Dictionnaire des rimes
Les rimes en : réellement
Que signifie "réellement" ?
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- Effectivement, véritablement.
- M. Armand de Gavinard était bien réellement un chasseur d’Afrique, ainsi que l’avait péremptoirement démontré Joseph. — (Octave Mirbeau, Contes cruels : Gavinard)
- Voilà donc toujours sans difficulté une Église très-réellement existante, très-réellement visible, où l’on prêche très-réellement la saine doctrine, et où très-réellement on administre comme il faut les sacrements : car, ajoute-t-on, le royaume e Jésus-Christ ne peut subsister qu’avec la parole et les sacrements: en sorte qu’où ils ne sont pas, il n’y a point d’Église. — (Jacques-Bénigne Bossuet, Histoire des variations des Églises protestantes XV, 7, 1688)
- (Quelquefois) S’emploie pour donner plus de force à l’expression.
- Ce conte est réellement plaisant.
- Réellement je ne reviens pas de l’attendriſſement qu’elle m’a cauſé… — (Stéphanie Félicité Ducrest de St-Albin, Théâtre à l’usage des jeunes personnes, tome premier, Les Dangers du monde, II, 4, Arnold Wever, Berlin, 1784, nouvelle édition revue et corrigée par M. de la Veaux)
- (Droit) Par autorité de justice.
- Saisir réellement un immeuble pour le faire vendre.
Mots qui riment avec "an"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "réellement".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : an , ans , ant , ants , and , iant , iants , ents , ment , emp , emps , end et ends .
-
manquant
- Qui est en moins, qui n’est pas là où il devrait se trouver.
- On entend par là une molécule à laquelle on aurait tout d’abord fait une encoche à l’aide de DNAase, que l’on aurait ensuite laissé se décontorsionner, et à laquelle on aurait finalement rétabli la liaison manquante au niveau de l’encoche. — (Gazette des mathématiciens, n° 63 à 66, 1995 page 37)
-
sèment
- Troisième personne du pluriel du présent de l’indicatif de semer.
- Troisième personne du pluriel du présent du subjonctif de semer.
-
légèrement
- D’une manière légère, non pesante.
- Il s’avance seul légèrement armé, couvert d’un casque d’acier garni d’or, ombragé de trois queues de cheval blanches comme la neige. — (Voltaire, La Princesse de Babylone, 1768, 1)
- Avec agilité.
- Marcher, courir légèrement.
- Pour moi, je ne crois pas que sans enchantement On puisse aller plus loin et plus légèrement. — (Jean de Mairet, La Sophonisbe, 1634, IV, 5)
- Est-il rien qui aille plus vite ni qui s’écoule, s’échappe et vole plus légèrement que le temps passé parmi les délices ? — (Jacques-Bénigne Bossuet, Panég. Ste Thér. 3.)
- (Sens figuré) Définition manquante ou à compléter. (Ajouter)
- Vous passez légèrement sur des endroits difficiles. — (Marquise de Sévigné, 603.)
- Pour sortir du monde plus légèrement, il [le chrétien] s’est déjà déchargé lui-même d’une partie de son corps, comme d’un empêchement importun à l’ame. — (Jacques-Bénigne Bossuet, Bourgoing.)
- (Musique) Se met quelquefois sur les partitions pour indiquer, dans certains passages, un mouvement analogue à celui de l’allegro vivace et joué de la pointe de l’archet, ou sans forcer le souffle si ce sont des instruments à vent.
- D’une façon peu copieuse.
- Mangez légèrement. — (journal Sud-Ouest, édition Charente-Maritime / Charente, 20 août 2022, page 36)
- Vous avez soupé hier si légèrement que vous serez malade, si vous ne prenez rien ce matin. — (Pierre de Marivaux, Double inconst. I, 1.)
- D’une façon peu considérable, peu grave.
- Nous nous plaignons quelquefois légèrement de nos amis, pour justifier par avance notre légèreté. — (Larochefouc., Réflex. mor. 179.)
- Il [le Saint-Esprit] ne descend pas sur la terre pour passer légèrement sur les cœurs ; il vient établir sa demeure dans la sainte société des fidèles. — (Jacques-Bénigne Bossuet, 2e sermon, Pentec. Préambule.)
