Dictionnaire des rimes
Les rimes en : proposition
Que signifie "proposition" ?
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- Action de proposer, de soumettre à un examen, à une délibération.
- Favrolles prend la parole. Son vide intérieur, son inconscience braillarde se masquent sous l'énergie de ses propositions. — (Léon Trotsky, Le drame du prolétariat français, 1922, annexe à l'édition de 1964 de Littérature et Révolution (les Lettres Nouvelles, éditeur))
- (Spécialement) (Par ellipse) Proposition de loi.
- Chose qui a été proposée.
- La proposition de ce député a été prise en considération.
- Il a retiré sa proposition.
- (En particulier) Chose proposée pour arriver à la conclusion d’une affaire ou à un arrangement.
- Le résultat de cette proposition conciliatrice fut que les deux jeunes gens […] se prirent par le bras, et, ajustant leurs épées, se dirigèrent vers la porte de l’hôtellerie, sur le seuil de laquelle se tenait l’hôte. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre IV)
- Tout ce qu'il entendait autour de lui, les tuyaux refilés d'une oreille à l'autre, les vaines discussions d'intérêts sordides, les propositions abracadabrantes, lui occasionnaient parfois des nausées. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930)
- proposition raisonnable, satisfaisante, absurde, ridicule.
- Faire des propositions à quelqu’un.
- Propositions de paix, d’accommodement, de conciliation.
- Expression d’une idée, affirmation ou la négation de quelque chose.
- […], ils formulèrent la proposition suivant laquelle l’obéissance au souverain, bon ou mauvais, était préférable à la fitna (anarchie, désordre). Ce qui équivalait à la consécration formelle du quiétisme politique de l’islam. — (Panayiotis Jerasimof Vatikiotis, L’Islam et l’État, 1987, traduction d’Odette Guitard, 1992, page 93)
- proposition universelle, générale, particulière.
- proposition hasardée.
- proposition insoutenable.
- Soutenir une proposition.
- Condamner une proposition.
- Censurer une proposition.
- proposition en matière de foi.
- (Grammaire) Membre de phrase composé essentiellement d’un sujet et d’un verbe et accessoirement d’un complément ou d’un attribut.
- Le terme de proposition remonte aux grammaires logiques où il désignait toute construction minimale porteuse d'un jugement : l'association d'un sujet (ce dont on dit quelque chose) et d'un prédicat (ce que l'on dit du sujet). Ainsi les grammairiens de Port-Royal analysaient la phrase « Dieu invisible a créé le monde visible » en trois propositions : Dieu a créé le monde — Dieu est invisible — Le monde est visible. Progressivement, la notion de proposition s'est confondue avec celle de phrase pour désigner l'unité syntaxique et prédicative combinant un sujet grammatical et un groupe verbal. — (Martin Riegel et alii, Grammaire méthodique du français, 1994)
- Ce La Fontaine qui me prouvait qu’il existe des propositions dont le verbe est au participe : Marché fait, les oiseaux forgent une machine. Ce Corneille qui me fournissait un exemple de propositions principales juxtaposées : J’ai fait ce que j’ai dû, je fais ce que je dois, tandis que Victor Hugo m’offrait un modèle d’indépendantes juxtaposées :Esclave, apporte-moi des roses !Le parfum des roses est doux ! — (Paul Guth, Le mariage du Naïf, 1957, réédition Le Livre de Poche, page 74)
- La syntaxe moderne nous a déjà habitués à considérer la proposition comme un nexus, un noyau, fonctionnant à la manière d'un accordéon dont les éléments sont extensibles ou comprimables à volonté. — (Cahiers de lexicologie, 1961, volume 2, page 48)
- Un cahier de grammaire m’apprend que la proposition indépendante était dite absolue, la principale pouvait s’appeler aussi primordiale alors que la subordonnée se satisfaisait de secondaire. La nomenclature grammaticale a quelque peu évolué depuis, mais à force de nuances, est-elle devenue plus claire ? — (Édouard Bled, Mes écoles, Robert Laffont, 1977, page 128)
- (Logique) Énoncé doué d’une valeur de vérité, généralement le vrai ou le faux.
