Dictionnaire des rimes
Les rimes en : raffut
Que signifie "raffut" ?
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- (Familier) Vacarme, grand bruit, tapage.
- Ils ont fait un raffut de tous les diables.
- (Rugby) Technique utilisée par le porteur du ballon pour repousser, de sa main libre ouverte ou du bras, le haut du corps d’un adversaire cherchant à le plaquer.
- Le raffut avec le poing et a fortiori le coude est interdit.
- Mettre un raffut pour écarter l'adversaire.
Mots qui riment avec "u"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "raffut".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : u , us , ut , uts , ûs , ût , ûts , ue et ues .
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insu
- À l’insu de quelqu'un, et, dans les locutions analogues, à mon insu, à votre insu… C’est-à-dire la chose n'étant pas sue de quelqu'un, de moi, de vous, etc.
- Mais c’était à l’insu de leurs parents cruels ; La défense est un charme. — (Jean de la Fontaine, Filles de Minée.)
- Sinon contre mon gré, du moins à mon insu. — (Jean-Jacques Rousseau, Conf. IX.)
- En mai 1785, il sollicite, au nom des habitants d’Orfeuil — mais à leur insu — un secours de 12.000 livres, sur les revenus de la province, pour la construction de l’église ou de la chapelle projetée, et pour le logement du desservant. — (Revue historique ardennaise , volume 9-10, dir. Paul Laurent, Paris : Éditions A. Picard et fils, 1902, page 34)
- Savez-vous ce que c’est que l’insu ? Les psychanalystes en font le fruit des manœuvres insidieuses d’un inconscient caché. Quelle vaine théorie, en vérité. L’insu est la marque la plus éclatante de la force de notre volonté consciente qui, lorsque notre émotion s’y oppose, use de toutes les tours pour parvenir à ses fins. — (Muriel Barbery, L’élégance du hérisson, 2006, collection Folio, page 165)
- Le code malveillant peut arriver dans des spams ou dans des messages d’hameçonnage, ou dans des courriels envoyés automatiquement par les ordinateurs de correspondants connus qui ont été infectés à leur insu. — (Perspectives des communications de l'OCDE 2011, page 209)
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fallut
- Troisième personne du singulier du passé simple de falloir.
- Il fallut qu’Abdel Latif insistât, et elle accepta enfin, comme à regret. — (Out-el-Kouloub, Nazira, dans Trois contes de l’Amour et de la Mort, 1940)
- Pour décupler les logements, il fallut entresoler presque toutes les grandes salles, les couper de deux ou trois cloisons, ouvrir dans l’épaisseur des murs des cages d’escaliers, des gaines de cheminée. — (Ludovic Vitet, Le Louvre, 1853, page 89)
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corpus
- Recueil de pièces, de documents concernant une même matière, les mêmes règles.
- L’essentiel du corpus sociobiologique analysé par Jacques Ruelland se situe entre 1975 et 1985, même si son ouvrage est paru en 2004, et l’analyse se concentre sur les écrits de la première heure d’Edward Wilson. — (La démagogie est-elle génétique ?, dans Le Québec sceptique, n° 58, automne 2005, page 17)
- Publier un corpus des médailles antiques.
- Pour cette raison, nous allons étudier le corpus des croyances celtes, après avoir examiné les indices anciens et les preuves archéologiques de l'existence d'une même religion sur le territoire gaulois. — (Jean-Louis Brunaux, L’origine orientale de la religion celtique, Pour la Science, 1er octobre 2008)
- Agrégat de textes qui tendent à prendre l’aspect d’un tout cohérent.
- (Par extension) Ensemble de l’œuvre d’un écrivain ou d’un peintre.
- Peintre très aimé, Velasquez est aussi un peintre rare. Son corpus se limite à 110 tableaux. — (Sabine Gignoux, L’éternel présent de Velasquez, Journal La Croix, 25 mars 2015, page 18)
- (Droit de propriété) Exercice matériel du droit[1].
- (Linguistique) Ensemble fini d’énoncés constituant le support d’une étude linguistique.
