Dictionnaire des rimes
Les rimes en : proposition
Que signifie "proposition" ?
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- Action de proposer, de soumettre à un examen, à une délibération.
- Favrolles prend la parole. Son vide intérieur, son inconscience braillarde se masquent sous l'énergie de ses propositions. — (Léon Trotsky, Le drame du prolétariat français, 1922, annexe à l'édition de 1964 de Littérature et Révolution (les Lettres Nouvelles, éditeur))
- (Spécialement) (Par ellipse) Proposition de loi.
- Chose qui a été proposée.
- La proposition de ce député a été prise en considération.
- Il a retiré sa proposition.
- (En particulier) Chose proposée pour arriver à la conclusion d’une affaire ou à un arrangement.
- Le résultat de cette proposition conciliatrice fut que les deux jeunes gens […] se prirent par le bras, et, ajustant leurs épées, se dirigèrent vers la porte de l’hôtellerie, sur le seuil de laquelle se tenait l’hôte. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre IV)
- Tout ce qu'il entendait autour de lui, les tuyaux refilés d'une oreille à l'autre, les vaines discussions d'intérêts sordides, les propositions abracadabrantes, lui occasionnaient parfois des nausées. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930)
- proposition raisonnable, satisfaisante, absurde, ridicule.
- Faire des propositions à quelqu’un.
- Propositions de paix, d’accommodement, de conciliation.
- Expression d’une idée, affirmation ou la négation de quelque chose.
- […], ils formulèrent la proposition suivant laquelle l’obéissance au souverain, bon ou mauvais, était préférable à la fitna (anarchie, désordre). Ce qui équivalait à la consécration formelle du quiétisme politique de l’islam. — (Panayiotis Jerasimof Vatikiotis, L’Islam et l’État, 1987, traduction d’Odette Guitard, 1992, page 93)
- proposition universelle, générale, particulière.
- proposition hasardée.
- proposition insoutenable.
- Soutenir une proposition.
- Condamner une proposition.
- Censurer une proposition.
- proposition en matière de foi.
- (Grammaire) Membre de phrase composé essentiellement d’un sujet et d’un verbe et accessoirement d’un complément ou d’un attribut.
- Le terme de proposition remonte aux grammaires logiques où il désignait toute construction minimale porteuse d'un jugement : l'association d'un sujet (ce dont on dit quelque chose) et d'un prédicat (ce que l'on dit du sujet). Ainsi les grammairiens de Port-Royal analysaient la phrase « Dieu invisible a créé le monde visible » en trois propositions : Dieu a créé le monde — Dieu est invisible — Le monde est visible. Progressivement, la notion de proposition s'est confondue avec celle de phrase pour désigner l'unité syntaxique et prédicative combinant un sujet grammatical et un groupe verbal. — (Martin Riegel et alii, Grammaire méthodique du français, 1994)
- Ce La Fontaine qui me prouvait qu’il existe des propositions dont le verbe est au participe : Marché fait, les oiseaux forgent une machine. Ce Corneille qui me fournissait un exemple de propositions principales juxtaposées : J’ai fait ce que j’ai dû, je fais ce que je dois, tandis que Victor Hugo m’offrait un modèle d’indépendantes juxtaposées :Esclave, apporte-moi des roses !Le parfum des roses est doux ! — (Paul Guth, Le mariage du Naïf, 1957, réédition Le Livre de Poche, page 74)
- La syntaxe moderne nous a déjà habitués à considérer la proposition comme un nexus, un noyau, fonctionnant à la manière d'un accordéon dont les éléments sont extensibles ou comprimables à volonté. — (Cahiers de lexicologie, 1961, volume 2, page 48)
- Un cahier de grammaire m’apprend que la proposition indépendante était dite absolue, la principale pouvait s’appeler aussi primordiale alors que la subordonnée se satisfaisait de secondaire. La nomenclature grammaticale a quelque peu évolué depuis, mais à force de nuances, est-elle devenue plus claire ? — (Édouard Bled, Mes écoles, Robert Laffont, 1977, page 128)
- (Logique) Énoncé doué d’une valeur de vérité, généralement le vrai ou le faux.
- Une phrase impérative ou interrogative n’est pas une proposition logique.
Mots qui riment avec "on"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "proposition".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : on , ons , ont , onts , ond , onds , omb , ombs , noms et nom .
-
aboliront
- Troisième personne du pluriel du futur du verbe abolir.
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acidulons
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe aciduler.
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe aciduler.
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affaibliront
- Troisième personne du pluriel du futur du verbe affaiblir.
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aboyons
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe aboyer.
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe aboyer.
-
notification
- Action de notifier, de faire savoir dans les formes prescrites par la loi.
- Le congé est un acte unilatéral réceptice en ce sens qu'il produit des effets juridiques lorsqu'il est arrivé à la connaissance de celui qui le subit. L'acte réceptice est un acte dont la formation nécessite une notification au destinataire. — (Viviane Vannes, Le contrat de travail : aspects théoriques et pratiques, 4e édition, Éditions Bruylant, 2013, §. 1220)
- Acte par lequel on notifie.
- Qu’il s’agisse d’une entrée ou d’une sortie de prison, d’une libération ou d’un transfèrement, ou simplement de la notification d’une décision administrative ou judiciaire (comme un arrêté d’expulsion, par exemple), le but est toujours le même : conserver une empreinte suffisante de la personnalité pour pouvoir identifier la description présente avec celle que l’on pourrait être amené à relever ultérieurement. — (Alphonse Bertillon, Identification anthropométrique, instructions signalétiques, Imprimerie Administrative, 1893, p. xiii-xvi)
- (Informatique) Information, avertissement ou alerte.
- Lors d'une exécution automatique, si un logiciel malicieux est détecté, le prochain administrateur qui se loguera sur le système sera notifié par un message dans la zone de notification. — (Emmanuel Dreux, La sécurité sous Windows Vista, Éditions ENI, 2009, page 67)
-
abrasion
- Action d’enlever en grattant.
