Dictionnaire des rimes
Les rimes en : recompile
Que signifie "recompile" ?
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- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe recompiler.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe recompiler.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe recompiler.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe recompiler.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe recompiler.
Mots qui riment avec "il"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "recompile".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : il , ils , ille , illes , ill , ile , iles , yle , yles , ylle et ylles .
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guenille
- (Familier) Haillon, chose sans valeur, sans importance, méprisable.
- Selon lui, le corps est une guenille dont il est honteux de s’occuper.
- Il n’a pas une guenille au cul qu’il ait gagnée par lui-même. Qu’il y vienne, vous verrez si je sais faire foutre le camp aux maquereaux ! — (Charles-Louis Philippe, Bubu de Montparnasse, 1901, réédition Garnier-Flammarion, page 142)
- (Sens figuré)
- « Vous avez fait de mauvais devoirs cette semaine, me dit le professeur, qui n’y retrouve ni du Virgile, ni de l’Horace, si ce sont des vers ; ni des guenilles de Cicéron, si c’est du latin ; ni du Thomas, ni du Marmontel, si c’est du français. » — (Jules Vallès, L’Enfant, G. Charpentier, 1889)
- (Familier) (Régionalisme) Individu méprisable, vaurien.
- Ce type-là, c’est une guenille !
- (Familier) Appellation faussement insultante adressée à un enfant.
- – Lève-toi de ma route, guenille ! me criait-elle. Je vais t'ébouillanter si tu restes là, bouche ouverte. Tu attends des truffes ? — (Henri Bosco, L’Âne Culotte, 1937)
- (Au pluriel) Vêtement misérable en lambeaux.
- Un vieillard et son enfant en guenilles tendirent leurs mains sales et calleuses vers nous. — (Éric-Emmanuel Schmitt, L'Évangile selon Pilate, Albin Michel, 2000. Prologue)
- Victorin examina d’un œil défiant ce soi-disant ermite en pèlerinage, et vit un superbe modèle de ces moines napolitains dont les robes sont sœurs des guenilles du lazzarone, dont les sandales sont les haillons de cuir, comme le moine est lui-même un haillon humain. — (Honoré de Balzac, La Cousine Bette, 1846)
- (Au pluriel) Sorte de longs poils plus ou moins feutrés ou crasseux que portent certaine races de mules et de baudets.
- La nécessité des guenilles, des cadenettes et de la moustache aux talons n’est certainement pas démontrée d’une manière très-rigoureuse ; mais l’éleveur de mules repousserait le baudet qui ne les porterait pas. — (J. A. Barral, Journal d’agriculture pratique, volume 2, 1860, page 68)
- Le marchand de mules […] imite, au moyen de la bouse de vache ou du crottin délayé, les crottes ou guenilles qui pendent sur les fesses et le ventre des mules de bonne provenance qui ne sont pas débourrées. — (Gabriel Maury, Des ruses employées dans le commerce des solipèdes, Jules Pailhès, 1877)
- (Québec) Torchon, chiffon, débarbouillette.
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espadrille
- Chaussure légère à semelle tressée de matières végétales.
- Une idée s’éveilla dans son esprit : on ne se chausse pas qu’avec des souliers de cuir et des sabots de bois ; il y a aussi des espadrilles dont la semelle se fait en roseaux tressés et le dessus en toile. — (Hector Malot, En famille, 1893)
- Vous connaissez ces villas baroques, édifiées au bord de la mer, à la ressemblance d’une pagode ou d’une mosquée, d’où sort, sur le coup de dix heures du matin, une énorme commère, confidentielle et rancunière, en espadrilles et en taffetas rose, coiffée d’un chapeau canotier, sa « pêche » à crevettes à la main. — (Léon Daudet, Souvenirs des milieux littéraires, politiques, artistiques et médicaux/L’Entre-Deux-Guerres, Grasset, 1915, réédition Le Livre de Poche, page 199)
- En espadrilles, on est tout juste assez civilisé pour tutoyer le globe, sans l’appréhension rétive du pied nu méfiant, sans l’excessive assurance du pied trop bien chaussé. — (Philippe Delerm, La Première Gorgée de bière et autres plaisirs minuscules, Gallimard, 1997, page 64)
- Depuis plusieurs décennies, l’espadrille se distingue en emblème de la dolce vita et du farniente. — (Adèle Chivet, « Espadrille : ces cinq moments où elle détrône la sandale estivale », Le Figaro Madame, 19 juillet 2017)
- Un matériau en plastique transparent isole la partie en corde du contact du sol et, à l’intérieur, une première de propreté en cuir naturel et en mousse de latex limite les inconvénients de l’espadrille' traditionnelle, qui craint l’humidité. — (Frédéric Martin-Bernard, « L’Été des espadrilles pour les hommes », Le Figaro, 16 juin 2016)
- Les espadrilles de Benfodda lui ont donné des ailes. Le Catalan a terminé 90ème au classement sur 55 000 coureurs. 2h et 35 minutes pour battre les 42 kilomètres de pavés parisiens avec des semelles en cordes et des lacets autour des chevilles. — (Sylvie Bonnet avec Marc Tamon, « Il court le marathon de Paris en espadrilles catalanes », France 3 Occitanie, 10 avril 2018)
- (Canada) Chaussure de sport.
