Dictionnaire des rimes
Les rimes en : rhabille
Mots qui riment avec "il"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "rhabille".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : il , ils , ille , illes , ill , ile , iles , yle , yles , ylle et ylles .
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recoquille
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe recoquiller.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe recoquiller.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe recoquiller.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe recoquiller.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe recoquiller.
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octostyle
- (Architecture) Qui a huit colonnes.
- Temple, façade octostyle.
- Cette pièce représente à gauche un monument octostyle, dont les colonnes libres et les arceaux à plein cintre supportent un dôme étagé ; à droite, un groupe est formé par saint Pierre tenant les clefs de la main droite, et, devant lui, un personnage, vraisemblablement l’artisan du monument. — (Abbé Jean-Baptiste Martin, Histoire des églises et chapelles de Lyon, H. Lardanchet, 1908, page 53)
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camomille
- (Botanique) Un certain nombre de plantes à fleurs de la famille des Astéracées à capitules jaunes du genre Chamomilla mais aussi Anthemis, Chamaemelum et Tanacetum.
- Camomille romaine.
- Deux très gros bouquets de roses et de camomilles, cordés comme des fagots, se fanent sur la cheminée, dans les vases de verre bleu, et jusqu’au jardin dilatent le parfum fort et flétri qui suit les enterrements… — (Sidonie-Gabrielle Colette, La Maison de Claudine, Hachette, 1922, coll. Livre de Poche, 1960, page 63)
- Chaque année, la saison des cuc chi (Chrysanthemum indicum), dont le nom vernaculaire est camomille de Chine ou chrysanthème d’Inde, dure deux à trois semaines en novembre et décembre — (« Féérie de camomilles à Hung Yên », lecourrier.vn, 13 décembre 2020)
- (Médecine) (Par ellipse) Infusion de camomille (la plante).
- Prendre de la camomille.
- (Agriculture) Matricaire.
- Propriétés et usages. La matricaire camomille jouit des mêmes propriétés que la camomille romaine (anthemis nobilis), quoiqu’à un plus faible degré. Elle est moins fréquemment employée, mais elle peut fort bien la remplacer. Autrefois même on la préférait généralement à cette dernière. Mais son arome est moins suave et son amertume moins intense; en sorte que les patriciens modernes prescrivent plus fréquemment la camomille romaine. — (Achille Richard, Botanique médicale, ou histoire naturelle et médicale des médicamens, des poisons et des alimens, tirés du règne végétal, volume 1, Bechet, 1823, page 385)
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hydrophile
- Qui aime l’eau.
- Qui absorbe facilement l’eau.
- Le coton ou la ouate hydrophile utilisé en médecine, pour l’hygiène ou la toilette.
- (Chimie) Se dit d’une substance, ou d’un groupement moléculaire, ayant une affinité pour l’eau et les solvants polaires.
- On peut en conclure que les perméants hydrophiles utilisés ne donnent pas lieu à une adsorption sensible sur les structures musculaires (auquel cas R aurait une tendance à augmenter dans le domaine des concentrations faibles). — (Archives des sciences physiologiques, 1960, volumes 14 à 15, page 307)
- Sur une surface hydrophile comme le verre ordinaire, l’eau s’étale ; on dit qu’elle mouille la surface. — (Jean-Louis Chaussade, et Maryvonne Pellay. « Physique, chimie et biologie », Jean-Louis Chaussade éd., Les 100 mots de l’eau. Presses Universitaires de France, 2012, pp. 3-22.)
- Le savon est obtenu à partir d’un mélange d’acide gras et d’une base forte (hydroxyde de sodium ou de potassium). Les molécules le composant sont amphiphiles et leur structure peut être comparée à celle d’une épingle. La tête de l’épingle est hydrophile alors que la tige est composée d’une longue chaîne d’acide gras, hydrophobe. — (Julie Kern, Pourquoi le savon est-il efficace contre le coronavirus ?, Futura, 29 mars 2021)
- (Botanique, Écologie) Se dit d’une plante qui croit dans des milieux inondés durant plusieurs mois de l’année (voir aussi : amphibie). Intermédiaire entre hygrophile et amphibie puis aquatique.