- Les diamants, pour l’usage de bijoux ou d’outils, sont généralement façonnés par une série d’opérations dont certaines impliquent l’abrasion du diamant par de la poudre de diamant. — (Revue de l’Institut français du pétrole et annales des combustibles liquides, volume 13, 1958)
- Conséquence de cette action.
- L’abrasion des dents de cette vache la rend presque incapable de se nourrir.
- (Géologie, Maçonnerie) Érosion causée par attrition (frottement) venant des matériaux de toutes tailles transportés par les eaux et les glaces.
- Les torrents et les glaciers forment les paysages montagneux grâce à une abrasion efficace et constante.
- Le maçon a effectué une longue abrasion de la pierre pour la rendre lisse.
- (Médecine) Excoriation cutanée ou muqueux (enlèvement de certains tissus par raclage) superficielle.
- Le médecin a procédé à une abrasion de sa croûte, ce fut long et peu commode, pour ne pas dire très douloureux…
-
gestion
- Action et effet de gérer, d’administrer.
- Si ce n'était que cela, comme au bon vieux temps, mais la gestion d'une entreprise viticole nécessite une paperasserie courtelinesque et kafkaïenne à la fois. — (Jacques Dupont, Le guide des vins de Bordeaux, Grasset, 2011)
-
législation
- Droit de faire les lois.
- Dans les gouvernements constitutionnels, la législation n’appartient qu’au Parlement.
- Corps même de ces lois.
- C'est à l'idéologie, à cette ténébreuse métaphysique qui, en recherchant avec subtilité les causes premières , veut sur ses bases fonder la législation des peuples, au lieu d'approprier les lois à la connaissance du cœur humain et aux leçons de l'histoire, qu'il faut attribuer tous les malheurs qu'a éprouvés notre belle France. — (Procès du général Malet, dans Causes célèbres du XIXe siècle: rédigées par une société d'avocats et de publicistes, Paris : H. Langlois fils & Cie, 1827 & Paris : P. Pourrat frères et Bazouge-Pigoreau, 1834, vol.2, p.70)
- […], la charte de 1814 avait incorporé définitivement à la tradition nationale le système parlementaire, la législation napoléonienne et l’Église concordataire ; […]. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence Chap.III, Les préjugés contre la violence, 1908)
- En Franche-Comté, les réfugiés trouvèrent une législation à peu près aussi tracassière que celle qu'ils avaient connu en France. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- Mais cette Novelle marque une régression dans la voie de la répression de l’eunuchat. Estimant l'ancienne législation trop draconienne, Léon VI abolissait la peine du talion contre les opérateurs et adoucissait les autres pénalités. — (Études byzantines, Institut français d'études byzantines, 1943, vol.1-2, p.200)
- En dépit du morcellement législatif des coutumes, nous avons une unité remarquable de législation en cette matière, car c'est l’Église qui seule légifère et juge. — (Gabriel Lepointe, La Famille dans l'Ancien droit, Montchrestien, 1947 ; 5e éd., 1956, p.126)
- Science, de la connaissance des lois.
- Un cours de législation.
- Législation comparée, étude des lois des différents pays comparées entre elles.
-
garçon
- Enfant ou adolescent mâle, par opposition à fille.
- De ces cervelles fines, la plus fine était la petite Brulette, emmi les filles, et des plus épaisses, la plus épaisse paraissait celle de Joseph, emmi les garçons. — (George Sand, Les Maitres sonneurs, Londres : George Bell & Sons (Les Classiques Français Illustrés, publiés sous la direction de Daniel O’Connor), 1908, page 4)
- Ses deux premières femmes n’avaient pas su lui donner de garçon : tant pis pour elles. — (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans « Trois contes de l’Amour et de la Mort », Édition Corrêa, 1940)
- Devant nous, sur la chaussée, une bande de jeunes garçons s’efforçaient de maîtriser un kérabau emballé. — (Kazuo Ishiguro, Quand nous étions orphelins, traduit par François Rosso, Éditions Gallimard, 2014)
- Madame, les garçons sont les soucis des mères. — (Victor Hugo)
- (Par extension) Jeune homme.
- Pendant la fête, elle ne quittait pas mon bras et refusait de danser avec les autres garçons du village. — (Erckmann-Chatrian, Histoire d’un conscrit de 1813, J. Hetzel, 1864)
- Il accordait à son frère une grande habileté. Selon lui, ce gros garçon endormi ne sommeillait jamais que d’un œil, comme les chats à l’affût devant un trou de souris. — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, G. Charpentier, Paris, 1871, chapitre III ; réédition 1879, pages 98-99)
- Ce qui tourmentait et désolait et retournait le curé de Melotte, c’était le dévergondage des filles et des garçons du pays. — (Louis Pergaud, Le Sermon difficile, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Les garçons revenus du service militaire ont trouvé de plus en plus ennuyeuses les soirées du Causse enténébré et silencieux. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Cette gentillesse qui abrégeait les formes et supprimait les fadaises ridicules que tout garçon se croit tenu de débiter à la belle fille dont il essaie de faire sa maîtresse, m’avait séduit. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- François Cadet, un bel homme, un beau garçon dont les filles s’éprennent d’abord, pour qui elles se jalousent et se déchirent. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 31)
- (Par extension) Homme de genre masculin.
- Je me rappelai la soirée et la nuit. Il y avait donc un garçon dans le lit. Quelle stratégie adopter ? — (Amélie Nothomb, Ni d’Ève ni d’Adam, Albin Michel, Paris, 2007, p. 61)
- Je reçois bon nombre de messages me demandant d'expliquer la fin, et la quasi totalité en provenance de... GARÇONS ! — (Solange te parle, tweet du 17 octobre 2012)
- (Par extension) Homme célibataire.
