Dictionnaire des rimes
Les rimes en : radiomicromètre
Mots qui riment avec "etre"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "radiomicromètre".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ètre , ètres , etre , etres , être , êtres , ettre , ettres , aitre , aitres , aître et aîtres .
- thermomanomètre
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champêtre
- Qui appartient, qui est relatif aux champs, à la campagne.
- […] ce visiteur était une espèce de prêtre champêtre qui tue à lui seul une moitié des daims qu’on vole dans la forêt […] — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- Bien qu’il s’agisse d’un métier d’appoint pratiqué lors de la basse saison des travaux champêtres, cet artisanat apporte aux paysans de Thu Sy une source de revenu non négligeable. — (Chez les tresseurs de nasses de Thu Sy, lecourrier.vn, 3 janvier 2021)
- (Antiquité) Qualifie les divinités qui présidaient aux biens de la terre et qui étaient particulièrement adorées aux champs.
- Qui est éloigné des villes.
- Don Juan — Quoi, dans ces lieux champêtres, parmi ces arbres et ces rochers, on trouve des personnes faites comme vous êtes ? — (Molière, Don Juan, acte II scène II)
- Mine de rien, il lui annonça son intention d'aller faire un tour à la « butte aux maringouins», comme disait Julie, pour voir de ses yeux comment leur mère s'adaptait à la vie champêtre, elle qui était partie à reculons. — (Micheline Lachance, Le Roman de Julie Papineau, vol.2 : L'Exil, Québec Amérique, 1995, rééd. 2012, chap. 42)
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machmètre
- Instrument de vol montrant le nombre de Mach, la vitesse de l'air relative à la vitesse du son.
- On trouve, dans chaque compartiment cabine, un machmètre placé sur la cloison avant. — (Xavier Massé, Avion Concorde: de l’évocation en 1943 au dernier vol en 2003, 2004)
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éclimètre
- Boussole munie d’un niveau et d’une lunette mobile dans un plan vertical, de manière à permettre de mesurer les azimuts magnétiques et les pentes.
- L’éclimètre sert à mesurer les différences de niveau entre deux points.
- L’éclimètre devient donc ainsi un véritable instrument olométrique (qui mesure tout), pour nous servir de l’expression de M. Porro. — (Alphonse Alexis Debauve, Manuel de l’ingénieur des ponts et chaussées: rédigé conformément au programme, annexé au décret du 7 mars 1868 réglant l’admission ds conducteurs des ponts et chaussées au grade d’ingénieur, 1872)
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émettre
- Produire en envoyant hors de soi.
- Il ne savait aucune des paroles du grand choral de Luther, mais il ouvrait toute grande sa bouche et émettait des sons vastes, graves et partiellement harmonieux… — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 263 de l’édition de 1921)
- Le téléphone d’où est passé l’appel est immédiatement localisé. La communication a été émise depuis une cabine téléphonique située au lieu-dit La Commodité, sur la RN 7 à Solterre dans le Loiret. — (Élise Galand & Romain Icard, Suzy contre mon gros loup, Privé, 2005, p. 67)
- Cet animal s'oriente dans l’espace par écholocation : il émet des sons de très haute fréquence et utilise l’écho renvoyé par les obstacles ou les proies pour les localiser. — (Olivier Raurich, Science, méditation et pleine conscience, Chêne-Bourg : Jouvence Éditions, 2017)
- Le bouturage est employé pour multiplier des espèces dont les rameaux émettent des racines avec une grande facilité, comme le cassissier, le châtaignier, le figuier, le groseillier, le noisetier et la vigne. — (Daniel Brochard et Jean-Yves Prat, Le traité Rustica des arbres fruitiers, éditions Rustica, 2020, ISBN 978-2-8153-1533-3)
- (Sens figuré) Exprimer, prononcer, proposer.
- Émettre un vœu, un avis, une proposition.
- (Finance) Mettre en circulation.
- Le gouvernement émit du papier-monnaie. — La banque d’état n’émettra pas de nouveaux billets. — Cette compagnie de chemin de fer a émis un grand nombre d’obligations.
- thermocolorimètre
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micromètre
- (Métrologie) Unité de mesure de longueur du Système international (SI), valant 10−6 mètre, et dont le symbole est μm.
- Il y a un million de micromètres dans un mètre.
- (Métrologie) Appareil qui sert à mesurer avec une très grande précision de petites distances et de petites grandeurs.
- Le diamètre a été mesuré à l’aide d’un microscope muni d’un micromètre oculaire qui avait été comparé préalablement à un micromètre étalon placé dans l’objectif. — (Pierre Curie, Propriétés magnétiques des corps à diverses températures, Annales de Chimie & de Physique, 7e série, tome V, juillet 1895)
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pentamètre
- (Versification) (Prosodie grecque et latine) Il ne s’emploie que dans cette expression « vers pentamètre », sorte de vers composé de cinq pieds ou mesures, et qui s’accouple avec le vers hexamètre pour former un distique.
- Les élégies et les épîtres d’Ovide sont composées de vers hexamètres et pentamètres alternés.
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hydrotimètre
- Instrument servant à déterminer la dureté d’une eau, par dosage de ses sels de calcium et de magnésium.
- Une application industrielle des cellules photoélectriques : l’hydrotimètre automatique. — (Société de chimie industrielle (France), Chimie & industrie, volume 46, 1941)
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rugosimètre
- Appareil mesurant la rugosité.
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remettre
- Mettre une chose à l’endroit où elle était auparavant.
