Dictionnaire des rimes
Les rimes en : reconnaisse
Que signifie "reconnaisse" ?
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- Première personne du singulier du présent du subjonctif de reconnaître (ou reconnaitre).
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de reconnaître (ou reconnaitre).
- Après Prévost, il faudra attendre près de 50 ans encore et traverser les terribles famines d’Irlande pour que l’on reconnaisse enfin de façon irréfutable que les champignons vivants peuvent être la cause de maladies chez les végétaux. — (Jean Semal, Pathologie des végétaux et géopolitique, 1982)
Mots qui riment avec "esse"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "reconnaisse".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : esse , esses , aisse , aisses , èce , èces et ess .
- vieillespesse
-
rebaisse
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de rebaisser.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de rebaisser.
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de rebaisser.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de rebaisser.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de rebaisser.
- onesse
- lasgraisses
- hermesse
-
hardiesse
- Qualité de celui ou de celle qui est hardi.
- Le petit Latournelle eut la hardiesse d’épouser cette fille arrivée à l’âge anti-matrimonial de trente-trois ans, et sut en avoir un fils. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- Il y avait cependant autant de franche hardiesse dans le visage du chevalier que des traits humains en pouvaient exprimer […] — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- (Rare) Témérité ; insolence ; impudence.
- La princesse, choquée d’une telle hardiesse, faillit se trahir, mais elle réfléchit que, le petit sabotier croyant avoir affaire à sa pareille, sa prétention n’avait rien d’offensant […] — (Charles Deulin, Manneken-Pis)
- On peut dire que, depuis plus de trente ans, le pouvoir ecclésiastique a exploité le Concordat au profit de ses intérêts avec une hardiesse croissante. Il l’a audacieusement violé, il l’a violé sans discontinuité dans toutes celles de ses prescriptions qui proclament les droits du pouvoir civil. — (Discours d’Émile Combes à Auxerre, le 4 septembre 1904)
- Le gracieuse négligence, la hardiesse naïve de la Fontaine furent inappréciées par le grand roi ; mais le froid et correct Boileau donna à la poésie des préceptes tels que Louis les auraient donnés lui-même — (Théophile Lavallée, Histoire des Français depuis le temps des Gaulois jusqu'en 1830, Paris, Charpentier, 1858, 20e éd., t.3, chap.4, p.283)
- (Rare) Liberté.
- Si tu savais combien sont jolies ces Alexandrines, et avec quelle hardiesse elles s’habillent et se parent. — (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans « Trois contes de l’Amour et de la Mort », 1940)
- Qualité d’un acte hardi.
- Note : En parlant des choses.
- La hardiesse de cette entreprise, de ce plan de campagne, de cette stratégie, de cette action étonne. Cette réponse est d’une grande hardiesse.
- Cette proposition est d’une telle hardiesse que… La hardiesse de ces opinions, de ces doctrines, de cette thèse devait surprendre. La hardiesse d’un geste, des manières.
- Note : En parlant du style, des expressions, etc.
- Une grande hardiesse de style. La hardiesse des pensées, des expressions, du plan.
- Note : Se dit, en termes de beaux-arts, en parlant d’une exécution hardie.
- Attaquer la note avec hardiesse.
- Il y a beaucoup de hardiesse dans le jeu de ce musicien.
- Une grande hardiesse de pinceau, de crayon.
- Note : Se dit aussi en parlant des ouvrages de l’art qui présentent quelque chose d’extraordinaire, de grand.
- Les figures de ce groupe ont des poses pleines de hardiesse et de grâce. Cette partie de l’édifice est d’une grande hardiesse. La hardiesse de l’architecture gothique.
- Licence que se permet un écrivain, un artiste.
- Ce tour n’est pas grammatical, mais c’est une hardiesse que l’usage permet.
- Note : Dans ce sens, on l’emploie souvent au pluriel.
- Il y a des hardiesses heureuses dans cet ouvrage, dans ce tableau, dans cette musique.
