Dictionnaire des rimes
Les rimes en : rature
Que signifie "rature" ?
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- (Désuet) Raclure.
- Quand on voulait faire l’essai d'une masse d'argent, on en tirait quelques grains, par le moyen d’un petit instrument nommé échoppe ; on mettait cette petite quantité d’argent sur des charbons ardents, et on jugeait de son titre par sa couleur plus ou moins blanche ; cette méthode s’appelait faire l’essai à la rature ou à l’échoppe. — (Dictionnaire des arts et métiers, « Essayeur »)
- Ce qu’on enlève des peaux en les raclant.
- Les ratures servent à faire de la colle.
- (Terme de potier d’étain) Petite bande qu'on enlève en tournant l’étain sur la roue.
Mots qui riment avec "ur"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "rature".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ur , urs , ure , ures , ûre et ûres .
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luxure
- Recherche des plaisirs sexuels pour soi-seul.
- Il marchait vers elle, trébuchant, haletant, défiguré par la luxure. — (Michel Zévaco, Le Capitan, 1906, Arthème Fayard, collection « Le Livre populaire » no 31, 1907)
- Trois sortes de péchés en chaire : le blasphème, l’intempérance et la luxure; trois catégories de péchés que les prédicateurs traduisaient plus familièrement par la sacrure, la champlure et la créature. Pendant la retraite du carême des hommes, on laissait tomber les fioritures pour aller droit au fait : les péchés secs, les péchés mouillés et les péchés poilus. — (Jean-Claude Germain, L’aut’journal, mars 2000)
- Mais Taxis, désarmé contre cette intrépide et sereine luxure dont la flamme léchait à chaque mot toutes les âmes de la multitude, n’en pu souffrir davantage. — (Pierre Louÿs, Les aventures du roi Pausole, 1901)
- Au catéchisme, si le jeune vicaire vous demande ce que c’est que la luxure, ne lui répondez pas en rigolant : « Nous le savons mieux que vous ! » — (Pierre Louÿs, Manuel de civilité pour les petites filles à l’usage des maisons d’éducation, 1926)
- Honni par le Talmud et le Coran, diabolisé par les chrétiens comme symbole de luxure et de gourmandise, le cochon est tout aussi triquard dans la société laïque, obligatoire, gonadoclaste et de surcroît xyloglotte. — (Gérard Oberlé, Émilie, une aventure épistolaire, Éditions Grasset, 2012, chapitre 17)
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parmenture
- Variante de parementure.
- C'est le point le plus couramment utilisé pour fixer un ourlet replié en simple épaisseur, ou une parmenture et dans tous les cas similaires. — (Line Jaque, Coudre vite et bien, 1982)
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bavochure
- Défaut de ce qui est bavoché.
- Il y a deux bavochures dans cette estampe.
- Cette impression est pleine de bavochures.
- Çà et là, la silhouette d’un vaisseau engagé dans un canal dépassait les verdures d’un jardin ou les toits d’un village, et le ciel immense, léger de ton, brouillé de nuages colorés en blanc par-dessus, en gris bleuâtre par-dessous, posait sur une ligne de terre et d’eau parfaitement horizontale, où les saillies des maisons et des arbres ne faisaient que de faibles bavochures — (Théophile Gautier, Ce qu’on peut voir en six jours, 1858, réédition Nicolas Chadun, page 183)
- Les bavochures ont un grand nombre de causes; quelques-unes même échappent à la perspicacité de l’ouvrier. — (A.-Mathieu Villon, Nouveau manuel complet du dessinateur et de l’imprimeur lithographe, 1891)
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noircissure
- Tache de noir.
- D’où vient cette noircissure ?
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ménure
- (Ornithologie) Oiseau endémique d’Australie. Pendant les parades, le mâle dresse ses plumes caudales qui prennent la forme d’une lyre. → voir oiseau-lyre
- Le ménure superbe a un large répertoire, son chant comprend jusqu’à trois quarts d’imitations : aboiements, chants d’autres oiseaux et même moteurs de voiture !
- Le saut à l’élastique avait disparu, les vertiges également, il se sentit léger comme une plume de ménure. — (Gilles Schlesser, Nuages, 2009)
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aperture
- (Botanique) Zone de moindre résistance à la surface du grain de pollen par où germe le tube pollinique.
- (Phonétique) Écartement des organes au point d’articulation d’un phonème.
