Dictionnaire des rimes
Les rimes en : remettre
Que signifie "remettre" ?
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- Mettre une chose à l’endroit où elle était auparavant.
- N’importe, dit Coconnas, j’ai bien de la peine à remettre mon épée dans le fourreau avant de m’être assuré qu’elle pique aussi bien que les lardoires de ce gaillard-là. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, vol. I, ch. IV ; Calmann Lévy éditeurs, Paris, 1886, page 45)
- […] il ôtait son grand habit noisette, remettait sa perruque dans la boîte et tirait de nouveau son bonnet de soie sur ses oreilles, en disant […] — (Erckmann-Chatrian, Histoire d’un conscrit de 1813/1, J. Hetzel, 1864)
- Les chasseurs s’étaient précipités sur leurs fusils, mais je donnai l’ordre de les remettre au râtelier. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- Mettre de nouveau.
- […] par quel biais le remettre sur la bonne voie ? Ni menaces, ni gronderies n’ont réussi. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- On achetait des avenues, des tours, des hôtels, des avions... Ensuite on restaurait le tout à grand frais, et on remettait l'ensemble sur le marché. — (Crésus, Confessions d'un banquier pourri, Fayard, 2009, chapitre 13)
- Remettre une chose en question, une question sur le tapis, une affaire au rôle.
- Remettre quelqu’un dans le bon chemin, dans son chemin, sur la voie.
- Les médecins l’ont remis au lait.
- Reconnaître.
- Il me remit aussitôt.
- J’ai peine à vous remettre.
- — Vous ne me connaissez donc plus ? répondit le baron avec inquiétude.— Au contraire, monsieur ; c’est parce que j’ai l’honneur de remettre monsieur, que je lui dis : Où allez-vous ! — (Honoré de Balzac, La Cousine Bette, 1846)
- Elle aperçut en pleine clarté, le page semblable à Adam. Elle le remit aussitôt, malgré cette particularité surprenante, parce qu’elle ne s’en émouvait nullement, et parce qu’elle conservait toute sa présence d’esprit. — (René Boylesve, La leçon d’amour dans un parc, 1920, réédition Le Livre de Poche, page 147)
- « Voilà vingt-cinq ans, Patron, que je suis parti de chez vous et quinze ans que je parle de vous à ma femme. Est-ce que vous me remettez ? — (Marcel Jouhandeau, Chaminadour, 1941 et 1953, Le Livre de Poche, page 440)
- — Vrai de vrai, c'est monsieur Jean ! reprit-elle. J'étais petiote à son départ, mais je le remets bien. — (Hervé Bazin, Cri de la chouette, Grasset, 1972, réédition Le Livre de Poche, page 72)
- Rétablir les personnes, les choses dans l’état où elles étaient auparavant.
- Croyez-vous que quelqu’un d’autre aurait pu non seulement faire cela, avec ma femme et moi dormant, toutes fenêtres pouvertes, à vingt mètres de là, mais encore remettre tout en ordre et recimenter les dalles? — (John Dickson Carr, La Chambre ardente, traduction de Maurice-Bernard Endrèbe, 1962, chapitre VI)
- On l’a remis dans tous ses biens, dans tous ses droits.
- Remettre une chose à neuf, en usage, en honneur, en crédit.
- (Familier) Réconcilier, raccommoder, en parlant de personnes.
- Remettre bien ensemble des personnes qui étaient brouillées.
- (Médecine) Raccommoder, remboîter un membre, un os démis, disloqué, cassé.
- — Et ton épaule démise? — On me l’a très bien remise à l'hôpital je n'en souffre plus et, demain, je ne porterai plus mon bras en écharpe. — (Fortuné du Boisgobey, Double-Blanc, tome 2, Paris : chez Plon & Nourrit, 1889, p. 90)
- On a eu bien de la peine à lui remettre la jambe.
- Rétablir la santé, redonner des forces.
- L’usage du lait est ce qui l’a remis.
- Après une longue convalescence, le voilà tout à fait remis.
- « Eh bien, vous voyez, on a eu raison de ne pas déranger le médecin, la voilà remise ! » — (Émilie Carles, Une soupe aux herbes sauvages, Robert Laffont, 1981, Le Livre de Poche, page 9)
- Rassurer, redonner de l’assurance, faire revenir du trouble, de l’inquiétude, de la frayeur où l’on était.
- Ce que vous lui avez dit lui a un peu remis l’esprit.
- On a eu bien de la peine à la remettre de la frayeur qu’elle éprouvait.
- Mettre une chose entre les mains de quelqu’un à qui elle appartient ou à qui elle est destinée.
- […] la mère Paul était rouée et profitait des pièces qu’on lui remettait de temps en temps pour jurer qu’on avait dû se tromper en la gratifiant d’un jeton de bar. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
- On lui a remis sa montre, qui lui avait été volée.
- Je vous prie de remettre pour moi telle somme à mon correspondant.
- Remettre une lettre en mains propres, la remettre à son adresse.
- Remettre un paquet, un colis à celui à qui il est adressé.
- (Vieilli) Se dessaisir entre les mains de celui à qui il appartient d’y pourvoir, en parlant d’un bénéfice, d’une charge.
