Dictionnaire des rimes
Les rimes en : publiquement
Mots qui riment avec "an"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "publiquement".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : an , ans , ant , ants , and , iant , iants , ents , ment , emp , emps , end et ends .
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adoucissement
- Action d’adoucir.
- Chaque période interglaciaire amène un adoucissement du climat, qui prend le type froid et sec ou bien doux et humide. — (Henri Gaussen, Géographie des Plantes, Armand Colin, 1933, p.58)
- (Sens figuré) Résultat de cette action.
- Le style des affrontements politiques reflétera l’adoucissement exceptionnellement rapide des techniques éducatives au cours des dix dernières années. […]. Les papas-gâteaux d’aujourd'hui préparent à la France des lendemains qui chantent, plus sûrement que les constructeurs de systèmes abstraits. — (Emmanuel Todd, Le Fou et le Prolétaire, 1979, réédition revue et augmentée, Paris : Le Livre de Poche, 1980, page 220)
- Sa critique est tempérée par quelques adoucissements.
- Il a rendu son tableau beaucoup plus agréable par l’adoucissement du coloris, des contours.
- Soulagement de peine, de douleur.
- Ce fut un bien faible adoucissement au sort du prisonnier.
- Rien ne peut apporter d’adoucissement à sa douleur.
- Son repentir lui a valu un adoucissement de sa peine.
- Restriction, expédient propre à concilier.
- Par la suite, il regretta sa sévérité et, non seulement il accorda des adoucissements à ces mesures, mais il octroya aux juifs quelques concessions d'ordre général […]. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- Ne saurait-on trouver d’adoucissement à cela ? On trouve des adoucissements à toutes choses.
- Leur querelle s’est fort aigrie ; on y cherche quelque adoucissement.
- (Raffinage) Procédé appliqué à un distillat léger pour atténuer l’odeur et prévenir l’action corrosive de certains de ses composés soufrés et, dans certains cas, pour le désulfurer partiellement.
- Diminution des teneurs en ions calcium et magnésium dans les eaux.
- L'importance ancienne donnée à la maîtrise de la dureté des eaux et aux différentes épurations chimiques d’adoucissement consécutives a entraîné l'expression de titres particuliers relatifs à la dureté de l'eau et à son alcalinité et qui sont le titre hydrotimétrique (TH) et les titres alcalimétriques (TAC et TA). — (François Berné & Jean Cordonnier, Traitement des eaux, Éditions TECNIP, 1991, page 5)
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sachant
- Qui sait, qui peut apporter un éclairage.
- « Sur toutes ces plateformes, on a du plus ou moins vrai, et du plus ou moins sachant », rappelle Laurence Allard. — (journal 20 minutes, 18 mars 2022, page 8)
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pratiquant
- Qui observe les pratiques de sa religion.
- Mais super, super catholique pratiquante : les scouts, les rallyes, les premières communions, les jupes bleu marine, les cols Claudine, les talons plats, les madeleines confectionnées pour les vendre à la kermesse de monsieur le curé. — (William Rejault, Tous ces jours sans toi, Plon, 2010)
- Spécialement, dans le cas du catholicisme, qui va à la messe toutes les semaines.
- Si, je suis pratiquant. Si, je vais à la messe, à peu près chaque dimanche. — (Jean-Pierre Denis, Un catholique s'est échappé, Éditions du Cerf, 2019, page 49)
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bilan
- Récapitulatif.
- Et si on faisait le bilan de votre carrière ?
- Mais deux blâmes de la commissaire à l’éthique, une attitude de cowboy avec les investisseurs de Nemaska, les ballons dégonflés de Flying whales et des propos maladroits sur les données de santé des Québécois font partie d’un triste bilan. — (Rémi Nadeau, « Voici les bulletins de session des élus à l'Assemblée nationale », Le journal de Québec, 12 décembre 2020)
- (Comptabilité) État comptable de l’actif et du passif qu’un établissement public ou une entreprise effectue pour rendre compte de sa situation patrimoniale.