- Le canal buccal est l’espace compris entre la langue et la voûte palatine ; plus la langue s’élève et se rapproche de la voûte, plus le canal se rétrécit — et inversement. Un phonème est dit fermé lorsque le canal buccal réduit sa dimension verticale ; un phonème est dit ouvert lorsque le canal buccal augmente sa dimension verticale. Le degré d’ouverture du canal buccal est appelé aperture. — (François de la Chaussée, Initiation à la phonétique historique de l’ancien français)
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ceinture
- (Génériquement) Dispositif qui entoure.
- mais dans les zones de faible densité humaine, la zone dite de parc « limité » est maintenant entourée d’une ceinture — (Jean-Marc Boffa, Les parcs agroforestiers en Afrique subsaharienne, Food & Agriculture Org, 2000, page 27)
- (Urbanisme) Construction, plantation, aménagement qui clôture un espace.
- La ville avait la réputation d’être imprenable ; son château s’élevait à l’est et la ceinture de murailles qui entourait la cité venait s’y attacher; […] — (Gustave Fraipont, Les Vosges, 1895)
- Le pourtour est marqué par une ceinture de Phalaris arundinacea et de diverses Joncacées, dans laquelle apparaissent quelques plants d’Alnus glutinosa et de Salix aurita. — (Gustave Malcuit, Contributions à l’étude phytosociologique des Vosges méridionales saônoises : les associations végétales de la vallée de la Lanterne, thèse de doctorat, Société d’édition du Nord, 1929, p. 66)
- Entourée d’une ceinture en béton électrifiée, surveillée par des patrouilles armées et filmée à longueur de journée par des drones […] — (Nathalie Saladin, Le diable a les yeux noirs, Les nouveaux auteurs, 2014)
- (Architecture) Petite moulure de profil carré au haut et au bas du fût d’une colonne auquel elle se joint par un congé.
- On donne aussi le nom de ceinture de colonne, dit M. Quatremère de Quincy, à certains rangs de feuilles de refend en métal, posées sur un astragale en manière de couronne […] — (Dictionnaire de la conversation et de la lecture : Ce-Cha. 12, Asher, 1834, page 15)
- (Construction) Poutraison en bois ou en béton posée sur les murs d’un bâtiment et servant d’assise à la charpente.
- Dans le premier cas, plancher et ceinture sont armés ensemble et les ceintures vont s’articuler sur les poteaux porteurs ou sur les raidisseurs. — (Alain Billard, Risques sismiques et patrimoine bâti, Editions Eyrolles, 2014, page 267)
- (Mobilier) Partie horizontale d’un meuble séparant le piétement du reste du meuble.
- (Habillement) Ruban de soie, de fil ou de cordon, bande de cuir, ou autre chose semblable, dont on se ceint la taille.
- […] ; un couteau pourvu de nombreuses lames et probablement de peu d’utilité, une boussole, un sifflet, etc… pendaient à sa ceinture ; […]. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- Toutes les clés de la maison, des armoires et des coffres, cliquetaient autour de sa taille en un trousseau noué à sa ceinture. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 22-23)
- (Particulièrement) (Sports de combat) Sorte de ruban de tissu coloré qui indique le niveau ou le grade du combattant.
- On peut changer de ceinture en passant un kata : c’est une démonstration devant un professeur ou un jury. — (Jean-Michel Billioud, Le judo - Questions/Réponses, Nathan, 2017)
- (Particulièrement) (Sports de combat) Ceinture hypertrophiée qui est décernée au détenteur du titre de chaque catégorie, tout particulièrement en boxe et en lutte.
- Des talents rares Et des boxeurs, il en a dirigé des très bons. Stéphane Ouellet, Éric Lucas, Lucian Bute, Jean Pascal... des talents rares, qui en ont mis plein la vue aux amateurs de boxe et qui ont raflé des ceintures au passage. — (TVA Sports, De Jonquière au sommet du monde de la boxe, Le Journal de Québec, 19 février 2021)
- (Particulièrement) (Religion) Corde tressée ceignant la taille des moines cordeliers.