- — Ainsi, vous êtes encore garçon ? reprit-elle lorsque l’Anglais lui eut fait observer que sa vie errante depuis trois ans eût été peu conciliable avec les liens de l’hyménée. — (George Sand, Jeanne, 1844)
- Si ce grand seigneur restait encore garçon, il y avait moins de sa faute que de celle de sa tante, qui ne connaissait pas les fables de La Fontaine. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844 ; page 252 de l’édition Houssiaux de 1855)
- […]; sans doute, ils ont, eux aussi, certains du moins, des ascendants névrosiques, mais la mysophobie atteint le plus souvent des gens minutieux ou méticuleux par tempérament, par exemple, des vieilles filles ou des garçons âgés, célibataires. — (Édouard Gélineau, Des peurs maladives ou phobies, Paris : Société d’éditions scientifiques, 1894, page 92)
- Pinglet. — Toute réflexion faite, je ne dînerai pas ici… Tu vas chez ta sœur, je suis garçon… je vais m’offrir un petit repas fin au restaurant !… — (Georges Feydeau, L'Hôtel du libre échange, 1894)
- Être vieux garçon, ça a ses avantages et ses inconvénients. — (Jo Barnais , Mort aux ténors, ch. XIII, Série noire, Gallimard, 1956, page 113)
- (Travail) Employé subalterne affecté à un service particulier. Celui qui travaille sous les ordres d’un maître, d’un patron ou d’un chef.
- Bert effleura successivement un bon nombre de métiers : il fut groom dans un magasin de nouveautés et chez un médecin, garçon de pharmacie, apprenti plombier. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 11 de l’édition de 1921)
- (En particulier) Serveur d’un café, d’un restaurant ou d’un hôtel.
- Nous nous mîmes à table. J’avais recommandé la carte au garçon : mes convives parurent contents. — (Alexandre Dumas, Impressions de voyage, La Revue des Deux Mondes, tome 1, 1833)
- Garçon!… garçon!… des pieds de mouton à la poulette, et servez chaud… Allons, vivement. — (J. Gabriel et Charles Dupeuty, Fanfan le batonniste, acte I, scène 5, représentée au théâtre du Vaudeville le 30 août 1845 ; dans La France dramatique au dix-neuvième siècle : choix de pièces modernes, volume 13, Paris : C. Tresse)
- Les bistros regorgeaient d’hommes, de femmes endormis, que parfois le garçon réveillait pour qu’ils cédassent la place à de nouveaux venus. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- Il sollicita le garçon d’un timbre retentissant, en cognant bruyamment ses vastes pattes. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 11)
- Paresseusement, Colombe égoutta les trois verres dans le seau à glace, avec une indifférence de vieux garçon, et les emplit de café tiède. — (Colette, Le toutounier, 1939)
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reproduction
- Action par laquelle les êtres vivants perpétuent leurs espèces.
- La reproduction des êtres.
- Dans les pays septentrionaux, on ne peut pas compter sur la reproduction de cette espèce d’animal.
- Il considérait la reproduction comme un vice de l’amour, la grossesse comme une maladie d’araignée. Il a écrit quelque part : les anges sont hermaphrodites et stériles. — (Charles Baudelaire, La Fanfarlo, 1847 ; Gallimard, 2012, collection Folio, pages 65-66)
- Il était parti du principe d’invention et du principe d’imitation, l’hérédité ou reproduction des êtres sous l’empire du semblable, l’innéité ou reproduction des êtres sous l’empire du divers. — (Émile Zola, Le Docteur Pascal, G. Charpentier, 1893, chapitre II)
- La principale fonction des phénomènes regroupés sous le terme de reproduction est d'assurer le renouvellement du troupeau par la production de veaux et de génisses. Ceux-ci, lorsqu'ils sont issus de parents améliorateurs selon certains critères choisis pour leur intérêt économique et/ou leur forte héritabilité, deviennent alors l'outil du progrès génétique. — (Meyer, C., Denis, J.-P. ed. sci., "Elevage de la vache laitière en zone tropicale", 1999, 314 pages, Montpellier, Cirad, Collection Techniques, page 129)
- (Botanique) Ensemble des moyens naturels et artificiels qui servent à perpétuer les espèces des plantes, à multiplier les végétaux.
- Reproduction naturelle.
- Les organes de la reproduction.
- Reproduction artificielle, forcée.
- Les semences, les caïeux, les drageons, les boutures, la greffe sont autant de moyens de reproduction.
- (Biologie) Action par laquelle les cellules se multiplient.
- Reproduction par bourgeonnement, par scissiparité, etc.
- (Zoologie) Génération de nouvelles parties qui, dans certains animaux, succèdent à celles qui ont été arrachées, mutilées.
- La reproduction des pattes d’une écrevisse, de la queue d’un lézard.
- Action de publier de nouveau, en parlant d’ouvrages littéraires.
- L’auteur a interdit la reproduction de son roman.
- Payer un droit de reproduction.
- Autoriser la reproduction d’un article, d’une nouvelle, d’une conférence.
- Copie, imitation, vulgarisation, en parlant des ouvrages artistiques.
- La reproduction d’un tableau, d’une sculpture.
- Dans cette publication, il y a de très belles reproductions d’œuvres d’art.
- (Spécialement) Copie d'un original par des techniques particulières.
- Les premiers de ces écrans seront utilisés exclusivement pour des travaux industriels de reproduction, photomicrographie, travail au téléobjectif et photographie des nuages ; […]. — (Agenda Lumière 1930, Paris : Société Lumière & librairie Gauthier-Villars, page 354)
- (Cartographie) Réalisation en un ou plusieurs exemplaires, par un procédé quelconque, d’une image semblable à un modèle[1].
- (Cartographie) Résultat de l'opération précédente[1].
-
accomplirons
- Première personne du pluriel du futur de accomplir.
-
perfection
- (Au singulier) Qualité de ce qui est parfait dans son genre.
