Dictionnaire des rimes
Les rimes en : représentation
Que signifie "représentation" ?
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- Action de représenter, de rendre présent.
- Il intervint un arrêt qui ordonnait la représentation des titres, la représentation des titres en original.
- On exigea la représentation de son passeport.
- Action de représenter des objets, par la peinture, la sculpture, la gravure, etc.
- En outre, différents auteurs adaptèrent à des zootropes, soit des figures construites d’après mes notations chronographiques, soit des images obtenues par le célèbre photographe américain, et obtinrent ainsi une représentation saisissante d’animaux en mouvement. — (Étienne-Jules Marey, Le Fusil photographique, dans La Nature - Revue des sciences, 1882, page 326)
- Qu’un musulman croie la viande de porc immangeable, l’alcool imbuvable, la chevelure d’une femme obscène par définition, blasphématoire la représentation du visage d’un prophète qui fut un homme, libre à lui. — (Michel Onfray, La philosophie féroce, II : Traces de feux furieux, éditions Galilée, 2006, page 114)
- Description, peinture faite dans un ouvrage de l’esprit.
- Nicolas Oresme applique à la représentation du mouvement une représentation graphique, grâce à un système de coordonnées rectangulaires, ce qui fait de lui un précurseur de la géométrie analytique de Descartes. — (Louis Rougier, Histoire d'une faillite philosophique: la Scolastique, 1925, éd.1966)
- On a cru voir dans ce bas-relief une représentation de la mort de Simon de Montfort, tué devant les murs de Toulouse par la pierre d’un engin servi par des femmes, sur la place de Saint-Sernin. — (Eugène Viollet-le-Duc, La Cité de Carcassonne, 1888)
- Action de représenter des pièces de théâtre.
- le 10 nov. Je fus ce matin chez Mme de Trémonet.[…]. Elle nous a procuré une loge pour après-demain à la 6e représentation de « Charles IX ». — (Wilhelm von Wolzogen, Journal de voyage à Paris (1788-1791) ; suivi du Journal politique (1793) ; et de la Correspondance diplomatique (1793), traduit de l’allemand par Michel Trémousa, Villeneuve-d'Ascq : Presses universitaires du Septentrion, 1998, page 117)
- À la ville comme à la scène, ce Fregoli de la chanson ne cesse d'être en représentation. Jamais naturel, toujours à la parade. — (Patrice Delbourg, Les funambules de la ritournelle, Écriture, 2013)
- (Sens figuré) — Quand Napoléon III fut empoigné à Boulogne pour avoir donné une seconde représentation du débarquement à Cannes, on le jeta au cachot et on l’emmena à Paris sans lui donner le temps de changer de chemise. — (Arsène Houssaye, Les Confessions, tome IV : Souvenirs d’un demi-siècle 1830-1880, tome 4, Paris : chez E. Dentu, 1885-1891, chapitre 4)
- (Philosophie) Acte par lequel l’esprit reproduit en lui des images.
- Je représentai à M. Norman qu’il convenait mieux de les tenir tous réunis, dans la crainte d’une attaque subite de la part des insulaires; mais notre commandant n’eut pas d’égard à cette représentation. — (Dillon, Voyage dans la mer du sud, Revue des Deux Mondes, 1830, tome 1)
- Interrogeant la science et laissant comme les guerres leur empreinte au niveau démographique, l’impact des pandémies s'est ancré dans les représentations sociales : un impact symbolisé par une mémorisation d'un nombre important de morts (la Peste Noire – dite « la Grande Peste » – ayant décimé plus d'un tiers de la population médiévale – au XIVe siècle – du Royaume de France et la « grippe espagnole » en 1918-19, plus de cinquante millions des habitants du globe...) ainsi que par des clichés forts, […]. — (Isabelle Papieau, Les héritages des guerres à la Covid-19 : Des innovations nées de cataclysmes, Editions L'Harmattan, 2021, p. 8)
- (Droit) Action de prendre la place et d'exercer les droits de parents morts en les représentant, dans une succession.
- Il figure à cette succession par droit de représentation. - Il partage avec ses oncles par représentation de sa mère.
- (Politique) Action de tenir la place des électeurs, d’être leur mandataire dans une assemblée.
- Il y exerce toute la vivacité de son esprit rebelle à ces combines, ces bassesses, ces tripotages, fricotages et grenouillages qui déshonorent à ses yeux la représentation des élus du peuple. — (Jean-Paul Clébert, Les Daudet: Une famille bien française (1840-1940), Presses de la Renaissance, 1988, chapitre 18)
- Une étude du Cépii suggère qu’une meilleure représentation des salariés au conseil d’administration et une plus grande proximité géographique entre les sièges sociaux et les usines expliquent, en partie, pourquoi l’Allemagne a moins désindustrialisé que la France. — (Justin Delépine, « Désindustrialisation : Donner plus de pouvoir aux salariés sauverait des usines », le 24/11/2020, sur le site d’Alternatives économiques (www.alternatives-economiques.fr))
- (Commerce) Action de recueillir des affaires, pour le compte d'un commerçant ou d’une société de commerce.