- Le logogramme sumérien pouvant être polysémique, le corpus des signes permet donc d’écrire plusieurs milliers de mots. — (Jean-Jacques Glassner, La Tour de Babylone : Que reste-t-il de la Mésopotamie ?, Paris : Le Seuil, 2016)
- Chercher les occurrences d’un mot dans un corpus. — Constituer un corpus afin d’étudier un fait linguistique.
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foutu
- (Familier) Hors d’usage, cassé.
- Cette montre est foutue.
- Tordu, mais pas foutu.
- (Familier) Dont l'avenir est compromis.
- Le téléphone avait sonné plusieurs fois, des cons qu'elle n’avait pu s’empêcher d’envoyer aux pelotes, quelle importance puisque de toute façon, sans le moineau, l’émission était foutue. — (Janine Boissard, Loup, y es-tu?, Éditions Robert Laffont, 2009, chapitre 57)
- On abordait ce qu'il est convenu d'appeler le petit jour ; l'heure des insomniaques, des vrais. L'heure à laquelle on se dit que, si on ne s'est pas encore endormi, c'est foutu... — (Pascal Lesur, Les morts ont la vie dure, Éditions Le Manuscrit, 2005, page 225)
- (Familier) (Péjoratif) Fait, agencé, vêtu.
- Puis une vague cousine de province, voile noir, mais foutue comme quatre sous. Genre pedzouille. — (Jo Barnais, Mort aux ténors, chapitre XII, Série noire, Gallimard, 1956, page 110)
- (Familier) Utilisé pour donner une valeur péjorative et emphatique au substantif qu’il accompagne.
- Il fallait encore gagner du temps mais, cette fois, je perdis pied : – Hein, dis donc, hé ! au fait, le moine maudit, qu'est-ce qu'il glandait, ce nase, ce radis noir, ce foutu ratichon ? — (Frédéric-H. Fajardie, « Panne sèche », dans Chrysalide des villes, Paris : Manitoba-les Belles lettres, 1999)
- J’ai expliqué au consul que j’avais tout fait, toute ma vie, à mes risques et périls, rien de nouveau, donc : allez, qu’il me donne ce foutu passeport ! — (Jorge Semprún, Exercices de survie, 2012, page 89)
- Tu n'es qu'un chichiteux, lui dit sa mère, un emmerdeur, précisent les autres membres de sa famille et ses amis, une foutue buse, déplore sa compagne. — (Sylvie Germain, Brèves de solitude, Éditions Albin Michel, 2021)
- (Familier) (Péjoratif) Capable.
- Il est foutu de tout casser.
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herbue
- (Rural) Terre végétale qui, levée dans les pâturages, est employée à améliorer le sol d’un vignoble.
- Terre légère et peu profonde qui n'est bonne qu’à faire des pâturages.
- La Bresse, pays d'étangs et de foires à bétail est faite de sables argileux que recouvre un limon jaunâtre, appelé par les cultivateurs terre d’herbue ; […]. — (Paul Dechambre, Éloge d’Hippolyte Rossignol, Vétérinaire, secrétaire perpétuel de la société de médecine vétérinaire pratique, président de l'association centrale des vétérinaires, Paris : Vigot frères éditeurs, 1923)
- Sa voix retomba à plat, sans écho, dans l'immense vastitude herbue. — (Jean Ray, Harry Dickson, Le Fantôme des Ruines Rouges, 1932)
- (Fonderie) Fondant argileux employé dans le traitement des minerais de fer au haut fourneau.
- L'herbue est parfois appelée arbue ou erbue.
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chalut
- (Pêche) Filet de forme conique que l’on attache à l’arrière d’un bateau et qui sert à pêcher à la traîne.
- Le bateau s'enfonce dans l'obscurité. Le projecteur fixé au-dessus du chalut éclaire les eaux vertes et écumantes qu'accompagne le cortège des mouettes. — (Jacky Durand, La nuit où le hareng sort, dans Libération (journal) du 29 novembre 2010, p.30-31)
- Dragues, chaluts de fond, sennes démersales… Ces techniques de pêche, qui débarquent à elles trois 36 % des volumes des poissons pêchés par les bateaux français, ont un point commun : l’utilisation d’engins traînants, déposés sur les fonds marins et reliés par câbles à un ou plusieurs bateaux qui les tractent sur de longues distances. — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 15 février 2023, page 7)
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hypotendue
- Féminin singulier de hypotendu.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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chevelu
- Qui porte des cheveux longs et touffus.
