Dictionnaire des rimes
Les rimes en : redressons
Que signifie "redressons" ?
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- Première personne du pluriel du présent de l’indicatif de redresser.
- Première personne du pluriel de l’impératif de redresser.
Mots qui riment avec "on"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "redressons".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : on , ons , ont , onts , ond , onds , omb , ombs , noms et nom .
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autorisation
?- Action d’autoriser.
- Pour l’élection du député direct, la municipalité […] obtint du Garde des sceaux l’autorisation de réunir indistinctement dans les paroisses tous les membres du tiers, corporés ou non corporés. — (Jean-Louis Masson, Histoire administrative de la Lorraine ; des provinces aux départements et à la région, Paris, F. Lanore, 1982, page 125)
- Différents plans de prise en charge des maladies rares ont vu le jour en France. Le premier est la mise en place d'une procédure accélérée pour l'obtention de l’autorisation de mise sur le marché de médicaments pour traiter des maladies orphelines (1992). — (Marc Léone, Maladies rares en réanimation, Springer, 2011, page 5)
- Document qui atteste que l’on est autorisé à faire quelque chose.
- Montrez-moi votre autorisation.
- (Aéronautique, Militaire) Accord donné par le contrôle de la circulation aérienne à un pilote pour exécuter un vol, une phase de vol ou une manœuvre au sol dans des conditions déterminées.
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achèverons
?- Première personne du pluriel du futur du verbe achever.
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absoudrons
?- Première personne du pluriel du futur du verbe absoudre.
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question
?- Interrogation, demande que l’on fait pour s’informer de quelque chose.
- Dumay ne demanda rien à son patron, il ne lui fit pas de questions sur ses projets. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844 ; page 132 de l’édition Houssiaux de 1855)
- Ils firent mille questions sur Julien. Elle répondait à chacune, mais eut soin de taire l’idée funèbre qui les concernait. — (Gustave Flaubert, Trois Contes : La Légende de Saint Julien l’Hospitalier, 1877)
- L’incrédulité de Bert était ébranlée. Il posait des questions, et le soldat y répondait complaisamment. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 24 de l’édition de 1921)
- […], n’avait-il point remarqué une superbe truite qui se calait sous un rocher de la rive.[…]. La question se posait seulement de savoir s’il la prendrait au filet ou à la main. — (Louis Pergaud, L’Évasion de Kinkin, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Quand nous blâmons les Bas-Alpins de déserter leur pays, ayons la franchise de nous poser cette question : et moi-même, si j’avais vingt ans, y resterais-je ? — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- L'a remplacée un petit bonhomme sans un poil sur le caillou, qui m'a bombardée de questions carrément barbantes, comme mes rêves, ma vie sexuelle et j’en passe. — (Meg Cabot, Missing, t. 1 : Coup de foudre , traduit de l'anglais (USA) par Luc Rigoureau, Hachette Livre, 2006, Le Livre de Poche Jeunesse, 2007, chapitre 14)
- (Grammaire) Type de phrase pour demander une information, généralement avec un syntagme ou un particule interrogatif, ou avec l’ordre des mots spécial. → voir phrase interrogative.
- (En particulier) (Dans la narration littéraire) Phrase dont le but est d’inviter un auditeur, un lecteur à donner une explication, un renseignement, ou tout cas appelant une réponse.
- Question. Où parlez-vous français ? Réponse. Je parle français à la classe de français. — (Arthur Gibbon Bovée, Première année de française: avec notation phonétique, page 53, Ginn, 1922)
- (En particulier) Interrogations que l’on adresse à un élève dans un examen.
- Cet élève répondit fort bien aux questions qu’on lui adressait.
- Proposition qu’il y a lieu d’examiner, de discuter, difficulté dont on cherche la solution.
- La question du déplacement des pôles n'a pas encore rallié, non plus, tous les suffrages, j'y ferai simplement allusion. — (Henri Gaussen, Géographie des Plantes, Armand Colin, 1933, page 51)
- La question soulevée par Hoffman est plutôt celle de l’effondrement des barrières entre les sphères économiques, politiques et culturelles avec la militarisation de la vie elle-même. — (Vincent Bonnecase, Julien Brachet, Crises et chuchotements au Sahel, 2013, page 233)
- Je n’insiste pas, car il existe des ouvrages sur ces questions, tels l’important mémoire de De Candolle et les travaux de A. Chevalier. — (Henri Gaussen, Géographie des Plantes, Armand Colin, 1933, page 97)
- La France demande que soit soumise au Tribunal de La Haye la question de savoir si le pacte franco-soviétique est compatible avec Locarno. — (Victor Margueritte, Le cadavre maquillé : La S.D.N. (Mars-Septembre 1936), Flammarion, 1936, page 34)
- La question d’argent devient épineuse. Je ne peux plus vivre que pauvrement dans cette grande ville. — (Albert Camus, L'Envers et l'Endroit, Gallimard, 1958, page 82)
- Cette anthropologie approximative du peuple satyresque laisse de côté l'embarrassante question des satyreaux, dont on se demande comment ils ont bien pu être engendrés dans cet univers sans femmes: […]. — (Françoise Lavocat, La syrinx au bûcher: Pan et les satyres à la Renaissance et à l'âge baroque, Librairie Droz, 2005, page 357)
- (Politique) Affaire considérable soumise à l’examen du gouvernement, d’une assemblée, du public.