- Faire de la représentation.
- Administration qui agit pour le compte et sous la tutelle d'une autorité.
- Il n'y a aucune représentation officielle de l'administration militaire dans le village. On doit se rendre à Dinant ou à Yvoir pour tout ce qui relève de celle-ci : à la Kommandantur et à la Feldgendarmerie. — (Jacques Latour, 1940-1945 : Godinne et les Godinnois mobilisés, occupés et libérés, Les éditions namuroises, 2008, page 55)
- État que tient une personne distinguée par son rang, par sa dignité, etc.
- Cette place exige une grande représentation. Cet ambassadeur néglige trop la représentation. - Frais de représentation.
- (Vieilli) Sorte d’objection ou de remontrance qu’on fait à quelqu’un avec égards, avec mesure.
- Un jour que la marquise riait trop haut depuis six minutes avec ses voisins, un prêtre s’approcha et voulut hasarder des représentations. — (Stendhal, Lucien Leuwen, 1834)
- Aussi profité-je du reste de sang-froid que je garde en ce moment pour vous faire d’humbles représentations. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- J'ai fait des représentations au grand vizir et ai dû revenir à la charge à plusieurs reprises pour faire cesser cette pratique répugnante. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 97)
- « — Comprenez-vous maintenant, ajouta-t-il, la gravité de l’action que vous avez commise ? » En vérité je ne la comprenais pas encore. Mais peu à peu, par l’effet des représentations très sensées de M. Paul, j’arrivai à sentir que je serais jugé, non sur mes intentions qui sont innocentes, mais sur mon action qui est condamnable. Alors je me désespérai et me lamentai. — (Anatole France, Le crime de Sylvestre Bonnard, Calmann-Lévy ; réédition Le Livre de Poche, 1967, page 226)
- Je vous prie de le croire, cet agent de basse police, quand il m’a donné sa représentation, a été bien reçu. — (Marcel Jouhandeau, Chaminadour, Gallimard, 1941 et 1953, collection Le Livre de Poche, page 227)
- (Cartographie) Correspondance mathématique continue, généralement biunivoque, entre les points d'un ellipsoïde de référence, ou d'une partie de cet ellipsoïde, et les points d’un plan, ou éventuellement d’une autre surface[1].
Mots qui riment avec "on"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "représentation".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : on , ons , ont , onts , ond , onds , omb , ombs , noms et nom .
-
déduction
- Action de soustraire une somme d'une autre.
- Il fait une déduction de la somme principal.
- La succession, déduction faite des dettes et legs, monte à cent mille francs.
- Rappelons la règle relative aux déductions : un contribuable peut soustraire de ses revenus les dépenses qui ont servi à générer ces entrées d’argent. J’insiste sur le « peut », il n’y a aucune obligation de le faire. — (Daniel Germain, La gestion de la PCU, broche à foin jusqu’à la fin, Le journal du Québec, 23 décembre 2020)
- (Didactique) Action de déduire, de tirer une conséquence, d'inférer une chose d'une autre.
- Les déductions de la science actuelle nous font connaître les véritables principes de l’amélioration, il ne faut que les poser et les écrire. — (Jean Déhès, Essai sur l’amélioration des races chevalines de la France, École impériale vétérinaire de Toulouse, Thèse de médecine vétérinaire, 1868)
- Vos raisons ne sont pas des raisons, vos déductions ne sont que des hypothèses. — (Pierre Souvestre et Marcel Allain, Fantômas, L’Agent secret, 1911, Éditions Robert Laffont, Bouquins, tome 1, page 969)
- (Logique) Procédé par lequel on va de la cause aux effets, du principe aux conséquences, du général au particulier.
- Le syllogisme est la principale forme de déduction.
- La déduction est opposée à l’induction.
- (Antiquité romaine) Déduction de colonie (deducere coloniam) : installation d'une colonie de citoyens romains sur des terres confisquées aux vaincus.
-
combattrons
- Première personne du pluriel du futur de combattre.
-
communication
- Action de communiquer ou résultat de cette action.
- La communication du mouvement.
- La communication de l’aimant, de l’électricité.
- La communication d’une maladie.
- (En particulier) Informations, renseignements que l’on donne.
