Dictionnaire des rimes
Les rimes en : saugrenue
Que signifie "saugrenue" ?
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- Féminin singulier de saugrenu.
- « GAI COMME LE CANAL ». Cette expression d’effroi glacé n’est pas usurpée quand nous prend l’idée saugrenue de sillonner les parties les plus urbaines des canaux de l’Ourcq et de Saint-Denis. — (« Les canaux aussi », par C.D.S., le 11 avril 2001, sur le site du Parisien libéré (www.leparisien.fr))
Mots qui riment avec "u"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "saugrenue".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : u , us , ut , uts , ûs , ût , ûts , ue et ues .
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abattue
?- Participe passé féminin singulier du verbe abattre.
- Trempés jusqu’aux os par la pluie torrentielle qui s’était abattue à la sortie du pub, et tous deux agréablement éméchés par l’alcool, on était absorbés l’un par l'autre, la fête n’existant plus pour nous. — (Nuala Gardner, Le chien et l’enfant qui ne savait pas aimer, traduit de l’anglais par Sophie Guyon, City Edition, 2016, chapitre 1)
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byssus
?- (Antiquité) Batiste, lin très fin et luxueux.
- (Mycologie) (Désuet) Espèce de lichen qui se développe en filaments très déliés et entrelacés.
- (Mycologie) (Rare) Chez les espèces de champignons lignicoles et corticoles, ensemble de filaments fins et soyeux organisés en tapis de fixation plus ou moins feutré et rayonnant à partir de la base du pied du champignon.
- (Malacologie) Touffe de filaments qui permet aux mollusques bivalves de se fixer à un support.
- L’industrie tire encore des fils pour tissus du fond des mers dont le plus remarquable est le tissu fabriqué à l’aide du « byssus » d’un coquillage appelé « Pinna » et qui se rencontre dans la Méditerranée. — (D. de Prat, Nouveau manuel complet de filature; 1re partie: Fibres animales & minérales, Encyclopédie Roret, 1914)
- Le byssus est formé de 50 à 100 filaments très fins produits à partir d’un précurseur protéique – une molécule qui donnera une protéine – secrété par la moule. — (Bénédicte Salthun-Lassalle, Comment la moule s’accroche à son rocher, Pour la Science, 19 mars 2010)
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couru
?- Fréquenté.
- Curiosité locale (une de plus) : chaque année, le syndicat intercommunal de Valberg règle de belles ardoises au restaurant Le Chalet Suisse, et invite une ribambelle de journalistes locaux et nationaux se passionnant visiblement pour le secteur. Et qui sont les proprios de cette table très courue ? — (Christophe Nobili, « La moralisation politique trouve un cador dans le Midi », Le Canard Enchaîné, 23 août 2017, page 4)
- Ce spectacle est fort couru.
- (Par extension) Recherché.
- Un prédicateur fort couru.
- Certain.
- – Il ne peut plus y avoir de surprise ?– Non : les carottes sont cuites, comme on dit.– Après la déposition de mon gendre, c'était couru.– Couru... couru... On ne sait jamais. — (François Mauriac, Thérèse Desqueyroux, Grasset, 1927)
- L’une était plus belle que l’autre et c’était celle à qui aussitôt plaisait Bénédict. C’était couru, c’était déjà comme ça dans la petite ville où ils s’étaient ébattus, en marge de d’hôpital. — (Pierre Drieu la Rochelle, Gilles, Gallimard, Paris, 1939)
- Je devinais le coup… Manola allait descendre l’escalier dans un bel uniforme d’officier de marine… C’était couru… — (Jo Barnais [Georges Auguste Charles Guibourg, dit Georgius], Mort aux ténors, chapitre I, Série noire, Gallimard, 1956, page 12)
- L’Allemagne, réduite à elle-même. Le Rhin est traversé, c’était couru. — (Marguerite Duras, La Douleur, P.O.L., 1985, page 14)
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écu
?- (Armement) Bouclier que portaient autrefois les chevaliers.
- […] le chevalier se couvrit la tête de son casque, passa son écu au bras gauche, sauta sur le rivage, tira son cheval après lui, s’élança en selle […] — (Alexandre Dumas, Othon l’archer, 1839)
- (Par extension) Armoiries, puisque celles-ci ornaient les boucliers des chevaliers.