- Il remit sa charge, son gouvernement entre les mains du roi.
- Mettre comme en dépôt, confier au soin, à la prudence de quelqu’un.
- Je lui ai remis entre les mains tout l’argent que j’avais, tout ce que j’avais.
- Il quitta l’armée et remit le commandement des troupes à son successeur.
- Je remets tous mes intérêts entre vos mains.
- Je vous remets le soin de cette affaire.
- Remettre une affaire à quelqu’un : En lui en confiant l’inspection, la disposition.
- Remettre une affaire au jugement, à la décision de quelqu’un : En consentant qu’elle soit réglée suivant qu’il en jugera, qu’il en décidera.
- Livrer, abandonner à ceux qui sont préposés.
- Toutes les correspondances doivent être remises au vaguemestre. La surveillance est ainsi plus facile. — (Pierre Audibert, Les Comédies de la Guerre, 1928, page 93)
- Remettre un criminel entre les mains de la justice.
- Faire grâce à une personne de quelque chose qu’on était en droit d’exiger d’elle.
- On lui a remis le tiers des intérêts qu’il devait.
- À Reynolds il demanda trois choses : qu’il lui remît une dette de trente livres contractée envers lui quelque temps auparavant ; qu’il lût la Bible régulièrement ; qu’il ne touchât jamais à ses pinceaux le dimanche. — (Julien Green, Samuel Johnson, dans Suite anglaise, 1972, Le Livre de Poche, page 27)
- (Religion) Pardonner.
- Il n’y a que Dieu qui ait le pouvoir de remettre les péchés.
- L’orfèvre. – Ce n’est pas mon métier de suivre les foires ; j’irai cependant à Montolivet par piété. C’est un saint pèlerinage, voisin, et qui remet tous les péchés. — (Alfred de Musset, Lorenzaccio, acte I, scène 2, 1834)
- Euphémie jugeait que sa maîtresse avait fait un gros vilain péché, mais elle ne concevait pas qu’une faute, même grave, ne fût jamais remise et demeurât sans pardon. — (Anatole France, Le Mannequin d’osier, Calmann Lévy, 1897, réédition Bibliothèque de la Pléiade, 1987, pages 991-992)
- Si Mme de Saint-Selve a déjà été baptisée, seul, son premier baptême compte. Mais alors, les péchés qu’elle a pu commettre depuis restent entiers. Il faut les lui remettre. — (Pierre Benoit, Mademoiselle de la Ferté, 1923, réédition Cercle du Bibliophile, page 159)
- […] l’impureté est en telle abomination dans la Bible qu’il semble bien que ce soit la faute la plus difficile à remettre. — (Julien Green, Le voyageur sur la terre, 1927, réédition Le Livre de Poche, page 67)
- Différer, renvoyer à un autre temps.
- Remettez les nominations, vous pourrez les signer après-demain. — (Honoré de Balzac, Les Employés, édition définitive)
- Obliger à recommencer une étude, un apprentissage, un exercice.
- Remettre quelqu’un à l’A B C.
- On l’a remis aux premiers éléments.
- (Jeu de paume & Tennis) Recommencer.
- Balle à remettre.
- (Sports hippiques) Dans une course de trot, faire courir de nouveau au trot régulier un cheval qui a commis un écart dans ses allures.
- (Belgique) Rendre, vomir.
- J’ai envie de remettre.
- (Pronominal) Recommencer, se mettre à nouveau.
- Et Charles IX se remit à siffler tranquillement et plus juste que jamais son air favori. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, vol. I, ch. III ; Calmann Lévy éditeurs, Paris, 1886, page 40)
- Un autre eût quitté une pareille femme, il l’eût tuée peut-être : moi, je me remis à l’aimer. — (Octave Mirbeau, Lettres de ma chaumière : La Tête coupée, A. Laurent, 1886)
- Se remettre à table, au lit, au travail, à l’étude, au jeu, en route, en marche, en mer.
- Je veux me remettre au grec.
- (Pronominal) Se rappeler l’idée, le souvenir, en parlant de quelque chose ou de quelqu’un.
- Quand je 'me remets’ l’état où je l’ai vu.
- Ne vous remettez-vous point son visage ?
- Je ne puis me remettre son nom.
- Je me remets fort bien cette personne.
- (Pronominal) Se rétablir, retrouver ses forces, sa santé, sa sérénité, après une maladie ou tout autre trouble.
- M. Courtois n'était plus le même homme. Il avait eu le temps de se remettre un peu. Sa figure s'essayait à exprimer une froideur majestueuse. — (Émile Gaboriau, Le Crime d'Orcival, Paris : chez E. Dentu, 1867, p. 6)
- Il était très fatigué… Il est allé se remettre dans sa famille — (Alphonse Allais, La Morgue, 1888)
- En stricte et rigoureuse justice, les condamnés qui bénéficient d’une remise de peine ont parfois bien du mal à s’en remettre. — (Pierre Dac, Les Pensées, Éditions Saint-Germain-des Prés, 1972)
- (Pronominal) (Familier) Réconcilier, raccommoder, en parlant de personnes.