- Les grâces […] ne feront plus alors que vous émouvoir légèrement. — (Jean-Baptiste Massillon, Carême, Fausse conf.)
- Je ne connais que légèrement Helvétius ; mais je ne puis m’empêcher d’être indigné de la barbarie avec laquelle on le traite. — (Jean le Rond D’Alembert, Lett. à Voltaire, 6 mai 1760.)
- Blessé légèrement. — (Marie-Joseph Chénier, Oedipe-roi, III, 4.)
- Par antiphrase, légèrement est quelquefois pris aujourd'hui pour fortement, gravement, très fort.
- Mais vous êtes en train de prier un dieu romain, vous vous foutez de ma gueule ? Je vous signale que vous êtes légèrement engagé dans une quête au nom du dieu unique ! — (Alexandre Astier, Kaamelott, Livre III, épisode Le Culte secret)
- Il dîne ici pour la première fois, et, comme vous le savez peut-être, on le dit légèrement pointilleux et moraliste. — (Ch. de Bernard, le Gentilhomme campagnard, I, 13.)
- Avec délicatesse et agrément.
- Ce tableau est légèrement touché. Ce dessin est légèrement fait.
- Le Vatican a réclamé une enquête au réseau social Instagram pour comprendre comment le compte officiel du pape François a pu «aimer» la photographie osée d'une Brésilienne très légèrement vêtue. — (AFP, « Le Vatican veut une enquête sur une photo osée «aimée» par le pape sur Instagram », Le journal de Montréal, 21 novembre 2020)
- D’une façon inconsidérée.
- Croire légèrement.
- Pour moi, quoique je susse les incommodités qui suivent nécessairement les siéges [sic] qui se font en cette saison, j’arrêtai mon jugement ; je pensai que ceux qui avaient présidé à ce conseil avoient vu les mêmes choses que je voyois, et qu’ils en voyoient encore d’autres que je ne voyois pas ; qu’ils ne se seraient pas engagés légèrement au siége [sic] d’une place sur laquelle toute la chrétienté avoit les yeux ; et dès que je fus assuré qu’elle étoit attaquée, je ne doutai quasi plus qu’elle ne dût être prise. — (Vincent Voiture, Lett. 74.)
- Vous en prenez [des alarmes] sans doute un peu légèrement. — (Jean de Rotrou, Venceslas, IV, 1)
- Il vous dira ses ennuis ; il m’en a dit assez pour me faire voir qu’il a été trompé ; c’est dommage ; mais il ne faut pas se marier si légèrement. — (Marquise de Sévigné, 7 déc. 1689.)
- Si le roi n'avait pas révoqué la permission qu’il avait donnée trop légèrement. — (Marthe-Marguerite de Caylus, Souvenirs de Madame de Caylus, page 225, dans POUGENS)
- Quelques faits que j'ai trop légèrement affirmés sur la foi des premiers voyageurs. — (Georges Louis Leclerc, Suppl. à l’hist. nat. Œuv. t. XI, page 209, dans POUGENS.)
- Sans égards suffisants.
- Et que, pour vos projets, il fallait sans scrupule Traiter légèrement un vieillard ridicule. — (Jean-Baptiste Louis Gresset, Méchant, II, 7.)
- Lorsque Saint-Évremond s’expliquait si légèrement sur Sénèque, il ne l’avait pas lu. — (Denis Diderot, Essai sur les règnes de Claude et de Néron, 1778, II, 37)
-
achoppement
- Action de heurter du pied en marchant, de trébucher.
- L'achoppement sur les dalles parisiennes rappelle les "achoppements" passés du narrateur dans sa quête, en même temps qu'il fait ressurgir Venise. — (Société des amis de Marcel Proust et des amis de Combray, Bulletin Marcel Proust, n° 49, 1999)
- « La vraie difficulté, le point d’achoppement des négociations, c’est l'Éducation nationale » — (Michel Houellebecq, Soumission, page 81)
-
abstraitement
- Par abstraction, d’une manière abstraite.
- Aimerait-on la substance de l'âme d'une personne abstraitement ? — (Blaise Pascal, Pensées div. 57.)
