Dictionnaire des rimes
Les rimes en : ressors
Que signifie "ressors" ?
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- Première personne du singulier de l’indicatif présent de ressortir.
- Deuxième personne du singulier de l’indicatif présent de ressortir.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de ressortir.
Mots qui riment avec "or"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "ressors".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : or , ors , ort , orts , ord , ords , aur , aurs , aure , aures , orps , ore et ores .
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accore
- (Marine) Pièce de bois qu’on dresse presque verticalement pour étayer un objet, pour le maintenir en place.
- Les accores qui soutiennent un navire échoué ou sur le chantier.
- (Marine) (Vieilli) Contour d’un banc, d’un écueil.
- Par malheur, le rivage était si rocheux, la plage si accore, qu’on ne pouvait y débarquer de nuit. — (Jules Verne, Les Révoltés de la Bounty, chap. 2, 1879)
- Au milieu du banc, la mer est moins forte, son impétuosité s’étant brisée sur l’accore. — (Henry de Monfreid, les Secrets de la mer Rouge, chapitre II, 1931)
- (Géographie, Géologie) Côte escarpée, voire falaise, qui est bordée de fonds marins verticaux et très profonds.
- Ses embarcations furent envoyées à terre avec mission de visiter les accores de la côte. — (Jules Verne, Les Enfants du capitaine Grant, 1868)
- On distingue plusieurs genres de ressac :1° Le ressac par choc contre un accore […]1° Ressac dû au choc contre un obstacle. — Lorsqu’une lame vient à rencontrer un obstacle vertical qui résiste, elle est en partie réfléchie, une portion de sa force vive est consommée par le choc et transformée en chaleur, mais la portion la plus forte est annulée par un travail de soulèvement des eaux ; les eaux s’élèvent verticalement le long de l’accore, et montent même quelquefois à des hauteurs considérables ; cette masse ascendante conserve toujours une partie de sa pression horizontale et, si elle arrive à dépasser le sommet de l’accore, cette pression se manifeste par une projection parabolique des eaux […] Cette masse ascendante, lorsqu’elle a épuisé sa force vive, s’affaisse et prend une vitesse croissante de haut en bas ; la surface des eaux se creuse au pied de l’accore, qui peut arriver à se découvrir bien que situé à une assez grande profondeur au-dessous du niveau moyen des lames. Ces eaux descendantes attaquent énergiquement le sol et l’affouillent […] une partie de la lame qui vient frapper l’accore est probablement déviée le long de la surface verticale, de haut en bas, et concourt à produire l’affouillement. La profondeur maxima de l’affouillement n’est pas au pied même de l’accore, mais à une certaine distance, et un certain talus courbe raccorde le point le plus creux avec le pied de l’accore ; cet effet est dû à la déviation des filets liquides ; une certaine quantité d’eau doit, à l’origine du mouvement, se constituer en remous dans l’angle de l’accore et du fond. — (Alphonse Alexis Debauve, Manuel de l’ingénieur des ponts et chaussées, 19e fascicule, Dunod, Paris, 1878)
- Agile comme un chat sauvage, il escalada la paroi accore, s'aidant des crampons enfoncés dans les moellons à des distances régulières. — (Jean Ray, Harry Dickson, Le Fantôme des Ruines Rouges, 1932)
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tabor
- (Maroc) (Militaire) Groupement de plusieurs goums.
- Chaque contingent constitue un tabor qui, suivant sa force numérique, peut être comparé à un régiment ou à un bataillon. Le tabor est commandé par un caïd er-r’h a (mestre de camp) secondé par son khalifa (lieutenant) et se divise en plusieurs mia (compagnies d'une centaine d'hommes) commandés par des caïd mia (centurions) et des m’kademîn (sous-officiers). — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 80)
- Chaque contingent du guîch forme une r’ha sous les ordres d’un caïd et est divisée, comme les tabor de l’âsker, en groupes de cent hommes. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 79)
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saure
- Qui est de couleur jaune tirant sur le brun. Il se dit spécialement des chevaux.