- Se remettre bien avec quelqu’un.
- (Par extension) Être prêt à faire tout ce qui conviendra à la personne entre les mains de qui on se remet.
- Il se remet entre vos mains et ne fera que ce que vous voudrez.
- (Par extension) Se résigner, s’abandonner.
- Se remettre entre les mains de Dieu, entre les mains de la Providence.
- (Pronominal) Se rapporter à quelqu’un, à ce qu’il dira, à ce qu’il fera.
- Du reste je me remets à ce que vous dira mon frère.
- Je m’en remettrai à qui vous voudrez.
- Il s’en est remis à lui du soin de tous ces détails.
- Je m’en remets au jugement, à la décision de telle personne.
- Alors, s’avisant que ses chaussures, fatiguées par un long usage, s’imprégnaient d’eau, et songeant qu’il se devait de prendre seul désormais le soin de ses habits, dont il s’était remis jusqu’à ce jour à madame Bergeret, il alla droit chez le savetier. — (Anatole France, Le Mannequin d’osier, Calmann Lévy, 1897, réédition Bibliothèque de la Pléiade, 1987, page 920)
- (Pronominal) (Chasse) S’abattre en quelque endroit, après avoir fait son vol, en parlant d’une perdrix.
- Je l’ai vue se remettre en tel endroit.
- Elle s’est remise vers le bord du bois.
- (Pronominal) (Météorologie) (Familier) Revenir au beau.
- Le temps se remet.
Mots qui riment avec "etre"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "remettre".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ètre , ètres , etre , etres , être , êtres , ettre , ettres , aitre , aitres , aître et aîtres .
-
fluviomètre
- Instrument servant à mesurer la crue d’un cours d’eau.
- Oui, 90 au fluviomètre de Coblence, 60 à celui de Kaub, 1,20 m à celui de Cologne. — (Pierre Ayçoberry, Marc Ferro, Une histoire du Rhin, 1981)
-
connaitre
- Faire ou avoir fait l’expérience permettant une représentation mentale de quelque chose ou quelqu’un. Avoir l’idée, la notion d’une personne ou d’une chose.
- Je ne connais cette personne que de nom, de réputation, de vue.
- Je ne connais rien de plus vil qu’une telle conduite.
- Faire connaitre son opinion.
- Cet enfant ne connait pas encore ses lettres.
- Connaitre le bien et le mal.
- Je ne lui connais point de défauts.
- Il connut alors que le danger devenait pressant.
- Ce chien connait bien son maitre.
- Ce cheval connait le chemin.
- La plupart des animaux connaissent les plantes qui peuvent leur être nuisibles.
- (Sens figuré) Faire acception, prendre en considération.
- Ne point connaitre, ne plus connaitre quelqu’un, quelque chose : N’en pas faire acception, ne point le prendre en considération.
- Il veut que tous soient également soumis à la discipline et il ne connait à cet égard ni parents ni amis.
- Quand il s’agit de ses intérêts, il ne connait personne.
- Ne plus connaitre quelqu’un : Le traiter comme un inconnu, l’oublier, le mépriser.
- Depuis qu’il est en place, il ne connait plus ses amis, il ne connait plus personne.
- J’estime qu’il s’est déshonoré : je ne le connais plus.
- Se faire connaitre : Dire son nom, sa qualité aux gens dont on n’est pas connu.
- Comme on lui refusait l’entrée, il se fit connaitre.
- L’auteur de ce livre ne veut pas se faire connaitre : Ne veut pas se nommer.
- On dit en des sens analogues
- Faire connaitre qui on est.
- Ne vouloir pas être connu.
- Faire ou dire quelque chose qui décèle les dispositions, les qualités bonnes ou mauvaises que l’on a.
- Caton se fit connaitre de bonne heure par son amour pour la liberté.
- Il s’est fait connaitre avantageusement.
- Acquérir une notoriété, une réputation.
- Il s’est fait connaitre par ses écrits.
- Se dit aussi en parlant des choses qu’on a étudiées, dont on a une grande pratique, un grand usage, auxquelles on s’entend bien.
- Il voudrait tout connaitre.
- Connaitre une langue, une science, un art.
- Il connait les mathématiques, le grec, le latin.
- Connaitre à fond une science, une affaire.
- Connaitre les livres, les pierreries, les tableaux, etc.
- Je ne parle point de ce que je ne connais pas.
- Il connait les ruses du métier, ce que l’expérience nous apprend à connaitre.
- Connaitre ses intérêts.
- Il n’y a rien de si connu.
- Le désir de connaitre : Le désir de s’instruire, de s’éclairer.
- Se dit, dans un sens analogue, en parlant des personnes.
- Je connais bien cet homme, et je peux compter sur lui.
- Je le connais pour ce qu’il est.
- Il a trompé bien du monde, on ne le connaissait pas.
- Cet homme gagne à être connu.
- Je le connais incapable de mentir.
- Je connais votre cœur.
- Vous me connaissez mal, si vous m’attribuez de telles intentions.
- Que vous connaissez peu les hommes !
- C’est un homme qui connait bien le monde.