- […] & sur la robe une grosse ceinture de corde où il y a des nœuds, & à cause de cette ceinture, on appelle ce Religieux Cordelier. — (Pierre Richelet, Dictionnaire de la langue françoise, ancienne et moderne, Volume 1, Chez Jean-Marie Bruyset Imprimeur-Libraire, 1759, page 594)
- (Par extension) Dispositif qui entoure une partie du torse. → voir se serrer la ceinture et ceinture orthopédique
- En assurant le maintien de vos organes, cette ceinture musculaire préserve votre plancher pelvien (périnée) et le protège pendant vos activités sportives. — (Nadine Lebreuil, Tout doux les abdos !, Éditions Leduc.s, 2017, page 18)
- (Vieilli) (Par métonymie) Longue bourse en cuir qui se ceignait autour des reins et dont se servaient les voyageurs, les marchands.
- Aussi « discingere » qui au propre signifie ôter la ceinture, signifie-t-il aussi quelquefois au figuré « dépouiller, détrousser » — (Claudius de Vert, Explication simple, littérale et historique des cérémonies de l’église, Volume 2, chez Florentin Delaulne, 1708, page 499)
- (Habillement) Partie d’un vêtement qui serre la taille.
- Cinq volants pareils, découpés et à téte, garnissent le bord inférieur ; ils se continuent sur le lé de devant jusqu’à la ceinture. — (La Mode illustrée : journal de la famille, 1869, page 122)
- (Anatomie) Endroit du corps où l’on situe la taille.
- Ils sont nus depuis la tête jusqu’à la ceinture , même les Princes. — (Histoire universelle, depuis le commencement du monde jusqu’à présent, Volume 51, Moutard, 1783, page 40)
- (Société) Dispositif de maintien ou de sécurité d’une personne. → voir ceinture de sécurité et ceinture de chasteté
- Le chauffeur et le secrétaire portent une ceinture de sauvetage […] — (Les Temps modernes : revue mensuelle, Numéros 143 à 148, Imp. Chantenay, 1958, page 1778)
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ostréiculture
- (Élevage) Élevage des huîtres.
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griffure
- Égratignure faite par des griffes.
- Il avait des griffures sur tout le visage.
- Il en rassemble trois, mais aussitôt une griffure lui zèbre le bras, du poignet à l’épaule. — (Armel Job, Baigneuse nue sur un rocher, 2001)
- (Par extension) Rayure faite sur un tableau, un parchemin, un marbre.
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littérature
- Ensemble des productions littéraires d’une nation, d’un pays, d’une époque et portant les marques des préoccupations esthétiques; bel usage du language écrit ou oral.
- Malgré la critique amère des bouffons ignorants, nous osons assurer que les lettres peuvent seules polir l'esprit, perfectionner le goût, et prêter des grâces aux sciences. Il faut même pour être profond dans la Littérature, abandonner les auteurs qui n'ont fait que l'effleurer et puiser dans les sources de l'antiquité, la connaissance de la religion, de la politique, du gouvernement, des lois, des mœurs, des coutumes, des cérémonies, des jeux, des fêtes, des sacrifices et des spectacles de la Grèce et de Rome. — (Diderot, Encyclopédie, art. Littérature (Jaucourt), 1772)
- […] c’était l’époque où, toute froissée de nos malheurs, si grands et si récents, la littérature semblait n’avoir d’autre occupation que de consoler notre vanité malheureuse. — (Stendhal, De l’Amour, 1822, 3e préface du 15 mars 1843)
- On affirme trop souvent qu’après la première génération félibréenne et les œuvres de Roumanille, d’Aubanel et de Mistral, la littérature de langue d’oc n’a point soutenu sa valeur, et que, Mistral disparu, le Félibrige a reçu un coup mortel. — (Émile Ripert, Le Félibrige, 1924, page 129)
- La plus belle époque de la littérature arabe est celle qui précède le siècle des croisades. Nos premiers chevaliers sont entrés en Orient au milieu de la splendeur dont elle témoignait, car la littérature est le miroir des temps. — (Pierre Louÿs, La Femme dans la poésie arabe, dans Archipel, 1932)
- L’anglais paie le prix fort de son hégémonie. Car le « globish » disgracieux que l’on ânonne d’un bout à l’autre de notre monde globalisé n’a rien à voir avec la langue abondante, élégante et infiniment plastique qui a fait les riches heures de la littérature d’expression anglaise […]. — (Élie Barnavie, « L’Anglais, langue en péril », dans Marianne (magazine), no 689, 3 juillet 2010)
- Histoire littéraire, critique littéraire (portant sur des œuvres littéraires contemporaines)
- J'ai bien retrouvé sur sa figure, surtout quand il parle de M. Mairobert, l'âcreté qui fait la seule vie des articles de littérature compris dans le pamphlet rouge. — (Stendhal, Lucien Leuwen, 1835)
- (Par extension) Domaine particulier de production éditoriale.