- Les végétations hydrophiles et halophiles se retrouvent dans les trois zones pratiquement sans changement. Parmi les plantes hydrophiles, les joncs, les typhas, les phragmites, se retrouvent partout, de même que les halophiles : Cressa cretica, Cyperus divers, Atriplex et des Salsola, Suaeda, Salicornia, Halocnemon et Arthocnemon. — (Jacques Henry Durand, Arrêter le désert, 1988)
- La complexité naturelle culmine près des voies d’eau où la forêt de terra firme s’enrichit des espèces hydrophiles de la forêt de várzea. — (Gilles Maréchal, Le Brésil et les Brésiliens: guide de découverte, 1995, page 14)
- (Botanique) Se dit d’une pollinisation qui a lieu dans l’eau.
- La pollinisation est le plus souvent entomophile [chez les Asterides]. Mais le disque nectarifère ─ manque chez le genre Plantago où la pollinisation est anémophile, et le genre Callitriche chez lequel la pollinisation est hydrophile. — (Michel Botineau, Botanique systématique et appliquée des plantes à fleurs, 2010, page 1059)
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résille
- Sorte de filet, de réseau, qui enveloppe les cheveux.
- Une épaisse chevelure châtain, dont les boucles étaient retenues par une légère résille d’argent, ondoyait sur ses épaules. — (Clark Ashton Smith, L’Enchanteresse de Sylaire, traduit par Dominique Mols, dans Fées, sorcières et diablesses, 2002, Librio, page 28)
- En Espagne, les femmes portent la résille.
- Filet, réseau.
- La fine résille de traboules s’étend sous les maisons, compliquée comme un système d’égouts et à peu de chose près aussi sale et puante. — (Elsa Triolet, Le premier accroc coûte deux cents francs, 1944, réédition Cercle du Bibliophile, page 167)
- Deux cents ans dʼabandon avaient peint ses façades de cette couleur blonde que mûrissait le soleil. On savait, par les grands marronniers noirs qui le masquaient de leur résille, quʼil sʼagissait dʼune maison à secrets. — (Pierre Magnan, Le tombeau dʼHélios. Paris : Gallimard, coll. « Folio policier » n° 198, 2001)
- Au-dessous de lui, s’étendait une vallée comblée par des cheminées et des toits fumants qui couvraient d’une résille bleuâtre ce sommet de ville. — (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
- C’était l’automne, par où s’accomplissaient cinq mois de sécheresse. Et bien que le matin fût tout jeune encore, la poussière des roues, des pieds, des sabots, des pattes sans nombre, flottait déjà en trames fines, voiles mobiles et légers, tourbillons ténus où le soleil jouait comme il le fait ailleurs, à son réveil, avec la résille des brumes. — (Joseph Kessel, Les Cavaliers, Gallimard, 1967)
- (Sens figuré) (Poétique) Réseau constitué des plombs d’un vitrail.
- Les vitraux poussiéreux qui grelottent dans leur résille de plomb. — (Georges Bernanos, Sous le soleil de Satan, 1926)
- (Antiquité) Parures de perles tubulaires funéraires.
- Certaines résilles, apparues entre les VIIe et Ve siècles a.C., renforcent la signification en adjoignant à hauteur de l’abdomen les figures des quatre "Fils d’Horus". — (Jean-Claude Goyon, Les voies d’Osiris en Rê : Collections du musée des beaux-arts et du museum d’histoire naturelle de Lyon, Lyon, EMCC, collection « Des objets qui racontent l’histoire », 2002, page 50)
- (Beaux-arts) Ensemble de l’armature en plomb servant à maintenir ensemble les verres d’un vitrail.
- Lors d’une restauration des vitraux de la cathédrale de Sens en 1942, on a conservé les plombs anciens en «dépiquant» les verres et on s’est aperçu que cette résille toute ténue constituait par elle-même une œuvre d'art de grande valeur. — (Les Dossiers de l’archéologie, Éditions Archéologia, 1978)
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débile
- Faible, qui manque de forces, de vigueur.
