Dictionnaire des rimes
Les rimes en : pue
Que signifie "pue" ?
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- (Linguistique) Code ISO 639-3 du gününa yajich.
Mots qui riment avec "u"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "pue".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : u , us , ut , uts , ûs , ût , ûts , ue et ues .
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drue
- Féminin singulier de dru.
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malentendu
- Paroles ou actions prises dans un autre sens que celui où elles ont été dites ou faites.
- Les fraises des bois et le petit verre de jaune ou de verte — au choix — qu'on vous verse au café, dissipent un peu ce léger malentendu. — (Schweizer Alpen-Club, L'Echo des alpes, page 360, A. Jullien, 1894)
- Un malentendu existe entre lui et les simples mortels. […]. Il arbore superbement un scepticisme, un snobisme de décadence qui leur reste inaccessible et fermé. Son ironie naturelle les gêne et les déconcerte. Il est ennuyé, blasé ; […]. — (Anatole Claveau, Le Tout-Paris, dans Sermons laïques, Paris : Paul Ollendorff, 1898, 3e éd., p.31)
- Ainsi tous les points ayant donné lieu depuis cinq ans à quelque malentendu, soit en France, soit à l’étranger, ne serait-ce qu’exceptionnellement, ont été l’objet d’explications supplémentaires. — (Alphonse Bertillon, Identification anthropométrique, instructions signalétiques, Imprimerie Administrative, 1893, p. i-xii)
- Le philosophe doit éviter les ambiguïtés ou les plurivocités, et décider du langage qu'il entend au juste parler. Dans le cas contraire, les portes sont grandes ouvertes aux malentendus. — (Robert Zimmer, Petites distractions philosophiques: Comment apprendre à penser sans jamais s'ennuyer, Librairie Vuibert, 2017, chap. 1)
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fallut
- Troisième personne du singulier du passé simple de falloir.
- Il fallut qu’Abdel Latif insistât, et elle accepta enfin, comme à regret. — (Out-el-Kouloub, Nazira, dans Trois contes de l’Amour et de la Mort, 1940)
- Pour décupler les logements, il fallut entresoler presque toutes les grandes salles, les couper de deux ou trois cloisons, ouvrir dans l’épaisseur des murs des cages d’escaliers, des gaines de cheminée. — (Ludovic Vitet, Le Louvre, 1853, page 89)
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fondu
- (Cinéma, Télévision) Apparition ou disparition progressive de l’image obtenue par une variation de l’exposition.
- (Audiovisuel) Abaissement volontaire et progressif du niveau du signal son jusqu’à l’annulation.
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voulu
- Participe passé masculin singulier du verbe vouloir.
- C’était un dictionnaire vivant des grands hommes contemporains que Crabb Robinson ; et il n’est pas étonnant qu’on ait voulu éditer ce dictionnaire quand il eut cessé de pérambuler dans les rues de Londres. — (Revue critique d’histoire et de littérature, année 1, n° 1, 1872)
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détritus
- (Biologie) Débris de matières organiques ou amas de ces débris.
- Détritus de végétaux, d’animaux.
- Ces matériaux réduits à l’état de poussière ou de boue.
- Ordure, déchet, objet dont on n’a plus l’usage.
- Au coin du Marché-aux-Poissons, elle tourna, passa devant les pierres d’étal où gisaient encore des détritus puants. — (Paul Adam, Chair molle, 1885)
- (Géologie) (Vieilli) Débris de roches.
- (Médecine) Déchet provenant de la nécrose d’un tissu à la suite d’un traumatisme ou d’une infection.
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perçu
- Participe passé masculin singulier du verbe percevoir.
- Penser, en bref, ce sera désexclure : c’est seulement quand on a perçu (si l’on a perçu) que les opposés ne peuvent aller l’un sans l’autre, ou que l’autre n’est compris que pris avec son opposé, que la vie peut se libérer. — (François Jullien, Si près, tout autre, 2018)
- Une somme perçue en trop.
- Sensation perçue.
- Objet perçu.
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favus
- (Médecine, Dermatologie) Dermatose d'origine fongique, très contagieuse intéressant généralement le cuir chevelu. Il a pour origine Trichophyton schoenleinii.
