Dictionnaire des rimes
Les rimes en : salpêtre
Que signifie "salpêtre" ?
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- (Chimie) Nitrate de potassium, substance qui se forme naturellement sur les vieux murs, les plâtras, etc.
- Plus tard, quelques puissances cherchèrent à faire admettre comme objet de contrebande, les matières que l’industrie pouvait transformer en moyens de défense, telles que le salpêtre, le soufre, le fer, le plomb. — (Anonyme, Droit maritime. De la Neutralité, Revue des Deux Mondes, 1829, tome 1)
- Les murs rongés de salpêtre laissent suinter les eaux montant de la terre et s’écaillent par larges plaques verdâtres. — (Émile Moselly, Terres lorraines, 1907)
- Le coton ainsi préparé est traité par une solution de salpêtre et d’acide sulfurique à la température de 85°. — (D. de Prat, Nouveau manuel complet de filature; 1re partie: Fibres animales & minérales, Encyclopédie Roret, 1914)
- L’ampoule […] se balançait poussiéreuse, au bout de son fil, sous la voûte basse où le salpêtre faisait des croûtes. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
- La poudre noire est stable à température ambiante, mais un petit apport d’énergie suffit à amorcer la réaction, en l’occurrence une combustion lors de laquelle le salpêtre joue le rôle de comburant en libérant de l’oxygène, celui-ci oxydant le soufre et le carbone (les combustibles). — (Loïc Mangin, L’explosif « Secret de la Hollande », Pour la Science, 11 mai 2021)
- Le salpêtre est aisément reconnaissable par la couleur violette de sa flamme, due au spectre du potassium. — (Soutif, Michel. « Chapitre 16. La Chine - (Zhong Guo) », , Fondements des civilisations de l'Asie. EDP Sciences, 2009, pages 205-293)
- Le constituant essentiel, le salpêtre, est resté inconnu en Europe jusqu’au Moyen Âge, mais existe en dépôts très abondants dans les pays chauds, en particulier dans la Chine du Sud. Il s’agit du nitrate de potassium (NO3K), produit très oxygéné qui brûle vivement par lui-même. Les autres nitrates ne sont pas utilisables parce que fortement hygroscopiques (ils absorbent l’humidité de l’air). — (Soutif, Michel. « Chapitre 16. La Chine - (Zhong Guo) », Fondements des civilisations de l'Asie. EDP Sciences, 2009, pages 205-293)
- (Minéralogie) Nom traditionnel pour le nitre, espèce minérale naturelle identique au nitrate de potassium.
- (Sens figuré) (Vieilli) Vivacité du tempérament.
- Philippe.– Où vas-tu ? Allons ! es-tu fait de salpêtre ? Qu’as-tu à faire de cette épée ? tu en as une au côté. — (Alfred de Musset, Lorenzaccio, 1834, acte II, scène 1)
- Berthe, avec impatience. – Mais dépêchez-vous donc ! est-ce que vous seriez lent ?Manicamp. – Lui ? c’est un salpêtre ! — (Eugène Labiche, Embrassons-nous, Folleville !, 1850)
- Ce salpêtre étonnant, cette jeunesse ravivée et pleine de mots enthousiastes, de lyrisme fou, de respects perdus, la ravirent. — (Joris-Karl Huysmans, Marthe, histoire d’une fille, 1877)
- "un enfant qui est un vrai salpêtre", soit un enfant intenable selon le Larousse du XXe siècle.
Mots qui riment avec "etre"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "salpêtre".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ètre , ètres , etre , etres , être , êtres , ettre , ettres , aitre , aitres , aître et aîtres .
-
enchevêtre
?- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de enchevêtrer.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de enchevêtrer.
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de enchevêtrer.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de enchevêtrer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de enchevêtrer.
-
pyrhéliomètres
?- Pluriel de pyrhéliomètre.
-
céphalomètre
?- (Vieilli) Instrument pour mesurer la tête d’un enfant.
- (Par extension) (Vieilli) Sorte de forceps.
-
heptamètre
?- (Ancienne métrique) Se dit d’un vers qui a sept pieds.
-
naître
?- Commencer à vivre ; venir au monde.
