Dictionnaire des rimes
Les rimes en : reygade
Mots qui riment avec "ade"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "reygade".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ade , ades , oide , oides et ad .
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pommade
- (Cosmétologie, Pharmacie) Composition molle et onctueuse, faite avec des substances médicamenteuses ou des parfums mêlés à des corps gras.
- […] à la fin du mois, je pouvais apporter à ma femme, une centaine de francs, qu’elle dépensait aussitôt en pommades, en glycérine, en menus objets avec lesquels elle se parait, se maquillait, se pomponnait. — (Octave Mirbeau, La Tête coupée dans Lettres de ma chaumière, A. Laurent, 1886)
- La vaseline est la base la plus courante des pommades : on la rend plus adhésive en l’additionnant de lanoline […] qui absorbe plusieurs fois son poids d’eau. — (Marcel Hégelbacher, La Parfumerie et la Savonnerie. 1924, page 134)
- Je revenais avec papa de chez l’oculiste, qui m'avait mis une pommade sur les yeux, et je voyais tout flou. — (Gyrdir Eliasson, Le serpent à lunettes, dans le recueil Entre les arbres, traduit se l'islandais par Robert Guillemette, Paris : Books Éditions, 2010)
- Il existe différents types de pommades : Les cérats qui sont préparés à la cire, les liparolés avec de la graisse, les glycérats avec de la glycérine et les vaselés à la vaseline.
- (Sens figuré) Compliments, louanges
- Son visage s’éclairait quand on lui faisait un compliment, d’ailleurs senti. Car nous ne nous distribuons, entre nous, aucune espèce de pommade, comme on pense. — (Léon Daudet, Souvenirs des milieux littéraires, politiques, artistiques et médicaux/Au temps de Judas, Grasset, 1920, réédition Le Livre de Poche, page 368)
- Le gouverneur charmant fit un speech au capitaine, lui passa de la pommade officielle, enfin la kyrielle de mentions de satisfaction habituelle des autorités. — (Luc Dangy, Moi, légionnaire et marsouin : Algérie, Nouvelle-Calédonie, Nouvelles-Hébrides, 1902-1913, 1932, page 297)
- Il a recommencé ses boniments et m'a enseveli une fois de plus sous la pommade. — (Jehan Rictus, Journal quotidien, cahier 151, page 96, 17 février 1933)
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hermandad
- Sorte de confrérie formée en Espagne vers le XVIe siècle contre le meurtre et le pillage, et qui fut plus tard organisée administrativement.
- Sainte Hermandad, troupe établie en Espagne contre les voleurs de grands chemins et les autres malfaiteurs. C’était une maréchaussée, plus particulièrement affectée à l’Inquisition.
- De la notable aventure des archers de la sainte-hermandad, et de la grande férocité de notre bon chevalier Don Quichotte. — (Miguel de Cervantes Saavedra, L’Ingénieux Hidalgo Don Quichotte de la Manche, 1836)
- D’ailleurs, tu y seras en sûreté. Tel est ce souterrain, que les officiers de la Sainte Hermandad viendraient cent fois dans cette forêt sans le découvrir. L’entrée n’en est connue que de moi seul et de mes camarades. — (Alain-René Lesage, Histoire de Gil Blas de Santillane, Garnier, 1920)
- virelade
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grillade
- (Cuisine) Action de griller, manière d’apprêter certains morceaux de viande ou de poisson en les grillant.
- Mettre des tranches de filet de bœuf à la grillade.
- Se dit aussi de personnes.
- Non, non, j’ai pris sur-le-champ la résolution d’aider à quelque bonne œuvre, comme à la grillade d’une sorcière, à un combat judiciaire ou à quelque service pareil, et voilà pourquoi je suis ici. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
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thyade
- (Antiquité) Prêtresse de Bacchus.
- C'est une scène religieuse et bucolique : on procède à la toilette d'un dieu ; Un tityre ceint d'une peau de chèvre puise, pour le laver, de l'eau dans un vase tenu par une Thyade ; une autre Thyade se tient derrière celle-ci, portant aussi des vases. — (J. Claye, Gazette des beaux-arts, 1862)
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panade
- (Cuisine) Soupe ou bouillie ordinairement faite avec de la croûte de pain, de l’eau, du sel, du beurre et un jaune d’œuf.