- — Elle garde mes vaches, fait le beurre et les fromages à la crème dans la perfection. — (George Sand, Jeanne, 1844)
- C'est pour cela que les catalogues illustrés sur les expositions ont toujours été des entreprises sans lendemain, malgré la perfection des gravures. — (L'exposition universelle de 1867, illustrée, Paris, 1867, volume 1, page 480)
- Il faut aspirer à la perfection.
- Il est difficile d’atteindre, d’arriver à la perfection.
- Donner à un ouvrage toute la perfection dont il est susceptible.
- (Religion) (Au singulier) L’état le plus accompli de la vie religieuse.
- Le quiétisme […] érigeait en système et posait avec franchise comme suprême perfection l’état d'immobilité et d’impuissance où l'âme parvient à la longue quand elle abdique son activité. — (Jules Michelet, Du prêtre, de la femme, de la famille, 3e éd., Hachette & Paulin, 1845, page 178)
- Nous croyons avoir assez fait comprendre quʼil y a de sortes de perfections pour la langue internationale : l’une vraie, faite des qualités qui répondent amplement au rôle de l’organe. Celle-là, l’Esperanto la possède, et la pratique le prouve tous les jours. L’autre, fictive et trompeuse, loin de répondre à la fin de l’idiome, y nuit au contraire plus ou moins, selon qu’elle s’éloigne peu ou beaucoup des qualités que la langue internationale doit posséder pour tous. — (Louis de Beaufront, Commentaire sur la grammaire de la Langue Internationale « Esperanto », 1900)
- (Au pluriel) Qualités excellentes, soit de l’âme, soit du corps.
- Être doué de toute sorte de perfections.
- (Religion) (Au pluriel) État parfait.
- Les perfections divines.
- (Familier) Être, chose qui a toutes les qualités.
- Cette personne est une perfection.
- (Quelquefois) Achèvement.
- Il faut porter cet ouvrage à sa perfection.
-
abonnons
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe abonner.
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe abonner.
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nom
- (Linguistique) Code ISO 639-3 du nokamán.
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marron
- Fruit rond comestible de certains châtaigniers, plus gros qu’une châtaigne ordinaire, de couleur brune.
- Chaud là, les marrons, chaud ! — (Ernest Grenet-Dancourt, Monologues comiques et dramatiques, Librairie Ollendorf, 1883, page 157)
- Quoique la châtaigne et le marron soient de la même espèce, on préfère le marron, parce qu’il est plus gros et plus sucré. — (Balthazar Georges Sage, Supplément aux institutions de physique, 1812, page 46 → lire en ligne)
- Sur le trottoir, un type en passe-montagne vendait des marrons chauds. — (Éric Neuhoff, La Petite Française, Albin Michel, 1997, page 152)
- Nous achetions des marrons pour nous chauffer les doigts dans la poche de nos pèlerines. — (Alexandre Vialatte, Fred et Bérénice, Le Rocher, 2007, page 124)
- Devant l’Uniprix t’avais l’hiver un marchand de marrons chauds, qui te les grillait juste devant toi dans une grande bassine en tôle avec des trous partout dans le fond et de la braise en dessous. — (Alain René Poirier, Souvenirs mélangés d’un Parisien malgré lui, 2017, page 178)
- Avec le succès de son entreprise, M. Chestnut décide de se développer et d’acheter le fonds de commerce de son confrère M. Marron, qui vend des marrons chauds au parc Montsouris. — (André Lévy-Lang, L’Argent, la finance et le risque, 2006, page 126)
- Le scientifique appelle marron le fruit du châtaignier qui ne possède qu’une amande sous le tégument coriace et châtaigne celui qui en possède plusieurs séparés par le tan. L’industriel et le commerçant … auraient tendance à élargir la notion de marron à toutes les châtaignes un peu grosses et dodues. Quant au gastronome, … de la purée ou de la crème de marron, … châtaigne blanchie, … on parle de boudins aux châtaignes et de dinde aux marrons ! — (Robert Bourdu, Le châtaignier, 1996, Actes Sud, Le nom de l’arbre, page 21)
- (Par analogie) Brun, couleur du fruit mûr. #a04000 #602000 #402000 Voir la note sur les accords grammaticaux des noms de couleurs employés comme noms ou adjectifs.
- C’était le papier marron qui avait toujours régné chez les miens : « Votre grand-mère adore le marron. » — (François Mauriac, Un adolescent d’autrefois, Flammarion, 1969, page 135)
- Le marron est issu du mélange des trois couleurs primaires. Les nuances de marron sont donc infinies selon la proportion de ces trois couleurs, plus le noir et le blanc pour la désaturation. — (Allan Carrasco, Le Grand Livre de la Peinture sur Figurines, 2007, page 46)
- Le choix de la couleur divise la population : le vert ne plaît pas, le marron est jugé fade, le jaune trop voyant et le noir salissant. — (Benigno Cacérès, Le bourg de nos vacances, 1970)
- Malartic et Lampourde, dont l’attention était éveillée, aperçurent un homme de moyenne taille, mais singulièrement alerte et vigoureux, hâlé de visage comme un More d’Espagne, les cheveux noués d’un mouchoir, vêtu d’un caban de couleur marron qui en s’entr’ouvrant permettait de voir un justaucorps de buffle et des chausses brunes ornées sur la couture d’un rang de boutons de cuivre en forme de grelots. — (Théophile Gautier, Le Capitaine Fracasse, 1863, pages 111-112)
- (Sens figuré) (Populaire) Coup de poing, châtaigne, gnon.