- Son écu est parti, coupé, tranché, écartelé. L’écu de France.
- Moi, Henri II de Bourbon, prince de Condé, bien que je sois de la famille royale, bien que mon écu porte les trois fleurs de lys, je ratifie le choix qui vient d’être fait, et salue M. le duc d’Angoulême pour notre roi légitime. — (Michel Zévaco, Le Capitan, 1906, Arthème Fayard, collection « Le Livre populaire » no 31, 1907)
- (Par extension) (Numismatique) Monnaie d’or ou d’argent frappée aux armes du souverain qui l’émettait.
- D’ailleurs il ne pense pas à Modeste, cet écu de cent sous fait homme ! — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- À propos, continua le roi, n’était-ce pas dix mille écus que vous deviez toucher de M. de Guise au cas où vous tueriez l’amiral ? — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre III)
- L’argent ! ce mot retentissait à mes oreilles, toutes les minutes. Je n’entendais jamais que le tintement de ce mot qui, à la fin, avait pris comme une sonorité d’écus remués. — (Octave Mirbeau, Lettres de ma chaumière : La Tête coupée, A. Laurent, 1886)
- « Je t’envoie également cent écus romains pour le plaisir des doigts. La frappe est infiniment plus belle que celle des écus français. » — (Jean Giono, Le hussard sur le toit, 1951, réédition Folio Plus, pages 260-261)
- (Désuet) Ancienne monnaie de compte populaire.
- À la foire, les Quarréens calculent encore par pistole (monnaie de compte de dix fr.) et par louis de vingt-quatre francs. L’écu de six francs et le demi-écu ont disparu : ils appartenaient au système duodécimal ; le louis de 24, du même système, devrait disparaître aussi. — (Abbé Guignot, Essai sur Quarré-les-Tombes ; ses sarcophages mérovingiens et sa station préhistorique, impr. Bousrez, Tours, 1895, page 41)
- (Désuet) Appellation populaire des pièces de cinq francs frappées jusqu'en 1878.
- — Vous avez raison, dit Marsillat, et je suis bien fâché de n’avoir que cinq francs à joindre à votre aumône. Halte-là, Mylord, ajouta-t-il après avoir déposé son écu dans la main de la petite paysanne, et en voyant que sir Arthur se fouillait à son tour. Vous n’avez parié que cinq sous, et vous ne devez pas mettre davantage à l’offrande. — (George Sand, Jeanne, 1844)
- Je reçois de nombreuses piécettes d’argent et quelques beaux écus de cinq francs. Je m’empresse quelques jours plus tard de les porter à la Caisse d'épargne. — (Édouard Bled, « Mes écoles », Robert Laffont, 1977, page 73)
- (Sens figuré) Marque quelconque en forme de blason.
- Une indéniable sérénité se reflétait sur ses traits. Peut-être était-ce l’apaisante influence du cigare dont la bague rouge, ornée d’un somptueux écu gaufré d’or, indiquait sans discrétion le prix. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- (Sens figuré) (Au pluriel) Richesse.
- Avoir des écus.
- Format français de papier défini par l'AFNOR avec les dimensions suivantes : 40 × 52 cm.
- (Comptes) Acronyme de l’anglais European Currency Unit (Unité de Compte Européenne ou UCE, en français) et qui servit de référence monétaire avant l’introduction de l’euro. Son symbole est ₠ (Unicode U+20A0), son code ISO 4217 ECU.
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dodu
?- Qui est bien en chair.
- Ces pigeons sont dodus, mangez sur ma parole. — (Nicolas Boileau-Despréaux, Sat. III. — cité par Littré)
- Comme ils sont dodus et gras, Ces bons citoyens du Maine ! — (Pierre Jean de Béranger, Chapons. — cité par Littré)
- Combien je regrette Mon bras si dodu, Ma jambe bien faite Et le temps perdu ! — (Béranger, refrain de la chanson Grand’mère ; cité par Guy de Maupassant, La maison Tellier, 1881, collection Le Livre de Poche, page 46.)