- Une phrase impérative ou interrogative n’est pas une proposition logique.
Mots qui riment avec "on"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "proposition".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : on , ons , ont , onts , ond , onds , omb , ombs , noms et nom .
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acidulons
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe aciduler.
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe aciduler.
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reprendrons
- Première personne du pluriel du futur de reprendre.
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achoppons
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe achopper.
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe achopper.
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affirmation
- Action d’affirmer.
- De l’autre côté, quelques-uns parmi nous discutaient s'il fallait ajouter foi aux affirmations du criminel qui s'était montré menteur incorrigible. — (Ivan Tourgueniev, L'Exécution de Troppmann, avril 1870, traduction française de Isaac Pavlovsky, publiée dans ses Souvenirs sur Tourguéneff, Savine, 1887)
- Sommeil impossible pour quatre, car Laurent ronfle. Nous vérifions enfin sur lui l'affirmation classique des ronfleurs qui ne ronflent prétendent-ils, que couchés sur le dos. Les ronfleurs sont des menteurs : Laurent ronfle quand nous le tournons sur le côté droit, et sur le côté gauche, et sur le ventre. — (Jean Giraudoux, Retour d'Alsace - Août 1914, 1916)
- Il est donc légitime lorsque la foi et la raison semblent en désaccord, de tenir pour vraies les affirmations de la foi, puisque le miracle est chose toujours réalisable pour un Dieu tout-puissant. — (Louis Rougier, Histoire d'une faillite philosophique: la Scolastique, 1925, éd.1966)
- Une longue fréquentation des ouvrages ésotériques m’a souvent fait croiser des ouvrages bourrés d’affirmations non vérifiées et contraires à toute démarche scientifique, garnis de citations introuvables, […]. — (Les grands esprits manipulés par les astrologues, dans Le Québec sceptique, n°56, p.29, printemps 2005)
- (Logique) Expression par laquelle une proposition est affirmative.
- L’affirmation est opposée à la négation.
- (Justice) Assurance avec serment et dans les formes juridiques.
- Prendre un acte d’affirmation.
- Je m’en rapporte à votre affirmation.
- Affirmation de compte.
- Le juge a pris leur affirmation.
- Le greffe des affirmations.
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mettrons
- Première personne du pluriel du futur de mettre.
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absolvons
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe absoudre.
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe absoudre.
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acheminons
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe acheminer.
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe acheminer.
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prenons
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe prendre.
- Ces pieux déchets font pourtant envier les animaux, qui ne possèdent rien, sinon leur vie, que si souvent nous leur prenons ; ils nous font aussi envier les saddhus et les anachorètes. — (Marguerite Yourcenar, Souvenirs pieux, 1974, collection Folio, page 70)
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe prendre.
- Prenons, par exemple, des proclamations pour lesquelles le second facteur prend des valeurs très fortement négatives, celles de Ferroul (704) à gauche ou de Guilloutet (213) à droite. — (Antoine Prost, Vocabulaire des proclamations électorales de 1881, 1885 et 1889, 1974)
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admonestons
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe admonester.
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe admonester.
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garçon
- Enfant ou adolescent mâle, par opposition à fille.
- De ces cervelles fines, la plus fine était la petite Brulette, emmi les filles, et des plus épaisses, la plus épaisse paraissait celle de Joseph, emmi les garçons. — (George Sand, Les Maitres sonneurs, Londres : George Bell & Sons (Les Classiques Français Illustrés, publiés sous la direction de Daniel O’Connor), 1908, page 4)
- Ses deux premières femmes n’avaient pas su lui donner de garçon : tant pis pour elles. — (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans « Trois contes de l’Amour et de la Mort », Édition Corrêa, 1940)
- Devant nous, sur la chaussée, une bande de jeunes garçons s’efforçaient de maîtriser un kérabau emballé. — (Kazuo Ishiguro, Quand nous étions orphelins, traduit par François Rosso, Éditions Gallimard, 2014)
- Madame, les garçons sont les soucis des mères. — (Victor Hugo)
- (Par extension) Jeune homme.