- N’importe, dit Coconnas, j’ai bien de la peine à remettre mon épée dans le fourreau avant de m’être assuré qu’elle pique aussi bien que les lardoires de ce gaillard-là. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, vol. I, ch. IV ; Calmann Lévy éditeurs, Paris, 1886, page 45)
- […] il ôtait son grand habit noisette, remettait sa perruque dans la boîte et tirait de nouveau son bonnet de soie sur ses oreilles, en disant […] — (Erckmann-Chatrian, Histoire d’un conscrit de 1813/1, J. Hetzel, 1864)
- Les chasseurs s’étaient précipités sur leurs fusils, mais je donnai l’ordre de les remettre au râtelier. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- Mettre de nouveau.
- […] par quel biais le remettre sur la bonne voie ? Ni menaces, ni gronderies n’ont réussi. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- On achetait des avenues, des tours, des hôtels, des avions... Ensuite on restaurait le tout à grand frais, et on remettait l'ensemble sur le marché. — (Crésus, Confessions d'un banquier pourri, Fayard, 2009, chapitre 13)
- Remettre une chose en question, une question sur le tapis, une affaire au rôle.
- Remettre quelqu’un dans le bon chemin, dans son chemin, sur la voie.
- Les médecins l’ont remis au lait.
- Reconnaître.
- Il me remit aussitôt.
- J’ai peine à vous remettre.
- Elle aperçut en pleine clarté, le page semblable à Adam. Elle le remit aussitôt, malgré cette particularité surprenante, parce qu’elle ne s’en émouvait nullement, et parce qu’elle conservait toute sa présence d’esprit. — (René Boylesve, La leçon d’amour dans un parc, 1920, réédition Le Livre de Poche, page 147)
- « Voilà vingt-cinq ans, Patron, que je suis parti de chez vous et quinze ans que je parle de vous à ma femme. Est-ce que vous me remettez ? — (Marcel Jouhandeau, Chaminadour, 1941 et 1953, Le Livre de Poche, page 440)
- — Vrai de vrai, c'est monsieur Jean ! reprit-elle. J'étais petiote à son départ, mais je le remets bien. — (Hervé Bazin, Cri de la chouette, Grasset, 1972, réédition Le Livre de Poche, page 72)
- Rétablir les personnes, les choses dans l’état où elles étaient auparavant.
- Croyez-vous que quelqu’un d’autre aurait pu non seulement faire cela, avec ma femme et moi dormant, toutes fenêtres pouvertes, à vingt mètres de là, mais encore remettre tout en ordre et recimenter les dalles? — (John Dickson Carr, La Chambre ardente, traduction de Maurice-Bernard Endrèbe, 1962, chapitre VI)
- On l’a remis dans tous ses biens, dans tous ses droits.
- Remettre une chose à neuf, en usage, en honneur, en crédit.
- (Familier) Réconcilier, raccommoder, en parlant de personnes.
- Remettre bien ensemble des personnes qui étaient brouillées.
- (Médecine) Raccommoder, remboîter un membre, un os démis, disloqué, cassé.
- Le chirurgien lui a remis le bras.
- On a eu bien de la peine à lui remettre la jambe.
- Rétablir la santé, redonner des forces.
- L’usage du lait est ce qui l’a remis.
- Après une longue convalescence, le voilà tout à fait remis.
- Rassurer, redonner de l’assurance, faire revenir du trouble, de l’inquiétude, de la frayeur où l’on était.
- Ce que vous lui avez dit lui a un peu remis l’esprit.
- On a eu bien de la peine à la remettre de la frayeur qu’elle éprouvait.
- Mettre une chose entre les mains de quelqu’un à qui elle appartient ou à qui elle est destinée.
- […] la mère Paul était rouée et profitait des pièces qu’on lui remettait de temps en temps pour jurer qu’on avait dû se tromper en la gratifiant d’un jeton de bar. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
- On lui a remis sa montre, qui lui avait été volée.
- Je vous prie de remettre pour moi telle somme à mon correspondant.
- Remettre une lettre en mains propres, la remettre à son adresse.
- Remettre un paquet, un colis à celui à qui il est adressé.
- (Vieilli) Se dessaisir entre les mains de celui à qui il appartient d’y pourvoir, en parlant d’un bénéfice, d’une charge.
- Il remit sa charge, son gouvernement entre les mains du roi.
- Mettre comme en dépôt, confier au soin, à la prudence de quelqu’un.
- Je lui ai remis entre les mains tout l’argent que j’avais, tout ce que j’avais.
- Il quitta l’armée et remit le commandement des troupes à son successeur.
- Je remets tous mes intérêts entre vos mains.
- Je vous remets le soin de cette affaire.
- Remettre une affaire à quelqu’un : En lui en confiant l’inspection, la disposition.
- Remettre une affaire au jugement, à la décision de quelqu’un : En consentant qu’elle soit réglée suivant qu’il en jugera, qu’il en décidera.
- Livrer, abandonner à ceux qui sont préposés.
- Toutes les correspondances doivent être remises au vaguemestre. La surveillance est ainsi plus facile. — (Pierre Audibert, Les Comédies de la Guerre, 1928, p. 93)
- Remettre un criminel entre les mains de la justice.
- Faire grâce à une personne de quelque chose qu’on était en droit d’exiger d’elle.
- On lui a remis le tiers des intérêts qu’il devait.
- À Reynolds il demanda trois choses : qu’il lui remît une dette de trente livres contractée envers lui quelque temps auparavant ; qu’il lût la Bible régulièrement ; qu’il ne touchât jamais à ses pinceaux le dimanche. — (Julien Green, Samuel Johnson, dans Suite anglaise, 1972, Le Livre de Poche, page 27)
- (Religion) Pardonner.
- Il n’y a que Dieu qui ait le pouvoir de remettre les péchés.
