Dictionnaire des rimes
Les rimes en : pédopsychiatre
Que signifie "pédopsychiatre" ?
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- Médecin spécialisé dans la psychiatrie des enfants.
- La pédopsychiatre Hélène Denis, spécialiste de cette problématique, en décrit les différents symptômes et donne des recommandations pour délivrer l’enfant de cette souffrance. — (France Mutuelle Magazine, no 175, janvier-février-mars 2023, page 3)
- Dans les années 1960, le pédopsychiatre américain Boris M. Levinson obtient des résultats bénéfiques en utilisant le chien comme « cothérapeute » de l’enfant présentant des troubles psychiatriques. — (magazine Vous ! by Macif, 2023, page 21)
Mots qui riment avec "atre"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "pédopsychiatre".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : atre , atres , âtre , âtres , attre , attres , oitre , oitres , oître et oîtres .
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mulâtre
- (Anthropologie) (Vieilli) Métis né d’un parent noir et d’un parent blanc ou de deux parents mulâtres.
- « Nous n’avons qu’une belle mulâtre, une jolie femme, bien faite; mais elle est stérile.» — (Jean-Charles Houzeau, La terreur blanche au Texas et mon évasion, 1862)
- Si Dris Ben-Aâlem, le caïd el-mechouar, gouverneur de la cour, commandant de la garde chérifienne, porte-parole du Sultan, était un mulâtre gigantesque à voix stentorienne. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 71)
- J’ai oublié ma réserve habituelle : parodiant cette boutade célèbre d’un pamphlétaire qui reprochait à un mulâtre de ne pas avoir eu le courage d’être nègre tout à fait, je me suis mise à persifler :— M. le délégué n’a pas eu la simplicité de s’appeler communément Dubois. Il a poussé le sens de la distinction, l’effort imaginatif et précieux jusqu’à se nommer Libois. — (Léon Frapié, La maternelle, Librairie Universelle, 1908)
- Un mulâtre en chandail chiné de rouge et vert, en casquette de toile blanche, était entré derrière elle et refermait la porte. — (Georges Simenon, Le Blanc à lunettes, chapitre VI, Gallimard, 1937)
- (Haïti) Afrodescendant liotrique à la peau jaune ou café au lait et aux traits europoïdes.
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verdâtre
- Qui tire sur le vert.
- Le soleil pâlit au milieu de son cours, et l'azur du ciel, traversé de bandes verdâtres, semble se décomposer dans une lumière louche et troublée. — (François-René de Chateaubriand, Les Martyrs, livre dix-neuvième, volume 2, éd. Le Normant, 1809, page 239)
- Quand on voit le résultat, on n’a pas envie de se taper des générations de mous de la cuisse au teint verdâtre de poireau bouilli ! — (Maëster, Sœur Marie-Thérèse des Batignolles, La Guère Sainte, Drugstore, 2008, ISBN 978-2226175601)
- Le Choin, au contraire, garde toute l'année une teinte terne, gris-verdâtre, qui s'anime à peine au printemps , […]. — (Pierre Allorge , Les Associations végétales du Vexin français, thèse de doctorat, faculté des sciences de Paris, 24 novembre 1922, page 129)
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emplâtre
- (Médecine) Médicament solide et glutineux, qui se ramollit par la chaleur et qu'on applique sur telle ou telle partie du corps, après l’avoir étendu sur de la toile.
- Le traitement par l’obturation canulaire et l'application de l’emplâtre vinrent à bout assez rapidement de la sténose spasmodique, qui, se joignant à la sténose vraie, se produisait quand on décanulait cette enfant. — (Annales des maladies de l’oreille, du larynx du nez et du pharynx, vol. 36, part. 2, éd. G. Masson, 1910, page 58)
- […] la « petite », fendue au genou, pelée au coude, saignait tranquillement sous des emplâtres de toiles d’araignée et de poivre moulu, liés d’herbes rubanées… — (Sidonie-Gabrielle Colette, La Maison de Claudine, Hachette, 1922, réédition Le Livre de Poche, 1960, page 9)
- (Par analogie) Maçonnerie appliquée à un mur pour le consolider.
