Dictionnaire des rimes
Les rimes en : proposant
Que signifie "proposant" ?
Afficher la définitionMasquer la définitionwiktionary.org
- (Christianisme) Étudiant en théologie qui était autorisé par la compagnie des pasteurs à lire la Bible dans les temples de la ville et à prêcher dans ceux de la campagne.
- Nous voyons par les cahiers des synodes du haut Languedoc que ces corps ne recevaient point de proposants étrangers à leur province, à moins qu'ils ne prissent l'engagement de la servir (…) et ne montrassent une autorisation du synode de leur propre province (…). — (Pierre Daniel Bourchenin, Étude sur les Académies protestantes en France au XVIe et au XVIIe siècle, Grassart, Paris, 1882, p.age 334)
- (Médecine) Premier malade d’une lignée qui consulte pour une affection génétique. — Note : Ce terme s’emploie lorsqu’il y a déclenchement d’une enquête génétique dans la lignée.
- Personne ou organisation à l’origine d’une proposition.
- La proposition est datée et signée par le proposant ou revêtue, soit par le préposé de la Caisse des dépôts et consignations, soit par le représentant du comité ou de la société, d’une mention énonçant que le proposant ne sait ou ne peut signer. — (Bulletin de l’Office du travail : Textes officiels, 1907, volume 14, page 1211)
Mots qui riment avec "an"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "proposant".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : an , ans , ant , ants , and , iant , iants , ents , ment , emp , emps , end et ends .
-
reprend
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent de reprendre.
- S’accompagnant de son gimbri, il nous chante, d’une voix tantôt gutturale, tantôt nasillarde, d’interminables mélopées, que l’assistance reprend aux refrains avec des battements rythmiques des mains. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 33)
-
adoubant
- Participe présent du verbe adouber.
-
incluant
- (Lexicologie) Catégorie générique d’objets par laquelle est défini le référent (le signifié) d’un mot dans un dictionnaire (complétée par les traits différenciateurs permettant de le distinguer des autres membres de cette catégorie, et donc des autres mots).
- Fonte : alliage de fer et de carbone [...]Cette définition du Petit Robert se compose de l’incluant (« alliage »), qui nomme la catégorie générale à laquelle appartient le référent, et de traits différentiateurs (« fer » et « carbone ») qui le distinguent des autres alliages (laiton, bronze, etc.), c’est-à-dire des autres référents nommés de la catégorie. « Alliage » est l’incluant ou l’hyperonyme de « fonte ». La définition est ordonnée (incluant placé, en général, en premier), hiérarchisée et distinctive. — (Alise Lehmann et Françoise Martin-Berthet, Lexicologie : Sémantique, morphologie et lexicographie, Armand Collin, 2018, chapitre 3)
- Par opposition aux « vrais » incluants, les faux incluants ne permettent pas de répondre de façon minimale à la question : Qu’est-ce que le concept X ? Le faux incluant n’évoque pas le genre de concepts auquel appartient le défini et, de ce fait, le recours à un faux incluant est souvent considéré comme la marque d’une définition inadéquate. Ainsi, si l’on définit « bouillie » par : « Farine que l’on fait bouillir dans du lait ou de l’eau jusqu’à ce qu’elle ait la consistance d’une pâte plus ou moins épaisse », la définition n’est pas satisfaisante puisque la bouillie n’est pas un type de farine. — (Robert Vézina, Xavier Darras, Jean Bédard et Micheline Lapointe-Giguère, La rédaction de définitions terminologiques, Office québécois de la langue française, 2009, page 10)
-
maman
- (Familier) ou (Langage enfantin) Mère.
- Tout de même, il ne pouvait pas aller dire aux mamans : Sapristi, mais gardez donc un peu mieux vos filles ou elles se feront… manger du loup ! — (Louis Pergaud, Le Sermon difficile, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Un homme entraîne son gamin loin des voitures radiocommandées « Viens on va rejoindre manman ». J’ai entendu et dit manman toute mon enfance, pas maman. L’homme qui vient de me le rappeler est d’origine africaine ou antillaise. — (Annie Ernaux, « Regarde les lumières mon amour », Seuil, 2014, page 30)
- (En particulier) Nom donné à la mère par son enfant (y compris à l’âge adulte), pour la désigner affectueusement.