- M. Thiers revint alors au pouvoir le 1er mars 1840. A cette époque, le problème de la question d’Orient s’agitait en Europe, […]. — (Alfred Barbou, Les Trois Républiques françaises, A. Duquesne, 1879)
- Les rapports s’étaient tendus aussi entre les États-Unis et le Japon, à cause de l’éternelle question de la naturalisation des jaunes. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 125 de l’édition de 1921)
- (Histoire) Torture qui était infligée aux accusés, en matière criminelle, pour leur arracher des aveux.
- Mais elle nia d’abord tout obstinément jusqu’à ce qu’on l’appliquât à la question ; alors, ne pouvant résister à l’excès de la douleur, elle avoua que depuis longtemps, et de concert avec le démon, elle avait pratiqué la magie et les maléfices, … — (E.T.A. Hoffmann, Le Diable à Berlin, 1820, Traduit par Henry Egmont)
- — Reste, reste, dirent toutes les femmes, reste, mon enfant, n’aie pas peur, et dis-nous bien ce que tu vois.— Eh bien, c’est qu’on a couché le curé entre deux grandes planches qui lui serrent les jambes, et il y a des cordes autour des planches.— Ah ! c’est la question, dit un homme de la ville. Regarde bien, mon ami, que vois-tu encore ? — (Alfred de Vigny, Cinq-Mars, Michel Lévy frères, 1863)
- Sur 3 027 condamnés à des peines corporelles, 115 sont soumis à la question (3,7%), dont 63 à la question préparatoire et 52 à la question préalable. Rapportés au total des inculpés, ces chiffres montrent que la torture est une pratique exceptionnelle. — (Benoît Garnot, Les peines corporelles en Bourgogne, dans Beccaria et la culture juridique des Lumières, Droz, 2007, page 219)
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conviction
?- Effet qu’une preuve évidente produit dans l’esprit, certitude que l’on a de la vérité d’un fait, d’un principe.
- Quelles que soient la bonne foi et la conviction de ceux qui proclament le danger de cet article, et qui veulent le faire rejeter, j'atteste qu'avec la même bonne foi je suis intimement convaincu de ses salutaires effets. — (P.-Antoine Fenet, Recueil complet des travaux préparatoires du Code civil, vol.15, p.156, France, 1828)
- Il est certaines situations dont bénéficient seuls les gens tarés. Ils fondent leur fortune là où des hommes mieux posés et plus influents n’auraient point osé risquer la leur. Certes, Roudier, Granoux et les autres, par leur position d’hommes riches et respectés, semblaient devoir être mille fois préférés à Pierre comme chefs actifs du parti conservateur. Mais aucun d’eux n’aurait consenti à faire de son salon un centre politique ; leurs convictions n’allaient pas jusqu’à se compromettre ouvertement ; en somme, ce n’étaient que des braillards, des commères de province, qui voulaient bien cancaner chez un voisin contre la République, du moment où le voisin endossait la responsabilité de leurs cancans. — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, G. Charpentier, Paris, 1871, chapitre III ; réédition 1879, pages 95-96)
- Je ne suis pas arrivé à l'âge de quatre-vingt ans pour rétracter en rien les convictions de ma vie entière. — (Réponse de M. Raspail père à l'avocat général, lors du procès de François-Vincent Raspail le 12 février 1874)
- Nous voyons ainsi que la conviction se fonde sur la concurrence de communions, dont chacune se considère comme étant l'armée de la vérité ayant à combattre les armées du mal. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, chapitre VI, La moralité de la violence, 1908, page 301)
- Mais nous avons vu comment Saint Louis, poussé par ses convictions religieuses, voulut rendre l'usure impraticable. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- Semblable à beaucoup de ces entrepreneurs dopés à l’hyper-croissance, Cyborg génère par atavisme, mimétisme cupide, conviction idiote ou crainte pleutre, un comportement déviant auprès de ses plus proches cadres. — (Jean Bouvier, Manager, et après ?, page 252)
- (Droit) Preuve évidente d’un fait dont quelqu’un est accusé.
- Les magistrats acquirent bientôt la conviction que l’empoisonneur était… une empoisonneuse : la propre mère du petit Henri, Charlotte Lamarche. — (Jules Mary, Les filles de la Pocharde, 1897-1898)
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acagnardons
?- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe acagnarder.
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe acagnarder.
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proposition
?- Action de proposer, de soumettre à un examen, à une délibération.
- Favrolles prend la parole. Son vide intérieur, son inconscience braillarde se masquent sous l'énergie de ses propositions. — (Léon Trotsky, Le drame du prolétariat français, 1922, annexe à l'édition de 1964 de Littérature et Révolution (les Lettres Nouvelles, éditeur))
- (Spécialement) (Par ellipse) Proposition de loi.
- Chose qui a été proposée.
- La proposition de ce député a été prise en considération.
- Il a retiré sa proposition.
- (En particulier) Chose proposée pour arriver à la conclusion d’une affaire ou à un arrangement.
- Le résultat de cette proposition conciliatrice fut que les deux jeunes gens […] se prirent par le bras, et, ajustant leurs épées, se dirigèrent vers la porte de l’hôtellerie, sur le seuil de laquelle se tenait l’hôte. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre IV)
- Tout ce qu'il entendait autour de lui, les tuyaux refilés d'une oreille à l'autre, les vaines discussions d'intérêts sordides, les propositions abracadabrantes, lui occasionnaient parfois des nausées. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930)
- proposition raisonnable, satisfaisante, absurde, ridicule.