- Quantité de jours, de fenêtres ont été bouchés pour empêcher l’écroulement ; sur la droite, de haut en bas, on a plaqué un énorme emplâtre de maçonnerie, cela est piteux. — (Hippolyte Taine, Carnets de voyage : Notes sur la province, 1863-1865, Hachette, 1897)
- (Sens figuré) (Familier) Personne qui n’a aucune vigueur d’esprit, qui est incapable d’agir comme il convient, qui ne fait qu’apporter de l’embarras dans les affaires dont elle se mêle.
- C’est un pauvre emplâtre. Quel emplâtre que cet homme-là !
- (Argot) Coup porté en se battant.
- Et l’inconnue pleuraComme on pleure au théâtreEn voyant des pantinsSe foutre des emplâtres. — (Léo Ferré, L’Inconnue de Londres)
- (Horticulture) Englumen utilisé pour accélérer la cicatrisation des arbres.
- (Désuet) Pièce que l'on colle sur une chambre à air pour boucher un trou, rustine.
- viatre
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iconolâtre
- Qui pratique l’iconolâtrie ou relève de cette pratique.
- Mais les choses avaient bien changé, et l’Église était devenue Iconolâtre, c’est-à-dire adoratrice d’images ; donc, les briseurs d’images, bien que tous les anciens Pères fussent de leur avis, étaient et sont restés hérétiques. — (Leconte de Lisle, Histoire populaire du Christianisme, VIIIe siècle, A. Lemerre, 1871)
- gentillatre
- astrolatre
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pâtre
- (Élevage) Celui qui garde, qui fait paître des troupeaux de bœufs, de vaches, de chèvres, etc.
- Cependant là où cet Anglais s’était tué, un pâtre, suivi de son troupeau de chèvres, courait à toutes jambes, sautant de rocher en rocher, […]. — (Alexandre Dumas, Impressions de voyage, La Revue des Deux Mondes T.1, 1833)
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encloître
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe encloîtrer.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe encloîtrer.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe encloîtrer.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe encloîtrer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe encloîtrer.
- coquatre
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roussâtre
- Qui tire sur le roux.
- Devant moi, un type tout différent et qui n’a rien d’oriental : trente-deux à trente-cinq ans, figure à barbiche roussâtre, regard très vif, […]. — (Jules Verne, Claudius Bombarnac, chapitre II, J. Hetzel et Cie, Paris, 1892)
- Une brume roussâtre emplissait le boulevard Beaumarchais. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
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âtre
- (Rare) Noir foncé et mat.
- La jusquiame y croissait aussi, avec ses couleurs âtres et ses fleurs meurtrières. — (Nodier)
- Et son voile brumeuxLes zigzags du tonnerreEt la sombre colèreDu flot âtre et spumeux. — (Amédée Pommier, Océanides et fantaisies, page 42)
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opiniâtre
- Qui est trop fortement attaché à son opinion, à sa volonté, en parlant des personnes.
- Tous les sots sont opiniâtres, et tous les opiniâtres sont des sots. — (Baltasar Gracián, L'homme de cour, traduction de Amelot de la Houssaie, 1702)
- Celui-là est défendu contre les quémandeurs trop opiniâtres par une sorte de femelle revêche, bourrue, grimaçante, qui s'entend à merveille à décourager les volontés les plus obstinées. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 183)
- Un esprit opiniâtre.
- Un enfant opiniâtre.
- La nature envers moi moins mère que marâtreM'a formé très rétif, et très opiniâtreSurtout lorsque quelqu'un veut m'imposer la loi. — (Philippe Néricault Destouches, Le Glorieux, Philinte, Acte III, sc.7)
- (Par extension) Se dit des choses où l’on met de la persévérance, de l’obstination, de l’acharnement.
- Le combat fut opiniâtre.
- Une défense opiniâtre.
- Un travail opiniâtre vient à bout de tout.
- Il a gardé un silence opiniâtre.
- (Par extension) La nature opiniâtre de Cédric dut fléchir devant de tels obstacles. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- (Médecine) Qui dure longtemps, qui résiste aux remèdes.
- Bien qu'il fût Islandais pur sang , il semblait supporter difficilement le climat de son pays : il était affligé d'une toux opiniâtre. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 78)
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recroître
- Prendre une nouvelle croissance.