- Née sous les châtaigniers de Faverges-de-la-Tour en Isère, cette maman chérie (disparue en 2019) a rencontré son papa, Louis, après la Seconde Guerre mondiale. — (France Mutuelle Magazine, n° 175, janvier-février-mars 2023, page 50)
- Les soirs où une bise polaire hurlait dans la cheminée, quand, à l'heure du repas, maman posait la cocotte noire sur la table, la cacasse-à-cul-nu dégageait un parfum particulier. — (Yanny Hureaux, Bille de chêne: Une enfance forestière, JC Lattès, 1996)
- Ouah ! Mais il a l’air génial ce jeu ! En plus, sur la jaquette il y a un monsieur super classe avec plein de muscles en train de mettre une dérouillée à un super méchant ! Dis, maman, tu peux me l’acheter s’il te plaît ? Allez ! Il a l’air vraiment trop bien. […]. Je peux l’avoir maman ? S’il te plaît ! — (Préface du test de Last Battle sur Jeuxvideo.com)
- Avec maman, quand le cœur est au grisAprès le dîner, on se passe "Nathalie"Ça la fait un peu pleurerEt moi ça me fait danser. — (Gilbert Bécaud, La Fille de Nathalie, 1983)
- Que de fois j'ai vu tomber des hommes, blessés, râlant et leurs premiers cris étaient « Maman ». — (Correspondance d'Eugène Defat, 5 août 1916, in Louise Monaux et Bruno Deblander, 14-18, Apocalypse en Belgique – Récits de patriotes, Éditions Racine, 2013, page 94)
- (Afrique centrale) Dame, madame.
-
peinant
- Participe présent de peiner.
-
véritablement
- Conformément à la vérité.
- Parlez-moi véritablement.
- Réellement, de fait.
- Ils [les rois] sont, comme nous sommes, Véritablement hommes, Et meurent comme nous, — (François de Malherbe, Paraphr. du ps. 145)
- Le Vicaire savoyard, le seul véritablement bon ouvrage qu’ait fait. J. J. Rousseau, — (Voltaire, Philos. Instructions)
- Ce fut Babar, petit-fils de Tamerlan, qui forma véritablement l’empire mogol, — (Voltaire, Pol. et lég. Fragm. Inde, 32)
- Mais de fut le comte de Chardonnet, […], qui fut véritablement le père de ce nouveau produit industriel. — (D. de Prat, Nouveau manuel complet de filature; 1re partie: Fibres animales & minérales, Encyclopédie Roret, 1914)
- Elle parlait pour ne pas faire l'impolie, sans que la chose l'intéressât véritablement. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- — Dites-leur que nous regrettons très véritablement ce retard, souffla Koromindé du fond de la pièce.On devinait à ce « très véritablement » que le français n’était pas sa langue maternelle. — (Patrick Modiano, Livret de famille, Gallimard, collection Folio, 1977, pages 19-20)
- À la vérité.
- Si nous promettons ces avantages, ce n'est point à quelques réflexions qui s'offrent à l’esprit véritablement, mais qui ne font aucune impression sur le cœur et qui n'ont aucune influence sur la vie, — (Jacques Saurin, Serm. IV, 3)
-
contrairement
- En opposition.
- […] ; mais, contrairement à toutes les idées reçues, Durtal ne pensait pas que le mépris de l’argent impliquât nécessairement la folie […]. — (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
- Or les écheveaux à numéroter à Tourcoing sont généralement d'un dévidage difficile, contrairement à ce qui se passe à Roubaix. — (D. de Prat, Nouveau manuel complet de filature; 1re partie: Fibres animales & minérales, Encyclopédie Roret, 1914)
- Dès qu’il fut descendu de voiture, celui-ci, contrairement à toutes ses habitudes, ne monta pas directement à sa chambre, il entra dans le salon et s’y promena, le visage à l’orage, très agité, très nerveux, s’impatientant de ce qu'on ne servît pas. — (Revue des deux mondes, 1890, volume 102, page 502)
- Contrairement aux vieilles sagas scandinaves où bouillonne le sang des Vikings, Le Kalevala est un récit plutôt pacifique. — (André Clavel, L'Iliade boréale, dans L'Express n° 3081, 21 juillet 2010)
-
acétifiant
- Participe présent du verbe acétifier.