- Il s’était trouvé un cloporte pour le dénoncer, le directeur ne voulait pas d’ennuis et, manque de bol, ça avait déclenché un foin du tonnerre de Zeus vu qu’il lui avait mis un marron dans la gueule, au cloporte, un putain de marron… Les cloportes, c’est tout ce que ça mérite… L’Abbé avait bien fait, considérait Baudelaire. — (Françoise Guyon, Le diable bat sa femme et marie sa fille, 2010, page 32)
- Y m’a filé une beigne,j’y ai filé un marron,m’a filé une châtaigne,j’y ai filé mon blouson. — (Renaud, Laisse béton, 1977)
- — Quand on a reçu un marron, on fait l’mort. — (Léon Frapié, Réalisme, dans Les contes de la maternelle, Éditions Self, 1945, page 131)
- (Botanique) Marron d’Inde, graine non comestible du marronnier d’Inde.
- En 1825 , M. Vergnaud-Romagnési, dans ses travaux sur le marron d’Inde, dit que les marrons les plus avantageux rapportent 30 pour 100 de leur poids en belle fécule. — (Adolphe Thibierge et Dr Remilly, De l’amidon du marron d’Inde, ou des fécules amylacées des végétaux non-alimentaires, 1857, pages 101-102)
- Au fond une vingtaine de marronniers lâchaient comme des bombes leurs bogues piquantes sur la tête des enfants. Ceux-ci nous apportaient en cadeau des dizaines de marrons bien lustrés dont nous ne savions que faire. — (José Herbert, L’instituteur impertinent : Récit de vie, 2016)
- Quant au fruit à venir, le marron, c’est un excellent vasoconstricteur, base appréciée de médicaments pour traiter varices et hémorroïdes. — (Bernard Boullard, Plantes et arbres remarquables des rues, squares et jardins de Rouen, 2006 → lire en ligne)
- (Pyrotechnie) Pétard dont la détonation évoque l’éclatement d’une châtaigne sur le feu.
- Le tir de deux marrons d’air qui ont éclaté à 300 ou 350 mètres de hauteur a fait dans le nuage une large échancrure à travers laquelle apparut le ciel bleu ; deux autres marrons divisèrent le nuage en deux parties, qui prirent la direction des forces composant la résultante suivant laquelle se dirigeait sa masse. — (Congrès international de défense contre la grêle, Troisième Congrès international de défense contre la grêle et Congrès de l'hybridation de la vigne, 1902, tome 1, page 306)
- Peu d’instans après, le marron éclate en donnant une détonation sourde, et le glaçon se trouve brisé en morceaux assez petits pour passer sous les ponts ou dans les canaux d’une usine, sans causer aucun dommage. — (Bulletin des sciences technologiques, 1829, tome 12, page 363 → lire en ligne)
- Jeton servant à contrôler la présence d’une personne à son poste. Notamment en usage dans les mines, les casiers où ils se rangeaient se nommaient marronniers.
- Les marrons sont entre les mains des factionnaires : les rondiers les trouvent en faisant leur ronde et les déposent ensuite dans la boîte à marrons, dont le contenu est vérifié le matin par le capitaine d’armes. — (Robert de Parfouru, Manuel du marin, 1911, page 86)
- Un surveillant de ronde, qui inspectait le dortoir d’en bas du bâtiment-neuf, au moment de mettre son marron dans la boîte à marrons, − c’est le moyen qu’on employait pour s’assurer que les surveillants faisaient exactement leur service ; toutes les heures un marron devait tomber dans toutes les boîtes clouées aux portes des dortoirs. — (Victor Hugo, Les Misérables, 1862)
- (Populaire) Tête.
- Il a reçu un coup sur le marron.
- (Technique) Grumeau de farine se formant dans la pâte à pain lors du pétrissage.
- Marron, grumeau dans la pâte mal pétrie. — (Prudence Boissière, Dictionnaire analogique de la langue française, 1862, page 1080)
- (Technique) Peloton coagulé dans une table de plomb mal fondue.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- MARRON […] Sorte de grumeau qui reste dans le plomb mal fondu. — (Pierre Larrouse, Grand dictionnaire universel du XIXe siècle, 1873, tome 10, page 1247)
- (Technique) Noyau non calciné d’une pierre passée au four à chaux.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Marbrerie) Partie très dure incluse dans le marbre et nuisant à son polissage.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Plâtrerie) Grumeau dans le plâtre.
- Cette gâchée est pleine de marrons !
- (Coiffure) Grosse boucle de cheveux ronde et nouée avec un ruban.
- Étienne de Jouy, le célèbre librettiste d’opéra, s’étonne en arrivant chez un ami pour dîner d’y trouver le père de celui-ci en habit de droguet à fleurs avec une perruque à marrons, son ami vêtu d’un habit français, sa femme en grande robe à la Médicis, tenant sur son bras un châle indien ; sa fille est vêtue à la grecque, son fils aîné à l’anglaise et les petits en mameluks. — (Patrick Barbier, À l’Opéra au temps de Balzac et Rossini, 2003 → lire en ligne)
- Le costume des juges peut paraître grotesque à un étranger : non que leur robe rouge doublée de satin blanc et leur rochet d’hermine n’aient de l’éclat et de la dignité ; mais ils sont affublés d’une perruque à marrons et à petite queue retroussée en plusieurs nœuds, poudrée plus ou moins également, et jetée au hasard de travers sur leurs cheveux, qu’elle ne cache pas en entier et qui déborde de toutes parts. — (Basile-Joseph Ducos, Itinéraire et souvenirs d’Angleterre et d’Écosse, 1834, page 34)
- (Ichtyologie) Petit poisson méditerranéen de la famille des pomacentridés, aplati latéralement (Chromis chromis)[17].
- Le Marron, ſelon Willughby, eſt un petit poiſſon qui n’a qu’environ quatre pouces de longueur, ſur une épaiſſeur aſſez conſidérable. — (Encyclopédie méthodique, Histoire naturelle, 1787, tome 3, page 247 → lire en ligne)
- Le marron a la chair fade et pleine d’arêtes.
- (Cinéma) Copie intermédiaire d’un film permettant de travailler sur une copie sans abîmer l’original.
