Dictionnaire des rimes
Les rimes en : refourre
Que signifie "refourre" ?
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- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe refourrer.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe refourrer.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe refourrer.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe refourrer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif présent du verbe refourrer.
Mots qui riment avec "our"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "refourre".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : our , ours , ourt , ourts , ourd , ourds , oure , oures , ourre , ourres , ourg et ourgs .
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gourd
- Qui est devenu comme perclus par le froid.
- Avoir les mains gourdes, les articulations gourdes. — Avoir les doigts gourds.
- Chez un pauvre petit collégien d’un lycée de province qui trottait, son cartable sous le bras, les mains cuisantes d’engelures, les pieds gourds dans ses galoches, par les rues glacées de sa ville de montagnes, l’hiver, ce n’était qu’un obscur et douloureux instinct. — (Paul Bourget, Le Disciple, 1899, page 126)
- […]; si l’âme était gourde et contuse, l’esprit n’était, ni moins endolori, ni moins recru. — (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
- Parfois il s’approchait du piano et, sans s’asseoir, plaquait de ses doigts gourds quelques accords : ma grand-mère disait, avec un sourire fermé : « Charles compose. » — (Jean-Paul Sartre, Les mots, 1964, collection Folio, page 52)
- Emprunté ; lourdaud ; maladroit.
- À petits pas gourds, chaussé de chaussons, un vieux gaga apoplectique, rhumatismal, ataxique et blanc, dont par derrière les kellner se gaussaient, le goguenardant et tournant en bourrique, vint s'attabler à un autre coin; […]. — (William Ritter, Leurs Lys et leurs Roses, Mercure de France, 1903, page 131)
- Elle me disait, à propos de cette nouvelle Singer : « Ces machines, quand c’est neuf, c’est gourd, mais gourd qu’on ne peut pas les traîner ! C’est le contraire des gens qui s’engourdissent avec l’âge. » — (Jean Guéhenno, Journal d’un homme de 40 ans, Grasset, 1934, réédition Le Livre de Poche, page 59)
- Goodfield s'était emparé d'un mince cahier qu’il feuilletait de ses gros doigts gourds, en marmottant de temps à autre quelques vagues paroles. — (Jean Ray (écrivain), Harry Dickson, X-4, 1934)
- J’avais été les retrouver dans une loge, à une répétition des ballets russes à l’Opéra. De ma vie, je ne m’étais senti plus gourd, plus déplacé, plus muet. — (André Gide, Journal 1889-1939, Bibliothèque de la Pléiade, Éditions Gallimard, 1951, pages 305-306)
- Le joyeux babil des premières secondes s’en ressent, et les phrases s’espacent. On se quitte un peu gourds, et l’au revoir a des accents de délivrance. — ( Philippe Delerm, La sieste assassinée, Gallimard, coll. Folio, 2001, page 13)
-
flour
- (Indénombrable) Farine.
- bradiancourt
- hericour
- contescourt
- beaulencourt
- caucourt
- chauvincourt
- adaincourt
- grandcourt
- epenancourt
- gemmelaincourt
- gadencourt
- cagnicourt
-
bourre
- Amas de poils détachés de la peau de certains animaux à poil ras, tels que les bœufs, les vaches, les chevaux, etc.
- La bourre sert à garnir des selles, des bâts, des tabourets, etc.
- (Textile) Bourre de laine ou bourre lanice : partie la plus grossière de la laine.
- Matelas de bourre lanice.
- Qu’il soit donc à son tour ce mannequin de bois, de paille, de bourre ou de carton bouilli qu’il habillait tout à l’heure et déshabillait à sa guise. — (Guy Goffette, Presqu’elles, Gallimard, 2009, page 100)
- Quant à l’ours en peluche, laissé trop longtemps sur une étagère de l’armoire de sa chambre, il n’est plus qu’une loque, les mites ont grignoté la laine de son museau, des souris lui ont rongés les pattes et les oreilles et chapardé la bourre de son ventre. — (Sylvie Germain, Magnus, Fragment 29, Albin Michel, Paris, 2005, page 274)
- (Soierie) Bourre de soie : partie la plus grossière du cocon, celle qui ne se dévide pas.
- La borgnesse, aussi endimanchée, portait un bonnet blanc, un grand châle en bourre de soie, façon cachemire, et tenait à la main un vaste cabas. — (Eugène Sue, Les Mystères de Paris, 1843)
- Une bourre de soie sèche, telle qu'on l'obtient par la longue ébullition avec une grande quantité de détergent, comme à l'ordinaire, ne contient que 5 % de séricine. — (D. de Prat, Nouveau manuel complet de filature ; 1re partie : Fibres animales & minérales, Encyclopédie Roret, 1914)
- (Sens figuré) (Familier) Remplissage superflu.