- Par son travail sur les costumes, Sophie Desmarais a mis en évidence les contrastes entre MTS [Marie-Stella, ainsi surnommée par ses camarades de classe] et Marie-Clown. Cheveux gaufrés, vêtements amples couleur saumon et bas de nylon donnent à la première une allure de gamine venue tout droit des années 80. À l’opposé, la seconde est clairement de son temps : jupe courte, chandail bedaine, bracelets clinquants, gomme à mâcher, maquillage, espadrilles. Toutes deux paraissent pourtant déguisées : pas encore adultes, encore un peu enfants. — (Daphné Bathalon, « Un pied dans le monde adulte : Qu’est-ce qui reste de Marie-Stella? », in Jeu, n° 130, Éditions Quinze, 2009, page 11)
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gorille
- (Zoologie) Grand singe de la famille des hominidés dont la forme se rapproche le plus de celle de l’être humain et qu’on trouve dans plusieurs pays d’Afrique.
- Athlète trapu et ramassé, suant le poil jusque par les oreilles, il tenait un peu du gorille, dont il avait le bras long et velu et la mâchoire à broyer de la fonte. — (Courteline, Train de 8 h. 47, 1888)
- (Vieilli) Homme grand et fort.
- Je crains que vous ne sachiez vous faire entendre de l’estimable gorille qui préside aux destinées de cet établissement. — (Albert Camus, La Chute, in Œuvres complètes. III, Gallimard, « Bibliothèque de la Pléiade », 2008, p. 701)
- Un jour, je fus amené dans un sous-sol et tabassé par quatre malabars grands comme des bœufs. Duck m'avait seulement annoncé que quatre gorilles allaient me mettre une toise et que je devais me défendre par tous les moyens. — (Frédéric Dard, San-Antonio : Dégustez gourmandes, Éditions du Fleuve Noir, 1985)
- (Familier) Garde du corps.
- Juché sur les épaules de ses gorilles le Président (des États-Unis) s'adresse à la foule. — (La Tribune de Genève, 14 octobre 1964)
- […] il remarquait que l’homme politique contemporain est l'être le plus séparé de la réalité des gens, car il vit dans des forteresses protégées, voyage dans des voitures blindées, se déplace entouré par ses gorilles, si bien qu'il ne voit la population que de loin, […]. — (Umberto Eco, « La caste des parias », 2012, dans Chroniques d'une société liquide, traduites de l'italien par Myriem Bouzaher, Éditions Bernard Grasset, 2017)
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discophile
- Collectionneur de disques de musique.
- Le discophile peut donc être assuré d’acquérir avec ces deux disques l’interprétation la plus riche et la plus fidèle d’une musique qui ne souffre pas la médiocrité. — (La Nouvelle revue des deux mondes, 1962)
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équille
- (Zoologie) Lançon , petit poisson de mer qui, à la marée basse, s’enfonce dans le sable.
- les équilles minces, raidies, ressemblaient à des rognures d’étain. — (Émile Zola, Le Ventre de Paris, Georges Charpentier, Paris, 1873)
- Des rochers bas, couverts de mousses et de varechs, émergent à marée basse. On pêche la crevette et l’équille. — (Paul Gruyer, Normandie, Collection de Guides-Joanne, Librairie Hachette, 1912, p. 165)
- (Spécifiquement) Le lançon équille.
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gribouille
- Niais qui, par crainte d’un mal, se jette dans un pire.
- (Par antiphrase) Fin comme Gribouille.
