Dictionnaire des rimes
Les rimes en : reculade
Que signifie "reculade" ?
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- Mouvement en arrière.
- Quand l'officier revint au palais, un air de bonheur et de joie avait succédé sur sa figure au subit effroi que la reculade du cheval y avait imprimé ; …. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
- (Sens figuré) Mouvement de ceux qui, s’étant trop avancés, sont obligés de faire des pas en arrière.
- « Très vite, nous dûmes déménager, parce que le loyer de notre premier appartement était trop élevé pour nous. De reculade en reculade, nous échouâmes ici… » — (Henri Troyat, Le mort saisit le vif, 1942, réédition Le Livre de Poche, page 18)
- Vivante ou morte je vous chérirai, malgré vos étonnements, vos reculades, vos questions au vide. — (René Fallet, Banlieue sud-est, Éditions Denoël, 1947, page 156)
- Il s’agit d’une reculade temporaire. Ne nous laissons pas bluffer, la tentation de la censure n’est pas morte. — (Mathieu Bock-Côté, « Censurer La petite vie? », Le journal de Montréal, 11 novembre 2020)
- Il s’était engagé trop avant dans cette affaire, il a été obligé de faire une reculade. - Il n’est arrivé à son but qu’après bien des reculades. - Une honteuse reculade.
Mots qui riment avec "ade"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "reculade".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ade , ades , oide , oides et ad .
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galéjade
- (Familier) (Provence) Façon exagérée et plaisante de raconter une aventure ou de peindre les choses.
- C’était un Marseillais qui ne parlait que de la Canebière, du cabanon, d’Olive, de Marius, de pêche à la rascasse. On l’aurait laissé faire, il eût entremêlé "L’Internationale" de galéjades. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
- […] et ce fut le départ pour la « Gare de l’Est ».Cette « gare » n’était rien d’autre que le terminus souterrain d’un tramway, et son nom même était une galéjade. — (Marcel Pagnol, Le château de ma mère, 1958, collection Le Livre de Poche, page 204)
- Nous allions témoigner en faveur de Pétugue, et sur la place du village, en jurant « croix de bois croix de fer », nous pourrions réhabiliter ce martyr de la galéjade, qui nous serrerait sur son cœur en pleurant. — (Marcel Pagnol, Le temps des secrets, 1960, collection Le Livre de Poche, pages 226-227)
- Il n’y a qu’à Marseille qu’on peut faire d’un mouvement syndical une grosse galéjade ! — (Jean-Pierre Foucault, Les cigales sont de retour, 2006)
- Tout autant qu'un type de récit ou une posture, et beaucoup plus qu'un simple mensonge ou seulement une « blague », la galéjade est pour certains une manière d'être plaisante en société, un style de conversation fondé sur la surenchère, une sorte de « convention de bonne compagnie », voire un moyen pour tester les réactions d'un interlocuteur :
- Tout ce qui vient du sud demeure toutefois suspect d'affabulation, et devient aussitôt « histoire marseillaise ». Pourtant il est bien moins aisé de mentir en Provence que partout ailleurs. En fait, nous ne pratiquons que la galéjade. C'est un mot intraduisible en langue d’oïl et qui nous a fait du tort, faute d'être compris. Il s'agit en fait d'une convention de bonne compagnie, un jeu subtil qui consiste à rapporter un événement à la limite de la crédibilité. (Rien d'ailleurs ne l'empêche d'être vrai, et c'est précisément ce qui fait l'intérêt du jeu.) Celui qui vous écoute fera de toute façon semblant de vous croire. Ce qui lui permettra de renchérir avec une autre histoire encore plus incroyable dont, par simple courtoisie, vous feindrez à votre tour d'admettre la véracité. Dans cette joute, personne n'est dupe. On ne s'affronte que pour le plaisir. Quand nous galéjons entre nous bien entendu, car avec les « étrangers » la galéjade est une manière d'examen de passage qui nous permet de mesurer le degré de crédulité d'un partenaire de hasard avec lequel nous ne nous sommes jamais affrontés. — (Yvan Audouard, Ma Provence : romans et contes, Plon, 1993, collection « Omnibus », pages 73-74)
- cheylade
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bergerades
- Pluriel de bergerade.
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marrade
- (Populaire) Grand amusement.
- La Grande marrade — (Titre d’un roman de Claude Néron, 1965)
- La marrade alors redouble... gorge déployée... aux larmes, citoyens ! — (Alphonse Boudard, Les combattants du petit bonheur, La Table Ronde, 1977, réédition Le Livre de Poche, 1990, page 19.)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.