- Le bilan traditionnel mesurait la solvabilité; il appliquait strictement les principes de prudence et d’indépendance des exercices et, orienté vers le passé, il considérait le présent comme la conséquence de ce passé. — (Pierre Lassègue, Frédérique Déjean & Marie-Astrid Le Theule, Lexique de comptabilité, 8e éd., Dunod, 2015, p. 687)
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changement
- Modification plus ou moins profonde d'une situation
- Il vaut mieux penser le changement que changer le pansement, — (Francis Blanche, Les Pensées de Francis Blanche, Le Cherche Midi , 2011)
- Les acteurs, à l'intérieur d'une organisation, ne sont jamais passifs, ne sont pas seulement des objets de la domination : sans leur implication et s'ils ne s'approprient pas les outils proposés, le changement ne peut tout simplement pas avoir lieu. — (Philippe Bernoux, Sociologie du changement dans les entreprises et les organisations, Points, 2010, page 4).
- Celui qui gagne au changement remercie la fortune et le temps ; mais celui qui perd, s'en prend à l'auteur de la nouveauté. Il est bon de ne pas faire de nouvelles expériences pour raccommoder un état, sans une extrême nécessité et un avantage visible. Enfin il faut prendre garde que ce soit le désir éclairé de réformer qui attire le changement, et non pas le désir frivole du changement qui attire la réforme. — (Diderot, Encyclopédie, Nouveauté, [Morale , Gouvernement , Politique] (Jaucourt), 1772)
- Un État qui n'a pas les moyens d'effectuer des changements n'a pas les moyens de se maintenir — (Edmund Burke, Reflectionson the Revolution in France, 1790, London, 1825, page 27) (Traduit : Réflexions sur la Révolution en France, Rarebooks.com, 2012))
- Un conservatisme que ses détracteurs mettent en partie sur le compte de la surreprésentation de la Grande-Bretagne, inventrice du football et considérée pour cette raison comme opposée à de trop grands changements de règles. — (« International Board », article de Donqui Foot par Hubert Artus, Éditions Don Quichotte, 2011)
- Résultat effectué par un changement.
- Changement de vie, de conduite. Changement de vues, de système. Changement d’état, de condition.
- Aimer le changement pour le changement, pour faire diversion.
- Changement dans la nature, dans le gouvernement, dans les affaires. Cette loi peut amener de grands changements.
- Marx comparait le changement d'ère historique à une succession civile ; les temps nouveaux héritent des acquisitions antérieures. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence Chap.II, Les préjugés contre la violence, 1908)
- Modification apportée par ce changement.
- Opérer un changement. Changement de décor, d'atmosphère.
- Passage d'un état à un autre.
- L'on parlera, selon la nature, la durée et l'intensité de ce changement, de ce passage, d'évolution, de révolution, de transformation, de métamorphose, de modification, de mutation (ie de transformation profonde et durable).
- Dispositif permettant de changer
- Un changement de vitesse à sept rapports
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incessant
- Qui ne cesse pas, qui dure sans interruption.
- La nature a sur la matière vivante de tels droits, qu’il faut à l’homme des efforts incessants pour les contrebalancer. — (Jean Déhès, Essai sur l’amélioration des races chevalines de la France, École impériale vétérinaire de Toulouse, Thèse de médecine vétérinaire, 1868)
- Le mouvement du ballon, son trajet sinueux, ses plongeons et ses remontées, étaient nettement perceptibles, et l’incessante trépidation des moteurs semblait se ralentir et s’accélérer tour à tour. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 151 de l’édition de 1921)
- D'un étage à l'autre, c'était un remue-ménage incessant de paras, qui montaient et descendaient, chassant devant eux des Musulmans, […], le tout dans un grand bruit de bottes, d'éclats de rire, de grossièretés et d'insultes entremêlés. — (Henri Alleg, La Question, 1957)
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fondement
- (Architecture) Maçonnerie qui sert de base à un édifice ou à une construction, et qui se fait dans la terre jusqu’au rez-de-chaussée. — Note : S’emploie surtout au pluriel.
- Fondements profonds, solides.
- Asseoir les fondements.
- Ébranler, saper les fondements.
- Reprendre des fondements.
- Poser, jeter les fondements d’un édifice.
- Fondements sur roc, sur pilotis.
- (Par extension) (Au pluriel) Tranchée ou fossé que l’on fait pour commencer à bâtir.
- Fouiller, creuser les fondements d’un édifice.
- (Par extension) (Poétique) La terre ou les rocs qui sont au-dessous de la base d’une montagne et qui la soutiennent.
- La montagne fut ébranlée jusque dans ses fondements.
- Les fondements de la terre, de l’univers.
- (Philosophie) Ce qui sert de base à une thèse ou à une théorie.