- Tous les hommes sont frères ; ils apportent, en naissant, des droits égaux aux avantages que la société procure. Ils ne diffèrent entre eux que par les facultés personnelles ; […]. — (Achille de Jouffroy, Avertissement aux souverains sur les dangers qui menacent l'Europe, page 34, 1831)
- […] ; tout le monde dit que la France se dépeuple, qu’il naît de moins en moins d’enfants, et que l’Allemagne, dont la population augmente toujours, finira par avoir deux fois autant de soldats que nous. — (Émile Thirion, La Politique au village, page 321, Fischbacher, 1896)
- Je naquis au temps où les cerisiers sont pareils à des communiantes, quand tout le pays n’est plus que blancheur à perte de vue, au long des chemins et des routes, […]. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 17)
- Se trouver en naissant dans certaines conditions ; avoir des dispositions naturelles.
- Je ne suis pas un homme d’action, moi, je suis un rêveur. Je n’étais pas né pour être roi, j’étais né pour être poëte. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre III)
- Tirer son origine, être d’une certaine extraction.
- Il est né de parents illustres, obscurs.
- (Religion) Opération de la vie divine par laquelle le Fils est engendré du Père de toute éternité.
- Le Verbe est né avant tous les temps.
- (Botanique) Sortir de terre, commencer à pousser.
- L’herbe commence à naître.
- Les fleurs naissent au printemps.
- Prendre un commencement ; commencer d’être physiquement ou dans le temps.
- Pavlov ne s’est pas borné à abdiquer simplement la psychologie en tant que science. Il voyait naître en lui le sentiment d’hostilité irréconciliable envers cette « alliée de la physiologie » qui n’a pas fait ses preuves. — (E. Asratian, I. Pavlov : sa vie et son œuvre, page 78, Éditions en langues étrangères, Moscou, 1953)
- Le jour naissait. Feempje se dressa sur son séant et ne reprit lourdement ses esprits qu'après quelques minutes. — (Francis Carco, Brumes, Éditions Albin Michel, Paris, 1935, page 56)
- (Sens figuré) (Construit avec de) Tirer son origine de, être produit par.
- Beaucoup de maladies naissent de l’intempérance.
- Les affaires naissent les unes des autres.
- Il est né de là une foule de procès.
- Cette découverte est née du hasard.
- Faire naître des doutes, des scrupules, des soupçons.
- (Construit avec à) Se dit d’une personne ou d’une collectivité qui se met à un ordre d’idées nouveau, qui commence une vie nouvelle.
- Naître à la vie politique.
-
stabilimètre
?- Instrument de mesure de la stabilité du corps debout et les yeux fermés.
- riomètre
- vetre
-
connaitre
?- Faire ou avoir fait l’expérience permettant une représentation mentale de quelque chose ou quelqu’un. Avoir l’idée, la notion d’une personne ou d’une chose.
- Je ne connais cette personne que de nom, de réputation, de vue.
- Je ne connais rien de plus vil qu’une telle conduite.
- Faire connaitre son opinion.
- Cet enfant ne connait pas encore ses lettres.
- Connaitre le bien et le mal.
- Je ne lui connais point de défauts.
- Il connut alors que le danger devenait pressant.
- Ce chien connait bien son maitre.
- Ce cheval connait le chemin.
- La plupart des animaux connaissent les plantes qui peuvent leur être nuisibles.
- (Sens figuré) Faire acception, prendre en considération.
- Ne point connaitre, ne plus connaitre quelqu’un, quelque chose : N’en pas faire acception, ne point le prendre en considération.
- Il veut que tous soient également soumis à la discipline et il ne connait à cet égard ni parents ni amis.
- Quand il s’agit de ses intérêts, il ne connait personne.
- Ne plus connaitre quelqu’un : Le traiter comme un inconnu, l’oublier, le mépriser.
- Depuis qu’il est en place, il ne connait plus ses amis, il ne connait plus personne.
- J’estime qu’il s’est déshonoré : je ne le connais plus.
- Se faire connaitre : Dire son nom, sa qualité aux gens dont on n’est pas connu.
- Comme on lui refusait l’entrée, il se fit connaitre.
- L’auteur de ce livre ne veut pas se faire connaitre : Ne veut pas se nommer.
- On dit en des sens analogues
- Faire connaitre qui on est.
- Ne vouloir pas être connu.
- Faire ou dire quelque chose qui décèle les dispositions, les qualités bonnes ou mauvaises que l’on a.
- Caton se fit connaitre de bonne heure par son amour pour la liberté.
- Il s’est fait connaitre avantageusement.
- Acquérir une notoriété, une réputation.
- Il s’est fait connaitre par ses écrits.