- Dans le même sens, mais avec une légère nuance, il se dit pour apprécier, juger.
- Le siècle qui posséda ce grand homme ne le connut pas.
- On perdit cet écrivain lorsqu’on commençait enfin à le connatre.
- C’est un homme connu.
- Il est connu par son mérite.
- Signifie en outre avoir des liaisons, des relations avec quelqu’un.
- Connaissez-vous quelqu’un de mes juges ?
- Je n’en connais pas un.
- Il connait tout le monde.
- Je vous le ferai connaitre.
- Je ne connais point cet homme-là, ni ne veux le connaitre.
- Nous vous connaissons depuis longtemps.
- (Par euphémisme) Avoir des relations sexuelles.
- Casanova a connu plus d'une centaine de femmes dans sa vie. Casanova, l'amour à Venise
- Sentir, éprouver, tant au sens physique qu’au sens moral.
- On ne connait point l’hiver à la Martinique.
- Vous êtes heureux de n’avoir jamais connu le mal de dents, le mal de tête.
- Il ne connaissait plus le sommeil.
- Connaitre le plaisir, la peur.
- Il n’a jamais connu la haine, la jalousie, etc.
- Son cœur allait bientôt connaitre l’amour.
- Il ne connait point la crainte.
- J’ai connu l’infortune.
- Pratiquer une chose, l’admettre, s’y conformer, s’y soumettre ; dans ce sens, il se joint ordinairement avec la négation.
- En Angleterre, on ne connait point la loi salique.
- Cet usage n’est point connu dans tel pays.
- Ce peuple ne connait point les raffinements du luxe.
- Il ne connait point ces vains ménagements.
- Sa rage ne connut plus de frein.
- Ce cheval connait la bride, les éperons, etc.
- Ne point connaitre de supérieur, de maitre : N’avoir point de supérieur, de maitre, ou prétendre n’en point avoir, et ne pas vouloir obéir.
- Je ne connais de maitre que vous, que lui, etc.
- Il ne connait plus rien : Sa passion le domine tellement qu’aucune considération n’est capable de l’arrêter.
- Sa fureur ne connait plus rien.
- Avoir autorité et compétence pour juger de certaines matières. En ce sens, il se construit toujours avec de ou un équivalent.
- Ce juge connait des matières civiles et criminelles.
- Il en connait en première instance.
- Il en connait par appel.
- Il ne peut pas connaitre de cela.
- (Pronominal) Prendre une juste idée de soi-même, de ses forces, de sa dignité, etc.
- « Connais-toi toi-même » est une des plus belles maximes de la philosophie antique.
- Je me connais, à sa vue il me serait impossible de me contenir.
- Apprenez à mieux vous connaitre.
- Ne point se connaitre, ne plus se connaitre : Se dit d’une personne que la passion met hors d’elle-même.
- Un homme sage et qui sait se connaitre.
- Il ne se connait plus.
- Se connaitre à quelque chose, en quelque chose : Savoir en bien juger.
- Il se connait en mérite, en poésie.
- Vous connaissez-vous à cela ?
- Je m’y connais mieux que vous.
- Il ne s’y connait point du tout.
- (Pronominal) En parlant des choses, être connu, être perçu d’une façon.
- (Proverbial) (Sens figuré), L’arbre se connait à ses fruits : Une doctrine se juge par ses conséquences.
- (Pronominal) S'utilise avec comme sujet une compétence, et comme COD celui qui la possède[1].
- L’informatique, ça me connait.
-
promettre
- S’engager verbalement ou par écrit à quelque chose.
- Celui-ci promettait naturellement à ses électeurs, comme don de joyeux avènement, la séparation de l’Église et de l’État, l'instruction laïque et la suppression du budget des cultes. — (Paul-Gabriel d’Haussonville, L’Enfance à Paris, 1879, Calmann-Lévy, p.161)
- Laurier avait promis ce subside, mais ne l'avait pas fait voter avant son départ pour la conférence impériale de Londres. — (Philippe Auguste Choquette & Robert Rumilly, Un demi-siècle de vie politique, Éditions Beauchemin, 1936, p. 144)
- Dans les cabarets et dans les foires, il haranguait les paysans, et leur promettait la suppression de la robot (corvée) et celle de l'impôt sur le sel et sur le tabac. — (La Revue des deux Mondes, n°21 à 24, page 911, 1949)
- Depuis que le comte lui avait promis son soutien pour les prochaines cantonales, il fayotait sans vergogne et Archibald, en qualité de protégé de ce dernier, trouvait à ses yeux toutes les grâces du monde. — (Dominique Moimeaux, Un coin tranquille à mourir, Editions Edilivre, 2015, chap.21)
- (Sens figuré) Annoncer, prédire, en parlant des personnes et des choses.
- Sous la première République, au moment même où toute l’Europe nous tombait sur le dos, c'est les curés qui ont excités la guerre civile en Vendée, fanatisant les paysans, les menant au combat, et leur promettant le paradis s'ils étaient tués. — (Émile Thirion, La Politique au village, p. 203, Fischbacher, 1896)
- Encore fallait-il savoir quand, où, et comment, nous prenions le risque de contrevenir aux lois de l'Église, notre mère fouettarde. Car en cas de flagrant délit, on nous promettait la géhenne, on imaginait de vertigineuses oubliettes où seraient jetés les coupables. — (Jérome Garçin, « Confesser ses péchés », dans Les huit péchés capitaux, présentation de Jérome Garçin, Editions Complexe, 1991, p. 9)
- Voilà un ciel qui nous promet de l’orage.