- Les rois chevelus.
- Bourras était un grand vieillard à tête de prophète, chevelu et barbu, avec des yeux perçants sous de gros sourcils embroussaillés. — (Émile Zola, Au Bonheur des Dames, 1883)
- Qui est garni de cheveux.
- (Par analogie) (Botanique) Qui est garni de poils
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chenu
- Qui a les cheveux blanchis par la vieillesse.
- M. de Paris, avec lequel je fis connaissance cette même nuit, est aussi chenu et de la même taille que moi. — (Ivan Tourgueniev, L’Exécution de Troppmann, avril 1870, traduction française de Isaac Pavlovsky, publiée dans ses Souvenirs sur Tourguéneff, Savine, 1887)
- […] et ma tête chenue m’apprend qu’il faut quitter les hommes et le jour. — (Mainard)
- (Par métonymie) S’applique à la barbe, aux sourcils, aux parties du corps et même aux objets en les personnifiant.
- Ses traits étaient encore jeunes, pourtant, sa barbe chenue témoignait sur lui du passage des ans.
- Un homme s’avançait voûté, chenu, blanchi. — (G. Kahn, Le Conte de l’or et du silence, 1898, page 20)
- (Poétique) Qui a la cime blanchie (par la neige ou l’écume par exemple).
- Quoique les Alpes chenues Les couvrent de toutes parts. — (François de Malherbe, II, 2)
- Qui compterait plutôt les arènes menues que baigne l’Océan de ses vagues chenues. — (Godeau, Poés. Égl. v.)
- (Par extension) Marqué par les ans (même sans notion de blancheur).
- Ce vieillard chenu qui s’avance, le temps dont je subis les lois. — (Voltaire, Ép. XLV.)
- Une chaîne de sûreté fut enlevée avec précaution et une tête chenue et décrépite parut dans l'entrebâillement,. — (Jean Ray, Harry Dickson, Le Fauteuil 27, 1937)
- Plus loin, venaient côte à côte trois cavaliers chenus mais qui avaient de la selle une telle habitude qu’ils s’y tenaient comme sur un coussin moelleux. — (Joseph Kessel, Les Cavaliers, Gallimard, 1967)
- Il était de ces êtres miraculeusement formés pour le malheur, qui ont l’air d’avoir passé neuf cents ans dans le ventre de leur mère, avant de venir lamentablement trainer une enfance chenue dans la caduque société des hommes. — (Léon Bloy, Le Désespéré, Paris, Editions de la Table ronde, 1997, page 29)
- Arbre chenu, arbre dont la cime est dépouillée.
- Solidifié, bonifié par l’âge
- Goutez-moi ce vin, particulièrement chenu, il vous séduira.
- – Voyons, Franchette, dit le médecin à sa cuisinière, deux verres ?… Et donnez-nous du chenu. — (Honoré de Balzac, La Rabouilleuse, Furne, Paris, 1843)
- De haut niveau, de grande qualité.
- Il prouvait l’existence de Dieu avec des petits morceaux de bois, des haricots.« Nous plaçons ici un haricot, bon ! — là, une allumette. — Madame Vingtras, une allumette ? — Et maintenant que j’ai rangé, ici les vices de l’homme, là les vertus, j’arrive avec les facultés de l’âme. »Ceux qui n’étaient pas au courant, regardaient du côté de la porte s’il entrait quelqu’un, ou du côté de sa poche, pour voir s’il allait sortir quelque chose. Les facultés de l’âme, c’était de la haute, du chenu ! Ma mère était flattée. — (Jules Vallès, L’Enfant, G. Charpentier, 1889)
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étendu
- Grand, large, vaste.
- Un empire fort étendu.
- La vue est ici fort étendue.