- Quiconque défend la République au nom de l’autorité est un Gribouille de l’Empire. — (Jules Vallès, L’Insurgé, Paris, Éditions Garnier-Flammarion, 1970, chapitre X, page 118)
- Il y a des malades qui se grattent et se donnent ainsi une espèce de plaisir trouble, mêlé de douleur, qu’ils payent ensuite par des douleurs plus cuisantes. De même que ceux qui toussent de tout leur cœur, ils arrivent à une espèce de fureur contre eux-même. C’est une méthode de Gribouille. — (Alain (philosophe), Propos sur le bonheur, Paris, 1928, Gallimard (Folio), page 144)
- Ce même comportement magique consistant à réaliser exprès ce dont nous avons peur pour nous en délivrer – cette politique de Gribouille – peut se retrouver dans le suicide qui, à bien des égards, tire son prestige du fait qu’il nous apparaît, paradoxalement, comme le seul moyen d’échapper à la mort, en disposant librement, en la réalisant nous-même ; mais, en nous suicidant, ce n’est pas une part du feu que nous faisons, c’est tout entier que nous nous y jetons – sans rémission. — (Michel Leiris, L’âge d’homme, 1939, collection Folio, page 87)
- – Je n’aurai pas le courage.– Si c’est du courage, j’avoue que moi non plus, mais on peut toujours se réfugier quelque part au lieu de faire gribouille. — (Jean Giono, Le hussard sur le toit, 1951, réédition Folio Plus, page 387)
- En un mot la violence est choix de vivre à court terme... Et comme en fait l’acte est défendu, cette défense entraîne finalement la certitude qu’il n’y aura pas d’avenir. C’est pourquoi fréquemment le viol est suivi de meurtre. Bien sûr l’explication donnée : empêcher qu’elle parle. Mais c’est Gribouille. En fait il y a l’idée : empêcher qu’il y ait un après pour une conscience. — (Jean-Paul Sartre, Cahiers pour une morale, Paris, Gallimard, 1983, page 188)
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hydrocotyle
- (Botanique) Genre de plantes de la famille des Apiacées, dont plusieurs espèces croissent dans les lieux humides ou marécageux.
- Hydrocotyle vulgaris. — (Flore forestière française, 1989)
- L’hydrocotyle, le gotu kola, Centella asiatica de son nom latin, est de la famille des apiacées (ex-ombellifères). — (Bernard Chemouny, Soigner le stress par l’homéopathie et la phytothérapie, 2012)
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rétractile
- Qui a la faculté de se rétracter, se retirer, se contracter.
- Je le dote d’un petit perfectionnement personnel : des griffes rétractiles, comme celles d’un chat, au bout des pattes. — (Bernard Werber, Nous les Dieux, Albin Michel, 2004, page 184)
- Câble USB rétractile.
- Certes point le bain bleu que nourrit ce ciel clair Mais la mer rétractile et septentrionale — (Lucie Delarue-Mardrus, Sirène, La Figure de proue, Eugène Fasquelle, 1908, page 80)
- (Par extension) Fait de se rétracter.
- Et moi qui craignais qu’elle s’en fût aperçue (et un certain mouvement rétractile et contenu de pudeur offensée qu’elle eut un instant après, me donna à penser que je n’avais pas eu tort de le craindre), j’acceptai de lutter encore, de peur qu’elle pût croire que je ne m’étais proposé d’autre but que celui après quoi je n’avais plus envie que de rester tranquille auprès d’elle. — (Marcel Proust, À l’ombre des jeunes filles en fleurs, 1919)
- La bouche aussi vivait comme sous les doigts, d’un tremblement rétractile, nue comme un petit cratère de gelée marine. — (Julien Gracq, Le Rivage des Syrtes, José Corti, 1951)
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argile
- (Minéralogie) Minéral se présentant sous la forme d'une poudre souvent très fine. Avec de l'eau elle forme un terre douce au toucher, malléable et plastique. Elle est composée principalement de silicates et d’aluminosilicates. Elle est généralement blanchâtre, mais peut être teintée par des sels métalliques (rouge, orange, vert, etc.)
- Elle contient alors assez de sable pour être perméable et chaude ; assez d’argile pour être aérable, humide, tenace, conservatrice des engrais et favorable à la nitrification. — (Stanislas Meunier & Achille Ernest Oscar Joseph Delesse, La Terre végétale de quoi elle est faite : comment elle se forme, comment on l’améliore, J. Rothschild, 1875)
- Les grès à Woltzia […] forment dans leur niveau inférieur des bancs compacts et fossilifères où « les couches gréseuses alternent avec des argiles diversement nuancées ». — (Gustave Malcuit, Contributions à l’étude phytosociologique des Vosges méridionales saônoises : les associations végétales de la vallée de la Lanterne, thèse de doctorat, Société d’édition du Nord, 1929, p. 12)
- Les milieux secs correspondant aux vertisols sont aussi favorables à l’apparition de la palygorskite, alias attapulgite, une argile de formule (Mg,Al,Fe3+)5[Si8O20](OH)2 (OH2)4,4H2O qui peut précipiter dans les pores du sol [Long et al., 1997]. — (Jean-Paul Legros, Les Grands Sols du monde, PPUR presses polytechniques, 2007, page 238)
- L’humus qui, lié aux argiles, contribue à la qualité de la structure des sols et à leur fertilité, résulte de la transformation de la matière organique. — (Pierre Davet, Vie microbienne du sol et production végétale, Éditions Quae, 1996, page 143)
- C’est ce magot à la peau verte qui bedonne et grimace en pure perte. Il fut une poignée d’argile arrachée au Xinjiang, camionnée vers l’usine, pétrie, moulée, qui a pris forme humaine et qu’on a enfournée une fois vernissée. — (Jean-Yves Cendrey, Honecker 21, Éditions Actes Sud, 2013, chapitre 3)
- (Par extension) Cette terre cuite, utilisée en poterie.