- Se dit aussi en parlant des choses qu’on a étudiées, dont on a une grande pratique, un grand usage, auxquelles on s’entend bien.
- Il voudrait tout connaitre.
- Connaitre une langue, une science, un art.
- Il connait les mathématiques, le grec, le latin.
- Connaitre à fond une science, une affaire.
- Connaitre les livres, les pierreries, les tableaux, etc.
- Je ne parle point de ce que je ne connais pas.
- Il connait les ruses du métier, ce que l’expérience nous apprend à connaitre.
- Connaitre ses intérêts.
- Il n’y a rien de si connu.
- Le désir de connaitre : Le désir de s’instruire, de s’éclairer.
- Se dit, dans un sens analogue, en parlant des personnes.
- Je connais bien cet homme, et je peux compter sur lui.
- Je le connais pour ce qu’il est.
- Il a trompé bien du monde, on ne le connaissait pas.
- Cet homme gagne à être connu.
- Je le connais incapable de mentir.
- Je connais votre cœur.
- Vous me connaissez mal, si vous m’attribuez de telles intentions.
- Que vous connaissez peu les hommes !
- C’est un homme qui connait bien le monde.
- Dans le même sens, mais avec une légère nuance, il se dit pour apprécier, juger.
- Le siècle qui posséda ce grand homme ne le connut pas.
- On perdit cet écrivain lorsqu’on commençait enfin à le connatre.
- C’est un homme connu.
- Il est connu par son mérite.
- Signifie en outre avoir des liaisons, des relations avec quelqu’un.
- Connaissez-vous quelqu’un de mes juges ?
- Je n’en connais pas un.
- Il connait tout le monde.
- Je vous le ferai connaitre.
- Je ne connais point cet homme-là, ni ne veux le connaitre.
- Nous vous connaissons depuis longtemps.
- (Par euphémisme) Avoir des relations sexuelles.
- Casanova a connu plus d'une centaine de femmes dans sa vie. Casanova, l'amour à Venise
- Sentir, éprouver, tant au sens physique qu’au sens moral.
- On ne connait point l’hiver à la Martinique.
- Vous êtes heureux de n’avoir jamais connu le mal de dents, le mal de tête.
- Il ne connaissait plus le sommeil.
- Connaitre le plaisir, la peur.
- Il n’a jamais connu la haine, la jalousie, etc.
- Son cœur allait bientôt connaitre l’amour.
- Il ne connait point la crainte.
- J’ai connu l’infortune.
- Pratiquer une chose, l’admettre, s’y conformer, s’y soumettre ; dans ce sens, il se joint ordinairement avec la négation.
- En Angleterre, on ne connait point la loi salique.
- Cet usage n’est point connu dans tel pays.
- Ce peuple ne connait point les raffinements du luxe.
- Il ne connait point ces vains ménagements.
- Sa rage ne connut plus de frein.
- Ce cheval connait la bride, les éperons, etc.
- Ne point connaitre de supérieur, de maitre : N’avoir point de supérieur, de maitre, ou prétendre n’en point avoir, et ne pas vouloir obéir.
- Je ne connais de maitre que vous, que lui, etc.
- Il ne connait plus rien : Sa passion le domine tellement qu’aucune considération n’est capable de l’arrêter.
- Sa fureur ne connait plus rien.
- Avoir autorité et compétence pour juger de certaines matières. En ce sens, il se construit toujours avec de ou un équivalent.
- Ce juge connait des matières civiles et criminelles.
- Il en connait en première instance.
- Il en connait par appel.
- Il ne peut pas connaitre de cela.
- (Pronominal) Prendre une juste idée de soi-même, de ses forces, de sa dignité, etc.
- « Connais-toi toi-même » est une des plus belles maximes de la philosophie antique.
- Je me connais, à sa vue il me serait impossible de me contenir.
- Apprenez à mieux vous connaitre.
- Ne point se connaitre, ne plus se connaitre : Se dit d’une personne que la passion met hors d’elle-même.
- Un homme sage et qui sait se connaitre.
- Il ne se connait plus.
- Se connaitre à quelque chose, en quelque chose : Savoir en bien juger.
- Il se connait en mérite, en poésie.
- Vous connaissez-vous à cela ?
- Je m’y connais mieux que vous.
- Il ne s’y connait point du tout.
- (Pronominal) En parlant des choses, être connu, être perçu d’une façon.