- Qui a un embonpoint ferme et de bonne nature.
- Les tempéraments chez qui la digestion est un peu lente et l’esprit prompt et à qui la casse fait un bon effet, durent plus longtemps que les corps frais et dodus. — (Voltaire, Lett. M. du Deffant, 17 mars 1775. — cité par Littré)
- Bras dodus, bouche rosée. — (Pierre Augustin Caron de Beaumarchais, Barbier de Sév. II, 2. — cité par Littré)
- Ce que ne montre pas la sculpture c’est la relation acrimonieuse entre les deux hommes : Tycho le Danois riche, dodu, arrogant avec ses vêtements extravagants et son nez métallique ; Kepler l’Allemand pusillanime, renfermé, mystique. — (Dan Falk , François d' Appolonia, et al., Tout l'univers sur un Tee-shirt : À la recherche d'une "Théorie du tout", septembre 2005, page 56)
- (Par analogie) Bombé, bien rempli.
- Une bonbonne dodue. Une bourse dodue.
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cornue
?- Récipient qui sert à distiller.
- Note : Il peut être de verre, de terre ou de métal, renflé, arrondi et se terminant à sa partie supérieure par un tuyau étroit recourbé que l’on nomme col.
- Non, rien, si ce n'est, avec le sifflement de la cornue étincelante, les rires moqueurs d'un salamandre qui se fait un jeu de troubler mes méditations. — (Aloysius Bertrand, Gaspard de la nuit, 1842)
- On obtient d’ailleurs artificiellement le réalgar en chauffant dans des cornues un mélange, en proportions convenables, de soufre et d’arsenic, ou d’acide arsénieux, de soufre et de charbon mais, d’après M. Guibourt, la densité du sulfure artificiel n’est que de 3.243 et ce composé diffère notablement par sens propriétés du réalgar naturel. — (Dictionnaire universel théorique et pratique, du commerce et de la navigation. tome 2. H-Z, 1859-1861, page 1295-1296)
- Papa est debout devant une des tables, revêtu d’une longue blouse blanche, il tient dans la main une cornue, il l’agite doucement au-dessus de la flamme et puis la lève et l’examine à la lumière. — (Nathalie Sarraute, Enfance, Gallimard, 1983, collection Folio, page 50)
- Le confinement de sa propre pensée à l’égard de l’environnement sus-jacent, de sa bulle ambiante, permet de mieux réfléchir, de communiquer subliminalement avec l’extérieur, de ratiociner la myriade d’observations organoleptiques acquises, de les distiller dans les cornues du laboratoire mental de la créativité et, enfin, de les faire fondre dans les creusets intellectuels miniaturés des haïkus. — (Cornéliu Tocan, Aux confins de l'invisible. Haïkus d’intérieur illustrés. Créatique, Québec, 2020)
- Les récipients étaient des creusets, des coupelles et des bonbonnes, dont la cornue qui deviendra le symbole de la chimie. — (Claus Priesner, L’alchimie, science hermétique, Pour la Science, 1er octobre 2002)
- Ces hommes vindicatifs ont fermé mes laboratoires et mes magasins, confisqué mes bouteilles, mes alambics et mes cornues. — (Anatole France, L’île des pingouins, 1908)
- (Par analogie)(Sidérurgie) Récipient métallique servant à diverses opérations dans les usines sidérurgiques.
- la fin de l'opération, la cornue est inclinée et les scories sont déversées dans la poche à scories. — (Edmond Dourille , La sidérurgie dans le monde depuis 1952, Éd. La documentation française, 1981)
- (Œnologie) Récipient de bois servant à transporter la vendange. → voir comporte et gerle
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disparu
?- Soldat qui, après une action de guerre, manque à l’appel sans être retrouvé parmi les morts et les blessés.
- Personne manquante, morte ou qu’on ne retrouve pas.
- Un moment de silence pour nous rappeler nos chers disparus.
- On a une morte et un disparu. — (Bernard Méhaut, Embruns toxiques, 2014)
- échinocactus
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insinue
?- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de insinuer.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de insinuer.