- Deux ratés successifs cela est rare et invraisemblable ; mais tout est rare et invraisemblable si l'on ne parle pas abstraitement ; car pourquoi ici et non là ? — (Alain, Souvenirs de guerre, p.207, Hartmann, 1937)
-
acceptant
- (Droit) Qui accepte, donne son consentement à une convention.
-
inlassablement
- D'une manière inlassable ; sans se lasser.
- (Sens figuré) — Le tambour, avec une monotonie obsédante, reprend inlassablement ses battements cadencés. — (Out-el-Kouloub, « Zariffa », dans Trois Contes de l’Amour et de la Mort, 1940)
- À droite, de chaque côté de la fenêtre, deux étagères étroites et hautes contiendraient quelques livres inlassablement repris, des albums, des jeux de cartes, des pots, des colliers, des pacotilles. — (Georges Perec, Les Choses, Julliard, 1965, réédition 1984, pages 11-12)
- Dès les années 1850, l'ingénieur A. Mille prêche inlassablement en faveur du tout-à-l'égout. S'agissant des immondices, il n'a qu'un évangile : il faut « nettoyer dans l'eau, les perdre à l’égout et les restituer à l'agriculture ». — (P. Strauss, « L'égout-modèle du Second Empire : « Un second Paris souterrain » », dans Idées de villes, villes idéales, sous la direction de Thierry Bonzon & al., Les cahiers de Fontenay n° 69-70, E.N.S. Fontenay/Saint-Cloud, mars 1993, page 136)
- Elle se tranche les veines, elle boit du kerdane, elle aspire le gaz au tuyau, bondit par la fenêtre ou sur les rails quand le train lui corne aux oreilles, elle se vante inlassablement d’être au bout du rouleau. Sa dépendance à la mort violente est une addiction qui fait sourire le toubib. — (Yann Queffélec, L'Amante, éd. Fayard, 2006, chapitre 2)
- Cela fait un an que l’on me promet que cela ne va pas durer toujours ; six mois que l’on me promet des traitements dont on me persuade inlassablement qu’ils doivent marcher potentiellement, mais qui, dans les faits, ne sont jamais ultra-convaincants. — (Clotilde Aubet, Un bac sous perfusion, 2018, page 78)
-
fondement
- (Architecture) Maçonnerie qui sert de base à un édifice ou à une construction, et qui se fait dans la terre jusqu’au rez-de-chaussée. — Note : S’emploie surtout au pluriel.
- Fondements profonds, solides.
- Asseoir les fondements.
- Ébranler, saper les fondements.
- Reprendre des fondements.
- Poser, jeter les fondements d’un édifice.
- Fondements sur roc, sur pilotis.
- (Par extension) (Au pluriel) Tranchée ou fossé que l’on fait pour commencer à bâtir.
- Fouiller, creuser les fondements d’un édifice.
- (Par extension) (Poétique) La terre ou les rocs qui sont au-dessous de la base d’une montagne et qui la soutiennent.
- La montagne fut ébranlée jusque dans ses fondements.
- Les fondements de la terre, de l’univers.
- (Philosophie) Ce qui sert de base à une thèse ou à une théorie.
- Mais ces distinctions hypothétiques sont dépourvues de fondement solide, et après avoir beaucoup varié sur la classification de l’hydrophobie, presque tout restait encore à faire pour la bien connaître. — (L.-J. Bégin, commentant le « Nouveau traité de la rage » de L.-F. Trolliet, dans le Journal complémentaire du dictionnaire des sciences médicales, tome 9, Paris : chez C.-L.-F. Panckoucke, 1821, page 66)
- (Sens figuré) Ce qui fait le premier établissement d'une chose, ce qui le forme, ce qui le constitue.
- Jeter, poser, établir les fondements d’un empire, d’un royaume.
- (Sens figuré) Ce qui sert de base, de principal soutien, de principal appui.
- À peu près en même temps que Bonnet faisait ses curieuses observations, les naturalistes découvraient d’autres phénomènes bien autrement inconciliables avec les idées qu’on regardait alors comme les fondemens[sic] de la science. — (Jean Louis Armand de Quatrefages de Bréau, Les Métamorphoses et la généagénèse, Revue des Deux Mondes, 2e période, tome 3, 1856, pages 496-519)
- La justice, les lois sont les fondements de la société.