- Un pouvoir fort étendu.
- Responsabilité peu étendue.
- Des connaissances étendues.
- (Lexicographie) Qui correspond à un ensemble plus grand de référents.
- Dans un article de dictionnaire, le sens étendu est généralement indiqué sous un autre numéro que le sens non étendu. — (Nicole Tournier et Jean Tournier, Dictionnaire de lexicologie française, Ellipse poche, 2017, page 135)
- (Héraldique) Se dit des animaux ailés ou du vol qui est représenté les ailes déployées.
- D’azur à trois licornes acculées d’argent surmontées d’un vol étendu du même, qui est de Sassey → voir illustration « vol étendu »
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impromptu
- Sur-le-champ ; sans avoir été prémédité ou préparé.
- Agressif ou flatteur, impromptu ou acharné, le dragueur égrène tout au long de son infructueuse quête sa concupiscente litanie. — (Djamila Saadi-Mokrane, « Petit lexique du dragueur algérois », dans La virilité en islam, sous la direction de Nadia Tazi et Fethi Benslama, Éditions de l'Aube & Intersignes, 1998, réédition de poche : Éditions de l'Aube, 2004, page 261)
- Il ne s'agit plus de mener une grande guerre terrestre en Europe, mais de conduire des opérations impromptues (contingency) dans un ensemble interarmées et interalliés, par tous les temps, en frappant simultanément dans toute la profondeur du champ de bataille, en utilisant tous les moyens pour écraser l'ennemi rapidement et avec le minimum de pertes. — (Défense nationale, n° 5-9, Paris, 1964, page 162)
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inaperçue
- Féminin singulier de inaperçu.
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grue
- (Ornithologie) Gros oiseau voyageur, de l’ordre des Échassiers, qui vole fort haut et par bandes.
- La grue a le bec et le cou fort longs.
- La grue craque, glapit, gruit ou gruine.
- Le petit de la grue est le gruau ou gruon.
- Du dehors, au ciel opaque, un bizarre cri rouillé pénétrait dans la chambre. Une sorte de roucoulement triste, qui semblait à la fois très proche et très lointain.– Qu’est-ce que c’est ? murmura Mme de Saint-Selve.– Les premières grues qui passent, dit Anne. L’hiver. — (Pierre Benoit, Mademoiselle de la Ferté, Albin Michel, 1923, Cercle du Bibliophile, page 113)
- À Saint-Genou on peut encore contempler les Dames Oiselles sculptées de l’église. Ce sont des grues serrant dans leurs pinces des pierres vivantes. Leurs cous sont noués, empêchant de la sorte le cri qui sort de leur gosier. — (Pascal Quignard, La haine de la musique, Gallimard, 1996, collection Folio, page 181)
- Rien n’égale le ballet aérien des grues, ces oiseaux vêtus de gris, aux ailes ornées de longues plumes flottantes, un aigrette rouge sur la nuque. Il y a dans leurs vols une sauvagerie et une langueur amoureuse qui se communiquent à toute la faune présente. — (Michel Tournier, Selma Lagerlöf, la grande dame qui venait du froid, dans Les vertes lectures, collection Folio, 2007, page 137)
- […] une grue à la patte relevée. « JE VEILLE », dit la devise. Une allusion au fait que ces oiseaux, pendant leur repos nocturne, désignent en leur sein des guetteurs qui doivent rester éveillés et pour cela tiennent un petit caillou dans leur patte : en cas d’endormissement sa chute les réveillerait. — (Diane Meur, « La carte des Mendelssohn », 2015, éd. Sabine Wespieser, Le Livre de Poche, page 171)
- (Technique) Machine de levage et de manutention réservé aux lourdes charges sur des chantiers.
- Une grue de chantier.