- Il y a des hardiesses dans cet ouvrage : Il y a, dans cet ouvrage, des choses hasardées.
-
gonzesse
- (France) (Populaire) (Familier) Femme ou jeune femme, nana.
- Partage ou non partage,Tout est à notre usage :N’épargnons le poitou.Poissons avec adresseMézières et gonzesses, Sans faire de regout. — (« Chanson morale », dans la préface de Les voleurs, physiologie de leurs mœurs et de leur langage, de Eugène-François Vidocq, tome 1, Paris, chez l'auteur, 1837, page XVIII)}
- Ça ne court pas les fêtes, des broquilles comme les vôtres, et ça se reconnaît. Si ce n’est pas dégoûtant pour une gonzesse de porter des perles comme ça, il y a de quoi nourrir une famille pendant des années ! — (Jean Lorrain, Le crime des riches, Baudinière, 1905, page 288)
- Il m'accompagne jusqu'à la porte de mon hôtel : « Nous avons aussi des cajibis de nuit où dansent de très belles gonzesses. Si vous n'avez pas les foies, allez-y. » — (Philippe Soupault, Carte postale, Éditions des Cahiers libres, 1926, page 23)
- — À cause des grosses gonzesses qu’est là, poursuivit l’étonnant garçon, l’nom de « Vacherie » a été donné à la boite. — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
- Eh bien, ça se passe sous votre Paris de mes couilles, mon vieux. Votre Paname comme vous dites, qui sent si bon Chanel, avec plein de belles gonzesses qui trottinent, il repose sur du pus et de la crevaison ! — (Frédéric Dard, San Antonio : La fête des paires, éd. Fleuve Noir, 1986)
- (France) (Populaire) (Par extension) Homme efféminé, sans courage, pleutre.
- Les « gonzesses », personne ne les appelait plus autrement, s’occupaient du ménage dans les piaules, briquaient les chiottes, ciraient les chaussures, raccommodaient les boutons, les épaulettes, préparaient le café à nos retours de saut ou de crapahutage. — (Didier Daeninckx et Tignous, Corvée de bois, 2002, pages 33-34)
- T’as peur d'un teckel ? Ma parole, t’es une vraie gonzesse !
-
tendresse
- Qualité de ce qui est tendre ; il ne se dit qu’au sens moral de la sensibilité à l’amitié, à l’amour, aux affections de la nature.
- Sa sœur ? Malgré l’hypocrite tendresse de ses dédicaces, il ne l’aimait pas, et elle non plus, au fond, ne l’aimait pas… — (Octave Mirbeau, La Mort de Balzac, 1907)
- Il avait grandi dans le giron de la famille, entouré de la tendresse de tous […]. — (Louis Pergaud, Une revanche, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- La tendresse d’un père pour ses enfants. — Aimer avec tendresse. — Tendresse de cœur. — Tendresse maternelle. — Il lui a donné mille marques de tendresse, de sa tendresse.
- Amour.
- Déjà, Jacques aimait Yasmina, follement, avec toute l’intensité débordante d’un premier amour chez un homme à la fois très sensuel et très rêveur en qui l’amour de la chair se spiritualisait, revêtait la forme d’une tendresse vraie… — (Isabelle Eberhardt, Yasmina, 1902)
- Vous recherchez chaleur et tendresse. — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 28 septembre 2022, page 13)
- (Au pluriel) Caresses, témoignages d’affection.
- Il me fait mille tendresses. Défiez-vous de toutes ses tendresses.
-
poétesse
- (Poésie) Femme qui fait des vers, qui se consacre à la poésie.