- Cette campagne promet une riche moisson.
- (Absolument) (Sens figuré) Faire espérer, donner des espérances, en parlant des personnes et des choses.
- Le seul désir d'avoir des enfants me fit acheter une esclave, dont j'eus un fils qui promettait infiniment. — (Les Mille et Une Nuits, traduction Antoine Galland,1704. IVe nuit)
- Les blés promettent beaucoup cette année.
- (Familier) Assurer qu’une chose sera.
- Je vous promets que je ne le ménagerai pas ; et je vous promets qu’il s’en repentira.
- (Pronominal) Espérer.
- Sa langue, d'une mobilité étonnante, courait amoureusement sur ses lèvres comme si elle se promettait de goûter à toutes les félicités d'ici-bas. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 12)
- Il se promet cela de votre bonté. — Il se promet d’y être bientôt.
- Je n’oserais me promettre que vous me ferez cet honneur.
- Je m’étais promis plus de plaisir que je n’en ai eu. — Qui peut se promettre d’éviter un tel malheur ?
- (Pronominal) Prendre une ferme résolution.
- C'est une idée fixe chez moi et je me suis promis que l'imagerie d’Épinal aurait ma première visite. Y allons-nous ? — (Gustave Fraipont; Les Vosges, 1923)
- (Pronominal) S'engager à se lier à quelqu'un.
- Il faut que vous le sachiez maintenant : en secret je m’étais promise à vous dès l’instant où je vous ai vu vous dévouer d’une manière si magnanime. — (André Gide, Les Caves du Vatican, 1914)
- (Sens figuré) Destiner ; affecter.
- C'est là que, soudain, un lundi matin, mon attachée de presse a cessé de me regarder comme un invendu promis au pilonnage. — (Didier Van Cauwelaert, Le Principe de Pauline, Éditions Albin Michel, 2014)
-
millivoltmètre
- (Métrologie) (Électricité) Instrument de mesure spécialisé dans la mesure des petites tensions électriques.
- Une armature sera mise à nu et connectée à une borne d’un millivoltmètre, dont l’autre borne est reliée à une électrode de référence placée sur le parement. — (Lotfi Hasni, Durabilité des ouvrages hydrauliques en béton, 2019)
-
lettre
- Chacun des caractères d’un alphabet représentant un son, voyelle ou consonne.
- Et le ch dur, par quoi le remplacer ? Ici je me sépare de Ronsard, qui voulait qu’on le remplaçât par le k. Non ; le k n’est pas une lettre française, c’est une lettre à air barbare, cela doit venir du Kamtchatka. — (Émile Faguet, Simplification simple de l’orthographe, 1905)
- Épinal ! Nous descendons. À 425 kilomètres de Paris 326 mètres d’altitude, nous apprend la plaque bleue aux lettres blanches apposée dans la gare […] — (Gustave Fraipont, Les Vosges, 1923)
- Près du commissariat […] un magasin de nouveauté s’intitulait, en lettres énormes également : À la Belle Polonaise […] — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
- Il en conclut que si Guillaume aime tant cette lettre K, c’est parce qu’elle affecte l’allure d’un soldat prussien marchant au pas de l’oie. — (Bruno de Perthuis, Du Kapitaine à la Grande Guerre des K, dans Images de l’étranger, Pulim, 2006, page 155)
- Écrire un nombre en lettres ou en toutes lettres : L’écrire, non en chiffres, mais avec les mots qui correspondent aux chiffres.
- (Par extension) (Typographie) Police de caractères ou manière de représenter les lettres.
- Puis, en grosses lettres, cette phrase : « Plus il y aura d'acheteurs de blé, meuniers ou négociants, plus les agriculteurs vendront le leur facilement et cher. ». — (Annales de la Chambre des députés : Débats parlementaires, Paris : Imprimerie du journal officiel, 1921, page 1002)
- Lettre gothique, italienne, bâtarde, ronde ou française, cursive ou courante.
- (Typographie) Chacun des caractères individuels d’une police.
- Le plein, le délié, les jambages, le corps, la queue d’une lettre.
- L’œil de cette lettre est trop petit, est trop gros.
- Bien former, mal former ses lettres.
- Lettre majuscule, minuscule.
- Lettre capitale.
- Lettre du bas de casse.
- Lettre italique.
- Message écrit sur du papier, expédié à un destinataire, généralement sous pli.