- L’orfèvre. – Ce n’est pas mon métier de suivre les foires ; j’irai cependant à Montolivet par piété. C’est un saint pèlerinage, voisin, et qui remet tous les péchés. — (Alfred de Musset, Lorenzaccio, acte I, scène 2, 1834)
- Si Mme de Saint-Selve a déjà été baptisée, seul, son premier baptême compte. Mais alors, les péchés qu’elle a pu commettre depuis restent entiers. Il faut les lui remettre. — (Pierre Benoit, Mademoiselle de la Ferté, 1923, réédition Cercle du Bibliophile, page 159)
- […] l’impureté est en telle abomination dans la Bible qu’il semble bien que ce soit la faute la plus difficile à remettre. — (Julien Green, Le voyageur sur la terre, 1927, réédition Le Livre de Poche, page 67)
- Différer, renvoyer à un autre temps.
- Remettez les nominations, vous pourrez les signer après-demain. — (Honoré de Balzac, Les Employés, édition définitive)
- Obliger à recommencer une étude, un apprentissage, un exercice.
- Remettre quelqu’un à l’A B C.
- On l’a remis aux premiers éléments.
- (Jeu de paume & Tennis) Recommencer.
- Balle à remettre.
- (Sports hippiques) Dans une course de trot, faire courir de nouveau au trot régulier un cheval qui a commis un écart dans ses allures.
- (Belgique) Rendre, vomir.
- J’ai envie de remettre.
- (Pronominal) Recommencer, se mettre à nouveau.
- Et Charles IX se remit à siffler tranquillement et plus juste que jamais son air favori. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, vol. I, ch. III ; Calmann Lévy éditeurs, Paris, 1886, page 40)
- Un autre eût quitté une pareille femme, il l’eût tuée peut-être : moi, je me remis à l’aimer. — (Octave Mirbeau, Lettres de ma chaumière : La Tête coupée, A. Laurent, 1886)
- Se remettre à table, au lit, au travail, à l’étude, au jeu, en route, en marche, en mer.
- Je veux me remettre au grec.
- (Pronominal) Se rappeler l’idée, le souvenir, en parlant de quelque chose ou de quelqu’un.
- Quand je 'me remets’ l’état où je l’ai vu.
- Ne vous remettez-vous point son visage ?
- Je ne puis me remettre son nom.
- Je me remets fort bien cette personne.
- (Pronominal) Se rétablir, retrouver ses forces, sa santé, sa sérénité, après une maladie ou tout autre trouble.
- En stricte et rigoureuse justice, les condamnés qui bénéficient d’une remise de peine ont parfois bien du mal à s’en remettre. — (Pierre Dac, Les Pensées, Éditions Saint-Germain-des Prés, 1972)
- Il a eu bien de la peine à se remettre de sa maladie.
- Il a été longtemps sans pouvoir se remettre.
- Il était très fatigué… Il est allé se remettre dans sa famille — (Alphonse Allais, La Morgue, 1888)
- Elle ne saurait se remettre de son affliction.
- (Pronominal) (Familier) Réconcilier, raccommoder, en parlant de personnes.
- Se remettre bien avec quelqu’un.
- (Par extension) Être prêt à faire tout ce qui conviendra à la personne entre les mains de qui on se remet.
- Il se remet entre vos mains et ne fera que ce que vous voudrez.
- (Par extension) Se résigner, s’abandonner.
- Se remettre entre les mains de Dieu, entre les mains de la Providence.
- (Pronominal) Se rapporter à quelqu’un, à ce qu’il dira, à ce qu’il fera.
- Du reste je me remets à ce que vous dira mon frère.
- Je m’en remettrai à qui vous voudrez.
- Il s’en est remis à lui du soin de tous ces détails.
- Je m’en remets au jugement, à la décision de telle personne.
- (Pronominal) (Chasse) S’abattre en quelque endroit, après avoir fait son vol, en parlant d’une perdrix.
- Je l’ai vue se remettre en tel endroit.
- Elle s’est remise vers le bord du bois.
- (Pronominal) (Météorologie) (Familier) Revenir au beau.
- Le temps se remet.
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triquètre
- (Antiquité) Réunion de trois cuisses avec leurs jambes et leurs pieds que l’on trouve souvent sur les médailles antiques.
- Poursuivant notre analyse nous rencontrons, un peu plus tard, l’émission en or avec la triquêtre au-dessous du bige. — (Ernest John Seltman, « Prototypes Monétaires Siculo-Grecs », Rivista italiana di numismatica, 1898, p. 359.)
- (Héraldique) Meuble représentant dans les armoiries un ensemble de trois jambes attachées par le haut des cuisses. Ces jambes peuvent être couvertes de jambières ou nues. Les jambes sont disposées en pairle de façon à ce que chaque pied se trouve dans un des angles dextre chef, senestre chef et pointe. Souvent confondu avec le triquètre sicilien qui présente en plus un tête humaine ou mythologique (Gorgone par exemple) en cœur. À rapprocher de triquètre sicilienne et triskèle ou triskel.
- D’or à une triquètre de sable chargée d’un triangle du champ, qui est de la commune de Füssen en Allemagne → voir illustration « armoiries avec un triquètre »
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ophtalmomètre
- (Ophtalmologie) Instrument servant à mesurer les degrés de courbure et le pouvoir de réfraction de la cornée.
- L’ophtalmomètre sert à évaluer l’astigmatisme.
- stigmomètre
- riomètre
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stabilimètre
- Instrument de mesure de la stabilité du corps debout et les yeux fermés.
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entrefenêtre
- Espace entre deux fenêtres.