- Il faut dire cette femme est poète, est philosophe, est médecin, est auteur, est peintre ; et non poétesse, philosophesse, médecine, autrice, peintresse, etc. — (Nicolas Andry de Boisregard, 1689, cité dans Éliane Viennot, « “Mme le Président” : l’Académie persiste et signe… mollement », dans Libération, 23 octobre 2014 [texte intégral])
- L’un d’eux, qui porte comme titre le nom d’une poétesse de la fin du ixe siècle à la vie sentimentale mouvementée, Izumi Shikibu, raconte d’un ton enjoué comment celle-ci a fait l’amour avec son propre fils, sans savoir, il est vrai, qui il était. — (traduit par André Geymond, L’Aube au printemps, Éditions Philippe Picquier, collection « Le pavillon des corps curieux », 2012, page 9)
- Il faudrait beaucoup se raidir pour ne pas tomber sous le charme de cette extraordinaire poétesse [Anna de Noailles] au cerveau bouillant et au sang froid. — (André Gide, Journal 1889-1939, Éditions Gallimard, collection « Bibliothèque de la Pléiade », 1951, page 292)
- Sapho est une poétesse illustre.
- désobstruaisse
-
apparaissent
- Troisième personne du pluriel du présent de l’indicatif de apparaître (ou apparaitre).
- Et à vrai dire, les lieux communs qui se présentent ici à l’exploration apparaissent également à leur tour comme lieux philosophiques dès qu’on cherche à les définir en les parcourant selon la méthode philosophique. — (Gilbert Boss, Lieux communs, 2007)
- Troisième personne du pluriel du présent du subjonctif de apparaître (ou apparaitre).
-
rencaisse
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe rencaisser.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe rencaisser.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe rencaisser.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe rencaisser.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe rencaisser.
-
duchesse
- (Noblesse) Épouse d’un duc.
- Quoique la comtesse aspirât à régner sur Paris et qu’elle essayât de marcher de pair avec mesdames les duchesses de Maufrigneuse, de Chaulieu, les marquises d’Espard et d’Aiglemont, les comtesses Féraud, de Montcornet, de Restaud, madame de Camps et mademoiselle Des Touches, elle ne céda point à l’amour du jeune vicomte de Portenduère qui fit d’elle son idole. — (Honoré de Balzac, Le Bal de Sceaux, 1830)
- Elle raconta son entrevue avec la duchesse en parlant à l’oreille de son mari, tant elle craignait que sa femme de chambre n’écoutât à la porte. — (Honoré de Balzac, Splendeurs et misères des courtisanes, 1838-1847, troisième partie)
- William et son épouse, la duchesse Catherine, ont fait leur premier déplacement en tant que prince et princesse de Galles, à Anglesey, où ils ont vécu leur première année de mariage, indique leur compte Instagram. — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 30 septembre 2022, page 15)
- Femme possédant un duché, ou la même dignité que si elle était l’épouse d’un duc.
- En 1555, Anne de Pisseleu, duchesse d'Étampes, comparut à la rédaction de la coutume de Sens pour sa châtellenie de Bransles. — (E. H. Félix Pascal, Histoire topographique, politique, physique et statistique du département de Seine-et-Marne, Crété à Corbeil & Thomas à Melun, 1836, t.2, page 532)
- (Désuet) Sorte de ruban.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Désuet) (Mobilier) Siège en lit de repos, à dossier.
- Quand sa femme de chambre l'eut déshabillée et l'eut laissée prête à se coucher, elle resta devant le feu, plongée dans une duchesse de velours jaune, meuble antique, aussi favorable aux affligés qu'aux gens heureux ; …. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
- Duchesse brisée : siège identique au précédent mais composé de deux éléments séparables, un fauteuil et une partie pour reposer les jambes.
-
hammerless
- Fusil de chasse à percuteur central et sans chiens apparents.
- Parce que, quand en échange d’un hammerless de deux mille francs on leur offre un pistolet à air comprimé « Euréka », les gens qui ne sont pas fous ont l’habitude de refuser. — (Jules Romains, Knock ou le triomphe de la médecine, 1924)
- De nombreux fabricants européens on été tentés par ce fusil, et l’on peut le trouver soit en hammerless, soit en fusil à répétition. — (Tony Burnand, Connaissance et pratique de la chasse, 1967)
-
ivresse
- État d’une personne ivre.