- La première étape de la restauration a donc consisté à tirer un nouveau marron image à partir du négatif original et de rajouter les éléments manquants grâce à ce safety. — (Béatrice Valbin-Constant, Camille Blot-Wellens, Restauration du film « Donne-moi tes yeux » de Sacha Guitry, 3 décembre 2007, www.cinematheque.fr)
- Lettres et chiffres découpés en à jour dans une feuille de métal, destiné à être utilisé en tant que pochoir.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Désuet) (Alpes) (Lanslebourg-Mont-Cenis) Porteur savoyard dans les Alpes, guide de montagne, en particulier en Maurienne au Mont-Cenis.
- Du Passeur au Guide. Alors, et alors seulement, les marrons de Novalaise prennent une autre figure, à l’image de la montagne. On voit ses marrons l’aider, lui expliquer ce qu’on trouve en montagne […]. — (Renaud de Bellefon, Histoire des Guides de Montagne : Alpes et Pyrénées, 1760-1980, 2003, page 123)
- Apparut alors, disent les textes, quoddam genus hominum qui « marrones » vocantur (une sorte d’homme qu’on appelait marrons). On relève marones, marronai, marronnes, marucci, mazanes, et, en Val d’Aoste plus particulièrement, celle de marronniers. Leur clientèle était faite de grands personnages : diplomates, ambassadeurs, parfois de papes, d’ecclésiastiques […]. — (Nicolas Giudici, La philosophie du Mont-blanc, 2003, Literary Collections)
- On les appelle ordinairement Marrons. Ils sont divisés en plusieurs bandes et ont des petites chaises qu’ils portent tousjours à la main Quand la neige ni y est pas assez forte ni assez gelée, ils portent sur ces chaises les voyageurs, mais quand le froid a rendu la neige bien dur, et ils accommodent leurs chaises de façon, qu’ils ne portent a plus les voyageurs, mais les font glisser sur la neige avec tant de vitesse, particulièrement à la descente du Mont-Cenis, qu’à peine les peut on suivre des yeux. — (Guido Bentivoglio, 1713, Mémoires du Cardinal Bentivoglio, page 39)
- (Argot) Bagarre, baston, rixe.
- Prens toutes tes Baioffes [armes à feu], car il pourra bien y avoir du marron. — (Louis Ansiaume, Glossaire argotique des mots employés au bagne de Brest, 1821)
- (Argot) Testicule.
- À ce moment précis, j’ai dû vraiment agacer les abeilles car, à peine avais-je grimpé un iota de plus que BEEUUINZZZ BZZZZZ, toute une brigade ou compagnie m’attaqua, et vas-y que je te pique de la tête aux pieds, partout, semblait-il, avec un acharnement particulier sur mes fesses, ma saucisse beige et mes deux marrons couleur foncée ! — (Saer Maty Ba, Le serment du maître ignorant, 2020)
- (Cameroun) Beignet à base de farine de manioc ou de maïs.
- Kanga, achète-moi des marrons !
- Dans le calendrier républicain, nom du 29e jour du mois de fructidor[18].
- Dans le calendrier républicain c’était le 29e jour dans le mois de fructidor, le jour du marron. — (Jean Mayet, 365 jours ou Les Éphémérides allant du XVIe au XXe siècle, 2013, page 500 → lire en ligne)
-
actualisation
- Action d’actualiser.
- Dans le dernier exercice, le lecteur aura remarqué que nous avons dû recourir à l’actualisation et au calcul de rentes annuelles. — (Luc-Normand Tellier, Méthodes d’évaluation des projets publics, 1994)
- L’histoire du culte de saint Bond à Sens, à Paris et dans le diocèse de Soissons, de même que l’histoire de ses reliques, ont fait l’objet d’un long développement en 1867 de la part des bollandistes, travail nécessitant une actualisation. — (Pierre Glaizal & Étienne Dodet, L’ermitage Saint-Bond à Paron; la légende et l’histoire, société archéologique de Sens, 2006, p. 40)
- (En particulier) (Marché public) Variation d’un prix entre la remise de l’offre et le démarrage des prestations.
- L’actualisation est un mode de variation du prix. Elle permet de faire évoluer le prix initial fixé dans l’offre, pour tenir compte des variations économiques survenues entre la date de fixation de ce prix et la date de commencement d’exécution des prestations. — (DAJ, Le prix dans les marchés publics. Guide et recommandations. La formation et la variation des prix dans les marchés publics. Éléments juridiques et modalités pratiques., version 1, mars 2013, p. 22)
- (Économie) Réduction d’une valeur future à une valeur présente sous l’effet d’un taux d’intérêt positif.
- Résultat de cette action.
- (Philosophie) Passage de la puissance à l’acte ; actuation.
- (Cartographie) Remplacement d'une information périmée par une information de même nature dans son état le plus récent[1].
-
leçon
- (Éducation) Petite portion d’une discipline enseignée à un groupe de personnes ou à une seule personne.
- — C’te veine, monologuait-il ! Une classe de gouappée, et moi que j’savais justement pas ma leçon de système métrique. Les mesures de volume, c’est ça qu’est emm… bêtant ! — (Louis Pergaud, L’Argument décisif, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Ce cabinet était la demeure favorite du roi ; c’était là qu’il prenait ses leçons d’escrime avec Pompée, et ses leçons de poésie avec Ronsard. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre III)
- (Éducation) Ce que le maître donne à l’écolier à apprendre et que celui-ci doit répéter, généralement par cœur.
- Arsène André étend ce mépris aux méthodes scolaires. […], une pédagogie qui refuse par système le bénéfice éprouvé des leçons sues par cœur. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- (Par extension) Instructions ou conseils donnés à une personne relativement à sa conduite dans la vie ou dans quelque affaire.
