Dictionnaire des rimes
Les rimes en : profond
Que signifie "profond" ?
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- Qui a une cavité considérable ; dont le fond est éloigné de la surface, de l’ouverture, du bord, etc.
- La grande forêt des Ardennes est une des plus chargée de mystères. Dans sa partie orientale, elle couvre un plateau accidenté coupé de vallées et de ravins profonds. — (Georges Blond, L’Agonie de l’Allemagne 1944-1945, Fayard, 1952, p.130)
- Évitez de « coincer » un pot dans un cache-pot étroit et profond, car l'eau d’arrosage risque de s’accumuler au fond sans que vous vous en rendiez compte. — (Odile Koenig, Encyclopédie visuelle des plantes d'intérieur, Éditions Artémis, 2005, page 47)
- C'était une maison de rendez-vous berlinoise : canapés et fauteuils profonds, piano à queue, tableaux de maîtres, riches tapisseries, glaces et lustres vénitiens. — (Daniel-Charles Luytens, « Le salon Kitty », dans Curieuses Histoires de 39-45: Histoires inconnues d'une guerre que l'on croyait connaître, Éditions Jourdan, 2015)
- (En particulier) (Agriculture) Qui plonge très loin dans la terre.
- La terre destinée à recevoir des betteraves doit être préparée par deux ou trois labours très profonds. — (Jean-Antoine Chaptal, Mémoire sur le sucre de betterave, Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 1, 1818 (pp. 347-388))
- Cet arbre a jeté de profondes racines.
- (En particulier) (Anatomie) Qualifie les muscles situés plus loin sous la peau que les autres.
- (En particulier) Qualifie une blessure, une plaie qui pénètre fort avant dans les chairs.
- Les indications des radiographies du crâne sont limitées aux suspicions d’embarrure et aux plaies profondes. — (Philippe Labrune, Urgences pédiatriques, vol.1, Pathologies : clinique, examens, stratégies, gestes, page 1337, ESTEM/De Boeck, 2004)
- Qui se prolonge, s’étend loin en arrière.
- Comme la disposition profonde et serrée de leurs rangs ne leur permettoit pas de rester long-temps dans cette situation, le comte d’Angus, qui commandoit l’avant-garde, essaya de changer de place et de se replier sur le centre. — (William Robertson,Histoire d’Écosse, traduit par M. Campenon, tome I, Paris, page 148)
- Qualifie une salutation, une révérence, une inclination faite en se courbant extrêmement bas.
- (Sens figuré) Qui est difficile à pénétrer, à connaître.
- La physionomie de la Renaude prit une expression de gravité et de tristesse profonde. — (Octave Mirbeau, La Bonne, dans Lettres de ma chaumière, 1885)
- […] ; sa mère est une cyclothymique avérée passant, sans motifs apparents, d’un sentiment profond d’ennui à celui d’une gaîté plus ou moins exubérante. — (Encéphale : Journal de neurologie et de psychiatrie, 1913, vol.8, no 2, page 71)
- Qui pénètre fort avant dans la connaissance des choses.
- Un profond savoir. — Une profonde érudition. — Une profonde perspicacité — Une thèse profonde.
- (Par extension) — Un penseur profond. — Un profond mathématicien. — Un profond politique.
- (Par extension) Qui met beaucoup de réflexion et de calcul dans ses desseins.
- Un profond scélérat.
- Qui est grand ou extrême dans son genre, en parlant tant des choses physiques que des choses morales.
- Les savants s’occupèrent de tout dans une paix profonde, depuis la végétation anormale d’un ognon de jacinthe jusqu’aux courants électriques. — (Louise Michel, La Commune, Paris : P.-V. Stock, 1898, p.172)
- Si profond était le fossé entre la bourgeoisie manufacturière et les ouvriers du textile que les luttes révolutionnaires, dans Sedan, prirent comme nulle part ailleurs le caractère d’un conflit entre classes. — (Henri Manceau, Des luttes ardennaises, 1969)
- Obscurité profonde. — Nuit profonde.
- Profond silence. — Profond sommeil.