- Grégoire ! cria La Hurière, du papier blanc pour écrire une lettre, des ciseaux pour en tailler l’enveloppe ! — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre VII)
- Dans un tiroir, il y avait trente billets de mille francs, trente, attachés, par paquets de dix, avec des faveurs roses, ainsi que des lettres d’amour… — (Octave Mirbeau, Lettres de ma chaumière : La Tête coupée, A. Laurent, 1886)
- Il trouva des papiers d’un caractère absolument privé, et, entre autres, d’ardentes lettres d’amour tracées d’une grande écriture féminine. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 90 de l’édition de 1921)
- le général Sarrail […] interdit aux militaires sous ses ordres d’envoyer leurs lettres par la poste. Toutes les correspondances doivent être remises au vaguemestre. La surveillance est ainsi plus facile. — (Pierre Audibert, Les Comédies de la Guerre, 1928, page 93)
- Dans une lettre adressée au duc de Nevers, en 1208, Innocent III exhale sa rancœur contre les juifs. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- La vieille route est une fondrière que sauf le « piéton », porteur de la gazette ou de lettres, nul étranger n’emprunte plus… — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- Pour communiquer une information importante à l’opinion, l’administration publique (centrale et locale) procède principalement par voie d’affichage dans ses bâtiments, ses périodiques et recourt aussi à des communiqués de presse et à des lettres d’information, ainsi qu’à la radio et à la télévision dans un certain nombre de villes et de régions. — (OCDE, Des citoyens partenaires : information, consultation et participation à la formulation des politiques publiques, 2002)
- Nous agissons en écrivant des lettres lorsque nous constatons le non-respect des règles d’utilisation de la majuscule. — (Alain Bouissière, Le Bar du subjonctif, Hatier, 1999)
- Lettre pastorale : Communication adressée par un évêque aux fidèles de son diocèse et lue en chaire par les curés.
- (Imprimerie) Caractère de métal, alliage de plomb, d’antimoine et d’étain, représentant en relief une des lettres de l’alphabet.
- Lettre grise : Grande lettre capitale ornée de certaines figures et ordinairement gravée sur bois ou sur cuivre.
- Faire de la lettre : Distribuer la composition.
- Lever la lettre : Prendre les lettres les unes après les autres dans les cassetins d’une casse et les aligner sur le composteur pour en faire des mots et des chapitres.
- Lettre moulée : Lettre imprimée.
- (Par métonymie) En parlant d’un texte, se dit du sens littéral, par opposition au sens figuré ou extensif.
- La religion comme elle était établie, organisée, hiérarchisée, ressassait une parole morte, elle avait perdu l’esprit pour la lettre. — (Éric-Emmanuel Schmitt, L’Évangile selon Pilate, prologue, Albin Michel, 2000)
- La lettre tue, mais l’esprit vivifie.
- Juger suivant la lettre de la loi.
- S’en tenir à la lettre.
- Il ne faut pas prendre cette phrase, cette expression à la lettre, au pied de la lettre.
- La chose doit s’entendre à la lettre.
-
sitogoniomètre
- Sitomètre comportant une boussole qui permet la mesure rapide des angles d’inclinaisons et d'azimuts.
- Gilbert Garnier travaille en 1910 sur un sitogoniomètre, instrument à main comportant une boussole et un sitomètre, qui permet la mesure des angles d’inclinaisons et d'azimuts.
-
apparaitre
- Devenir visible, se manifester.
- C'est au Procope, vénérable institution sise près du carrefour de l'Odéon, que sont apparus les premiers garçons de café, à partir de 1686. — (Clémentine Gallot, Garçons de café : la risette du succès, dans Libération, n° 11163, du mercredi 12 avril 2017, p.19)
- De plus quand je vais dans gestionnaire des tâches je peux voir que le message "pas de réponse" sur le logiciel usbfix qui est en recherche ne cesse de désapparaitre et apparaitre.... — (site www.commentcamarche.net? 8 septembre 2013)
- Se montrer inopinément ou soudainement, avoir un aspect qui fasse naitre la surprise ou qui excite l’intérêt.
- Cet homme m’est apparu au moment où je le croyais bien loin.
- Une voile apparut à l’horizon et rendit l’espoir aux naufragés.
- Ces génies extraordinaires qui apparaissent à de longs intervalles.
- Être certain, être évident.
- La justesse de ce raisonnement m’apparait clairement.
- (Loi)
- S’il vous apparait que cela soit : Si, après avoir fait les enquêtes nécessaires, vous trouvez que cela soit ainsi.
- (Chancellerie)
- Faire apparaitre de ses pouvoirs : Donner communication de ses pouvoirs dans les formes, les notifier.
-
sensitomètre
- (Photographie) Appareil de mesure de la sensibilité des émulsions photographiques.
- Le sensitomètre expose le film choisi à une quantité donnée de lumière modulée selon une échelle de gris à 21 plages de densité.
- phacomètre
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saccharimètre
- (Didactique) Instrument qui sert à apprécier la quantité de sucre contenue dans un liquide.
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électrodynamomètre
- Appareil électromagnétique de mesure de l'intensité d'un courant électrique.
- Wilhelm Weber développa en 1846 l'électrodynamomètre dans lequel un courant passant fait tourner un anneau suspendu a un autre anneau qui tourne quand un courant passe au travers.
- Pour mesurer un courant, je puis me servir d’un très grand nombre de types de galvanomètres ou encore d’un électrodynamomètre. — (Pierre Duhem, La théorie physique. Son objet, sa structure, 1906)
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oléomètre
- (Chimie, Industrie) Appareil pour mesurer la densité des huiles ou la teneur en huile.