- Si nous pouvions relever ici nos communications transmises sur de petites feuilles blanches de bloc-notes, on serait étonné de la fréquence de nos relations. — (Dieudonné Costes et Maurice Bellonte, Paris-New-York, 1930)
- L'absence de réaction après ses recherches des derniers jours prouvait que son intuition initiale était juste : la sécurité intérieure de l'Entité fliquait ses communications via ses login et mot de passe personnels, […]. — (Cédric Bannel, L'Homme de Kaboul, Robert Laffont, 2011, chapitre 16)
- Il a reçu des communications d’un haut intérêt.
- (En particulier) Conférence.
- Appel à communications : journées d'études, les 40 ans du jeu de rôle […] Les communications pourront ainsi aborder les problématiques suivantes (liste non exhaustive) : […] — (Claire Cornillon, Appel à communications : journées d'études, les 40 ans du jeu de rôle, 2015 → lire en ligne)
- (Droit) Exhibition qu’une partie fait à l’autre des pièces sur lesquelles elle fonde sa demande.
- communication de pièces.
- La communication se fait entre avoués.
- Le délai de la communication.
- Communication d’office.
- Donner, recevoir en communication.
- (Droit) Remise que l’on fait au parquet de toutes les pièces du procès, dans les causes où le ministère public doit ou veu] être entendu.
- Ordonner la communication au ministère public.
- Relation ; commerce ; correspondance.
- Mais vous savez mieux que moi comme il convient d'agir... seulement ne craignez pas qu'il y ait aucune communication ce soir entre ce M. de la Morinière et Lopès; et si demain, au jour, le gentilhomme se plaignait du voisinage, on s'excuserait sur la nécessité et on le conduirait ailleurs. — (Élie Berthet, « Le Gentilhomme verrier », dans L'Écho des feuilletons: recueil de nouvelles, légendes, anecdotes, épisodes, etc., 27e année, Paris : chez les éditeurs, 1866)
- La première zone, je la situe dans la montagne : là, jusqu’à présent, l’éloignement, la difficulté des communications, le retard de ce qu’on appelle le progrès et, il faut le dire loyalement, une persistance plus grande du sentiment religieux ont perpétué les mœurs de bon vieux temps. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Intercepter les communications. — Établir des communications entre deux personnes, entre deux villes.
- Moyen par lequel deux choses communiquent ; passage.
- Des communications fréquentes, sinon continues, existaient à l’Éocène entre les contrées du Sud de l’Europe et le continent africain. — (Henri Gaussen, Géographie des Plantes, Armand Colin, 1933, page 55)
- La communication d’une chambre, d’un appartement, d’un corps de logis à l’autre.
- Porte ou escalier de communication.
- La communication des deux mers.
- Ouvrir des communications d’un lieu à un autre.
- Canal de communication.
- (Télécommunications) Relation entre deux ou plusieurs personnes par le téléphone, la vidéoconférence, etc.
- Notre esprit est toujours comme à la merci d’un téléphoniste farceur […] qui lui branche la communication avec n’importe qui, n’importe quoi, se plaisant aux pires confusions, aux imbroglios les plus fâcheux, les plus déraisonnables. — (Franc-Nohain, Guide du bon sens, Éditions des Portiques, 1932)
- Le téléphone d’où est passé l’appel est immédiatement localisé. La communication a été émise depuis une cabine téléphonique située au lieu-dit La Commodité, sur la RN 7 à Solterre dans le Loiret. — (Élise Galand et Romain Icard, Suzy contre mon gros loup, Privé, 2005, page 67)
- Ils sortirent le matériel, branchèrent la gégène que René enfourcha pour pédaler. Le courant passait. L'opérateur radio pouvait émettre le message que lui avait donné Gaëtan. La communication était mauvaise et le radio dut changer de fréquence. — (Joseph Farnel, Canou, éditions De Borée, 2017)
- (Militaire) Ensemble des tranchées ou galeries que l’on pratique afin que deux quartiers de l’armée, deux attaques puissent correspondre à couvert et se secourir mutuellement.
- La veille même du combat de Zouafques, le prince Thomas avait emporté plusieurs redoutes à la faveur desquelles il rétablit aussitôt ses communications avec les assiégés […] — (Mémoires authentiques du duc de La Force, maréchal de France, et de ses deux fils, volume 1, Paris, 1843, page C)
- Lignes de communication.
- (Marketing) Discipline ou ensemble des activités qui consistent à produire et à encadrer un message dans le but de protéger son image et d'influencer l'interprétation d'une situation ou d'un événement,
- Certaines célébrités, notamment politiques ou artistiques, ont tendance à confondre information et communication.
- Le terme communication a pris du galon depuis quelques années, tout dépend désormais de « la communication »! Les gouvernements en abusent, les entreprises s'en servent pour cacher leurs turpitudes. — (Jacques Godbout, De l'avantage d'être né, Boréal, 2018, « 2007 », page 252)
- (Union européenne) Document interne ou externe des institutions de l'Union européenne afin de faire part d'une décision ou d'une modification de son fonctionnement.