- Profond respect. — Profonde mélancolie. — Profonde ignorance.
- Tes yeux sont si profonds qu’en me penchant pour boire j’ai vu tous les soleils y venir se mirer... — (Louis Aragon, Les yeux d’Elsa)
- (Spécialement) Qualifie la réalité d’un isolement de la fréquentation, du commerce des hommes.
- Solitude profonde, retraite profonde.
Mots qui riment avec "on"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "profond".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : on , ons , ont , onts , ond , onds , omb , ombs , noms et nom .
-
contagion
- (Médecine) Propagation d’une maladie transmissible par un contact direct ou différé, infection, contamination.
- Ce mal se prend par contagion.
- Pendant la contagion.
- (Médecine) (Par extension) La maladie qui se communique par ce contact.
- Il y a de la contagion en tel pays.
- Les ravages de la contagion.
- (Sens figuré) Habitude commune considérée comme néfaste.
- Une étrange contagion, en ces contrées, s’était emparée des esprits. Pas d’enfants ! Aujourd’hui, tous les biens, ici, tombent en déshérence ! — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- (Sens figuré) Communication (d'un comportement bon ou mauvais) par la fréquentation ou par l’exemple.
- Les premières communautés ont sans doute grandi par « contagion » : la manière de vivre des croyants donnait envie de les rejoindre. — (Après Jésus. L'invention du christianisme, sous la dir. de Roselyne Dupont-Roc et Antoine Guggenheim, Albin Michel, 2020, p. 444.)
-
abondons
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe abonder.
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe abonder.
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actualisons
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe actualiser.
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe actualiser.
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abattrons
- Première personne du pluriel du futur de abattre.
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abstiendrons
- Première personne du pluriel du futur de s’abstenir.
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actons
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe acter.
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe acter.
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aboieront
- Troisième personne du pluriel du futur du verbe aboyer.
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raison
- (Au singulier) Faculté intellectuelle par laquelle l’homme connaît, juge et se conduit, entendement.
- Ce principe de la philosophie cartésienne, je pense, donc je suis, est ce que les adversaires du cartésianisme ont attaqué avec le plus de persévérance; et cela se conçoit, car ce principe admis, l'autorité de la conscience et de la raison s'ensuit nécessairement. — (Jules Simon, Introduction de: « Œuvres de Descartes », édition Charpentier à Paris, 1845)
- Nous aurions pu discuter à l'infini sans tomber d'accord sur la nécessité qu'évoquait l'inspecteur. C'était, en effet, plus au sentiment qu'à la raison qu'il appartenait, somme toute, de nous départager. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- L’esprit de l’islam n'est pas rationnel, au sens grec du terme, puisque Dieu était au-delà de la raison et que « Son ordonnance de l'univers » devait être acceptée et non expliquée. — (Panayiotis Jerasimof Vatikiotis, L’Islam et l’État, 1987, traduction d’Odette Guitard, 1992)
- Souvent, l'instance pour connaître le monde et prendre le contrôle de soi-même a été désignée sous le nom de « raison ». Celle-ci s'inscrit dans une structure hiérarchique où elle se trouve à représenter le plus haut de l'esprit, alors que les autres instances, imagination, mémoire, perception, sensation, se situent de l'autre côté, en direction du corps. — (Pierre Bertrand, Éloge de la fragilité, éditions Liber, Montréal, 2000, page 121)
- Sa raison s’affaiblit. — Sa raison s’égare. — Un être privé de raison. — Il a recouvré la raison.