- (Proverbial) (Sens figuré), L’arbre se connait à ses fruits : Une doctrine se juge par ses conséquences.
- (Pronominal) S'utilise avec comme sujet une compétence, et comme COD celui qui la possède[1].
- L’informatique, ça me connait.
-
électrodynamomètre
?- Appareil électromagnétique de mesure de l'intensité d'un courant électrique.
- Wilhelm Weber développa en 1846 l'électrodynamomètre dans lequel un courant passant fait tourner un anneau suspendu a un autre anneau qui tourne quand un courant passe au travers.
- Pour mesurer un courant, je puis me servir d’un très grand nombre de types de galvanomètres ou encore d’un électrodynamomètre. — (Pierre Duhem, La théorie physique. Son objet, sa structure, 1906)
-
soumettre
?- Réduire, ranger sous la puissance, sous l’autorité, mettre dans un état de dépendance.
- C'est ce qui permit à une minorité conquérante, politiquement et socialement dominante, de populations surtout chrétiennes, païennes et zoroastriennes, de consolider l'Islam et de soumettre rapidement les mondes sémitiques et iranien. — (Panayiotis Jerasimof Vatikiotis, L’Islam et l’État, 1987, traduction d’Odette Guitard, 1992)
- Soumettre à l’obéissance d’un souverain, une province à ses lois, à son empire, tout un pays, les rebelles.
- Après une longue résistance, les provinces révoltées se soumirent.
- (Sens figuré) Subordonner.
- Un projet qui reste soumis aux circonstances.
- Je soumets cette proposition à votre agrément.
- L’écriture oblige les hommes à soumettre leur esprit à Dieu.
- Soumettre ses idées à celles de quelqu’un : subordonner ses idées à celles d’un autre, être prêt à s’en désister, s’il y est contraire.
- Je soumets dans cette affaire mes idées aux vôtres.
- Soumettre ses lumières, ses opinions, ses sentiments à ceux d’autrui.
- Soumettre une chose au jugement, à la critique de quelqu’un : s’engager à déférer au jugement qu’il en portera.
- Je vous prie de lire toute la pièce, je la soumets à votre jugement.
- Se soumettre à un jugement arbitral.
- Se soumettre aux ordres, à la volonté de quelqu’un : conformer ses actions, ses sentiments.
- Nous devons nous soumettre entièrement à la volonté de Dieu.
- Se soumettre à quelque chose, à souffrir quelque chose : s’engager, consentir à subir quelque chose.
- Je me soumets à tout ce qu’il vous plaira.
- Se soumettre à une intervention chirurgicale.
- (Sens figuré) Remettre ou livrer à l’examen ou à la décision de quelqu’un.
- À l’encontre des autres routes d’Europe, celles du Royaume Uni n’avaient jamais été soumises à aucun essai organisé de redressement et d’aplanissement, et c’est à cela sans doute qu’il faut attribuer leur caractère pittoresque. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 47 de l’édition de 1921)
- La France demande que soit soumise au Tribunal de La Haye la question de savoir si le pacte franco-soviétique est compatible avec Locarno. — (Victor Margueritte, Le cadavre maquillé : La S.D.N. (Mars-Septembre 1936), Flammarion, 1936, p.34)
- Soumettez-lui votre article, votre manuscrit.
- Ce projet fut soumis à l’examen d’une commission.
- Considérer en détail, pour juger.
- Un travail conduit démocratiquement serait réglementé par des arrêtés, surveillé par une police et soumis à la sanction de tribunaux distribuant des amendes ou de la prison. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, Chap.VII, La morale des producteurs, 1908, p.347)
- Soumettre une chose à l’analyse : l’analyser, la décomposer, pour connaître de quels éléments elle est formée.
- Appliquer un procédé ou une procédure sur.
- Avant d'être envoyé au moulin, le blé est préalablement soumis chez les cultivateurs à un vannage qui en sépare une partie des corps les plus légers. — (Edmond Nivoit, Notions élémentaires sur l’industrie dans le département des Ardennes, E. Jolly, Charleville, 1869, page 107)
- Les insectes qui consomment du S. demissum, ou que l'on soumet au jeûne, n'arrivent pas à cette chitinisation et leurs élytres restent molles. — (René Guy Busnel, Études physiologiques sur le Leptinotarsa decemlineata Say, Paris : libr. E. Le François, 1939, p.110)
- (Foresterie, Droit) (France) Faire acte de soumission d’une parcelle au régime forestier.