- Vase d’argile.
- Statue d’argile.
- (Pétrographie) Roche clastique meuble composée d’au moins 50 % de ces minéraux.
- Argile réfractaire.
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cheville
- (Construction) Morceau de bois ou de métal qu’on fait entrer dans un trou pour le boucher, pour faire des assemblages ou pour d’autres usages.
- Quand on veut que la cheville fasse tirage, on perce d’abord la mortaise de part en part, le tenon n’y étant pas ; on met le tenon en place, on marque les trous, on retire le tenon, on perce les trous un peu plus haut qu’ils ne doivent l’être ; […]. — (Alexandre-Edouard Baudrimont, Dictionnaire de l’industrie manufacturière, commerciale et agricole, tome 10, Baillière, 1841, page 593)
- (Métrologie) (Désuet) Unité de mesure du bois de charpente.
- a cheville, encore usitée aujourd’hui au Havre, fait la 144e partie du pied métrique cube ou la 300e de la marque, et vaut 12 pouces cubes métriques = 257 centimètres cubes. — (Horace Doursther, Dictionnaire universel des poids et mesures, anciens et modernes, M. Hayez, Bruxelles, 1840)
- Pièce, souvent en plastique que l’on enfonce dans un mur avant de fixer une vis.
- (Vieilli) Principal mobile, du principal agent d’une affaire.
- (Musique) Petit morceau de bois ou de métal qui, dans les instruments à cordes, servent à tendre ou à détendre les cordes.
- Il manque une cheville à ce violon.
- (Anatomie) Articulation qui relie la jambe et le pied, formant une saillie osseuse.
- Dès le premier jour, les chevilles tuméfiées par la pression du fer se déchirèrent. Une plaie se forma, sanieuse, putride, entourée d'une auréole d’inflammation violente. — (Georges Clemenceau, « À l’Île du Diable », dans L’Aurore, 9 juillet 1899 - En réunion dans Justice militaire, Stock, 1901, page 247)
- Il pressentait que l’eau triompherait des semelles sans résistance, et, sournoisement, s’infiltrerait jusqu’aux chevilles. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 9)
- Lo…, aidé d’un autre, m’attacha par les poignets et les chevilles avec des lanières de cuir fixées au bois. — (Henri Alleg, La Question, 1957)
- Sa silhouette montrait les contours d’une longue robe descendant jusqu’aux chevilles, une écharpe autour du cou et une épaisse tignasse tombant sur les épaules. — (Patrick Sant-Anna, Les Naufragés du destin, Publibook, 2011, page 109)
- (Anatomie, Médecine vétérinaire) Apophyse osseuse qui supporte les cornes chez les animaux.
- (Sens figuré) (Versification) Mots inutiles au vers que l’on rajoute pour obtenir le bon nombre de pieds ou la rime.
- Vers les âpres couloirs marchent d’un pas égalCes héros au front pur en quête du Graal,Montagnes ! Regardez passer là vos vainqueursTout (1) animés du feu d’une splendide ardeur…(1) C’est ce que nous autres appelons : une cheville. — (Samivel, L’amateur d’abîmes, 1940, réédition Le Livre de Poche, page 196)
- (Par extension) Industrie, activité du chevillard.
- (Au pluriel) (Chasse) (Vieilli) Andouillers.
- Sorte de clé en bois utilisée dans les anciennes serrures.
- — Si on fermait la porte à la cheville ? — (Hector Malot, En famille, 1893)
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pattemouille
- Linge mouillé utilisé pour repasser à la vapeur. On place la pattemouille entre le fer et le tissu à repasser.
- Repassez la laine et le cachemire à l'envers, avec une pattemouille et sans appuyer.
- On se sert d’une pattemouille qui est un tissu humide intercalé entre le fer et le tissu à décatir. — (Lexique (textile), Maison des métiers d’art de Québec, Octobre, 2009)
- Comme le tissu noir marque facilement à la chaleur, utiliser une pattemouille évitera les miroitements indésirables. — (Louise Robitaille, Qui aime repasser?, Cahier Week-end du Journal de Montréal, 15 octobre 2022)
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deuil
- Affliction, douleur qu’on éprouve lors du décès de quelqu’un, ou suite à une autre perte importante.