- Saper les fondements de l’état.
- Les fondements de la philosophie d’Aristote.
- Cause, motif, sujet.
- Il se plaint avec fondement.
- Je ne dis pas cela sans fondement, sans quelque fondement.
- C’est un bruit sans fondement.
- Les plus implacables haines n’ont pas souvent des fondements plus importants. — (Voltaire, Zadig ou la Destinée, IV. « L’Envieux », 1748)
- (Familier) Le derrière et plus particulièrement l’anus, l’extrémité du gros intestin.
- Le médecin te prédit une nouvelle fistule à l’anus ; le doigt du Tout-Puissant assainira ton fondement. — (Paul Lafargue, Pie IX au Paradis, 1890)
- Parfois elles étaient si dures les nouvelles selles merveilleuses, qu’elle en éprouvait un mal affreux au fondement… Des déchirements… Elle était obligée de se mettre de la vaseline alors avant d’aller aux cabinets. — (Louis-Ferdinand Céline [Louis Ferdinand Destouches], Voyage au bout de la nuit, Denoël et Steele, Paris, 1932)
- Eux, ils n’ont pas besoin de faire travailler leur fille, va. Je l’ai vue, moi, leur petite effrontée. Elle se promène avec des tabliers à fleurs, va. Et des bottines aussi. Et ça se tortille du fondement, comme si ça avait été élevé dans des châteaux. — (Marcel Aymé, La Jument verte, Gallimard, 1933, collection Le Livre de Poche, page 147)
- Nous nous assîmes sur l’extrême bord des sièges, nos fondements républicains et laïques ayant besoin d’un peu d’accoutumance pour prendre possession jusqu’au fond de ces royales banquettes. — (Jean L’Hôte, La Communale, Seuil, 1957, réédition J’ai Lu, page 165)
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adroitement
- D’une manière adroite ; avec adresse, dextérité ou souplesse de corps ou d’esprit.
- L’abbé de Sponde, questionné fort adroitement quand il sortit de Saint-Léonard pour aller se promener au Cours avec l’abbé Couturier, répondit bonifacement qu’il attendait le vicomte de Troisville, gentilhomme au service de Russie pendant l’émigration, et qui revenait habiter Alençon. — (Honoré de Balzac, La Vieille fille, 1844)
- Souvent aussi, l’infatigable Mrs. Paulina Barnett les accompagnait, ayant à la main un fusil qu’elle maniait adroitement, […]. — (Jules Verne, Le Pays des fourrures, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873)
- … cette prompte ruse Divise adroitement trois frères qu’elle abuse — (Pierre Corneille, Hor. IV, 2.)
- Elle prévient ma plainte et cherche adroitement à la faire passer pour un ressentiment — (Amyot, Nic. III, 4.)
- Je savais bien que vous aviez une manière particulière de raisonner et d'envelopper adroitement ceux à qui vous aviez affaire — (Bernard le Bouyer de Fontenelle, Mont. et Socrate.)
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rend
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent de rendre.
- Berthaut Ducreux, a proposé l’emploi des silicéo-calcaires tels que le calcaire de Senonches comme pouzzolane assez énergique. La silice gélatineuse de ces calcaires les rend, en effet, propres à silicater et à hydraulifier la chaux grasse. — (Annales des mines, 1858)
- Dans le cas d’un vol pré-dédouané, au moment où le passager s’enregistre, il se rend directement du bureau d’enregistrement de la compagnie aérienne à un agent des douanes américain qui saisit les données de son passeport. — (Canada, Délibérations du comité sénatorial permanent des transports et des communications, 2001)
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abracadabrant
- (Familier) Complètement incroyable, qu’une personne sensée ne peut pas croire.
- M. Viennet veut sans doute que, si l’ennemi paraît, au lieu d’aller faire le coup de fusil pour l’empêcher d’entrer, nos gardes civiques continuent paisiblement de labourer leurs champs, d’ouvrir leurs boutiques, de faire des vers abracadabrans, et d’aller toucher à l’Académie leur jeton de présence. — (Le Charivari, n° 10, 10 décembre 1832, page 1, « Poésies abracadabrantes : deuxième partie ». Note : cet article prenait pour cible Jean-Pons-Guillaume Viennet, élu à l’Académie française le 18 novembre 1830 et reçu sous la Coupole le 5 mai 1831.)