- La littérature érotique embrasse plus de réalités psychologiques que la morale bourgeoise ne voulait en connaître, et que le puritanisme n'en tolère. Or ces réalités, quoiqu'on en juge, sont au moins aussi quotidiennes et obsédantes que les réalités économiques, […]. — (Denis de Rougemont, Comme toi-même : Essais sur les Mythes de l'Amour, Albin Michel, 1961, page 41)
- La lecture de la littérature gynécologique et, en particulier, celle des articles consacrés à la lutte contre la stérilité, renforce l’impression d’une grande monotonie et surtout d’une grande brièveté dans l’acte. — (Alain Corbin, Les Filles de noce, 1978)
- Parmi la maigre littérature, en particulier francophone, concernant la malherbologie, il manquait une synthèse taxonomique sur la flore des champs cultivés. — (Philippe Jauzein, Flore des champs cultivés, Éditions Quae, 2011, page 7)
- (Par extension) Ensemble d'ouvrages ou de simples écrits typiques, produits par un groupe social particulier, ou pour un public ciblé.
- On crie et on chante. Le boulangisme engendre toute une littérature de chansons - souvent d'une prosodie peu heureuse. — (Alexandre Zévaès, Histoire de la Troisième République 1870 à 1926, Éditions Georges-Anquetil, 1926, page 299)
- Les écrivains anarchistes qui demeurèrent fidèles à leur ancienne littérature révolutionnaire, ne semblent pas avoir vu de très bon œil le passage de leurs amis dans les syndicats […]. — (Georges Sorel, Lettre à Daniel Halévy, 15 juillet 1907, dans Réflexions sur la violence, 1908)
- Certains articles sentent la pression, tantôt légère, tantôt brutale. Il y a un mot pour ce genre de littérature.— Je sais : chantage. […] Mais le chantage est un délit, Monsieur le juge. Il faut l’établir. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930)
- (En particulier) (Péjoratif) Développement bavard, spécieux, peu sérieux et souvent amphigourique.
- Que ton vers soit la bonne aventureÉparse au vent crispé du matinQui va fleurant la menthe et le thym…Et tout le reste est littérature. — (Verlaine, Art Poétique, in Jadis et Naguère - Poésies, 1884)
- (Spécialement) Bibliographie sur un sujet. Liste des ouvrages spécialisés consacrés à un sujet précis.
- Ajoutez que dès les premiers pas, on risque de perdre pied dans la littérature myrmécophile. Elle est aussi abondante que la littérature apicole […]. — (Maurice Maeterlinck, La Vie des Fourmis, Paris : bibliothèque Charpentier - Fasquelle Editeurs, 1930, page 11)
- Dans la littérature, on peut distinguer trois résultats de généralité croissante établissant l'intégralité des coefficients de Taylor d'applications miroir d'une variable lorsque |e| = |f|. — (Éric Delaygue, Propriétés arithmétiques des applications miroir, Institut Fourier, 2011, page 12 → lire en ligne)
- (Désuet) Connaissance des classiques, de l’art littéraire, des principes des belles-lettres, des procédés de style, etc. Emploi vieilli ou comique ; remplacé par le mot culture en français moderne.
- N’avoir point de littérature. - Avoir beaucoup de littérature.
- Je ne sais s’il connaissait ses tragiques, mais il était sensible à l’honneur ; il parut flatté. Il avait quelque littérature […] — (Anatole France, L’Étui de nacre, 1892, réédition Calmann-Lévy, 1923, page 177)
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frisure
- Façon de friser.
- Cette frisure est belle.
- En entrant tu pourrais tâter ton gousset et croire qu’on va te demander cinq francs ; mais il n’est extrait de toute espèce de poche que dix sous pour une frisure, et vingt sous pour une coiffure avec taille de cheveux. — (Honoré de Balzac, Les Comédiens sans le savoir, 1846)
- État de ce qui est frisé, en parlant de la chevelure.
- Le vent a dérangé ses frisures.