- La densité différente de l’huile d’olive, et de celles qu’on y introduit, est un des caractères le plus souvent employés pour reconnaître la fraude. On se sert soit de l’oléomètre Lefebvre, soit de l’élaïomètre de Gobley, soit de l’alcoomètre centésimal de Gay-Lussac, dont l’emploi a été conseillé par M. Marchand. — (Théodore Château, Traité complet des corps gras industriels, Paris, 1862, p. 102)
-
optomètre
- (Ophtalmologie) Appareil utilisé pour mesurer les défauts optiques de l’œil.
- L’optomètre est un instrument qui sert à mesurer les défauts de réfraction du système oculaire, ceci avant de prescrire des verres correcteurs. — (Kurt Vonnegut, Abattoir 5, 1969 ; traduit de l’anglais américain par Lucienne Lotringer, 1971, page 56)
- Opsiomètre.
-
potentiomètre
- (Électronique) Résistance à trois bornes, dont l’une est reliée à un curseur qui peut se déplacer, faisant ainsi varier la résistance par rapport aux deux autres.
- Un potentiomètre multitours.
- (En particulier) Élément qui permet de régler le volume sonore d'une radio, etc.
- statokinésimètre
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commettre
- Faire tel ou tel acte blâmable.
- Abus et fraudes qui se commettent au pèsement des monnaies et des autres matières d’or et d’argent. — (Catalogue de l’histoire de France, Bibliothèque nationale, 1861, page 273)
- Vers 1255, le bailli de Pont-Audemer, nommé Jean de Neuvy, était sous le poids des plus graves accusations, et parmi les nombreux méfaits qui lui étaient reprochés se trouvait l’impunité d'un assassinat commis sur un homme de Bourneville. — (Louis-Etienne Charpillon, Dictionnaire historique, géographique, statistique de toutes les communes de l'Eure, Les Andelys : Delcroix, 1868, page 532)
- Les corsaires qui commandaient le navire furent donc très satisfaits ; ils le furent peut-être un peu moins… quand ils apprirent que les capitaines qui ne dressaient pas un inventaire fidèle de leurs prises commettaient, eux, un vol irrémissible, s’ils ne restituaient pas aux armateurs tout ce qu’ils détournaient. — (Étienne Dupont, Le vieux Saint-Malo : Les Corsaires chez eux, Édouard Champion, 1929, pages 49-50)
- La question de savoir si une infraction a été commise dans une intention frauduleuse ou à dessein de nuire gît donc en fait et est dès lors laissée à l'appréciation souveraine du juge du fond. — (Laurence Deklerck, Roland Forestini & Philippe Meurée, Manuel pratique d'impôt des sociétés, De Boeck Supérieur, 2003, page 369)
- Préposer quelqu’un à quelque chose.
- Le curé de Melotte paissait depuis trente longues années le petit troupeau que le Seigneur, […], avait commis à sa garde. — (Louis Pergaud, Le Sermon difficile, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Il fut commis à l’exercice de telle charge. — Ce sont des gens qu’on a commis exprès pour cela.
- (Droit) Nommer un juge.
- Un juge avait été commis la veille au soir pour procéder à l’interrogatoire de Brigitte et à l’enquête relative à la découverte de la malle verte. — (Pierre Souvestre et Marcel Allain, Fantômas, Les Souliers du mort, 1912, Éditions Robert Laffont, Bouquins, tome 5, page 981)
- On a commis tel juge pour informer.
- Juge commis pour examiner une affaire.
- Commettre un rapporteur, dans une affaire
- Confier.
- J’ai commis cela à vos soins.
- Je vous en ai commis le soin.
- Un dépôt commis aux soins de quelqu’un.
- Compromettre, exposer mal à propos à quelque danger, à quelque embarras, à quelque avanie, etc.
- – Vous comprenez, ces hauts dignitaires, chacun a peur de se commettre. Il fallait pour se saisir de l’affaire quelqu’un qui ne fût pas de la partie ; moi par exemple. — (André Gide, Les Caves du Vatican, 1914)
- Si je me suis commis dans un billet de blogue sur la crise sanitaire, c’est partiellement en raison du sujet sur lequel je m’exprime le plus souvent: la société américaine. — (Luc Laliberté, Les élèves en classe: le cas américain, Le Journal de Québec, 17 janvier 2022)
- Commettre sa réputation.
- Se commettre avec quelqu’un, Se mettre en rapports avec des gens méprisables.
- Vous ferez bien de ne vous pas commettre avec lui, c’est un homme dangereux.
- (Marine) Tordre ensemble plusieurs torons pour en former un cordage.
- M. de Coulombe écrivit à M. le Comte de Maurepas qu’il étoit content des manœuvres dormantes, mais que les manœuvres courantes avoient été commises trop peu, qu’elles s’étripoient, qu’au reste il avoit fait mettre ces manœuvres dans un Magasin, pour qu’on leur fît souffrir telle épreuve qu’on jugeroit convenable. — (Henri Louis Duhamel du Monceau, Traité de la Fabrique des Manœuvres pour les Vaisseaux, 1769, chapitre 12, page 406)
- (Familier) (Ironique) Produire (un livre, un film, etc.).