- Suis-je heureux ? Oui ; je n’ai ni deuil, ni regrets, ni désir compliqué ; donc, je suis heureux. — (Henri Barbusse, L’Enfer, Éditions Albin Michel, Paris, 1908)
- Ici bas, quand le deuil fond sur nous, nous ne pouvons hélas! que nous arrêter un instant pour pleurer. Il nous faut très vite nous remettre en marche. — (Joseph Caillaux, Mes Mémoires, I, Ma jeunesse orgueilleuse, 1942)
- Oui, mon père à peine en terre, j’étais coupable, oubliant mon deuil, trahissant mon chagrin et son souvenir. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 33)
- Les deux compères se mirent à rire du fond de la gorge, laissant échapper des bouffées d’air saccadées, mais tout en maintenant leurs lèvres et leurs mâchoires en position de deuil, jusqu’à en être endolories. — (Amin Maalouf, Le rocher de Tanios, Grasset, 1993, collection Le Livre de Poche, page 102)
- (Par extension) Grande tristesse causée par une chose funeste, déplorable.
- Le jour où l’on apprit la mort de ce grand homme d’état fut un jour de deuil.
- (Poétique) Aspect triste de la nature pendant la mauvaise saison.
- Le deuil de la nature. – La nature est en deuil.
- (Par extension) Code vestimentaire qui caractérise la tristesse à l’occasion de la mort.
- La veuve de Henri II était vêtue de ce deuil qu’elle n’avait point quitté depuis la mort de son mari. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre VI)
- La mère de Zariffa, déjà prévenue, et la figure couverte de pâte bleue en signe de grand deuil, arriva en hurlant […] — (Out-el-Kouloub, « Zariffa », dans Trois Contes de l’Amour et de la Mort, 1940)
- (Funéraire) Décorum funéraire, marque extérieure de la douleur réglée par l’usage.
- Tendre une église de deuil. – Magasin de deuil. – Papier de deuil.
- Temps pendant lequel se porte le deuil.
- On a abrégé les deuils. – Le deuil des veuves ne dure plus qu’un an. – L’année de deuil.
- Cortège des parents qui assistent aux funérailles de quelqu’un.
- J’ai vu passer le deuil. – Mener, conduire le deuil.
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pétille
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de pétiller.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de pétiller.
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de pétiller.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de pétiller.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de pétiller.
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estampille
- Marque, empreinte qu’on applique, au lieu de signature, ou avec la signature même, sur des brevets, des commissions, des lettres, etc., pour mieux en assurer l’authenticité.
- Timbre d’estampille. — Avoir l’estampille officielle.
- (Sens figuré) — Son col bleu à liston blanc était mieux qu'une promesse : l’estampille même, le baiser d'adoption de la mer. — (Charles Le Goffic, Bourguignottes et pompons rouges, 1916, p.151)
- Marque servant à faire savoir d’où provient une marchandise, de quelle manufacture elle sort, ou à constater l’acquittement de certains droits.
- (Bibliothéconomie) Marque apposée à un livre pour indiquer la bibliothèque à laquelle il appartient, marque apposée sur des livres, pour leur permettre de circuler, d’être vendus.
- Instrument qui sert à faire ces sortes de marques.
- (Bases de données) Dans une base de données, marqueur de transaction.
- Ces données, accompagnées de leur estampille, sont acheminées vers le site distant. — (René J. CHEVANCE, Sauvegarde et Restauration des Données)
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quille
- (Navigation) Partie fixe et immergée de la coque sous le bateau faisant office de dérive fixe et de contrepoids à la gîte.
- Le « Français » en 1904 et le « Pourquoi pas ? » cinq ans après, laissèrent une partie de leur quille sur les roches. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- Le cabanement doit être évité à tout prix, d’une part parce que les points de la quille qui subissent alors la réaction de la cale ne présentent pas une solidité aussi grande que le brion […] — (Eugène F. Giboin, J. Legris, Albert Rialland, Aide-mémoire Martinenq des constructions navales, volume 1, Éditions maritimes et coloniales, 1958, page 320)
- Les éléments longitudinaux sont également continus; les quilles, contre-quilles et lisses sont en acajou; les élongis très largement dimensionnés sont en polyester renforcé de structure mixte mat-roving. — (Bulletin de l’Association technique maritime et aéronautique, 1963, volume 63, page 757)
- (Marine) (À voile) Pièce de charpente de base à partir de laquelle la coque est construite.