- (Au singulier) (En particulier) (Philosophie) Ensemble de principes philosophiques de la connaissance ou de l'action
- L'âme de Wesley avait besoin d'un feu plus vif. Un jour (24 mai 1738), dans une sorte d’illumination, il entrevit la vraie foi qui est un lien vivant et non une opération de la raison. — (André Maurois, Histoire de l'Angleterre, Fayard & Cie, 1937, p.600)
- Si Gobineau a été l'objet du dégoût, de la crainte, de l’ostracisme de nos « rationalistes », c'est qu'il s'est élevé à la fois contre leurs faux raisonnements et contre leur absurde principe de la primauté de la raison : […]. — (Louis Thomas, Arthur de Gobineau, inventeur du racisme (1816-1882), Paris : Mercure de France, 1941, page 33)
- Martin Luther était un défenseur acharné de la foi, […]. Luther blâmait la raison d'être « une belle putain » et la « fiancée du diable ». Il écrivait : « Il n'existe sur Terre, parmi tous les périls, rien de plus dangereux qu'une raison adroite et bien pourvue, surtout si elle s'occupe de questions spirituelles qui touchent à l'âme et à Dieu ». — (David E. Walker, La pauvreté de la foi, dans Le Québec sceptique, n°21, p.32, hiver 1992)
- (Au singulier) Faculté de raisonner, d’établir des démonstrations, d’administrer des preuves.
- La raison discursive.
- La raison géométrique.
- (Au singulier) Le bon sens, le bon usage de la raison, la sagesse, la justesse d’esprit.
- La parfaite raison fuit toute extrémité,Et veut que l’on soit sage avec sobriété. — (Molière, Le Misanthrope, Philinte, acte I, scène I, 1667)
- Il faut que la raison domine tous nos actes. Or, que nous dit la raison : c’est que si le colonel Everest et ses compagnons, harassés par un voyage pénible, manquant peut-être du nécessaire, perdus dans cette solitaire contrée, ne nous trouvaient pas au lieu de rendez-vous, nous serions blâmables à tous égards. — (Jules Verne, Aventures de trois Russes et de trois Anglais, 1872)
- (Au singulier) Ce qui est de devoir, de droit, d’équité, de justice.
- Se rendre à la raison.
- Réduire quelqu’un à la raison, le ranger, l’amener, le mettre à la raison.
- La droite raison le veut.
- C’est la raison même.
- C’est raison, c’est bien raison que chacun soit maître chez soi.
- Cela est contre tout droit et raison, contre toute raison.
- Mettre la raison de son côté.
- Mettre quelqu’un à la raison signifie réduire quelqu’un par la force.
- Un homme politique ne doit pas devancer les circonstances. C’est un tort que d’avoir raison trop tôt. On ne fait pas les affaires avec des penseurs. — (Anatole France, Le Lys rouge, 1894, réédition Le Livre de Poche, page 327)
- Avoir raison, être fondé dans ce qu’on dit, dans ce qu’on fait.
- Vous avez tort, c’est lui qui a raison.
- Il a raison contre vous.
- C’est un homme qui veut toujours avoir raison.
- Ils prétendent tous deux avoir raison.
- Il a eu raison de congédier ce domestique.
- Il a eu raison en cela.
- Vous n’avez pas eu raison de vous emporter ainsi contre lui.
- (Au singulier) Réparation d’un outrage, d’un affront.
- Demander, tirer raison d’une offense.
- Demander raison à quelqu’un.
- Tirer raison de quelqu’un.
- Faire raison à quelqu’un.
- Preuve par discours, par argument.
- Forte, puissante raison.
- Raison démonstrative, décisive, péremptoire.
- Raison valable.
- Faible raison.
- Raison plausible, spécieuse.
- Donnez-nous de meilleures raisons.
- Je suis frappé, touché de vos raisons.
- Je me rends à vos raisons.
- Il m’a payé de mauvaises raisons.
- Sujet ; cause ; motif.
- C’est pourquoi José n’avait pas compris grand-chose aux raisons fournies par Esprit et qui voulaient qu’on épargnât Castagnier, meurtrier de ses copains, ses copains qui avaient eu confiance en lui. — (Exbrayat, Les Menteuses, Librairie des Champs-Élysées, 1970, chapitre IV)
- Il était question dans la complainte d’un assassin qui expose aux juges les raisons qui l’ont poussé à tuer sa maîtresse. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
- Catherine Guillouard, la PDG de la RATP, va quitter ses fonctions, « pour raisons personnelles », ont annoncé, jeudi, le gouvernement et l’entreprise publique. — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 2 septembre 2022, page 2)
- (Droit) Titres et prétentions qu’une personne peut avoir. On l’emploie principalement dans ces phrases :
- Céder ses droits, noms, raisons et actions; être subrogé aux droits, noms, raisons et actions de quelqu’un.
