle Madame Donis, 1873)
- — Je regardais vos cheveux blancs. Ils s’enroulent sur les bords de votre chapeau comme du chèvrefeuille sur un balcon. Ils sont très beaux et je les aime. — (Anatole France, Le Crime de Sylvestre Bonnard, Calmann-Lévy ; réédition Le Livre de Poche, 1967, page 231)
- […] le lyciet qu’elle mange, tu sais, c’est lui qui étouffe le chèvrefeuille… — Mais la chenille mangera aussi le chèvrefeuille… — Je ne sais pas… Mais que veux-tu que j’y fasse ? Je ne peux pourtant pas la tuer, cette bête… — (Sidonie-Gabrielle Colette, La Maison de Claudine, Hachette, 1922, réédition Le Livre de Poche, 1960, page 50)
- La nuit était pleine d’odeurs délicieuses, et il respirait un peu malgré lui, comme si la chose n’eût pas été tout à fait permise, le lourd parfum du chèvrefeuille mêlé à un âcre et fine senteur de feuilles mortes. — (Julien Green, Moïra, 1950, réédition Le Livre de Poche, page 65)
- Aussi, je me cachai derrière la première, à l’angle de la rue, dotée d’un gazon envahi par les mauvaises herbes et d’un grand lantana aux fleurs rouge et jaune couvertes de poussière qui luttait sur la façade contre un chèvrefeuille. — (Raymond Chandler, « L’Homme qui aimait les chiens », traduction de Michel Philip et Andrew Poirier, dans Les ennuis, c'est mon problème, Omnibus, 2009)
-
surfile
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe surfiler.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe surfiler.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe surfiler.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe surfiler.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe surfiler.
-
charmille
- Allée plantée de charmes très rapprochés les uns des autres et souvent taillés en forme de berceaux.
- Planter une charmille. Se promener dans une charmille.
- Il était minuit ; le souper était préparé dans une charmante salle, formée par des murs de charmille de douze ou quinze pieds de hauteur. Pour mettre le souper à l’abri de la rosée du soir, s’il en survenait, ces murs de verdure supportaient une tente à larges bandes rouge et blanc. — (Stendhal, Lucien Leuwen, 1834)
- La voiture passa devant la grande porte de la cour de la ferme, continua son chemin le long d’une épaisse charmille et s’arrêta en face d’un petit porche de bois rustique. — (Eugène Sue, Les Mystères de Paris, 1843)
- Dès sa première jeunesse Tonsard faisait des journées pour le jardinier du château, car il n’avait pas son pareil pour tailler les arbres d’allée, les charmilles, les haies, les marronniers de l’Inde. — (Honoré de Balzac, Les Paysans, 1845, première partie, chapitre troisième)
- (Par extension) Toute allée couverte constituée avec des plantes.
- Dans cet espace, on avait semé du gravier et le lierre grimpait au mur. Il y avait même une tonnelle, une table et des chaises de jardin. [...]— C’est là que je fais des pauses quand j’en ai marre de tripatouiller les moteurs... C’est ma charmille... — (Patrick Modiano, Villa triste, 1975)
- (Vieilli) (Désuet) Plant de jeune charme.
-
dégoupille
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de dégoupiller.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de dégoupiller.
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de dégoupiller.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de dégoupiller.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de dégoupiller.
-
instille
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de instiller.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de instiller.
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de instiller.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de instiller.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de instiller.
-
dodécastyle
- Muni de douze colonnes, en parlant de la façade d'un temple.
- Un portique dodécastyle.
-
escarbille
- Morceau de braise incomplètement brûlé et que l’on retrouve dans les fumées.
- Des escarbilles sortaient de la cheminée de la locomotive.