-
affectation
- Destination, application d’une chose à un certain usage.
- L’affectation d’une somme à telle dépense, d’un monument à tel usage.
- Action d’assigner un poste ; ce poste lui-même.
- Rejoindre son affectation.
- Action de doter une grandeur d’un signe qui en modifie la valeur.
- (Droit) Acte ou fait ayant pour conséquence d’incorporer un bien au domaine public.
- (Programmation) Attribution d’une valeur à une variable.
- (Sylviculture) Dans une forêt traitée en futaie régulière, surface qui doit être régénérée pendant un temps déterminé, appelé période.
- Action de feindre ou d’exagérer certains sentiments et certaines qualités.
- Je suis bien assuré de déplaire à ces femmes qui, dans ces mêmes salons, emportent d’assaut la considération par une affectation de tous les instants. — (Stendhal, De l’Amour, 1re préface de 1826)
- Il était accoutumé aux vieillards coquets de Paris. L’absence d’affectation et la conversation sage et nourrie de faits de M. de Serpierre achevèrent la conquête de Lucien ; l’absence d’affectation surtout lui parut chose incroyable en province. — (Stendhal, Lucien Leuwen, 1834)
- La blouse glissait sur son épaule, elle la remonta et Benjamin aperçut la paire de lunettes dans sa main gauche, elle les mit sur son nez, lui tendit la joue et avec une affectation coquine : — Femme à lunettes, femme à quéquette, dit-elle. — (Serge Koster, La condition du passager : roman, éd. Flammarion, 1987, page 116)
- (Par extension) Manière de parler et d’agir qui s’éloigne du naturel.
- […] ; il vaudrait mieux pour votre honneur avoir conservé la voix et le langage d’un bandit, que de voiler vos projets sous l’affectation du langage et des manières d’un gentilhomme. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- Canalis, pris jeune par la belle duchesse de Chaulieu, se justifia donc à lui-même ses affectations en se disant qu’elles plaisaient à cette femme dont le goût faisait loi. […]. Il se permettait des œillades interrogatives à son public, des poses de satisfaction, […]. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
-
admonestons
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe admonester.
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe admonester.
-
opinion
- Avis que l'on a sur une chose ; jugement de cette chose.
- Pour en revenir aux plaisirs d'opinion, ne sont-ce pas, de tous les plaisirs, ceux qu’on se procure le plus aisément ? […]. L'opinion au contraire se présente d’elle même, il semble qu’on la respire ; et néanmoins elle fait autant et même beaucoup plus pour le bonheur que la connaissance réelle des choses. — (Érasme ; Éloge de la folie, 1509. Traduction de Thibault de Laveaux en 1780)
- Elle est toujours de l’avis de son interlocuteur, car, en fait d’opinions, elle estime que la meilleure, c’est de ne pas en avoir. En tout cas c’est la moins fatigante ! — (Germaine Acremant, Ces dames aux chapeaux verts, Plon, 1922, collection Le Livre de Poche, page 108)
- La méthode récente des analyses polliniques a permis d'avoir une opinion sur l’évolution de la végétation au voisinage de nombreuses tourbières d’Europe : […]. — (Henri Gaussen, Géographie des Plantes, Armand Colin, 1933, page 61)
- La partie de nos pensées qui est provisoire, inétudiée, simpliste, résultant de la date, de la mode, de la classe de l'interlocuteur présent, du décor... de tout, excepté de la chose même qu'elle semble viser, c'est l'opinion. — (Paul Valéry, Tel Quel, Gallimard, édition 1943, page 299)
- Si les musulmans radicaux sont la nouvelle droite, ils partagent avec l'ancienne une opinion pessimiste de la civilisation moderne décadente. — (Panayiotis Jerasimof Vatikiotis, L’Islam et l’État, 1987, traduction d’Odette Guitard, 1992, page 111)
- On confond le droit de chacun à son opinion avec l’idée que toutes les opinions ont le même poids. — (Joseph Facal, Universités : pourquoi l’intolérance se répand, Le Journal de Montréal, 29 octobre 2020)
- Comme l’avait dit feu le sénateur Daniel Moynihan "tout le monde a droit à son opinion, mais pas à ses propres faits". — (Michel C. Auger, Deux poursuites qui pourraient redéfinir le journalisme, site radio-canada.ca, 8 février 2021)
- (Par ellipse) L'Opinion : opinion publique.