- (Aéronautique, Militaire) Élément profilé de faible allongement fixé à la partie inférieure du fuselage, en vue d’augmenter la stabilité latérale de l’avion ou d’éviter qu’il se mette en vrille.
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protractile
- (Anatomie, Zoologie) Qualifie un organe qui s’allonge de lui-même.
- La langue est noire ou grisâtre, longue, molle, protractile, fourchue a son extrémité ; […] — (Dictionnaire universel d’histoire naturelle, page 252, Charles Dessalines d’Orbigny, 1849)
- (Par extension) Bouche de certains poissons (les poissons de fonds principalement) qui peut s'allonger vers l'avant et se rétracter ensuite, permettant ainsi de fouiner dans le sable et les sédiments.
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habile
- Adroit ; qui fait ce qu’il entreprend avec souplesse.
- De toutes parts, on m’offre de la main-d’œuvre, brodeuses déjà habiles ou simples apprentières. — (Victor Eugène Ardouin-Dumazet, Voyage en France, vol.22, Berger-Levrault, 1900, p.59)
- Dès sa première communion, gagé par l’un ou par l’autre, […], il était sans l’avoir appris devenu habile à menuiser, à charronner, à réparer un coutre, à ferrer un cheval. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 10)
- Il est habile en toutes choses.
- Il est habile à se tirer des positions les plus embarrassantes.
- « Ma fille m’a affirmé que vous étiez très habile de vos mains Ratchet.— Ah ! mais Monsieur ! Je vous jure que je lui ai jamais mis les … » — (Ratchet and Clank 3, 2004)
- (Droit) Qui a la capacité, le droit de.
- Être habile à contracter mariage.
- Être habile à succéder.
- Être habile à se porter héritier.
- (Par extension) Qui est fait avec adresse, avec souplesse.
- Ce que vous venez de faire n’est guère habile.
- Savant, intelligent, plein d'expérience.
- Sans savoir ni grec ni latin, on peut être habile homme.
- Il est habile dans son art, dans les affaires.
- Il est habile en toutes choses, en mathématiques.
- J’ai fait choix d’un habile avocat.
- Être habile à tromper.
- C’est un habile fripon.
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hippomobile
- Qui utilise les chevaux pour la traction, en parlant des véhicules.
- Les années 1855-1900 constituèrent l'âge d'or de la traction hippomobile, en particulier dans les transports publics, qui se développèrent intensément dans les grandes villes à partir des années 1850. — (Ghislaine Bouchet, Le cheval à Paris de 1850 à 1914, 1993)
- Les taxis de jadis étaient des véhicules hippomobiles. — (Jean-Luc Kourilenko, Mémoire en Images, Caen, éditions Alan Sutton, 1995)
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distyle
- (Architecture) Qui comporte un couple de colonnes.
- Le Mont Argée a été représenté sur nombre de monnaies antiques où il est à l'intérieur d'un temple distyle ou tétrastyle. — (Mont Erciyes sur Wikipédia. Consulté le 25 août 2017)
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coronille
- (Botanique) Non usuel donné généralement à des plantes du genre Coronilla de la famille des Fabaceae (Fabacées), aux fleurs papilionacées disposées en couronne, dont plusieurs espèces sont cultivées dans les jardins d’agrément. Vers 1990 plusieurs plantes du genre Coronilla on été rangées dans d'autres genres, mais on gardé leur nom usuel de coronille suivi d’une épithète.
- Les couronnes jaune vif de la coronille répondent aux nuances veinées et embaumées du chèvrefeuille étrusque. — (Michel Bernascolle, Les rapegons de Sainte-Victoire, 2006)
- Le papillon de nuit (hétérocère) suivant se nourrit de coronilles :
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concile
- (Catholicisme) Assemblée légitimement convoquée de plusieurs évêques et docteurs de l’Église catholique romaine, pour délibérer et décider sur des questions de doctrine et de discipline.
- Elle fit valoir cette excuse devant un grand concile du clergé d’Angleterre, comme la seule raison qu’elle avait eue de prendre l’habit religieux. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- C'est ainsi qu'en 465 le concile de Vannes interdit aux clercs non seulement de prendre part aux repas de juifs, mais de les inviter à leur propre table. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- […], Abélard n'échappa au sort de Bérenger et de Roscelin. Saint Bernard, au concile de Sens, le fit condamner en affirmant qu'il comprenait la Trinité comme un arien, la grâce comme un pélagien et la Personne du Christ comme un nestorien. — (Louis Rougier, Histoire d'une faillite philosophique: la Scolastique, 1925, éd.1966)
- Soit, d'abord, le niveau culturel. En 529 le concile de Vaison avait ordonné que les prêtres ruraux éduquassent les candidats à la cléricature. — (Alain Derville, Quarante générations de Français face au sacré: Essai d'histoire religieuse de la France (500-1500), Presses Universitaires du Septentrion, 2006, page 25)
- Les conciles généraux par contre, sont ceux auxquels est largement représenté l’épiscopat des diverses parties de la chrétienneté, mais auxquels n'a pas été reconnu le caractère de l’œcuménicité. — (Pamphile Akplogan, L'enseignement de l’Église catholique sur l'usure et le prêt à intérêt, L'Harmattan, 2010, page 117)
- (Par extension) Ensemble des décrets et des canons rédigés dans un concile.