- Plus près, entourant la chaire, débordant de la nef sur les bas-côtés, une couche de vieilles filles, noires, dures et biscornues comme des escarbilles, vraiment une charretée de résidus, un dépotoir de boîtes à cendre comme on en voit autour des gares. — (Jules Romains, Les Copains, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 152)
- Je ne pensais qu'à cette insolite rue de Tombouctou, qui tourne tout de suite à la gauche d'un pont aux grilles noires encrassées d'escarbilles […]. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- Michel-Charles aide galamment Blanchette à sortir de dessous sa paupière une escarbille, à vrai dire invisible, mais qui, dit-elle, lui fait mal. — (Marguerite Yourcenar, Archives du Nord, Gallimard, 1977, page 107)
- Une bûche s’écroula dans la cheminée, projetant une volée d’escarbilles. « J’aurais dû acheter un pare-feu… » grommela Houellebecq avant de tremper les lèvres dans son verre d’alcool. — (Michel Houellebecq, La carte et le territoire, 2010, J’ai lu, page 254)
- Fraisil ; cendres incomplètement brûlées.
- […] ; les villages traversés, sans perdre beaucoup de leur rusticité primitive, montrent cependant ces traces noirâtres, ces tas d'escarbilles que crée toujours la consommation fréquente de la houille. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
-
monostyle
- (Architecture) Se dit d’une colonne figurant une seule tige de papyrus à bouton fermé, ou qui est la réduction en un tout d’un bouquet de papyrus.
- Une colonne monostyle.
- Qui a un seul style.
- C’est [Marcel Proust] un écrivain qui ne cherche pas à changer de corps. Il croit à la vérité de sa quête et il croit à l’installation du passé. C’est un écrivain monostyle et ce monostyle est très modern’ style. — (Pascal Quignard, « Écrire n’est pas un choix, mais un symptôme », La Quinzaine littéraire, n° 565, 1er novembre 1990)
-
ville
- Assemblage ordonné d'un nombre assez considérable de maisons disposées par rues, et limitées parfois par une enceinte.
- Oh ! caballero, la ville la plus belle et la plus grande de la vieille Europe est bien petite, bien sale et bien mesquine comparée au désert. — (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l’Arkansas, Éditions Amyot, Paris, 1858)
- Il y a dans certaines villes jusqu’ici préservées, il y a de ces rues extraordinaires, remarquables tantôt par leur fourmillement et tantôt par leur silence, car la variétés des villes est infinie. — (Pierre Louÿs, La ville plus belle que le monument, dans Archipel, 1932)
- Soudain, devant nous, au seuil des montagnes, apparaît une ville. C’est si nettement une ville, la ville des écriteaux d’école, mi en plaine, mi en montagne, que nous doutons d’y pénétrer. Au-dessus d’elle, un château-fort, les tours encore presque intactes, mais renversées horizontalement, comme dans les mirages qui n’ont pu tourner tout-à-fait. Jamais l’état-major […] ne nous permettra de pénétrer dans cet exemple de ville, avec sa cathédrale ogivale au milieu, ses usines à droite, ses toits de tuile à gauche. — (Jean Giraudoux, Retour d’Alsace - Août 1914, 1916)
- […] nous passons sous le pont suspendu de Brooklyn et devant Manhattan et ses gratte-ciel, et ma dernière vision de New-York me laisse une impression de ville monstrueuse et titanesque. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- Le Havre, tout le monde le sait, est une ville de création beaucoup plus récente que Rouen, une ville claire, ouverte, aérée, une ville rectiligne. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Entité administrative ayant légalement obtenu le statut de ville, comme par exemple certaines communes de Belgique ou du Luxembourg.
- Chiny a le statut de ville, glorieux héritage de son lointain passé historique. — (Bernard Dubrulle, Le Petit Futé Wallonie: L’Ardenne et bien plus, 2007)
- (Par extension) L’administration de cette cité.
- Il avait une partie de son bien en rentes sur la ville de Paris.
- (Par extension) Population d’une ville.
- Et voilà qu’Eugène passait les soirées entières dans le salon jaune, écoutant religieusement ces grotesques que lui, Aristide, avait si impitoyablement raillés. Quand il sut, par les bavardages de la ville, que son frère donnait des poignées de main à Granoux et en recevait du marquis, il se demanda avec anxiété ce qu’il devait croire. — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, G. Charpentier, Paris, 1871, ch. III ; réédition 1879, p. 99)
- À Marseille, les juifs eurent droit de cité jusqu’au XVIe siècle, et il semble pas que la ville ait eu à le regretter, car c’est un des leurs, Crescas Davin, qui introduisit chez elle, en 1371, la fabrication du savon. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- La ville et ses plus riches bourgeois veulent surpasser en magnificence les autres cités. La réception est « de gros coutange » mais aussi « chose très admirable ». — (Jean-François Solnon, Quand la Franche-Comté était espagnole, Fayard, 1989)
- Vie urbaine, mœurs qui y règnent, par opposition au séjour, à la vie et aux mœurs de la campagne.