- Faire des propositions à quelqu’un.
- Propositions de paix, d’accommodement, de conciliation.
- Expression d’une idée, affirmation ou la négation de quelque chose.
- […], ils formulèrent la proposition suivant laquelle l’obéissance au souverain, bon ou mauvais, était préférable à la fitna (anarchie, désordre). Ce qui équivalait à la consécration formelle du quiétisme politique de l’islam. — (Panayiotis Jerasimof Vatikiotis, L’Islam et l’État, 1987, traduction d’Odette Guitard, 1992, page 93)
- proposition universelle, générale, particulière.
- proposition hasardée.
- proposition insoutenable.
- Soutenir une proposition.
- Condamner une proposition.
- Censurer une proposition.
- proposition en matière de foi.
- (Grammaire) Membre de phrase composé essentiellement d’un sujet et d’un verbe et accessoirement d’un complément ou d’un attribut.
- Le terme de proposition remonte aux grammaires logiques où il désignait toute construction minimale porteuse d'un jugement : l'association d'un sujet (ce dont on dit quelque chose) et d'un prédicat (ce que l'on dit du sujet). Ainsi les grammairiens de Port-Royal analysaient la phrase « Dieu invisible a créé le monde visible » en trois propositions : Dieu a créé le monde — Dieu est invisible — Le monde est visible. Progressivement, la notion de proposition s'est confondue avec celle de phrase pour désigner l'unité syntaxique et prédicative combinant un sujet grammatical et un groupe verbal. — (Martin Riegel et alii, Grammaire méthodique du français, 1994)
- Ce La Fontaine qui me prouvait qu’il existe des propositions dont le verbe est au participe : Marché fait, les oiseaux forgent une machine. Ce Corneille qui me fournissait un exemple de propositions principales juxtaposées : J’ai fait ce que j’ai dû, je fais ce que je dois, tandis que Victor Hugo m’offrait un modèle d’indépendantes juxtaposées :Esclave, apporte-moi des roses !Le parfum des roses est doux ! — (Paul Guth, Le mariage du Naïf, 1957, réédition Le Livre de Poche, page 74)
- La syntaxe moderne nous a déjà habitués à considérer la proposition comme un nexus, un noyau, fonctionnant à la manière d'un accordéon dont les éléments sont extensibles ou comprimables à volonté. — (Cahiers de lexicologie, 1961, volume 2, page 48)
- Un cahier de grammaire m’apprend que la proposition indépendante était dite absolue, la principale pouvait s’appeler aussi primordiale alors que la subordonnée se satisfaisait de secondaire. La nomenclature grammaticale a quelque peu évolué depuis, mais à force de nuances, est-elle devenue plus claire ? — (Édouard Bled, Mes écoles, Robert Laffont, 1977, page 128)
- (Logique) Énoncé doué d’une valeur de vérité, généralement le vrai ou le faux.
- Une phrase impérative ou interrogative n’est pas une proposition logique.
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accointerions
?- Première personne du pluriel du conditionnel présent du verbe accointer.
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résurrection
?- Retour de la mort à la vie.
- (Religion) — Prévoyante, la religion chrétienne garantit la résurrection des corps, postulant ainsi l’affectation ad aeternam d’une âme à un corps, mais avant ? Où sommes-nous ? — (Paul Guimard, L'Age de Pierre, Grasset, page 125)
- (Religion) — Le Père Malebranche prouve la résurrection par les chenilles qui deviennent papillons. Cette preuve, comme on voit, est aussi légère que les ailes des insectes dont il l'emprunte. — (Voltaire, Dictionnaire philosophique, 1765)
- La résurrection d’Athelstane a été souvent critiquée comme outrepassant les règles de la vraisemblance, même dans un ouvrage aussi romanesque. — (Walter Scott, Ivanhoé, ch. XLII, note de l’auteur, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- (Par extension) — […] et là, quand tout espoir sera détruit pour la résurrection de leur patrie, les uns seront forcés de suivre en Étrurie et à Naples la fortune de leurs nouveaux rois; les autres, plus malheureux, iront, sous le ciel brûlant des tropiques, lutter contre un climat pestilentiel. — (Anonyme, Légions polonaises en Italie, Revue des Deux Mondes, 1829, tome 1)
- Commune à ces divers récits, la résurrection par Jésus d'un coq rôti, placé sur la table lors du dernier repas : revenu à la vie, le coq annonce la Passion du Seigneur. — (François Bovon, L’Évangile selon saint Luc: texte imprimé; vol. 4, page 225, Labor et Fides, 2009)
- Mais les cryobiologistes espèrent qu'une nouvelle technique, appelée nanotechnologie, fera bientôt de la résurrection une réalité. […]. Certains cryobiologistes prédisent que le premier réveil suite à une cryogénisation pourrait se produire vers 2040. — (Mark Brake & Jon Chase, Congeler les gens pose quelques soucis, dans La science dans Star Wars : Ce qui se cache derrière la Force, le sabre laser, les voyages intergalactiques..., traduit de l'anglais par Marion McGuinness, éd. De Boeck Supérieur, 2019)
- (Sens figuré) — Nous nous levons à demi habillés, des inconnus autour de nous surgissant du foin, à la vitesse et avec les ennuis d'une résurrection, se plaignant du bras, d'une fluxion, de la jambe. — (Jean Giraudoux, Retour d'Alsace - Août 1914, 1916)
- (Par hyperbole) (Familier) Guérison surprenante, inopinée. Dans ce cas, on peut dire aussi résuscitation.