- On a les jambes débiles après de longues maladies. Un estomac débile doit observer un grand régime. — (Antoine Furetière, Pierre François Giffart, Dictionnaire universel françois & latin, 1732, page 519)
- Toute débile que j'étais, dit-elle, ou, pour dire la vérité, demi-morte, je montai à cheval pour aller avec mon mari rejoindre l'armée […]. — (Gérard de Nerval, Les Filles du feu, Angélique, 1854)
- […] il me semble aussi que c'est lui qui nous quitte et que je prends congé d'un mourant... Mais il y a des mois et des mois, me dit-on, qu'il semble ainsi près de mourir et que seule la ferveur entretient dans ce corps débile cette flamme près de s'éteindre. — (André Gide, Ostrovski, en annexe de Retour de l’U.R.S.S., 1936)
- L'État est un être énorme, terrible, débile. Cyclope d'une puissance et d'une maladresse insignes, enfant monstrueux de la Force et du Droit, qui l'ont engendré de leurs contradictions. — (Paul Valéry, Tel Quel, Gallimard, édition 1943, page 174)
- (Par extension) (Médecine) Qui est atteint dans sa raison.
- Rien d'autre, dans la communauté virtuelle, que le désolant spectacle des bogosses autoproclamés qui filaient des rancards débiles à des filles qui ne l'étaient pas moins, à grand renfort de Ase soiiiiiiiir, jte kiff ou de G troooooop hâte d'y eeeeetre. Non, je ne les enviais pas. — (Anne Percin, Comment (bien) rater ses vacances, Éditions du Rouergue, 2011)
- Le clown débile s’accroche et il y a longtemps qu’il n’amuse plus. — (Loïc Tassé, Et maintenant la loi martiale!, Le Journal de Québec, 21 décembre 2020)
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chenil
- Lieu où logent les chiens de chasse.
- Les chiens au chenil aboyèrent tous. — (Gustave Flaubert, Madame Bovary, Michel Lévy frères, Paris, 1857)
- Mr. et Mrs. Joliffe, aussitôt sortis de la maison, s’étaient rendus, l’un au chenil, l’autre à l’étable des rennes. — (Jules Verne, Le Pays des fourrures, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873)
- (Sens figuré) (Familier) Logement fort sale et fort vilain.
- C’est un vrai chenil
- Établissement où on accueille les chiens.
- — Comment, dit Gazonal en regardant avec dédain le mobilier du salon par la porte que ses complices avaient laissée entr’ouverte, et en supputant ce que valait celui de la salle à manger, comment laisse-t-on une femme comme vous dans un pareil chenil ?… — (Honoré de Balzac, Les Comédiens sans le savoir, 1846)
- Établissement où on élève les chiens dans le but de les vendre.
- Le directeur du chenil, un homme sensible, conservait depuis quarante ans les copies des pedigrees et une petite photo d’identité de tous les chiens qu’il avait vendus. — (Patrick Modiano, Livret de famille, Gallimard, collection Folio, 1977, page 184)
- (Suisse) (Franche-Comté) (Familier) Tas de poussière obtenu quand on balaye.
- Ramasser le chenil
- Ne marchez pas dans mon chenil
- La pelle, la brosse à chenil
- (Par extension) Désordre.
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ville
- Assemblage ordonné d'un nombre assez considérable de maisons disposées par rues, et limitées parfois par une enceinte.
- Oh ! caballero, la ville la plus belle et la plus grande de la vieille Europe est bien petite, bien sale et bien mesquine comparée au désert. — (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l’Arkansas, Éditions Amyot, Paris, 1858)
- Il y a dans certaines villes jusqu’ici préservées, il y a de ces rues extraordinaires, remarquables tantôt par leur fourmillement et tantôt par leur silence, car la variétés des villes est infinie. — (Pierre Louÿs, La ville plus belle que le monument, dans Archipel, 1932)
- Soudain, devant nous, au seuil des montagnes, apparaît une ville. C’est si nettement une ville, la ville des écriteaux d’école, mi en plaine, mi en montagne, que nous doutons d’y pénétrer. Au-dessus d’elle, un château-fort, les tours encore presque intactes, mais renversées horizontalement, comme dans les mirages qui n’ont pu tourner tout-à-fait. Jamais l’état-major […] ne nous permettra de pénétrer dans cet exemple de ville, avec sa cathédrale ogivale au milieu, ses usines à droite, ses toits de tuile à gauche. — (Jean Giraudoux, Retour d’Alsace - Août 1914, 1916)
- […] nous passons sous le pont suspendu de Brooklyn et devant Manhattan et ses gratte-ciel, et ma dernière vision de New-York me laisse une impression de ville monstrueuse et titanesque. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- Le Havre, tout le monde le sait, est une ville de création beaucoup plus récente que Rouen, une ville claire, ouverte, aérée, une ville rectiligne. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Entité administrative ayant légalement obtenu le statut de ville, comme par exemple certaines communes de Belgique ou du Luxembourg.