- […] flétrissez aussi le charlatanisme de ces pseudo-virtuoses qui ont obtenu des succès apocryphes à New-York ou en Californie, et qui, précédés de réputations flambardes, à base de réclame, escortés de notices abracadabrantes, viennent défigurer sur nos grandes scènes lyriques des partitions dont elles ridiculisent la majesté par les exagérations de leur style exotique. — (Stéphen de La Madelaine, Études pratiques de style vocal, tome 1, 1868, page 18)
- Jacques et elle continuent de se communiquer les réflexions les plus abracadabrantes qu’ils font sur les uns et sur les autres. Ils ont le même tour d’esprit et plus d’une fois, sur la même personne, le même trait jaillit de leurs lèvres en même temps. — (Germaine Acremant, Ces dames aux chapeaux verts, Plon, 1922, collection Le Livre de Poche, page 185.)
- Tout ce qu’il entendait autour de lui, les tuyaux refilés d’une oreille à l’autre, les vaines discussions d’intérêts sordides, les propositions abracadabrantes, lui occasionnaient parfois des nausées. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930)
- Quels ragots couraient la ville ! Pourquoi diantre ne pouvait-on plus mettre le nez dehors sans être assommé d’histoires abracadabrantes ? — (Nicolas Gogol, Les Âmes mortes, 1842, traduction de Henri Mongault, 1949)
- Une avalanche d’opinions absolues - et absolument contradictoires - déferle chaque jour dans la presse ; les images défilent : Nationalisme, Fédéralisme, Séparatisme, Colonialisme, Terrorisme […] ensemble abracadabrant, qui fait songer à trois ou quatre romans de la Série Noire dont un éditeur négligent aurait mélangé les pages avant le brochage. — (Germaine Tillon, L’Algérie en 1957, 1957)
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acquérant
- Participe présent de acquérir.
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adjuvant
- Qui aide.
- Circonstances adjuvantes.
- En effet ces eaux [sulfureuses] sont tour à tour : […]8° Préventives des accidents causés par le mercure et réparatrices de l’intoxication et de la cachexie mercurielle ;9° Auxiliaires ou adjuvantes des médicaments spéciaux de la syphilis. — (Lyon médical, dix-septième année, tome L, n° 39 (27 septembre), Librairie médicale de J.-P. Mégret, Lyon, 1885, page 122)
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abîmant
- Qui abîme.
- Les épingles sont moins abîmantes que les élastiques.
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abandonnant
- Participe présent du verbe abandonner.
- A l’entrée de Porfirio, il se leva précipitamment, comme si on l’eût surpris dans une besogne malpropre, abandonnant une mince lame de liège qu’il chapuisait. — (Jean Anglade, Le fils de Tibério Pulci, 1959)
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échéant
- Qui survient, qui arrive.
- Cliquez sur le lien adéquat de la page échéante.
- Au cas échéant, on a un plan bis.
- Le cas échéant, veuillez indiquer toute mention requise dans ce questionnaire.
- (En particulier) Qui arrive à échéance, dû.
- Les ordres sur titres cotés qui annulent une position échéante sur des dérivés sur indice boursier.
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abrutissement
- État d’une personne abrutie.