- Nom donné aux croûtes de la teigne faveuse.
- Un favus.
- Des favus.
- Parfois appelé favid ou trichophytide favique.
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fessue
- Féminin singulier de fessu.
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lut
- Se dit de pâtes ou d'enduits qu'on applique sur les bouchons des vases pour en assurer la fermeture hermétique, autour des cornues, des tubes de verre pour les soustraire à l'action directe du feu, ou qu'on utilise pour obturer des trous, pour faire des joints etc.
- Lut de terre grasse.
- Lut de blanc d’œuf et de chaux.
- Mastic de garnissage.
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impromptue
- Féminin singulier de impromptu.
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écu
- (Armement) Bouclier que portaient autrefois les chevaliers.
- […] le chevalier se couvrit la tête de son casque, passa son écu au bras gauche, sauta sur le rivage, tira son cheval après lui, s’élança en selle […] — (Alexandre Dumas, Othon l’archer, 1839)
- (Par extension) Armoiries, puisque celles-ci ornaient les boucliers des chevaliers.
- Son écu est parti, coupé, tranché, écartelé. L’écu de France.
- Moi, Henri II de Bourbon, prince de Condé, bien que je sois de la famille royale, bien que mon écu porte les trois fleurs de lys, je ratifie le choix qui vient d’être fait, et salue M. le duc d’Angoulême pour notre roi légitime. — (Michel Zévaco, Le Capitan, 1906, Arthème Fayard, collection « Le Livre populaire » no 31, 1907)
- (Par extension) (Numismatique) Monnaie d’or ou d’argent frappée aux armes du souverain qui l’émettait.
- D’ailleurs il ne pense pas à Modeste, cet écu de cent sous fait homme ! — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- À propos, continua le roi, n’était-ce pas dix mille écus que vous deviez toucher de M. de Guise au cas où vous tueriez l’amiral ? — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre III)
- L’argent ! ce mot retentissait à mes oreilles, toutes les minutes. Je n’entendais jamais que le tintement de ce mot qui, à la fin, avait pris comme une sonorité d’écus remués. — (Octave Mirbeau, Lettres de ma chaumière : La Tête coupée, A. Laurent, 1886)
- « Je t’envoie également cent écus romains pour le plaisir des doigts. La frappe est infiniment plus belle que celle des écus français. » — (Jean Giono, Le hussard sur le toit, 1951, réédition Folio Plus, pages 260-261)
- (Désuet) Ancienne monnaie de compte populaire.
- À la foire, les Quarréens calculent encore par pistole (monnaie de compte de dix fr.) et par louis de vingt-quatre francs. L’écu de six francs et le demi-écu ont disparu : ils appartenaient au système duodécimal ; le louis de 24, du même système, devrait disparaître aussi. — (Abbé Guignot, Essai sur Quarré-les-Tombes ; ses sarcophages mérovingiens et sa station préhistorique, impr. Bousrez, Tours, 1895, page 41)
- (Désuet) Appellation populaire des pièces de cinq francs frappées jusqu'en 1878.
- — Vous avez raison, dit Marsillat, et je suis bien fâché de n’avoir que cinq francs à joindre à votre aumône. Halte-là, Mylord, ajouta-t-il après avoir déposé son écu dans la main de la petite paysanne, et en voyant que sir Arthur se fouillait à son tour. Vous n’avez parié que cinq sous, et vous ne devez pas mettre davantage à l’offrande. — (George Sand, Jeanne, 1844)
- Je reçois de nombreuses piécettes d’argent et quelques beaux écus de cinq francs. Je m’empresse quelques jours plus tard de les porter à la Caisse d'épargne. — (Édouard Bled, « Mes écoles », Robert Laffont, 1977, page 73)
- (Sens figuré) Marque quelconque en forme de blason.
- Une indéniable sérénité se reflétait sur ses traits. Peut-être était-ce l’apaisante influence du cigare dont la bague rouge, ornée d’un somptueux écu gaufré d’or, indiquait sans discrétion le prix. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- (Sens figuré) (Au pluriel) Richesse.
- Avoir des écus.
- Format français de papier défini par l'AFNOR avec les dimensions suivantes : 40 × 52 cm.