- En application des articles L.211-1 et R.214-1 du nouveau code forestier, les bois et forêts susceptibles d’aménagement, d’exploitation régulière ou de reconstitution, et les terrains à boiser des collectivités locales ou des établissements publics locaux peuvent être soumis au régime forestier […]. — (Banque des territoires, Forêt communale, mai 2015 → lire en ligne)
-
machmètre
?- Instrument de vol montrant le nombre de Mach, la vitesse de l'air relative à la vitesse du son.
- On trouve, dans chaque compartiment cabine, un machmètre placé sur la cloison avant. — (Xavier Massé, Avion Concorde: de l’évocation en 1943 au dernier vol en 2003, 2004)
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pressiomètre
?- Appareil utilisé en géotechnique permettant de mesurer la résistance du sol.
- inductometre
-
craniomètre
?- (Didactique) Espèce de compas d’épaisseur avec lequel on mesure les diamètres du crâne.
- Ce premier craniomètre ne répondit pas aux espérances de son auteur. — (Claire Barbillon, Les Canons du corps humain au XIXe siècle. L’Art et la Règle, 2004)
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admettre
?- Recevoir par choix, faveur ou condescendance.
- Admettre quelqu’un dans une société, dans une compagnie, à sa table.
- Admettre quelqu’un au nombre de ses amis.
- Admettre à la participation des sacrements.
- Il fut admis à l’audience du Prince.
- Admettre quelqu’un à se justifier. Permettre qu’il expose ce qui peut le justifier, consentir qu’il se justifie dans les formes.
- Admettre quelqu’un à faire preuve, admettre à la preuve.
- Admettre quelqu’un à faire valoir ses droits à une pension de retraite.
- Admettre les raisons, les excuses de quelqu’un. Les recevoir pour bonnes, pour valables.
- Admettre une requête.
- Reconnaître pour véritable.
- Nous sommes si éloignés de connaître tous les agens [sic] de la nature, et leurs divers modes d’action ; qu’il ne serait pas philosophique de nier les phénomènes, uniquement parce qu’ils sont inexplicables dans l’état actuel de nos connaissances. Seulement, nous devons les examiner avec une attention d’autant plus scrupuleuse, qu’il paraît plus difficile de les admettre ; et c’est ici que le calcul des probabilités devient indispensable, pour déterminer jusqu’à quel point il faut multiplier les observations ou les expériences, afin d’obtenir en faveur des agens [sic] qu’elles indiquent, une probabilité supérieure aux raisons que l’on peut avoir d’ailleurs, de ne pas les admettre. — (Pierre-Simon de Laplace, Essai philosophique sur les probabilités, Mme Ve Courcier, Paris, 1814 (2e édition))
- Notre grand botaniste Tournefort, se fondant principalement sur les observations qu’il avait faites dans la grotte d’Antiparos, et, comme l’a dit Fontenelle, transformant tout en ce qu’il aimait le mieux, avait admis la végétation des pierres. — (Jean Louis Armand de Quatrefages de Bréau, Les Métamorphoses et la généagénèse, Revue des Deux Mondes, 2e période, tome 3, 1856 (pp. 496-519))
- Si l’on admet que, pour végéter, la plante doive retirer du sol les principes minéraux qui lui sont nécessaires, il n’y a plus d’espèces préférantes ni indifférentes, mais uniquement des espèces propres à tel ou tel sol. — (Bulletin de la Société Botanique de France, vol.5, page 73, 1858)
- En admettant donc que les engrais fertilisent le sol en suppléant à la déperdition des matières azotées contenues dans les débris végétaux qui s'épuisent, débris renfermés dans le sol, on peut poser le principe fondamental suivant : « […] ». — (Jean-Augustin Barral, « Application de la chimie à l'agriculture, I : Culture », dans le Journal d'agriculture pratique et de jardinage, sous la direction de Alexandre Bixio, 2e série, tome 1 (juillet 1843-juin 1844), Paris : Librairie agricole de la Maison Rustique, p. 247)
- Les honnêtes gens dorment à cette heure là. Oh ! Il y a bien quelques insomniaques qui reluquent entre les lattes des persiennes, mais personne ne l’admettra jamais. — (André Jacques, Une aventure d'Alexandre Jobin, tome 3 : La Commanderie, Éditions Québec Amérique, 2009)
- (Sens figuré) Autoriser ; permettre.