- Le vétérinaire de la commission avait également été chargé de trouver un ambleur pour un colonel des honved, et Tönle qui avait repéré un cheval saure vraiment beau (pendant ces quelques mois, il avait acquis une certaine expérience) y gagna des compliments et un bon pourboire qui lui permit, le samedi soir après le travail, de se donner un peu de bon temps. — (Mario Rigoni Stern, Histoire de Tönle, 1978 ; traduit de l’italien par Claude Ambroise et Sabina Zanon Dal Bo, 1988, page 38)
- (Par analogie)
- Sa figure saure et ridée, encadrée par le châle noir, la vieille Gaudry, la métisse, approuvait en clignant de ses petits yeux obliques. — (Maurice Constantin-Weyer, Un homme se penche sur son passé, 1928, réédition Nelson, page 199)
- (Fauconnerie) Se dit d’un oiseau pendant sa première année, où il porte encore son premier pennage, qui est roux.
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rutherford
- (Chimie) Rutherfordium.
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clore
- Fermer, enfermer, mettre dans une enceinte.
- Une enceinte hermétiquement close.
- Clore un jardin, un parc.
- Fermer, faire que ce qui était ouvert ne le soit plus.
- Clore les passages.
- Clore les yeux.
- (Sens figuré) Terminer.
- Cela clôt le débat.
- (En particulier) Déclarer terminé.
- C'était la redoutable formule dont on avait coutume de clore ces sombres cérémonies. — (Victor Hugo, Notre-Dame de Paris, 1831)
- Clore une discussion.
- Clore le débat dans une assemblée délibérante.
- Clore l’incident.
- Clore la session des Chambres.
- (Vieilli) (intransitif) Se fermer, être fermé.
- Cette porte, cette fenêtre ne clôt pas bien.
- (Pronominal) Enfermer sa propriété en l’entourant d’une haie, d’un mur, etc.
- Un propriétaire a le droit de se clore.
- (Pronominal) Devenir complète, en parlant de la nuit.
- La nuit se clôt. — (André Gide, Les Caves du Vatican, 1914)
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sabord
- (Marine) Ouverture quadrangulaire pratiquée dans la muraille d’un vaisseau et par laquelle le canon tire.
- Ouvrir, fermer les sabords. — Il y avait deux rangs de sabords.
- Le boulet est entré au-dessous du couronnement, et est sorti par le troisième sabord de tribord. — (Eugène Sue, Kernok le pirate, 1830)
- Nous remarquâmes qu’elle eut la bonté de nous laisser passer plusieurs fois devant elle sans tirer un coup de canon, et même tout d’un coup, elle les retira tous dans l’intérieur et ferma tous ses sabords. — (Alfred de Vigny, Servitude et grandeur militaires, 1835)
- On signale par tribord,Un navire d'apparenceA mantelets de sabords ! — (Le corsaire le Grand Coureur, chant traditionnel)
- (Par analogie) — […], et l’on voit encore comment, dans les étages supérieurs des tours, les créneaux étaient garnis de volets à rouleaux : sortes de sabords, manœuvrant sur un axe de bois posé sur deux crochets en fer ; […]. — (Eugène Viollet-le-Duc, La Cité de Carcassonne, 1888)
- Mille sabords ! : vieux juron plaisant.
- Gourgaud, furieux — Halte-là ! Mille sabords ! va-t-on m'expliquer ce mystère ? — (Eugène Adenis, Madame Dugazon, acte unique, scène VII ; Tresse éditeur, Paris, 1877, page 19)
- Le capitaine a juré, sacré — mille sabords du diable ! — en me voyant sortir de ma cachette et m’offrir comme novice, mais il ne peut pas me jeter par-dessus bord ; je suis de l’équipage ! — (Jules Vallès, L’Enfant, G. Charpentier, 1889)
- Mme Paimbœuf, commère puissante, robuste, se précipita vers l'intruse, lui lançant d'une voix mâle et sonore :— Mille sabords ! Qui êtes-vous et que venez-vous faire ici ? — (Aristide Bruant, Fleur de pavé, Iière partie, chapitre XXXVI ; Éditions Jules Tallandier, Paris, 1953, page 154)
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lophophore
- (Ornithologie) Genre d’oiseaux de l’ordre des galliformes et de la famille des phasianidés, comprenant trois espèces de grande taille semblables à des faisans, présentant un dimorphisme sexuel accentué, au plumage extrêmement coloré et iridescent chez le mâle, et qui fréquentent les forêts en altitude à sous-bois de bambous et de rhododendrons, et les prairies alpines de la chaîne de l'Himalaya, de l'Inde à la Chine.