- (Comptes) Acronyme de l’anglais European Currency Unit (Unité de Compte Européenne ou UCE, en français) et qui servit de référence monétaire avant l’introduction de l’euro. Son symbole est ₠ (Unicode U+20A0), son code ISO 4217 ECU.
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fendu
- Qui présente une fente, une fêlure.
- Elle a saisi une pelle et une balayette en disant :« Ce n’est pas grave, Mrs. B., c’était l’assiette fendue. Elle était bonne à jeter, de toute façon.» — (Jennifer Worth, Appelez la sage-femme, traduction de Françoise Du Sorbier, Albin Michel, Paris, 2013)
- (Sens figuré) Qui présente les caractéristiques d’une fente.
- Des yeux bien fendus, des yeux grands et un peu longs.
- Par exagération et par plaisanterie,
- Avoir la bouche fendue jusqu’aux oreilles, avoir une bouche fort grande.
- Ce cheval a les naseaux bien fendus, il a les narines fort ouvertes.
- (Désuet) Être bien fendu, se dit d’un homme qui a les cuisses et les jambes longues.
- (Habillement) Qui présente une ou plusieurs longues ouvertures.
- Celle qui s’entretenait avec la cantatrice portait des bottes qui disparaissaient sous une jupe fendue. — (Jean-Paul Dollé, Véra Sempère, Grasset, Paris, 1983)
- Il paraît qu’une actrice chinoise, désolée de ne pouvoir danser le charleston au night-club du Majestic, se serait vu conseiller par le chef d’orchestre de fendre sa longue robe sur le côté. Avec sa robe fendue, l’actrice fait sensation sur la piste de danse et les Shangaiennes les plus branchées ne tardent pas à suivre son exemple. — (Bernard Brizay, Shanghai Le « Paris » de l’Orient, Pygmalion, Paris, 2010)
- (Héraldique) Se dit d'une pièce (en particulier un chevron) ou d’un meuble présentant un angle qui est absent de la représentation et laissant voir le champ. À rapprocher de brisé, découplé, rompu et tronçonné.
- Parti : au 1) d’azur au noyer arraché d’or, au 2) de gueules au bouquet de trois épis de blé feuillé d’or ; aux deux éclairs d’argent posées en chevron renversé se rejoignant sur le trait du parti, leurs pointes liées par trois ondes électromagnétiques circulaires de sable ; le tout sommé d’un chef ondé de sable soutenu d’une trangle ondée d’argent, chargé de trois chevrons fendus d’or, qui est de Noiseau → voir illustration « chevrons fendus »
- couvrue
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cousue
- (Argot) (Familier) (Vieilli) Cigarette industrielle, déjà roulée, par opposition à celle que l’on roule soi-même.
- Mine de rien, j’allume une cousue. — (Frédéric Dard (San-Antonio), Tout le plaisir est pour moi, Fleuve Noir, 1959, page 101)
- Quelqu’un le vit un jour en train de couper au rasoir une cousue, autre surnom de la chose, et de disposer les deux bouts devant lui. Il aurait ainsi l’impression, dit-il au visiteur, de fumer deux cigarettes au lieu d’une […]. — (Michel Van Schendel, L’œil allumé : contes de la colère triste, VLB, 2004)
- Certains ont offert aux copains et grillé à la hâte une “cousue” au dernier moment. — (Philippe Mesmin, Nostalgie en Poitou : Une enclume, une croix de guerre 14-18, Société des écrivains, 2012, page 132)
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cactus
- (Botanique) Famille de plantes succulentes dont la tige est en général charnue, garnie d’aiguillons en faisceaux et ordinairement dépourvue de feuilles. Ce sont des plantes dites xérophytes qui stockent dans leurs tissus des réserves de suc pour faire face aux longues périodes de sécheresse. → voir Cactaceae
- Comme un coup de tonnerre au milieu du silence,Dans le poudroîment d’or du pollen qu’elle lance,S’épanouit la fleur des cactus embrasés. — (José-Maria de Heredia, Fleurs de feu, 1893, p. 128)
- Le jour s'élevait peu à peu. Sous les haies de cactus en raquette séjournaient des brumes courbes comme des montées de neige. — (Pierre Louÿs, Les aventures du roi Pausole, 1901)
- L'adolescence est comme un cactus. — (Anaïs Nin, Une espionne dans la maison de l'amour, 1954)
- Le monde entier est un cactus,Il est impossible de s'asseoir,Dans la vie, il y a des cactus,Moi je me pique de le savoir,Aïe ! aïe ! aïe !, ouille ! ouille ! — (Jacques Lanzmann, Les Cactus, 1966)
- La Native American Church, connue aussi sous le nom de « religion du peyote », est un mélange de religion traditionnelle indienne et de christianisme, avec consommation rituelle du peyote, un petit cactus hallucinogène. — (Françoise Perriot, Sagesse des indiens d'Amérique : Sur la voie Hopi, Hachette Pratique, 2016, p. 118)Cette euphorbe n'est pas un cactus.