- Liénard a créé pour cette pièce des modèles de meubles : fauteuils, meubles d'entrefenêtre fermés par deux portes cintrées ornées de chutes de fruits et fleurs et destinés à recevoir des bustes. (Salon des congrès au Quai d’Orsay).
- Une table surmontée d’un miroir occupait l’entrefenêtre. — (François Ridwulf, Récit de Mariana sur un complot anglais à Rome en l’Année Sainte 1675, 2017)
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posemètre
- (Photographie) Appareil utilisé pour mesurer la luminosité d'une scène et ainsi déterminer l'exposition optimum d'une prise de vue.
- Sans les informations vitales données par le posemètre, beaucoup de tentatives de prises de vue reviendraient à un véritable jeu de hasard. — (Bryan Peterson, Pratique de l'exposition en photographie, Éd. Eyrolles, Paris 2018)
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reconnaître
- Retrouver dans sa mémoire l’idée, l’image d’une personne, d’une chose, quand on vient à la revoir ou à l’entendre.
- Faites venir des chevaux boulonnais dans le Midi de la France ou en Espagne à la seconde génération vous ne les reconnaîtrez plus. — (Jean Déhès, Essai sur l’amélioration des races chevalines de la France, École impériale vétérinaire de Toulouse, Thèse de médecine vétérinaire, 1868)
- Venez donc et sans perdre un instant ! dit alors au milieu de l’obscurité une voix qui fit tressaillir le duc, car il la reconnut pour celle de Marguerite. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre II)
- Ne dévisage pas ainsi... Ici, la discrétion est de règle. On ne se connaît ou l'on ne se reconnaît pas. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 78)
- Un campement à la bordure d'une forêt, et éclairé par quelques bougies, donne d'étranges apparences ; je crus voir une falaise et des cavernes ; je revis ce lieu plus d'une fois ; jamais je n'y pus reconnaître ma première impression. — (Alain, Souvenirs de guerre, page 16, Hartmann, 1937)
- Connaître, distinguer ou identifier, à quelque signe ou à quelque caractère, d’après quelque indication, une personne ou une chose qu’on n’a jamais vue.
- De Mouy descendit de cheval, jeta la bride aux mains de son laquais, s’achemina vers le guichet, se fit reconnaître de la sentinelle, introduisit La Mole dans le château. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre V)
- Étonnez-vous donc, après tout ça, que les Évêques aient chanté le Te Deum pour Napoléon III ; l'homme couvert de sang ne leur déplait pas ; c'est peut-être même à cela qu'ils reconnaissent le favori de Dieu. — (Émile Thirion, La Politique au village, p. 132, Fischbacher, 1896)
- Terroir de clos honorés jusque sur les tables royales, l’Orléanais se vantait de posséder sa propre « façon de barillerie » qu'on pouvait reconnaître de Jargeau à Beaugency. — (Gérard Boutet, La belle ouvrage, Éditions de Borée, 2003, page 151)
- Constater, après examen, la vérité de quelque chose.
- Il n'est pas besoin, pour être homophobe, de médire des homos, il suffit de ne pas reconnaître assez haut leur droit à la différence ; on est même hétérosexiste, dès lors qu'on fait semblant d'ignorer l'existence des homosexuels. — (George Ritzer, Tous rationalisés !, 1998, page 27)
- — Bonjour, madame... Est-ce que vous me reconnaissez, s'il vous plaît?— Non, m'sieur. J'vous reconnais pas.— Mais si, voyons...— Allons, pressons, m'sieur.— Je suis sûr que vous me reconnaissez, madame...— J'suis ici pour reconnaître les dettes, les dettes j'vous dis, pas les personnes endettées! — (Philippe Delaroche, Caïn et Abel avaient un frère, Éditions de l'Olivier / Le Seuil, 2000, page 254)
- On a reconnu son innocence. — On a reconnu sa trahison, sa perfidie.
- Admettre une chose comme vraie, comme incontestable.
- Cependant je reconnais qu’il n’est pas utile d’augmenter le nombre des homophonies, que mieux vaudrait le diminuer. — (Émile Faguet, Simplification simple de l’orthographe, 1905)
- Après Prévost, il faudra attendre près de 50 ans encore et traverser les terribles famines d’Irlande pour que l'on reconnaisse enfin de façon irréfutable que les champignons vivants peuvent être la cause de maladies chez les végétaux. — (Jean Semal, Pathologie des végétaux et géopolitique, 1982)
- Lorsque la constitution française reconnaissait un ordre de noblesse privilégiée, la femme noble qui épousait un roturier dérogeait à la noblesse et devenait roturière. — (L'Institut : Journal des académies et sociétés scientifiques de la France & de l’Étranger, 2e section, 5e année, janvier-février 1840, n°49-50, p.6)
- Dès que les gerbes rejoignirent le hameau, Gustave et Le Balkanais entreprirent de constituer les gerbiers de blé et d'avoine. C'était un art ! Leur habileté à les construire était reconnue au-delà de la commune […]. — (Daniel Crozes, Lendemains de Libération, éd. Rouergue, 2017)
- (Avec la négation) Ne plus avoir égard, ne plus écouter.
- Il ne reconnaît ni parents ni amis.
- Il ne reconnaît d’autre loi que sa volonté, d’autre maître que lui-même.
- Avouer, confesser, déclarer.
- Il a reconnu sa faute, son tort. — Il a reconnu la dette.
- Il ne veut pas reconnaître qu’il a eu tort.
- (Absolument) Reconnaître pour chef.