- Il y a bien de la bourre dans cet ouvrage !
- (Chasse) Ce qu’on met par-dessus la charge d’une cartouche de fusil de chasse.
- — C’est un miracle qu’il vive avec une balle dans le ventre, et non seulement la balle, mais des lambeaux de drap, la bourre du fusil, et que sais-je, moi ? Vous sentez bien que je ne suis pas allé sonder une telle blessure. — (Stendhal, Lucien Leuwen, 1834)
- Sur la table, un bourre-cartouches, une cartouchière, deux sébiles contenant l’une du plomb, l’autre des cartouches et des bourres ; à droite, près du secrétaire, une chaise volante. — (Georges Feydeau, Monsieur chasse !, 1892)
- Il était aussi très intrigué par sa façon de déchirer la bourre avec les dents comme un troupier et sans forfanterie.« Cette charge bien bourrée va donner un fameux recul », dit Angelo. — (Jean Giono, Le hussard sur le toit, 1951, réédition Folio Plus, page 323)
- Au beau milieu, trônait le plat cuisiné par l'oncle Jules.« Voilà, dit-il, ce que je faisais cuire ce matin : ce sont des bourres grasses.— C'est pour quoi faire ? demanda Paul.— C'est pour faire des cartouches ! dit mon père. — (Marcel Pagnol, La gloire de mon père, 1957, Le Livre de Poche, page 215)
- (Par extension) Duvet qui couvre les bourgeons de quelques arbres et arbrisseaux, lorsqu’ils commencent à pousser. → voir débourrer
- La vigne a gelé en bourre : au moment où le bourgeon se formait.
- Le chameau de tête est attaché par une corde de bourre de palmier au cou d’un âne qui est le guide de la troupe. — (François-René de Chateaubriand, Itinéraire de Paris à Jérusalem, 1811)
- (Rare) Le jeune âge, par analogie avec celui qui précède le débourrage chez les chevaux.
- C’est l’âge ingrat, l’âge de la bourre, une époque de boutons, de furoncles, de mains moites, de choses sales. — (François Mauriac, Le Mystère Frontenac, 1933, réédition Le Livre de Poche, page 160)
- brancourt
-
séjour
- (Construction) Demeure, résidence plus ou moins longue dans un lieu, dans un pays.
- Ma belle-mère m'avait appris, dans un moment d’égarement, qu'il avait été en prison pendant vingt ans pour inceste sur ses propres filles en Normandie et interdit de séjour depuis lors dans sa région. — (Rayane Mahdy, Itinéraire d’un enfant déraciné, Éditions Publibook, 2007, page 70)
- (Sens figuré) Que je le plains, pécheur, en ton heure dernière !Les maux les plus affreux sont amassés sur toi ;Le noir enfer, séjour rempli d’effroi,T’attend au bout de la carrière. — (Mort du pécheur, dans Félix Dupanloup, Manuel des petits séminaires et des maisons d’éducation chrétienne, p. 106, 2e éd., 1844)
- (Par extension) — Par contre, la grande gueule, celui qui balance les « krèles », je le connais. Il tape sa petite sœur. La gamine a déjà fait trois séjours à l’hosto. — (Gipsy Paladini, Vices : 2e enquête : Zabulu, Éditions Fleuve Noir, 2017, chap. 7)
- (Marine, Militaire) Temps qu’un bâtiment de guerre passe en relâche.
- Le séjour de ce vaisseau dans tel port a été d’une semaine, d’un mois, etc.
- (Rare) Arrêt des liquides qui restent plus ou moins longtemps en quelque endroit.
- Le séjour des eaux dans un terrain.
- Le séjour des mers sur un continent.
- Par métonymie, temps passé dans un lieu déterminé.
- Il a fait un séjour d’une semaine en Andalousie.
- (Construction) Lieu considéré par rapport à l’habitation, à la demeure qu’on y fait ou qu’on y peut faire.
- Un séjour champêtre.
- Cette maison est un beau séjour.
- Cette ville est un agréable séjour.
- Salle, pièce où l’on se tient habituellement.
- Cette maison a un beau séjour.
- armaucourt
-
discours
- (Linguistique) Actualisation de la langue ; suite de mots qu’on emploie concrètement pour exprimer sa pensée.