- Le législateur canonique intervient aussi pour réprimer le rapt ; le Concile de Chalcédoine de 451 (canon 27) dépose les clercs coupables de complicité de rapt et excommunie les laïques dans ces cas. — (Gabriel Lepointe, La Famille dans l'Ancien droit, Montchrestien, 1947 ; 5e éd., 1956, p.93)
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style
- (Botanique) Filament reliant l’ovaire au stigmate, au centre de la fleur.
- Le Limettier acide (C. Aurantium, sous-espèce aurantifolia, var. proper), a le fruit limoniforme, terminé par un mamelon quelquefois surmonté par un style persistant. — (Encyclopédie biologique, vol.2 à 3, 1928, page 86)
- Le style est long car il est nécessaire de tenir haut le stigmate de façon à ce que les abeilles puissent s'y cogner. Cela oblige le tube pollinique à se lancer dans une odyssée difficile et cette épreuve permet à la plante de jauger ses prétendants. — (David George Haskell, 2 avril : L'empire des fleurs, dans Un an dans la vie d'une forêt, traduit de l'anglais (États-Unis) par Thierry Piélat, éd. Flammarion, 2018)
- (Vieilli) Sorte de poinçon ou de grosse aiguille, avec la pointe de laquelle les anciens écrivaient sur des tablettes enduites de cire.
- A ses pieds luisait un objet d’ivoire. Il le ramassa : c’était une tablette à écrire, d’où, pendait un style d’argent. — (Pierre Louÿs, Aphrodite, Mercure de France, Paris, 1896)
- Aiguille d’un cadran solaire.
- Poser un style.
- Ce style est mal posé.
- Manière d'exprimer par écrit les pensées.
- En bon Champenois, il célébra le vin de Champagne dans une ode en vers iambiques, dont le style vif et pétillant, présente la belle image de cette charmante liqueur. — (Jean-Baptiste-Joseph Boulliot, Biographie ardennaise ou Histoire des ardennais, Paris : Ledoyen, 1830, page 259)
- Plus tard, lorsqu'il m'arriva d’être reporter dans un journal, on m'envoya visiter à la Toussaint les cimetières de Paris afin d'évoquer dans un style décent la douleur des familles […]. — (Francis Carco, Maman Petitdoigt, La Revue de Paris, 1920)
- Le style ne doit faire qu’un avec l’idée, comme le sabre avec la main. — (Maurice G. Dantec, Le théâtre des opérations : Journal métaphysique et polémique 1999, Paris, Éditions Gallimard, 2000)
- Cependant l'un n'implique pas forcément l'autre, et dieu sait que même aujourd’hui il ne suffit pas de tenir un stylo pour avoir une plume. Le style en effet ne se confond pas avec l'écriture, et bien des gens écrivent qui n'ont pourtant aucun style, sauf à l'entendre au sens large : il y a certes un style administratif, très reconnaissable, un style publicitaire... À l'inverse, parfois, quelques mots suffisent : "Impossible rentrer ce soir stop Mensonge suit", ça a du style, avouez du style télégraphique. — (Camille Laurens (écrivain), Tissé par mille, éditions P.O.L., 2005)
- Manière d’agir ou de parler.
- Elle fréquentait les cocktails, skiait et s'adonnait au shopping de luxe, et elle n'était pas du style à traverser le pays pour venir au chevet d'une sœur aînée atteinte du sida. — (Marcia Rose, Service des urgences, traduit de l'américain par Thierry Arson, Éditions Archipoche (L'Archipel), 2017, chap. 32)
- (Art) Manière d'exécuter particulière à un artiste, à une époque, à un pays.
