Dictionnaire des rimes
Les rimes en : recouvert
Mots qui riment avec "ère"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "recouvert".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ère , ères , ere , eres , erre , erres , aire , aires , air , airs , ert et erts .
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cuisinière
- (Cuisine) Celle qui cuisine, qui prépare, qui cuit la nourriture (pour un homme, on dit : cuisinier).
- Je me désélégantise, je me désuavise, je vais devenir une vraie cuisinière, une fermière, ou tout ce que vous voudrez, et c’est effrayant à quel point je me trouve faite pour cela. — (Émile Montégut, « Histoire d’un Amour chrétien, journal et souvenirs d’une conversion », dans Revue des Deux Mondes, 1866, vol. 62 [texte intégral])
- Enfin, en guise de dessert, la cuisinière avait confectionné une sorte de rabote garnie de trois pommes offertes par la bonne du curé, mademoiselle Alice. — (Françoise Bourdon, La forge au Loup, Presses de la Cité, 2001, chap. 33)
- En sa qualité de gourmande, la Tonsard devint excellente cuisinière, et quoique ses talents ne s’exerçassent que sur les plats en usage dans la campagne, le civet, la sauce du gibier, la matelote, l’omelette, elle passa dans le pays pour savoir admirablement cuisiner un de ces repas qui se mangent sur le bout de la table et dont les épices, prodiguées outre mesure, excitent à boire. — (Honoré de Balzac, Les Paysans, 1845, première partie, chapitre troisième)
- Celle que l’on prend à gages dans une maison, un restaurant pour y faire la cuisine (pour un homme, on dit : cuisinier).
- Le 15 avril prochain, la meilleure cuisinière de France, trois étoiles au Guide Michelin, ouvre un nouveau restaurant gastronomique. — (Le Matin Online, avril 2009)
- Vous me placez cuisinière chez Madame, vous me prenez pour dix ans, j’ai mille francs de gages, vous payez les cinq dernières années d’avance (un denier-à-Dieu, quoi !) — (Honoré de Balzac, Splendeurs et misères des courtisanes, 1838-1847, deuxième partie)
- (Désuet) Épouse d’un cuisinier.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Cuisine) (Désuet) Ustensile de fer-blanc traversé par une broche, et qui sert à faire rôtir la viande.
- Les riches n’imagineraient pas la simplicité de la batterie de cuisine qui consistait en une cuisinière, un chaudron, un gril, une casserole, deux ou trois marabouts, et une poêle à frire. — (Honoré de Balzac, Le Cousin Pons, 1847)
- (Électroménager) Fourneau de cuisine servant à chauffer ou faire cuire les aliments, souvent muni d’éléments chauffants sur sa surface de travail.
- Cuisinières. — On appelle cuisinières les fourneaux complets à gaz. On en fait de types très divers. Celles pour les ménages bourgeois, comportent généralement quatre flammes de réchauds, une rôtissoire, un four et un réservoir d’eau chaude. — (Louis Figuier, Les Merveilles de la science ou description populaire des inventions modernes, Furne, Jouvet et Cie, 1891, page 548)
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compère
- (Désuet) Parrain d’un enfant, par rapport à la marraine et aux parents de l'enfant.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Par extension) (Familier) Quelqu’un avec qui on vit habituellement, à qui l’on parle librement.
- elle [Catherine de Médicis] l [Le connétable Anne de Montmorency]’appellle toûjours mon compere, auſſi bien que le Roy [Henri II] — (Madame de La Fayette, La Princesse de Clèves, 1678)
- Comme ils étaient en ce temps-là les deux seuls fusils de la commune, dès qu’un paysan avait repéré les lieux et heures de sortie d’un lièvre, […], il s’en venait annoncer la chose à l’un ou l’autre des deux compères, […]. — (Louis Pergaud, Un renseignement précis, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Puis, d'autorité, il apporte une piste de 421. Vissés au zinc, les deux vieux compères poursuivent leur conversation. — (Franck Maubert, Ville close, Éditions Ecriture, 2013)
- Celui qui est secrètement d’intelligence avec un escamoteur, avec un charlatan, pour l’aider à faire ses tours, à abuser le public.
- Cet escamoteur, ce charlatan a des compères, est bien secondé par ses compères.
- Ces soirs-là, le commandant Sicardot jouait le rôle d’un compère complaisant. — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, 1871)
- La grande Poulard était vedette à ce moment-là. Elle m’aimait bien, je vais la trouver. « Poulard, je lui dis, ce qui serait bien, c’est que tu me prennes pour compère quand tu descends chanter dans la salle, que tu choisis un bonhomme, que tu le fais monter sur la scène avec toi et que tu l’embrasses un peu partout en lui laissant du rouge à lèvres. » — (Daniel Boulanger, Le chemin des caracoles, Laffont, 1966, réédition Le Livre de Poche, page 26)
- (En général) Personne qui en seconde une autre pour quelque supercherie.
- Un tel prépare ses bons mots, et il a un compère qui l’aide à les amener dans la conversation.
- Homme adroit, subtil et artificieux.
- Voilà, se dit le gentilhomme, une auberge qui s’annonce bien, et l’hôte qui la tient doit être, sur mon âme, un ingénieux compère. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre IV)
- Homme qui se montre un bon compagnon ; homme agréable et de bonne humeur.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Théâtre) Chacun des deux principaux personnages d’une revue. → voir commérer
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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barbotière
- Endroit où barboter, mare à canard.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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conciliaire
- (Religion) Qui se rapporte à un concile.
- Session conciliaire.
- Qui émane d’un concile.
- Les décisions, les réformes conciliaires.
- Qui participe à un concile.
- Les Pères conciliaires.
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cymbalaire
- (Botanique) Genre de plantes, voisines des linaires et des mufliers, à tiges rampantes et à fleurs bleues ou blanches, dont les feuilles ont la forme d’une cymbale.
- Dans le cas de la cymbalaire, les cultures sur milieu minéral présentent des tiges très courtes avec des feuilles vert-pâle. — (Annales agronomiques - Volume 9, 1939)
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misère
- Condition, état de celui qui inspire la pitié.
- L’attitude de la théologie chrétienne à l’égard des juifs a été fixée dans le début du IVe siècle (concile de Nicée, 325) : le judaïsme ne doit pas disparaître, il doit vivre, mais dans un état d’avilissement et de misère tel qu’il fasse nettement apparaître aux yeux des croyants comme des incroyants le châtiment infligé par Dieu à ceux qui n’ont pas voulu reconnaître la divinité de Jésus. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- (En particulier) (Religion) État de faiblesse et de néantise de l’homme.