- Après avoir commandé « Ouvrez le ban », le général Martin prononce la formule consacrée : « Officiers, sous-officiers, caporaux et soldats du G.C.P.A. 541, vous reconnaitrez désormais comme commandant le G.C.P.A. 541 le lieutenant-colonel Emery, ici présent. » — (Henri Féraud, Les commandos de l'air: contribution à l'histoire des Commandos parachutistes de l'Air en Algérie (1956-1962), Nouvelles Éditions Latines, 1986, page 202)
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Politique) Admettre parmi les puissances constituées et entrer en rapport, en parlant d'un gouvernement, d'un pays.
- Les républiques de Donetsk et de Lougansk, reconnues indépendantes par Vladimir Poutine avant le début de la guerre, ainsi que les régions de Kherson et de Zaporijie, sont concernées. — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 23 septembre 2022, page 6)
- Avouer que l'on en est l'auteur.
- Reconnaître sa signature. — Reconnaître une lettre, une écriture, une promesse, un billet.
- (Spécialement) Déclarer, dans les formes authentiques, qu’on est le géniteur.
- Reconnaître un enfant.
- Mais tout de même… deux gosses! Et si le ténor y en collait un troisième? Hein? Avez-vous pensé à ça? C'est le monsieur des Finances qui le reconnaîtrait… — (Jo Barnais, Mort aux ténors, chapitre XIX, Série noire, Gallimard, 1956, page 171)
- Considérer ; observer ; remarquer.
- Vers ces temps Douaumont fut repris ; cela fit que l'ennemi n'eut plus de vues sur les pentes du fort de Marre à notre droite ; et le capitaine eut à reconnaître les positions de batterie possibles en cette région. — (Alain, Souvenirs de guerre, page 204, Hartmann, 1937)
- Un problème d’incontinence peut ne pas être reconnu étant donné la répugnance de la personne à parler de quelque chose d'aussi privé et d'aussi intime que la fonction urinaire. — (Patricia Gauntlett Beare & Mickey Stanley, Soins infirmiers en gériatrie: Vieillissement normal et pathologique, traduit par Françoise Hallet, De Boeck, 2005, page 224)
- (Militaire) S'assurer du danger.
- Le général Suchet, averti, s'est porté à Rozan, a réuni ses troupes, et a fait reconnaître et observer l'ennemi, qui prit position en avant du camp de Borki, et jeta sa cavalerie dans la plaine. — (Comte Mathieu Dumas, Précis des événemens militaires, ou Essais historiques sur les campagnes de 1800 à 1807, tome 5, Paris : chez Treuttel & Wurtz & Hambourg : chez Perthès & Besser, 1826, p. 329)
- On envoya de la cavalerie reconnaître les passages, les chemins, les défilés. — Le caporal sortit du poste pour reconnaître la patrouille.
- (Marine) Découvrir, apercevoir, observer la situation.
- Reconnaître un bâtiment. — Reconnaître une terre.
- Explorer des contrées, des eaux inconnues.
- Il reconnut ce fleuve jusqu’à une grande distance de son embouchure.
- Avoir de la gratitude.
- Reconnaître les bienfaits qu’on a reçus, les bons procédés dont on a été l’objet.
- Je reconnaîtrai tout ce que vous avez fait pour moi.
- (Par extension) Récompenser.
- Il a fort mal reconnu les bons offices qu’on lui a rendus.
- (Pronominal) Trouver son image, sa ressemblance dans un miroir, dans un portrait.
- On se reconnaît difficilement soi-même dans un portrait.
- À la fin de sa maladie, il se regarda dans un miroir et il eut de la peine à se reconnaître.
- (Pronominal) (Sens figuré) Retrouver ses sentiments, sa manière d’être dans un autre.
- Il se reconnaît dans son fils.
- Je me reconnais dans tout ce qu’il dit, dans tout ce qu’il fait.
- (Pronominal) Se remettre dans l’esprit l’idée d’un lieu, d’un pays qu’on a quitté et où l’on se retrouve.
- Je me reconnais dans cet endroit.
- Il y avait longtemps que je n’avais passé par cette ville; mais je commence à me reconnaître.
- (Sens figuré) Ce manuscrit est si plein de ratures que je ne puis plus m’y reconnaître.
- (Pronominal) Reprendre ses sens ; penser à ce qu’on doit faire, y faire réflexion.
- Ce fut, on pense, un tohu-bohu auquel l'excitation des musiciens se joignit si heureusement que l'on ne se reconnut plus. — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
- Il est mort sans avoir eu un instant pour se reconnaître.
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grisoumètre
- Appareil servant à mesurer le taux de grisou dans une mine.
- Le jaugeage du grisoumètre s’effectue facilement en ouvrant les deux robinets et immergeant complètement l’instrument dans l’eau. — (Louis Lewin, Traité de toxicologie, 1903)
- Mis à part les lampes et les grisoumètres, on s’en tire pas beaucoup mieux que nos vieux avant nous… Peut-être moins bien… Ils pourraient nous mettre au point des équipements de protection ! — (Romain Baudy, Souterrains, Casterman, 2017, page 10, case 7)
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réémettre
- Émettre une nouvelle fois (par exemple un timbre-poste).
- Émettre ce qui a été reçu.
- Les radiations absorbées par la feuille de verre portée à température de la pièce, sont réémises selon une loi de corps noir. — (Laurent Joret, Vitrages à isolation thermique renforcée, Techniques de l’ingénieur n° C3 635, p. 4)
- Les équipements de télécommunications, que l'on appelle des répéteurs, assurent les mêmes fonctions qu'un relai hertzien : ils reçoivent les émissions provenant de la Terre et les réémettent vers la Terre après amplification et transposition en fréquence. — (Télécommunications spatiales, ouvrage collectif, vol. 1, éd. Masson, 1982, p. 2)
- mustimetre
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guêtre
- (Habillement) Enveloppe de drap, de toile, de cuir, qui sert à recouvrir le haut de la chaussure et souvent aussi le bas de la jambe.