- Après la fauchaison, l’ivraie repousse de jeunes tiges, et si, dans les terres médiocres, elle ne donne pas d’abondantes coupes, elle talle du moins beaucoup, s'empare rapidement du sol, et le couvre d'un très bon gazon ; on la voit recroître et donner des touffes nouvelles sous le pied et sous la dent du mouton; […]. — (« Lolium (L.) », dans Principes d'agriculture et d'hygiène vétérinaire, par Jean-Henri Magne, 2e édition refondue, Paris : chez Labé & Lyon : chez Charles Savy jeune, 1845, p. 184)
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combattre
- Attaquer son ennemi, ou en soutenir l’attaque.
- Les deux vaisseaux combattirent trois heures durant, […], jusqu’à ce que le crépuscule et aussi les nuages poussés par un vent de rafale les eussent dérobés à la vue. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 419 de l’édition de 1921)
- Le 8 février, il combat contre un triplace, armé de trois mitrailleuses, et l'oblige à descendre dans nos lignes. — (Un héros de la France : Guynemer, Paris : éd. Jean Cussac, anonyme, s.d (1918), non paginé)
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Par extension) Faire la guerre.
- Le recto nous montre le Donjon du Château de Sillery dans la Marne après le bombardement. C'est là que combat Jules, dans les tranchées, comme artilleur, dans la bataille de la Marne. — (Véronique Battut, Mille bécots de ton Lucien : Certes postales à Thérèse 1914-1919, chez l'auteur/Lulu.com, 2018, page 198)
- Combattre pour son pays. — Combattre les ennemis de son pays.
- (Sens figuré) Lutter, tant au sens physique qu’au sens moral.
- Or savez-vous quels sont ses deux instincts naturels, irrésistibles dans l’ordre psychique ? c'est l’amour et la liberté. Ces deux instincts naturels se sont socialement combattus jusqu’à présent ; il a fallu que l’homme immolât ou plutôt subordonnât l’un à l’autre. — (Alexandre Dumas fils, La question du divorce, 1880, 12e éd., p.131)
- […]; c’est ainsi qu’en 1872 un écrivain belge recommandait de remettre en honneur les exorcismes, qui lui semblaient être un moyen efficace pour combattre les révolutionnaires. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, 1908, p.28)
- Admettre cette préséance, c'est léser l'esprit républicain, porter atteinte aux principes de 89, faire fi des sacrifices consentis par les révolutionnaires de 1830 à 1871, c’est accepter de voir rétablir les iniquités qu’ils ont combattues au prix de leur sang ! — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- Le pauvre n'est plus tout à fait l'image du Christ sur terre mais un profiteur sans vergogne et paresseux, dont la paresse est fortement combattue ; une ordonnance de 1351 de Jean II condamne les vagabonds qui refusent de poursuivre une activité salariée. — (Dominique Ancelet-Netter, La Dette, la dîme et le denier: Une analyse sémantique du vocabulaire économique et financier au Moyen Âge, Presses Univ. du Septentrion, 2010, page 82)
- Combattre les difficultés, les raisons, les sentiments, les opinions d’autrui, un avis par des raisons solides.
- Combattre contre l’injustice.
- Ce remède pourra combattre le mal avec succès.
- Combattre de civilité, de politesse, de générosité, etc., faire assaut de civilité, etc.
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châtre
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe châtrer.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe châtrer.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe châtrer.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe châtrer.
- La hardiesse du vrai s’élève à des combinaisons interdites à l’art, tant elles sont invraisemblables ou peu décentes, à moins que l’écrivain ne les adoucisse, ne les émonde, ne les châtre. — (Honoré de Balzac, Splendeurs et misères des courtisanes, 1838-1847, quatrième partie)
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe châtrer.
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jaunâtre
- Qui tire sur le jaune.
- Mais tous ses soins furent pour le salon. Elle réussit presque à en faire un lieu habitable. Il était garni d’un meuble de velours jaunâtre, à fleurs satinées. — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, G. Charpentier, Paris, 1871, ch. II ; réédition 1879, p. 82)
- Une pâte de corozo, préparée d’après une recette qu’il avait inventée, lui permettait également de fabriquer des dés d’une nuance jaunâtre, comme si l’on s’en était longtemps servi. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- Mais la terre jaunâtre et glaiseuse du Perche, désignée dans le pays sous le nom de gruette ou de bournais, exige périodiquement des marnages, en raison de son acidité. — (Jean Vassort, Une Société provinciale face à son devenir: le Vendômois aux XVIIIe et XIXe siècles, 1995, p.29)
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gastrolâtre
- (Vieilli) (Rare) Gourmand ; goinfre.