-
visiblement
- D’une manière visible ou appréciable à la vue.
- Elizabeth II était visiblement accro à Twin Peaks. C’est ce qu’avait confié le compositeur de la série, Angelo Badalamenti, au New Musical Express. — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 16 septembre 2022, page 16)
- Visiblement, en dépit de ses constantes fanfaronnades, le docteur était, à tout le moins, aussi poltron que ses compatriotes de Werst. — (Jules Verne, Le Château des Carpathes, J. Hetzel et Compagnie, 1892, pages 38-52)
- Visiblement, son ex-mari avait laissé ses livres en partant. — (Éric Neuhoff, La Petite Française, Albin Michel, 1997, page 87)
- Son visage portait les marques de la plus profonde perplexité et, visiblement, il se demandait si Tacherot ne se moquait pas un peu de lui. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 76)
- Manifestement ; évidemment.
- L'étendue visible du monde nous surpasse visiblement, — (Blaise Pascal, Pens. I, 1, éd. HAVET.)
- Madame me fit des merveilles d’abord ; mais, quand l’abbé de Chavigny fut entré, mon étoile pâlit visiblement, — (Marquise de Sévigné, 25 juin 1677.)
- Depuis ce malheureux moment tout alla visiblement en décadence, et les affaires furent sans retour, — (Jacques-Bénigne Bossuet, Reine d’Anglet.)
- Puisqu'enfin, quand on aurait multiplié les années au delà de tous les nombres connus, visiblement ce ne sera rien, quand nous serons arrivés au terme fatal, — (Jacques-Bénigne Bossuet, le Tellier.)
- Saturne, qui dévore ses enfants, est visiblement le temps qui détruit ses propres ouvrages, — (Voltaire, Phil. Homélies, 3.)
-
baignant
- Qui est immergé ou submergé d’un liquide.
-
accablant
- Qui accable ou qui peut accabler.
- Un poids accablant.
- (Sens figuré) Se dit des choses qui sont considérées comme un poids difficile à porter, sous lequel on succombe.
- Affaires accablantes.
- Travail accablant.
- C’est une nouvelle accablante.
- Voilà un reproche accablant.
- Une déposition, une preuve accablante.
- Le résultat est accablant puisque désormais le sida est devenu la première cause de mortalité en Afrique. — (Jean-Paul Chagnollaud, Relations internationales contemporaines : un monde en perte de repères, 1999)
- C’est elle, qui dans un rapport accablant, avait conclu que le meurtre et le démembrement de Jamal Khashoggi étaient un "crime d’État" avec de multiples violations du droit international. — (Marc Godbout, Le G20, Riyad et le silence du Canada, radio-canada.ca, 20 novembre 2020)
-
certainement
- D'une manière certaine.
- Le roi veut qu’on l’arrête, et qu’on sache certainement de quel pays il est. — (François de Salignac de La Mothe-Fénelon, Les Aventures de Télémaque, livre III, 1699)
- Cependant, il ne voulait point lui dire que leur séparation serait probablement, certainement même, éternelle... — (Isabelle Eberhardt, Yasmina,1902)
- Saint Augustin le déclare expressément : « une chose notifiée par allégorie est certainement plus expressive, plus agréable, plus imposante que lorsqu’on l’énonce en des termes techniques. » — (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
- (Par extension) Sans doute ; en vérité ; assurément.
- Et certainement on ne saurait assez plaindre la perte de ces excellents originaux. — (Nicolas Boileau-Despréaux, Longin, Préface.)
- Les deux officiers avaient trouvé plusieurs clés USB, ainsi que trois disques durs externes et des brouillons de formules mathématiques, certainement le fruit des recherches du défunt chercheur. — (Mirabelle C. Vomscheid, Meurtres à la Pépinière, BoD/Books on Demand, 2014, chapitre 20)
- Très probablement mais exprimant une certaine incertitude.