- L’ivresse qui dure longtemps chez les Sauvages, et qui est pour eux une espèce de maladie, les empêcha sans doute de nous poursuivre durant les premières journées. — (François-René de Chateaubriand, Atala, ou Les Amours de deux sauvages dans le désert)
- C’était une ivresse de respirer, de humer ces rayons solaires que le printemps rendait si vivifiants ! — (Jules Verne, Le Pays des fourrures, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873)
- À l’origine on ne vit dans les boissons fermentées qu’un moyen de se mettre en état d’ivresse. C’est l’étonnement provoqué sur des âmes simples par les propriétés exhilarantes de ces breuvages qui fit décerner à leurs inventeurs les honneurs divins. Tous les hommes ont le goût des excitants propres à leur procurer, avec l’oubli momentané de leurs maux, les jouissances d’une vie que l’imagination arrange quelques instants à son gré. L’ivresse, cette poésie des fonctions digestives, est même, selon une remarque de [[[w:Ernest Renan|Ernest]]] Renan, la seule forme sous laquelle les hommes sans culture puissent concevoir l’idéal. — (Louis Bourdeau, Histoire de l’alimentation, chap. V : Boissons distillées, collection Études d’histoire générale, Félix Alcan, Éditeur, Paris, 1894)
- Jamais il n’avait éprouvé une ivresse de volupté aussi aiguë et il eût voulu prolonger indéfiniment cette délicieuse torture. — (Isabelle Eberhardt, Le Major, 1903)
- (En particulier) (Plus courant) État d’une personne enivrée par l’abus d’alcool.
- […] car, dans le naufrage de l’ivresse, on peut observer que l’amour-propre est le seul sentiment qui surnage. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- L’ivresse se lisait dans ses yeux, une ivresse crâne et satisfaite qui lui arrachait quelquefois de gros rires. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- Les éléphants roses n'existent pas, l’ivresse n'abrite que les noirs serpents de la douleur et de la déchéance. On boit pour une seule raison : pas pour oublier que l'on boit, comme ce personnage du Petit Prince, mais pour oublier tout le reste et échapper à la dépression. — (Serge Reggiani, Dernier courrier avant la nuit, Éditions de l'Archipel, 1995, réed. revue & augmentée, 2003)
- Fréquent et insupportable à l’urgence, un agité, saoul, méchant et sale, hurle des grossièretés […] Les gendarmes refusent de s’en occuper. L’ivresse qui est une infraction sur la voie publique devient une maladie à l’hôpital. — (Claude Chopin, L’Hôpital : allô quoi ?, Éditions Edilivre, 2017, pagz 109)
- (En particulier) (Plus rare) Enthousiasme ; exaltation.
- […] Le Kalevala est un véritable éblouissement, auquel cette traduction de Gabriel Rebourcet rend sa faconde et son ivresse furibarde. — (André Clavel, « L’Iliade boréale », dans L'Express, n° 3081, 21 juillet 2010)
- Des années de frénésie et de farouche indépendance, dans l’ivresse de ses neuves et intactes illusions. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 25)
-
politesse
- Bonne manière de vivre, d’agir ou de parler avec quelqu’un, civile, honnête ou courtoise.