- […] il est également dangereux à l'homme de connaître Dieu sans connaître sa misère, et de connaître sa misère sans connaître le Rédempteur qui peut l'en guérir. — (Blaise Pascal, Pensées)
- Le dogme de l’incurable méchanceté de l’homme a, d’ailleurs, chez certains de ses adeptes, une autre racine : un plaisir romantique à évoquer la race humaine murée dans une misère fatale et éternelle. — (Julien Benda, La trahison des clercs, 1927, édition revue et augmentée, Grasset, 1946, page 194)
- (Spécialement) Privation des choses nécessaires à la vie.
- La misère qui règne est indescriptible. Les troupes ont transformé les environs en un vaste désert, où il ne reste plus un habitant, plus une tête de bétail, plus un boisseau de grain. L'intendance ne réussit plus à pourvoir aux besoins de tous les ventres affamés dont elle a la charge. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 96)
- La Pauvreté, ah ! la garce ! Elle va dans un cortège d’humiliations, de basses rancunes, de fangeuses abdications. Elle traîne, derrière elle, sa sœur la Misère, au rire édenté, aux orbites desséchées, aux doigts mous. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 34)
- Ayant une suffisante connaissance des taudis de Marseille, je m’imaginais que leur misère n’était guère dépassable. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Comme approchait le jour de l’inauguration du nouveau président, le désordre, la crainte et la misère étendaient leur empire. — (André Maurois, Chantiers américains, 1933)
- C’était la misère, ils n’avaient pas de moyens, mais pour nous la musique était bien plus importante que la richesse, c’est ce qui nous a forgés mentalement et socialement. — (Fabien Mollon, Le maloya, une musique passée de la clandestinité à la célébrité, Le Monde. Mis en ligne le 20 décembre 2021)
- (En particulier) (Histoire, Musique) Au XVIIIe siècle, chanson anonyme décrivant les épreuves et malheurs de certaines professions.
- Au XVIIIe siècle est apparu un nouveau genre, celui des complaintes des métiers, poèmes populaires anonymes qui décrivaient les épreuves et malheurs de certaines professions. Ces textes qui firent le bonheur des éditeurs de colportage étaient intitulés Misères. Je possède quelques-uns de ces livrets : La Misère des clercs de procureurs, La Misère des garçons chirurgiens, La Misère des apprentis imprimeurs […]. — (Gérard Oberlé, La vie est ainsi fête, Grasset, 2007, chronique du 1er mai 2003, pages 63-64)
- (Sens figuré) Bagatelle, chose de peu d’importance et de valeur.
- On ne s’étonnera donc pas du sang-froid avec lequel il accueillit les applaudissements de la Société Royale ; il était au-dessus de ces misères, n’ayant pas d’orgueil et encore moins de vanité […] — (Jules Verne; Cinq semaines en ballon)
- C’est une vieille R5 blanche qui agonise. Je l’ai achetée parce qu’elle valait une misère. — (Boris Tzaprenko, Noti Flap, volume 1 : Rien à dire, c’est du grand Art, 2008, chapitre 20)
- Alphonse lui-même, qui semblait encore le meilleur de tous, eh bien ! ma chère, il s’est brouillé avec moi pour une misère. — (Perlette, chapitre 4, dans l’Artiste : Revue de Paris, 1847, 4e série, volume 9, page 198)
- Il a l’air de se bien porter, mais il a toujours quelques misères de santé.
- (Sens figuré) Pénis.
- « Cachez votre misère, père Milon, allons il y a des enfants. » — (Annie Ernaux, La femme gelée, 1981, réédition Quarto Gallimard, page 346)
- (Botanique) Nom usuel d’une plante ornementale de la famille des commélinacées.
- Ces formations filamenteuses, observées pour la première fois dans les cellules du pollen de Tradescantia (nom populaire: misère), furent baptisées chromosomes par Waldeyer en 1888. — (Marc Maillet, Biologie cellulaire, 2006)
- Difficulté. → voir avoir de la misère
- Mais j'eus bien des misères à l'école avec tous ces nombres ! Avec le calcul c'était encore pire. — (Heinrich Heine, Le Livre de Le Grand, chap.7, traduit de Ideen, das Buch le Grand (1827) par Claire Placial, Le festin de Babel : Bibliothèque de traductions (https:/ /lefestindebabel.wordpress.com), 2012)
- Je partis de Paris, j'y revins et, me trouvant sans place, j'eus beaucoup de misère. […]. Les années 1865-66-67 ne furent pas brillantes pour les coiffeurs, et surtout pour moi, qui exerce cette profession. — (Thésée Pouillet, La Spermatorrhée, Delahaye, 1877, page 141)
- Il y avait une jeune fille qui servait comme domestique chez des gens riches et qui avait à supporter mille misères. — (Le Courrier du Vietnam, Contes du temps d’avant, lecourrier.vn, 27 décembre 2020)
- C’est une grande misère que les meilleurs procès.
- C’est une misère que d’avoir affaire à lui.
- Malchance.
- C’était la poisse, la pouille, la misère, la débine. — (Raymond Queneau, Loin de Rueil, Gallimard, 1944, Édition Folio, 2003, page 200)
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équerre
- (Technique) (Architecture, Géométrie, Peinture, Maçonnerie, Mathématiques, Menuiserie) Instrument destiné à tracer un angle droit ou la perpendiculaire.
- Cet exercice de géométrie permet d'utiliser l’équerre et le compas.
- L’équerre est un instrument en métal ayant la forme d’un cylindre ou d’un prisme à huit pans. La surface latérale porte quatre fenêtres longitudinales munies dans leur axe de crins de cheval et terminées par une fente. Ces fenêtres sont établies à 90° l’une de l’autre. En regardant par une fente, on peut voir le crin de la fenêtre opposée. Pour obtenir un alignement il suffit de faire placer sur la ligne de visée de la fenêtre des jalons les uns derrière les autres. En regardant dans la fenêtre de côté on peut faire opérer un jalonnement perpendiculaire au précédent. L’équerre se monte sur un piquet qui lui sert de pied. — (Marcel Draux, Émile Benoist, La Géométrie des débutants, Éditions Draux-Benoist, 1936, page 66)
- L’adolescence ne commettant rien sans frénésie, je dérobais à la table de mon père une petite équerre d’acajou qui sentait la boîte à cigares, puis une règle en métal blanc… — (Sidonie-Gabrielle Colette, Le Képi, Fayard, 1943 ; éd. Le Livre de Poche, 1968, page 117)
- Ce qui est à angle droit ou possède la forme d’un angle droit.
- Ces bordures de buis sont taillées à l’équerre.
- Deux palais magnifiques, celui d’Othon-Henri et celui de Frédéric IV, forment équerre au coin droit de la place. — (Théophile Gautier, Ce qu’on peut voir en six jours, 1858, réédition Nicolas Chadun, page 80)
- (Technique) Pièce en forme d’angle droit, de té, destinée à consolider les assemblages.