- Pour sonder son frère, Aristide, qui n’osait paraître inquiet ouvertement, se contenta de lui demander :— As-tu lu mon article d’hier ? Qu’en penses-tu ?Eugène eut un léger mouvement d’épaules.— Vous êtes un niais, mon frère, répondit-il simplement.— Alors, s’écria le journaliste en pâlissant, tu donnes raison à Vuillet, tu crois au triomphe de Vuillet.— Moi !… Vuillet…Il allait certainement ajouter : « Vuillet est un niais comme toi. » Mais en apercevant la face grimaçante de son frère qui se tendait anxieusement vers lui, il parut pris d’une subite défiance. — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, G. Charpentier, Paris, 1871, chapitre III ; réédition 1879, pages 99-100)
- (Ironique) Utilisé en ce sens pour marquer une certaine circonspection de manière atténuée, et qui signifie en définitive l’inverse de ce qu’il devrait signifier.
- Je veux faire plein de choses dans ma vie : parler 10 langues, faire le tour du monde, avoir 3 chiens et 4 enfants, plusieurs voitures !— Ah, mais certainement, me dit mon père, dubitatif.
-
naturellement
- Par une propriété naturelle.
- Ces expériences (marcher au moins six minutes par jour, instaurer des moments de sortie de routine, s’exposer une heure par jour à la lumière forte ou encore écouter certains morceaux de musique) contribuent en effet à augmenter la sécrétion d’endorphines (les morphines produites naturellement dans le cerveau) et de sérotonine (la molécule de la bonne humeur), qui diminuent la douleur ou la sensation de douleur. — (France Mutuelle Magazine, n° 175, janvier-février-mars 2023, page 24)
- L’esprit croit naturellement, et la volonté aime naturellement. — (Blaise Pascal, Pensées, t. I, p. 287, édit. LAHURE.)
- Comme une source envoie ses eaux naturellement, comme le soleil naturellement répand ses rayons, ainsi Dieu naturellement fait du bien. — (Jacques-Bénigne Bossuet, Sermons, Bonté, I.)
- Il est évident que des sons et des paroles n’ont point et ne peuvent avoir naturellement de rapport aux choses qu’elles signifient, quoi qu’en disent le divin Platon et le mystérieux Pythagore. — (Nicolas Malebranche, Rech. vér. Éclairciss. liv I, t. IV, p. 101, dans POUGENS.)
- Dion avait naturellement beaucoup de noblesse, d’élévation et de grandeur d’âme. — (Charles Rollin, Historique ancien Œuv. t. V, p. 191, dans POUGENS.)
- Naturellement l’homme ne pense guère ; penser est un art qu’il apprend comme tous les autres et même plus difficilement. — (Jean-Jacques Rousseau, Ém. V.)
- Par le seul secours, par les seules forces de la nature, par opposition à surnaturellement.
- Naturellement parlant, un mort ne peut revivre.
- Comme on doit s’y attendre par une conséquence naturelle.
- Je me suis trouvée naturellement dans cette affaire par le plaisir que je pris de lui dire [au maréchal d’Estrées] ce que vous me mandiez de lui sur sa nouvelle dignité. — (Marquise de Sévigné, à Bussy, 24 juin 1681.)
- Les produits viennent surtout naturellement des grandes régions de l’industrie textile : Mulhouse pour les tissus de coton et la mercerie, le Nord pour les lainages, Troyes pour la bonneterie. — (Jean Pierre Fruit, Vexin normand ou Vexin parisien?: Contribution à l'étude géographique de l'espace rural, Presse Universitaires de France, 1974, p. 158)
- (Ironique) — Il me quitte ; il doit acheter du jambon et du vinaigre, car les officiers l’ont naturellement chargé de leur cuisine, comme ils en chargent immanquablement tout professeur, tout prêtre, tout poète. — (Jean Giraudoux, Retour d’Alsace - Août 1914, 1916)
- De famille, de naissance.
- Il [le chancelier Pierre Séguier] ne laisse que soixante et dix mille livres de rente : est-ce du bien pour un homme qui a été quarante ans chancelier, et qui était riche naturellement ? — (Marquise de Sévigné, 3 fév. 1672.)
- D’une manière naturelle, simple, facile.
- Voilà le sens qui s’offre naturellement à l’esprit. Cela s’explique naturellement.
- Une espèce de fatalité veut qu’en tout genre les méthodes ou les idées les plus naturelles ne soient pas celles qui se présentent le plus naturellement. — (Bernard le Bouyer de Fontenelle, l’Hôpitalien)
- D’une manière naïve et propre à imiter la nature.