- Une panade bien mijotée.
- Au milieu de la table, une casserole de soupe panade. — (Marcel Arland, Terre natale, 1938, réédition Le Livre de Poche, page 13)
- Ma mère mettait le pain rassis dans une grande boîte en fer à gâteaux Lu et une fois par semaine, elle faisait une panade au lait qu’elle rendait onctueuse en ajoutant un œuf et un morceau de beurre. Qui mange de la panade aujourd’hui ? — (Édouard Bled, « Mes écoles », Robert Laffont, 1977, page 161)
- (Cuisine) Mélange d'eau, de beurre, de farine et de sel constituant le résultat de la première étape de fabrication de la pâte à choux.
- Il faut bien dessécher la panade avant d'y ajouter les œufs pour réussir la pâte à choux.
- (Cuisine) (Belgique) Repas pour bébé, composé de fruits ou de légumes écrasés.
- Snif… Mais ce n'est pas du tout ça, Modeste ! Ça peut être très mauvais pour un bébé, une panade faite n'importe comment. — (Greg et Franquin, Modeste et Pompon, 1958)
- Nous allons aborder un sujet (presque) tabou. Vaut-il mieux donner des petits pots industriels ou de la panade ? — (« Dossier : petits pots contre panades », Père au foyer, <pereaufoyer.be>, 12 mai 2010)
- [Le bébé] comprend que le monde des bruits et des sons est intimement lié à celui des personnes et qu’on peut en tirer avantage pour obtenir certains services et prévoir le comportement des autres personnes (par exemple, l’arrivée de la mère dans la chambre, la rentrée du père à la maison, la préparation du biberon et de la panade). — (Jean-Adolphe Rondal, Votre enfant apprend à parler, 2001)
- (Sens figuré) Mauvaise posture.
- Il me saute au cou et m’invite immédiatement à son club, où, nouveau hasard – je te raconte tout cela uniquement pour que tu saches combien de hasards doivent se donner rendez-vous pour sortir quelqu’un de la panade – il y avait là celle qui est devenue ma femme. — (Stefan Zweig, traduit par Alzir Hella (2002), La pitié dangereuse, Grasset, Paris, 1939, page 269)
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cabrade
- Action de se cabrer, de se lever sur les pattes arrière pour un quadrupède.
- D'abord, la maison où nous sommes n'avait qu'un étage au lieu de deux ; puis c'est moi qui fis agrandir les étables où renfermer plus commodément en hiver la cabrade, le troupeau de chèvres, si vous entendez mal les mots du pays. — (Ferdinand Fabre (1827 - 1898), Le Chevrier (1867), éd. Miroirs, 1992, pp. 41.42)
- (Médecine) (Anesthésiologie) Mouvement de redressement qu’esquisse le corps d’un sujet au début d’une anesthésie générale.
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dead
- Mort, sans vie. Qui était en vie mais ne l’est plus.
- Dead Men tell no Tales
- Les Morts ne parlent pas
- Qui est détesté au point d’être ignoré.
- He is dead to me.
- Pour moi il n’existe plus.
- (Électronique) Qui ne fonctionne plus ; qui n’est pas en marche.
- (Sport) Au cricket, se dit de la balle lorsqu’elle n'est pas en jeu, qu’il n’y a aucune possibilité de marquer de point et qu’aucun batteur ne peut être retiré.
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gueulade
- (Populaire) Cri ou suite de cris, vociférations, d'une personne qui gueule, de personnes qui gueulent.
- Le seul bruit humain que j’aie perçu depuis tantôt a été une gueulade d’hommes soûls qui ont passé tout à l’heure, en chantant. — (Gustave Flaubert, lettre à Louis Bouilhet, 10 décembre 1853, dans les Œuvres de Gustave Flaubert, tome VII : Correspondance 1853-1856 ; Éditions Rencontre, Lausanne, 1964, page 314.)