- Une blouse de chasse de cuir orné lui tombait jusqu’aux genoux : des guêtres d’une coupe singulière, ornées de cordons, de franges et d’une profusion de grelots, entouraient ses jambes. — (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l’Arkansas, Éditions Amyot, Paris, 1858)
- Mais, au lieu de ces morceaux de cuir enroulés autour de ses jambes, celles-ci étaient encadrées dans une paire de guêtres, dont l’une était rouge et l’autre jaune. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- Un jeune homme mince, d’aspect militaire, avec de longues jambes maigres enfermées dans des guêtres, […], intervint alors en faveur de Bert, sur un ton d’autorité manifeste. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 387 de l’édition de 1921)
- La culotte de mon costume Norfolk était tachée et il devait y avoir aussi du sang sur les hautes guêtres à boutons doublées de molleton – celles que, un ou deux ans plus tard, mes camarades de lycée devaient baptiser « les bottes de mon grand-père » – durant si longtemps pièce obligée de ma tenue d’hiver et ce pour ma plus grande mortification. — (Michel Leiris, L’âge d’homme, 1939, réédition Folio, page 132)
- […] ce trop efficace bouton de guêtre dont l’absence nous fit perdre la guerre de 70. — (Marcel Pagnol, Le château de ma mère, 1958, collection Le Livre de Poche, page 178)
- Nous faisons une lessive à la main, les guêtres et les chaussures aussi, et mettons tout à sécher dehors sur un tancarville. — (Marie Christine Gilotaux, Deux hirondelles sur les Chemins de Compostelle, Atramenta, 2015, page 61)
- (En particulier) Vêtement d’apparat couvrant le bas de la jambe et le haut de la chaussure.
- (En particulier) (Sport) Vêtement fonctionnel de protection destiné à garder au chaud et au sec le bas de la jambe pour le sport ou certaines activités d’extérieur (militaires notamment).
- (En particulier) (Danse) Vêtement fonctionnel de protection destiné à sauvegarder la propreté de la chaussure et du bas de la jambe d'une danseuse.
- Le comte restait à l’ordinaire à bavarder au foyer avec la Sorelli, qui le priait souvent de demeurer près d’elle jusqu’au moment où elle entrait en scène, et qui avait parfois cette manie tyrannique de lui donner à garder les petites guêtres avec lesquelles elle descendait de sa loge et dont elle garantissait le lustre de ses souliers de satin et la netteté de son maillot chair. — (Gaston Leroux, Le Fantôme de l'Opéra, 1910)
- (Équitation) Protection qui couvre le bas du membre d'un cheval.
- Inspirées des techniques de l'aérospatiale, ces guêtres utilisent la vitesse de l'air qui rentre dans la guêtre du cheval en mouvement. — (http://www.cavaleurope.com)
- (Astronautique) Manchon flexible qui prolonge jusqu’aux tuyères l’écran thermique du compartiment de propulsion d’un lanceur et contribue à la protection thermique et acoustique de ce compartiment.
-
maître
- Personne qui exerce son autorité.
- Comment un homme a-t-il pu devenir le maître d’un autre homme, et par quelle espèce de magie incompréhensible a-t-il pu devenir le maître de plusieurs autres hommes ? — (Voltaire, Dictionnaire philosophique, 1767)
- Et tous, me voyant en bons termes avec le maître tout-puissant, sont pour moi pleins d'amabilité et de prévenances. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 95)
- J’aimais à relire la vie des flibustiers […] maîtres de ces parages au XVIIe et au XVIIIe siècle, avant que l’entente franco-anglaise mît fin à cette guerre de pillage et de course. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil, tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- « Le maître de maison » désigne le chef de famille.
- (Par extension) Ce qui exerce sa domination.
- Au total, la Révolution n’est restée maîtresse du terrain qu’en Russie, après une lutte acharnée des Rouges contre les Blancs, ceux-ci soutenus par les puissances occidentales. — (Jacques Delpierrié de Bayac, Histoire du Front populaire, Fayard, 1972, page 13)
- (Éducation) Maître d’école ; enseignant dans une école primaire.
- Mêmes les gamines grandelettes peuvent prier en se rendant à l’école et au retour : ça leur fera oublier les prônes du maître d’école, ce suppôt de Satan-là. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- Pàtsa s’avance en traînant les pieds, prend la craie et commence, laborieusement, à tracer : « Il n’ai pas a l’école passe qu’il a la pécole. » Éclat de rire général dans la classe. Le maître a du mal à retenir un sourire. — (Robert Dagany, La Muette d’Arenc: Marseille 1950, Le Fioupélan éditions, 2011, chapitre 45)
- Propriétaire ; patron.