- Il contrefait les gens très naturellement.
- Sans affectation ni recherche.
- Parler, écrire naturellement.
- Reconnaissez le héros, qui, toujours égal à lui-même, sans se hausser pour paraître grand, sans s’abaisser pour être civil et obligeant, se trouve naturellement tout ce qu’il doit être envers tous les hommes. — (Jacques-Bénigne Bossuet, Louis de Bourbon.)
- Le comble de ma bonne fortune, c’est que vous écrivez naturellement, et que votre esprit n’a pas besoin d’art : on dit que votre figure est comme votre esprit. — (Voltaire, Lett. Mme de Beauharnais, 1772.)
- Lorsque nous disons que Racine, Despréaux, Bossuet et Mme de Sévigné écrivent naturellement, nous sommes portés à prendre ce mot dans un sens absolu, comme si le naturel était le même dans tous les genres. — (Etienne Bonnot de Condillac, Art d’écr. IV, 5.)
- Comment faire parler naturellement un villageois, un homme du peuple, sans blesser la délicatesse d’un homme poli, cultivé ? — (Jean-François Marmontel, Élém. litt. Œuv. t. VII, p. 91, dans POUGENS.)
- Sans déguisement, avec franchise.
- Cet homme ne va pas naturellement, il dissimule. Répondez-moi naturellement.
- Pourquoi me faire des excuses de me parler naturellement ? — (Marquise de Maintenon, Lett. à Mme de R. 11 octobre 1693.)
- Dites-moi naturellement comment vous la trouvez. — (Stéphanie Félicité Ducrest de St-Albin, Théât. d’éduc. Zélie, II, 4.)
- (En particulier) Bien sûr. — Note : Il sert alors à renforcer l'assertion de la phrase.
- Celui-ci promettait naturellement à ses électeurs, comme don de joyeux avènement, la séparation de l’Église et de l’État, l'instruction laïque et la suppression du budget des cultes. — (Paul-Gabriel d’Haussonville, L’Enfance à Paris, 1879, Calmann-Lévy, p.161)
- Dans une prairie, toutes les plantes sont herbacées et on n’y voit en général pas un arbuste ou un arbre isolé. Je parle naturellement des paysages naturels comme la Prairie ou la Pampa. — (Henri Gaussen, Géographie des Plantes, Armand Colin, 1933, p.101)
- Roger, le patron, apportait naturellement un soin maniaque à sélectionner les produits qu'il proposait à sa clientèle, qu'il s'agisse de charcutaille, de fromage ou de pichtegorne. — (Maurice Léger, Moi, Antoinette Védrines, thanatopractrice et pilier de rugby, Editions Publibook, 2006, p. 239)
-
rapidement
- Avec rapidité ; d’une manière rapide.
- Autrefois, nos écorces se vendaient à vil prix, et nos cuirs n’avaient pas une grande valeur ; mais nos écorces et nos cuirs, une fois bonifiés, la rivière nous permit de construire des moulins à tan, il nous vint des tanneurs dont le commerce s’accrut rapidement. — (Honoré de Balzac, Le Médecin de campagne, 1833, édition de 1845, chapitre premier)
- Mais, depuis la bataille de Tolbiac et la conversion de Clovis, l’Église eut ses coudées franches et put rapidement asseoir son influence à travers le territoire. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- Cependant, il convient de retenir que les honoraires du radiesthésiste ne doivent pas être excessifs, sans quoi il perdrait rapidement sa clientèle. — (Olivier Schmitz, Soigner par l'invisible : Enquête sur les guérisseurs aujourd’hui, Éditions Imago, 2006, chapitre 4, § 4)
- Les aliments détaillés en menus morceaux sont sautés très rapidement avec très peu de matière grasse dans un récipient hémisphérique placé sur un brûleur très puissant. — (Michel Maincent-Morel, Techno Culinaire — Bac Pro, Éditions BPI , 2011, page 270)
- À grande vitesse.
- J’aime bien rouler rapidement mais cela fait mal aux cervicales et aux bras, je dois demander des arrêts plus fréquents. — (Rouler heureux en duo - Conduite coulée : passager heureux !, facebook.com/WestVirolos, 24 avril 2016)
- Dans peu de temps ; en peu de temps.