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tornade
- (Météorologie) Bourrasque violente en tourbillon.
- Mais qu’une tornade, qu’un grain même éclatât à ce moment, et c’était la mort presque immédiate. — (Georges Sim (pseudonyme de Georges Simenon), L’île des maudits, éditions J. Ferenczy et Fils, 1929, réédition 1980, chapitre IX)
- Lorsque je me suis retournée, j'ai aperçu Mina qui se dirigeait vers moi à la vitesse d'une tornade, le foulard bleu pétrole noué autour de son cou se soulevant comme les ailes d'un oiseau. — (Aurélia Demarlier, Le garçon bleu, Alice Éditions, 2015, chap. 19)
- T'as vu tes slibars ? On dirait les voiles d'un trois-mâts après une tornade. Et ton odeur de crabe moisi, t'as senti ? — (Jacques Papin, Compte à rebours pour Monsieur X, Éditions Ex Aequo, 2018, chap. 17)
- (Sens figuré) Quelque chose qui emporte par sa violence.
- Au Mexique, ils en ont de plus piquants [des piments], une vraie tornade infernale que l’on met dans tous les plats, parfois même dans la salade de fruits. — (Abderrahman Beggar, L’Amérique latine sous une perspective maghrébine, L’Harmattan, Paris, 2007, page 82)
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cotonnade
- (Textile) Étoffe de coton.
- Il y avait des baraques de toile où l’on vendait des cotonnades, des couvertures et des bas de laine. — (Gustave Flaubert, Madame Bovary, Michel Lévy frères, Paris, 1857)
- L'habitué du Moulin-Rouge ou du Casino de Paris n'aime que l'élégance de la cuisse, et il distingue assez mal le linon de la cotonnade: Plus il y a de linge, plus il est content. — (Pierre Louÿs, Les aventures du roi Pausole, 1901)
- Deux ou trois pans de cotonnades rouges, disposées avec goût, sollicitaient l'admiration des invités. — (Jules Verne, Le Pays des fourrures, 1873)
- […], Mme Hyde braqua sur eux le volumineux parapluie qu'elle tenait à la main et l'ouvrit subitement; tandis que la surprise clouait sur place les deux hommes, occupés à se dépêtrer de l'énorme dôme de cotonnade bombée, Hyde, à l'abri de ce bouclier improvisé, battait en retraite, […]. — (G. Lenotre, Femmes, amours évanouies: ouvrage orné de quatre héliogravures, Éditions Bernard Grasset, 1933, page 133)
- […] tout vêtu de blanc de la tête aux pieds et d'un blanc qui n'était pas celui de la vulgaire cotonnade que portent les peintres en bâtiments ou les plâtriers : son pantalon était de la flanelle la plus souple et le veston de l’alpaga de soie le plus subtil. — (Marcel Jouhandeau, Chaminadour, Gallimard, 1941 et 1953, collection Le Livre de Poche, pages 416-417)
- Une dizaine de Noirs, drapés dans des cotonnades en guenilles, pieds nus, mais armés de lances et de coutelas, débouchèrent devant le perron. — (Joseph Kessel, Le Lion, Gallimard, 1958)
- …les divans, les fauteuils sont recouverts de cotonnades à fleurs… — (Nathalie Sarraute, Enfance Éditions Gallimard, 1983)
- bagdad
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attrapade
- Dispute soudaine.
- Au grand étonnement du géant, son étoile, qu'il croyait ternie depuis son attrapade avec le cardinal de Lorraine, brille dans la ciel des milieux catholiques comme une auréole d'apôtre. — (Bernard Tirtiaux, Les sept couleurs du vent, Denoël, p. 195)
- fouillade
- cohade
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rasade
- Verre de vin ou d’autre liquide, plein jusqu’aux bords.