- « Lorsque les scies peuvent parvenir directement, c’est-à-dire, parcourir toute la longueur de l’espace dans lequel elles doivent agir, on les insinue, si l’on peut, la lame étant de suite montée sur champ, ou dans le cas contraire, droite, pour la tourner, quand elle est parvenue au collet de la dent, où l’espace est toujours plus grand, surtout en avant ; s’il était impossible que cette lame pénétrât ainsi, on la démonterait pour la faire arriver par une de ses extrémités, sa dentelure regardant le côté opposé à la gencive ; puis on la tournerait et on la monterait ainsi dans la bouche ; mais il est rare qu’on en vienne là, parce que la dent que l’on veut déchapeler, suivant l’expression des anciens, devant être sacrifiée, on ne craint pas de frayer avec la lime, à ses dépens, une voie par laquelle la scie pénétrera jusqu’à son collet » (Nouveaux éléments complets de la science et de l’art du dentiste, par M. Désirabode et ses fils, tome IIe, page 417.) — (Jacques Lisfranc, Précis de médecine opératoire, 1845)
- L’Esprit visiteur, qui s’insinue en elle et commence à la spiritiser y lui apparaît donc avec les privilèges d’un familier, jusque dans la chambre qu’elle habite ; et là, ni son mari, ni les ouvriers qu’il occupe ne parviennent à l’apercevoir ou à l’entendre lorsqu’au contraire elle l’entend ou l’aperçoit. — (Gougenot des Mousseaux, Mœurs et pratiques des démons ou des esprits visiteurs du spiritisme ancien et moderne)
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de insinuer.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de insinuer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de insinuer.
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rue
?- (Linguistique) Code ISO 639-2 (alpha-3) ruthène.
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bienvenue
?- Formule de bienveillance ou de civilité dont on se sert à l’égard d’une personne qui arrive.
- Lorsque tous les nouveaux membres eurent bu, Bendix leva le calice pour porter un toast. — Ils ont goûté au Feu de l'Illumination ! Bienvenue parmi les Péithologiens, nouveaux Poètes et Aventuriers ! — (Melissa de La Cruz, Bloody Valentine, dans la série : Les vampires de Manhattan, traduit de l'anglais (américain) par Valérie Le Plouhinec, Albin Michel (collection Wiz, 2011, chap. 4)
- Nadia commença d’abord à entendre, en boucle, un son qui disait : « Bienvenue aux nouveaux venus ! Bienvenue aux nouveaux venus !... », entrecoupé de messages incompréhensibles. — (Pierre Hainzelin, Bienvenue au Purgatoire, Éditions Edilivre, 2014, page 12)
- (Canada) (Calque de l'anglais « (you're) welcome ») Formule de réponse à un remerciement. Synonyme : de rien.
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avenue
?- Voie urbaine d’importance et de taille diverses. Toutefois, en général, une avenue est moins importante qu’un boulevard.
- La grande avenue était complètement déserte : on avait accordé trois heures aux habitants pour vider les lieux, et tout le monde, semblait-il, s’était hâté d’en profiter. — (H. G. Wells, La Guerre dans les Airs, 1908, traduit par Henry-D. Davray & B. Kozakiewicz, Mercure de France, 1921, page 304)
- On les retrouve au kébab du coin, au bout de l’avenue Jean-Jaurès où une pancarte annonce : « Dernier kébab avant le périph », au Café de la musique du parc de la Villette, au café MK2 du quai de Seine. — (Régine Robin, Le mal de Paris, éd. Stock, 2014)
- L’image aérienne vient d'en révéler l'importance en mettant en évidence une grande avenue, des monuments, et surtout, les horrea, grands entrepôts d'état, généralement associés à une activité portuaire. — (Jacques Dassié, Manuel d'archéologie aérienne, Éditions TECHNIP, 1978, page 2)
- Allée plantée d'arbres conduisant à une habitation.
- Une avenue d’ormes.
- On arrive au château par une large avenue.
- Voie urbaine bordée d’arbres.