- Sans doute eut-il peur que nous nous inquiétassions alors pour sa santé car il n'aborda rapidement plus le sujet et fit gauchement mine de s'être joué de nous. — (Yann Galmard, Les petites voix, 2011, p. 17)
- Il faut que je te parle rapidement.
-
commencement
- Ce par quoi une chose commence ; la première partie d’une chose qui a ou qui doit avoir une durée, une suite, un progrès, une étendue.
- Je restai à cette fenêtre tant que je pus distinguer cette route, qui, à un quart de lieue du château, faisait un coude et se perdait dans le commencement d'une forêt. — (Alexandre Dumas, Les Mille et Un Fantômes)
- […], l’hiver arriva plus tôt que d’habitude, vers le commencement de novembre. Il ne commença point par de la neige, mais par un froid sec et de grandes gelées. — (Erckmann-Chatrian, Histoire d’un conscrit de 1813, J. Hetzel, 1864)
- Cette église se compose d’une nef dont la construction remonte à la fin du XIe siècle ou au commencement du XIIe, et d’un transept avec abside et chapelles, datant du commencement du XIVe siècle. — (Eugène Viollet-le-Duc, La Cité de Carcassonne, 1888)
- Principe, cause première.
- Le commencement de la philosophie pour Descartes, c’est le doute ; cela seul est toute sa méthode. C'est la proclamation du droit au libre examen. L'avenir de la philosophie est attaché à ce principe. — (Jules Simon, Introduction de: « Œuvres de Descartes », édition Charpentier à Paris, 1845)
-
événement
- Variante orthographique de évènement.
- Une accusation de complot contre la vie de Napoléon III fut abandonnée par prudence ; l’idée était dans l’air, on craignait d’évoquer l’événement. — (Louise Michel, La Commune, P.-V. Stock, Paris, 1898, p. 22)
- Ces légers événements s’évanouissent comme des scènes de comédie sur lesquelles le rideau tombe. — (Henri Barbusse, L’Enfer, Éditions Albin Michel, Paris, 1908)
- Ce fut un événement parisien du plus haut chic. — (Octave Mirbeau, Contes cruels : Gavinard)
- Les événements où vous pourriez sombrer avant longtemps seront des événements européens. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Peut-être attendait-il que les événements se précisassent avant de sortir de son maintien. — (Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit, Denoël et Steele, Paris, 1932)
- […] la comtesse fit incarcérer le meurtrier et, après jugement, celui-ci fut pendu. L’exécution eut lieu le jour de Pourim. Quand le roi, informé de l’événement, sut qu’un de ses sujets avait été hissé à la potence le jour où les juifs célébraient, par des réjouissances, le souvenir de la pendaison d’Aman, il entra en fureur. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- Sans remonter à l’événement traumatique fondateur que furent les massacres de la Saint-Barthélemy, on rappellera que la minorité réformée fut l'objet, sous Louis XIV, d'un « mémoricide » sans précédent : […]. — (Chantal Bordes-Benayoun, Patrick Cabanel & Colette Zytnicki, Les musées protestants et juifs dans le midi de la France, dans Une histoire à soi: Figurations du passé et localités, sous la direction de Alban Bensa & Daniel Fabre, Éditions de la Maison des sciences de l’homme, 2015)
- Alain Badiou définit l'événement comme quelque chose qui sort de la loi immédiate des choses, qui vient remplir un vide dans une situation, mais sans faire partie de la situation même. — (Mustapha Fahmi, La leçon de Rosalinde, éditions La Peuplade, Chicoutimi (Québec), 2018, page 54)
-
permettant
- Participe présent de permettre.
- Parallèlement à la rivière, afin de régulariser le cours de l’eau, les paysans ont d’abord creusé puis cimenté un canal de dérivation équipé de batardeaux, ouvrages permettant de régler le débit de l’eau. — (Michelle Jeanguyot, Nour Ahmadi, Grain de riz, grain de vie, CIRAD/Magellan & Cie, 2002, page 55)
-
tremblement
- Agitation de ce qui tremble.