- Le lophophore, lophophorus refulgens, Temminck, oiseau de l’Indo-Chine dit aussi monaul ; il est orné d’un plumage varié. — (Eugène Cortambert, Cours de géographie, Paris, 1873, page 543)
- Si la garniture en plumes de lophophore de Mlle P… ne fait pas courir tout Paris, il faudra bien changer l’affiche. — (Revue britannique, mars 1872, page 261)
- Juste à ce moment entrait Alzire, à demi nue dans sa robe de velours mordoré, parée de lophophore vert. - (Pierre Benoit, Le désert de Gobi, LdP N°931, 1972 p. 67)
- (Zoologie) Panache de tentacules ciliés entourant la bouche de certains invertébrés du groupe des protostomes et à fonction alimentaire ou, parfois, reproductrice, caractéristique du super-embranchement des lophophorés (Lophophorata), lequel comprend trois embranchements, soit les euproctes (ou bryozoaires) (Ectoprocta), les phoronides (Phoronida) et les brachiopodes (Brachiopoda) [1].
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castor
- (Zoologie) Quadrupède mammifère rongeur semi-aquatique à queue plate, qui habite ordinairement dans les lieux aquatiques.
- Les castors se sont réfugiés par petits détachements sur les rives des plus lointaines rivières. — (Jules Verne, Le Pays des fourrures, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873)
- Les castors avaient intercepté non seulement le cours de la rivière, au moyen de leur communauté industrieuse, mais encore tous les ruisseaux qui s’y jettent avaient leur cours arrêté, de manière à transformer le sol environnant en un vaste marais. — (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l’Arkansas, Éditions Amyot, Paris, 1858)
- Le castor fournit un pelage duveteux, très fin avec de longs poils brillants. C’est une matière textile de luxe qui vient de Sibérie ou du centre de l’Amérique. — (D. de Prat, Nouveau manuel complet de filature; 1re partie: Fibres animales & minérales, Encyclopédie Roret, 1914)
- (Par métonymie) Sa fourrure.
- Un manteau en castor.
- Le chapeau de castor ne vaut rien. Ce poil prend mal la teinture, rougit en dix minutes au soleil, et le chapeau se bossue à la chaleur. Ce que nous appelons castor est tout bonnement du poil de lièvre. — (Honoré de Balzac, Les Comédiens sans le savoir, 1846)
- (Argot des Gadz’Arts) Élève des classes préparatoires au concours des Écoles d’Arts et Métiers.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- Dans le monde du négoce en France, désigne un particulier qui construit son habitation largement seul selon le mode de l’autoconstruction.
- [...] le tout juste marié est accueilli par une haie d’honneur... composée de pelles et de pioches. Les 25 hommes qui les tiennent à l'unisson sont ses futurs voisins. Tous sont des « castors ». — (Le Parisien, Ces « castors » ont construit leur maison, 14 janvier 2015)
- (Héraldique) (Rare) Meuble représentant l’animal du même nom dans les armoiries. Il est généralement représenté passant. À rapprocher de bièvre, connil, écureuil, lapin et lièvre.
- De gueules au castor d’argent, accompagné en chef de trois coquilles du même, qui est de Bibiche de Moselle → voir illustration « armoiries avec un castor »
- (Sens figuré) (Politique) (France) Personne appelant à « faire barrage » à un parti jugé extrémiste lors d’élections afin qu’il n’atteigne pas le pouvoir.
- Sur son barrage, le castor regarde passer la barque sur son ouvrage. Il faut le héler ! Hé, castor ! qui est resté sur la barque ? Le brave castor ! Je le plains. Il a cru faire barrage au Front national en votant Macron. — (Jean-Luc Mélenchon, Les castors dînent avec Le Pen. Mis en ligne le 2020-12-29, consulté le 2022-09-05)
- Pour Antoine Maurice, leader d’Europe Écologie-Les Verts (EELV) au conseil municipal de Toulouse, « les castors feront barrage, mais ils sont fatigués », pour reprendre la métaphore d’Éric Piolle, le maire EELV de Grenoble. — (Benjamin Keltz, Richard Schittly, Gilles Rof, Jean-Pierre Tenoux, Philippe Gagnebet et Benoît Floc'h, « Le front républicain, ce barrage qui recule », dans Le Monde, no 24036, 2022-04-16, page 2 [texte intégral]. Consulté le 2022-09-05)
- lamblore
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herbivore
- (Écologie, Élevage) Qui se nourrit d'herbe, principalement.