- Sa nuque penchée avait surtout une adorable jeunesse, d’une fraîcheur de lait, sous l’or des frisures folles. — (Émile Zola, Le Docteur Pascal, G. Charpentier, 1893)
- Elle a perdu sa frisure de mouton, préparée par tant d’épingles doubles, et sa peau de fillette blonde miroite sur les joues comme une pomme frottée. — (Sidonie-Gabrielle Colette, La Maison de Claudine, Hachette, 1922, réédition Livre de Poche, 1960, page 63)
- Le soleil brûlait le teint de la belle ; les frisures dont elle entourait son front et qu’elle avait chèrement payées chez un coiffeur de la ville, elle ne les avait plus trouvées, un beau matin, dans le tiroir où elle les plaçait chaque soir avant de se coucher. — (Ernest Pérochon, Les Gardiennes, 1924, réédition Les Moissons, 2021, page 227)
- Ses vilaines épingles de fer quittèrent son prétentieux petit chignon, elle eut autour de sa tête sa chevelure, pas très longue, mais qu’une frisure vigoureuse répandit et enflamma. — (Sidonie-Gabrielle Colette, Le Képi, Fayard, 1943 ; réédition Le Livre de Poche, 1968, page 88)
- Je voulais aussi des frisures en éponge sur le front, des ceintures de cuir à me couper le souffle, des cols baleinés, de l’essence de violette sur mes mouchoirs. — (Sidonie-Gabrielle Colette, Le Képi, Fayard, 1943 ; réédition Le Livre de Poche, 1968, page 121)
- La frisure des plumes.
- Ensemble des petites boules de laine qui se forment sur un tissu quand on en frise le poil.
- Fil d'or ou d'argent utilisé dans certaines broderies.
- (Cuisine)(Bourgogne) Feuille de vigne en gelée. [1] [2]
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fioriture
- (Musique) Trait composé de gammes diatoniques ou chromatiques, trait en tierces ascendantes ou descendantes, etc.
- Sa voix avait gagné en force et en étendue, et les fioritures infinies du chant italien brodaient de leurs gazouillements d'oiseau les phrases sévères d'un récitatif pompeux. — (Gérard de Nerval, Les Filles du feu, Sylvie, 1854)
- (Par extension) Surabondance d’ornements dans le style et d’un excès d’inutile virtuosité.
- Les demeures des paysans frappaient les regards : de belles izbas en bois, sans ornement ajourés et autres fioritures, mais admirablement charpentées. — (Nicolas Gogol ; « Les âmes mortes », 1842 ; traduction de Henri Mongault, 1949)
- Plutôt que d'avoir des obsèques manquant de fiorituresJ'aimerais mieux, tout compte fait, me passer de sépulture. — (Georges Brassens, Les Funérailles d'antan, 1960)
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forfaiture
- (Droit féodal) Violation par un fonctionnaire public, un magistrat des devoirs essentiels de sa charge.
- Ce magistrat a été destitué pour forfaiture.
- Alors [le ministre de la Guerre] Mercier va commettre, le dernier jour du procès, ce qu'il faut bien appeler — ce n’était pas de la polémique, c’est un fait — une forfaiture. […] Le dernier jour, les juges avaient terminé, le procès était fini, […] ils devaient discuter le coup pour savoir quel verdict ils allaient prononcer. C’est à ce moment-là, les débats étant terminés, que le ministre de la Guerre fait porter à ces juges […] ce qu’on va appeler « le dossier secret ». Pourquoi est-ce qu’il y a forfaiture ? Parce que, dans tout procès, qu’il s’agisse d’un procès civil ou d’un procès militaire, on ne peut pas faire intervenir une pièce dont l’accusé n’a pas connaissance et dont son avocat […] n’a pas connaissance non plus. Une pièce clandestine ! — (Henri Guillemin, Les Dossiers de l'Histoire : L’Affaire Dreyfus, 1er épisode, Radio Télévision Suisse, réalisé par Maurice Huelin, 6 janvier 1965)
- Manquement grave à ses responsabilités, à sa parole, notamment considéré comme une trahison.
- Le bouc émissaire servira d’alibi à toutes les forfaitures officielles. Le chef commet un massacre, un vol ou une injustice, à la suite de quoi, pour ne pas être inquiété, il invente un bouc émissaire et le livre à la vindicte populaire… — (Bernard Werber, Nous les Dieux, Albin Michel, 2004, page 235)
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échauboulure
- (Désuet) (Médecine) Éruption cutanée produite par la chaleur, par un eczéma dyshidrosique.