- Chiny a le statut de ville, glorieux héritage de son lointain passé historique. — (Bernard Dubrulle, Le Petit Futé Wallonie: L’Ardenne et bien plus, 2007)
- (Par extension) L’administration de cette cité.
- Il avait une partie de son bien en rentes sur la ville de Paris.
- (Par extension) Population d’une ville.
- Et voilà qu’Eugène passait les soirées entières dans le salon jaune, écoutant religieusement ces grotesques que lui, Aristide, avait si impitoyablement raillés. Quand il sut, par les bavardages de la ville, que son frère donnait des poignées de main à Granoux et en recevait du marquis, il se demanda avec anxiété ce qu’il devait croire. — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, G. Charpentier, Paris, 1871, ch. III ; réédition 1879, p. 99)
- À Marseille, les juifs eurent droit de cité jusqu’au XVIe siècle, et il semble pas que la ville ait eu à le regretter, car c’est un des leurs, Crescas Davin, qui introduisit chez elle, en 1371, la fabrication du savon. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- La ville et ses plus riches bourgeois veulent surpasser en magnificence les autres cités. La réception est « de gros coutange » mais aussi « chose très admirable ». — (Jean-François Solnon, Quand la Franche-Comté était espagnole, Fayard, 1989)
- Vie urbaine, mœurs qui y règnent, par opposition au séjour, à la vie et aux mœurs de la campagne.
- J’aime mieux la ville que les champs.
- Il préfère la campagne à la ville.
- (Histoire) (Par ellipse) Corps des officiers municipaux.
- (Par ellipse) Médecine de ville.
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apostille
- Addition faite à la marge d’un écrit ou au bas d’une lettre.
- Il y avait deux lignes en apostille.
- Après sa lettre écrite, il manda cette nouvelle par apostille.
- Lʼauteur anonyme de lʼapostille au rapport Salvatierra cité plus haut et Alonso Gutiérrez se disputent la palme de cette sinistre idée. — (Jean-Paul Duviols, Annie Molinié-Bertrand, Bartolomé Bennassar, La violence en Espagne et en Amérique (XVe-XIXe siècles), 1997)
- (En particulier) Recommandations quʼon écrit à la marge ou au bas d’un mémoire, d’une pétition.
- Demander une apostille à quelqu’un.
- Donner, refuser une apostille.
- Une apostille insignifiante.
- En marge de cette pétition était une apostille signée De Moirod, et qui commençait par cette ligne : « J’ai eu l’honneur de parler yert du bon sujet qui fait cette demande, etc. » — (Stendhal, Le Rouge et le Noir, chapitre XIX, 1830)
- (Administration) Cachet officiel prouvant à destination d’une autorité étrangère qu’un autre cachet apposé sur un document a un caractère officiel.
- (Belgique) Instruction écrite d’enquête judiciaire envoyée par le parquet ou un juge d’instruction à la police (par exemple à un apostilleur) ou à un autre service d’enquête.
- On appelle apostille, l’écrit qu’adressent les magistrats du ministère public et les juges d’instruction aux services de police et aux autres services d’enquête de l’État, telle l’inspection du travail, leur enjoignant d’accomplir un acte d’enquête appelé également devoir d’enquête. — (site Justice en ligne)
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tamil
- Variante de tamoul.
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feuil
- Revêtement très mince qui recouvre quelque chose, terme employé comme synonyme de film de peinture.
- Des peintures émulsion en pâte peuvent être projetées et permettre lʼobtention dʼun feuil couvrant épais et pochable le cas échéant. — (Institut technique du bâtiment et des travaux publics, Annales de lʼInstitut technique du bâtiment et des travaux publics, 1961)
- Peintures et vernis — Détermination du voile sur des feuils de peinture à 20° — (Norme ISO 13803:2014 → lire en ligne)
- Dépôt résultant de l’évaporation du solvant lors de l’application d’un vernis. Ce dépôt est communément confondu avec le vernis.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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quadrille
- Troupe de cavaliers d’un même parti dans un carrousel.