- Certes , voilà bien de quoi humilier les gens de table de Paris, qui se donnent les noms ambitieux de gourmands, de gastronomes, de gastrolâtres, etc. — (Pierre Louis de Rigaud comte de Vaudreuil, Tableau des mœurs françaises aux temps de la chevalerie : tiré du roman de Sire Roland et de la belle Ermeline, Paris : chez Adrien Egron, 1825, volume 3, page 284, note bas de page)
- Supposons que le malheur conjugal soit tombé sur un gastrolâtre ! Il demande naturellement des consolations à son goût. Son plaisir, réfugié en d'autres qualités sensibles de son être, prend d'autres habitudes. — (Honoré de Balzac, Physiologie du mariage, ou, Méditations de philosophie éclectique: sur le bonheur et le malheur conjugal : méditation XXVIII, 1829, Paris : chez Charpentier, 1838, page 368)
- Au surplus, qu'on examine sans prévention l'effet social que produirait nécessairement l'épicurisme phalanstérien : l'homme habitué à ne marcher que sur des tapis moelleux, […], peut-il être doué du moindre courage? Le gastrolâtre n'est-il pas naturellement enclin à l'égoïsme? L'homme adonné aux voluptés érotiques n'est-il pas étranger aux élans de la piété? — (Louis Rousseau, Exposition critique des théories phalanstériennes, dans Croisade du XIXe siècle, Paris : chez Debécourt, 1841, page 472)
- On notera ainsi avec bonne humeur « débrouillamini » (action de débrouiller un embrouillamini), « bonenfantise » (qualité d’une personne bon enfant), « gastrolâtre » (personne qui ne vit que pour les plaisirs de la table), « métromanie » (manie de composer des vers), « merdoie » (d’une couleur jaune verdâtre), « bisbrouille » (fâcherie, petite brouille), « ignivome » (qui vomit du feu). — (Alain Rey, l’amoureux des mots, Le Devoir.com, 6 janvier 2014)
- La digestion, en employant les forces humaines, constitue un combat intérieur qui, chez les gastrolâtres, équivaut aux plus hautes jouissances de l’amour. On sent un si vaste déploiement de la capacité vitale, que le cerveau s’annule au profit du second cerveau, placé dans le diaphragme, et l’ivresse arrive par l’inertie même de toutes les facultés. — (Honoré de Balzac, Le Cousin Pons, 1847, chapitre IV, page 19 de l'édition Garnier)
- Adorateur du ventre, celui dont le dieu est le ventre.
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olivâtre
- Qui se rapproche de la couleur de l’olive. Note d’usage : Surtout usité pour parler de la peau.
- Celle qui parlait était une femme de vingt-quatre ans environ, grande, belle, malgré des cheveux noirs très-crépus et un teint olivâtre. — (Alfred de Vigny, Cinq-Mars, chapitre XX, 1826)
- Enfin, sa blancheur avait je ne sais quelle nuance mate, olivâtre, symptôme d'un vigoureux caractère. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
- Le hâle, la misère, les rudes labeurs du bagne ont bronzé son teint de cette couleur sombre, olivâtre, pour ainsi dire, particulière aux forçats. — (Eugène Sue, Les Mystères de Paris, 1843)
- D'où venaient-ils, tous, avec leurs fins visages olivâtres, leurs grands yeux noirs ou bruns, leur souplesse de félins en chasse ? — (Pierre-Henri Simon, Celle qui est née un dimanche, 1952)
- De part et d’autre de l’ile, malgré des reflets gris, j’observe la même eau olivâtre.
- [...] une lueur olivâtre et blafarde éclairait seule tous les objets de la mer et des cieux. — (Jacques-Henri Bernardin de Saint-Pierre, Paul et Virginie, 1788)
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albâtre
- Gypse d’une pâte homogène, d’un grain fin, demi-translucide, susceptible d’un beau poli, et qui présente quelquefois des veines colorées.