- J’aime mieux la ville que les champs.
- Il préfère la campagne à la ville.
- (Histoire) (Par ellipse) Corps des officiers municipaux.
- (Par ellipse) Médecine de ville.
-
fourmille
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de fourmiller.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de fourmiller.
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de fourmiller.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de fourmiller.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de fourmiller.
-
futile
- Qui est frivole, qui est de peu de conséquence, de peu de considération.
- Heureuse enfant, murmura le général, qu’une cause aussi futile a encore le pouvoir de chagriner. — (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l’Arkansas, Éditions Amyot, Paris, 1858)
- Qui s’attache à des choses de peu de conséquence.
- Ce qui rend les femmes particulièrement aptes à soigner, à élever notre première enfance, c’est qu’elles restent elles-mêmes puériles, futiles et bornées ; elles demeurent toute leur vie de grands enfants, une sorte d’intermédiaire entre l’enfant et l’homme. — (Arthur Schopenhauer, Essai sur les femmes, dans Pensées & Fragments, traduction par J. Bourdeau , Félix Alcan, éditeur, 1900 (16e éd.))
- Le duc d’Orléans était leur garant, leur pavillon, leur espoir. Ils le savaient futile, versatile, influençable, capable de se jeter à l’étourdie dans les entreprises les plus folles, docile à toutes les flagorneries, aussi dépourvu de sens critique que de sens pratique, joueur, débauché, dépensier, […] — (Auguste Bailly, Mazarin, Fayard, 1935, p.104)
-
subtil
- (Désuet) Qui est délié, fin, menu.
- […] on les fait sécher, mais non au soleil, puis on les met en poudre bien subtile, & on en donne une dragme dans un peu de vin tous les matins à jeun. — (L'agronome ou dictionnaire portatif du cultivateur, Rouen, 1787)
- (Par extension) Qualifie les choses qui sont de nature à pénétrer, à s’insinuer promptement.
- Il fait doux, il fait clair. L'hiver commence à peine et je ne sais quoi de printanier flotte dans l'air subtil. — (Charles Le Goffic, Bourguignottes et pompons rouges, 1916, p.205)
- La cause du choléra, dit-on encore, agit à la manière d'un poison subtil. Nous partageons cette opinion. La rapidité avec laquelle marchent ses conséquences meurtrières prouve la justesse de cette comparaison. — (M. Graux, Du choléra-morbus, dans Mémoires des concours et des savants étrangers, Académie royale de médecine de Belgique, 1854, page 15)
- Le mercure, métal subtil, d'un grand usage dans les opérations chimiques, médicales, métalliques et aérométriques, doit contenir beaucoup de feu ou calorique, puisqu'il faut un froid énorme pour le rendre solide; […]. — (Urbain-Firmin Piault, De l'existence universelle, de celle de l'homme en société et de ses fins, Paris : Firmin Didot, 1848, page 171)
- Qui perçoit finement, qui distingue les choses les plus fines à saisir.
- Aussi quelle patience ils mettaient à prendre le vent pour échapper au subtil odorat de ces animaux! — (Jules Verne, Le Pays des fourrures, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873)
- (Sens figuré) Qui est plein de finesse, d’ingéniosité, de pénétration.
- Nous voici devisant avec des Montalbanais de toutes sortes, gens fins et subtils, très avertis du fléau dont nous recherchons les causes. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Qualifie les choses où l’on montre de la finesse, de l’ingéniosité, de la pénétration.
- Pensée subtile.
- Argument subtil.
- Interprétation subtile.
- Réponse subtile.
- Qui est trop raffiné, qui échappe à l’intelligence par un excès de finesse.
- Ce que vous dites là est trop subtil pour moi.
- Cela est bien subtil, je crains que vos auditeurs n’aient de la peine à le bien comprendre.
- Ce raisonnement est plus subtil que solide.
