Dictionnaire des rimes
Les rimes en : repeindre
Que signifie "repeindre" ?
Afficher la définitionMasquer la définitionwiktionary.org
- Peindre à nouveau.
- Bin, je ne l’ai pas vu… mais quand tu sais que je vais repeindre le portemanteau, pourquoi laisse-tu ton veston?? — (André Franquin, Gaston 8 — Lagaffe nous gâte, éditions J.Dupuis Fils, 1970, page 31)
- Nous nous allongeons côte à côte dans des chaises longues qui mériteraient d’être repeintes. — (Alain Demouzon, Mes crimes imparfaits, 1978)
- En contrepartie, Jérôme avait promis de repeindre le petit salon et d’y réinstaller la double suspension de laiton aux globes d’opaline, très années 50, qui se trouvait encore là-haut. — (Françoise Bourdin, Dans les pas d’Ariane, Belfond, 2011, chapitre 6)
Mots qui riment avec "indre"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "repeindre".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : indre .
-
rejoindre
- Réunir des parties qui avaient été séparées.
- Le fourré, sous les branches qui se rejoignaient et s’enchevêtraient, formait une sorte de bauge. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 321 de l’édition de 1921)
- Il avait plus de quarante ans, de grands pieds plats, et son menton qui rebiquait vers le ciel rejoignait presque ses épaisses moustaches noires. — (Lima Barreto, Souvenirs d'un gratte-papier, L'Harmattan, 1984, page 176)
- Rejoindre les deux lèvres d’une plaie. — Les deux parties de l’os se sont rejointes.
- Réunir des personnes ou des choses séparées.
- Blanche revint sur ses pas et traversa dans les clous à une dizaine de mètres devant eux, à l'angle du boulevard et de la place. Ils la rejoignirent et reprirent la mission. — (Marcel Audiard, Le cri du corps mourant, Editions du Cherche-Midi, 2018, chap. 12)
- Les événements, après les avoir séparés, les rejoignirent. — Le même tombeau le rejoignit à sa femme et à son fils.
- Atteindre, retrouver des gens dont on s’était séparé.
- Tout en parlant, mon compagnon s'était approché du comptoir, où je le rejoignis, et l'on nous servit nos grogs. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- Le Père Directeur, qui était venu me rejoindre dans mon bureau de l’hôpital , ne me répondit rien et continua à tirer silencieusement sur son long fume-cigare. — (Albert Gervais, Æsculape dans la Chine en révolte, Gallimard, 1953, page 31)
- C'était le soir. Nous avions sorti les nattes, le jeu de ludo et la vieille lampe-tempête. Des voisins nous avaient rejoints pour une veillée à la belle étoile. — (Jacques Dalodé, L'Impopulaire, dans Très bonnes nouvelles du Bénin, Éditions Gallimard, 2011)
- Le soir, nous franchîmes à pied, destriers tenus par la bride, le pont Saint-Bénézet qui reliait les deux rives du fleuve Rhône, sous des rafales de vent à décorner les cocus, pour rejoindre la terre royale au fort Saint-André, près Villeneuve-lès-Avignon. — (Hugues de Queyssac, Le chevalier noir et la dame blanche, tome 4: La lumière des parfaits, éd. 12/21, 2014)
- (Absolument) (Militaire)
- Cet officier a reçu l’ordre de rejoindre.
- Six hommes, menés par Lenoir, rejoignirent à mi-chemin du Clusot. — (Roger Vailland, 325.000 francs, 1954, réédition Le Livre de Poche, page 19)
-
indre
- Interne, intérieur.
-
lindre
- Deuxième personne du singulier de l’impératif présent de lindern.
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de lindern.
- Première personne du singulier du subjonctif présent I de lindern.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent I de lindern.
-
reteindre
- Teindre à nouveau.
- Elle fit reteindre ses robes, elle ne porta plus que du noir. — (Honoré de Balzac, La Muse du Département, juin 1843-août 1844)
- L’acide sulfurique étendu lui donne la propriété de reteindre comme la garance fraîche, mais avec la différence que cette couleur n’a plus aucune solidité. — (Bulletin de la Société d’encouragement pour l’industrie nationale, volume 33, 1834, page 37)
-
éteindre
- Cesser l’ignition d’une chose.