- (Gymnastique) Figure statique, consistant à maintenir les membres inférieurs horizontaux par la force des muscles abdominaux, tandis que le tronc est vertical, en appui sur les mains.
- (Héraldique) Meuble représentant une équerre de charpentier dans les armoiries. Elle est parfois utilisée comme bordure partielle de quartier (→ voir escarre).
- Note : Les côtés de l’angle droit peuvent être de même longueur mais généralement les illustrateurs la représente avec un côté plus court que l’autre. Le côté long est positionné en fasce vers le chef et le court en pal vers la pointe. On voit souvent les extrémités des branches de l’équerre biseautées mais il n’y a pas de règle en la matière. Si la position est différente, on blasonnera la direction de l’angle.
- De gueules à l’équerre d’or à dextre l’angle dirigé vers le canton dextre de la pointe, senestrée d’un dauphin couronné d’or, qui est de la commune de Robion du Vaucluse → voir illustration « armoiries avec une équerre »
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braisière
- (Cuisine) Vaisseau, récipient sur le couvercle duquel on met de la braise de manière que les aliments cuisent par-dessus et par-dessous.
- Piquez votre foie de veau de gros lard assaisonné; foncez une braisière de bardes de lard; mettez-y le foie avec des carottes, un bouquet garni, des oignons, […]. — (Alexandre Dumas, Grand dictionnaire de cuisine, Paris : Alphonse Lemerre, 1873, p.565)
- (Vieilli) (Désuet) Étouffoir à braises.
- En même temps, il poussait la braisière auprès de l'alga, et quand son maître fut convenablement étendu, le visage tourné du côté de la muraille, il introduisit le page du Ras en lui recommandant de parler bas. — (Arnauld d’Abbadie, Douze ans de séjour dans la Haute-Éthiopie, 1868)
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chevalière
- (Noblesse) Celle qui avait reçu l’ordre de la chevalerie.
- Chevaleresse ou chevalière, les mots existent au Moyen Âge, en latin comme dans les langues d’oïl et d’oc, non seulement pour désigner la femme d’un chevalier, mais aussi la cavalière, celle qui combat à cheval, ou encore la dame qui appartient à un ordre de chevalerie. — (Sophie Cassagnes-Brouquet, Chevaleresses : une chevalerie au féminin, Place des éditeurs, 2013, page 7)
- (À notre époque) Femme portant le grade de chevalier dans certains ordres religieux, militaires ou civils.
- Les chevalières de la Légion d’honneur — (« Les chevalières de la Légion d’honneur », dans Le Petit Journal, 18 juin 1865, page 1 [texte intégral])
- Comme les femmes n’occupent chez nous aucune position officielle ni dans la magistrature, ni dans le clergé, ni dans l’armée, le nombre des services rendus à l’État par les petites et les grandes dames est nécessairement fort restreint. On serait obligé d’accorder des brevets de chevalières, d’officières ou de commandeuses aux mères de famille qui ont le plus d’enfants, et aux jeunes filles qui en ont eu le moins. — (Henri Rochefort, La grande Bohême, Librairie Centrale, Paris, 1867, page 174)
- C’est en 1887 que Mme Furtado-Heine a été décorée de la Légion d’honneur. A cette-là, la Légion ne comptait ou n’avait compté que très peu de chevalières en dehors des religieuses. […] Mlle Rosa Bonheur reste aujourd’hui la seule officière. — (« Les femmes décorées », dans Le Gaulois, no 5515, 12 décembre 1896, page 1 [texte intégral])
- Veiler (Véronique, Marie-Thérèse, Claude), lieutenante-colonelle. Chevalière du 18 janvier 2001. — (« Décret du 30 octobre 2019 portant promotion et nomination dans l’ordre national du Mérite en faveur des militaires n’appartenant pas à l’armée active », dans Journal officiel de la République française, 1er novembre 2019 [texte intégral])
- Officière de l’Ordre du Canada et chevalière de l’Ordre national du Québec, Andrée Lachapelle a participé au début de la télévision québécoise dans les années 1950. — (« Andrée Lachapelle est décédée », dans Métro, 21 novembre 2019 [texte intégral])
- (Désuet) (Noblesse) Épouse d’un chevalier.
- Dira-t-on aujourd’hui Monsieur l’Écuyer, Madame l’Écuyère, Monsieur le Chevalier, Madame la Chevalière ? — (Antoine-Louis-Pierre-Joseph Godart de Belbeuf, De la noblesse française en 1861, 1861)
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cafetière
- (Cuisine) Appareil où l’on prépare l’infusion de café ; machine à café.
- Depuis qu’il était seul, Jean ne mangeait plus chez lui, et dans la cuisine il n’y avait qu’une cafetière métallique, enrobée dans du marc de café. Jean prenait beaucoup de café, et ne lavait jamais la cafetière. — (Elsa Triolet, Le premier accroc coûte deux cents francs, réédition Cercle du Bibliophile, 1944, page 300)
- Elle avait mis la bouilloire et la cafetière en route et elle glissait des tranches de pain dans le toaster. — (Bernard Minier, Glacé, XO Éditions, 2011, épilogue)
- Récipient où l’on verse cette infusion pour la servir.
- Il tenta de se servir un café mais cassa également la cafetière car il n’y connaissait rien […] — (Quentin Leclerc, La ville fond, Ogre (De l’), 2011)
- Commerçante qui vend du café tout fait, ainsi que d’autres boissons, chaudes ou froides (pour un homme, on dit : cafetier).
- Toute la vallée venait jadis y prendre modèle sur les turbans, les chapeaux à visière, les bonnets en fourrures chinoises de la belle cafetière, au luxe de laquelle contribuaient les gros bonnets de Soulanges. — (Honoré de Balzac, Les Paysans, A. Houssiaux, 1855, page 452)
- Commerçante qui tient un café (pour un homme, on dit : cafetier).
- Après cela, il nous conta qu’étant entré dans un café en arrivant à La Haye, après s’y être suffisamment rafraîchi, il voulut payer l’hôtesse et que cette cafetière, qui est une grande et grosse Hollandaise, au lieu de prendre son argent, lui avait serré la main en fermant en même temps la sienne […] — (Anne-Marguerite Petit du Noyer, Mémoires, volume 5, Pierre Marteau, Cologne, 1711, page 87)
- (Familier) Tête.
- Son crâne porta sur la pierreAvec un beau bruit musicalProduisant en sa cafetièreUn bouleversement fatal — (Boris Vian, La Mauvaise Mémoire, 1958)
- Je rentre dans des rochers qui sont plantés au milieu du chemin, et en même temps quelqu’un saute sur le marchepied et me cogne sur la cafetière avec un truc qui me fait l’effet d’être le mot mexicain pour matraque. — (Peter Cheyney, traduit par de Michelle et Boris Vian, Les femmes s’en balancent, Gallimard, 1949, page 163)
- (Familier) Cafard, mouchard, délateur.