- Cela a lieu dans l’échauboulure (sudamina-hydroa), maladie locale très légère, comme dans les plus graves, telles que la fièvre jaune, le typhus, la peste, le choléra, maladie qui affectent simultanément tout l’organisme, qui le frappe de sidération. — (Barthélemy Lacoste, Pensées médicales sur la nécessité de n'avoir en médecine qu'un seul système, celui de la nature, Éditeur G. Baillière, 1838)
- (Désuet) (Médecine vétérinaire) Maladie de la peau qui apparaît subitement chez le cheval et chez le bœuf, sous la forme de bosselures.
- Une vache bretonne, de l’âge de sept ans, fut affectée de tumeurs, ressemblant à celles de l’échauboulure, et qui se montrèrent sur certaines parties du corps. — (École nationale vétérinaire d’Alfort, Recueil de médecine vétérinaire, 1837)
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aviculture
- Élevage des oiseaux, des volailles.
- L’aviculture n’existerait pas actuellement sans les programmes de vaccination systématique. — (Anne-Marie Moulin, L’Aventure de la vaccination, 1996)
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sure
- Féminin singulier de sur : Qui a un goût acide et aigrelet.
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pressure
- (Désuet) (Vieilli) Variante ancienne de présure. Substance animale ou végétale contenant des enzymes et servant à faire coaguler et cailler le lait et à faire du petit lait.
- pressure de veau. Lait caillé dans l’estomac des jeunes veaux, qu’on emploie pour faire cailler le lait frais et encore pourvu de sa crème. — (Rozier, Parmentier, Nouveau cours complet d’agriculture)
- Le suede figuier fait prendre le lait, comme la pressure. — (Pierre Damiet, Magnum dictionarium Latinum et Gallicum, 1726)
- (Spécialement) Liqueur, préparée avec la caillette des veaux et des jeunes animaux ruminants, à l’âge où ils sont encore nourris de lait.
- Son quatrième estomac contient des grumeaux de lait caillé, qui, séchés à l’air, sont la pressure dont on se sert à la campagne pour faire cailler le lait. Plus cette pressure est ancienne, meilleure elle est, et il n’en faut qu’une petite quantité. — (Rozier, Parmentier, Nouveau cours complet d’agriculture)
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brasure
- (Métallurgie) Action rendant solidaires deux pièces à l’aide, d’un matériau d’apport et d’une température inférieure au point de fusion du ou des matériaux constituant les pièces à assembler.
- Endroit où deux pièces sont brasées.
- Métal ou alliage d’apport utilisé pour le brasage.
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écornure
- Éclat emporté de l’angle d’une pierre, d’un marbre.
- Elle est en assez bon état, sauf une écornure en haut, et deux trous de boulons pratiqués par un maladroit, désireux de la conserver. — (Louis Caddau, Monographie de la cathédrale de Tarbes, 1911)
- Brèche occasionnée par cet éclat.
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morsure
- Action de mordre.
- Je faillis poser le pied sur un énorme centipède, à morsure meurtrière; ce n'était partout que mort et désolation. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- Brusquement, je sentis comme la morsure sauvage d'une bête qui m'aurait arraché la chair par saccades. […]. Ja..... m'avait branché la pince au sexe. — (Henri Alleg, La Question, 1957)
- (Par extension) Meurtrissure, blessure faite en mordant.
- Il faut bassiner la morsure avec la même décoction ; & mettre le marc dessus, après avoir bien graté [sic] la plaie la premiere [sic] fois seulement. — (Noël Chomel, Dictionnaire Œconomique, 1767)
- Il est donc impossible pour le vétérinaire légiste, s'il n'a recueilli aucun renseignement, de pouvoir affirmer, à l'examen d'une morsure, si cette morsure a été faite par un animal sain ou un animal en puissance de rage. — (Alfred Gallier, Médecine légale vétérinaire, 1895)
- Je me mis à courir comme un fou, en pleine nuit, emportant, comme un lambeau du cœur de Madeleine, ce paquet de fleurs où elle avait mis ses lèvres et imprimé des morsures que je savourais comme des baisers. — (Eugène Fromentin, Dominique, L. Hachette et Cie, 1863, réédition Gründ, page 204)
- (Par extension) Meurtrissure, atteinte quelconque.
- On n'échappe pas aux morsures de l’ypérite qui, sournoisement, s'accroche à la peau. — (Victor Méric, La guerre qui revient : Fraiche et Gazeuse, page 161, Sirius, 1932)
- (Sens figuré) — Les morsures de la calomnie.