- Pendant la fête, elle ne quittait pas mon bras et refusait de danser avec les autres garçons du village. — (Erckmann-Chatrian, Histoire d’un conscrit de 1813, J. Hetzel, 1864)
- Il accordait à son frère une grande habileté. Selon lui, ce gros garçon endormi ne sommeillait jamais que d’un œil, comme les chats à l’affût devant un trou de souris. — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, G. Charpentier, Paris, 1871, chapitre III ; réédition 1879, pages 98-99)
- Ce qui tourmentait et désolait et retournait le curé de Melotte, c’était le dévergondage des filles et des garçons du pays. — (Louis Pergaud, Le Sermon difficile, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Les garçons revenus du service militaire ont trouvé de plus en plus ennuyeuses les soirées du Causse enténébré et silencieux. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Cette gentillesse qui abrégeait les formes et supprimait les fadaises ridicules que tout garçon se croit tenu de débiter à la belle fille dont il essaie de faire sa maîtresse, m’avait séduit. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- François Cadet, un bel homme, un beau garçon dont les filles s’éprennent d’abord, pour qui elles se jalousent et se déchirent. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 31)
- (Par extension) Homme de genre masculin.
- Je me rappelai la soirée et la nuit. Il y avait donc un garçon dans le lit. Quelle stratégie adopter ? — (Amélie Nothomb, Ni d’Ève ni d’Adam, Albin Michel, Paris, 2007, p. 61)
- Je reçois bon nombre de messages me demandant d'expliquer la fin, et la quasi totalité en provenance de... GARÇONS ! — (Solange te parle, tweet du 17 octobre 2012)
- (Par extension) Homme célibataire.
- — Ainsi, vous êtes encore garçon ? reprit-elle lorsque l’Anglais lui eut fait observer que sa vie errante depuis trois ans eût été peu conciliable avec les liens de l’hyménée. — (George Sand, Jeanne, 1844)
- Si ce grand seigneur restait encore garçon, il y avait moins de sa faute que de celle de sa tante, qui ne connaissait pas les fables de La Fontaine. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844 ; page 252 de l’édition Houssiaux de 1855)
- […]; sans doute, ils ont, eux aussi, certains du moins, des ascendants névrosiques, mais la mysophobie atteint le plus souvent des gens minutieux ou méticuleux par tempérament, par exemple, des vieilles filles ou des garçons âgés, célibataires. — (Édouard Gélineau, Des peurs maladives ou phobies, Paris : Société d’éditions scientifiques, 1894, page 92)
- Pinglet. — Toute réflexion faite, je ne dînerai pas ici… Tu vas chez ta sœur, je suis garçon… je vais m’offrir un petit repas fin au restaurant !… — (Georges Feydeau, L'Hôtel du libre échange, 1894)
- Être vieux garçon, ça a ses avantages et ses inconvénients. — (Jo Barnais , Mort aux ténors, ch. XIII, Série noire, Gallimard, 1956, page 113)
- (Travail) Employé subalterne affecté à un service particulier. Celui qui travaille sous les ordres d’un maître, d’un patron ou d’un chef.
- Bert effleura successivement un bon nombre de métiers : il fut groom dans un magasin de nouveautés et chez un médecin, garçon de pharmacie, apprenti plombier. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 11 de l’édition de 1921)
- (En particulier) Serveur d’un café, d’un restaurant ou d’un hôtel.