-
gentil
- Agréable, charmant, mignon, aimable. Qui a une certaine grâce, un certain agrément délicat.
- C’est une gentille attention.
- C’est alors que l’on vit passer une gentille petite souris grise.
- Charles est un trop gentil garçon, il est facile à tromper.
- Il a des défauts, mais nous l’aimons quand même, car nous sommes gentils.
- C’est un gentil petit pays, une gentille petite bourgade.
- Il n’est guère gentil avec moi, j’ai à me plaindre de lui.
- Vous aurez la même robe qu’elle, mais vous serez élégante. Vous serez coiffée comme elle, mais vous serez gentille. — (Germaine Acremant, Ces dames aux chapeaux verts, Plon, 1922, collection Le Livre de Poche, page 232.)
- Sage, tranquille.
- Les enfants ont été gentils, ce soir.
- Coquet, important.
- C’est une gentille somme d’argent.
- (Désuet) (XVIe siècle) Noble.
- Gentil compagnon.
- Dans le gentil pays de France, le gentilhomme se préparait à un tournoi.
- (Ironique) (Familier) Qui est bête, simplet.
- Dominique ? Oh, oui, il est gentil…
- (Ironique) Peu sympathique.
- Vous faites là un gentil personnage, un gentil métier : vous jouez là un rôle peu sympathique.
- (Ironique) Qualifie celui dont on désapprouve l’impertinence ou la sottise.
- Je vous trouve gentil de me dire cela.
- Pour exprimer poliment une désapprobation : C’est bien gentil, mais…
-
débrouille
- (Argot) Façon de se tirer d’une situation délicate, de résoudre un problème, sans grands moyens, en improvisant.
- Ça arrive par un jour ensoleillé, d’un seul coup la vie est finie, le voile de mariée ou la petite valise et le môme, la débrouille misérable. — (Annie Ernaux, La femme gelée, 1981, réédition Quarto Gallimard, page 379)
- La débrouille n’est pas la créativité constructive. Alors que la créativité constructive est un processus itératif destiné à apporter une réponse à un besoin identifié, et aboutissant à la réalisation d’un schéma pérenne et reproductible, la débrouille est une réponse immédiate à un problème. — (Patrick Dupin, Le lean appliqué à la construction, éditions Eyrolles, 2014, page 73)
- Comment survivre à une rupture amoureuse ? Comment s’insérer dans une société qui, clairement, n’attend pas les bras ouverts un bac + 5 de sémiologie ?... En adoptant une technique de survie simple : la débrouille. — (Présentation du livre de Titiou Lecoq : Chroniques de la débrouille, Fayard, 2015, sur le site livredepoche.com)
- (Par extension) Activité économique informelle, voire illégale, qui permet de gagner sa vie.
- C’est grâce à la débrouille que l’infirmière peut survivre et, par conséquent, continuer à remplir ses obligations - présentées parfois comme un "apostolat" - à l’égard des Cliniques universitaires. — (Isidore Ndaywel è Nziem, Manières de vivre - Économie de la « débrouille » dans les villes du Congo/Zaïre, revue Cahiers africains n° 49-50, éditions L'Harmattan, 2002)
- Mais c’est Janet MacGaffey qui fut la première scientifique à utiliser l’expression « économie de la débrouille » dans ses travaux. — (Sylvie Ayimpam, Économie de la débrouille à Kinshasa, éditions Karthala, 2014, page 24)
- Reste avec moi, quitte les bancs scolaires, j’t’apprendrai la débrouille — (Keny Arkana, La mère des enfants perdus, dans Entre ciment et belle étoile, 2006)
-
puérile
- Féminin singulier de puéril.
-
espadrille
- Chaussure légère à semelle tressée de matières végétales.