- Il y avait un tremblement involontaire dans la voix de cette noble femme et une expression de tendresse dans son accent qui peut-être eût trahi ce qu’elle ne voulait pas exprimer. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- Le prieur. – S’il faut parler franchement, j’ai trouvé le sermon trop beau ; j’ai prêché quelquefois, et je n’ai jamais tiré grande gloire du tremblement des vitres ; mais une petite larme sur la joue d’un brave homme m’a toujours été d’un grand prix. — (Alfred de Musset, Lorenzaccio, acte I, scène 5, 1834)
- Depuis l’aube, les troupes passaient la Moselle. C'était, sur le tremblement des ponts de bois, l’avalanche interminable des régiments. — (Paul et Victor Margueritte, Le Désastre, page 184, 86e édition, Plon-Nourrit & Cie)
- Je percevais au tremblement de leur voix, au miel de leurs paroles, cette terrible servitude qui les liait à ce qu'on nomme l'amour, d'un mot trop doux parce qu'on ne veut pas lui donner son véritable visage de bestialité et d'animalité. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 32)
- Cette prédiction les laissa pétrifiés. Le maître d’hôtel lui-même avait un tremblement en présentant le carré d’agneau. — (Roland Dorgelès, À bas l'argent !, Éditions Albin Michel, 1965, page 97)
- Il s'ensuit diverses sensations physiques (p. ex., rougissements, tremblements, transpiration) et une contre-performance des fonctions cognitives (p. ex., problèmes de concentration, trous de mémoire). — (Stéphane Bouchard & Bernard Rivière, Les troubles anxieux, chapitre 3 de Psychologie clinique de la personne âgée, sous la direction de Philippe Cappeliez, Philippe Landreville & Jean Vézina, Ottawa : Presses de l'Université d'Ottawa & Paris : Masson, 2000, page 57)
- (Sens figuré) Grande crainte.
- C’est une âme inquiète qui vit dans le tremblement.
- C’était dans l’habitude une nature enflammée, violente, exagérée, aimant les cris, la casse et les tonnerres ; au fond, un très excellent homme, ayant seulement la main leste, le verbe haut et l’impérieux besoin de donner le tremblement à tout ce qui l’entourait. — (Alphonse Daudet, Le petit Chose, 1868, réédtion Le Livre de Poche, page 9)
- (Aéronautique, Militaire) Vibrations aéroélastiques, irrégulières et de basse fréquence, affectant la cellule d’un avion.
-
bruyant
- Qui fait du bruit ou qui est accompagné de bruit.
- Il avait mené une vie bruyante de débauches, pleine de duels, de paris, de femmes enlevées. — (Gustave Flaubert, Madame Bovary, Michel Lévy frères, Paris, 1857)
- Acceptons que le courage militaire demeure l’apanage d’une caste enfantine et bruyante, et ne se répande pas, comme l’a fait la Légion d’honneur, son insigne, parmi les professeurs, les contrôleurs, les peintres. — (Jean Giraudoux, Retour d’Alsace - Août 1914, 1916)
- A Armenonville, à une table voisine de la nôtre, un sous-lieutenant de dragons enlace de son bras le buste de sa trop bruyante compagne et laisse voir ainsi au poignet un tatouage d’escarpe. — (Michel Corday, L’envers de la guerre : journal inédit 1914-1916, Flammarion, 1932, page 145)
- Où il se fait, où l’on entend beaucoup de bruit.
- De plus, les plages, séparées par des brise-lames, sont privées, ultraorganisées et bruyantes. — (Guide Petit Futé Albanie 2022/2023, 2022)
- La fête se termina par des réjouissances bruyantes : musique, sonneries de clairons, roulements de tambours, fantasias échevelées, décharges retentissantes d’artillerie et de mousqueterie, — une orgie de couleurs, de mouvement et de bruit. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 132)
-
aboyant
- Participe présent du verbe aboyer.
-
affaitement
- (Fauconnerie) Action d'apprivoiser l'oiseau de proie.
- Oiseau de malheur pour les institutions sociales, affaitement et chaperon glissent sur ses plumes : son vol, de nature, est libre de toute entrave. — (Nouvelle nouvelle revue francaise, La Nouvelle revue française: Numéros 303 à 305, 1978)
- Manière de façonner les peaux à la tannerie.
-
aboiement
- Son émis par le chien et par d’autres canidés.
