Dictionnaire des rimes
Les rimes en : rancissure
Que signifie "rancissure" ?
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- Caractère, état de ce qui est rance.
- Sa tête bourdonnait, des éclairs lumineux passaient devant ses yeux ; de son ventre noué, douloureux, montaient des borborygmes en chapelets et de méchantes rancissures qui lui escaladaient l’œsophage à grands coups de crampons, pour finir en goût de fer au fond de la bouche. — (Pierre Pelot, Les Mangeurs d’argile, 1981, page 128)
Mots qui riment avec "ur"
                        Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "rancissure".
                        Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
                    
Cette liste comprend des mots se terminant par : ur , urs , ure , ures , ûre et ûres .
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                                            gaufrure
                                                                                            
 ?- Empreinte que l’on met sur une étoffe en la gaufrant.
- La gaufrure de ce velours n’est pas jolie.
- Il entra dans une vaste pièce où quatre fenêtres aspiraient la clarté. Elle était tapissée de carton à gaufrures et, devant la toile cirée blanche, jonchée de fleurs bleues, qui couvrait une longue table, Jean eut un sentiment de fraîcheur et de gaieté. — (Joseph Kessel, L’équipage, Gallimard, 1969, page 22)
- Façon que l’on donne aux fleurs artificielles.
 
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                                            évasure
                                                                                            
 ?- Ouverture d’un vase.
- Élargissement pratique à l’extrémité d’un conduit, d’un pont, etc.
- L’orifice par lequel regarde Paul MacCarthy comporte une évasure gigantesque, excessive et abjecte, selon ses détracteurs. — (Connaissance des arts, numéros 585 à 589, 2001)
 
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                                            moirure
                                                                                            
 ?- Ce qui est moiré, chatoiement, éclat, reflet.
- Tantôt il n’utilise qu’une couleur et joue avec des effets abstraits de moirure, tantôt il en mêle plusieurs. — (Denis Bablet, Josef Svoboda, 1970)
- À travers les moirures de l’eau, le fond apparaissait nu : pas une algue, pas un bernard-l’hermite, pas même un de ces oursins à longues piques mouvantes qu’on appelle chardons noirs. — (Jypé Carraud, Tim-Tim-Bois-Sec, éditions Payot et Rivages, 1996, collection Rivages/Mystère, page 19)
 
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                                            brunissure
                                                                                            
 ?- Poli d’un ouvrage qui a été bruni.
- (Par extension) Art du brunisseur.
- (Teinturerie) Façon donnée aux étoffes que l’on teint, pour diminuer et brunir leurs teintes, afin de mieux assortir les nuances des couleurs.
- (Viticulture) Brunissement des feuilles de vigne sous l’effet, semble-t-il, d’une carence en potassium.
 
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                                            littérature
                                                                                            