- (Art) Attaque du support d'impression, en gravure (voir aussi morsure successive), en lithographie, etc.
- […] mais on voyait assez clair pour découvrir, à l'horizon — […] — la ligne ocre des sables. Elle se silhouettait sur le ciel rose, avec une précision, une netteté de morsure à l’eau-forte, […]. — (Francis Carco, Palace-Égypte, Éditions Albin Michel, Paris, 1933)
- Dans la rue Haute, et tout le long, se jettent perpendiculairement des ruelles et affluents misérables, mais de style ancien, et qui appartienent carrément à l’eau-forte, à la morsure du cuivre. — (Léon Daudet, Souvenirs des milieux littéraires, politiques, artistiques et médicaux/Vingt-neuf mois d’exil, Grasset, réédition Le Livre de Poche, page 475)
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brunissure
- Poli d’un ouvrage qui a été bruni.
- (Par extension) Art du brunisseur.
- (Teinturerie) Façon donnée aux étoffes que l’on teint, pour diminuer et brunir leurs teintes, afin de mieux assortir les nuances des couleurs.
- (Viticulture) Brunissement des feuilles de vigne sous l’effet, semble-t-il, d’une carence en potassium.
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dérayure
- Sillon distinguant deux champs ou deux billons l’un de l’autre.
- Ce n’était nullement une maison, mais de hautes armoises qui avaient poussé dans une dérayure et qui s’agitaient désespérément sous la poussée du vent qui les courbait d’un côté et sifflait dans les ramures. — (Léon Tolstoï, Maître et Serviteur, 1895 ; traduit du russe par Boris de Schlœzer, page 153)
- Le labour à la Fellemberg présente un grand inconvénient, la dérayure qui reste au milieu de la parcelle. — (F. Raymaekers, Diagnostic des itinéraires techniques suivis en riziculture intensive à l'Office du Niger au Mali, décembre 1989)
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bigarrure
- Juxtaposition de couleurs tranchantes ou mal assorties.
- Les musaraignes, petites souris microscopiques, grosses comme une noisette, se hasardaient hors de leur trou, et dessinaient sur le sol de capricieuses bigarrures du bout de leur petite queue pointue. — (Jules Verne, Le Pays des fourrures, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873)
- Là, c’était une bigarrure extraordinaire de couleurs, des rouges, des jaunes, des bleus qui détonnaient, toute une débauche d’arc-en-ciel dans l’or éclatant des cadres. — (Émile Zola, Madame Neigeon dans Naïs Micoulin,1884)
- Dans les rues, la veille encore animées par la bigarrure des costumes, où retentissaient les cris des marchands et les pas des chevaux, s’étendaient maintenant la solitude et le silence. — (Anatole France, L’Étui de nacre, 1892, réédition Calmann-Lévy, 1923, page 161)
- Les Persans aiment surtout la bigarrure en leurs habits ; car leur justaucorps est d’une couleur, leur veste d’une autre, leurs chausses d’une autre, et leurs souliers, particulièrement ceux des femmes, sont ou verts, ou rouges, ou jaunes, ou violets. — (Jean-Baptiste Tavernier, Voyages en Perse (1679), Club des Libraires de France, 1964, page 278)
- (Sens figuré) Mélange d’éléments disparates.
- Ce pacte était un bienfait : il faisait disparaître, avec l'ancienne division territoriales, cette bigarrure de coutumes locales qui rendait en quelque sorte les provinces étrangères les unes aux autres, et perpétuait sur certains points des inimitiés d’origine féodale. — (Georges Touchard-Lafosse, Histoire politique et vie intime de Ch.-M. de Talleyrand, prince de Bénévent, Bureau de l'administration, 1848, page 39)
- L’homme, en tout et partout, n’est que rapiècement et bigarrure. — (Michel de Montaigne, Essais (XVIe siècle), édition établie par Charles Louandre, Charpentier, t. 3, 1862, page 117)
- La pièce voisine était tapissée de livres, mêlés et contradictoires comme toutes ces fièvres dont la bigarrure fait mon âme. — (Maurice Barrès, Un homme libre, Émile-Paul, 1912, page 32)
- Dès le 17 juin 1789, les États généraux, dont le but était de tendre au roi le miroir où contempler la bigarrure d’une société d’ordres, se donnent à eux-mêmes le nom d’Assemblé nationale et déclarent la représentation « une et indivisible ». — (Mona Ozouf, Composition française, Gallimard, 2009, collection Folio, page 190)
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questure
- Dignité, charge de questeur.