- La première quadrille était magnifiquement vêtue.
- Au grand carrousel, il y avait cinq différentes quadrilles, qui représentaient cinq nations différentes.
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gril
- (Cuisine) Ustensile de cuisine qui est fait de plusieurs lames de fer parallèles, fixées à quelque distance l’une de l’autre, et sur lequel on fait rôtir de la viande ou du poisson. (Par extension) Toute surface pour la cuisson vive des aliments sans corps gras.
- Côtelettes rôties sur le gril.
- Mettre du boudin sur le gril.
- La queue du gril.
- L’Escurial est disposé en forme de gril, en l’honneur de saint Laurent. — (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, Charpentier, 1859)
- C’étaient, contre le mur, des grils à faire griller des martyrs, des casseroles à fricasser un mouton, un chauffe-assiettes monumental. — (Émile Zola, Au Bonheur des Dames, 1883)
- (Sens figuré) (Familier) Torture.
- Être sur le gril, être dans une situation fâcheuse, éprouver une vive impatience, souffrir d’une attente comme d’une brûlure.
- Pendant cette conversation, j’étais sur le gril.
- (Théâtre) Plancher à claire-voie au-dessus de la scène où sont installés les poulies de renvoi des fils des équipes. Le gril est souvent situé sous un faux-gril.
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souquenille
- (Désuet) (Habillement) Long vêtement fait de grosse toile, que prenaient les cochers et les palefreniers pour s’en couvrir quand ils pansaient les chevaux.
- Quitterons-nous nos souquenilles, monsieur ? — (Molière, L'Avare, III, 2)
- Voulez-vous gager que je l'épouse avec la casaque sur le corps, avec une souquenille si vous me fâchez ? — (Marivaux, Les Jeux de l'amour et du hasard, III, 7)
- L’épicière le contemplait d’un œil sépulcral que recouvrait parfois sa paupière longue comme une souquenille. — (Kléber Haedens, L’été finit sous les tilleuls, Le Livre de Poche, 1966, page 108)
- Mauvais vêtement, guenille, loque.
- M'ayant revêtu d'une vieille souquenille, ils me mirent dehors par les épaules. — (Lesage, Gil Blas, I, 13)
- Presque tous étaient vêtus de longues souquenilles sordides en lambeaux. — (Eugène Sue, Les Mystères de Paris, 1843)
- Après deux mois passés à suer dans d’infâmes souquenilles kaki, quelle volupté de revêtir enfin un dolman de toile immaculée ! — (Pierre Benoit, Monsieur de la Ferté, Albin Michel, 1934, Cercle du Bibliophile, page 202)
- La composition de sa souquenille défiait toute investigation : les manches et les pans étaient si graisseux, si luisants qu'on aurait dit du cuir de bottes ; par derrières ballottaient quatre basques d'où le coton s'échappait par touffes. — (Nicolas Gogol, Les Âmes mortes, 1842 ; traduction de Henri Mongault, 1949)
- Au balcon armorié sont suspendues des souquenilles et derrière une descente de lit infâme se cache une mégère en camisole qui raccommode une chaussette ; çà et là, entre une casserole et un vieux pot une tête de peu apparaît dans une fenêtre. — (Marcel Jouhandeau, Chaminadour, Gallimard, 1941 et 1953, collection Le Livre de Poche, page 73)
- Vêtement du clown paillasse.
- Le matador était un vieux coquin vêtu d’une souquenille usée, chaussé de bas jaunes, trop à jour, ayant l’air d’un Jeannot d’opéra-comique, ou d’un queue-rouge de saltimbanque. — (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, 1840, édition Charpentier, 1859)
- Florissac, en jeune pitre, un papillon balancé à un fil de fer lui dansant devant le nez, le feutre posé à la Jeannot, la souquenille de paillasse au dos, ressemblait à l'Antinoüs dans une toile à matelas. — (Goncourt, Ch. Demailly, 1860)
- Lévite.
- Je revois encore un pieux pèlerin, vêtu de la souquenille des juifs polonais : il déchiffrait les inscriptions hébraïques. — (Vogüé, Morts, 1899)
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andouille
- (France) Saucisse de boyau de porc rempli de tripes ou de chair hachée du même animal.