- L'état physique du malade était des plus piteux : […]. Le malade vint en septembre 1915, sur le conseil d'un de mes clients. À partir de ce moment, les progrès ont été très rapides et actuellement (1925), ce monsieur se porte parfaitement bien. C'est une vraie résurrection. — (Émile Coué, La Maîtrise de Soi-même par l'autosuggestion consciente, 1922, éd. 1935, p.40)
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acquiescions
?- Première personne du pluriel de l’indicatif imparfait du verbe acquiescer.
- Première personne du pluriel du subjonctif présent du verbe acquiescer.
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dragon
?- (Militaire) (Désuet) Qui est propre aux soldats nommés dragons.
- Il était, de la tête aux pieds, un officier du temps, avec tous les défauts et, les qualités de ce temps, pétri par la guerre et pour la guerre, et ne croyant qu’à elle, et n’aimant qu’elle ; un de ces dragons qui font sonner leurs gros talons, — comme dit la vieille chanson dragonne. — (Jules Barbey d’Aurevilly, Les Diaboliques, A. Lemerre, Paris, 1883, page 337)
- (Sens figuré) (Désuet) Qui est cavalier, sans gêne.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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acquiesçons
?- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe acquiescer.
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe acquiescer.
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abrégerons
?- Première personne du pluriel du futur du verbe abréger.
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abonniront
?- Troisième personne du pluriel du futur du verbe abonnir.
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accointions
?- Première personne du pluriel de l’indicatif imparfait du verbe accointer.
- Première personne du pluriel du subjonctif présent du verbe accointer.
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feront
?- Troisième personne du pluriel du futur de faire.
- Je t’assure, Suzanne, ils feront très bien dans ta salle de séjour, ces fauteuils et ce canapé, bon il est un peu cra-cra, mais tu le recouvres d’un drap fleuri et te voilà vraiment chez toi ! — (Christine Cotaz-Bertholet, Lettres à Talitha, 1996)
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cuisson
?- Action de cuire ; résultat de cette action.
- La cuisson peut être intermittente ou continue : dans le premier cas on défourne la chaux produite après chaque opération ; dans le second on continue indéfiniment la calcination en retirant la chaux à mesure qu’elle est cuite […]. — (Edmond Nivoit, Notions élémentaires sur l’industrie dans le département des Ardennes, E. Jolly, Charleville, 1869, page 42)
- Elle ne salait les mets qu’après la cuisson, bien qu’elle sût à quel point la fadeur lui en était désagréable. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 23)
- Dans Mythologiques, Claude Lévi-Strauss écrit que cuire un aliment, c’est couper court au processus naturel qui fait qu’à terme un aliment cru (un légume, un fruit, un morceau de viande) devient une chose pourrie. La cuisson stoppe ce que la nature a commencé. — (Françoise Vergès, À vos mangues !, traduction de Dominique Malaquais, dans Politique africaine, 2005/4, n° 100, p. 320)
- Pour s'en sortir sans remplacer cet élément, on peut diminuer cette pression s'il existe un réglage de pression (2 vis sur ressort), sans trop si on ne veut pas de problème de cuisson du toner. — (Problèmes classiques des imprimantes laser)
- La cuisson est le plus souvent un « traitement thermique en phase aqueuse » : traitement thermique, parce que l’on chauffe ; en phase aqueuse, parce que les tissus animaux et végétaux, qui font l’essentiel de nos aliments, sont principalement faits d’eau. — (Hervé This, Mijotons, 23 septembre 2011)
- (Par métonymie) Liquide présent dans le récipient de cuisson à la fin de la cuisson d’un plat.
- Couper la selle d’agneau en tranches fines, les dresser sur un plat chaud et napper avec la cuisson montée au beurre. — (300 recettes Avec les jeunes restaurateurs de France, Brunétoile, 1986, 5e édition, janvier 1989, page 201)
- D’autre part, faire cuire un homard comme pour l’américaine; une fois cuit le décarapacer ; laisser réduire la cuisson ; la monter au beurre d’écrevisse et la passer à l’étamine. — (Joseph Favre, Dictionnaire universel de cuisine pratique)
- (Par analogie) Douleur que l’on ressent d’un mal qui est cuisant.
- Je sens une horrible cuisson dans ma plaie.
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affection
?- Sentiment d'aimer quelqu'un avec attachement ou tendresse, et qui nous porte à vouloir son bien-être ou son bonheur ; amitié ou amour non passionnel ou romantique.
- Et si les sentiments de jalousie demeurent dans le cœur de chacun vis-à-vis de l’autre, ce n’est pas dans la douleur d’une affection déçue qu’ils résident ; c’est dans l’instinct de propriété. — (Alfred Naquet, Vers l’union libre, E. Juven, Paris, 1908)
- Il s’était excusé sur sa peur des amitiés nouvelles, ce qu’il avait appelé, par galanterie, sa peur d’être malheureux. « Vous avez peur d’une affection ? comme c’est drôle, moi qui ne cherche que cela, qui donnerais ma vie pour en trouver une, avait-elle dit d’une voix si naturelle, si convaincue, qu’il en avait été remué. — (Marcel Proust, Un amour de Swann, 1913, réédition Le Livre de Poche, page 18)
- Thomyra est l’amie et l’amante de la belle fille qui se nomme Penthésilée, et elle craint de perdre une affection qui lui est chère, si elle devient grosse des œuvres du captif. — (Renée Dunan, Ces Dames de Lesbos, 1928)
- Avec beaucoup de tact, ce vieillard, qui savait n’être ni autoritaire ni égoïste, s’efforçait de gagner l’affection de Nazira et de se faire pardonner d’être vieux. — (Out-el-Kouloub, Nazira, dans "Trois contes de l’Amour et de la Mort", Édition Corrêa, 1940)
- À ses remerciements, Olga avait répondu : « Mais, madame, c’est par affection. » Maman répéta plusieurs fois d’un air rêveur et pénétré : « Elle m’a dit : c’est par affection. » — (Simone de Beauvoir, Une mort très douce, Gallimard, 1964, Le Livre de Poche, page 13)
- (Par extension) Divers mouvements de l’âme.