- Mais ces distinctions hypothétiques sont dépourvues de fondement solide, et après avoir beaucoup varié sur la classification de l’hydrophobie, presque tout restait encore à faire pour la bien connaître. — (L.-J. Bégin, commentant le « Nouveau traité de la rage » de L.-F. Trolliet, dans le Journal complémentaire du dictionnaire des sciences médicales, tome 9, Paris : chez C.-L.-F. Panckoucke, 1821, page 66)
- (Sens figuré) Ce qui fait le premier établissement d'une chose, ce qui le forme, ce qui le constitue.
- Jeter, poser, établir les fondements d’un empire, d’un royaume.
- (Sens figuré) Ce qui sert de base, de principal soutien, de principal appui.
- À peu près en même temps que Bonnet faisait ses curieuses observations, les naturalistes découvraient d’autres phénomènes bien autrement inconciliables avec les idées qu’on regardait alors comme les fondemens[sic] de la science. — (Jean Louis Armand de Quatrefages de Bréau, Les Métamorphoses et la généagénèse, Revue des Deux Mondes, 2e période, tome 3, 1856, pages 496-519)
- La justice, les lois sont les fondements de la société.
- Saper les fondements de l’état.
- Les fondements de la philosophie d’Aristote.
- Cause, motif, sujet.
- Il se plaint avec fondement.
- Je ne dis pas cela sans fondement, sans quelque fondement.
- C’est un bruit sans fondement.
- Les plus implacables haines n’ont pas souvent des fondements plus importants. — (Voltaire, Zadig ou la Destinée, IV. « L’Envieux », 1748)
- (Familier) Le derrière et plus particulièrement l’anus, l’extrémité du gros intestin.
- Le médecin te prédit une nouvelle fistule à l’anus ; le doigt du Tout-Puissant assainira ton fondement. — (Paul Lafargue, Pie IX au Paradis, 1890)
- Parfois elles étaient si dures les nouvelles selles merveilleuses, qu’elle en éprouvait un mal affreux au fondement… Des déchirements… Elle était obligée de se mettre de la vaseline alors avant d’aller aux cabinets. — (Louis-Ferdinand Céline [Louis Ferdinand Destouches], Voyage au bout de la nuit, Denoël et Steele, Paris, 1932)
- Eux, ils n’ont pas besoin de faire travailler leur fille, va. Je l’ai vue, moi, leur petite effrontée. Elle se promène avec des tabliers à fleurs, va. Et des bottines aussi. Et ça se tortille du fondement, comme si ça avait été élevé dans des châteaux. — (Marcel Aymé, La Jument verte, Gallimard, 1933, collection Le Livre de Poche, page 147)
- Nous nous assîmes sur l’extrême bord des sièges, nos fondements républicains et laïques ayant besoin d’un peu d’accoutumance pour prendre possession jusqu’au fond de ces royales banquettes. — (Jean L’Hôte, La Communale, Seuil, 1957, réédition J’ai Lu, page 165)
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acclimatement
- Adaptation d’un être, d’un organisme à un milieu nouveau.
- « J'ai étendu aux langues les notions d'acclimatement et d'acclimatation utilisées en écologie. On dit qu'il y a acclimatement lorsqu'une espèce animale ou végétale déplacée survit dans son nouveau milieu mais ne s'y reproduit pas, et acclimatation lorsqu'elle y survit et s'y reproduit » — (Louis-Jean Calvet Le marché aux langues, Les effets linguistiques de la mondialisation)
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plaisant
- Agréable ; qui plaît. — Note : Ce sens est courant au Québec, mais peu usité en France, où il s’emploie surtout dans des phrases négatives.
- Ce jardin est plaisant.
- Il n’est guère plaisant d’avoir affaire à ces gens-là.
- Ce fut encore cette diarrhée verte qui faillit l’enlever, qui, d'une enfant « rêtue » déjà, et plaisante, fit une sorte de morte. — (Jean Rogissart, Mervale, Éditions Denoël, Paris, 1937, page 27)
- Malgré son air un peu ridicule, ce garçon te plaisait. Et c'était sans aucun doute ce qu'il y avait de plus constant chez lui : il plaisait. Plaisante, sa peau devait l'être au toucher. Son sourire était plaisant, sa démarche l'était aussi. Résultat : tout en lui était si plaisant qu'il en devenait insipide. — (Serge Lamothe, Mektoub, éditions Alto, Québec, 2016, p. 76)
- Amusant.