- Nous nous mîmes à table. J’avais recommandé la carte au garçon : mes convives parurent contents. — (Alexandre Dumas, Impressions de voyage, La Revue des Deux Mondes, tome 1, 1833)
- Garçon!… garçon!… des pieds de mouton à la poulette, et servez chaud… Allons, vivement. — (J. Gabriel et Charles Dupeuty, Fanfan le batonniste, acte I, scène 5, représentée au théâtre du Vaudeville le 30 août 1845 ; dans La France dramatique au dix-neuvième siècle : choix de pièces modernes, volume 13, Paris : C. Tresse)
- Les bistros regorgeaient d’hommes, de femmes endormis, que parfois le garçon réveillait pour qu’ils cédassent la place à de nouveaux venus. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- Il sollicita le garçon d’un timbre retentissant, en cognant bruyamment ses vastes pattes. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 11)
- Paresseusement, Colombe égoutta les trois verres dans le seau à glace, avec une indifférence de vieux garçon, et les emplit de café tiède. — (Colette, Le toutounier, 1939)
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accueillons
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent de accueillir.
- Première personne du pluriel de l’impératif de accueillir.
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achevons
- Première personne du pluriel du présent de l’indicatif de achever.
- Mon ami Destinge, qui fricotte à l’office, m’apporte les restes d’une pièce montée que nous achevons de démonter le plus consciencieusement du monde. — (journal Le petit français illustré, 1901)
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acceptons
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe accepter.
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe accepter.
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accrussions
- Première personne du pluriel de l’imparfait du subjonctif du verbe accroître (ou accroitre).
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résurrection
- Retour de la mort à la vie.
- (Religion) — Prévoyante, la religion chrétienne garantit la résurrection des corps, postulant ainsi l’affectation ad aeternam d’une âme à un corps, mais avant ? Où sommes-nous ? — (Paul Guimard, L'Age de Pierre, Grasset, page 125)
- (Religion) — Le Père Malebranche prouve la résurrection par les chenilles qui deviennent papillons. Cette preuve, comme on voit, est aussi légère que les ailes des insectes dont il l'emprunte. — (Voltaire, Dictionnaire philosophique, 1765)
- La résurrection d’Athelstane a été souvent critiquée comme outrepassant les règles de la vraisemblance, même dans un ouvrage aussi romanesque. — (Walter Scott, Ivanhoé, ch. XLII, note de l’auteur, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- (Par extension) — […] et là, quand tout espoir sera détruit pour la résurrection de leur patrie, les uns seront forcés de suivre en Étrurie et à Naples la fortune de leurs nouveaux rois; les autres, plus malheureux, iront, sous le ciel brûlant des tropiques, lutter contre un climat pestilentiel. — (Anonyme, Légions polonaises en Italie, Revue des Deux Mondes, 1829, tome 1)
- Commune à ces divers récits, la résurrection par Jésus d'un coq rôti, placé sur la table lors du dernier repas : revenu à la vie, le coq annonce la Passion du Seigneur. — (François Bovon, L’Évangile selon saint Luc: texte imprimé; vol. 4, page 225, Labor et Fides, 2009)
- Mais les cryobiologistes espèrent qu'une nouvelle technique, appelée nanotechnologie, fera bientôt de la résurrection une réalité. […]. Certains cryobiologistes prédisent que le premier réveil suite à une cryogénisation pourrait se produire vers 2040. — (Mark Brake & Jon Chase, Congeler les gens pose quelques soucis, dans La science dans Star Wars : Ce qui se cache derrière la Force, le sabre laser, les voyages intergalactiques..., traduit de l'anglais par Marion McGuinness, éd. De Boeck Supérieur, 2019)
- (Sens figuré) — Nous nous levons à demi habillés, des inconnus autour de nous surgissant du foin, à la vitesse et avec les ennuis d'une résurrection, se plaignant du bras, d'une fluxion, de la jambe. — (Jean Giraudoux, Retour d'Alsace - Août 1914, 1916)
- (Par hyperbole) (Familier) Guérison surprenante, inopinée. Dans ce cas, on peut dire aussi résuscitation.