- Les affections de l’âme.
- Affections humaines, naturelles.
- Toutes ses affections sont douces.
- Affections déréglées.
- (Médecine) Maladie.
- Maxime eut soin de se placer à une certaine distance de quelques vieillots qui par habitude se mettent en espalier, dès une heure après midi, pour sécher leurs affections rhumatiques. — (Honoré de Balzac, Béatrix, 1838-1844, troisième partie)
- Ce troupeau appartenait au juge de Werst, le biró Koltz, lequel payait à la commune un gros droit de brébiage, et qui appréciait fort son pâtour Frik, le sachant très habile à la tonte, et très entendu au traitement des maladies, muguet, affilée, avertin, douve, encaussement, falère, clavelée, piétin, rabuze et autres affections d’origine pécuaire. — (Jules Verne, Le Château des Carpathes, J. Hetzel et Compagnie, 1892, pages 1-16)
- Outre les traumatismes et brûlures par produits chimiques, les affections de la langue les plus fréquentes chez les bovins sont l’actinobacillose ou langue de bois et la nécrobacillose. — (Institut de l’élevage, Maladies des bovins : manuel pratique, France Agricole Éditions, 2008, page 146)
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acquiesceront
?- Troisième personne du pluriel du futur du verbe acquiescer.
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marron
?- Fruit rond comestible de certains châtaigniers, plus gros qu’une châtaigne ordinaire, de couleur brune.
- Chaud là, les marrons, chaud ! — (Ernest Grenet-Dancourt, Monologues comiques et dramatiques, Librairie Ollendorf, 1883, page 157)
- Quoique la châtaigne et le marron soient de la même espèce, on préfère le marron, parce qu’il est plus gros et plus sucré. — (Balthazar Georges Sage, Supplément aux institutions de physique, 1812, page 46 → lire en ligne)
- Sur le trottoir, un type en passe-montagne vendait des marrons chauds. — (Éric Neuhoff, La Petite Française, Albin Michel, 1997, page 152)
- Nous achetions des marrons pour nous chauffer les doigts dans la poche de nos pèlerines. — (Alexandre Vialatte, Fred et Bérénice, Le Rocher, 2007, page 124)
- Devant l’Uniprix t’avais l’hiver un marchand de marrons chauds, qui te les grillait juste devant toi dans une grande bassine en tôle avec des trous partout dans le fond et de la braise en dessous. — (Alain René Poirier, Souvenirs mélangés d’un Parisien malgré lui, 2017, page 178)
- Avec le succès de son entreprise, M. Chestnut décide de se développer et d’acheter le fonds de commerce de son confrère M. Marron, qui vend des marrons chauds au parc Montsouris. — (André Lévy-Lang, L’Argent, la finance et le risque, 2006, page 126)
- Le scientifique appelle marron le fruit du châtaignier qui ne possède qu’une amande sous le tégument coriace et châtaigne celui qui en possède plusieurs séparés par le tan. L’industriel et le commerçant … auraient tendance à élargir la notion de marron à toutes les châtaignes un peu grosses et dodues. Quant au gastronome, … de la purée ou de la crème de marron, … châtaigne blanchie, … on parle de boudins aux châtaignes et de dinde aux marrons ! — (Robert Bourdu, Le châtaignier, 1996, Actes Sud, Le nom de l’arbre, page 21)
- (Par analogie) Brun, couleur du fruit mûr. #a04000 #602000 #402000 Voir la note sur les accords grammaticaux des noms de couleurs employés comme noms ou adjectifs.
- C’était le papier marron qui avait toujours régné chez les miens : « Votre grand-mère adore le marron. » — (François Mauriac, Un adolescent d’autrefois, Flammarion, 1969, page 135)
- Le marron est issu du mélange des trois couleurs primaires. Les nuances de marron sont donc infinies selon la proportion de ces trois couleurs, plus le noir et le blanc pour la désaturation. — (Allan Carrasco, Le Grand Livre de la Peinture sur Figurines, 2007, page 46)
- Le choix de la couleur divise la population : le vert ne plaît pas, le marron est jugé fade, le jaune trop voyant et le noir salissant. — (Benigno Cacérès, Le bourg de nos vacances, 1970)
- Malartic et Lampourde, dont l’attention était éveillée, aperçurent un homme de moyenne taille, mais singulièrement alerte et vigoureux, hâlé de visage comme un More d’Espagne, les cheveux noués d’un mouchoir, vêtu d’un caban de couleur marron qui en s’entr’ouvrant permettait de voir un justaucorps de buffle et des chausses brunes ornées sur la couture d’un rang de boutons de cuivre en forme de grelots. — (Théophile Gautier, Le Capitaine Fracasse, 1863, pages 111-112)
- (Sens figuré) (Populaire) Coup de poing, châtaigne, gnon.