- Il nous a fait un récit très plaisant.
- Il est plaisant de voir les airs qu’elle se donne.
- Je ne trouve rien de plaisant dans votre histoire.
- (Ironique) (placé avant le nom) impertinent, ridicule.
- C’est un plaisant personnage.
- Ce sont de plaisantes gens.
- Il vous a fait un plaisant accueil.
- Je vous trouve bien plaisant de vouloir.
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gravant
- Participe présent de graver.
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absorbant
- Qui absorbe.
- Une terre absorbante.
- Des sables absorbants.
- (Médecine, Pharmacie) Se dit des substances et des préparations médicinales ayant la propriété d’absorber les acides qui se développent spontanément dans l’estomac. Médicaments servant à absorber les liquides et les gaz.
- Substance, poudre absorbante.
- (Sens figuré) Qui s’empare de l’esprit, qui l’occupe tout entier.
- Pensées, occupations absorbantes.
- (Sens figuré) Qui est absorbé.
- La normalienne donnait un simple exposé historique. Superficiellement, tous les enfants avaient l’air aussi absorbant, aussi bénéficiant ; mais, à fixer mon attention, je voyais les phrases tomber différemment sur eux ; un dépit irrésistible me crispait : cette forme de parole ne s’adapte pas à cette forme de tête… — (Léon Frapié, La maternelle, Librairie Universelle, 1908)
- (Sens figuré) (Rare) Qualifie une personne désireuse avant tout de faire connaître ses idées.
- Samuel, comme on le voit, rentrait dans la classe des gens absorbants, — des hommes insupportables et passionnés, chez qui le métier gâte la conversation, et à qui toute occasion est bonne, même une connaissance improvisée au coin d’un arbre ou d’une rue, — fût-ce d’un chiffonnier, — pour développer opiniâtrement leurs idées. — Il n’y a entre les commis voyageurs, les industriels errants, les allumeurs d’affaires en commandite et les poëtes absorbants, que la différence de la réclame à la prédication ; le vice de ces derniers est tout à fait désintéressé. — (Charles Baudelaire, La Fanfarlo, 1847 ; Gallimard, 2012, réédition Folio, page 20)
- (Théorie des graphes) Qualifie un sous-graphe orienté pour lequel il n’existe aucun arc de son graphe qui ne lui soit pas un arc incident vers l’intérieur.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- Élément absorbant (ou élément permis) : (Mathématiques) Élément d’un ensemble qui, pour une loi de composition interne donnée, transforme tous les autres éléments en lui-même lorsqu’il est combiné avec eux par cette loi.
- L’élément absorbant de la multiplication est le zéro.
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méchant
- Mauvais, contraire de bon.
- De méchante humeur, de mauvaise humeur.
- Après le souper elle joua au quinze, elle perdit de mauvaise grâce, paya de plus mauvaise grâce encore, & se coucha de fort méchante humeur. — (Pierre-François Godard de Beauchamps, Funestine, dans Le Cabinet des fées, ou collection choisie des contes des fées, et autres contes merveilleux, volume 31, Barde, Manget & Cie / Cuchet, Genève / Paris, 1786, page 35)
- Faut croire qu’il avait le réveil bien méchant, cet animal-là ; car, au premier mot que j’essayai de lui dire, il se mit à tirer son sabre… — (Alphonse Daudet, Le Prussien de Bélisaire, dans Contes du lundi, 1873, Fasquelle, réédition Le Livre de Poche, 1974, page 68)
- Ce jour-là, l’ancien garde-du-corps semblait moins disposé que jamais à lier conversation avec son perruquier. Il s’était réveillé de fort méchante humeur ; sa maigre figure était rigide, ses yeux gris restaient fixés droit devant eux, ses sourcils avaient l’air de deux accents circonflexes, et son nez d’aigle était plus pincé que d’habitude. — (André Theuriet, Le Mariage de Gérard, 1875)
- Il a une méchante mine, il a mauvaise mine.
- (Québec) Sentir méchant : Sentir mauvais.
- (En parlant de choses) Qui ne vaut rien dans son genre, qui est maigre ou insuffisant, de mauvaise qualité ou dans un état déplorable, minable, miteux. Note : Dans cette acception, il précède toujours le nom.