- Adam récrimine : « Sale cafard ! » Le mot court : cafard ! cafetière ! — (Léon Frapié, La Maternelle, Librairie universelle, 1904, page 59)
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alvéolaire
- (Anatomie) Qui appartient aux alvéoles pulmonaires.
- Les nerfs alvéolaires.
- Les artères alvéolaires.
- (Par extension) Qui peut se nicher dans ces alvéoles.
- Effets néfastes sur la santé : L’inhalation prolongée ou massive de poussières alvéolaires de quartz peut causer des fibroses pulmonaires faisant généralement référence à la silicose. — (Fiche de données de sécurité d'un sable siliceux.)
- (Anatomie) Qui appartient aux alvéoles des dents.
- (Linguistique) En parlant d'une consonne, qui est articulée au niveau des alvéoles des incisives supérieures (voir schéma ci-contre).
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éphémère
- Qui ne dure qu’un jour.
- Insecte éphémère. Fleur éphémère. Fièvre éphémère.
- J’admirais dans les gouttières quelques végétations éphémères, pauvres herbes bientôt emportées par un orage ! — (Honoré de Balzac, La Peau de chagrin, 1831)
- (Par extension) Qui n’a qu’une très courte durée.
- Calme et douce comme ces petits lacs purs que les pluies laissent au printemps pour un instant dans les éphémères prairies africaines, et où rien ne se reflète, sauf l’azur infini du ciel sans nuages… — (Isabelle Eberhardt, Yasmina, 1902)
- Dès 1818, le vélocipède du baron Karl Drais von Sauerbroom avait été le support d’une mode éphémère et extravagante parmi les dandys et les aristocrates de Paris et de Londres. — (Monique de Saint Martin, L’espace de la noblesse, Métailé, 1993, page 145)
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communautaire
- Qui a trait à la communauté.
- La vie communautaire est souvent de règle dans les ordres monastiques.
- Relatif à la Communauté européenne puis à l'Union européenne.
- Les quotas betteraviers ne sont pas attachés aux terres par le règlement communautaire qui les régit. Ils peuvent l'être par les accords interprofessionnels passés entre les sucreries et les planteurs. — (Denis Barthélemy & Jacques David, « Introduction », dans L'agriculture européenne et les droits à produire, sous la direction de Denis Barthélemy & Jacques David, Paris : INRA, 1999, p. 20)
- (France) Relatif aux communautés de communes.
- Relatif au communautarisme.
- La délégitimation des observances laïques, l’usure de morales d’État - celle des droits de l’homme a trop servi pour rester disponible -, le décri de la Patrie, du Progrès comme l'assurance d'un toujours mieux […], toutes ces érosions ont peu à peu sapé le crédit des credo qui unifiait tant bien que mal notre archipel, ce puzzle de méfiances communautaires. — (Régis Debray, Le siècle vert : un changement de civilisation, Tracts Gallimard, janvier 2020, p. 32)
- En 2008, portées par une vision commune, quatre grandes associations communautaires de lutte contre le VIH/sida, AIDES (France), ALCS (Maroc), ARCAD-SIDA (Mali), COCQ-SIDA (Québec) ont créé Coalition PLUS. — (AIDES à l'international, → lire en ligne)
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brumaire
- Le second mois du calendrier républicain ; il allait du 23 octobre au 21 novembre.
- Trois semaines plus tard, le 4 brumaire an IV (26 décembre 1795), la Convention nationale tint sa dernière séance et se sépara aux cris prolongés de Vive la République. — (Alfred Barbou, Les Trois Républiques françaises, A. Duquesne, 1879)
- Sous le code de brumaire an IV, cette institution s’appelait le jury d’accusation par opposition au jury de jugement. — (Honoré de Balzac, Splendeurs et misères des courtisanes, 1838-1847, troisième partie)
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abandonnataire
- (Droit de propriété) Personne qui reçoit des biens abandonnés.
- Après un an et un jour vous serez l’abandonnataire.
- Le créancier abandonnataire fera vendre le navire aux enchères publiques (en supposant que le navire existe encore aux mains de l'armateur). — (Daniel Danjon, Jean Lepargneur, Manuel de droit maritime, 1929)
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binaire
- (Mathématiques) Qui est d’arité deux.
- Pour lui, toutes les formes qu’il faut distinguer les unes des autres, et qui se maintiennent dans son jardin, sont des espèces : c’est ce qu'on appelle le Jordanisme. Le Jordanisme, on le voit, n'est qu'une des conséquences de la nomenclature binaire. — (Julien Vesque, Traité de botanique agricole et industrielle, J.-B. Baillière et fils, 1885, page 46)
- L’addition usuelle est une opération binaire.
- (Mathématiques) Système de numération en base 2 dans lequel on exprime tous les nombres par le seul emploi de deux caractères, l’un désignant l’unité, l’autre indiquant sa place, comme seraient, dans les chiffres arabes, 0 et 1.
- Numération binaire.
- (Chimie) Qui est formé de deux espèces chimiques.
- Il en ressort que la présence de MCPA a pour effet de réduire la période d'emploi du mélange ternaire (3,6-DCP + mécoprop + MCPA) par rapport au binaire (3,6-DCP + mécoprop) de la mi-tallage au début montaison au lieu de début tallage au début montaison. — (Compte rendu de la Conférence du COLUMA, Comité français de lutte contre les mauvaises herbes, 1977, volume 4, page 1062)
- (Musique) Qualifie une métrique dont les temps sont divisés en sous-unités multiples de deux (croches, doubles-croches…).
- Une mesure binaire.
- Comme si toutes les contradictions américaines avaient été résolues dans un rêve, l’enregistrement laborieux de That’s All Right Mama, un morceau de rhythm’n’blues revu à la sauce hillbilly, donne naissance à la musique moderne binaire, inventant l’idée même du rock’n’roll dans la moiteur d’une nuit d’été de Memphis, le 5 juillet 1954. — (Florent Mazzoleni, L’Odyssée du rock, Hors Collection, 2011, page 9)
- (Par extension) Manichéen.
- Dans la pensée binaire, il n'y a pas de place pour les demi-teintes: tout est blanc ou noir, bon ou mauvais, beau ou laid. — (Orient versus Occident - La pensée binaire, seule vision de la réalité ?, Le Petit Journal Shanghai, publié le 04/12/2012 à 22:00, mis à jour le 08/02/2018 à 14:02 → lire en ligne)
- (Par extension) Qui ne comporte que deux éléments ou ne propose que deux options, précisément, strictement et invariablement.