- Les fermiers et les paysans n’avaient point vu de maîtres au château depuis un temps immémorial. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
- Joseph, le valet de chambre, entra, présenta à son maître un plateau de vieux laque japonais, au centre duquel une carte de visite se pavanait. — (Octave Mirbeau, Contes cruels : Gavinard)
- En qualité d’enfant du pays et je crois bien d’enfant de la maison, il avait, vis-à-vis de son maître, autant de privautés que de tendresse. « Monsieur notre maître, » disait-il toujours, soit qu’il parlât de lui ou qu’il lui parlât, et le maître à son tour le tutoyait par une habitude qu’il avait gardée de sa jeunesse et qui perpétuait des traditions domestiques assez touchantes entre le jeune chef de famille et le vieux André. — (Eugène Fromentin, Dominique, L. Hachette et Cie, 1863, réédition Gründ, pages 25-26)
- Moi, je n’ai jamais eu de maison. ç’a été d’abord l’hospice, et puis j’ai été à maîtres, et ça sera comme ça jusqu’au bout. — (Marcel Arland, Terre natale, 1938, réédition Le Livre de Poche, page 154)
- Entre eux, les tondeurs sedanais font des assemblées. Après avoir bien réfléchi et discuté avec les maîtres depuis avril, le 1er août 1750 ils décident d’engager la « cloque », c’est à dire la grève générale des sept cents compagnons, et de « muleter » les jaunes de cinquante livres d’amende selon la tradition du compagnonnage auquel ils semblent appartenir. — (Henri Manceau, Des luttes ardennaises, 1969)
- (En particulier) (Élevage) Propriétaire d’un animal domestique.
- Pendant que le maître buvait des petits verres de trois-six, le chien s’était mis à rôder dans les environs, fouillant avidement les tas d’ordures […] — (Octave Mirbeau, « La Mort du chien » dans Lettres de ma chaumière, 1886)
- Le cheval qui est le compagnon fidèle de l’homme est aussi capable de le suivre dans toutes ses pérégrinations […] Comme son maître, il est cosmopolite […] — (Jean Déhès, Essai sur l’amélioration des races chevalines de la France, École impériale vétérinaire de Toulouse, Thèse de médecine vétérinaire, 1868)
- La nourriture incrassante qu’elles recevaient de la main de leur maître, en les faisant passer peu à peu à l’état de poulardes, nuisait à la régularité de leur pondaison. — (Alexandre Dumas, Histoire de mes Bêtes, Michel Lévy frères, 1867, page 253)
- (Antiquité) (En particulier) Propriétaire d’un esclave.
- Le lendemain était un jour presque ordinaire. Les ordres. Les coups. La faim. la soif et la douleur. Sauf que. Le maître perd de son contrôle et de son assurance rigide. — (Véronique Olmi, Bakhita, Le Livre de Poche, 2017)
- (Par extension) (Sexualité) Celui qui prend le rôle de soumettre un partenaire, lequel accepte celui d’être soumis.
- Éducateur.
- Un troisième ami de la maison, le principal du collège d'Arbois, M. Romanet, exerça une influence décisive sur la carrière de Louis Pasteur. Ce maître, qui se proposait chaque jour d'élever davantage l'esprit et le cœur de ses collégiens, inspirait à Pasteur quelque chose de plus que le respect et la reconnaissance; c'était de l’admiration. — (René Vallery-Radot, La vie de Pasteur, Hachette, 1900, Flammarion, 1941, page 14)
- (Art) (Mélioratif) Personne qui domine un art.
- Le maître de danse lui fit observer, avec toute la politesse possible, qu'on devait dire le coude-pied, parce que , disait-il , en joignant l'exemple au précepte, le pied fait le coude en cet endroit. — (Alexandre Boniface, Manuel des amateurs de la langue française, 1re année, 1813, Paris : chez l’auteur, chez Pillet, chez Le Normant, chez Périsse & Compère, chez Alex. Johanneau, de l'Imprimerie Pillet, 1814, page 151)
- […] Marguerite, d’une aiguille d’or à la pointe arrondie, sondait les plaies avec toute la délicatesse et l’habileté que maître Ambroise Paré eût pu déployer en pareille circonstance. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre X)
- Les maîtres en droit enseignent au nombre de nombreux principes sacro-saints du droit universellement admis, un principe révélé en latin dont la traduction en français s’énonce comme suit : nul ne peut se prévaloir de sa propre turpitude. — (Mamadou Koulibaly, La Guerre de la France contre la Côte d’Ivoire, L’Harmattan, 2003, page 49)
- Maître du dojo.
- Titre des personnes revêtues de certaines charges.
- Maître des comptes.
- (Justice) Titre qu’on donne à un avocat, à un notaire ou à un huissier de justice en France, en Belgique et au Canada.
- (Éducation) Titre de quelqu’un qui est titulaire d’une maîtrise en France.
- (Militaire) (France) Grade donné à un sous-officier dans la Marine nationale française, situé entre son supérieur hiérarchique, le premier maître, et son subordonné, le second maître. Ce grade correspond à celui de sergent-chef dans l’armée de terre française. Les codes OTAN sont OR-7 et OR-6.
- (Franc-maçonnerie) Ancien compagnon ayant atteint le troisième et dernier degré.
- Tous les officiers d’une loge doivent être maîtres maçons. Ils sont élus annuellement.
- (Informatique) Élément depuis lequel on synchronise, par opposition à l’esclave.
-
connaitre
- Faire ou avoir fait l’expérience permettant une représentation mentale de quelque chose ou quelqu’un. Avoir l’idée, la notion d’une personne ou d’une chose.
- Je ne connais cette personne que de nom, de réputation, de vue.
- Je ne connais rien de plus vil qu’une telle conduite.
- Faire connaitre son opinion.
- Cet enfant ne connait pas encore ses lettres.
- Connaitre le bien et le mal.
- Je ne lui connais point de défauts.
- Il connut alors que le danger devenait pressant.
- Ce chien connait bien son maitre.
- Ce cheval connait le chemin.
- La plupart des animaux connaissent les plantes qui peuvent leur être nuisibles.
- (Sens figuré) Faire acception, prendre en considération.
- Ne point connaitre, ne plus connaitre quelqu’un, quelque chose : N’en pas faire acception, ne point le prendre en considération.
- Il veut que tous soient également soumis à la discipline et il ne connait à cet égard ni parents ni amis.