 ?- Ensemble des productions littéraires d’une nation, d’un pays, d’une époque et portant les marques des préoccupations esthétiques; bel usage du language écrit ou oral.
- Malgré la critique amère des bouffons ignorants, nous osons assurer que les lettres peuvent seules polir l'esprit, perfectionner le goût, et prêter des grâces aux sciences. Il faut même pour être profond dans la Littérature, abandonner les auteurs qui n'ont fait que l'effleurer et puiser dans les sources de l'antiquité, la connaissance de la religion, de la politique, du gouvernement, des lois, des mœurs, des coutumes, des cérémonies, des jeux, des fêtes, des sacrifices et des spectacles de la Grèce et de Rome. — (Diderot, Encyclopédie, art. Littérature (Jaucourt), 1772)
- […] c’était l’époque où, toute froissée de nos malheurs, si grands et si récents, la littérature semblait n’avoir d’autre occupation que de consoler notre vanité malheureuse. — (Stendhal, De l’Amour, 1822, 3e préface du 15 mars 1843)
- On affirme trop souvent qu’après la première génération félibréenne et les œuvres de Roumanille, d’Aubanel et de Mistral, la littérature de langue d’oc n’a point soutenu sa valeur, et que, Mistral disparu, le Félibrige a reçu un coup mortel. — (Émile Ripert, Le Félibrige, 1924, page 129)
- La plus belle époque de la littérature arabe est celle qui précède le siècle des croisades. Nos premiers chevaliers sont entrés en Orient au milieu de la splendeur dont elle témoignait, car la littérature est le miroir des temps. — (Pierre Louÿs, La Femme dans la poésie arabe, dans Archipel, 1932)
- L’anglais paie le prix fort de son hégémonie. Car le « globish » disgracieux que l’on ânonne d’un bout à l’autre de notre monde globalisé n’a rien à voir avec la langue abondante, élégante et infiniment plastique qui a fait les riches heures de la littérature d’expression anglaise […]. — (Élie Barnavie, « L’Anglais, langue en péril », dans Marianne (magazine), no 689, 3 juillet 2010)
- Histoire littéraire, critique littéraire (portant sur des œuvres littéraires contemporaines)
- J'ai bien retrouvé sur sa figure, surtout quand il parle de M. Mairobert, l'âcreté qui fait la seule vie des articles de littérature compris dans le pamphlet rouge. — (Stendhal, Lucien Leuwen, 1835)
- (Par extension) Domaine particulier de production éditoriale.
- La littérature érotique embrasse plus de réalités psychologiques que la morale bourgeoise ne voulait en connaître, et que le puritanisme n'en tolère. Or ces réalités, quoiqu'on en juge, sont au moins aussi quotidiennes et obsédantes que les réalités économiques, […]. — (Denis de Rougemont, Comme toi-même : Essais sur les Mythes de l'Amour, Albin Michel, 1961, page 41)
- La lecture de la littérature gynécologique et, en particulier, celle des articles consacrés à la lutte contre la stérilité, renforce l’impression d’une grande monotonie et surtout d’une grande brièveté dans l’acte. — (Alain Corbin, Les Filles de noce, 1978)
- Parmi la maigre littérature, en particulier francophone, concernant la malherbologie, il manquait une synthèse taxonomique sur la flore des champs cultivés. — (Philippe Jauzein, Flore des champs cultivés, Éditions Quae, 2011, page 7)
- (Par extension) Ensemble d'ouvrages ou de simples écrits typiques, produits par un groupe social particulier, ou pour un public ciblé.
- On crie et on chante. Le boulangisme engendre toute une littérature de chansons - souvent d'une prosodie peu heureuse. — (Alexandre Zévaès, Histoire de la Troisième République 1870 à 1926, Éditions Georges-Anquetil, 1926, page 299)
- Les écrivains anarchistes qui demeurèrent fidèles à leur ancienne littérature révolutionnaire, ne semblent pas avoir vu de très bon œil le passage de leurs amis dans les syndicats […]. — (Georges Sorel, Lettre à Daniel Halévy, 15 juillet 1907, dans Réflexions sur la violence, 1908)
- Certains articles sentent la pression, tantôt légère, tantôt brutale. Il y a un mot pour ce genre de littérature.— Je sais : chantage. […] Mais le chantage est un délit, Monsieur le juge. Il faut l’établir. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930)
- (En particulier) (Péjoratif) Développement bavard, spécieux, peu sérieux et souvent amphigourique.
- Que ton vers soit la bonne aventureÉparse au vent crispé du matinQui va fleurant la menthe et le thym…Et tout le reste est littérature. — (Verlaine, Art Poétique, in Jadis et Naguère - Poésies, 1884)
- (Spécialement) Bibliographie sur un sujet. Liste des ouvrages spécialisés consacrés à un sujet précis.
- Ajoutez que dès les premiers pas, on risque de perdre pied dans la littérature myrmécophile. Elle est aussi abondante que la littérature apicole […]. — (Maurice Maeterlinck, La Vie des Fourmis, Paris : bibliothèque Charpentier - Fasquelle Editeurs, 1930, page 11)
- Dans la littérature, on peut distinguer trois résultats de généralité croissante établissant l'intégralité des coefficients de Taylor d'applications miroir d'une variable lorsque |e| = |f|. — (Éric Delaygue, Propriétés arithmétiques des applications miroir, Institut Fourier, 2011, page 12 → lire en ligne)
- (Désuet) Connaissance des classiques, de l’art littéraire, des principes des belles-lettres, des procédés de style, etc. Emploi vieilli ou comique ; remplacé par le mot culture en français moderne.
- N’avoir point de littérature. - Avoir beaucoup de littérature.
- Je ne sais s’il connaissait ses tragiques, mais il était sensible à l’honneur ; il parut flatté. Il avait quelque littérature […] — (Anatole France, L’Étui de nacre, 1892, réédition Calmann-Lévy, 1923, page 177)
 