- Le système numéral le plus progressif, et peut-être le plus fréquent dans les langues naturelles connues, est le système décimal qui a pour base le nombre dix, mais il existe aussi des systèmes autres que décimal. Ce sont :- le système binaire qui a pour base le nombre deux, comme par exemple dans des langues Khoisan (i.e. bochimanes et hottentotes), dans certaines langues indigènes de l’Amérique et de l’Australie (comme la langue aranda, cf. Majewicz 1977), et dans certaines langues papoues ;- le système ternaire avec le nombre trois pour base, par exemple dans certaines langues indigènes de l’Amérique (chez les Coroado du Brésil, etc.) ;[…]- le système vicésimal qui a pour base le nombre vingt. — (Alfred F. Majewicz, « Le Rôle du doigt et de la main », in Fanny de Sivers, éditeur, La Main et les doigts dans l’expression linguistique II : Actes de la Table Ronde Internationale du CNRS, Sèvres (France), 9–12 septembre 1980, collection Documents Eurasie 6, SELAF / Lacito (Laboratoire de langues et civilisations à tradition orale), Paris / Ivry, 1981, ISBN 2-85297-112-7, pages 193–194)
- Forcément, ce type d'idée ne facilite pas les convictions tranchées, bien binaires comme il faut. — (La Quadrature du Net, Un tiers médiaire, 17 octobre 2018 → lire en ligne)
- Le modèle d’identité de genre « homme ou femme » est binaire et ne reflète pas toutes les identités possibles (transgenre, genderqueer…).
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barrière
- Assemblage de plusieurs pièces de bois ou d’autres matériaux, servant à fermer un passage.
- Les pâturages, enclavés dans les bois de tous côtés, sauf au levant, où des haies vives érigeaient leurs épaisses barrières épineuses, restaient d’un vert dru malgré la chaleur torride de cette fin d’été. — (Louis Pergaud, Un satyre, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- La barrière de ciment qui entourait les pelouses était facile à franchir. — (André Dhôtel, Le Pays où l’on n’arrive jamais, 1955)
- Un camion à plateau des services techniques, chargé de barrières métalliques, fend à cet instant la foule, de sorte que chacun rentre chez soi, hormis une poignée de bavasseurs accoudés aux extrémités de la rue Louis-Fournier. — (Michel Embareck, Avis d'obsèques, L'Archipel, 2013, chap. 1 (Décapsulé))
- (Histoire) Porte d’entrée grillée d’une ville fortifiée.
- Les assiégeants ont envahi la barrière, n’est-ce pas ? demanda Ivanhoé. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- (Par extension) Bureaux placés aux voies d’accès des villes pour percevoir les droits d’entrée.
- Un ancien officier d’ordonnance de Napoléon, […], était venu passer les beaux jours à Versailles, où il habitait une maison de campagne située entre l’église et la barrière de Montreuil, sur le chemin qui conduit à l’avenue de Saint-Cloud. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
- Il y a un mois, je serais parti content, et j’aurais peut-être craché sur Paris en passant la barrière, tant j’avais été étouffé là-dedans, tant j’avais eu de désillusions en voyant mes camarades, et mes maîtres. — (Jules Vallès, L’Enfant, G. Charpentier, 1889)
- (Par métonymie) Endroit mal famé.
- Une fois en train de battre, il ne s’arrêtait plus. Tout ce qu’il y a de mauvais, de destructeur dans ces affreux vins de barrière lui montait au cerveau et voulait sortir. — (Alphonse Daudet, Arthur, dans Contes du lundi, 1873, Fasquelle, collection Le Livre de Poche, 1974, page 167)
- On y respirait une atmosphère frelatée de barrière, qu’un petit groupe d’individus en pull-over et en casquettes à carreaux s’employaient de leur mieux à rendre mystérieuse. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- (Histoire) Enceinte fermée de barrières où se faisaient les joutes, les tournois, les courses de bague, etc.
- Combattre à la barrière.
- Combat de barrière.
- Ce qui sert de borne et de défense naturelle à un État.
- L’Espagne est séparée de ses voisins par de puissantes barrières, la mer et les Pyrénées.
- Les Alpes servent de barrière entre l’Italie et la France.
- (Sens figuré) Empêchement ou obstacle à quelque chose.
- Il est partisan de rétablir toutes les barrières qui séparaient au siècle précédent les juifs d’avec les chrétiens. Quitte sans doute à accuser ensuite les juifs de séparatisme ! — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937, page 45)
- La province zoogéographique était définie comme une vaste aire où est présente une faune caractéristique en raison d’une position géographique par rapport à des barrières (y compris climatiques), en excluant ainsi le faciès en tant que facteur de contrôle du provincialisme. — (Fabrizio Cecca et René Zaragüeta i Bagils, Paléobiogéographie, EDP Sciences, 2015, page 110)
- (Héraldique) Meuble représentant l’objet du même nom dans les armoiries. Elle est généralement représentée avec un certain nombre de pals verticaux appointés reliés par 2 éléments horizontaux. À rapprocher de haie et palissade.
- De gueules à une barrière d’or, qui est de la commune de Thônes de Haute-Savoie → voir illustration « armoiries avec une barrière »
- (Sports hippiques) Un des types d'obstacle figurant dans les courses de steeple-chase.
- (Cirque) Petite palissade ou muret formant traditionnellement la façade des loges et délimitant l'aire de spectacle d’un cirque.
- (Cirque) Haie d'honneur réunissant l'équipe des garçons de piste en uniforme devant le rideau situé à l'entrée des artistes.
- Mais seul le régisseur général a son état-major qui, au cirque, prend le nom de barrière. On appelle barrière, en effet, cette théorie de valets formant la haie à l'entrée de la piste, et chargés d'ouvrir ou de fermer la barricade. […] — (Henry Frichet, Le cirque et les forains, Tours : chez Alfred Mame et fils, 1899, page 21)
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animalière
- Féminin singulier de animalier.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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considère
- Première personne du singulier de l’indicatif présent de considérer.
- Aujourd'hui je me considère consubstantiellement plus arrageois que les Arrageois mêmes, mais Arrageois cosmopolite, c’est-à-dire enclin à l’essaimement comme poussière d’oiseuses, comme poudre d'or égrenée au peson de Quentin Metsys. — (Michèle Gally, La Trace médiévale et les écrivains d’aujourd'hui, 2000)
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent de considérer.
- Par contraste, l’approche de la typologie partielle ne considère que des parties de la morphologie, par exemple la flexion verbale ou la flexion nominale, et à l’intérieur de celles-ci le nombre, le genre, etc. — (Marianne Kilani-Schoch & Wolfgang U. Dressler, Morphologie naturelle et flexion du verbe français, Gunter Narr Verlag, 2005, page 113)
- Première personne du singulier du subjonctif présent de considérer.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent de considérer.
- Le rôle du beau-parent est particulièrement délicat : on attend de lui qu’il considère son « bel-enfant » comme s’il était le sien, et pourtant, il ne doit pas marcher sur les plates-bandes du parent absent. — (France Mutuelle Magazine, n° 174, octobre-novembre-décembre 2022, page 34)
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de considérer.