- […]; et quand elles se parlaient, c'était avec politesse, mais avec une mutuelle indifférence. — (Marie-Jeanne Riccoboni, Histoire d’Ernestine, 1762, édition Œuvres complètes de Mme Riccoboni, tome I, Foucault, 1818)
- Massalie répand sur quelques-uns de nos rivages, avec le langage de la Grèce, la politesse de ses mœurs et l'élégance de son génie. — (Jean-Jacques Ampère, La Littérature française dans ses rapports avec les littératures étrangères au Moyen Âge, Revue des Deux Mondes, 1833, tome 1)
- Il est à remarquer que la politesse française, autrefois proverbiale, a disparu depuis que l’on a cessé de porter l’épée. Les lois contre le duel achèveront de nous rendre le peuple le plus grossier de l’univers. — (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, Charpentier, 1859)
- La vieille politesse, en effet, n’est plus guère propre qu’à faire des dupes. Vous donnez, on ne vous rend pas. La bonne règle à table est de se servir toujours très mal, pour éviter la suprême impolitesse de paraître laisser aux convives qui viennent après vous ce qu’on a rebuté. Peut-être vaut-il mieux encore prendre la part qui est la plus rapprochée de vous, sans la regarder. Celui qui, de nos jours, porterait dans la bataille de la vie une telle délicatesse serait victime sans profit ; son attention ne serait même pas remarquée. — (Ernest Renan, Souvenirs d’enfance et de jeunesse, 1883, collection Folio, pages 201-202.)
- Sans doute les gamins qu’il évangélisait n’usaient pas toujours entre eux et avec leurs camarades des villages voisins d’une politesse et d’une mansuétude qui rappelaient la vieille galanterie française et la charité chrétienne, […] — (Louis Pergaud, Le Sermon difficile, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Je fis mine d’ignorer que sa formule de politesse cachait en fait un ordre. — (Antoine Bello, Les Éclaireurs, 2009 ; édition Folio, 2010, page 261)
- Actions conformes à la politesse.
- Tous les passants que je rencontrais portaient la main à leur chapeau de feutre et m'honoraient d'un salut respectueux; ceux que je croisais pour la dixième fois me saluaient une dixième fois, et j'avais fort à faire pour tenir tête à un pareil assaut de politesses. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 49)
-
maîtresse
- Celle qui a un pouvoir de domination sur les êtres ou les choses.
- Celle qui a quelqu’un à son service.
- Ils déclarèrent qu’ils la reconnaissaient toujours pour leur dame et maîtresse, et qu’ils la défendraient envers et contre tous. — (Charles de Montalembert, Histoire de sainte Élisabeth de Hongrie, duchesse de Thuringe, Debécourt, Paris, 1836, page 186)
- Celle qui exerce un pouvoir.
- Rome fut fondée par des brigands, et Rome n’en devint pas moins la maîtresse du monde ; que cet exemple vous inspire, et faisons pour la Germanie, ce qu’ils firent pour l’univers. — (Jean-Henri-Ferdinand Lamartelière, Robert, chef des brigands, Paris, 1844 (1re édition 1793), page 77)
- Celle qui a la prééminence dans un domaine ou un lieu, qui peut y faire prévaloir son autorité.
- ou, ce qui reviendroit au même, asservir ses ministres, en ce qui regarde leurs fonctions spirituelles, à la puissance civile, devenue maîtresse dans l’Église, comme elle l’est de droit dans l’état. — (Félicité de La Mennais, De la religion considérée dans ses rapports avec l’ordre politique et civil, 1825, page 105)
- Debout l’un près de l’autre, comme le maître et la maîtresse de maison, quand les invités arrivent — (Jean Giraudoux, Sodome et Gomorrhe, 1943, page 145)
- Tout nouveau venu qui entrait dans la gargote disait en voyant la Thénardier : Voilà le maître de la maison. Erreur. Elle n’était même pas maîtresse. Le maître et la maîtresse, c’était le mari. Elle faisait, il créait. Il dirigeait tout par une sorte d’action magnétique invisible et continuelle. — (Victor Hugo, Les Misérables, Émile Testard, Paris, 1890 (1re édition 1862), page 149)
- (Spécialement) Servante(-)maîtresse, servante qui joue le rôle de la maîtresse de maison.