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                                            endure
                                                                                            
 ?- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de endurer.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de endurer.
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de endurer.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de endurer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de endurer.
 
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                                            moisissure
                                                                                            
 ?- (Mycologie) Champignons microscopiques qui vivent en formant des végétations ramifiées à la surface des matières organiques dont ils provoquent la fermentation, la décomposition.
- Si vous laissez ces fruits trop longtemps à la cave, la moisissure s’y mettra.
- Couvert de moisissures.
- Prudent prendrait sa revanche par son frère sur ce monde dont il n’est lui-même qu’une moisissure… Sauf que comme tous les Duberc, il est intelligent. — (François Mauriac, Un adolescent d’autrefois, Flammarion, 1969, pages 10-11)
- Endroit moisi, le moisi.
- Ôtez la moisissure de ce fromage avant de le manger.
- Au bout de quelques jours, de la moisissure se forme dans chaque sac. — (Cédric Faure, Camille Ferrari, Les microbes, 2022)
 
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                                            faufilure
                                                                                            
 ?- Couture faite en faufilant.
- Trois coups de ciseaux, une faufilure, elle vous concocte une toilette digne des plus grands défilés de mode. — (Émile Ollivier, Les urnes scellées, 1995)
 
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                                            emmure
                                                                                            
 ?- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de emmurer.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de emmurer.
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de emmurer.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de emmurer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de emmurer.
 
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                                            palmature
                                                                                            
 ?- (Médecine) Nom donné à la difformité qui confère aux mains un aspect palmé. Les phalanges des doigts sont reliées par une membrane qui s'apparente à la palmure des palmipèdes.
 
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                                            mesure
                                                                                            