- Cette trahison se colore de grands mots. Aimer son pays c'est toujours, selon l’opinion régnante, aimer la gloire, la richesse, et le pouvoir. Cette vertu est un peu trop facile. — (Alain, Souvenirs de guerre, Hartmann, 1937, page 236)
- Le mensonge et la crédulité s’accouplent et engendrent l’Opinion. — (Paul Valéry, Mélange, Gallimard, 1941)
- Plus que l'opinion cancanière, l'instituteur redoute l'intime réaction d'Héloïse. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- De la même façon que les médias et le Net créent un nouveau territoire entre info et fiction, la sondagite aiguë dont est frappée la France y ajoute le risque de confusion entre opinion réelle et opinion imaginaire. — (Thierry Saussez, Manifeste pour l'optimisme, Plon, 2011)
- (Au pluriel) Courant de pensée ; mouvance ; tendance sociale, philosophique, politique, etc.
- Peu préparé à la politique, mais d’opinions légitimistes , il se révèle politicien sans horizon. Les de Broglie et Cie n'ont pas de peine à le circonvenir. — (Alexandre Zévaès, Histoire de la Troisième République 1870 à 1926, Éditions Georges-Anquetil, 1926, page 108)
- Dans des quantités de communes dont les maires sont des radicaux ou des radicaux-socialistes, les électeurs, bien qu'il leur advienne de patronner, quand bon leur semble, les opinions les plus extrêmes, tiennent à faire leurs Pâques et à communier deux fois par an. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Une avalanche d'opinions absolues - et absolument contradictoires - déferle chaque jour dans la presse ; les images défilent: Nationalisme, Fédéralisme, Séparatisme, Colonialisme, Terrorisme, [...] - ensemble abracadabrant, qui fait songer à trois ou quatre romans de la Série Noire dont un éditeur négligent aurait mélangé les pages avant le brochage. — (Germaine Tillon, L'Algérie en 1957, 1957)
- Alors que la chaîne de Vincent Bolloré subvertissait mois après mois le cadre juridique dans lequel elle était autorisée à exercer, le Conseil semble avoir préféré regarder ailleurs, ou avoir baissé les bras devant une dérive qu’il ne savait comment éviter : la transformation d’une chaîne d’information en continu en une chaîne d’ opinion. C’est-à-dire une chaîne ne se contentant pas de rendre compte du débat politique ou de l’organiser, mais y participant en tant qu’acteur à part entière. — (Le CSA porte une lourde responsabilité dans le phénomène qui a porté Zemmour, Joseph Daniel, Le Monde, 14 décembre 2021 → lire en ligne)
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adultérons
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe adultérer.
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe adultérer.
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abdication
- Action de renoncer à une charge importante. — Note : Se dit en parlant de celui qui abdique et de la chose abdiquée.
- Après l'abdication expresse ou légale, le roi sera dans la classe des citoyens, et pourra être accusé et jugé comme eux pour les actes postérieurs à son abdication. — (Constitution du 3 septembre 1791)
- C’est là, se dit-il, en s’asseyant sur une des roches d’où se découvre le beau paysage de Bouron, l’endroit fatal où Napoléon espéra faire un effort gigantesque, l’avant-veille de son abdication. — (Honoré de Balzac, Splendeurs et misères des courtisanes, 1838-1847, deuxième partie)
- (Sens figuré) Renoncement à ses valeurs, à sa personnalité, à son amour-propre.
- Si ces hommes étaient soumis à ses camarades, jusqu'à l’abdication complète de toute volonté humaine, c'était la peur qui les y contraignait. — (Isabelle Eberhardt, Le Major,1903)
- La Pauvreté, ah! la garce! Elle va dans un cortège d'humiliations, de basses rancunes, de fangeuses abdications. Elle traîne, derrière elle, sa sœur la Misère, au rire édenté, aux orbites desséchées, aux doigts mous. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 34)
- (Vieilli) (Jurisprudence ancienne) Acte par lequel un père privait son fils des droits que celui-ci avait, à ce titre, dans sa succession.
- L’abdication était une exhérédation prononcée pendant la vie et susceptible de révocation.
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affabulons
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe affabuler.
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe affabuler.
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gestion
- Action et effet de gérer, d’administrer.
- Si ce n'était que cela, comme au bon vieux temps, mais la gestion d'une entreprise viticole nécessite une paperasserie courtelinesque et kafkaïenne à la fois. — (Jacques Dupont, Le guide des vins de Bordeaux, Grasset, 2011)
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admission
- Le fait d’être admis.
- Depuis son admission dans la compagnie, il n’a pas manqué une séance.
- La disposition ci-dessus n'est applicable aux examens d'admission pour l'école navale qu'à dater du concours de 1854. — (Théodore-Henri Barrau, Législation de l'instruction publique, 1853)
- Il se dit spécialement du fait d’être admis après épreuves à un examen, à un concours.
- (Mécanique) Conduit par lequel les gaz frais arrivent dans la chambre de combustion dans un moteur à explosion ou diesel. Phase du cycle d'un moteur à piston (à eau, à vapeur, ou à combustion interne) pendant laquelle des fluides non combustibles sont introduits dans le volume variable.