- Nous fûmes, Lambert et moi, si accablés de pensum, que nous n’avons pas eu six jours de liberté durant nos deux années d’amitié. Sans les livres que nous tirions de la bibliothèque, et qui entretenaient la vie dans notre cerveau, ce système d’existence nous eût menés à un abrutissement complet. — (Honoré de Balzac, Louis Lambert, 1832)
- — Je crois que c’est un devoir à remplir envers ces gens simples, qui seront peut-être nos égaux le jour où nous voudrons les éclairer, au lieu de les tenir dans les ténèbres de l’abrutissement. — (George Sand, Jeanne, 1844)
- Mais comment pourra-ton satisfaire au besoin moral des masses ? On ne le peut que par une instruction publique généralement gratuite, […]. Mais si, comme jusqu'alors, les instituteurs sont inconsidérés, tourmentés, vexés, impayés, mal logés, à une merci ingrate, paupérisante et dégradante, sous une dépendance entravante et serve, sous le coterisme du prêtre et de quelques factotons de village, les populations ne sortiront pas de leur ignorance, resteront dans leur abêtissement et leur abrutissement, […]. — (« Abêtissement », dans Enrichissement de la langue française : dictionnaire des mots nouveaux, de Jean-Baptiste Richard de Radonvilliers, Paris : chez Pilout & Troyes : chez Laloy, 1842, page 14)
- Il faut avoir vécu au fond d’un département, pour bien comprendre quelles furent les quatre années d’abrutissement que ce garçon passa de la sorte. — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, 1871)
- En dehors de cela, de la vie réelle, personnelle, on leur avait laissé deux choses : l'abrutissement de l'alcool et la jouissance immédiate, à bon marché, à la maison publique. — (Isabelle Eberhardt, Le Major,1903)
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aboiement
- Son émis par le chien et par d’autres canidés.
- À l’époque du frai, il pousse spontanément un petit cri peu harmonieux, qui participe de l’aboiement du roquet et du pépiement du poussin. — (Jean Rostand, La vie des crapauds, 1933)
- La porte ayant été ouverte, les chiens s'échappèrent en jetant de longs aboiements de satisfaction. — (Jules Verne, Le Pays des fourrures, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873)
- Ils fuyaient, et déjà les aboiements des chiens s’étaient lassés. — (Isabelle Eberhardt, Dans la dune)
- Je passe une nuit excellente dans mon lit de camp, et mon long sommeil réparateur n’est interrompu que pendant quelques instants par des aboiements furibonds répondant aux glapissements lointains d’un chacal. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 40)
- Le chant des coqs, l’aboiement des chiens, les appels des oiseaux l’éveillèrent. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 99 de l’édition de 1921)
- (Par extension) Bruit ou cri désarticulé ressemblant à un aboiement.
- Au loin, Siry entendait l'aboiement incompréhensible d’un haut-parleur espagnol où parlait le père Barca. — (André Malraux, L’Espoir, 1937)
- (Sens figuré) Paroles, discours violents ou haineux.
- Lui-même, de temps en temps, publiait, ou faisait publier, quelque remarque caustique, quelque petit aboiement aux talons de confrères dont le succès (ou insuccès) l’agaçaient. — (Valery Larbaud, Journal, novembre 1934)
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adoucissant
- (Médecine) Qui est capable de diminuer la douleur ou l’irritation.
- Il me rassura immédiatement en me précisant que je n'avais qu'un problème de préservatif inadapté à mes attributs. […]. Il me fit une ordonnance et me prescrivit une pommade adoucissante et des préservatifs king size. — (Bertrand Jeanne, Perle: Une fée kidnappée par Kadhafi, Société des Écrivains, 2014, p. 62)
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accorant
- Participe présent du verbe accorer.
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adressant
- (Vieilli) (Désuet) Adressé, pour une lettre.
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surement
- De manière sure ; certainement.
- Il a surement bu la tasse en se baignant.
- (Dans un sens affaibli et par antithèse exprimant l’incertitude) Probablement, sans doute.
- Il a encore surement fait une erreur.
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rimant
- Propre à rimer.
- Syllabes rimantes.
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adjugeant
- Participe présent du verbe adjuger.
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précieusement
- Comme chose de prix.
- Conserver précieusement un objet.
- Avec le plus grand soin.
- Un tableau, une statue précieusement exécutés.
- Avec le caractère de la préciosité.
- Ces critiques, satires et invectives secrètes, qui ne sont que trop ordinaires à ce qu’on appelle les savants polis et d’un style précieusement adouci à l’égard de ceux qui ne sont pas de leur avis ou de leur cabale, — (Le P. Castel, cité dans Journal des Savants, mars 1867, p. 173.)
- […] nous ne trouvons plus que deux toutes petites places en face d'un monsieur tout pomponné, tout raide en ses beaux habits ; il lit précieusement le journal ; […]. — (Gustave Fraipont; Les Vosges, 1923)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.