- Nom parfois utilisé à tort pour désigner des plantes succulentes, pourvues ou non d'épine et qui ressemblent à des cactus sans être de cette famille de plante (par exemple certaines euphorbes).
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bonus
- Prime.
- Plus astucieux encore, des bonus leur sont alloués s’ils acceptent de participer activement à la diffusion de leurs inventions. — (Du bon usage de la piraterie, chapitre 3)
- Les stocks-options, en particulier les golden parachutes et autres bonus attribués aux dirigeants, ont fait l'actualité de nombreux journaux, soulignant les limites de ces pratiques salariales. — (Frank Bournois, Comités exécutifs: voyage au cœur de la dirigeance, Éditions Eyrolles, 2007, page 735)
- Décret no 96-1013 du 19 novembre 1996 portant dévolution des boni de liquidation de la taxe parafiscale sur les granulats. — (site www.legifrance.gouv.fr)
- Élément additionnel qui offre une plus-value au produit initial.
- (Audiovisuel) Ensemble de documents annexes qui complètent l’édition vidéographique d’un film.
- Ce DVD est fourni en bonus de toute sorte.
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fessu
- (Familier) Qui a de grosses fesses.
- Petits angelots bien fessus, Enfants Jésus ronds et mafflus… — (Juliette Noureddine, Le Congrès des chérubins)
- — Le langage de Lamendin m’est allé au cœur. Son avis a de l’importance. Ce visage fessu ne lâche, comme il est naturel, rien qui n’ait été longuement digéré. — (Jules Romains, Les Copains, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 27)
- J'avoue l'ennui sans fond éprouvé devant ce conclave de mémères fessues, hanchues, cuissues et mamelues. — (Pierre-André Dessalins, Papillon en automne, Éditions TRANSITIONS, 1996, chap. V : Notes sur Maillol)
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malotru
- Celui qui est mal élevé, grossier.
- Sur ce, je me vois dans l’obligation de vous prévenir que vous êtes un fier malotru, et que je vais déposer ma plainte chez le commissaire. — (Eugène Sue, Les Mystères de Paris, 1843)
- Beaucoup de gens sont venus à la rescousse, on me disait que j’avais tort de ne pas aller à Guermantes, que je me donnais l’air d’un malotru, d’un vieil ours. — (Marcel Proust, À la recherche du temps perdu, Du côté de chez Swann, 1913, Éditions Gallimard, Folio n° 1924, 1987, page 126)
- Un jour, j’expliquais que malotru, au XVIIe siècle, ne signifiait pas mal élevé, mais mal fait, mal bâti, du latin malum astrum, né sous un mauvais astre.Les mains de Caronet semblaient s’affairer sous la table. D’abord je fis semblant de ne pas le voir. Je lançais une première citation : Le chevalier de Lorraine est très malotru et très languissant : il aurait l’air d’être empoisonné, si Mme de Brinvilliers eût été son héritière. (Mme de Sévigné.) — (Paul Guth, Le mariage du Naïf, 1957, réédition Le Livre de Poche, page 31)
- Soudain, un malotru parut, arracha la bouteille de la bouche de Nicole, en but le quart, puis, d’une façon qu'on voit tout le temps au cinéma, se versa le reste sur la tête. — (Réjean Ducharme, L’hiver de force, Gallimard, 1973, page 88)
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biscornu
- (Familier) Qui a une forme irrégulière, baroque.