- (Par extension) Ensemble de la chaîne qui permet la création et le cheminement des gaz inflammables dans un moteur à combustion interne.
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rentrons
- Première personne du pluriel du présent de l’indicatif de rentrer.
- Première personne du pluriel de l’impératif de rentrer.
- Rentrons sans tarder à la maison, ça mouillasse ! lui lança-t-elle. — (Alain Dubos, Les Tribus du roi, 2011)
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prénom
- (Antiquité) Nom qui, chez les anciens Romains, précédait le nom de famille et qui distinguait chaque individu.
- César portait le prénom de Caïus.
- Le prénom de Cicéron était Marcus.
- Nom particulier qu’on donne à un enfant, généralement à sa naissance, venant avant et distinct du nom de famille, et qui sert officiellement à distinguer les individus.
- Qu’y a-t-il Héloïse ? Le prénom familier rompait l’envoûtement, conjurait le péril. Il la rejetait vers l’enfance, niait sa flamboyante puberté […]. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- Ce n’est pas pour ta pomme, Boutros, déclara-t-elle sur un ton de mépris et en traduisant son prénom en arabe. — (Stefanàkis Dimitris, Jours d’Alexandrie, Éditions La Martinière, 2013)
- Le nom se compose tout d’abord du nom de famille, ensuite du prénom et, enfin, de ce que l’on appelle les accessoires du nom, pseudonyme, surnom et titres nobiliaires. — (Aude Bertrand-Mirkovic, Droit civil: personnes, famille, Studyrama, 2004, page 116)
- Eu égard à mon activité, la seule majusculisation de mes nom et prénom suffirait. DICK LAPELOUSE. Pas de chichi, pas de truc emberlificoté avec des termes en triphtongues pour définir la raison sociale. — (Sébastien Gendron, Le tri sélectif des ordures et autres cons, épisode 4, Éditions 12/21 (Univers Poche), 2013, chap. 6)
- (Métrologie) (Désuet) Préfixe du système métrique.
- Une mesure 10 fois plus grande que l’unité principale s’indique par le prénom déca ; 100 fois par celui d’hecto ; 1000 fois par celui de kilo , et 10000 fois par celui de myria. — (D.J. Tremblay, Tableaux de comparaisons des mesures, 1823)
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aboyons
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe aboyer.
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe aboyer.
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abjurons
- Première personne du pluriel du présent de l’indicatif du verbe abjurer.
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe abjurer.
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garçon
- Enfant ou adolescent mâle, par opposition à fille.
- De ces cervelles fines, la plus fine était la petite Brulette, emmi les filles, et des plus épaisses, la plus épaisse paraissait celle de Joseph, emmi les garçons. — (George Sand, Les Maitres sonneurs, Londres : George Bell & Sons (Les Classiques Français Illustrés, publiés sous la direction de Daniel O’Connor), 1908, page 4)
- Ses deux premières femmes n’avaient pas su lui donner de garçon : tant pis pour elles. — (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans « Trois contes de l’Amour et de la Mort », Édition Corrêa, 1940)
- Devant nous, sur la chaussée, une bande de jeunes garçons s’efforçaient de maîtriser un kérabau emballé. — (Kazuo Ishiguro, Quand nous étions orphelins, traduit par François Rosso, Éditions Gallimard, 2014)
- Madame, les garçons sont les soucis des mères. — (Victor Hugo)
- (Par extension) Jeune homme.
- Pendant la fête, elle ne quittait pas mon bras et refusait de danser avec les autres garçons du village. — (Erckmann-Chatrian, Histoire d’un conscrit de 1813, J. Hetzel, 1864)
- Il accordait à son frère une grande habileté. Selon lui, ce gros garçon endormi ne sommeillait jamais que d’un œil, comme les chats à l’affût devant un trou de souris. — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, G. Charpentier, Paris, 1871, chapitre III ; réédition 1879, pages 98-99)
- Ce qui tourmentait et désolait et retournait le curé de Melotte, c’était le dévergondage des filles et des garçons du pays. — (Louis Pergaud, Le Sermon difficile, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Les garçons revenus du service militaire ont trouvé de plus en plus ennuyeuses les soirées du Causse enténébré et silencieux. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Cette gentillesse qui abrégeait les formes et supprimait les fadaises ridicules que tout garçon se croit tenu de débiter à la belle fille dont il essaie de faire sa maîtresse, m’avait séduit. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- François Cadet, un bel homme, un beau garçon dont les filles s’éprennent d’abord, pour qui elles se jalousent et se déchirent. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 31)
- (Par extension) Homme de genre masculin.