- Ici des charrettes s’avançaient dans l’eau à reculons pour recevoir des chargements ; là, des palans enlevaient des fardeaux, tandis que des grues descendaient des pierres, et que des cure-môles creusaient des atterrissements. — (François-René de Chateaubriand, Mémoires d'outre-tombe, tome I, livre II, Garnier, 1910, page 119)
- Les usines débauchaient, les chantiers restaient une patte en l’air, les grues rouillaient, ramollissaient et finissaient par se casser la gueule en s’affaissant comme des merdes, avec le petit bonhomme qui roupillait là-haut dans la cabine. — (François Cavanna, Lune de miel, Gallimard, 2011, collection Folio, page 93)
- (Familier) (Sens figuré) Prostituée, femme dissolue.
- Il l’avait traitée de grue, et ce fut de son air aimable de beau vendeur qu’il l’arrêta. — (Émile Zola, Au Bonheur des Dames, 1883)
- Pour un prince syrien comme lui, la filiation se fait par les mères — et, en fait de mères, il y a autour de ce fils de cocher, nouveau-né, une pléiade de Julies — et qu’elles exercent ou non sur le trône, toutes ces Julies sont de hautes grues. — (Antonin Artaud, Héliogabale ou l’anarchiste couronné, 1934, réédition 1997)
- 12 octobre 1940 – Deux vieilles grues de cinquante ans sont encore là, parce qu’elles ont pris trop d’élan à vingt ans. — (Benoîte et Flora Groult, Journal à quatre mains, Denoël, 1962, page 93)
- (Héraldique) Meuble représentant l’animal du même nom dans les armoiries. Elle est généralement représentée de profil, ailes repliées, debout sur sa patte senestre, la dextre étant repliée et saisissant un globe ou une pierre sphérique appelée vigilance. À rapprocher de héron.
- D’azur à une grue d’argent tenant sa vigilance du même, qui est de Pellegue de Gironde → voir illustration « armoiries avec une grue »
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branchu
- Qui a beaucoup de branches.
- Un arbre fort branchu.
- Ainsi parle Jean-Marie Defossez, qui exerce un nouveau métier, plus branchu que branché : sylvothérapeute. En d’autres termes, celui qui soigne par… les arbres. — (Clara Bamberger, « Feu de tout bois », Le Canard enchaîné, 11 juillet 2018, page 5.)
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élue
- (Systèmes électoraux) Femme élue.
- Aujourd’hui, tandis que nous commençons à nous interroger sur nos pratiques en politique, ce récit a valeur de témoignage de l’univers qu’une élue de base a découvert au moment de l’ouverture à la parité. — (Martine Frémont, Élue de base, 2016)
- « Je ne suis pas sûre qu’on s’occupe des quartiers populaires en voulant faire un projet qui augmente les îlots de chaleur », attaque l’élue du nouveau groupe écologiste, Nathalie Maquoi. — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 12 octobre 2022, page 5)
- (Désuet) Épouse d’un élu.
- Les fonctions de receveur ne sont guère remplies que par des hommes ; quand elles le sont par une femme, on dit receveuse : receveuse des billets d’un théâtre. En parlant de la femme d’un receveur, on dit aussi, madame la receveuse, comme on doit pouvoir dire, madame la fournisseuse générale ; comme on a dit autrefois familièrement et par plaisanterie, madame la procureuse ; comme on dit encore parfaitement bien, madame la procureuse générale, madame la procureuse du roi, madame la maréchale, madame la générale, madame la préfète, madame la sous-préfète, madame la présidente, madame l’élue, etc. — (Léger Noël, La clef de la langue et des sciences, ou Nouvelle grammaire française encyclopédique et morale, Dutertre, Paris, 1845-1861, page 511)
- Enfin, parmi les femmes de détenteurs d’offices de l’ordre moyen, un grand nombre exercent une grande influence sur leurs maris. Elles se montrent orgueilleuses de leur rang et de leur privilège autant que les femmes des nobles et des financiers.La baillive, l’élue, la lieutenante de judicature sont des personnages importants qui jouissent de la considération générale. Comme l’intendante, la subdéléguée, la femme du secrétaire à l’intendance aspire à jouer un rôle — (Léon Abensour, La Femme et le Féminisme avant la Révolution, Ernest Leroux, Paris, 1923, page 171)
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conçue
- Féminin singulier de conçu.
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charnu
- (Anatomie) Qui est formé de chair.