 ?- Dimension.
- Prendre les mesures d’une colonne, d’un bâtiment.
- Deux grandeurs qui ont une commune mesure sont commensurables entre elles.
- Étalon, grandeur prise comme terme de comparaison pour évaluer la durée, l’étendue, la quantité, le poids, etc.
- Les mesures agraires de Quarré, avant la Révolution (elles persistent aujourd'hui), n'avaient pas de base fixe. Un journal de champ, une « soiture » de pré oscillaient entre vingt-deux et trente-cinq ares de nos mesures métriques. — (Abbé Guignot, Essai sur Quarré-les-Tombes ; ses sarcophages mérovingiens et sa station préhistorique, Tours, imprimerie Bousrez, 1895, page 41)
- Les mesures de toute espèce ont été assujetties au système décimal et ont reçu de nouvelles dénominations.
- Volume.
- Une mesure de sel, d’avoine, d’huile.
- Acheter deux mesures d’avoine à son cheval.
- La bonne femme Tranchet s’avança vers moi, me caressa et me promit une bonne mesure d’avoine. — (Comtesse de Ségur, Mémoires d’un âne, 1860)
- Action d’évaluer une grandeur.
- La mesure d’une surface.
- La mesure du kilomètre comparée au mètre est égale à mille.
- (Métrologie) Processus consistant à obtenir expérimentalement une ou plusieurs valeurs que l’on peut raisonnablement attribuer à une grandeur : mesurage [1].
- (Poétique) Nombre de pieds ou de syllabes, propres à chaque espèce de vers.
- La mesure de l’hexamètre latin est de six pieds, dont les deux derniers sont un dactyle et un spondée.
- La mesure de l’alexandrin français classique est de douze syllabes, avec un repos nommé césure entre la sixième et la septième syllabe.
- On retient plus facilement les vers que la prose, à cause de la mesure.
- (Musique) Rythme divisant la durée d’une phrase musicale.
- Battre la mesure.
- Hâter, presser, ralentir la mesure.
- Chanter, danser, jouer en mesure, observer exactement la mesure dans le chant, dans la danse, ou en jouant de quelque instrument.
- (Musique) Chacune des parties égales d’une phrase musicale, division des portées dans une partition de durée égale aux autres divisions et délimitée par deux barres de mesures.
- Chaque mesure de ce morceau se bat à deux, trois, quatre temps.
- Mesure à deux temps, à trois temps, à quatre temps, à six temps, etc.
- Décision.
- Je suis passé dans la clandestinité pour ne pas être arrêté, car je savais que je faisais l'objet d'une mesure d'internement. — (Henri Alleg, La Question, 1957)
- L’expression vise tour à tour la circulation alternée ou différenciée et la vignette Crit’Air, les mesures antidiesel, la piétonnisation des berges de Seine ou l’extension des pistes cyclables. — (Olivier Blond, Pour en finir avec l’écologie punitive, 2018)
- Modération, retenue, sentiment et observation des bienséances.
- Être sans mesure, sans règle ni mesure.
- Être toujours dans la mesure.
- Ce que vous lui avez dit est hors de toute mesure, passe toute mesure.
- Il lui a écrit, il lui a parlé avec beaucoup de mesure.
- En Normandie et plus tard en Alsace, il avait obtenu, dans ce genre, des succès qui passaient toute mesure, sans avoir éprouvé jamais un seul échec. — (Hector Malot, La Belle Madame Donis, 1873)
- Il y a eu ici, je t’en réponds, en fait de scandales et de provocations, des choses qui passaient la mesure, et non pas drôlement, Aldo, gravement, oui, gravement. — (Julien Gracq, Le Rivage des Syrtes, José Corti, 1951)
- (Sens figuré) Une base de comparaison.
- Il s’agit d’un changement de paradigme dont on a encore du mal à prendre toute la mesure. — (Stéphane Lauer, Taux bas : « Mettre de l’argent de côté est sur le point de devenir un vice passible de sanction », Le Monde. Mis en ligne le 23 septembre 2019)
- La mesure d'un homme est la somme de ses expériences.
- (Sens figuré) Précaution; disposition; moyen qu’on prend pour arriver au but qu’on se propose.
- La première édition, à l’été 2020, avait pris des airs de guinguette améliorée à cause des mesures sanitaires post-confinement. — (journal Sud-Ouest, édition Charente-Maritime / Charente, 20 août 2022, page 20a)
- […] ; quand les cléricaux sont les plus faibles dans un pays, il ne manquent jamais de recommander des mesures de sévère réglementation pour se venger de patrons francs-maçons. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, 1908, chapitre V La grève générale politique, page 229)
- La ministre de l’Écologie Delphine Batho a annoncé, lors de sa visite à l’entreprise MPO, en Mayenne, le 7 janvier, une série de mesures destinées à aider la filière photovoltaïque. — (Camille Chandès, Photovoltaïque : Le Made in Europe encouragé, dans L'Usine nouvelle, n°3313, 10 janvier 2013)
- Il est convaincu que la peste est un fléau endémique et non contagieux et que les seules mesures pour s'en préserver sont des mesures d'hygiène. — (Anne-Marie Mercier-Faivre et Chantal Thomas, L'invention de la catastrophe au XVIIIe siècle: du châtiment divin au désastre naturel, Droz, 2008, page 328)
- (Sens figuré) Bornes, limites, capacité.
- Régler ses pensées selon la mesure du sens commun, de la raison.
- Nos vrais besoins sont la mesure naturelle du nécessaire.
- Comme les vrais ivrognes, ceux pour lesquels la médecine ne peut rien, elle connaissait sa mesure et entretenait, chez elle, un état déterminé, cette sorte d’indifférence somnambulesque qui intriguait à première vue. — (Georges Simenon, Maigret et le corps sans tête, ch. 3, Presses de la Cité, 1955 ; rééd. Le Livre de poche no 14238, 2002, ISBN 978-2-253-14238-6, p. 53)
- Il restera donc dans cette maison où il ne peut donner toute sa mesure, hélas! — (André Franquin, Gaston 14 — La Saga des gaffes, éditions Jean Dupuis, 1982, page 26)
- (Escrime) Distance convenable pour parer ou pour porter un coup.
 