- […]; flétrissez aussi le charlatanisme de ces pseudo-virtuoses qui ont obtenu des succès apocryphes à New-York ou en Californie, et qui, […], viennent défigurer sur nos grandes scènes lyriques des partitions dont elles ridiculisent la majesté par les exagérations de leur style exotique. — (Stéphen de La Madelaine, Études pratiques de style vocal, T.1, 1868, page 18)
- Ces bois, étendus sur une centaine d’hectares, rejoignaient les deux ailes du château, une ancienne demeure, de style Louis XIII, à l’allure de ce qu’on appelle encore dans certaines campagnes une « maison de noblesse ». — (Alphonse de Châteaubriant, Monsieur des Lourdines, chap.1, 1910)
- (Par extension) Caractère de la composition.
- Le vénérable pont sur le Tarn a non seulement de hautes arches en ogive, mais ses piles de briques, entre les les voûtes et au-dessus des avant-becs, sont percées de baies du même style. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Vocabulaire, tournure, jargon caractéristique d’un langage administratif ou technique.
- On peut utiliser le style publicitaire sans faire de la publicité pour autant.
- Le style administratif est, pour une bonne part, responsable de la mauvaise image de l’administration.
- Apparence d’un objet ou d’une personne. Ensemble de caractéristiques définissant son identité.
- Partez à la découverte de votre style vestimentaire !
- Inutile de débattre sur le style de cette voiture, ce n’est qu’une affaire de goût.
- (Familier) Comportement habituel d’un individu.
- Ce n’est pas son style de partir comme ça, sans crier gare.
- Attachez vous de l’importance au style de conduite des autres conducteurs ?
- (Familier) Type, genre affectionné ou recherché.
- Ce mec là, ce n’est vraiment pas mon style.
- Cette radio diffuse mon style de musique.
- Genre, utilisé pour cataloguer quelqu’un ou quelque chose, souligner son appartenance à une catégorie.
- Un incident de ce style s’était déjà produit dans l’usine.
- Un diplôme de ce style serait sans doute la clef de la réussite.
- (Chronologie) Désigne le mode de datation du calendrier (grégorien ou républicain).
- — Vers la fin de vendémiaire, an VII, époque républicaine qui, dans le style actuel, correspond au 20 octobre 1799, deux jeunes gens, partis de Bonn dès le matin, étaient arrivés à la chute du jour aux environs d’Andernach, petite ville située sur la rive gauche du Rhin, à quelques lieues de Coblentz. — (Honoré de Balzac, L'Auberge rouge, 1831)
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refouille
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe refouiller.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe refouiller.
- En chômage, on refouille le talus, en suivant le « renard », sur une profondeur d’au moins 1 mètre et on refait la partie ainsi déblayée avec de la terre à corroi bien pilonnée et bien reliée aux parois de la fouille. — (Octave Jacquinot & François Galliot, Canaux: Cours professé à l’École nationale des ponts et chaussées, J.-B. Baillière et fils, 1922, page 576)
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe refouiller.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe refouiller.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe refouiller.
-
resquille
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe resquiller.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe resquiller.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe resquiller.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe resquiller.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe resquiller.
-
idylle
- Petit poème à sujet pastoral ou amoureux.
- Oh ! les chastes églogues ! Oh ! les idylles chantées par les poètes ! Oh ! les paysanneries enrubannées et naïves qui défilent, conduites par la muse de Mme Deshoulières, au son des flageolets et des tambourins ! — (Octave Mirbeau, Le Tripot aux champs, Le Journal, 27 septembre 1896)
- Dans un souvenir pastoral, les vers d'une triste idylle écrite par La Fontaine flottèrent devant sa mémoire rêveuse. — (Pierre Louÿs, Les aventures du roi Pausole, 1901)
- (Sens figuré)
- Liaison romantique, aventure amoureuse qui ne reste pas toujours chaste.
- Devant ce réveil navré de Paris, elle se trouvait prise d'un attendrissement de jeune fille, d'un besoin de campagne, d'idylle, de quelque chose de doux et de blanc. - Oh ! vous ne savez pas ? dit-elle en revenant à Steiner, vous allez me mener au bois de Boulogne, et nous boirons du lait. — (Zola, Nana, 1880)
- Moi qui connais bien Hélène, je n'ai guère été étonné de la voir entamer une idylle avec un homme jeune, de vingt ans son cadet. Elle est ce qu'on appelle aujourd'hui une cougar. — (François Robin, Landerneau revivra : Une ville en campagne, L'Harmattan, 2013, p.210)
- Amour naïf et tendre vécu affectivement par deux êtres dans la fraîcheur d'un sentiment idéalisé. Relation rêvée dans un climat idéal.
- Partie de la trop aimable idylle florianesque, son histoire d'amour peu à peu s'était assombrie jusqu'à prendre les couleurs arrières du roman flaubertien, qui dit l'universelle maldonne. — (Philippe Berthier, Figures du fantasme: un parcours dix-neuviémiste, Presses Universitaires du Mirail, 1992, p.164)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.