- Je me rappelai la soirée et la nuit. Il y avait donc un garçon dans le lit. Quelle stratégie adopter ? — (Amélie Nothomb, Ni d’Ève ni d’Adam, Albin Michel, Paris, 2007, p. 61)
- Je reçois bon nombre de messages me demandant d'expliquer la fin, et la quasi totalité en provenance de... GARÇONS ! — (Solange te parle, tweet du 17 octobre 2012)
- (Par extension) Homme célibataire.
- — Ainsi, vous êtes encore garçon ? reprit-elle lorsque l’Anglais lui eut fait observer que sa vie errante depuis trois ans eût été peu conciliable avec les liens de l’hyménée. — (George Sand, Jeanne, 1844)
- Si ce grand seigneur restait encore garçon, il y avait moins de sa faute que de celle de sa tante, qui ne connaissait pas les fables de La Fontaine. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844 ; page 252 de l’édition Houssiaux de 1855)
- […]; sans doute, ils ont, eux aussi, certains du moins, des ascendants névrosiques, mais la mysophobie atteint le plus souvent des gens minutieux ou méticuleux par tempérament, par exemple, des vieilles filles ou des garçons âgés, célibataires. — (Édouard Gélineau, Des peurs maladives ou phobies, Paris : Société d’éditions scientifiques, 1894, page 92)
- Pinglet. — Toute réflexion faite, je ne dînerai pas ici… Tu vas chez ta sœur, je suis garçon… je vais m’offrir un petit repas fin au restaurant !… — (Georges Feydeau, L'Hôtel du libre échange, 1894)
- Être vieux garçon, ça a ses avantages et ses inconvénients. — (Jo Barnais , Mort aux ténors, ch. XIII, Série noire, Gallimard, 1956, page 113)
- (Travail) Employé subalterne affecté à un service particulier. Celui qui travaille sous les ordres d’un maître, d’un patron ou d’un chef.
- Bert effleura successivement un bon nombre de métiers : il fut groom dans un magasin de nouveautés et chez un médecin, garçon de pharmacie, apprenti plombier. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 11 de l’édition de 1921)
- (En particulier) Serveur d’un café, d’un restaurant ou d’un hôtel.
- Nous nous mîmes à table. J’avais recommandé la carte au garçon : mes convives parurent contents. — (Alexandre Dumas, Impressions de voyage, La Revue des Deux Mondes, tome 1, 1833)
- Garçon!… garçon!… des pieds de mouton à la poulette, et servez chaud… Allons, vivement. — (J. Gabriel et Charles Dupeuty, Fanfan le batonniste, acte I, scène 5, représentée au théâtre du Vaudeville le 30 août 1845 ; dans La France dramatique au dix-neuvième siècle : choix de pièces modernes, volume 13, Paris : C. Tresse)
- Les bistros regorgeaient d’hommes, de femmes endormis, que parfois le garçon réveillait pour qu’ils cédassent la place à de nouveaux venus. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- Il sollicita le garçon d’un timbre retentissant, en cognant bruyamment ses vastes pattes. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 11)
- Paresseusement, Colombe égoutta les trois verres dans le seau à glace, avec une indifférence de vieux garçon, et les emplit de café tiède. — (Colette, Le toutounier, 1939)
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mignon
- Qui, dans son apparence menue, offre de la grâce et de la gentillesse.
- Sans être ce qu’on appelle un beau garçon, j’étais bien pris dans ma petite taille, j’avais un joli pied, une jambe fine, l’air dégagé, la physionomie animée, la bouche mignonne, les sourcils et les cheveux noirs, les yeux petits et même enfoncés, mais qui lançaient avec force le feu dont mon sang était embrasé. — (Jean-Jacques Rousseau, Les Confessions, 1782-1789, Livre II)
- Les deux sauvages, qui lisaient comme autrefois lisaient les adolescents de quatorze et de dix-sept ans, c’est-à-dire avec excès, avec égarement, le jour, la nuit, au sommet des arbres, dans les fenils, avaient frappé d’interdit le mot « mignonne », qu’ils prononçaient « minionne » avec une affreuse grimace tordue, suivie d’une imitation de nausée. Recensé dans chaque livre nouveau, chaque « mignonne », voué à l’exécration, créditait de deux sous une cagnotte. — (Colette, Sido, 1930, Fayard, page 100)
- Elle a cinq ans et c’est une mignonne petite fille avec ses cheveux blonds et ses yeux bleus. — (Delphine Thurel, Le Cirque, Éditions Publibook, 2013, page 9)
- (Par extension) Séduisant, qui est de nature à plaire, sexuellement attirant.
- Cette femme est très mignonne.
- Il aurait parié qu’elle ne saisirait même pas l’allusion si on lui pinçait ses mignonnes petites fesses. — (Terry McLaughlin, Un visiteur à Carnelian Cove, éd. Harlequin Prélud, 2009, chapitre 6)
- (Cuisine) Tendre.
- Un filet mignon.
-
adoucissons
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe adoucir.