- Le ragondin présente un régime alimentaire herbivore. C'est un rongeur polyphage qui s'attaque aux bulbes et aux racines des plantes aquatiques en particulier les roseaux. Il aime aussi potamots et laîches, scirpes, trèfles, lentilles d'eau, nénuphars et cultures […]. — (Jérôme Brochet, La chasse aux canards: Tonne, hutte, cabane et gabion du grand gibier blessé, Éditions Gerfaut, 1994, p. 29)
- (Par extension) Qui se nourrit de substances végétales.
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core
- Variante de cuere.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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mucor
- Nom du genre type des mucorales.
- Les champignons responsables de la mucormycose chez l'homme sont du genre Mucor et Rhizopus.
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septuor
- (Musique) Morceau pour sept voix ou pour sept instruments.
- Septuor instrumental. Septuor vocal. Exécuter un septuor.
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nécrophore
- (Entomologie) Coléoptère qui creuse la terre pour y enfouir un cadavre d’animal sur lequel il va pondre ses œufs.
- Une confrérie de Nécrophores vient à passer par là. Ce sont, comme vous savez, de petites bêtes noires qui ont fait vœu d’ensevelir les morts… Pieusement, elles s’attellent au Papillon défunt et le traînent vers le cimetière… — (Alphonse Daudet, Le petit Chose, 1868, réédition Le Livre de Poche, page 193)
- Les Nécrophores noirs sont les seuls fossoyeursQui savent ne jamais vous emporter ailleurs, Pensant que la moins triste et plus pieuse tombe C’est la terre qui s’ouvre à la place où l’on tombe ! — (Edmond Rostand, écrivain, dramaturge, poète et essayiste français (1868 - 1918) / Chantecler)
- parcorps
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sicomore
- Variante de sycomore.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- monlaur
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redore
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe redorer.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe redorer.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe redorer.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe redorer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe redorer.
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fumivore
- Qui absorbe la fumée.
- Appareil fumivore.
- Si innocentes que fussent les premières applications de son industrie, elles devaient néanmoins l’amener à des recherches plus sérieuses, qui l’occupèrent dans la suite, et dont le premier résultat fut l’invention de cette "pipe fumivore hygiénique, pour fumeurs délicats de la poitrine et autres", qui resta longtemps exposée à la devanture du pharmacien. — (André Gide, Les Caves du Vatican, 1914)
- aubord
- lagor
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rhizophore
- (Botanique) Palétuvier du genre Rhizophora.
- Une mangrove de rhizophores.
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bord
- Extrémité d’une surface ou ce qui la termine, la ligne qui forme le contour d’une chose.
- Un morceau de savon traînait sur le bord de la baignoire en bois. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- (Sens figuré) À cette nouvelle, il tomba sans connaissance ; sa douleur le mit au bord du tombeau ; il fut longtemps malade. — (Voltaire [François-Marie Arouet], Zadig ou la Destinée, I. Le borgne, 1748)
- Le bord d’une robe, d’un manteau, d’un verre. — Le bord, les bords d’un précipice.
- — Cette petite demoiselle va se réchauffer avec un doigt de vin chaud !Un doigt ? Le verre tendu, si le cafetier relevait trop tôt le pichet à bec, je savais commander : « Bord à bord ! » — (Sidonie-Gabrielle Colette, La Maison de Claudine, Hachette, 1922, coll. Livre de Poche, 1960, page 40)
- (Sens figuré) Limite.
- Pour la énième fois, je me fis la réflexion que, depuis un certain temps, je brûlais la chandelle par les deux bouts. En fait, j’étais au bord du surmenage professionnel. — (James Patterson, Une ombre sur la ville, chap. 12, traduit de l’américain par Philippe Hupp, éditions L’Archipel, 2010)
- Tout ce qui s’étend vers les extrémités de certaines choses.
- (En particulier) Tout ce qui est depuis la partie concave d’un plat, d’une assiette, jusqu’à l’extrémité.
- (En particulier) Tout ce qui excède par en bas la forme d’un chapeau.
- Sous son chapeau, à bords retroussés, apparaissaient, riches et crépus, des cheveux plutôt roux que blonds […] — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre IV)
- lamprophore
- chalaure
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.