- Admettre cette préséance, c’est léser l’esprit républicain, porter atteinte aux principes de 89, faire fi des sacrifices consentis par les révolutionnaires de 1830 à 1871, […] ! — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- Émile Abdou faillit s’étrangler. Des pétasses qui l’envoyaient aux pelotes avec des airs de garde-chiourme, il ne pouvait l’admettre. — Passez-moi votre Directeur ou je fais un scandale, tonitrua Émile Abdou Cambalele. — (Luc Couillard, Les Soleils du Baboukari, Éditions Les 3 Orangers, 2014)
- Cette affaire n’admet point de retard. — Cette substance admet dans sa composition tel élément.
- Accepter l'accès ou la présence.
- Il se fit admettre à bord d’un brick qui partait de Boston sans son fret habituel de bois, et dont le capitaine se proposait de« rentrer chez lui », à South Shields. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 418 de l’édition de 1921)
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nitromètre
?- Instrument propre à essayer les salpêtres du commerce.
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kilogrammètre
?- (Mécanique, Physique) (Désuet) Unité de mesure de travail mécanique produit par une force d’un kilogramme-force dont le point d’application se déplace d’un mètre dans la direction de la force, égale à 9,80665 joules.
- Le mètre kilogramme ou le kilogrammètre a aujourd’hui remplacé partout le pied-livre, jadis usité ; en Angleterre seulement on a conservé l’ancienne mesure. — (Ludwig Büchner, Lumière et Vie: Trois leçons populaires d’histoire naturelle sur le soleil dans ses rapports avec la vie, sur la circulation des forces et la fin du monde, sur la philosophie de la génération, 1883)
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scintillomètre
?- Instrument propre à mesurer le scintillement.
- Note sur un nouveau scintillomètre, par Montigny. — (Académie des sciences, séance du 20 fév. 1865)
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décéléromètre
?- (Technique) Appareil autonome qui mesure les capacités de freinage d’un véhicule.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- acitimètre
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radiogoniomètre
?- Récepteur radio permettant de déterminer la position d’un poste émetteur par triangulation.
- Le radiogoniomètre fut employé pendant la guerre pour déceler la position de postes clandestins.
- Pour résoudre ce mystère, un technicien de l'ANFR, l'agence nationale des fréquences, s'est rendu sur place, à Messanges, avec un véhicule-laboratoire tout équipé, doté d'un radiogoniomètre sur le toit, un appareil de détection d'ondes hostiles. — (Renaud Biondi-Maugey, Sans le savoir, un père de famille prive ses voisins d'internet et de téléphone dans les Landes, France Bleu Gascogne, 2022)
- Récepteur radio permettant à un avion ou à un navire de connaître instantanément et avec précision sa position et son cap en captant des balises fixes au sol dont la position est connue.
- Depuis de nombreuses années, la plupart des navires ont un radiogoniomètre de bord et peuvent faire le point en mesurant le relèvement de quelques radiophares à rayonnement circulaire. — (Louis Leprince-Ringuet, Grandes découvertes du xxe siècle, éditeur Larousse, 1956)
- L’aviation se sert également à bord d’un radiogoniomètre perfectionné qui peut, à volonté, donner des relèvements par lecture directe (radiocompas) ou conduire l’avion vers le radiophare choisi (homing). — (Louis Leprince-Ringuet, Grandes découvertes du xxe siècle, éditeur Larousse, 1956)
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réadmettre
?- Admettre de nouveau.
- Les Cyrénaïques ne voulurent ni de l’une ni de l’autre et se bornèrent à la morale, mais ils ne les écartent que pour les réadmettre sous des titres différents. — (Extrait des Lettres à Lucilius)
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décommettre
?- (Marine) Défaire un cordage en libérant ses torons.
- Le cordage fut décommis à l’une de ses extrémités, et les brins ainsi séparés réunis en tresse autour de la douille du harpon qui fut fermement emmanchée. — (Herman Melville, Moby-Dick, traduction de Philippe Jaworski, Gallimard, coll. « Quarto », 2018, p. 676)
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hypsomètre
?- Appareil qui détermine l’altitude d’un lieu d’après la température à laquelle l’eau entre en ébullition.
- Pour suppléer au besoin au baromètre, le voyageur peut utilement aussi se munir d’un hypsomètre. — (Ernest Cosson, Les observations et les collections botaniques à faire dans les voyages, 1872)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.