- ― Ô ma chère Laura, lui dis-je avec effort en appuyant mes lèvres sur sa main, comment peux-tu appliquer le mot de travail ingrat à l’admirable voyage que nous avons fait ensemble dans le cristal ? Rends-moi cette resplendissante vision des océans d’opale et des îles de lapis ! Retournons aux verts bosquets de la chrysoprase et aux sublimes rivages de l’euclase et de la spinelle, ou aux fantastiques stalagmites des grottes d’albâtre qui nous invitaient à un si doux repos ! Pourquoi as-tu voulu me faire franchir les limites du monde sidéral et me faire voir des choses que l’œil humain ne peut supporter ? — (George Sand, « Laura. ― Voyage dans le cristal/I », in Laura - Voyages et impressions, Calmann Lévy, 1881 (1865))
- Un mort était dessus. Ses pieds pâles et mats, comme de l’albâtre lavé, dépassaient le bout du drap qui l’enveloppait. — (Gustave Flaubert et Maxime Du Camp, Par les champs et les grèves (Voyage en Bretagne), 1886, Le Livre de poche, 2012, page 34)
- Je pense aussi au mot « albâtre » – dont Cléopâtre a la pureté – puis j’évoque des images de portiques, de colonnes devant lesquelles se promènent les philosophes alexandrins – vieux pouilleux en guenilles – qui interfèrent dans ma mémoire avec ce que je connais de la moderne Alexandrie. — (Michel Leiris, L’âge d’homme, 1939, collection Folio, page 138)
- Vase d’albâtre.
- (Poétique) Blanc. — #FEFEFE
- L’albâtre de son sein.
- T’aimera le vieux pâtre,Seul, tandis qu’à ton frontD’albâtreSes dogues aboieront. — (Alfred de Musset, Ballade à la lune)
- Il se plut à pétrir d’incarnat et d’albâtreLes charmes arrondis du sein de Pompadour, — (Voltaire, 1751, Épître 84, Au roi de Prusse)
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marâtre
- (Vieilli) Belle-mère, épouse du père par rapport aux enfants qu’il a eus d’un précédent mariage.
- J’affectai les chagrins d’une injuste marâtre. — (Jean Racine, Phèdre, 1677)
- Françoise de Plaix, la femme qu'il épousa, lui donna trois autres enfants : deux filles, Madeleine et Claude ; un fils , Nicolas. — Vous savez que , si rien au monde ne vaut une mère, rien n'est pire qu'une marâtre, — si ce n'est une belle-mère. — Donc Françoise de Plaix, comme une vraie marâtre qu'elle était, aimait peu les enfants de l'autre lit, et tâchait de favoriser les siens de tout ce qu'elle pouvait tirer de son côté et du leur. — (Théophile Gautier, « Paul Scarron », (1844, dans La Revue des deux Mondes), chap. 10 de Les grotesques part. 2 , Paris : chez Michel Lévy frères, 1856, page 342)
- En devenant sa belle-mère, j’avais espoir de gagner son cœur ; malgré mes avances, je n’ai point réussi. C’est ma faute, sans doute, ou plutôt c’est la faute de notre situation respective. Si je n’ai pas pu être une mère pour elle, comme je le désirais, je ne serai jamais une marâtre. — (Hector Malot, Un mariage sous le Second Empire, 1873)
- (Péjoratif) Mauvaise belle-mère.
- Maintenant, Julie voulait vivre pour préserver son enfant du joug effroyable sous lequel une marâtre pouvait étouffer la vie de cette chère créature. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
- S’il arrive de temps à autre que des enfants aient à se plaindre des traitements d’un parâtre ou d’une marâtre, ou seulement de certaines préférences, il n’en est pas moins vrai, […], les secondes noces, au lieu d’être un mal pour eux, leurs sont incontestablement avantageuses. — (Alfred Naquet, Vers l’union libre, E. Juven, Paris, 1908)
- Quand je lui ai demandé si nous allions bientôt rentrer à la maison, elle m’a dit : « Ce n’est pas ta maison. »– Tout à fait ce que la méchante marâtre aurait pu répondre à la pauvre Cendrillon. — (Nathalie Sarraute, Enfance, Gallimard, 1983, collection Folio, page 130)
- (Afrique) Dans une situation de polygamie, coépouse de la mère.