- Une masse charnue. Les parties charnues du corps.
- Au physique, Antoine n’avait que les lèvres charnues d’Adélaïde.— (Émile Zola, La Fortune des Rougon, 1870)
- (Par analogie) (Botanique) Pulpeux, succulent, en parlant des plantes et de leurs parties.
- Plante, racine, feuille charnue. Des fruits charnus. Des pruneaux bien charnus. Des olives bien charnues.
- (Sens figuré) Qui a de la consistance, de l’épaisseur.
- Ripartites helomorphus se distingue de ses congénères par le chapeau gibbeux et charnu, beaucoup plus épais que la largeur des lamelles, par l'absence de cils marginaux et par ses spores très petites à verrues basses et arrondies. — (H. S. C. Huijsman, « Observations sur le genre Ripartites », dans Persoonia, vol. 1, part. 3, 1960, page 337)
- On vient là surtout pour entendre des mots faussement familiers, des mots si charnus qu’ils semblent autant d’injures lancées à toutes les cuisines diététiques : tablier de sapeur, gras-double, tête de veau sauce gribiche, pieds paquets, saucisson chaud, fraise de veau, potée aux deux viandes. — ( Philippe Delerm, Le bistrot lyonnais, dans La sieste assassinée, Gallimard, coll. Folio, 2001, p. 73.)
-
équivalut
- Troisième personne du singulier du passé simple du verbe équivaloir.
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accentue
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe accentuer.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe accentuer.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe accentuer.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe accentuer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe accentuer.
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mus
- (Linguistique) Code ISO 639-2 et ISO 639-3 du creek.
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fichu
- Fait, arrangé.
- On disait dans le village : – C’est clair que le diable a fait quelque apparition. Boulatruelle l’a vu, et cherche. Au fait, il est fichu pour empoigner le magot de Lucifer. — (Victor Hugo, Les Misérables, Albert Lacroix et Cie, Paris, 1862)
- (Populaire) Qui est mal tourné, déplaisant, fâcheux, critique.
- Mais ils m’ont répondu qu’elle avait une fichue caboche, et qu’elle ne voulait pas en entendre parler ; […]. — (Émile Thirion, La Politique au village, Fischbacher, 1896, page 321)
- Voilà un fichu compliment. – Quel fichu caractère !
- Il est dans une fichue situation. - Fichu métier.
- – Fichu imbécile !– Ce fichu, Madame, ferait mieux sur vos épaules que dans votre bouche. — (Marguerite Yourcenar, Archives du Nord, Gallimard, 1977, page 185)
- Je ramassai la robe de chambre et la chemise de nuit en question, qui gisaient en vrac et en fichu état sur le tapis. — (Léo Malet, M’as-tu vu en cadavre ? , Robert Laffont, Paris, 1956)
- Qui est perdu, car hors d’usage, cassé, ruiné.
- Ce pauvre Robineau est fichu, il a une figure d’homme qui se noie. — (Émile Zola, Au Bonheur des Dames, 1883)
- Mais en ce qui concernait la voiture, tout était fichu. Il faudrait l’abandonner, elle aussi, dans un coin tranquille et sauter dans le premier autobus. — (André Héléna, L’Article de la mort, Fleuve Noir, Paris, 1965)
- Entre autres fines fleurs, je compte, sur ma listeRose, un bon nombre de femmes de journalistesQui, me pensant fichu, mettent toute leur foiÀ me donner du bonheur une dernière fois. — (Georges Brassens, Le Bulletin de santé, in Supplique pour être enterré à la plage de Sète, 1966)
- (Familier) Capable, susceptible de quelque chose.
- Il est fichu de lui claquer la porte au nez.
- Et Protos, en s’en allant, murmurait :– On t’en donnera, du cardinal !… C’est que, tout seul, il était fichu d’aller trouver le vrai ! — (André Gide, Les Caves du Vatican, 1914)
- Il y a un type qui est bien fichu de clamser dans la soirée. — (Louis Aragon, Les Beaux Quartiers, Denoël, Paris, 1936)
- (Employé comme épithète) Antéposé, sert à donner plus de force à des termes d’injure ou d’admiration ironique. — Note : Il s’utilise, dans ce sens, aussi bien péjorativement que méliorativement.