- À l’époque du frai, il pousse spontanément un petit cri peu harmonieux, qui participe de l’aboiement du roquet et du pépiement du poussin. — (Jean Rostand, La vie des crapauds, 1933)
- La porte ayant été ouverte, les chiens s'échappèrent en jetant de longs aboiements de satisfaction. — (Jules Verne, Le Pays des fourrures, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873)
- Ils fuyaient, et déjà les aboiements des chiens s’étaient lassés. — (Isabelle Eberhardt, Dans la dune)
- Je passe une nuit excellente dans mon lit de camp, et mon long sommeil réparateur n’est interrompu que pendant quelques instants par des aboiements furibonds répondant aux glapissements lointains d’un chacal. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 40)
- Le chant des coqs, l’aboiement des chiens, les appels des oiseaux l’éveillèrent. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 99 de l’édition de 1921)
- (Par extension) Bruit ou cri désarticulé ressemblant à un aboiement.
- Au loin, Siry entendait l'aboiement incompréhensible d’un haut-parleur espagnol où parlait le père Barca. — (André Malraux, L’Espoir, 1937)
- (Sens figuré) Paroles, discours violents ou haineux.
- Lui-même, de temps en temps, publiait, ou faisait publier, quelque remarque caustique, quelque petit aboiement aux talons de confrères dont le succès (ou insuccès) l’agaçaient. — (Valery Larbaud, Journal, novembre 1934)
-
piquant
- Qui pique.
- Les branches des rosiers sont piquantes.
- Les orties sont piquantes.
- Qui fait une impression vive sur l’organe du goût ou de l’odorat.
- À mesure que le rhum vieillit, il se colore, se brunit ; il prend, avec une odeur piquante, une saveur acre & desséchante, dont la nuance empyreumatique huileuse fait dire, à ceux qui n’y sont point accoutumés, que cette liqueur sent le vieux cuir. — (Antoine-François Fourcroy et Louis-Nicolas Vauquelin, Encyclopédie méthodique: Chimie et métallurgie, volume 6, 1815, page 51)
- La nature, pimpante et piquante comme une brune au printemps, devient mélancolique et douce comme une blonde, les gazons se dorent, les fleurs d’automne poussent leurs pâles corolles, ce n’est plus les marguerites qui percent les pelouses de leurs yeux blancs, mais de rares calices violâtres. — (Honoré de Balzac, Les Paysans, 1845, deuxième partie, chapitre septième)
- (Cuisine) (En particulier) Stimulant comme le piment et le gingembre.
- Qualifie la température, quand elle est très froide.
- Un froid piquant.
- Un vent piquant.
- Une bise extrêmement piquante.
- (Sens figuré) Qui est offensant, en parlant principalement des discours.
- Ils se sont dit des mots piquants, des paroles piquantes.
- Il lui a répondu d’une manière piquante.
- Raillerie piquante.
- (Sens figuré) Qualifie ce qui fait une impression vive et agréable sur l’esprit, sur les sens, et particulièrement des discours, des écrits et des ouvrages d’art qui plaisent par quelque chose de fin et de vif.
- Le sel piquant de ses bons mots, de ses reparties, de ses plaisanteries.
- Il faut remarquer que cette portion de la littérature du moyen-âge est peut-être la plus piquante, mais à coup sûr est la plus frivole. — (Jean-Jacques Ampère, La Littérature française au moyen-âge, Revue des Deux Mondes, 1839, tome 19)
- Se dit des personnes qui plaisent par la vivacité et par l’agrément de leur physionomie plus que par la régularité de leurs traits.
- Nous eûmes hier un joli concert suivi d'un bal : on ne connaît ici que le menuet. J'eus le plaisir d'en danser plusieurs avec une Portugaise charmante de seize ans et demi : elle a une taille de nymphe , une physionomie piquante, et la grâce plus belle encore que la beauté, on la nomme Dona Theresa. — (Évariste de Parny, « Lettre à son frère, de Rio-Janéiro, septembre 1773 », dans le recueil Œuvres d'Évariste Parny, tome 1, Paris : chez Debray, impr. Didot l'aîné, 1808, page 213)
-
suspend
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent de suspendre.
-
rimant
- Propre à rimer.
- Syllabes rimantes.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.