- J’ai bien sûr comme beaucoup de mes collègues tenté d’écrire des livres. J’ai commis un roman policier mal foutu, immature, les éditeurs l’ont refusé et ne m’ont pas encouragé à en écrire un autre. — (Bertrand Arbogast, La Tondue, L’Harmattan, 2010)
- culetre
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cathétomètre
- (Physique) Appareil servant à mesurer la distance verticale séparant deux plans horizontaux.
- La colonne du cathétomètre, suspendue par une noix à sa partie supérieure, était d’abord maintenue en bas par une douille de bronze dans laquelle son prolongement cylindrique pouvait tourner à frottement doux. — (Travaux et mémoires du Bureau international des poids et mesures, Volume 13, 1907)
-
dilatomètre
- Appareil servant à mesurer la dilatation d’un objet.
- Un dilatomètre volumique.
- On a construit un dilatomètre très simple qui permet la détermination précise de la dilatation thermique des solides. — (Le Journal de physique et le radium, 1962)
-
géodimètre
- Instrument mesurant la distance entre deux points au moyen d'un laser.
- Le géodimètre, installé à l’aplomb du repère de bronze scellé dans la borne de ciment, envoyait son rayon laser vers un miroir placé, lui, à l’aplomb d’un repère identique situé à des kilomètres de là et le rayon, réfléchi, revenait au géodimètre au bout de quelques microsecondes, dont le nombre permettait de mesurer la distance. — (Haroun Tazieff, Claude Villers Ça sent le soufre !: Haroun Tazieff raconte ses aventures à Claude Villers, 1981)
-
reparaître
- Paraître de nouveau.
- C'était le ministère du 24 mai 1873 qui reparaissait. — (Alfred Barbou, Les Trois Républiques françaises, A. Duquesne, 1879)
- Cette zone forestière correspond à la région humide des nuages qui ceignent les flancs du pic pendant la majeure partie de l’année et qui se dissipent généralement le soir pour reparaître peu après le lever du soleil. — (Frédéric Weisgerber, « Huit Jours à Ténériffe », dans la Revue générale des sciences pures et appliquées, volume 16, Paris : Doin, 1905, page 1041)
- Son absence durait un an, deux ans. Et puis, un beau soir, sans que personne de son entourage fût prévenu, il reparaissait soudainement. — (Octave Mirbeau, La Mort de Balzac, 1907)
- Le juge expliqua sans répondre au prévenu que, s’il avait subi la flétrissure infligée alors par les lois aux condamnés aux travaux forcés, en lui frappant l’épaule les lettres reparaîtraient aussitôt. — (Honoré de Balzac, Splendeurs et misères des courtisanes, 1838-1847, troisième partie)
- rigidimètre
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radiogoniomètre
- Récepteur radio permettant de déterminer la position d’un poste émetteur par triangulation.
- Le radiogoniomètre fut employé pendant la guerre pour déceler la position de postes clandestins.
- Pour résoudre ce mystère, un technicien de l'ANFR, l'agence nationale des fréquences, s'est rendu sur place, à Messanges, avec un véhicule-laboratoire tout équipé, doté d'un radiogoniomètre sur le toit, un appareil de détection d'ondes hostiles. — (Renaud Biondi-Maugey, Sans le savoir, un père de famille prive ses voisins d'internet et de téléphone dans les Landes, France Bleu Gascogne, 2022)
- Récepteur radio permettant à un avion ou à un navire de connaître instantanément et avec précision sa position et son cap en captant des balises fixes au sol dont la position est connue.
- Depuis de nombreuses années, la plupart des navires ont un radiogoniomètre de bord et peuvent faire le point en mesurant le relèvement de quelques radiophares à rayonnement circulaire. — (Louis Leprince-Ringuet, Grandes découvertes du xxe siècle, éditeur Larousse, 1956)
- L’aviation se sert également à bord d’un radiogoniomètre perfectionné qui peut, à volonté, donner des relèvements par lecture directe (radiocompas) ou conduire l’avion vers le radiophare choisi (homing). — (Louis Leprince-Ringuet, Grandes découvertes du xxe siècle, éditeur Larousse, 1956)
- fusiomètre
-
aréomètre
- (Métrologie) (Physique) Instrument dont on se sert pour connaître les densités relatives des liquides, et évaluer leur concentration en sucres, en alcool ou en acide.
- L'alcool a une densité inférieure à celle de l'eau. En s'unissant à celle-ci, il augmente de densité, et d'autant plus que la proportion d'eau est plus considérable. C'est sur ce principe qu'est fondé l'emploi des aréomètres pour déterminer la teneur des esprits en alcool pur. L’aréomètre de Cartier a été pendant longtemps le seul employé ; maintenant on se sert de préférence de l'alcoomètre de Gay Lussac, […]. — (Edmond Nivoit, Notions élémentaires sur l’industrie dans le département des Ardennes, E. Jolly, Charleville, 1869, page 142)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.