- En terme de parenté, il est dit qu’un homme ne peut pas épouser la fille de sa sœur, ni la sœur d’une marâtre (coépouse de sa mère). — (Marc Pilon, Ménages et familles en Afrique sub-saharienne: du village à la capitale, entre permanence et changement : L'exemple de la société Moba-Gurma du Togo, Presses universitaires du septentrion, Villeneuve d’Ascq, 2002, page 159)
- « Quand j'avais douze ans, un jeune est venu voir mes parents et a dit qu'il voulait m’épouser. J’étais d’accord et ma mère aussi, mais ma marâtre [coépouse de sa mère], qui avait une fille aussi, a convaincu mon père qu’il fallait marier ce jeune à sa [propre] fille, et me donner un autre mari. » — (Joëlle Kerl-Kochanski, Violences faites aux femmes : une anthropologue au Tchad, Évidence éditions, La Rochelle, 2018)
- Un destin à faire pâlir de jalousie toutes les coépouses de ma mère ! Il suffisait de se rappeler les lueurs de convoitise de mes marâtres et de mes demi-sœurs à la vue de la voiture flambant neuve que mon fiancé m’avait offerte un soir comme premier cadeau de mariage. — (Djaïli Amadou Amal, Les impatientes, éditions Emmanuelle Collas, Paris, 2020, pages 63-64)
- Mauvaise mère.
- Ce n’est pas une mère, c’est une marâtre.
- La nature a été une véritable marâtre envers cet homme.
- Et moi, jeté au dernier rang par une providence marâtre, moi à qui elle a donné un cœur noble et pas mille francs de rente, […] moi, refuser un plaisir qui s’offre ! — (Stendhal, Le Rouge et le noir, 1830)
- galfatre
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embattre
- Cercler une roue avec une bande de fer.
- Retoucher un outil en métal avec un marteau.
- Je les trouve assis par terre à l’ombre, la petite enclume plantée entre les jambes écartées, travaillant la faux à petits coups précis du « marteau à embattre ». — (Henri Vincenot, La Billebaude, 1978, page 184)
- Quand la bonne femme y vint, vers les huit heures, avec un copieux déjeuner, elle le trouva assis qui embattait mélancoliquement sa faux. — (Revue littéraire de Franche-Comté, 1866, in Contes populaires et légendes de Franche-Comté, Presses de la Renaissance, 1978, page 108)
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croître
- Se développer, en parlant des êtres humains, des animaux, des plantes.
- Croître très vite, en peu de temps, à vue d’œil, insensiblement.
- Croître à une certaine hauteur.
- Se laisser croître la barbe, les cheveux.
- Les herbes, les arbres croissent.
- Cette pluie a fait croître les blés.
- Ces animaux croissent jusqu’à tel âge.
- Bien plus commode à exploiter que le bois, le bambou croît très rapidement. — (Palissades en bambou: techniques traditionnelles de construction et d'assemblage de Isao Yoshikawa, Eyrolles, 2006, page 5)
- Pour croître, un arbre a besoin d'eau, d'oxygène, de lumière, d'éléments nutritifs tirés du sol, etc. — (Mathieu Ricard, Plaidoyer pour l'altruisme, NiL, Paris, 2013, page 173)
- Augmenter de quelque façon que ce soit, en parlant des choses.
- La vitesse de circulation de la monnaie croissait ainsi de jour en jour et sa répudiation définitive semblait devoir être prochaine. — (Wilfrid Baumgartner, Le Rentenmark (15 octobre 1923 - 11 octobre 1924), Les Presses Universitaires de France, 1925 (réimpression 2e édition revue), page 93)
- La rivière a crû, est crue. - Les pluies, les neiges l’ont fait croître.
- Naître, pousser, en parlant des herbes, des plantes, des fruits, etc.
- La laine apparait au mois de septembre, croît pendant l’hiver et tombe au printemps, au moment de la mue ; on peigne tous les deux jours, sur l’animal vivant, la toison avec un démêloir jusqu’à ce que celui-ci n’amène plus de duvet. — (D. de Prat, Nouveau manuel complet de filature ; 1re partie : Fibres animales & minérales, Encyclopédie Roret, 1914)
- Cette stérilité contraste avec les nombreuses touffes de retems et de verdure qui croissent dans le lit de la vallée. — (Antonin Jaussen & Raphaël Savignac, Mission archéologique en Arabie: Les châteaux arabes de QueṣairʾAmra, Ḫarâneh et Ṭûba, E. Leroux, 1922, volume 1, page 25)
- Ce pays est bon, toutes sortes de plantes y croissent.
- boisbenatre
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.