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naguère
- (Désuet) Récemment ; il y a peu.
- A ce spectacle, tous les assistans attendris, émus, électrisés, quoique tous de différens cultes, volèrent dans les bras les uns des autres, et des larmes fraternelles coulèrent où naguère le fanatisme enflammoit tous les esprits et divisoit tous les cœurs. — (« Progrès de la tolérance », dans La Feuille villageoise, n° 32, du jeudi 3 mai 1792, Paris : Imprimerie Desenne, page 133)
- Le long de la route, notre conducteur nous dit avoir naguère rencontré un ours, le matin, dans la vallée d'Ossau. — (Michelet, Journal, 1835, page 191)
- (Désuet) Peu de temps auparavant ; auparavant.
- Pons réchauffé reprit forme humaine : la couleur vitale revint aux yeux, la chaleur extérieure rappela le mouvement dans les organes, Schmucke fit boire à Pons de l’eau de mélisse mêlée à du vin, l’esprit de la vie s’infusa dans ce corps, l’intelligence rayonna de nouveau sur ce front naguère insensible comme une pierre. — (Honoré de Balzac, Le Cousin Pons, 1847)
- Cette gamine vicieuse et prétentieuse est la fille d’une grosse commère qui tenait, naguère, une fruiterie dans les environs de Barbès. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 198)
- Il y a longtemps. Note : contrairement à l’étymologie qui implique un temps passé récent, l’usage moderne consacre le sens d’un temps antérieur, lointain, révolu.
- Cette gamine vicieuse et prétentieuse est la fille d'une grosse commère qui tenait, naguère, une fruiterie dans les environs du Barbès. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 198)
- Naguère, la masse populaire, résignée à sa vie primitive, obscure, souvent sordide, n’avait point conscience d’être malheureuse. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- En rentrant dans le giron de la nation française, Bordeaux, naguère capitale continentale du royaume d'Angleterre, subissait un dommage considérable. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- Un des slogans des économies autarciques (on disait naguère économies fermées) est : Ne rien perdre. — (Maurice Lecerf, Le Fer dans le monde, Payot, 1942)
- Car les écrits modernes sont beaucoup plus nombreux que naguère, et on les trouve dans beaucoup plus de styles. — (Anne-Marie Beaudouin-Bégin, La langue affranchie, se raccommoder avec l’évolution linguistique, Québec, Éditions Somme toute, 2017, page 100.)
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naviculaire
- (Anatomie) Qui a la forme d’une nacelle.
- Dans le testicule, on trouve presque constamment de grandes cellules, qui elles-mêmes en contiennent de plus petites de forme naviculaire et qui sont des corps encore peu connus, mais qui sont bien certainement des parasites. — (Jules d'Udekem, « Développement du Lombric terrestre », p. 12, dans les Mémoires couronnés par l'Académie royale des sciences, des lettres et des beaux-arts de Belgique, tome 27 (1855-1856), Bruxelles, chez M. Hayez, 1856)
- […], elles sont probablement en relation avec la phase hématique du parasite, ce qui paraît aussi démontré par leur nombre beaucoup plus réduit, à l'intérieur du cytoplasme des éléments qui les hébergent par rapport au nombre des parasites du type naviculaire ou, en général, à blépharoplaste allongé en bâtonnet. — (Organisation d'hygiène: Étude épidémiologique sur la "Leishmaniose viscérale" en Espagne, Ligue des Nations/Gustavo Pittaluga y Fattorini; Impr. Atar, 1925, page 12)
- Beaucoup de cellules renferment des granulations cytoplasmiques. Les cellules intermédiaires peuvent présenter l'aspect naviculaire de la grossesse. — (J. Paul Pundel, Précis de colpocytologie hormonale, Éditions Masson, 1966)
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balnéaire
- Relatif au bain de mer.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Par extension) Littoral.
- Du tourisme balnéaire.
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chair
- (Anatomie) Toutes les parties molles du corps de l’homme et des animaux, et plus particulièrement la partie rouge des muscles.
- Mais je n’ai plus trouvé qu’un horrible mélangeD’os et de chairs meurtris et traînés dans la fange,Des lambeaux pleins de sang, et des membres affreuxQue des chiens dévorants se disputaient entre eux… — (Jean Racine, Athalie, 1691, acte II, scène 5)
- Les graisses animales sont contenues dans tous les tissus et organes des animaux. […]. Le chyle et le lait en renferment aussi une quantité importante. Les chairs musculaires, par contre, en sont complètement dépourvues. — (J. Fritsch, Fabrication et raffinage des huiles végétales, manuel à l'usage des fabricants, raffineurs, courtiers et négociants en huiles, Paris : chez H. Desforges, 1905, page 2)
- Les cordelettes m'entraient dans la chair, les mains me faisaient mal et la position dans laquelle mes bras étaient maintenus me brisaient les épaules. — (Henri Alleg, La Question, 1957)
- Quand il se dresse face à quelque « vieille écorce », chêne, frêne, ou hêtre, […] Arsène André éprouve une virile volupté. Sa chair se durcit, son col se gonfle, le sang lui afflue aux tempes à coups précipités — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- (Chirurgie) Parties molles qu’on traverse avec l’instrument tranchant.
- (Nosologie) Substance molle qu’on observe dans les solutions de continuité, formée principalement par les bourgeons vasculaires.
- Chairs baveuses, excroissances de chair.
- (Nutrition) La viande des animaux terrestres et des oiseaux, considérée comme aliment.
- Chair de bœuf, de mouton. Chair crue, cuite, dure, tendre, fine, courte, longue, salée, fraîche.
- De cette double proie l’oiseau se donne au cœur joie, ayant de cette façon à souper chair et poisson. — (Jean de la Fontaine, Fabl. IV, 11)
- (Nutrition) Partie blanche ou rougeâtre, mais de nature musculeuse, que l’on mange dans les poissons.
- Le saumon a la chair fine et ferme.
- (Poésie) L’apparence extérieure, la peau, la carnation.
- Et chacun de me plaisanter ; ma jeunesse à son lever, mon parfum de fille fraîche, ma chair toute neuve en son premier éclat éveillaient chez les hommes de sournoises concupiscences, aiguisaient leur regard. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 32)
- Ce fut un grand Vaisseau taillé dans l’or massif :Ses mâts touchaient l’azur, sur des mers inconnues ;La Cyprine d’amour, cheveux épars, chairs nues,S’étalait à sa proue, au soleil excessif. — (Émile Nelligan, Le vaisseau d'or (poème), 1903)
- (Par analogie) Partie succulente de certains fruits, aussi appelée sarcocarpe.
- La chair de la pêche, du melon, de l’abricot.