- Il s’était trouvé un cloporte pour le dénoncer, le directeur ne voulait pas d’ennuis et, manque de bol, ça avait déclenché un foin du tonnerre de Zeus vu qu’il lui avait mis un marron dans la gueule, au cloporte, un putain de marron… Les cloportes, c’est tout ce que ça mérite… L’Abbé avait bien fait, considérait Baudelaire. — (Françoise Guyon, Le diable bat sa femme et marie sa fille, 2010, page 32)
- Y m’a filé une beigne,j’y ai filé un marron,m’a filé une châtaigne,j’y ai filé mon blouson. — (Renaud, Laisse béton, 1977)
- — Quand on a reçu un marron, on fait l’mort. — (Léon Frapié, Réalisme, dans Les contes de la maternelle, Éditions Self, 1945, page 131)
- (Botanique) Marron d’Inde, graine non comestible du marronnier d’Inde.
- En 1825 , M. Vergnaud-Romagnési, dans ses travaux sur le marron d’Inde, dit que les marrons les plus avantageux rapportent 30 pour 100 de leur poids en belle fécule. — (Adolphe Thibierge et Dr Remilly, De l’amidon du marron d’Inde, ou des fécules amylacées des végétaux non-alimentaires, 1857, pages 101-102)
- Au fond une vingtaine de marronniers lâchaient comme des bombes leurs bogues piquantes sur la tête des enfants. Ceux-ci nous apportaient en cadeau des dizaines de marrons bien lustrés dont nous ne savions que faire. — (José Herbert, L’instituteur impertinent : Récit de vie, 2016)
- Quant au fruit à venir, le marron, c’est un excellent vasoconstricteur, base appréciée de médicaments pour traiter varices et hémorroïdes. — (Bernard Boullard, Plantes et arbres remarquables des rues, squares et jardins de Rouen, 2006 → lire en ligne)
- (Pyrotechnie) Pétard dont la détonation évoque l’éclatement d’une châtaigne sur le feu.
- Le tir de deux marrons d’air qui ont éclaté à 300 ou 350 mètres de hauteur a fait dans le nuage une large échancrure à travers laquelle apparut le ciel bleu ; deux autres marrons divisèrent le nuage en deux parties, qui prirent la direction des forces composant la résultante suivant laquelle se dirigeait sa masse. — (Congrès international de défense contre la grêle, Troisième Congrès international de défense contre la grêle et Congrès de l'hybridation de la vigne, 1902, tome 1, page 306)
- Peu d’instans après, le marron éclate en donnant une détonation sourde, et le glaçon se trouve brisé en morceaux assez petits pour passer sous les ponts ou dans les canaux d’une usine, sans causer aucun dommage. — (Bulletin des sciences technologiques, 1829, tome 12, page 363 → lire en ligne)
- Jeton servant à contrôler la présence d’une personne à son poste. Notamment en usage dans les mines, les casiers où ils se rangeaient se nommaient marronniers.
- Les marrons sont entre les mains des factionnaires : les rondiers les trouvent en faisant leur ronde et les déposent ensuite dans la boîte à marrons, dont le contenu est vérifié le matin par le capitaine d’armes. — (Robert de Parfouru, Manuel du marin, 1911, page 86)
- Un surveillant de ronde, qui inspectait le dortoir d’en bas du bâtiment-neuf, au moment de mettre son marron dans la boîte à marrons, − c’est le moyen qu’on employait pour s’assurer que les surveillants faisaient exactement leur service ; toutes les heures un marron devait tomber dans toutes les boîtes clouées aux portes des dortoirs. — (Victor Hugo, Les Misérables, 1862)
- (Populaire) Tête.
- Il a reçu un coup sur le marron.
- (Technique) Grumeau de farine se formant dans la pâte à pain lors du pétrissage.
- Marron, grumeau dans la pâte mal pétrie. — (Prudence Boissière, Dictionnaire analogique de la langue française, 1862, page 1080)
- (Technique) Peloton coagulé dans une table de plomb mal fondue.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- MARRON […] Sorte de grumeau qui reste dans le plomb mal fondu. — (Pierre Larrouse, Grand dictionnaire universel du XIXe siècle, 1873, tome 10, page 1247)
- (Technique) Noyau non calciné d’une pierre passée au four à chaux.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Marbrerie) Partie très dure incluse dans le marbre et nuisant à son polissage.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Plâtrerie) Grumeau dans le plâtre.
- Cette gâchée est pleine de marrons !
- (Coiffure) Grosse boucle de cheveux ronde et nouée avec un ruban.
- Étienne de Jouy, le célèbre librettiste d’opéra, s’étonne en arrivant chez un ami pour dîner d’y trouver le père de celui-ci en habit de droguet à fleurs avec une perruque à marrons, son ami vêtu d’un habit français, sa femme en grande robe à la Médicis, tenant sur son bras un châle indien ; sa fille est vêtue à la grecque, son fils aîné à l’anglaise et les petits en mameluks. — (Patrick Barbier, À l’Opéra au temps de Balzac et Rossini, 2003 → lire en ligne)
- Le costume des juges peut paraître grotesque à un étranger : non que leur robe rouge doublée de satin blanc et leur rochet d’hermine n’aient de l’éclat et de la dignité ; mais ils sont affublés d’une perruque à marrons et à petite queue retroussée en plusieurs nœuds, poudrée plus ou moins également, et jetée au hasard de travers sur leurs cheveux, qu’elle ne cache pas en entier et qui déborde de toutes parts. — (Basile-Joseph Ducos, Itinéraire et souvenirs d’Angleterre et d’Écosse, 1834, page 34)
- (Ichtyologie) Petit poisson méditerranéen de la famille des pomacentridés, aplati latéralement (Chromis chromis)[17].