- Le mari a sa femme, le garçon a la maîtresse ; et le garçon qui n’a pas la maîtresse a la servante-maîtresse. — (Edmond de Goncourt, Jules de Goncourt, Journal des Goncourt : 1858-1860, H. Champion, Paris, 2005 (1re édition 1860), page 531)
- Une vieille bonne qui l’avait élevé, une de ces servantes maîtresses qui sont les tyrans des familles, vint ouvrir — (Guy de Maupassant, Monsieur Parent, Paul Ollendorff, Paris, 1886, page 5)
- Être sa maîtresse, être maîtresse de soi : être indépendante, avoir la faculté d’agir à sa guise, de disposer librement de soi.
- Ah ! quand ne serai-je plus reine, pour être ma maîtresse ! — (Eugène Scribe, Le Verre d’eau, Velhagen & Klasing, Bielefeld, 1861, page 33)
- Annette est libre, elle est maîtresse d’elle-même, et il faut lui plaire — (Honoré de Balzac, Annette et le criminel, 1824, page 111)
- N’ayant jamais un foyer qui lui appartienne, elle [la femme romaine] n’a rien de ce qui donne l’autorité dans la maison. Jamais elle ne commande ; elle n’est même jamais libre ni maîtresse d’elle-même. — (Numa Denis Fustel de Coulanges, La Cité antique, Durand, 1864, page 103)
- Être maîtresse en quelque chose ou de quelque chose : être supérieure dans un domaine, être un modèle pour autrui.
- Ô femmes ! Vous êtes nos maîtresses en fourberie ! Qui peut lutter contre vous ? — (Nicolas Edme Restif de La Bretonne, Monsieur Nicolas, ou le Cœur humain dévoilé, 1796, page 173)
- (Sens figuré) Celle qui domine, gouverne.
- Y a-t-il rien de plus bas et de plus honteux que cette passion, qui fait d’un homme une bête féroce ? et la raison ne doit-elle pas être maîtresse de tous nos mouvements ? — (Molière, Le Bourgeois gentilhomme, tome 3, Charpentier, Paris, 1910 (1re édition 1670), page 242)
- Il s’inclinait devant la nécessité, maîtresse des hommes et des dieux, et il terminait la lecture du classement par les noms de Morlot, Laboriette et Chazal, sans commentaire inutile. — (Anatole France, La Vie en fleur, Calmann-Lévy, Paris, 1925, page 97)
- Tout l’acte de la construction exige une coordination aussi parfaite que possible entre la mimique, la figuration et la musique, laquelle est ici souveraine maîtresse et doit commander l’action des personnages et des matériaux mouvants. — (Paul Valéry, Variété III, 1936, page 108)
- milesse
-
traîtresse
- Féminin singulier de traître.
- Ahmed Abdou s’effrayait aussitôt, et craignait que la graine dure et traîtresse, cachée sous les fibres, ne blessât la fillette. — (Out-el-Kouloub, « Zariffa », dans Trois Contes de l’Amour et de la Mort, 1940)
-
venderesse
- (Droit) Femme ou personne morale de genre féminin, qui vend un bien qui lui appartient en propre.
- La Cour d'appel d’Anvers ne suit pas la position de l’administration et elle considère, entre autres, que l’existence d’un lien de parenté entre la venderesse et l’acquéreuse ne constitue pas en soi la preuve d’un animus donandi dans le chef de la venderesse. — (Tiberghien, Manuel de droit fiscal 2014-2015, Wolters Kluwer Belgium, 2015, page 1000).
- Il est intéressant de noter que certains féminins sortis de l’usage courant sont cependant conservés dans la langue juridique, comme demanderesse, défenderesse, venderesse, acquéresse et bailleresse. — (Michaël Lessard, Suzanne Zaccour, « Quel genre de droit ? Autopsie du sexisme dans la langue juridique », dans Revue de droit de l'Université Sherbrooke, no 47, 2017, page 227-298 [texte intégral])
-
ânesse
- (Zoologie) Femelle de l’âne.
- Lait d’ânesse.
- Sitôt levé, Balaam sella son ânesse et partit avec les princes de Moab. — (Lucien Dubreuil, Interventions des anges dans la vie des hommes, 2004)
-
pairesse
- (Noblesse) Femme qui, en Angleterre, possède une pairie.