- L'état physique du malade était des plus piteux : […]. Le malade vint en septembre 1915, sur le conseil d'un de mes clients. À partir de ce moment, les progrès ont été très rapides et actuellement (1925), ce monsieur se porte parfaitement bien. C'est une vraie résurrection. — (Émile Coué, La Maîtrise de Soi-même par l'autosuggestion consciente, 1922, éd. 1935, p.40)
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adossons
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe adosser.
- Première personne du pluriel de l’impératif présent du verbe adosser.
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déduction
- Action de soustraire une somme d'une autre.
- Il fait une déduction de la somme principal.
- La succession, déduction faite des dettes et legs, monte à cent mille francs.
- Rappelons la règle relative aux déductions : un contribuable peut soustraire de ses revenus les dépenses qui ont servi à générer ces entrées d’argent. J’insiste sur le « peut », il n’y a aucune obligation de le faire. — (Daniel Germain, La gestion de la PCU, broche à foin jusqu’à la fin, Le journal du Québec, 23 décembre 2020)
- (Didactique) Action de déduire, de tirer une conséquence, d'inférer une chose d'une autre.
- Les déductions de la science actuelle nous font connaître les véritables principes de l’amélioration, il ne faut que les poser et les écrire. — (Jean Déhès, Essai sur l’amélioration des races chevalines de la France, École impériale vétérinaire de Toulouse, Thèse de médecine vétérinaire, 1868)
- Vos raisons ne sont pas des raisons, vos déductions ne sont que des hypothèses. — (Pierre Souvestre et Marcel Allain, Fantômas, L’Agent secret, 1911, Éditions Robert Laffont, Bouquins, tome 1, page 969)
- (Logique) Procédé par lequel on va de la cause aux effets, du principe aux conséquences, du général au particulier.
- Le syllogisme est la principale forme de déduction.
- La déduction est opposée à l’induction.
- (Antiquité romaine) Déduction de colonie (deducere coloniam) : installation d'une colonie de citoyens romains sur des terres confisquées aux vaincus.
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adoptons
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe adopter.
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe adopter.
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estimation
- Action d’attribuer un prix à quelque chose d’existant, de l’évaluer, d’en estimer la valeur.
- En regardant de plus près, ils s’aperçoivent alors que tous les produits étaient périmés depuis longtemps. Le « partenaire » coréen avait « arrosé » l’auditeur lors de l’estimation comptable de l’apport en capital. — (« Réussir sur le marché coréen : Pour la première fois l’an passé, les Européens ont plus investi en Corée que les Américains ou les Japonais », dans L’Usine Nouvelle n°2593, 30 avril 1997)
- Évaluation d'une quantité.
- Pour certaines opérations ( estimation de la charge d'un camion ou d'un engin, estimation approchée du volume d'une bille, etc.. ) il n'est pas utile d'effectuer un cubage précis. — (Barème de cubage, 7e édition, CIRAD Département Forêts, 1995, page 86)
- Quelques espèces sont assez facilement piégeables et suffisamment étudiées pour permettre, dans quelques milieux, l’estimation de densités à l'hectare. — (Henri Le Louarn & Jean-Pierre Quéré, Les rongeurs de France: faunistique et biologie, avec la collaboration de A. Butet, INRA / Éditions Quae, 2003, page 52)
- (Gestion de projet) Opérations de chiffrage :
- Prédiction d’une grandeur, une performance, le coût ou la durée d’une tâche d’un projet.
- La consommation d’essence était depuis une huitaine d’heures nettement inférieure à nos estimations, pourtant très tirées. — (Dieudonné Costes et Maurice Bellonte, Paris-New-York, 1930)
- Discipline ou fonction remplie par le personnel qui réalise ces chiffrages, qu’il soit l’exécutant de la tâche estimée ou affecté uniquement à cette fonction.
- On en est où avec l’estimation du projet ?
- Résultat, chiffre résultant de cette opération, coût présenté sur un devis.
- L’'estimation’ est bien supérieure à ce que nous attendions.