- Nous commençons aux lanternes l’ascension de Péra, par les rues biscornues des quartiers turcs. — (Pierre Loti, Aziyadé, 1879)
- On découvre des escaliers bossus, étriqués, des recoins et profondeurs inexprimables, des bouts de cours et de ruelles, un pêle-mêle biscornu. — Voilà les restes du Moyen âge, la fantaisie et l’anti-hygiène. — (Hippolyte Taine, Carnets de voyage : Notes sur la province, 1863-1865, Hachette, 1897)
- Si on les avait placés face à face, à voir une pareille collection de créatures bizarres et biscornues, il leur eût été impossible de se regarder sans rire. — (Charles Deulin, « Les Trentes-Six Rencontres de Jean du Gogué », in Cambrinus et autres Contes, XIXe siècle)
- C’est grâce à ce physique biscornu qu’il tient l’hiver, planqué sous son manteau neigeux... — (Marine Dumeurger, Rester nain, Libération le 28 mars 2017)
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chue
- Participe passé féminin singulier de choir.
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devenu
- Participe passé du verbe devenir.
- Il était moins gai que jadis, une inquiétude secrète semblait peser sur lui continuellement et il passait son temps de façon pitoyable à ramasser les bouts de cigares, étant devenu mégotier… — (Pierre Souvestre et Marcel Allain, Le Bouquet tragique, 1912, chapitre XVIII)
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infus
- Il se dit des connaissances ou des vertus que l’on possède sans avoir travaillé à les acquérir.
- Savoir infus.
- Science infuse.
- Sagesse infuse.
- Mais quand j’aperçus ce rayon de soleil plongeant obliquement dans cet escalier par cette fenêtre, ce fut une impression bien autrement poignante de tristesse ; quelque chose de tout à fait incompréhensible et de tout à fait nouveau, où entrait peut-être la notion infuse de la brièveté des étés de la vie, de leur fuite rapide, et de l’impassible éternité des soleils… — (Pierre Loti, Le Roman d'un enfant, 1890)
- (Familier) Il croit avoir la science infuse, se dit de quelqu’un qui se croit savant sans avoir étudié.
- (Vieilli) Répandu dans, en parlant de choses intellectuelles et morales, de qualités, de sentiments.
- Cette bonne grâce qui reluit sur tout ce qu’il fait est infuse dans des qualités solides. — (Jean-Louis Guez de Balzac, Le Romain)
- Peu de gens que le ciel chérit et gratifie Ont le don d’agréer infus avec la vie. — (Jean de la Fontaine, Fabl. IV, 5)
- Toutes les langues et toutes les sciences lui sont infuses [à Angélique, fille d’Arnaud d’Andilly] ; enfin c’est un prodige, d’autant plus qu’elle est entrée à six ans en religion. — (Marquise de Sévigné, 388)
- Claire connaissance de Dieu, amour infus de ce premier être. — (Jacques-Bénigne Bossuet, Élévat. sur myst. IV, 6)
- Pénétré de.
- Toutes vos pensées sont comme infuses de l’un et de l’autre [l'utile et l’agréable]. — (Paul-Louis Courier, Lett. I, 114)
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irrésolu
- Non résolu, en parlant d’un problème, d’une question, d’une énigme, d’un mystère.
- Qui a peine à se résoudre, à se déterminer.
- Ce parti de la neutralité est celui qu'embrassent le plus souvent les princes irrésolus qu'effraient les dangers présents, …. — (Frédéric II & Voltaire, L'anti-Machiavel - 1739 - (édition de 1947))
- Le roi n’en était que plus irrésolu; enfin il se décida, et, au grand scandale de la cour, il choisit deux de ses ministres, MM. Turgot et de Malesherbes, dans le parti des philosophes. — (Julie de Quérangal, Philippe de Morvelle, Revue des Deux Mondes, T.2,4, 1833)
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épandue
- Étalé avec générosité.
- L’on doit, pour apprécier la couleur de Le Brun, s’en rapporter à ses tapisseries dont la blondeur est si remarquable, la lumière tamisée, épandue. — (Jean de La Varende, Versailles, édition Henri Lefebvre, 1959, pages 96-97)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.