- Cette dépravée, cette aventurière qui vient nous narguer et a le toupet de nous donner des leçons ! — (Ferdinand Déléris, Le Vazaha, l'étranger, page 161, 1995)
- Place Charles-Surugue, des feldgendarmes apprennent aux Auxerrois à traverser dans les passages cloutés qu'ils semblaient ignorer. C'est une leçon de prévention routière avant la lettre. — (Robert Bailly, Les feuilles tombèrent en avril, Paris, Éditions sociales, 1977, page 69)
- Avant de l’envoyer traiter pour moi de cette affaire, je lui ai fait la leçon.
- (Sens figuré) Avertissement salutaire ou correction qu’on reçoit des personnes ou des choses.
- Louis XVIII […] avait appris et retenu cette leçon : ce qui bouge trop meurt vite, et s'était enfermé dans l'étiquette, les usages râpés et les habitudes hiératiques d'antan. — (François Mitterrand, Le coup d'État permanent, 1965)
- Il me parlait malhonnêtement ; mais je lui ai bien fait sa leçon.
- Recevoir une leçon.
- Les leçons de l’expérience sont perdues pour la plupart des hommes.
- Cet événement a été pour moi une bonne leçon.
- Le théâtre peut offrir des leçons profitables.
- (Sens figuré) Réciter sa leçon, Répéter fidèlement ce qu’on vous a recommandé de dire.
- (Paléographie) Texte d’un auteur, par comparaison à une ou plusieurs autres copies du même texte.
- Il y a deux leçons différentes de ce texte. Voici la bonne leçon. Confronter les diverses leçons d’un passage.
- la leçon de Reiffenberg, dous feiz, est sûrement la bonne — (Romania ; recueil trimestriel consacré à l’étude des langues et des littératures romanes., page 379, 1876. Compte-rendu de Gaston Paris)
- leçon : variante textuelle. Les diverses leçons, ou variantes, ornant quasiment chaque verset (grec) du Nouveau Testament sont une aide précieuse pour qui entend rétrovertir le texte vers son hébreu originel. — (Bernard Dubourg, L’invention de Jésus, tome I, « L’hébreu du Nouveau Testament », Paris, Éditions Gallimard, 1987, p. 258)
- Une fois le collationnement refait, le problème qui se posait était celui de l’interprétation des leçons variantes. — (Madeleine Alcover, « Critique textuelle », dans Savinien Cyrano de Bergerac, Les États et empires de la lune et du soleil, Honoré Champion, Paris, 2004, ISBN 2-7453-1079-8, page CXXX)
- (Littérature) Récit qui diffère d’un autre relatif au même fait.
- Vous racontez ainsi l’aventure ; mais il y a une autre leçon, une leçon différente.
- (Catholicisme) Petit chapitre de l’écriture ou des pères, qui fait partie du bréviaire, et que l’on récite ou que l’on chante à matines.
- Il y a trois leçons à chaque nocturne.
- (Musique) Genre musical créé pour accompagner les leçons (au sens de « textes religieux ») pendant la semaine sainte.
- Les leçons de Ténèbres.
-
abominons
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe abominer.
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe abominer.
-
dimension
- (Mathématiques, Physique)
- (Géométrie classique) Direction d’expansion d’un objet dans l’espace.
- Une droite est de dimension 1, le plan du tableau est de dimension 2, … — (Ludwig Schläfli et les autres)
- Parmi les forces connues de ce géant des mondes des 4e et 5e dimensions se trouvait une substance —BAL— laquelle, mise en mouvement dans une certaine direction sous l’influence d’instruments propulsifs […], « électrocutait » pour ainsi dire toutes les formes de vie animée qu’elle pénétrait. — (Benjamin De Casseres, Arcvad le terrible, traduction de Émile Armand, dans Les Réfractaires, n° 1, janvier 1914)
- Le sens haptique résulte de l’activité simultanée et coordonnée des récepteurs tactiles et kinesthésiques qui fournissent de l’objet une perception unique en trois dimensions. — (Robert Rigal, Motricité humaine: fondements et applications pédagogiques, vol. 1, Presses universitaires Québec, 2002, p. 213)
- (Géométrie vectorielle) Cardinal d’une base d’un espace vectoriel.
- La dimension de l’ensemble des fonctions réelles de variable réelle est transfinie.
-
abréviation
- Action d’abréger ; résultat de cette action.
- Le marin payé au voyage […] ne subit aucune réduction de salaires en cas d’abréviation du voyage, quelle qu’en soit la cause. — (Article 36, Code du travail maritime, France, 2009)
- (En particulier) (Linguistique) Procédé graphique consistant généralement à retrancher des lettres d’un mot ou d’un syntagme afin de le raccourcir pour écrire plus vite ou économiser de l’espace.
- Les abréviations, à la différence des abrègements, sont un phénomène strictement graphique permettant de gagner du temps et de l’espace à l’écrit. Ce sont des groupes de lettres auxquels ne correspond aucune forme oralisée. Ainsi, pr (pour), tt (tout), ds (dans), qd (quand), bcp (beaucoup), stp ou svp (s’il te plaît ou s’il vous plaît), pcq (parce que), ss (sans, suis ou sous), rdv (rendez-vous), etc., comptent parmi les abréviations les plus fréquentes du corpus. — (Cédrick Fairon, Jean René Klein, Sébastien Paumier, Le Langage SMS : Étude d’un corpus informatisé à partir de l’enquête « Faites don de vos SMS à la science », Presses universitaires de Louvain, Louvain-la-neuve (Belgique), 2007)
- (Linguistique) Forme raccourcie du mot ou syntagme ayant subi ce procédé.
- Si bien que, gavé d'informations tant sur le patois taafien constitué d’abréviations reposantes, d’apocopes imprévisibles, d’aphérèses inattendues et de métonymies subtiles - OP pour opération portuaire, DZ pour drop zone, bib pour médecin, bout de bois pour menuisier, pimponker pour pompier, etc., j'en passe et des meilleures - que sur le décor de mon futur séjour, j'ai fini par me demander pourquoi diable me donner le mal (de mer) d'y aller, […]. — (Sébastien Sholt, Désolation, Éditions Publishroom, 2019, livre 1)
- Le mot cf. est une abréviation qui doit se lire « confer » et non pas « C.F. », tout comme etc. se lit « et caetera » et non « E.T.C. ».