- Ils ont trouvé que [deux des composants des pommes], en particulier, sont bienfaisants pour les neurones : la quercétine (un flavonoïde, abondant dans la peau du fruit) et l’acide dihydroxybenzoïque (DHBA, plutôt présent dans la chair). — (Guillaume Jacquemont, Mangez des pommes ! Ça fait pousser les neurones…, Pour la Science, 18 mars 2021)
- (Bible) Être vivant, homme ou animal.
- Hors des heures de louange, toute chair est ici en silence devant le Seigneur. — (Fénelon, XVII, 264)
- La multitude l’empêchat-elle d’exterminer toute chair au temps du déluge ? — (Jean-Baptiste Massillon, Car. Petit nombre des élus)
- (Religion) Corps considéré en opposition à la nature spirituelle.
- Et le Verbe s’est fait chair, et Il a habité parmi nous. — (Évangile selon Saint Jean, chapitre premier)
- Fils de cette sainte veuve plus selon l’esprit que selon la chair. — (Jacques-Bénigne Bossuet, Oraisons, 9)
- La multitude adore des divinités de chair et de sang. — (Fénelon, XVII, 240)
- Honteux attachements de la chair et du monde. — (Pierre Corneille, Polyeucte, IV, 2)
- De la chair corrompue éteindre en nous les feux. — (Jean Racine, Hymnes)
- Nous allons triompher de la chair et du démon. — (Jean-Baptiste Massillon, Carême, Jeûne)
- Saint Jérôme charge ses épaules d’un lourd fardeau, pour dompter une chair révoltée. — (François René Chateaubriand, Génie, II, III, 8)
- (Christianisme) Chez saint Paul, ensemble des pulsions éloignant de Dieu.
- Le risque de se laisser gouverner par ses pulsions, que Paul appelle « la chair » – qui n'a aucun rapport avec le sexe mais qui a partie liée avec le péché –, existe toujours. — (Après Jésus. L'invention du christianisme, sous la dir. de Roselyne Dupont-Roc et Antoine Guggenheim, Albin Michel, 2020, page 277)
- (Religion) Concupiscence charnelle.
- Le péché de la chair tentait l’humanité. — (Mathurin Régnier, Satires, I)
- Vous êtes donc bien tendre à la tentation ; Et la chair sur vos sens fait grande impression. — (Molière, Tart. III, 2)
- Mes tempes battent ; toute ma chair va à cette femme presque nue et charmante dans le matin et dans le transparent vêtement qui enferme la douce odeur d’elle… — (Henri Barbusse, L’Enfer, Éditions Albin Michel, Paris, 1908)
- Elle ignorait profondément la chair, comme toute jeune fille vraiment pure. — (Jeanne Sandelion, Un Seul homme..., Éditions du Tambourin, Paris, 1931, page 21)
- Et il voyait le pécheur, accablé, resserré par la triste peur, traversant Claquebue et semant parmi les villageois la sainte méfiance de la chair qui est la première marche du paradis. — (Marcel Aymé, La jument verte, Gallimard, 1933, réédition Le Livre de Poche, page 95)
- Où avait-il appris à classer tout ce qui touche à la chair – à distinguer les caresses de l’honnête homme de celles du sadique ? — (François Mauriac, Thérèse Desqueyroux, Grasset, 1927)
- Petitement préoccupé de son salut, il était hanté par l’obsession de la chair et péchait à tout bout de champ avec de misérables bergères plus cupides que passionnées. — (Alexandre Vialatte, Fred et Bérénice, Le Rocher, 2007, page 43)
- Corps senti du point de vue de la personne même.
- Quand on a été atteint dans sa chair, quand des proches ont été touchés, quand on est soignant… évidemment que je comprends ces critiques. — (Nicolas Hulot, Audrey Garric, Rémi Barroux, Alexandre Lemarié et Abel Mestre, Nicolas Hulot : « Le monde d’après sera radicalement différent de celui d’aujourd’hui, et il le sera de gré ou de force », Le Monde. Mis en ligne le 6 mai 2020)
- Une personne n'est pas seulement un corps, mais une chair – le corps vécu de l'intérieur – et une âme – l'esprit vécu de l'intérieur. — (Olivia Gazalé, Je t'aime à la philo, Robert Laffont, Paris, 2012, page 40)
- (Travail du cuir) Côté de la peau opposé à celui où se trouve le poil.
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croisière
- (Marine, Tourisme) Action de croiser.
- Dans mon demi-sommeil je pense à ces défectuosités du gréement […] et à tout ce qu'il faudra réparer aux îles Bermudes, avant de continuer ma croisière. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- Faire une croisière.
- La croisière a duré trois mois.
- Partir pour une longue croisière, pour une croisière en méditerranée.
- (Par extension) Lieux, des parages où l’on croise.
- La Manche est une mauvaise croisière.
- Vaisseaux qui croisent.
- Notre croisière se composait de tant de vaisseaux.
- Quand même elle [la corvette Claymore] eût pu naviguer et faire voile, les Minquiers lui barraient le retour vers Jersey et la croisière [française] lui barrait l'arrivée en France. — (Victor Hugo, Quatevingt-treize, ch. VII, Paris, 1874)
- (Manège) Guides du dedans.
- On commence par désenrêner, déboucler les guides du dedans ou croisières, desserrer la chaînette pour avoir la facilité de défaire les traits. — (Aimery de Comminges, Dressage et menage, 1901)
-
clair
- Qui a l’éclat du jour, de la lumière.
- Mais, ô planète belle et claire […] — (François de Malherbe, II, 4)
- Adieu donc, clairs soleils si divins et si beaux, Adieu l’honneur sacré des forêts et des eaux ! — (Mathurin Régnier, Plainte)
- L’étoile reparaîtra avec un nouvel éclat ; vous la verrez marcher devant vous plus claire que jamais, et, comme les mages, vous serez transportés de joie. — (Jacques-Bénigne Bossuet, Élévations sur les mystères, VI)
- Qui reçoit beaucoup de jour.
- Le Havre, tout le monde le sait, est une ville de création beaucoup plus récente que Rouen, une ville claire, ouverte, aérée, une ville rectiligne. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Puis le donjon cesse d’être habité et ne garde qu’un rôle défensif tandis que la famille du seigneur s’installe dans un logis plus vaste et plus clair […] — (Brigitte Coppin, À la découverte du Moyen Âge, Père Castor Flammarion, 1998)
- Il n'y a pas que le propriétaire qui a changé ! Les 17 chambres sont agréables et claires, équipées d’écrans plats, d'un coffre fort individuel, la literie est neuve et l’accueil y est chaleureux. — (Petit Futé Languedoc-Roussillon 2015, p.393)
- Transparent, pas trouble, pur.
- Des vitres bien claires.
- Clair comme le cristal.