- Andouilles fumées.
- Faire griller une andouille.
- Une bonne omelette que suivit une andouille grillée, arrosée de bon cidre piquant, rendit la gaieté à tout le monde. — (Guy de Maupassant, La maison Tellier, 1881, réédition Le Livre de Poche, page 30)
- Walter, voulez-vous servir les andouilles, s’il vous plaît ? Enfin, je veux dire servir les andouilles aux invités ! — (L'Introuvable, film de W. S. Van Dyke, d’après Dashiell Hammett, 1934)
- (Par extension) Ce qui est en forme d’andouille.
- On donnait jadis le nom d’andouilles de tabac aux feuilles de tabac roulées en fuseau.
- (Sens figuré) (Injurieux) (Familier) (Affectueux) Imbécile, idiot. Cette injure a cependant un sens familier, voire affectueux.
- Bonhomme, me prenez-vous pour une andouille ? Regardez-moi bien. Ai-je l’air d’un jocrisse ?… — (Anatole France, L’Étui de nacre, 1892, réédition Calmann-Lévy, 1923, page 244)
- Tonton devant ce résultatNe se dégonfla pasEt joua les andouilles— (Boris Vian, La Java des bombes atomiques, 1955)
- C’est encore cette andouille de Gravelin, qui n’a aucun sens du discernement. — (Amélie Nothomb, Hygiène de l’assassin, Éditions Albin Michel, Paris, 1992, p. …)
- Et en plus, à faire l'andouille, là, je suis en train de cochonner mon Cerruti. — (Guy Bedos, Come-back, dans Bête de scène, Éditions Hors Collection, 2004)
- (Histoire des techniques) (Papeterie) Défaut du papier venant de la pâte accumulée dans certaines parties de la feuille.
- Pavé de deuxième choix.
- Rue pavée d’andouilles à Saint-Gengoux-le-National.
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sil
- (Linguistique) Code ISO 639-3 du sisaala des Tumulung.
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remouille
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe remouiller.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe remouiller.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe remouiller.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe remouiller.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif présent du verbe remouiller.
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décheville
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe décheviller.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe décheviller.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe décheviller.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe décheviller.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe décheviller.
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gentille
- (Art) Personnage féminin d’une œuvre de fiction qui incarne le bien, par opposition à la méchante qui fait le mal.
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hippomobile
- Qui utilise les chevaux pour la traction, en parlant des véhicules.
- Les années 1855-1900 constituèrent l'âge d'or de la traction hippomobile, en particulier dans les transports publics, qui se développèrent intensément dans les grandes villes à partir des années 1850. — (Ghislaine Bouchet, Le cheval à Paris de 1850 à 1914, 1993)
- Les taxis de jadis étaient des véhicules hippomobiles. — (Jean-Luc Kourilenko, Mémoire en Images, Caen, éditions Alan Sutton, 1995)
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mile
- (France) Unité de mesure de longueur anglo-saxonne, valant 1 760 yards (verges), soit 5 280 pieds, ou encore exactement 1 609,344 mètres. Son symbole est mi.
- Les bois où nous sommes dominent sur plus d’un mile une des routes qui mènent hors de la ville. — (Julien Green, Moïra, 1950, réédition Le Livre de Poche, page 236)
- Il avait abandonné les commissariats de police pour ce petit journal tranquille et prospère, dans cette vallée dans histoires où la construction d’un nouveau mile sur la branche ouest de l’autoroute inter-États faisait figure d’événement cosmique. — (Philippe Labro, L’étudiant étranger, Gallimard, 1986, page 152)
- Je suis à 3623 miles de New York.Non. Ici, on parle en kilomètres.Je suis à 5 834 kilomètres et des poussières de chez moi : je suis à Paris. — (Marie Vareille, La vie rêvée des chaussettes orphelines, Éditions Charleston, 2020)
- (Par extension) (Économie) Point dans un programme de fidélité par une compagnie aérienne.
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tranquille
- Qui est paisible, calme, sans agitation.