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                                            flétrissure
                                                                                            
 ?- Altération que subissent la fraîcheur et l’éclat des fleurs.
- La flétrissure des fleurs.
- (Par analogie) Altération que peuvent subir certaines parties du corps humain.
- La fraîcheur de son teint n’a subi nulle flétrissure.
- (Justice criminelle) Marque d’un fer chaud.
- Galérius semble porter sur son front la marque ou plutôt la flétrissure de ces vices [ambition, débauche]. — (Chateaubriand, Les martyrs, ou Le triomphe de la religion chrétienne IV)
- Le juge expliqua sans répondre au prévenu que, s’il avait subi la flétrissure infligée alors par les lois aux condamnés aux travaux forcés, en lui frappant l’épaule les lettres reparaîtraient aussitôt. — (Honoré de Balzac, Splendeurs et misères des courtisanes, 1838-1847, troisième partie)
- (Sens figuré) Grave atteinte à la réputation, à l’honneur.
- Sire, je suis confondu que vous accueilliez avec cette gaieté sympathique une scélératesse que j'aurais jugée digne de toutes les flétrissures, en attendant les châtiments. — (Pierre Louÿs, Les aventures du roi Pausole, 1901)
- Il y a une flétrissure qui souille le sanctuaire du Temple, flétrissure profonde et avilissante comme celle que laissent les sillons de la lèpre sur les murs des maisons infectées des enfants de l’Égypte. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- Une longue préface où je marque en détail toutes les flétrissures et les plaies honteuses que le sieur Jurieu a reçues dans ce différend. — (Pierre Bayle, Lettre à Minutoli, 27 août 1691)
- S’il ne s’agissait que de perdre, sans flétrissure, le poste que j’occupe, de bon cœur je sacrifierais cela à la charité et à l’intérêt du corps. — (Pierre Bayle, Lettre 93, 18 mai 1691, tome I, page 320)
 
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                                            dérayure
                                                                                            
 ?- Sillon distinguant deux champs ou deux billons l’un de l’autre.
- Ce n’était nullement une maison, mais de hautes armoises qui avaient poussé dans une dérayure et qui s’agitaient désespérément sous la poussée du vent qui les courbait d’un côté et sifflait dans les ramures. — (Léon Tolstoï, Maître et Serviteur, 1895 ; traduit du russe par Boris de Schlœzer, page 153)
- Le labour à la Fellemberg présente un grand inconvénient, la dérayure qui reste au milieu de la parcelle. — (F. Raymaekers, Diagnostic des itinéraires techniques suivis en riziculture intensive à l'Office du Niger au Mali, décembre 1989)
 
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                                            ébavure
                                                                                            
 ?- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe ébavurer.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe ébavurer.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe ébavurer.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe ébavurer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe ébavurer.
 
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                                            saccharure
                                                                                            
 ?- (Pharmacie) Médicament qu’on obtient en versant une teinture alcoolique ou éthérée sur du sucre blanc cassé en morceaux, après avoir laissé s'évaporer à température ambiante l’alcool ou l’éther du mélange, on le réduisant en poudre grossière.
 