- Le Marron, ſelon Willughby, eſt un petit poiſſon qui n’a qu’environ quatre pouces de longueur, ſur une épaiſſeur aſſez conſidérable. — (Encyclopédie méthodique, Histoire naturelle, 1787, tome 3, page 247 → lire en ligne)
- Le marron a la chair fade et pleine d’arêtes.
- (Cinéma) Copie intermédiaire d’un film permettant de travailler sur une copie sans abîmer l’original.
- La première étape de la restauration a donc consisté à tirer un nouveau marron image à partir du négatif original et de rajouter les éléments manquants grâce à ce safety. — (Béatrice Valbin-Constant, Camille Blot-Wellens, Restauration du film « Donne-moi tes yeux » de Sacha Guitry, 3 décembre 2007, www.cinematheque.fr)
- Lettres et chiffres découpés en à jour dans une feuille de métal, destiné à être utilisé en tant que pochoir.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Désuet) (Alpes) (Lanslebourg-Mont-Cenis) Porteur savoyard dans les Alpes, guide de montagne, en particulier en Maurienne au Mont-Cenis.
- Du Passeur au Guide. Alors, et alors seulement, les marrons de Novalaise prennent une autre figure, à l’image de la montagne. On voit ses marrons l’aider, lui expliquer ce qu’on trouve en montagne […]. — (Renaud de Bellefon, Histoire des Guides de Montagne : Alpes et Pyrénées, 1760-1980, 2003, page 123)
- Apparut alors, disent les textes, quoddam genus hominum qui « marrones » vocantur (une sorte d’homme qu’on appelait marrons). On relève marones, marronai, marronnes, marucci, mazanes, et, en Val d’Aoste plus particulièrement, celle de marronniers. Leur clientèle était faite de grands personnages : diplomates, ambassadeurs, parfois de papes, d’ecclésiastiques […]. — (Nicolas Giudici, La philosophie du Mont-blanc, 2003, Literary Collections)
- On les appelle ordinairement Marrons. Ils sont divisés en plusieurs bandes et ont des petites chaises qu’ils portent tousjours à la main Quand la neige ni y est pas assez forte ni assez gelée, ils portent sur ces chaises les voyageurs, mais quand le froid a rendu la neige bien dur, et ils accommodent leurs chaises de façon, qu’ils ne portent a plus les voyageurs, mais les font glisser sur la neige avec tant de vitesse, particulièrement à la descente du Mont-Cenis, qu’à peine les peut on suivre des yeux. — (Guido Bentivoglio, 1713, Mémoires du Cardinal Bentivoglio, page 39)
- (Argot) Bagarre, baston, rixe.
- Prens toutes tes Baioffes [armes à feu], car il pourra bien y avoir du marron. — (Louis Ansiaume, Glossaire argotique des mots employés au bagne de Brest, 1821)
- (Argot) Testicule.
- À ce moment précis, j’ai dû vraiment agacer les abeilles car, à peine avais-je grimpé un iota de plus que BEEUUINZZZ BZZZZZ, toute une brigade ou compagnie m’attaqua, et vas-y que je te pique de la tête aux pieds, partout, semblait-il, avec un acharnement particulier sur mes fesses, ma saucisse beige et mes deux marrons couleur foncée ! — (Saer Maty Ba, Le serment du maître ignorant, 2020)
- (Cameroun) Beignet à base de farine de manioc ou de maïs.
- Kanga, achète-moi des marrons !
- Dans le calendrier républicain, nom du 29e jour du mois de fructidor[18].
- Dans le calendrier républicain c’était le 29e jour dans le mois de fructidor, le jour du marron. — (Jean Mayet, 365 jours ou Les Éphémérides allant du XVIe au XXe siècle, 2013, page 500 → lire en ligne)
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acérons
?- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe acérer.
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe acérer.
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aérons
?- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe aérer.
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe aérer.
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toison
?- Ensemble de la laine qui recouvre une brebis, un mouton.
- […], et l'on y voit de grands troupeaux de mérinos, remarquables par leur bonne conformation et l'abondance et la finesse de leurs toisons […]. — (Edmond Nivoit, Notions élémentaires sur l’industrie dans le département des Ardennes, E. Jolly, Charleville, 1869, page 103)
- La laine est une matière textile fournie par la toison du mouton. — (D. de Prat, Nouveau manuel complet de filature; 1re partie : Fibres animales & minérales, Encyclopédie Roret, 1914)
- (Par analogie) Poils pubiens, chez la femme.
- Rien de très précis, mais un peu comme ces effluves électriques qui vous chatouillent le cuir, avant l'orage, et font se redresser à rebrousse-poil la toison intime des ménesses. — (Marcel-Étienne Grancher, Ce mec est contagieux, Lyon :Éditions Champs fleuris, 1951, chapitre 1)
- Au sujet de la toison sexuelle, je suis tentée de croire que le sieur de Brantôme a voulu faire de la fantaisie dans son livre : Des dames galantes. S'attacher les poils pubiques autour des cuisses me paraît absolument invraisemblable. — (Marcelle Gauvreau, Lettre à Marie-Victorin, 24 mai 1940, dans Lettres au frère Marie-Victorin, éditions Boréal, Montréal, 2019, page 196)
- Je n’en avais pas moins l’impression bizarre que c’était sa toison intime que Thérèse exhibait aussi ostensiblement aux yeux du promeneur ! — (José Pierre, Qu’est-ce que Thérèse ?, Har/Po, 1985, page 78)
- (Par analogie) Poils du torse, chez l’homme.