- Heureusement, bientôt après, il plut à seaux, ce qui donna la facilité d’éteindre par-tout les flammes. — (Isaac Weld, Voyage au Canada, pendant les années 1795, 1796 et 1797, traduit de l'anglais, tome 1, Paris : Imprimerie Munier & cher Lepetit jeune, an VIII, p. 187)
- Si donc, dans ces conditions, on veut mécher le tonneau, celui-ci ne contenant plus assez d’oxygène dans l'air qu'il renferme, ne pourra entretenir la combustion du soufre, et la mèche s’éteindra dès qu'elle sera introduite. — (Claude Ladrey, L'art de faire le vin, 1863, page 217)
- Vers trois heures, un adjudant passe pour faire éteindre les feux inutiles. A Paris l'on éteint en ce moment un bec de gaz sur deux, mais nous n'obéissons pas; …. — (Jean Giraudoux, Retour d'Alsace - Août 1914, 1916)
- Vers 1 heure du matin, je remarque que mon feu rouge de babord est éteint. Je descends le fanal dans le poste pour le rallumer, […]. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- (Par analogie) Faire cesser une chose qui rappelle le feu ou ses attributs.
- Éteindre la lumière.
- N’oubliez pas d’éteindre l’électricité quand vous sortirez.
- (Par extension) Amortir, tempérer, voire étouffer, faire cesser.
- Éteindre de la chaux.
- Éteindre l’ardeur de la fièvre.
- L’âge éteint le feu des passions.
- Une ardeur qui s’éteint.
- Il parvint à éteindre une guerre qui menaçait d’embraser toute l’Europe.
- On comprend alors combien une large interprétation de la loi donnerait au pouvoir de moyens pour éteindre toute opposition. — (Gérard de Nerval, Les Filles du feu, Angélique, 1854)
- La sédition va s’éteindre d’elle-même.
- Éteindre le feu de l’ennemi, faire cesser le tir de l’ennemi par un tir supérieur.
- (Sens figuré) Faire oublier complètement, abolir.
- Rien ne semblait capable d’éteindre son ressentiment.
- On veut en éteindre la mémoire.
- (Droit) Éteindre et abolir un crime.
- (Droit) Éteindre une rente, la faire cesser par le remboursement du principal.
- Éteindre une dette.
- Adoucir, affaiblir, atténuer.
- Éteindre des couleurs trop éclatantes dans un tableau.
- Des couleurs éteintes.
- Éteindre son style.
- La souffrance, la tristesse avait éteint l’éclat de ses yeux, la vivacité de ses regards.
- Un homme éteint.
- Un génie éteint.
- Elle avait presque oublié jusqu’au souvenir de l’ennui, qui éteignait presque sa voix après la première heure passée au bal. — (Stendhal, Lucien Leuwen, 1834)
- (Pronominal) S’affaiblir très sensiblement ; toucher à sa fin ; se mourir lentement et presque sans s’en apercevoir.
- « Les docteurs disaient qu’elle s’éteindrait comme une bougie : ce n’est pas ça, pas ça du tout, a dit ma sœur en sanglotant. — Mais, madame, a répondu la garde, je vous assure que ç’a été une mort très douce. » — (Simone de Beauvoir, Une mort très douce, Gallimard, 1964, Le Livre de Poche, page 130)
- La Belote figure parmi les jeux les plus populaires de notre temps. […]. Elle inspira même chansonniers et revuistes, et l'extraordinaire faveur dont elle jouit ne paraît guère prête de s’éteindre. — (Frans Gerver, Le guide Marabout de Tous les Jeux de Cartes, Verviers : Gérard & C°, 1966, page 51)
- Celui qui était devenu le patriarche de la famille royale, un homme réputé pour son fort caractère, son franc-parler, mais aussi son dévouement à la reine et aux pays, s’est éteint «paisiblement» vendredi au château de Windsor, à l’ouest de Londres. — (AFP, La reine Elizabeth II ressent un grand vide, Le Journal de Montréal, 12 avril 2021)
- (Pronominal) Se finir faute d’héritiers.
- Cette maison, cette famille est près de s’éteindre.
- Cette pairie s’éteignit par la mort du dernier titulaire.
- Une famille éteinte.
-
cindre
- Instrument de charpentier et de charron, servant à faire des trous.
-
épreindre
- Serrer, presser quelque chose pour en tirer le suc, pour en exprimer le jus.
- Épreindre des herbes.
- Épreindre du verjus.