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                                            éraillure
                                                                                            
 ?- Marque qui reste à un tissu quand il est éraillé. Endroit éraillé du tissu
- Ce n'était point une linition douce, une fomentation onctueuse, mais un massage vigoureux, pratiqué à bras raccourcis, et qui rappelait plutôt les éraillures de l'étrille que les caresses de la main. — (Jules Verne, Le Pays des fourrures, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873)
- 5A - Détermination de la résistance à l'éraillure, méthode dite "des lames de scie"5B - Détermination de la résistance à l'éraillure, méthode dite "des masselottes" (1/3) — (Spécification technique relative aux articles confectionnés à base de tricot -n°5504 - Décret n° 99-597 du 8 juillet 1999)
- (Mécanique) Usure d'adhérence. Phénomène qui se produit lorsque des surfaces de glissement entrent en contact et que des fragments de l'une sont arrachés et se collent sur l'autre.
- La douille intérieure a été déposée, et on a observé une importante éraillure irrégulière sur toute la circonférence de la surface extérieure de la douille intérieure. — (Bureau de la sécurité des transports du Canada (BST))
 
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                                            azure
                                                                                            
 ?- (Histoire des techniques) (Papeterie) Papier légèrement bleuté, par du bleu apporté à la fabrication, pour renforcer la perception de blancheur.
 
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                                            râblure
                                                                                            
 ?- (Marine) Rainure en forme de triangle pratiquée dans la longueur de la quille, de l’étambot ou de l’étrave, pour y placer l’extrémité des bordages.
- La râblure est le point délicat de tout bateau en bois.
 
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                                            césure
                                                                                            
 ?- (Versification) Coupure d’un vers. Sorte de repos qui est placé en des endroits différents selon la nature des vers.
- …car pour y adapter sa musique, la jeune artiste en avait brisé les césures par quelques modifications qui pourraient étonner les admirateurs de la correction, souvent trop savante, de ce poète. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- (Poétique grecque & latine) Syllabe qui finit un mot et commence un pied.
- (Typographie) Rupture d’un mot en fin de ligne. Note : Cet emploi récent est critiqué : les typographes utilisent classiquement les termes coupure ou division d’un mot en fin de ligne[1].
- La césure permet d’atténuer les irrégularités le long des marges ou en alignement justifié, de réduire les espaces insérés entre chaque mot. — (Collectif, Word 97 : fonctions de base, éditions ENI, 1999)
- (Sens figuré) Espace laissé entre différents éléments.
- La césure a pour objectif de rompre un linéaire bâti ou de valoriser un élément végétal de qualité en cœur d’îlot. Il s’agit d’un espace ouvert :a. sur une hauteur et une profondeur égale à celle de la construction ;b. sur une largeur au moins égale au tiers de la hauteur de la construction, sans pouvoir être inférieure à 4 mètres.— (Agence d’urbanisme pour le développement de l’agglomération lyonnaise, Plan local d’urbanisme. Documents généraux. Règlement. Article URM 11. 2010 (modification n° 6), page 506)
- La première fois que j’ai réalisé un polyptyque, c’est parce que j’avais besoins de diviser une peinture en surfaces séparées. Il fallait absolument que je mette ces éléments distincts en dialogue les uns avec les autres et avec les vides ménagés par les césures. — (Pierre Soulages, Outrenoir. Entretiens avec Françoise Jaunin. La Bibliothèque des Arts, 2012, p.92)
- (Génétique) Cassure d’un brin.
 
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                                            peignures
                                                                                            
 ?- Pluriel de peignure.
 
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                                            engelure
                                                                                            
 ?- Enflure causée par le froid, surtout aux pieds et aux mains et accompagnée d’inflammation, quelquefois même de crevasses.
- Tu n’es pas un de ceux qui nourrissent la flamme, mais tu la protèges de tes pauvres mains, et j’ai la rage au cœur de les voir pleines d’engelures, parce que tu n’as jamais pu te payer ces gants de peau grise fourrée de lapin que tu regardes depuis trois ans dans la vitrine d’un magasin. — (Marcel Pagnol, Topaze, IV, 4, 1928)
- Les engelures et des conditions météo difficiles avaient forcé la cordée à redescendre la voie, sonnant le glas de la mission. — (François-David Rouleau, L'histoire se souvient du Québec au K2, Le Journal de Montréal, 13 février 2021)
 