- Un nouveau réservoir d’eau claire de 200 litres conservera l’eau, mieux que des barils de chêne. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil ; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- Vin clair. Eau claire.
- Le long d’un clair ruisseau buvait une colombe. — (Jean de la Fontaine, Fables II, 12)
- Savoure ce nectar plus clair que le rubis. — (Nicolas Gilbert, Nouvel Épicure)
- (Par extension) (Familier) Qualifie un œuf qui n’est pas fécondé.
- Les reproducteurs ont absolument besoin d’eau avant et pendant la ponte ; sans quoi la fécondation n’a pas lieu (et tous les œufs sont clairs). — (L’Élevage des canards, dans Almanach de l’agriculteur français - 1932, éditions La Terre nationale, 1932, page 106)
- Luisant, poli.
- Des armes claires.
- Vaisselle claire.
- (Par extension) La meilleure partie, la partie la plus sûre, la plus incontestable.
- Le plus clair de son bien, de sa fortune, de bonnes terres, de bonnes maisons.
- Lesquels deux mille écus du plus clair de mon bien seront pris et perçus. — (Jean-François Regnard, Le Légataire IV, 6)
- Peu foncé.
- La petite, qui roulait sur ses vingt ans, était aguichante au possible, mince et rembourrée, les yeux clairs, mouillés de candeur vicieuse. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, p. 30)
- Il suivait une pente où l’herbe, usée à peine, sous le sombre sapin et sous le clair bouleau […] — (Charles François Philibert Masson, Les Helvétiens II)
- (Par extension) Éclairci.
- Le temps, le ciel est clair.
- Tous les jours se levaient clairs et sereins pour eux. — (Jean Racine, Phèdre IV, 6, 1677)
- Pour toi, toute fumée ondulant, noire ou gaie, Sur le clair paysage […] — (Victor Hugo, Les Voix intérieures, 19)
- Peu consistant, peu épais.
- Cette purée est trop claire.
- Peu serré, clairsemé.
- Une toile claire. Les blés sont clairs.
- Net, aigu, en parlant de la voix et des sons.
- La voix des femmes est plus claire que celle des hommes.
- Il soit dit que sur l’heure il se transporteraau logis de la dame ; et là d’une voix claire,devant quatre témoins assistés d’un notaire. — (Jean Racine, Les Plaideurs II, 4)
- (Sens figuré) Intelligible, aisé à comprendre, simple.
- Cet auteur n’est pas clair. Des termes clairs. Des idées claires.
- Je ne vois pas un seul auteur de l’antiquité qui ait un système suivi, méthodique, clair, marchant de conséquence en conséquence. — (Voltaire, Dictionnaire philosophique : Philosophie)
- Ne doit-on pas interpréter des édits vagues et obscurs par des lois claires et reconnues qui les expliquent ? — (Voltaire, Lettre CLXVI : À M. Jabineau de la Voute, 4 février 1766)
- J’exigerais de ceux [les esprits forts] qui vont contre le train commun et les grandes règles, qu’ils fussent plus que les autres, qu’ils eussent des raisons claires et de ces arguments qui emportent conviction. — (Jean de la Bruyère, XII)
- Prenez quelque loiſir de rêver là-deſſus ;Laiſſez moins de fumée à vos feux militaires,Et vous pourrez avoir des viſions plus claires. — (Pierre Corneille, Nicomède II, 3)
- Cette affaire n’est pas claire, elle est embrouillée.
- Ce procédé, cette conduite, ces discours ne sont pas clairs, ils sont équivoques.
- Évident, manifeste.
- L’armée est la manifestation la plus claire, la plus tangible et la plus solidement rattachée aux origines que l’on puisse avoir de l’État. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, chap. III, Les préjugés contre la violence, 1908, p. 151)
- Vous déguiſez en vain une choſe trop claire,Je vous vis encor hier entretenir Valère,Et l’accueil gracieux qu’il recevoit de vousLuy permet de nourrir un espoir aſſez doux. — (Pierre Corneille, Horace I, 2)
- Le jour est déjà grand ; et la honte plus claire De l’apôtre ennuyé l’avertit de se taire. — (François de Malherbe, I, 4)
- La justice, leur commune amie, les avait unis ; et maintenant ces deux âmes pieuses, touchées sur la terre du même désir de faire régner les lois, contemplent ensemble à découvert les lois éternelles d’où les nôtres sont dérivées ; et si quelque légère trace de nos faibles distinctions paraît encore dans une si simple et si claire vision, elles adorent Dieu en qualité de justice et de règle. — (Jacques-Bénigne Bossuet, Oraison funèbre de Michel le Tellier, chancelier de France, 25 janvier 1686)
- Qui cherche la perfection,Loin de tout croire en téméraire,Pèse avec mûre attention tout ce qu’il entend dire et tout ce qu’il voit faire ;La plus claire apparence a peine à l’engager ;Il sait que notre esprit est prompt à mal juger,Notre langue prompte à médire ;Et, bien qu’il ait sa part en cette infirmité,Sur lui-même il garde un empireQui le fait triompher de sa fragilité. — (Pierre Corneille, L’Imitation de Jésus-Christ I, 4)
- De sorte que le chemin est au chemin, comme la force à la force ; ce que l’on peut prendre même pour la vraie cause de cet effet : étant clair que c’est la même chose de faire faire un pouce de chemin à cent livres d’eau, que de faire faire cent pouces de chemin à une livre d’eau ; et qu’ainsi, lorsqu’une livre d’eau est tellement ajustée avec cent livres d’eau, que les cent livres ne puissent se remuer un pouce, qu’elles ne fassent remuer la livre de cent pouces, il faut qu’elles demeurent en équilibre, une livre ayant autant de force pour faire faire un pouce de chemin à cent livres, que cent livres pour faire faire cent pouces à une livre. — (Blaise Pascal, De l’équilibre des liqueurs, II)
- Que dirai-je des difficultés qu’on suscite dans l’exécution, lorsqu’on n’a pu refuser la justice à un droit trop clair ? — (Jacques-Bénigne Bossuet, Oraison funèbre de Michel le Tellier, chancelier de France, 25 janvier 1686)
- L’on ne doit pas croire pour cela qu’il leur fût permis de tenir leur esprit en suspens sur la mission de Jésus-Christ ; puisqu’outre d’autres prophéties plus claires que le soleil qu’ils avoient devant les yeux, le Sauveur leur confirmoit sa venue par tant de miracles, qu’on ne pouvoit lui refuser sa créance sans une manifeste infidélité […] — (Jacques-Bénigne Bossuet, Explication de la prophétie d’Isaïe sur l’enfantement de la Sainte Vierge, et du psaume XXI)
- Qui comprend aisément, en parlant de l’esprit.
- Avoir l’esprit clair.
- Étaient-ce impressions qui pussent aveugler un jugement si clair ? — (François de Malherbe, V, 4)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.