- – Hassan Ibn Abbou m’a l’air d’un fichu rigolo, dit Amaury un instant plus tard. — (Georges Perec, La Disparition, Gallimard, Paris, 1969)
- Antoine regarde sa mère ouvrir la barre de nougat tandis qu'il finit son chocolat chaud. C'est vraiment interminable de dégager de son emballage en plastique ce fichu nougat ! — (Anne Jansen, Quelques jours en hiver, Éditions Le Manuscrit, 2003, page 43)
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attendue
- Féminin singulier du participe passé du verbe attendre.
- On accordera aussi aisément, sans doute, que cette lecture non seulement est cohérente et presque attendue, appelée par la nature même du discours sémiostylistique (surtout ramassé et sélectionné de la bonne manière) ; mais qu’elle est aussi forte et vigoureuse, dans la mesure où elle désintellectualise, où elle désabstractise, où elle désangélise, oserai-je dire, la théorie apparemment éthérée, inexpérimentale et déprimante, voire rachitique, de la réception. — (Georges Molinié, Sémiostylistique ; L’effet de l’art, 1998)
-
cru
- (Cuisine) Qui n’est pas cuit.
- Dans Mythologiques , Claude Lévi-Strauss écrit que cuire un aliment, c’est couper court au processus naturel qui fait qu’à terme un aliment cru (un légume, un fruit, un morceau de viande) devient une chose pourrie. — (Françoise Vergès, « À vos mangues ! », traduction de Dominique Malaquais, dans Politique africaine, 2005/4, n° 100, page 320)
- (Par extension) (Vieilli) Très indigeste.
- Ce fruit est bien cru pour l’estomac.
- Qui ne cuit pas les légumes, qui ne dissout pas le savon, en parlant d’une eau.
- Qui n’a pas subi de transformation.
- Cuir, chanvre cru.
- Métal cru : Celui qui est tel que sorti de la mine.
- Une lumière crue tombait des néons, éclaboussait les murs de béton brut […] — (Pierre Bordage, Wang – I. Les portes d’Occident, « J’ai Lu », 1997, page 163)
- (Sens figuré) (Par extension) Désagréable et dit sans aucun ménagement, sans prendre de précaution.
- Une parole bien crue.
- Il lui a fait une réponse très crue.
- Je lui ai dit la vérité toute crue.
- (Sens figuré) (Par extension) Indécent.
- Les termes flatteurs disparaissent dès qu’on passe à la langue populaire, qui n’a pas assez de termes crus pour évoquer le sexe stricto sensu en l’appelant la « tirelire », le trou qui pisse ou, et c’est un moindre mal, la salle des fêtes ! — (Georges Lebouc, Parlez-vous le politiquement correct ?, éditions Racine, 2007, page 23)
- Dans les églises, dans les rues, sur les places publiques, évêques, prêtres et moines, nestoriens et cyrilliens se prennent à partie et s’invectivent en termes crus. La situation devient intenable. — (Frédéric Lenoir, Comment Jésus est devenu Dieu, chapitre 6, Éditions Fayard, 2010)
- (Peinture) Qui ne se marie pas, qui ne se fond pas avec le ton qui l’avoisine, en parlant d’un ton en peinture.
- Qui tranche nettement, en parlant d’une couleur, d’une lumière, d’une ombre…
- (Québec) (Suisse) (Belgique) (Nord de la France) (Savoie) En parlant du temps, froid et humide.
- Il fait cru ce matin.
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iléus
- (Médecine) Obstruction causée par l’enroulement des masses intestinales les unes autour des autres.
- La récupération motrice digestive postopératoire et l’iléus présentent un grand intérêt clinique en raison des problèmes rencontrés lors de l’alimentation entérale précoce. — (Reproduction, nutrition, développement, volume 24, numéros 5 à 6, 1984)
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commue
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe commuer.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe commuer.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe commuer.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe commuer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe commuer.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.