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                                            mordorure
                                                                                            
 ?- Couleur mordorée.
- Distinct des peaux sèches des hommes de cette région, son profil babylonien, par son hâle, par sa mordorure, fait un contrepoint à la lumière du jour. — (Leila Barakat, Pourquoi pleure l’Euphrate...?, Éditions L’Harmattan, 1995)
- Nulle part la céramique n’a donné un pareil éclat ou plutôt jeté une flamme de mordorure aussi intense; on se croirait sous le rayonnement et dans le prisme d’un soleil couchant. — (Émile de Molènes, L’Espagne du quatrième centenaire de la découverte du Nouveau-Monde, Librairies-imprimeries réunies, 1894)
 
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                                            caricature
                                                                                            
 ?- Image satirique dans laquelle l’artiste représente d’une manière grotesque, bouffonne, les personnes qu’il veut tourner en dérision.
- La caricature est une arme très dangereuse. Les Français excellent dans la caricature.
- Yohanân ressemblait à une caricature de prophète : trop maigre, trop barbu, trop hirsute, couvert d'immondes peaux de chameau autour desquelles bruissaient et voltigeaient des mouches attirées par la puanteur. — (Eric-Emmanuel Schmitt, L'Évangile selon Pilate, Albin Michel, 2000. Prologue)
- Quelles boules ! dit Bixiou à du Bruel, quelle belle caricature si on les dessinait sous forme de raies, de dorades, et de claquarts (nom vulgaire d’un coquillage) dansant une sarabande ! — (Honoré de Balzac, Les Employés, édition définitive)
- Ni les religions et leurs intégristes, ni les idéologies et leurs militants, ni les bien-pensants et leurs préjugés ne doivent pouvoir entraver le droit à la caricature, fût-elle excessive. — (Cabu, cité dans Le Canard enchaîné, 14 janvier 2015)
- (Par extension) Portrait grossier ou peu flatteur d'un personnage, souvent en parlant d’ouvrages littéraires.
- La caricature qu’elles avaient faite de l’étrangère, et le portrait flatteur qui était venu ensuite, avaient également de la ressemblance avec mademoiselle de Risthal. — (Julie de Quérangal, Philippe de Morvelle, Revue des Deux Mondes, T.2,4, 1833)
- (Sens figuré) Personne ridiculement accoutrée.
- Voyez cette femme : quelle caricature !
- (Sens figuré) Représentation outrée.
- A. Comte avait fabriqué une caricature du catholicisme, dans laquelle il n'avait conservé que la défroque administrative, policière et hiérarchique de cette Église ; […]. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, Chap.IV, La grève prolétarienne, 1908, p.194)
- Et pour les hacktivistes, l'humour est aussi un outil. « On accepte toutes les caricatures, tous les foutages de gueule, affirme Okhin, parce qu'on sait que nos adversaires ne les acceptent pas du tout. — (Amaelle Guiton, Hackers: Au cœur de la résistance numérique, Au Diable Vauvert, 2013)
- La conséquence est simple : nous devons accepter par avance les caricatures de nous-même, car le caricaturé accepte d'être caricaturable. La raison critique est actrice de ses propres progrès. — (Charles Coutel, Les philosophes des Lumières, nos contemporains, dans Marianne, n°878 du 8 janvier 2016, page 58)
 
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                                            parure
                                                                                            