- La route que nous suivons est d’abord une belle avenue d’eucalyptus traversant des champs de céréales et montant doucement jusqu'à son point culminant, à 620 mètres. — (Frédéric Weisgerber, Huit jours à Ténériffe, dans la Revue générale des sciences pures et appliquées, Paris : Doin, 1905, vol. 16, page 1039)
- Bien qu’il connût la route, il s’avançait avec précaution, dans cette avenue que bordaient d’énormes arbres dont les cimes se perdaient dans l’ombre. — (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
- Dans les villes, large artère rectiligne, ouvrant une perspective.
- Je me suis promené sur l’avenue des Champs-Élysées.
- L’avenue de l'Opéra conduit au palais Garnier.
- (Par extension) Rue importante, quelle que soit son orientation, en particulier quand elle est bordée d’arbres.
- Quand tout dort encore, les larges avenues de Carpentras voient affluer des amoncellements d’asperges, de petits pois, de pomme de terre, de cerises et de fraises. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- (Vieilli) Chemin par lequel on arrive en un lieu.
- Gardes, saisissez-vous de cet homme et le branchez incontinent au premier arbre de mon avenue. — (Octave Mirbeau, Le gamin qui cueillait les ceps, dans La Vache tachetée, 1918)
- Les gardes occupaient toutes les avenues du palais. — L’armée s’empara de toutes les avenues des montagnes.
- (Chasse) (Vieilli) Chemin ou sentier pratiqué en vue d’une pipée.
- Quand les perches vivantes qu'on veut faire servir sont trop grosses pour être inclinées dans l’avenue, on leur donne un léger coup de serpe à la hauteur de 3 à 4 pieds et demi, ce qui donne la facilité de les abaisser. Si on n’a pas de perches voisines de l’avenue qu'on puisse plier, on emploie les branches qu'on a coupées, soit sur l'arbre de pipée, soit pour former les allées, et on les fixe solidement en terre, en leur donnant toujours une certaine inclinaison. — (Jacques-Joseph Baudrillart, Traité général des eaux et forêts, chasses et pêches, volume 8, Huzard, Paris, 1821, page 600)
- (Par extension) Moyen qui conduit à un but.
- Cette année-là, nos relations n’allèrent pas beaucoup plus loin : une ou deux chasses où M. de Bray me pria de prendre part, quelques visites reçues ou rendues, et qui me firent mieux connaître les chemins de son village qu’elles ne m’ouvrirent les avenues discrètes de son amitié. — (Eugène Fromentin, Dominique, L. Hachette et Cie, 1863, réédition Gründ, page 22)
- Échanger avec ses supérieurs, non selon le mode de la soumission, de la séduction ou de la révolte, mais dans une perspective d’entraide et de solidarité, représente une autre avenue de la connaissance de soi. — (Solange Cormier, La Communication et la gestion, 2006)
- Le biochar, charbon produit par pyrolyse et utilisé comme amendement, présente plusieurs avantages et s’avère une avenue prometteuse pour une agriculture durable. — (Vicky Lévesque, Amendement en biochars, 2017)
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correspondu
?- Participe passé masculin singulier de correspondre.
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dilue
?- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de diluer.
- Au lieu de précipiter les deux nitracétanilides et de les séparer, je dilue le liquide, contenant les deux nitracétanilides, avec de l’eau chaude et je désacétyle de suite ce mélange. — (Bulletin de la Société industrielle de Mulhouse, 1894, volume 64, page 283)
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de diluer.
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de diluer.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de diluer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de diluer.
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jacobus
?- Ancienne monnaie d’or d’Angleterre, frappée sous Jacques Ier d'Angleterre et valant environ une guinée.
- Pendant qu’ils parlaient ainsi tout bas, un chanoine très vieux faisait la quête et présentait un grand plat de cuivre aux assistants qui y laissaient tomber tour à tour d’anciennes monnaies qui n’ont plus cours depuis longtemps : écus de six livres, florins, ducats et ducatons, jacobus, nobles à la rose, et les pièces tombaient en silence. — (Anatole France, L’Étui de nacre, 1892, réédition Calmann-Lévy, 1923, page 90)
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émue
?- Féminin singulier de ému.
- Et Wioletta, émue, caressait doucement la longue tresse châtaine. — (Diane Meur, Les Vivants et les Ombres, Sabine Wespieser éditeur, 2007, chapitre III-10)
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étendue
?- (Didactique) Dimension d’une chose en longueur, largeur et profondeur.