- À ces mots, l’hôte chancelant, se mit à chanter en espagnol, entrecoupant ses chants de rasades qu’il jetait dans son gosier en se renversant. — (Alfred de Vigny, Cinq-Mars, chapitre XXII, 1826)
- Et les amis recommencèrent à boire à plus amples rasades, pendant qu’en dehors la neige tombait toujours. — (Henry Murger, Scènes de la vie de bohème , 1848)
- Aujourd'hui, je médite; je me rappelle avoir été frappé, partout où je suis allé, d'apercevoir dans les débits, dès la première heure du matin, des masses de gens, hommes ou femmes, corsant leur café par des rasades d'eau-de-vie. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
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piperade
- (Cuisine) Plat d'origine basque composé d’œufs battus en omelette et cuits avec des tomates et des poivrons.
- Ils nous ont servi la piperade de saison avec du jambon de Bayonne poêlé et un vin rouge basque sensationnel.
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marrade
- (Populaire) Grand amusement.
- La Grande marrade — (Titre d’un roman de Claude Néron, 1965)
- La marrade alors redouble... gorge déployée... aux larmes, citoyens ! — (Alphonse Boudard, Les combattants du petit bonheur, La Table Ronde, 1977, réédition Le Livre de Poche, 1990, page 19.)
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camarade
- Celui ou celle qui, en partageant les occupations, la vie d’une ou de plusieurs personnes, contracte avec elles une sorte d’amitié et une communauté d’intérêts.
- Un seul oignon frit à l'huile un seul oignon nous change en lions. Au pas camarades, au pas camarades, au pas, au pas, au pas. — (anonyme, Le chant de l'oignon, chant militaire français, Révolution et Premier Empire)
- Les ouvriers vaincus sont persuadés que leur insuccès tient à la vilenie de quelques camarades qui n'ont pas fait tout ce qu'on avait le droit d'attendre d'eux; de nombreuses accusations de trahison se produisent. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, chapitre VII, La morale des producteurs, 1908, page 358)
- …et, surprenant un homme qui volait la ration d’un camarade, il l’invectiva et le frappa à la face. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 272 de l’édition de 1921)
- C'est un lieutenant qui me demande. Au temps où il préparait la licence, il a connu, à Louis-le-Grand, mes camarades et désire me parler d'eux. — (Jean Giraudoux, Retour d'Alsace - Août 1914, 1916)
- Dans le train de Cherbourg à Paris, le hasard voulut que je trouvasse comme compagnon de wagon un de mes anciens camarades. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- À quelque cent mètres en avant, dans le même chemin, les trois vaches et les six bouvillons de sa petite camarade, la Tavie, […], prenaient le pas accéléré, excités par les coups de fouet, et les injures vigoureuses . — (Louis Pergaud, Un satyre, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- (Politique) Appellation que se donnent entre eux les partisans de certains partis de gauche.
- C’est un camarade. En argot politique ça signifie que c’est un anarchiste. On se comprend. — (Jehan Rictus, Journal quotidien, cahier 19, page 30, 27 avril 1901)
- Lorsque, à Paris, prit naissance la Revue Commune sous la direction et grâce à l'initiative hardie du camarade Louis Aragon, celui-ci eut l'idée d'ouvrir une enquête. — (André Gide, Discours aux étudiants de Moscou, en annexe de Retour de l’U.R.S.S., 1936)
- Appel aux camarades socialistes et de toute la gauche:Le capitalisme ultra libéral impose au monde les ravages de son illusion idéologique sans rencontrer d'opposition. Les politiques ne se donnent plus les moyens de l'endiguer, ils s'y soumettent lorsqu'ils ne le favorisent pas. Le Traité pour une Constitution Européenne en est un bel exemple. — (Blog de « Rénovation Socialiste », 2008)
- En mai 1968, comme la majorité de ceux qu'on commençait à appeler, avec une tendresse où perçait déjà la déférence, « les jeunes », j'ai été happé puis porté par la vague. J'ai défilé bruyamment, j'ai vaillamment contesté, j'ai couru à perdre haleine; [...] je me suis mis, d'un seul coup comme tout le monde, à utiliser le mot « camarade », j'ai prêté allégeance à l'époque par ma rébellion même contre les diverses formes d'autorité […] et j'ai, sur ma lancée, poussé le zèle jusqu'à vouloir précéder le mouvement en militant, pendant quelques années, à la gauche du gauchisme. — (Alain Finkielkraut, À la première personne, NRF, 2019, page 15)
- cheylade
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dragonnade
- (Historique) Persécutions exercées sous Louis XIV contre les protestants, pour les forcer à embrasser la religion catholique.