- Épouse d’un membre de la Chambre des pairs.
- Né Gérard Dextrier, promu prince Séliman pour l’amour d’une belle Yankee, je suis à présent le secrétaire d’une pairesse britannique, non point par intérêt mais par désœuvrement. — (Maurice Dekobra, La Madone des sleepings, 1925, réédition Le Livre de Poche, page 25)
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centauresse
- (Mythologie) (Fantastique) Femelle du centaure.
- Les longues queues s’enroulent sur elles-mêmes et deviennent des serpents que la centauresse maintient à distance de sa tête à l’aide de ses deux mains. — (Pierre Moulier, La basilique Notre-Dame des Miracles de Mauriac, 2006)
- (Sens figuré) Cavalière habile et infatigable.
- Les tribulations maritales que le philosophe eut avec sa centauresse, le jetèrent dans le vin du cru, un vin qui contient trois quarts d’eau-de-vie, et qui lui donna une attaque de delirium tremens. — (Edmond de Goncourt et Jules de Goncourt, Journal des Goncourt : 1878-1884, G. Charpentier, Paris, 1892, page 92)
-
doctoresse
- (Médecine) (Vieilli) ou (Suisse) Femme titulaire d’un doctorat en médecine. Professionnelle de santé chargée de guérir et soigner les maladies, les pathologies, les blessures.
- N’y en a-t-il pas qui s’intitulent sur leurs cartes de visite : « Maître Gisèle Martin, avocat », et d’autres qui se font adresser leur correspondance au nom de Mademoiselle le Docteur Louise Renaudier ? Le bon sens populaire a jusqu’ici résisté à cette extraordinaire entreprise ; on dit couramment une avocate, une doctoresse, mais il est à craindre que la ténacité des intéressées n’emporte le morceau, et que cet usage ne finisse par s’introniser dans la langue française. — (Jacques Damourette, Édouard Pichon, Des mots à la pensée : essai de grammaire de la langue française, volume I, D’Artrey, Paris, 1930, page 320-321, § 277)
- Une nouvelle grossesse s’étant manifestée, une doctoresse pronostiqua la naissance de deux jumeaux. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Leurs systèmes éducatifs se réclament d’une pédagogie novatrice, auxquels des continuateurs de Pestalozzi, Frœbel, Itard, Seguin, etc., ont attaché leurs noms, comme John Dewey, le docteur Decroly, la doctoresse Maria Montessori. — (A. de Boismilon, « Montessori : plus d’un siècle de pédagogie alternative », dans Le Figaro, 8 avril 1936 [texte intégral])
- Les médecins y étaient nombreux et il y eut même une doctoresse juive, Sara de Saint Gilles. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- (Éducation) (Rare) Femme promue dans une université au grade le plus élevé de quelque faculté.
- Eh bien, tu collectionnerais tous les diplômes de la création : licenciée, doctoresse, agrégée, académicienne… et même décorée, tu ne pourrais pas enseigner la grammaire. — (Léon Frapié, La Maternelle, 1908 (1re édition 1904), page 2)
- « Le jury de thèse m’a décerné le grade de doctoresse », assure d’emblée Caterina Vâlcu, contactée par Numerama. — (Marcus Dupont-Besnard, « Une université refuse le terme « doctoresse » : pourquoi féminiser les titres scientifiques reste difficile », dans Numerama, 16 octobre 2019 [texte intégral])
- (Désuet) Épouse d’un médecin.
- Qui se refuserait à une dépense d’un millier de roubles, quand il s’agit d’empêcher que, dans la ville, il ne soit dit que la capitainesse, la doctoresse, la pharmacienne, la négociante, la popesse avait une plus belle robe ? — (Nicolas Vassiliévitch Gogol, traduit par Ernest Charrière, Les Âmes mortes, tome 1, 1859, page 267)
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agresse
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe agresser.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe agresser.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe agresser.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe agresser.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe agresser.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.