- Celui qui, au sommet de l’Etna promène à loisir ses yeux autour de lui, est principalement affecté par l’étendue et par la diversité du tableau. — (Edgar Poe, Eureka, 1848, traduction de Charles Baudelaire)
- À l’inverse, l’étendue de telle plaine divisée en une mosaïque de parcelles culturalement distinctes se verra différenciée par des contenus, eux aussi dotés d’attributs géométriques et de surface […] — (Yves Poinsot, Comment l’agriculture fabrique ses paysages, Karthala Éditions, 2008, p. 15)
- (Philosophie) Le volume des choses. Peut s’entendre des trois dimensions.
- (Plus courant) Superficie d’une chose.
- Dans les vallées de la Meuse et de la Chiers, il existe également de belles prairies qui sont souvent d’une étendue immense. — (Edmond Nivoit, Notions élémentaires sur l’industrie dans le département des Ardennes, E. Jolly, Charleville, 1869, page 100)
- […] l’armée permanente de l’Islande se réduit à deux policemen, dont les gourdins suffisent à maintenir l’ordre le plus parfait sur toute l’étendue du territoire. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, E. Plon & Cie, Paris, 1883, page 48)
- C’est ainsi qu’à la ferme de la Faille près de Sainte-Marie-en-Chaux […] le Ranunculus fluitans déploie seul ses longues chevelures sur de larges étendues, masquant presque totalement les galets du fond. — (Gustave Malcuit, Contributions à l’étude phytosociologique des Vosges méridionales saônoises : les associations végétales de la vallée de la Lanterne, thèse de doctorat, Société d’édition du Nord, 1929, p. 61)
- En haut, des milans planaient au-dessus des arbres et franchissaient l'étendue lisse du Nil, […]. — (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans "Trois contes de l'Amour et de la Mort", 1940)
- (Absolument) — La bise enfile l'étendue, houle dans les sapinières à longue et morne plainte. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- (Sens figuré) Ampleur.
- L’étendue du pouvoir, de l’autorité. - L’étendue de ses devoirs.
- Il voudrait donner à l’application de cette loi plus d’étendue qu’elle n’en doit avoir.
- Cette proposition, prise dans toute son étendue, serait fausse.
- Il connut alors toute l’étendue de sa misère.
- Un esprit d’une grande étendue, d’une vaste étendue.
- Une voix d’une grande étendue.
- Sa voix manque d’étendue.
- Il a une grande étendue de connaissances.
- L’étendue du mal, du danger.
- L’étendue d’un discours, d’une dissertation : Sa longueur.
- Vous devriez donner un peu plus d’étendue à ce chapitre.
- Longueur d’un temps, sa durée.
- Dans l’étendue de tous les âges, de tous les siècles.
- La vie de l’homme est d’une étendue bien bornée.
- (Optique) Produit de la surface éclairée, par l’angle solide sous-tendu par cette surface.
- L’étendue est proportionnelle à la luminosité. — L’étendue géométrique de l'interféromètre sphérique de Fabry-Perot.
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connue
?- Féminin singulier de connu.
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crue
?- (Vieilli) Augmentation.
- Cette premiere classe fait alors la base solide d’un autre ordre d’industrie plus ingénieuse à multiplier les commodités & les agrémens de la vie, & sert par la consommation & par l’achat nombreux & favorable des matieres premieres , à la crue des revenus des dépenses de la réproduction & par conséquent à son propre entretien. — (Victor Riqueti de Mirabeau, Philosophie rurale: ou Économie générale et politique de l’agriculture, vol. 3, Amsterdam, 1764)
- (Courant) (Hydrologie) Augmentation rapide du niveau des cours d’eau.