- César brigua la questure.
- Il est candidat à la questure de la Chambre des députés.
- [...] bien avant les gentilles conférences inter-coloniales de Québec et de Charlottetown s'étaient exprimées la rage de dominer et la volonté de puissance frustrée d'une clique de marchands britanniques pressés d'en découdre avec le lien impérial si la métropole devait arrêter ou même ralentir leurs plans d'accaparement des richesses et des questures, des sinécures, des magistratures et autres offices de l'administration coloniale. — (Marc Chevrier, « La rançon de Brennus », in Argument, vol. 19, n° 2, printemps-été 2017, pp. 123-124)
- Durée des fonctions de questeur.
- Telle chose s’est faite sous sa questure.
- Bureau des questeurs d’une assemblée.
- Aller à la questure de la Chambre des députés.
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soudure
- Action de souder ; le résultat de ce travail.
- Le polypropylène est difficilement collable. La technique adoptée est la soudure au miroir ou par rotation. — (Marc Carrega & Vincent Verney, Matières plastiques, Dunod, 2012, 3e éd., p. 117)
- Le principe est basé sur une ondulation longitudinale d'un feuillard inox en 304 L, un spiralage du feuillard ondulé sur un mandrin donnant le diamètre intérieur souhaité, une soudure en continu du feuillard et un contrôle de la soudure. — (H. Dridi, Conduites flexibles cryogéniques, dans Nouvelles technologies pour l'exploration et l'exploitation des ressources de pétrole et de gaz, Editions TECHNIP, 1986, , vol.2, page 1311)
- Endroit par où les deux pièces de métal sont soudées.
- Le principe est basé sur une ondulation longitudinale d'un feuillard inox en 304 L, un spiralage du feuillard ondulé sur un mandrin donnant le diamètre intérieur souhaité, une soudure en continu du feuillard et un contrôle de la soudure. — (H. Dridi, Conduites flexibles cryogéniques, dans Nouvelles technologies pour l'exploration et l'exploitation des ressources de pétrole et de gaz, Editions TECHNIP, 1986, , vol.2, page 1311)
- Le tuyau est crevé à la soudure.
- (Par extension) Composition métallique fusible, qui sert à souder, à unir ensemble des pièces de métal.
- (Linguistique) Suppression du trait d’union.
- Le Rapport, dans sa grande indulgence, étend aussi la soudure à divers composés à premier élément verbal et second élément nominal ou autre, tels que « (d’)arrachepied », « couvrepied », « croquemadame », « croquemonsieur », « croquemort », « fourretout », « passepartout », « porteclé », « portefeuille », « portemonnaie », « tapecul », « tirebouchon », « tournedos », etc. — (Claude Hagège, Dictionnaire amoureux des Langues, Plon/Odile Jacob, 2009, page 528, ISBN 978-2-259-20409-5)
- (Sens figuré) Chevauchement de deux périodes d'approvisionnement d'un produit.
- (Sens figuré) Chevauchement de deux périodes budgétaires.
- Est-ce qu’il ne pouvait pas donner sa paie d’un seul coup, au lieu de la débiter en tranches sous prétexte qu’on ne faisait jamais la soudure ? La soudure ! Belle fichaise. Comme s’il ne valais pas mieux vivre quelques bonnes journées – au risque d’en jeûner quelques autres – plutôt que de grignoter des miettes tout le mois. — (Hervé Bazin, Chapeau bas, Seuil, 1963, Le Livre de Poche, page 248)
- Période entre deux récoltes, pendant laquelle la production agricole est nulle, en particulier à cause de la sécheresse.
- Ajoutez encore la montée du « péril luthérien », les gelées de l’hiver 1523-1524 de sorte que la soudure du printemps fut difficile, les processions qu'on avait multipliées dans Paris soit à cause du temps, soit à cause de la guerre. — (Jean Delumeau, La Peur en Occident, 1978, Fayard, page 175.)
- […] leur ration alimentaire quotidienne a tendance à diminuer du fait des difficultés de la soudure. — (Sophie Bessis, Comité français pour l'UNICEF, Institut Panos, Les enfants du Sahel, 1992)
- La durée de la période de soudure est toujours de plusieurs mois et peut atteindre six mois et plus dans les années de sécheresse. — (Cahiers O.R.S.T.O.M. – Série Sciences humaines: Volume 12, 1985)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.