- Il regardait les vastes bâtiments de l’Asile, les ailes des différents quartiers, séparés par des jardins, celui des hommes et celui des femmes, ceux des fous tranquilles et des fous furieux. — (Émile Zola, Le Docteur Pascal, G. Charpentier, 1893, chapitre III)
- Par contraste, le côté du lagon était étrangement calme, une eau merveilleusement tranquille, à peine ridée par les alizés, où passaient des poissons aux couleurs éblouissantes. — (Alain Gerbault, À la poursuite du Soleil; t.1, de New-York à Tahiti, 1929)
- Cet enfant était très tranquille, mais il devient turbulent.
- Des voisins fort tranquilles.
- Dormir d’un sommeil tranquille.
- Un séjour tranquille.
- (Sens figuré) En paix, paisible.
- Avoir l’esprit tranquille.
- Sa conscience est tranquille.
- Tout est tranquille dans l’état.
- Quand vous serez plus tranquille, on vous parlera.
- Tenez-vous tranquille.
- Sans bulles, pour un vin.
- Dans les vins dits « tranquilles », c’est-à-dire sans bulles, les appellations bordelaises, gardent leur longueur d’avance et dépassent la barre des 2 milliards d’euros de ventes à l’export. — (L’alcool français continue de couler à flots à l’étranger, Le Monde. Mis en ligne le 13 février 2019)
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allyle
- Groupe fonctionnel alcénique de formule semi-développée H2C=CH-CH2-
- Un glucoside, la sinigrine ou myronate de potasse, (...) se décompose en glucose, sulfate acide de potasse et cyanosulfure d’allyle (ou essence de moutarde). — (L. Plantefol, Cours de botanique et de biologie végétale, t. 2, 1931, p. 365)
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pattemouille
- Linge mouillé utilisé pour repasser à la vapeur. On place la pattemouille entre le fer et le tissu à repasser.
- Repassez la laine et le cachemire à l'envers, avec une pattemouille et sans appuyer.
- On se sert d’une pattemouille qui est un tissu humide intercalé entre le fer et le tissu à décatir. — (Lexique (textile), Maison des métiers d’art de Québec, Octobre, 2009)
- Comme le tissu noir marque facilement à la chaleur, utiliser une pattemouille évitera les miroitements indésirables. — (Louise Robitaille, Qui aime repasser?, Cahier Week-end du Journal de Montréal, 15 octobre 2022)
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gribouille
- Niais qui, par crainte d’un mal, se jette dans un pire.
- (Par antiphrase) Fin comme Gribouille.
- Quiconque défend la République au nom de l’autorité est un Gribouille de l’Empire. — (Jules Vallès, L’Insurgé, Paris, Éditions Garnier-Flammarion, 1970, chapitre X, page 118)
- Il y a des malades qui se grattent et se donnent ainsi une espèce de plaisir trouble, mêlé de douleur, qu’ils payent ensuite par des douleurs plus cuisantes. De même que ceux qui toussent de tout leur cœur, ils arrivent à une espèce de fureur contre eux-même. C’est une méthode de Gribouille. — (Alain (philosophe), Propos sur le bonheur, Paris, 1928, Gallimard (Folio), page 144)
- Ce même comportement magique consistant à réaliser exprès ce dont nous avons peur pour nous en délivrer – cette politique de Gribouille – peut se retrouver dans le suicide qui, à bien des égards, tire son prestige du fait qu’il nous apparaît, paradoxalement, comme le seul moyen d’échapper à la mort, en disposant librement, en la réalisant nous-même ; mais, en nous suicidant, ce n’est pas une part du feu que nous faisons, c’est tout entier que nous nous y jetons – sans rémission. — (Michel Leiris, L’âge d’homme, 1939, collection Folio, page 87)
- – Je n’aurai pas le courage.– Si c’est du courage, j’avoue que moi non plus, mais on peut toujours se réfugier quelque part au lieu de faire gribouille. — (Jean Giono, Le hussard sur le toit, 1951, réédition Folio Plus, page 387)
- En un mot la violence est choix de vivre à court terme... Et comme en fait l’acte est défendu, cette défense entraîne finalement la certitude qu’il n’y aura pas d’avenir. C’est pourquoi fréquemment le viol est suivi de meurtre. Bien sûr l’explication donnée : empêcher qu’elle parle. Mais c’est Gribouille. En fait il y a l’idée : empêcher qu’il y ait un après pour une conscience. — (Jean-Paul Sartre, Cahiers pour une morale, Paris, Gallimard, 1983, page 188)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.