- Abondante, sa toison pileuse bouffe jusqu'à mi-cou, faisant comme un col roulé. — (Philippe Delaroche, Caïn et Abel avaient un frère, Éditions de l'Olivier / Le Seuil, 2000, page 403)
- (Par analogie) Poils sous les aisselles.
- À intervalle régulier, le mouvement saccadé de ses bras découvrait la fine toison sous ses aisselles et des effluves capiteux remontaient jusqu’à Gabriel. — (Philippe Morvan, Ours, Calmann-Lévy, page 8, 2018)
- Madonna avait, elle aussi, déjà choqué bon nombre d'âmes sensibles en posant en 2014 avec une toison dorée sous les aisselles. — (Magazine Madame Figaro, Lourdes Leon et ses aisselles au naturel, invitées "au poil" du gala du Met à New York, 2021)
-
situation
?- Position d’une ville, d’un château, d’une maison, d’un jardin, etc.
- […] et, sans doute pour éviter que le fugitif ne renseignât les assiégeants sur la situation de la ville, on dût renoncer au projet. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- Situation commode, agréable, pittoresque.
- Cette ville est dans une situation favorable au commerce.
- (Sens figuré) État ou position d’une personne ou d’une chose.
- La partie repart, les clients sadiques s’approchent, soudain intéressés de voir un froggy en situation délicate, et arrive mon tour. — (Bruno Léandri, C’est curieux ce truc…, 2016)
- Ces messieurs me catalogueraient définitivement et toute démarche de ma part afin de me justifier ne servirait qu’à aggraver la situation. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- Pendant que les lames attaquaient mon vaillant navire […], je restai allongé sur ma couchette, philosophant sur le manque de confort de ma présente situation. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil ; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- Il s’ensuit un prix nettement supérieur au coût de la dernière unité produite, ce qui va permettre de maximiser le profit en situation d’oligopole. — (Pierre Jeanblanc, Analyse stratégique - Les Fondements économiques, Dunod, 2011)
- (Politique) État général des affaires.
- De Bilma, par câble, nous apprenons que la situation se trouble là-bas. Les Toubbou menacent nos positions du Tibesti. — (Louis Alibert, Méhariste, 1917-1918, Éditions Delmas, 1944, page 20)
- (Littéraire) Moment critique dans l’action d’un drame, d’un roman, etc.
- Ces objectifs sont déterminés par un plan à long terme, pour l'atteinte duquel on ménagera au maximum ses forces tout en cherchant les prises les plus variées qu'offre la situation du moment. — (François Sellier, Stratégie de la lutte sociale, Les Éditions ouvrières, 1961, page 308)
- Le drame ivoirien mêle inextricablement ces deux dimensions et a abouti à partir de la tentative d’instauration du concept d’« ivoirité » à une coupure du pays en deux et à une situation de guerre civile. — (Christian Pradeau et Jean-François Malterre, Migrations et Territoires, dans Les Cahiers d'Outre-Mer n° 234 / volume 59, Presses Universitaires de Bordeaux, 2006, page 199)
- (Administration, Finance) État où se trouve une caisse, un approvisionnement, etc.
- J’ai examiné la situation de sa caisse, de son magasin; tout était en règle.
- État, tableau de situation en argent, en denrées.
- Position, emploi, place rémunératrice.
- Ma venue définitive de province à Paris marque une grande phase dans ma vie. J’ai trouvé une situation dans une banque. Mes jours vont changer. — (Henri Barbusse, L’Enfer, Éditions Albin Michel, Paris, 1908)
- Une situation brillante, avantageuse.
- Une situation subalterne.
-
arrêtons
?- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe arrêter.
- Nous nous arrêtons dans ces citations si incomplètes, si difficiles à faire comprendre sans la musique et sans la poésie des lieux et des hasards, qui font que tel ou tel de ces chants populaires se grave ineffaçablement dans l'esprit. — (Gérard de Nerval, Les Filles du feu, Chansons et légendes du Valois, 1854)
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe arrêter.
- Franz, arrêtons les frais, veux-tu, ça suffit, tu m’avais promis une émission culturelle, cinéma, littérature, des actrices en pagaille, j’ai passé l’été à m’imaginer minaudant comme une pouffe devant Emmanuelle Béart défendant je ne sais quels nègres télégéniques, Léa Seydoux et son museau timide faisant la promotion de ses seins aussi lourds qu’un secret, ou même dans le genre littéraire, le nouveau recueil de l’anxiogène Claire Castillon, bref de la meuf mutine, spirituelle ou engagée, à la place de quoi voilà plusieurs semaines que je me goinfre de l’Attali, du Bruckner et autres d’Ormesson, certes encore très séduisant, mais à qui j’ai plus envie de demander des conseils qu’un numéro de portable, sans parler de Fabius et son regard d’homme politique battu – Fabius qui la semaine dernière nous a quand même fait perdre 25 points d'audimat rien qu’en disant « Bonsoir» ! — (Nicolas Bedos, Journal d’un mythomane, 2011)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.