- Et le petit appartement de l’abbé, tendu d’un méchant papier neuf et carrelé de rouge, fleurait la tombe. — (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
- Le voyageur qui s’embarque sur le méchant petit bateau qui fait trois fois par semaine le service entre Algésiras et Tanger, jouit à mesure que tourne l’hélice d’un spectacle véritablement beau. — (Wladimir d’Ormesson, La Question de Tanger in La Revue de Paris, 1922)
- À l’entrée du carrefour se trouvait un méchant groseillier sur lequel séchaient des guenilles. — (Honoré de Balzac, La Comédie humaine : Scènes de la vie à la campagne : Le Médecin de campagne, 1833, page 8)
- Des chenets à 3.000 francs comme occasion et un dîner composé d’un méchant poulet grillé, voilà ce que nous a rapporté notre journée de Rouen ; et par là-dessus, la rentrée dans la capitale de tous les Rouennais de Paris a amené un retard de deux heures au train. — (Edmond et Jules de Goncourt, Journal, 1880, page 69)
- Et les méchants petits meubles d’hôtel, en pitchpin verni, mal d’aplomb sur des jambes trop grêles ! — (Georges Simenon, Le fou de Bergerac, Fayard, 1932, réédition Le Livre de Poche, page 27)
- Le tout en assez mauvais état, comme le méchant bout de tapis par terre, les chaises paillées et les rideaux en faux Gobelins qui avaient cet aspect définitivement poussiéreux et passé qui enlève tout courage pour en entreprendre le nettoyage. — (Elsa Triolet, Le premier accroc coûte deux cents francs : nouvelles, 1945, page 121)
- (En parlant d’une personne du point de vue de sa fonction) Sans valeur, incompétent.
- Un méchant orateur.
- Un méchant avocat.
- Dites donc une fois pour toutes que c’est l’homme qui honore la fonction, et qu’un bon ouvrier rend plus de services à la société qu’un méchant écrivain. — (Marie Roch Louis Reybaud, Jérôme Paturot à la recherche d’une position sociale, 1844)
- (En parlant de traits ou d’attributs psychologiques) Qui ne remplit pas correctement sa fonction, défectueux.
- Est-ce Vienne ou Valence qu’habite Mlle Sophie de Rivières ? Ma méchante mémoire m’a tenu incertain entre ces deux villes ; mais nous n’avons pris terre ni dans l’une ni dans l’autre. — (M. de Guérin, Correspondance, 1837)
- (En parlant d’événements) Qui provoque des désagréments, des ennuis, désagréable, déplaisant, pénible.
- La mer est méchante ce matin, les plaisanciers ne sortent pas.
- — Si les chemins sont aussi méchants que l’an dernier, dit-elle, on ne pourra pas aller à la messe de minuit. — (Louis Hémon, Maria Chapdelaine, J.-A. LeFebvre, Montréal, 1916)
- Diable ! Diable ! Voilà une méchante affaire […] mais tout cela pourra faire chez moi un esclandre. — (Alfred de Vigny, Chatterton, iii, 4, 1835)
- En un instant, il fut entouré par une bande de jeunes boutiquiers qui ne demandaient qu’à lui faire un méchant parti. — (André Theuriet, Le Mariage de Gérard, 1875)
- Les événements les plus graves ont souvent leur source dans de méchants petits hasards de rien du tout.— (René Boylesve, La leçon d’amour dans un parc, Calmann-Lévy, 1920, réédition Le Livre de Poche, page 25)
- (Québec) De mauvais goût.
- Cette soupe est méchante.
- Pas mangeable, c’te mousse-là ! C’est pas qu’est ben méchante, est pas agréable au goût, that’s all. Pourtant, en-dessous, c’est bon, c’est à se licher les babines… Même si tu t’étouffes avec un gros morceau envalé de travers, t’en crèveras pas, ça t’apprendra à perdre patience, avance ta montre tandis que c’est encore le temps. — (Jean-Marie Poupart, Chère touffe, c’est plein plein de fautes dans ta lettre d’amour : Roman, Éditions du Jour, 1973)
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actant
- (Linguistique) Constituant syntaxique imposé comme paramètre par la valence de certaines classes lexicales, comme le verbe principalement, mais aussi l’adjectif, la préposition, etc.
- Chaque actant, outre son rôle grammatical, joue un rôle sémantique.
- Dans la phrase Il pleut , il n’y a pas d’actant.