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe adoucir.
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adonisions
- Première personne du pluriel de l’indicatif imparfait du verbe adoniser.
- Première personne du pluriel du subjonctif présent du verbe adoniser.
-
abonnons
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe abonner.
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe abonner.
-
abrogation
- Action d’abroger.
- L’abrogation d’une loi, d’une coutume, d’un usage, d’un rite, d’une cérémonie.
- Il n'y a pas d'abrogation par désuétude. — (Philippe Bouvier, Éléments du droit administratif, 2002)
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acidifions
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe acidifier.
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe acidifier.
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accidentons
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe accidenter.
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe accidenter.
-
cuisson
- Action de cuire ; résultat de cette action.
- La cuisson peut être intermittente ou continue : dans le premier cas on défourne la chaux produite après chaque opération ; dans le second on continue indéfiniment la calcination en retirant la chaux à mesure qu’elle est cuite […]. — (Edmond Nivoit, Notions élémentaires sur l’industrie dans le département des Ardennes, E. Jolly, Charleville, 1869, page 42)
- Elle ne salait les mets qu’après la cuisson, bien qu’elle sût à quel point la fadeur lui en était désagréable. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 23)
- Dans Mythologiques, Claude Lévi-Strauss écrit que cuire un aliment, c’est couper court au processus naturel qui fait qu’à terme un aliment cru (un légume, un fruit, un morceau de viande) devient une chose pourrie. La cuisson stoppe ce que la nature a commencé. — (Françoise Vergès, À vos mangues !, traduction de Dominique Malaquais, dans Politique africaine, 2005/4, n° 100, p. 320)
- Pour s'en sortir sans remplacer cet élément, on peut diminuer cette pression s'il existe un réglage de pression (2 vis sur ressort), sans trop si on ne veut pas de problème de cuisson du toner. — (Problèmes classiques des imprimantes laser)
- La cuisson est le plus souvent un « traitement thermique en phase aqueuse » : traitement thermique, parce que l’on chauffe ; en phase aqueuse, parce que les tissus animaux et végétaux, qui font l’essentiel de nos aliments, sont principalement faits d’eau. — (Hervé This, Mijotons, 23 septembre 2011)
- (Par métonymie) Liquide présent dans le récipient de cuisson à la fin de la cuisson d’un plat.
- Couper la selle d’agneau en tranches fines, les dresser sur un plat chaud et napper avec la cuisson montée au beurre. — (300 recettes Avec les jeunes restaurateurs de France, Brunétoile, 1986, 5e édition, janvier 1989, page 201)
- D’autre part, faire cuire un homard comme pour l’américaine; une fois cuit le décarapacer ; laisser réduire la cuisson ; la monter au beurre d’écrevisse et la passer à l’étamine. — (Joseph Favre, Dictionnaire universel de cuisine pratique)
- (Par analogie) Douleur que l’on ressent d’un mal qui est cuisant.
- Je sens une horrible cuisson dans ma plaie.
-
précision
- Recherche d'exactitude de netteté dans la pensée et dans l’expression, par accumulation de détails, de distinctions, d'explications, de preuves.
- C’est un homme qui s’exprime, qui écrit avec une grande précision.
- Cet ouvrage est un modèle de précision.
- Justesse ; exactitude dans l’action ; détermination stricte.
- — Voici la mairie ! dit Omer. Nous ne nous sommes pas pressés ; nous n’avons demandé de renseignements à personne, et nous arrivons avec la précision d’une éclipse. — (Jules Romains, Les Copains, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 108)
- Jusque-là, nous avions navigué avec une grande sûreté : le poste de Fernando de Noronha et le bâtiment Cigogne firent des relèvements avec beaucoup de précision. — (Jean Mermoz, Mes Vols, Flammarion, 1937, page 69)
- Le bruit du bombardement au-dessus de l’abri devient formidable. Les obus tombent sur la Chancellerie avec une précision inquiétante. — (Georges Blond, L'Agonie de l'Allemagne 1944-1945, Fayard, 1952, page 319)
- Les estimations furent faites avec toute la précision possible.
- Il s’inclina devant les précisions qui lui étaient données.
- Information supplémentaire pour préciser.
- Je voudrais vous donner quelques précisions.
- (Informatique) En reconnaissance des formes et recherche documentaire, fraction des retours qui sont pertinents.
- (Physique) Mesure de l’aptitude à distinguer des valeurs très voisines. Étroitesse de l’accord entre les résultats obtenus en appliquant le procédé expérimental à plusieurs reprises dans des conditions déterminées.
- Il ne faut pas confondre précision et exactitude : une mesure précise permet d’obtenir un plus grand nombre de chiffres significatifs, mais peut très bien être erronée.
- (Cartographie) Qualité d’une carte dont l’erreur cartographique est faible[1].
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.