- En proposant le passage, incessant, d’un discours ordinaire au champ de la science, en devenant un « agitateur de mots », le vulgarisateur se donne un joli rôle: celui de l’intermédiaire, du « passeur de mots ». — (Sabine Pétillon-Boucheron, Les détours de la langue: étude sur la parenthèse et le tiret double, page 299, éditions Peeters, 2002)
- Les parties du discours.
- Discours direct, indirect.
- (Désuet) Exposé ou traité sur un sujet quelconque.
- Ce que nous disons, Sire, n'est pas une hyperbole, ni un discours cérébrin ; nous l'avons vu, en l'année 1612, au chapitre général des jacobins. — (Louis-Clair de Beaupoil de Sainte-Aulaire, Histore de la fronde, chap.15 : 1651, Paris : chez Baudouin frères, 1827, vol.2, p.345)
- La véridicité se confirme donc quand le discours dit vrai conformément à son être, quand se présente en ressemblance la chose du discours. Elle diffère nécessairement d'un discours à l'autre. — (François Bousquet, La Vérité, Éditions Beauchesne, 1983, page 104)
- Le 5 mars 1946, le discours de Churchill à Fulton, évoquant le « rideau de fer », peut être considéré comme l'un des prémices de la guerre froide. […]. Le 21 août, un discours d'Andreï Jdanov, à Leningrad, inaugure le « jdanovisme » , le « réalisme socialisme » érigé en dogme politico-culturel. — (Pierre Jeanneret, Popistes: histoire du Parti ouvrier et populaire vaudois, 1943-2001, Editions d'en bas, 2002, p. 69)
- (Souvent au pluriel) Propos de la conversation, choses que l’on dit dans le commerce habituel de la vie.
- Discours sensé.
- Discours impertinent, extravagant.
- Discours à perte de vue.
- De vains discours.
- Trêve de discours.
- Faire des discours en l’air.
- Cela fera plus d’effet sur lui que tous les discours.
- Où veut-il en venir avec ces discours ?
- Où tend ce discours ?
- (Spécialement) Texte lu ou propos improvisés devant un public.
- Mais Mirabeau était réellement l’âme de la Constituante. […] ; le souffle qui animait ses discours faisant de ce tribun le véritable souverain de la Chambre. — (Alfred Barbou, Les Trois Républiques françaises, A. Duquesne, 1879)
- […] ; car dans un discours du 11 mai 1907, à la Chambre des députés, Jaurès m’a appelé le « métaphysicien du syndicalisme », sans aucun doute avec une intention ironique. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, 1908, note de bas de page 57)
- Lorsque l’interprète me traduisit le sens général du discours, je fus émerveillé. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- Tout le monde a déjà subi l’épreuve des discours sans fin pendant lesquels on réprime difficilement ses bâillements. — (Saladin, Jean-Christophe, Mieux parler en public, Vuibert, Paris, 2004)
- De tout temps, il y a eu des discours. Ce ne sont que des mots, mais lorsqu'ils sont prononcés dans un contexte précis, ils ont le pouvoir d'informer, de sensibiliser, d'expliquer, de convaincre, de faire réfléchir et parfois de changer le cours de l'histoire. Au siècle dernier, l'Europe n'aurait peut-être pas subi un sort aussi effroyable si Hitler n'avait pas maîtrisé l'art du discours. De l'autre côté du spectre, certains discours de Martin Luther King, de Nelson Mandela et de Barack Obama ont contribué à changer les mentalités, à faire évoluer les esprits et à rendre le monde meilleur. — (Gilles Trudeau, Discours gagnants – Petit guide de rédaction, Linguatech éditeur, Montréal. 2018, p. 159)
- (Spécialement) (Désuet) Dans les lycées et les collèges, exercice destiné à former les élèves aux principes de la composition.
- Prix de discours français, de discours latin.
- ayencourt
- bayecourt
-
balourd
- Grossier et maladroit.
- Elle est un peu balourde, mais ce n'était pas méchant.
- Elle, si délicate, se croit tenue de me poser des questions balourdes, imbéciles, comme en poserait une bonne prise en faute. — (Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit, Denoël et Steele, Paris, 1932)
- De l'autre côté de la claire-voie, ils virent entrer les malabars l'un derrière l'autre, dans une lumière dansante qui dévoilait par éclipses leurs gros corps balourds et leurs vilaines ganaches de crapules. — (Paul Berna, Le cheval sans tête, 1955, réédition Le Livre de Poche, 1980, pages 147-148)
- De nouveaux clients, au rire bruyant et à la démarche balourde, entrent.— (Erwan Chuberre Saunier, Sur mes lèvres… Mylène Farmer, 2013)
- boncourt
- bettancourt
- dolaincourt
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.