- (Par extension) Faire sortir en pressant.
- Épreignez-en le suc.
-
conjoindre
- (Vieilli) Joindre ensemble en mariage.
- Il ne faut pas que l’homme sépare ce que Dieu a conjoint — (Genèse 2:24)
- (Vieilli) Avoir un rapport sexuel.
- Mais j’ai envie d'un jeune homme que je pourrais conjoindre d'une façon licite. — (Les Délices des cœurs, Ahmad al-Tîfâchî, traduction René R. Khawam, Phébus, 1981, page 186)
- (Sens figuré) Réunir, joindre ensemble.
- Le génie de la Résistance, c’est d'avoir su conjoindre, face à une même urgence historique, toutes les forces spirituelles de ce pays. — (Jean-Louis Crémieux-Brilhac, « Ce qui reste du gaullisme, c’est un sens aigu du social », dans Marianne, 12 juin 2010)
- (Pronominal) Se joindre, se réunir.
- De chaque côté de son grand nez, ses yeux divergents, globuleux et pleins de pitié se conjoignaient pour observer son consultant, pour pénétrer au fond de ses cryptes, dans ses replis les plus secrets. — (Léon Daudet, Souvenirs littéraires – Devant la douleur, Grasset, 1915, réédition Le Livre de Poche, page 128)
-
empreindre
- (Sens propre) Imprimer une figure, un dessin, des traits sur une surface.
- Empreindre une marque. Empreindre des caractères.
- Leurs pas s’étaient empreints sur la neige, sur le sable.
- (Sens figuré) Influencer, marquer.
- N’écris pas ces doux mots que je n’ose plus lire :Il semble que ta voix les répand sur mon cœur ;Que je les vois briller à travers ton sourire ;Il semble qu’un baiser les empreint sur mon cœur.N’écris pas ! — (Marceline Desbordes-Valmore, « Les Séparés », dans Poésies inédites, 1860)
- Tout en elle était empreint d’un charme presque mystique dont le lieutenant Jacques ne savait s’expliquer la nature. — (Isabelle Eberhardt, Yasmina, 1902)
- Le nationalisme déréglé a triomphé. Il a empreint les gouvernants. Pour s’épargner l’opprobre de penser à la paix, bon marché fut fait des hécatombes. — (Joseph Caillaux, « Discours de Montpellier » in Ma doctrine, 1926)
- Ayant la peau fréquemment irritée par le feu du rasoir, j’avais pris l’habitude de poudrer mon visage (et cela dès ma quinzième année) comme s’il s’était agi de le dissimuler sous une espèce de masque et d’achever d’empreindre ma personne d’une impassibilité égale à celle des plâtres. — (Michel Leiris, L’Âge d’homme, 1939, réédition Folio, page 183)
- On n’empreint les hommes que par le cœur. — (Joseph Caillaux, Mes Mémoires, I, Ma jeunesse orgueilleuse, 1942)
- Tous semblaient faire partie des terribles épreuves que Dieu infligeait à son peuple, sans qu’aucun, apparemment, n’inspirât le moindre sentiment que ses croyances et pratiques religieuses méritassent quelque investigation, a fortiori fussent empreintes de la moindre légitimité. — (Henry Laurens, John Tolan & Gilles Veinstein, L’Europe et l’Islam : Quinze siècles d’histoire, Éditions Odile Jacob, 2009)
- (Pronominal) Se marquer, s’imprégner de quelque chose.
- Ces prédications avaient quelque chose de solennel qui m’étonnait. Les traits s’en sont empreints si profondément dans mon cerveau, que je ne me les rappelle pas sans une sorte de terreur. — (Ernest Renan, Souvenirs d’enfance et de jeunesse, 1883, réédition Folio, page 19)
- Vous connaissez le pays, vous savez qu’au déclin de la journée les vallées s’y empreignent d’une couleur très différente du bleu méridional. — (Sidonie-Gabrielle Colette, Le Képi, Fayard, 1943 ; réédition Le Livre de Poche, 1968, page 88)
-
retreindre
- Modeler une plaque de cuivre au marteau, de manière à en former un vase d’une forme demandée.