- Une idée s’éveilla dans son esprit : on ne se chausse pas qu’avec des souliers de cuir et des sabots de bois ; il y a aussi des espadrilles dont la semelle se fait en roseaux tressés et le dessus en toile. — (Hector Malot, En famille, 1893)
- Vous connaissez ces villas baroques, édifiées au bord de la mer, à la ressemblance d’une pagode ou d’une mosquée, d’où sort, sur le coup de dix heures du matin, une énorme commère, confidentielle et rancunière, en espadrilles et en taffetas rose, coiffée d’un chapeau canotier, sa « pêche » à crevettes à la main. — (Léon Daudet, Souvenirs des milieux littéraires, politiques, artistiques et médicaux/L’Entre-Deux-Guerres, Grasset, 1915, réédition Le Livre de Poche, page 199)
- En espadrilles, on est tout juste assez civilisé pour tutoyer le globe, sans l’appréhension rétive du pied nu méfiant, sans l’excessive assurance du pied trop bien chaussé. — (Philippe Delerm, La Première Gorgée de bière et autres plaisirs minuscules, Gallimard, 1997, page 64)
- Depuis plusieurs décennies, l’espadrille se distingue en emblème de la dolce vita et du farniente. — (Adèle Chivet, « Espadrille : ces cinq moments où elle détrône la sandale estivale », Le Figaro Madame, 19 juillet 2017)
- Un matériau en plastique transparent isole la partie en corde du contact du sol et, à l’intérieur, une première de propreté en cuir naturel et en mousse de latex limite les inconvénients de l’espadrille' traditionnelle, qui craint l’humidité. — (Frédéric Martin-Bernard, « L’Été des espadrilles pour les hommes », Le Figaro, 16 juin 2016)
- Les espadrilles de Benfodda lui ont donné des ailes. Le Catalan a terminé 90ème au classement sur 55 000 coureurs. 2h et 35 minutes pour battre les 42 kilomètres de pavés parisiens avec des semelles en cordes et des lacets autour des chevilles. — (Sylvie Bonnet avec Marc Tamon, « Il court le marathon de Paris en espadrilles catalanes », France 3 Occitanie, 10 avril 2018)
- (Canada) Chaussure de sport.
- Par son travail sur les costumes, Sophie Desmarais a mis en évidence les contrastes entre MTS [Marie-Stella, ainsi surnommée par ses camarades de classe] et Marie-Clown. Cheveux gaufrés, vêtements amples couleur saumon et bas de nylon donnent à la première une allure de gamine venue tout droit des années 80. À l’opposé, la seconde est clairement de son temps : jupe courte, chandail bedaine, bracelets clinquants, gomme à mâcher, maquillage, espadrilles. Toutes deux paraissent pourtant déguisées : pas encore adultes, encore un peu enfants. — (Daphné Bathalon, « Un pied dans le monde adulte : Qu’est-ce qui reste de Marie-Stella? », in Jeu, n° 130, Éditions Quinze, 2009, page 11)
-
roupille
- (Populaire) (régionalisme provençal) (rare au singulier) chose de peu de valeur, usée ou en mauvais état, guenille, rougne.
- Il est encore revenu des puces avec un sac de roupilles !
-
baril
- Sorte de petit tonneau en bois.
- Joe s’y rendit seul avec un baril, qui pouvait contenir une dizaine de gallons. — (Jules Verne, Cinq semaines en ballon, J. Hetzel et Cie, Paris, 1863)
- Un nouveau réservoir d’eau claire de 200 litres conservera l’eau, mieux que des barils de chêne. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil, tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- (Par extension) Contenant cylindrique en métal ou en plastique d'une contenance d'environ 50 à 200 litres.
-
fissile
- Facile à fendre.
- Ces roches sont […] altérées […] elles deviennent plus fissiles, plus friables. — (Al. Brongniart, Arts céram., tome 1, 1844, page 48)
- [B]ois homogène, blanc ou plus ou moins nacré, à densité élevée, très dur, peu fissile […]. — (Gérard Dumé, Christian Gauberville, Dominique Mansion, Jean-Claude Rameau, Jacques Bardat, Éric Bruno, René Keller, Alain Lecointe et Jean Timbal, Flore forestière française — Plaines et collines, Institut pour le développement forestier, 2018, ISBN 978-2-916525-47-1)
- (Physique des réacteurs nucléaires) Susceptible de subir une fission sous l’effet d’un bombardement par des neutrons de toutes énergies, en parlant de noyau atomique.
- Les isotopes fissiles commercialement utilisés sont l’uranium-235 et le plutonium-239.
-
brésil
- Matière tinctoriale rouge faite à partir de divers bois exotiques séchés et pulvérisés.