- (Par extension) Offre commerciale, budget.
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accroupissons
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent de accroupir.
- Première personne du pluriel de l’impératif de accroupir.
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affadissons
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe affadir.
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe affadir.
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plairont
- Troisième personne du pluriel du futur de plaire.
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pollution
- (Courant) Diffusion dans l’environnement d’un produit potentiellement toxique ou de nature à perturber le fonctionnement d’un biotope.
- La maladie de Minamata, c’est ce terrible fléau dû à la pollution par le mercure qui fit des milliers de victimes au Japon en 1950 et en 1965 : le monde entier a pu voir ces images de corps tordus d’enfants monstrueux dans les bras de leurs mères. Il y avait des cinéastes et des photographes au Japon. Il n’y en avait guère en Irak en 1956, au Pakistan en 1961, au Guatemala en 1963, au Nouveau-Mexique en 1969, où le méthyl-mercure a fait aussi des ravages. — (Sarine Hargous, Les Indiens du Canada sont contaminés par le mercure, Le Monde, 26 novembre 1979)
- Ville cuvette en quelque sorte, la capitale turque est surtout la victime de la pollution lors des jours sans vent. — (Artun Unsal, Les collines polluantes d'Ankara, Le Monde, 29 décembre 1980)
- Il se fichait même de savoir pourquoi De Lavarice préconisait un désherbement à la main plutôt que l'application de produit herbicide. Il se fichait de savoir si c'était par souci de pollution ou d'économie. — (Ernest Bavarin, L'habitation de la nouvelle chance, L'Harmattan, 2001, page 264)
- Et les muges ? Pauvres muges ! On leur a fait tellement de tort avec la pollution et le mazout que les amateurs de muges aux olives sont plutôt rares. C'est un grand vide dans les traditions que la disparition de ce poisson appelé « mulet » dans le reste de la France. — (Christiane Maréchal raconte la Provence calendale: Noël, Étrennes, les Rois, Éditions de Provence, 1996, page 27)
- (Par extension) Tout phénomène extérieur qui peut être nuisible, dangereux pour la santé, ou désagréable.
- La pollution lumineuse empêche la bonne observation des étoiles.
- La pollution acoustique est un fléau urbain.
- (Médecine) Émission involontaire de sperme.
- Une pollution nocturne.
- (Religion) (Vieilli) Profanation, souillure, péché d’impureté.
- La pollution d’une église dure jusqu’à ce qu’elle ait été bénite à nouveau.
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moisson
- Récolte des blés et autres céréales.
- La moisson de l'orge a lieu aux premiers jours de mai, celle du blé dans la seconde quinzaine de ce mois, celle du maïs au commencement de juin, et celle des légumineuses un peu plus tard. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 220)
- (Par extension) Emblavure de céréales.
- Le spectre biologique de l'association des moissons siliceuses accuse une proportion très élevée de Thérophytes ; […]. — (Gustave Malcuit, Contributions à l’étude phytosociologique des Vosges méridionales saônoises : les associations végétales de la vallée de la Lanterne, thèse de doctorat, Société d’édition du Nord, 1929, p. 29)
- Temps de la récolte.
- La moisson approche.
- À l’automne le paresseux ne laboure pas,à la moisson il cherche, et… rien ! — (Proverbes XX, 4, traduction Émile Osty)
- (Sens figuré) Fruit d'un travail, ce qui est récolté.
- Ce savant a fait une riche moisson dans les archives publiques, il y a recueilli des matériaux précieux.
- Cette quêteuse a fait une abondante moisson, sa quête a produit beaucoup d’argent.
- Une moisson de lauriers, beaucoup de succès, un grand nombre de victoires.
- (Religion) Se dit en parlant de la conversion des âmes.
- Ce missionnaire a fait, dans l’Inde, une grande moisson.
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abstrayons
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent de abstraire.
- Première personne du pluriel de l’impératif de abstraire.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.