- Lorsqu’un métal est embouti, c’est-à-dire quand on l’a battu pour en faire un cylindre, un cône, une calotte sphérique, etc. et qu’on en veut diminuer le volume ou l’un des diamètres, il faut le retreindre ; mais on devrait dire enfoncer pour augmenter la surface occupée par le métal, et retreindre quand il s’agit de la diminuer ; dès lors emboutir deviendrait un terme générique pour exprimer l’une ou l’autre opération. — (Legoarant)
-
gindre
- (Désuet) Ouvrier d’une boulangerie, celui qui pétrit le pain.
- Le gindre a le sentiment de la pâte; ses doigts exercés lui indiquent quand il doit redoubler d'énergie. — (Bulletin des travaux de la Société libre d'émulation du commerce et de l'industrie de la Seine-Inférieure, Rouen, 1857-1858)
-
astreindre
- Contraindre à quelque chose.
- Il nous semble être retourné au collège, de nouveau nous marchons en rang, nous faisons des devoirs et surtout des pensums, et l'on nous astreint au silence... — (Jean Heimveh, Question d'Alsace, 1889)
- Jamais aucun oncle n’astreignit aussi implacablement ses petits-neveux à écouter le tic-tac de sa grosse montre. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 36 de l’édition de 1921)
- Les mêmes juifs d'Arles avaient été astreints à travailler à la construction du pont de la Crau. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- (Pronominal) — Si les ouvriers agricoles de l'Hérault avaient la sagesse de s'astreindre à la parcimonie des gens de l'Ariège ou de la Lozère, je ne doute pas qu'ils se trouveraient très heureux. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Il faut s’astreindre régulièrement à arracher les baobabs dès qu’on les distingue d’avec les rosiers auxquels ils ressemblent beaucoup quand ils sont très jeunes.— (Antoine de Saint-Exupéry, Le Petit Prince, Reynal and Hitchcock, 1943)
-
oindre
- (Vieilli) Frotter d’huile ou de quelque matière grasse.
- Quant à la couleur naturelle du corps de ce chef Béchuana, on ne pouvait la reconnaître sous l’épaisse couche d’ocre qui l’oignait des pieds à la tête. — (Jules Verne, Aventures de trois Russes et de trois Anglais, 1872)
- Naïvement, il avait commencé par penser que c’étaient là des gens qui s’étaient blessés en faisant du cheval et maintenant, clopinant, réclamaient à grands cris qu’on les oignît d’âme ; mais il dut reconnaître peu à peu que cet appel réitéré qui lui avait paru d’abord si comique trouvait partout de vastes échos ; la science commençait à se démoder, et le type d’homme indéfini qui domine notre époque avait commencé à s’imposer. — (Robert Musil, L’Homme sans qualités, 1930-1932 ; traduction de Philippe Jaccottet, 1956, tome 1, p. 290)
- On se baque ensemble, miss et moi. Elle m’oint. Si tu verrais ces crèmes, lotions, onguents qu'elle dispose (c.d.B.) ! Un fourbi formide. Et efficace ! — (Frédéric Dard, San Antonio : Poison d'avril ou la vie sexuelle de Lili Pute, Fleuve Noir, 1985)
- Il fallait, pour fixer les fards, oindre de cérat frais le visage et la poitrine : […]. — (Pierre Louÿs, Aphrodite, Mercure de France, Paris, 1896)
- Ils les oignirent, à cause qu’ils étaient fort fatigués. — (Louis-Isaac Lemaistre de Sacy, Bible, Paralip. II, XXVIII, 15.- cité par Littré)
- (Bible) Elle [Judith] se lava le corps, se l’oignit d’un parfum précieux. — (Louis-Isaac Lemaistre de Sacy, ib. Judith, X, 3.- cité par Littré)
- (Religion) Consacrer avec les huiles saintes.
- Le pape envoya un bref par lequel il permettait au roi [Louis XI] de se faire oindre une seconde fois de l’huile de la sainte ampoule. — (Charles Pinot, Œuv. t. III, page 335. - cité par Littré)
- L’église ce dimanche, regorge de gens qui ne fréquentent qu’aux enterrements, aux bouts de l’an, à la fête patronale, des têtes de bois qui ne l’appellent que pour les derniers sacrements, et qu’il oindra, à l’agonie, dans l’inconscience quasi totale, absous néanmoins de toutes leurs fautes. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- Il s’oignit de gomina, et traqua plaqua implacablement les touquettes qui rebiquaient. — (Patryck Froissart, La Mise à nu, Mon Petit Éditeur, 2011, page 308)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.