- Les informations figurant sur la fiche de données de sécurité doivent être exprimées dans des termes simples, clairs et précis, et il convient d’éviter le langage spécialisé, les acronymes et les abréviations. — (Règlement (UE) N°453/2010 de la commission du 20 mai 2010, Journal officiel de l’Union européenne du 31 mai 2010).
- Dans certains cas, l'abus d'abréviations peut aussi donner l'impression qu'on ne veut pas consacrer de temps à son interlocuteur. — (Vincent Thibault, Un texto à la fois, Québec, 2016, page 21)
- (Linguistique) (Par extension) Abrègement. — Voir la note.
- (Musique) Signe destiné à représenter sous une forme abrégée plusieurs notes de musique.
- C’est surtout dans la musique instrumentale que l’on fait usage des abréviations.
-
situation
- Position d’une ville, d’un château, d’une maison, d’un jardin, etc.
- […] et, sans doute pour éviter que le fugitif ne renseignât les assiégeants sur la situation de la ville, on dût renoncer au projet. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- Situation commode, agréable, pittoresque.
- Cette ville est dans une situation favorable au commerce.
- (Sens figuré) État ou position d’une personne ou d’une chose.
- La partie repart, les clients sadiques s’approchent, soudain intéressés de voir un froggy en situation délicate, et arrive mon tour. — (Bruno Léandri, C’est curieux ce truc…, 2016)
- Ces messieurs me catalogueraient définitivement et toute démarche de ma part afin de me justifier ne servirait qu’à aggraver la situation. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- Pendant que les lames attaquaient mon vaillant navire […], je restai allongé sur ma couchette, philosophant sur le manque de confort de ma présente situation. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil ; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- Il s’ensuit un prix nettement supérieur au coût de la dernière unité produite, ce qui va permettre de maximiser le profit en situation d’oligopole. — (Pierre Jeanblanc, Analyse stratégique - Les Fondements économiques, Dunod, 2011)
- (Politique) État général des affaires.
- De Bilma, par câble, nous apprenons que la situation se trouble là-bas. Les Toubbou menacent nos positions du Tibesti. — (Louis Alibert, Méhariste, 1917-1918, Éditions Delmas, 1944, page 20)
- (Littéraire) Moment critique dans l’action d’un drame, d’un roman, etc.
- Ces objectifs sont déterminés par un plan à long terme, pour l'atteinte duquel on ménagera au maximum ses forces tout en cherchant les prises les plus variées qu'offre la situation du moment. — (François Sellier, Stratégie de la lutte sociale, Les Éditions ouvrières, 1961, page 308)
- Le drame ivoirien mêle inextricablement ces deux dimensions et a abouti à partir de la tentative d’instauration du concept d’« ivoirité » à une coupure du pays en deux et à une situation de guerre civile. — (Christian Pradeau et Jean-François Malterre, Migrations et Territoires, dans Les Cahiers d'Outre-Mer n° 234 / volume 59, Presses Universitaires de Bordeaux, 2006, page 199)
- (Administration, Finance) État où se trouve une caisse, un approvisionnement, etc.
- J’ai examiné la situation de sa caisse, de son magasin; tout était en règle.
- État, tableau de situation en argent, en denrées.
- Position, emploi, place rémunératrice.
- Ma venue définitive de province à Paris marque une grande phase dans ma vie. J’ai trouvé une situation dans une banque. Mes jours vont changer. — (Henri Barbusse, L’Enfer, Éditions Albin Michel, Paris, 1908)
- Une situation brillante, avantageuse.
- Une situation subalterne.
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acagnardassions
- Première personne du pluriel de l’imparfait du subjonctif du verbe acagnarder.
-
afféageront
- Troisième personne du pluriel du futur du verbe afféager.
-
pourront
- Troisième personne du pluriel du futur de pouvoir.
- Parbleu ! ils pourront bien s’entêter au Pari mutuel, à ponter tant qu’ils voudront, je ne craindrai rien avec ce cheval-là, à moins que… — (Pierre Souvestre et Marcel Allain, Le Jockey masqué, 1913, chapitre IX)
-
compilation
- Recueil de textes et de documents pris à divers ouvrages.
- Les bénédictins nous ont laissé des compilations très utiles.
- Je fermai mes livres et pris congé du saint abbé Droctovée, qui, jouissant de la béatitude céleste, n’est pas bien pressé, je pense, de voir son nom et ses travaux glorifiés, sur cette terre, dans une humble compilation sortie de mes mains. — (Anatole France, Le crime de Sylvestre Bonnard, 1881, réédition Le Livre de Poche, page 163)
- N’a-t-elle pas entrepris une compilation à fin édifiante, qui comportera toute une série de bonnes morts d’hommes célèbres, avec, pour repoussoir, quelques agonies d’impies qui font frémir ? — (Marguerite Yourcenar, Souvenirs pieux, 1974, collection Folio, page 196)
- À cet égard, le Neijing est caractéristique d’une compilation de textes écrits à différentes époques et restituant des idées d’apparence parfois contradictoire. — (Marc Sapriel, G. Mazars, Patrick Stoltz, Une introduction à la médecine traditionnelle chinoise, tome 1, 2007)
- (En particulier) (Péjoratif) Livre où l’auteur n’a rien mis d’original.
- Ce livre n’est qu’une compilation.
- Ensemble de plusieurs œuvres musicales diverses et variées, réunies sur un même support, ou présentées dans une même représentation.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Programmation) Action de compiler du code source grâce à un compilateur.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Cartographie) Recherche, étude et exploitation de documents en vue de l’établissement d’une nouvelle carte[1].
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.