- Comme à l’accoutumée, c’est dans le lieu par excellence de la manifestation sémantique, le discours, que nous rencontrerons l’actant comme une force non plus inerte mais en pleine phase de transitivité. — (Clément Legaré, La structure sémantique: Le lexème cœur dans l’œuvre de Jean Eudes, 1976)
- On se demande pourquoi l’Université s’obstine à enseigner les principes narratifs à coups de Propp, Greimas ou autres pensums au lieu d’investir dans une salle de projection. Prémices, intrigue, actants, péripéties, quête, héros et autres adjuvants : il vous suffit d’un Sean Connery en uniforme de sous-marinier russe et de quelques porte-avions bien placés. — (Muriel Barbery, L’élégance du hérisson, 2006, collection Folio, page 88)
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abâtardissement
- État ou fait de ce qui est abâtardi, au propre comme au figuré. Caractérisation d'une dégénérescence, d'une corruption ou d'une altération.
- — L’homme redeviendra ce qu’il était avant son abâtardissement, nos hommes de six pieds seront alors des nains… — (Honoré de Balzac, Les Comédiens sans le savoir, 1846)
- Les Arabes considèrent également le cheval avec quatre balzanes comme un animal sans mérite; et, de même que beaucoup parmi nous, ils regardent la belle face et les balzanes haut chaussées comme des preuves d’abâtardissement. — (Félix van der Meer, Connaissances complètes du cavalier, de l’écuyer et de l'homme de cheval, Bruxelles : chez A.-N. Lebègue & Cie & Paris : chez J. Dumaine, 1866, page 321)
- Les changements linguistiques qui ont eu lieu au Québec, de même que ceux qui sont en cours, ne peuvent en rien être considérés comme un appauvrissement, un abâtardissement ou une déchéance de la langue. — (Noël Lynn Corbett, Langue et identité, 1990)
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affectionnant
- Participe présent du verbe affectionner.
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affaiblissement
- État de ce qui est affaibli.
- Le défaut d'exercice, le confinement dans une atmosphère très-limitée, sont des causes d’affaiblissement de l’organisme, et par suite des causes prédisposantes de la tuberculose. — (Alphonse Laveran, Traité des maladies et épidémies des armées, Paris : chez G. Masson, 1875, p. 323)
- Quant au comté de Flandre, sa dépendance politique envers la France l’entraîna, malgré lui et contre ses intérêts traditionnels, dans les conséquences de l’affaiblissement de la monnaie royale. — (Albert Marignan, Jean Georges Platon, Maurice Prou, Le Moyen âge: Volumes 59 à 60, 1953)
- (Télécommunications) Diminution d’une puissance électrique, acoustique ou électromagnétique entre deux points.
- (Métrologie, Télécommunications) (En particulier) Expression quantitative de cette diminution par le rapport, généralement en décibels, de la valeur en deux points d’une puissance ou d’une grandeur qui est liée à la puissance par une relation bien définie.
- L'ARCEP a dans un premier temps ouvert le Re-ADSL2 aux lignes dont l'affaiblissement est inférieur à 75 dB et a défini un mode de calcul de cette valeur théorique d'affaiblissement de la ligne. En décembre 2005, la valeur maximale d'affaiblissement validant l'éligibilité aux offres commerciales Re-ADSL2 a été repoussée à 78 dB.
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fan
- (Linguistique) Code ISO 639-3 du fang.
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acclamant
- Celui qui pousse des acclamations, qui acclame.
- Cette poignée d’acclamants a été triée sur le volet des logis misérables ; et encore, parmi ceux qui m’ont applaudi, parce que ma voix tonnait, ou pour ne pas faire « scission ouverte », combien m’abandonneront demain pour suivre le cortège de Simon triomphant ! — (Jules Vallès, L’Insurgé, G. Charpentier, 1908)
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achevant
- Participe présent du verbe achever.
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tellement
- De telle manière ; à un tel point.
- La Mole fit un mouvement tellement brusque de stupeur et d’effroi que la reine sourit. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre V)
- La fromentelle est un calcaire jaunâtre, très-dur, coquillier, passant presque à la lumachelle. Les coquilles y sont tellement agrégées qu’il n’est guère possible d’en déterminer même le genre. — (Nicolas-Armand Buvignier, Statistique géologique, minéralogique, minérallurgique et paléontologique du département de la Meuse, Paris : J.-B. Baillière, 1852, p.390)
- L’agriculture y est d'un maigre profit : le sol est, en effet, tellement rocailleux, qu'il faut le cultiver avec la houe. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 36)
- Les Russes sont tellement imitateurs, que toutes les maladies de la civilisation se répercutent chez eux. — (Honoré de Balzac, Le Cousin Pons, 1847)
- Tant ; en une telle quantité. — Note : S’emploie aussi avec que comme corrélatif. Un certain haut niveau de qualité dans la proposition précédente résulte à la proposition suivante.