- la canonnade de l’île de Ré lui présageait les dragonnades des Cévennes — (Alexandre Dumas, Les Trois Mousquetaires, édition de 1849, page 328.)
- Il est inutile de faire le récit tragique de la « grande dragonnade du Midi », commencée en mai dans le Béarn par les soins de l’intendant Foucault et poursuivie jusqu’en juillet dans le Sud-Ouest, le Languedoc et le Dauphiné. — (Léo Hamon, Un Siècle et demi d’histoire protestante: Théodore de Bèze et les protestants sujets du roi, 1989)
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mazarinades
- Pluriel de mazarinade.
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arquebusade
- Coup d’arquebuse.
- Ce fut Henri qui l'attaqua à son tour ; on força un poste retranché qui coûta sept cents hommes ; presque tous les bons officiers y furent blessés ; M. de Turenne fut atteint d'une arquebusade à l'épaule, Mornay reçut un grès sur la tête et faillit être assommé. — (Alexandre Dumas; Les Quarante-Cinq, Chap.LV)
- L'incendie qui n'était d'abord qu'un innocent follet égaré dans les brouillards de la rivière fut bientôt un diable à quatre tirant le canon et force arquebusades au fil de l'eau. — (Aloysius Bertrand, Gaspard de la nuit, 1842)
- (Sens figuré) […] ces témoignages-là m’aident à supporter les critiques, les ennuis de la vie littéraire. Quand je reçois dans le dos l’arquebusade d’un ennemi embusqué dans un journal, je regarde cette cassette, […]. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- Il [Cervantès] se bat à Lépante contre les Turcs et il est blessé à la main gauche par une arquebusade. — (Michel Tournier, Il y a quatre siècles, Don Quichotte enfourchait Rossinante, dans Les vertes lectures, collection Folio, 2007, page 35)
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journade
- (Histoire) (Extrêmement rare) Vêtement flottant du XVe siècle, ouvert sous les bras, pourvu de manches courtes, avec ou sans ceinture, souvent utilisé pour la chevauchée et par les hérauts.
- Il y avait des journades ornées d’orfèvrerie, doublées de martre ou d’hermine. Il y en avait de bure pour le peuple : ces dernières journades étaient plus longues que celles portées par la noblesse, et quelquefois alors retenues à la taille par une ceinture. — (Eugène Viollet-le-Duc, Dictionnaire raisonné du mobilier français de l’époque carlovingienne à la Renaissance, Veuve A. Morel & Cie, 1873, tome 4, page 5)
- Elle avait une cotte de maille sous sa journade de cuir lacé. Sa minceur disparaissait sous les plis de la cape de chevauchée. — (Suzanne Chantal, Les anneaux d’or, O. Orban, 1984, page 150)
- Leur tenue était disparate : certains portaient les journades flottantes à manches fendues du temps du Téméraire, ou des huques chamarrées ; d’autres plastronnaient dans des mantelines de velours ou de soie, des pourpoints hauts en couleur ; sur les têtes, chapeaux d’armes fastueusement emplumés ou cabassets d’acier poli, morions étincelants, bourguignottes à triple crête. — (Philippe Ragueneau, Les Marloupins du roy, Le Pré aux clercs, 1989, page 75)
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croupade
- (Équitation) Saut où le cheval relève les pieds de derrière jusque sous le ventre.
- La croupade est un saut plus élevé que la courbette, dans lequel le cheval étant en l'air, trousse et retire sous lui et à la même hauteur ses quatre extrémités, sans faire voir ses fers, de sorte que l'avant et l'arrière-main se trouvent de niveau étant en l'air à la plus grande hauteur de cet air relevé. — (Félix van der Meer, Connaissances complètes du cavalier, de l'écuyer et de l'homme de cheval, p.251, Lebègue & Cie à Bruxelles & Dumaine à Paris, 1865)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.