- La crue, stationnaire alors, paraissait avoir atteint sa plus grande élévation. — (Jules Verne, Les Enfants du capitaine Grant, 1846)
- Si par malheur les crues de l’Ourthe coïncidaient avec celles de la Meuse, des inondations catastrophiques affectaient toute la vallée en aval de Liège. — (Jean Louis Kupper, Liège et l'église impériale: XIe-XIIe siècles, Librairie Droz, 1981, p. 81)
- Il s’agit d’un système d’information transnational de crues mis en place dans les bassins de la Moselle, de la Nahe et, pour partie, de celui du Rhin (environ 55 000 km²). — (Examens environnementaux de l’OCDE : Luxembourg, OCDE, 2010, page 198)
- En moyenne, les maxima avoisinent 20 à 30 m³/s. Mais les crues biennales atteignent 28 m³/s, les crues quinquennales 37 m³/s, décennales 43 m³/s et vicennales 49 m³/s. — (Connaissance de l’érosion, Institut de géographie et d’aménagement régional & Université de Nantes, 1998, page 30)
- Les zones humides ont la capacité de retenir l’eau, de la stocker et ainsi de limiter les crues et inondations.— (Julie Lallouët-Geffroy, « Cinq questions, cinq réponses, pour comprendre les zones humides », Reporterre, 6 mai 2016)
- (Vieilli) Croissance.
- Mais, dira-t-on, si le cône ligneux qui est formé à la fin de la première année ne s’étend plus, comment se fait donc pour les années suivantes la crue des arbres tant en grosseur qu’en longueur! — (M. du Hamel, « Sur le développement et la crue des os des animaux », dans Histoire de l’Académie royale des sciences, année 1742, Imprimerie royale, 1745, page 368)
- Mais une ville comme Paris est dans une crue perpétuelle. — (Victor Hugo, Notre-Dame de Paris, 1831)
- Comment donc , avec la crue de l’os en longueur par couches juxtaposées , l’éloignement des têtes de l’os peut-il se produire? — (Pierre Flourens, Théorie expérimentale de la formation des os, Baillière, Paris, 1847, page 27)
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aperçue
?- Participe passé féminin singulier de apercevoir.
- L’art apparaît comme une pénétration de l’objectivité qui s’applique à la donnée aperçue pour la décorporaliser. — (Revue d’esthétique, 1955, volume 8, page 65)
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mafflu
?- (Familier) Qui a de grosses joues.
- Une jeune fille mafflue, qui pesait des carottes à chiques, leur indiqua la maison qu’ils cherchaient, une maison récemment barbouillée d’une couleur grumeleuse et rosâtre. — (Joris-Karl Huysmans, Marthe, histoire d’une fille, 1877)
- Tout en graisse malsaine, sa tête immense, mafflue, était d'un rouge sombre ; les yeux, à peine visibles, se cachaient dans des bourrelets de chair écarlate ; une barbe maigre poussait dans cette hideuse masse gélatineuse. — (Jean Ray, Harry Dickson, Le Châtiment des Foyle, 1934)
- Là, vivant à discrétion, La galande fit chère lie, Mangea, rongea, Dieu sait la vie, Et le lard qui périt en cette occasion. La voilà pour conclusion Grasse, mafflue, et rebondie. — (Jean de La Fontaine, Fables, Livre troisième, 1668, La Belette entrée dans un grenier)
- Sa trogne mafflue apparaît sur un fond bleu incrusté du logo de l’IBA. — (Thomas Saintourens, Comment un fidèle de Poutine règne sur la boxe amateur, au service du soft power russe, Le Monde. Mis en ligne le 1er décembre 2022)
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mus
?- (Linguistique) Code ISO 639-2 et ISO 639-3 du creek.
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condescendu
?- Participe passé masculin singulier de condescendre.
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déshabitue
?- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe déshabituer.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe déshabituer.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe déshabituer.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe déshabituer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe déshabituer.
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codétenue
?- Celle qui subit avec d’autres une peine d’emprisonnement.
- Si ses parents et ses amis d’enfance ont tenté de la soutenir du mieux qu’ils pouvaient, elle indique qu’elle garde un souvenir très douloureux de cette période de sa vie, notamment du fait de l’attitude de ses codétenues qui ne comprenaient pas sa situation ou encore de celle d’un gardien qui la harcelait sexuellement. — (Terence Perdrizet, « La nouvelle vie d’Amanda Knox », Le Monde.fr, 30 janvier 2014)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.