- La grand-mère, tellement vieille qu’on ne voyait plus ses yeux, dormait dans un antique fauteuil, au haut duquel perchait une pie. — (Erckmann-Chatrian, Histoire d’un conscrit de 1813, J. Hetzel, 1864)
- Le système de raréfaction des naissances est ici tellement ancré dans les esprits, qu’il finit par être jugé comme le signe d’une vie raisonnable […] — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- C'était la terreur. Un sacré tord-boyaux de frousse tellement on avait peur qu'un des deux se viandât méchamment cinq mètres plus bas. — (Luvan, Susto, Éditions La Volte, 2018, chap. 20)
- (Avec de) Un tel nombre de ; une telle quantité de.
- Pendant longtemps ils se virent poursuivis par le roi, suivi d’une troupe nombreuse d’hommes armés, mais qui ne purent lutter contre des chevaux fées ; le char volait toujours avec rapidité ; les chevaux redoublaient tellement de vitesse qu’ils finirent par faire cent lieues à l’heure. — (Comtesse de Ségur, Histoire de la princesse Rosette, dans Nouveaux Contes de fées, 1857)
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soudainement
- D’une manière soudaine.
- […]…, et que le templier garderait près de lui une vingtaine d’hommes, comme corps de réserve, et avec lesquels il serait prêt à se porter sur tous les points qui pourraient être soudainement menacés. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- Son absence durait un an, deux ans. Et puis, un beau soir, sans que personne de son entourage fût prévenu, il reparaissait soudainement. — (Octave Mirbeau La Mort de Balzac, 1907)
- Il faut qu’on la retire, et que soudainement On la fasse sans bruit porter au monument, — (Tristan, M. de Chrispe, V, 10.)
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énormément
- Beaucoup, d’une manière énorme.
- Le fait, d’ailleurs, est patent, incontesté, affirmé de tous côtés : l’aisance s’est énormément développée parmi les ruraux des Côtes-du-Nord. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Il avait énormément l’air d'un zamuro… — (Georges Arnaud, Le Salaire de la Peur, 1950 (en note : Oiseau qui tient du corbeau et du vautour))
- Les enfants s’amuseront énormément à préparer les recettes présentées dans " Les petits cuisiniers ", et ils se feront un plaisir de déguster leur chef-d’œuvre. — (Anne Wilson, Les petits cuisiniers, 1997)
- (Avec de) Un nombre énorme de. Une quantité énorme de.
- Nous avons de bonnes touches, beaucoup d’insolence, énormément de liberté de langage. — (Gustave Flaubert, Correspondance, Édition Conard, 1926, page 141)
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équivalant
- Participe présent d'équivaloir.
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évidemment
- D’une manière évidente.
- Et il s’abîma en des recherches mentales, évidemment compliquées et très pénibles, s’il fallait en juger par les diverses grimaces qui se succédèrent sur son visage, […]. — (Octave Mirbeau, La Bonne, dans Lettres de ma chaumière, 1885)
- L'abondante littérature idyllique des professeurs de rhétorique est évidemment une pure vanité. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, Chap.VII, La morale des producteurs, 1908, p.363)
- De cela même que je pensais à douter de la vérité des autres choses, il suivait très évidemment et très certainement que j’étais. — (René Descartes, Méth. IV, 2.)
- Les uns veulent toujours croire aveuglément, les autres veulent toujours voir évidemment. — (Nicolas Malebranche, Rech. IV, 3.)
- Il est certain que… ; indiscutablement. — Note : Dans cette acception, il se met au commencement de la phrase.
- Évidemment il a prouvé ce qu’il voulait démontrer.
-
admettant
- Participe présent du verbe admettre.
- L’immense répartition du conte 425 et des formes associées interdit de même toute localisation pour le passage du mythe au conte, en admettant même - ce que je tiens pour probable - qu’il se soit opéré une seule fois, et de là diffusé, puis re-partagé en variantes. — (Bernard Sergent, Les Dragons, 2018, pages 329-330)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.