- Il faut bien laver l'étoffe de cochenille , puis la passer sur un bain frais , avec le brésil cuit qu'on donne plus ou moins fort, selon le commencement du cochenillage, et cela avec jugement. — (Secrets concernant les arts et métiers, tome 2 : Le Teinturier parfait, nouvelle édition revue & augmentée, Avignon : chez Étienne Chaillot, 1810, p. 200)
- À Sumatra, [ Marco Polo ] devait collecter quelques plants de brésil, plante tinctoriale bien connue pour la coloration rouge vif dont étaient friands les gens du Moyen Âge, tant pour les tissus que pour la décoration des miniatures des manuscrits, mais il ne parviendra à les introduire à Venise à son retour, échec qu’il confesse.— (Racine Pierre, « Retour à Venise », dans : , Marco Polo. Et ses voyages, sous la direction de Racine Pierre. Paris, Perrin, « Biographies », 2012, p. 193-212. URL : https://www-cairn-info.wikipedialibrary.idm.oclc.org/---page-193.htm)
- Sernigi insiste sur la magnifique opportunité que représente le marché des épices de Calicut : cannelle, poivre, clous de girofle, gingembre, encens, laque et brésil…— (Laïdi Ali, « 11 - La guerre des épices est déclarée », dans : , Histoire mondiale de la guerre économique. sous la direction de Laïdi Ali. Paris, Perrin, « Hors collection », 2016, p. 183-210. URL : https://www-cairn-info.wikipedialibrary.idm.oclc.org/---page-183.htm)
-
cédille
- Signe diacritique de l’alphabet latin en forme de crochet vers la gauche (‹ ◌̧ ›) comme la moitié inférieure de z wisigothique (duquel elle provient), de petit c culbuté ou parfois de petite virgule souscrite.
- La cédille s’utilise sous le c pour noter le son ‹ s › devant a, o et u.
- La Cédille est une virgule qu’on met sous le C, pour montrer que cette lettre se prononce comme la lettre S, dans ce mot ci et semblables : leçon. — (Roch-Ambroise Sicard, Manuel de l’enfance, 1797)
- Herbin s’exprimait avec un correction parfaite, n’omettait aucun accord. On eût dit que tout en parlant, il barrait exactement les t, plaçait les accents sans en omettre un seul, mettait le point sur les i, n’oubliait aucune cédille, et exposait en italiques les mots importants. Dans ce milieu d’étrangers il triomphait modestement et rougissait un peu, pour marquer le coup, quand Desposoria faisait une faute de français. — (Jules Supervielle, Le voleur d’enfants, Gallimard, 1926, collection Folio, pages 91-92)
- Et les cédilles, ça ressemblait à rien ces zigouigouis, quant au verbe avoir qui s’accordait tantôt avec le complément d’objet direct tantôt pas, c’était un cauchemar. — (Akli Tadjer, Alphonse, Jean-Claude Lattès, 2005)
- Si l’on envoyait un message avec des accents ou des trémas, des cédilles, des perluètes, il arrivait péniblement chez la plupart des autres avec des codes chiffrés entre les lettres normales. Le débat fît rage, de savoir s’il fallait désaccentuer le français pour que la communication des idées continue (en attendant d’hypothétiques progrès techniques) […]. — (Patrick Rebollar, Les salons littéraires sont dans l'Internet, Presses universitaires de France, 2002, page 25)
-
gerbille
- (Zoologie) Petit rongeur appartenant à la sous-famille des Gerbilles, se distinguant facilement des souris et des rats par sa queue poilue.
- La gerbille est docile et facile à apprivoiser. — (Manon Tremblay, La gerbille, 2003)
-
zoophile
- Personne éprouvant une attirance sexuelle envers les animaux.
- Le zoophile devra respecter une probation de trois ans et se soumettre à un prélèvement d’ADN. — (Julien Garon-Carrier, Beauce: 90 jours de prison pour l’homme qui a pénétré des vaches, Le Journal de Québec, 23 décembre 2021)
-
spongille
- (Vieilli) Éponge fluviatile.
- Les éponges fluviatiles constituent aujourd'hui le genre appelé spongille par Lamarck, et éphidotie par Lamouroux. Dictionnaire, 1817
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.