 ?- Ornement, ajustement, ce qui sert à parer.
- On s’accorde généralement à citer les caprices des modes, qui régentent les ajustements et les parures, comme les manifestations les plus caractéristiques organisées contre le bon sens. — (Franc-Nohain, Guide du bon sens, Éditions des Portiques, 1932)
- Peu après, sa mère vint la retrouver dans la chambre où elle enlevait lentement ses parures devant le miroir. — (Out-el-Kouloub, « Nazira », dans Trois contes de l’Amour et de la Mort, Édition Corrêa, 1940)
- Deux portraits de jeunes femmes en costume traditionnel et la parure de bijoux de Savoie : boucles d’oreilles créoles, cœur en or, croix jeannette en or et chaîne. Œuvres d’Estella Canziani en 1905. — (Courchevel : Savoie - France : 1946-2006 : Le livre du 60e anniversaire, dirigé par David Déréani, Montmélian : La Fontaine Siloé, 2006)
- (Sens figuré) — Ces pelouses particulièrement riches en espèces méditerranéo-montagnardes constituent une magnifique parure de notre montagne. Elles font partie de l’alliance de l’Ononidion striatae connue surtout dans les Cévennes. — (Josias Braun-Blanquet, Jean Susplugas, Reconnaissance phytogéographique dans les Corbières, Station internationale de géobotanique méditerranéenne et alpine, Montpellier, communication n° 61, 1937)
- (Sens figuré) — Les Aconits, les Asphodèles, les grandes Gentianes qui sont la parure de nos pâturages subalpins sont des plantes refusées par le bétail. — (Henri Gaussen, Géographie des Plantes, Armand Colin, 1933, page 29)
- (Sens étroit) Ornementation corporelle visible destinée à embellir, à personnifier un individu. Elle se concrétise par des bijoux, des peintures et tatouages corporels, des vêtements ou des coiffures.
- En ce qui concerne la Préhistoire, les élément de parure retrouvés à la fouille sont essentiellement les bijoux destinés à orner le corps, la chevelure ou les vêtements (pendeloque, applique, perle, bouton, anneau, bracelet, épingle, labret...) et les accessoires utilisés pour le tatouage ou la peinture corporelle (matière colorante, palette à fard...). — (Hélène Barge-Mahieu, Les parures du Néolithique ancien au début de l'âge des métaux en Languedoc, éditions du CNRS, 1982, page 5)
- Garniture de pierres précieuses, destinée à servir de parure.
- Parure de diamants, parure de rubis, etc.
- Il vit avec mécontentement que sa parure, extrêmement brillante, semblait lui donner plus de vanité que cela n’eût dû être pour elle et dans un tel moment. Elle ne cessait de replacer sur son front et d’entremêler avec ses boucles de cheveux les rubis qui paraient sa tête, et n’égalaient pas l’éclat et les couleurs animées de son teint. — (Alfred de Vigny, Cinq-Mars, Michel Lévy frères, 1863)
- (Art) Action de parer, de préparer.
- La parure d’un morceau de viande de boucherie.
- (En particulier) L’action d’ôter de la corne du pied d’un cheval avant de le ferrer, ou d’un bovin, pour le soigner.
- La parure du pied d’un cheval,
- (En particulier) L’action par laquelle le relieur détache avec le couteau ce qui ne doit pas servir à couvrir un livre.
- La parure d’une peau,
- (Au pluriel) Rognures.
 
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                                            échauboulure
                                                                                            
 ?- (Désuet) (Médecine) Éruption cutanée produite par la chaleur, par un eczéma dyshidrosique.
- Cela a lieu dans l’échauboulure (sudamina-hydroa), maladie locale très légère, comme dans les plus graves, telles que la fièvre jaune, le typhus, la peste, le choléra, maladie qui affectent simultanément tout l’organisme, qui le frappe de sidération. — (Barthélemy Lacoste, Pensées médicales sur la nécessité de n'avoir en médecine qu'un seul système, celui de la nature, Éditeur G. Baillière, 1838)
- (Désuet) (Médecine vétérinaire) Maladie de la peau qui apparaît subitement chez le cheval et chez le bœuf, sous la forme de bosselures.
- Une vache bretonne, de l’âge de sept ans, fut affectée de tumeurs, ressemblant à celles de l’échauboulure, et qui se montrèrent sur certaines parties du corps. — (École nationale vétérinaire d’Alfort, Recueil de médecine vétérinaire, 1837)
 
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.