- Quand il s’agit de ses intérêts, il ne connait personne.
- Ne plus connaitre quelqu’un : Le traiter comme un inconnu, l’oublier, le mépriser.
- Depuis qu’il est en place, il ne connait plus ses amis, il ne connait plus personne.
- J’estime qu’il s’est déshonoré : je ne le connais plus.
- Se faire connaitre : Dire son nom, sa qualité aux gens dont on n’est pas connu.
- Comme on lui refusait l’entrée, il se fit connaitre.
- L’auteur de ce livre ne veut pas se faire connaitre : Ne veut pas se nommer.
- On dit en des sens analogues
- Faire connaitre qui on est.
- Ne vouloir pas être connu.
- Faire ou dire quelque chose qui décèle les dispositions, les qualités bonnes ou mauvaises que l’on a.
- Caton se fit connaitre de bonne heure par son amour pour la liberté.
- Il s’est fait connaitre avantageusement.
- Acquérir une notoriété, une réputation.
- Il s’est fait connaitre par ses écrits.
- Se dit aussi en parlant des choses qu’on a étudiées, dont on a une grande pratique, un grand usage, auxquelles on s’entend bien.
- Il voudrait tout connaitre.
- Connaitre une langue, une science, un art.
- Il connait les mathématiques, le grec, le latin.
- Connaitre à fond une science, une affaire.
- Connaitre les livres, les pierreries, les tableaux, etc.
- Je ne parle point de ce que je ne connais pas.
- Il connait les ruses du métier, ce que l’expérience nous apprend à connaitre.
- Connaitre ses intérêts.
- Il n’y a rien de si connu.
- Le désir de connaitre : Le désir de s’instruire, de s’éclairer.
- Se dit, dans un sens analogue, en parlant des personnes.
- Je connais bien cet homme, et je peux compter sur lui.
- Je le connais pour ce qu’il est.
- Il a trompé bien du monde, on ne le connaissait pas.
- Cet homme gagne à être connu.
- Je le connais incapable de mentir.
- Je connais votre cœur.
- Vous me connaissez mal, si vous m’attribuez de telles intentions.
- Que vous connaissez peu les hommes !
- C’est un homme qui connait bien le monde.
- Dans le même sens, mais avec une légère nuance, il se dit pour apprécier, juger.
- Le siècle qui posséda ce grand homme ne le connut pas.
- On perdit cet écrivain lorsqu’on commençait enfin à le connatre.
- C’est un homme connu.
- Il est connu par son mérite.
- Signifie en outre avoir des liaisons, des relations avec quelqu’un.
- Connaissez-vous quelqu’un de mes juges ?
- Je n’en connais pas un.
- Il connait tout le monde.
- Je vous le ferai connaitre.
- Je ne connais point cet homme-là, ni ne veux le connaitre.
- Nous vous connaissons depuis longtemps.
- (Par euphémisme) Avoir des relations sexuelles.
- Casanova a connu plus d'une centaine de femmes dans sa vie. Casanova, l'amour à Venise
- Sentir, éprouver, tant au sens physique qu’au sens moral.
- On ne connait point l’hiver à la Martinique.
- Vous êtes heureux de n’avoir jamais connu le mal de dents, le mal de tête.
- Il ne connaissait plus le sommeil.
- Connaitre le plaisir, la peur.
- Il n’a jamais connu la haine, la jalousie, etc.
- Son cœur allait bientôt connaitre l’amour.
- Il ne connait point la crainte.
- J’ai connu l’infortune.
- Pratiquer une chose, l’admettre, s’y conformer, s’y soumettre ; dans ce sens, il se joint ordinairement avec la négation.
- En Angleterre, on ne connait point la loi salique.
- Cet usage n’est point connu dans tel pays.
- Ce peuple ne connait point les raffinements du luxe.
- Il ne connait point ces vains ménagements.
- Sa rage ne connut plus de frein.
- Ce cheval connait la bride, les éperons, etc.
- Ne point connaitre de supérieur, de maitre : N’avoir point de supérieur, de maitre, ou prétendre n’en point avoir, et ne pas vouloir obéir.
- Je ne connais de maitre que vous, que lui, etc.
- Il ne connait plus rien : Sa passion le domine tellement qu’aucune considération n’est capable de l’arrêter.
- Sa fureur ne connait plus rien.
- Avoir autorité et compétence pour juger de certaines matières. En ce sens, il se construit toujours avec de ou un équivalent.
- Ce juge connait des matières civiles et criminelles.
- Il en connait en première instance.
- Il en connait par appel.
- Il ne peut pas connaitre de cela.
- (Pronominal) Prendre une juste idée de soi-même, de ses forces, de sa dignité, etc.
- « Connais-toi toi-même » est une des plus belles maximes de la philosophie antique.
- Je me connais, à sa vue il me serait impossible de me contenir.
- Apprenez à mieux vous connaitre.
- Ne point se connaitre, ne plus se connaitre : Se dit d’une personne que la passion met hors d’elle-même.
- Un homme sage et qui sait se connaitre.
- Il ne se connait plus.
- Se connaitre à quelque chose, en quelque chose : Savoir en bien juger.
- Il se connait en mérite, en poésie.
- Vous connaissez-vous à cela ?
- Je m’y connais mieux que vous.
- Il ne s’y connait point du tout.
- (Pronominal) En parlant des choses, être connu, être perçu d’une façon.
- (Proverbial) (Sens figuré), L’arbre se connait à ses fruits : Une doctrine se juge par ses conséquences.
- (Pronominal) S'utilise avec comme sujet une compétence, et comme COD celui qui la possède[1].
- L’informatique, ça me connait.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.