- (Droit) Dénomination d’une société par les noms des associés, énoncés de la manière prévue par l’acte d’association pour signer toutes les pièces commerciales.
- Cette maison de banque est sous la raison, sous la raison sociale Gautier, Lefèvre et compagnie.
- (Désuet) La part d’un associé dans le fonds d’une société de commerce.
- Sa raison est d’un tiers, d’un cinquième. En ce sens il a vieilli; on dit : Son intérêt, sa part est de tant.
- (Mathématiques) Différence ou quotient de deux termes consécutifs, dans une progression, suivant qu’il s’agit d’une progression arithmétique ou d’une progression géométrique.
- Dans le deuxième cas, montrer que le mouvement est uniformément accéléré en vérifiant que la vitesse varie linéairement avec le temps (v = at + b) ou, ce qui est équivalent, en vérifiant que les intervalles entre les points forment une progression arithmétique de raison r = a(Δt)2. — (Roger Duffait, Expériences de physique: CAPES de sciences physiques, Éditions Bréal, 2e édition, 1996, page 213)
-
devenons
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent de devenir.
- Première personne du pluriel de l’impératif de devenir.
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abjurons
- Première personne du pluriel du présent de l’indicatif du verbe abjurer.
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe abjurer.
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maison
- (Architecture) Bâtiment servant de logis, d’habitation, de demeure.
- Les maisons peuvent brûler, les fortunes sombrer, les pères revenir de voyage, les empires crouler, le choléra ravager la cité, l’amour d’une jeune fille poursuit son vol, comme la nature sa marche […] — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- Ils avaient une maison à eux. […] Oh ! une vraie cabane ! couverte de chaume, bâtie en pisé, fermée par des volets qui claquaient au vent […] — (Émile-Ambroise Thirion, La Politique au village, Fischbacher, 1896, page 324)
- Cheikh Gaafar possédait une maison, toute neuve, en bordure des champs, à l’écart du village. C’était une maison en briques, entourée d’un jardin, avec de grandes fenêtres et des balcons. Une vraie maison d’homme riche. — (Out-el-Kouloub, « Zaheira », dans Trois contes de l’Amour et de la Mort, 1940)
- Pas de fermes isolées, rien que des bourgs formés de maisons les plus dissemblables, qu’une lézarde de géraniums essaye en vain d’appareiller […]— (Jean Giraudoux, Retour d’Alsace - Août 1914, 1916)
- J’avais laissé Reykjavik, un grand village ; les maisons en bois étaient toiturées de tôle ondulée ; les plus importantes s’enorgueillissaient d’un étage surmontant l’entresol […] — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- À la campagne, les maisons très éloignées les unes des autres, et en général rudimentairement installées, rendent difficiles et souvent inefficaces les soins médicaux. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Ménage ; foyer ; tout ce qui a rapport aux affaires domestiques (qu’il s’agisse réellement d’une maison ou d’une autre forme d’habitation).
- C’était elle qui assumait dans la maison les travaux de l’homme que sa vieillesse lui eût rendus difficiles. Combien de ménagères auraient, d’elles-mêmes, pris cette initiative généreuse ! — (Louis Pergaud, « La Vengeance du père Jourgeot », dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Toutes les clés de la maison, des armoires et des coffres, cliquetaient autour de sa taille en un trousseau noué à sa ceinture. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 22–23)
- Quitter la maison paternelle ou maternelle.
- Faire ses devoirs à la maison.
- (Par métonymie) Maisonnée ; famille.
- Toute la maison dormait encore. — (Léon Tolstoï, Souvenirs, 1851-1857, traduction d’Ardève Barine, édition 1922, page 199)
- […] mais à Mervale les dix maisons, comme dix vieilles filles revêches, continueraient à s’épier, à s’envier, à s’enfoncer de plus en plus secrètes et solitaires, chaque mois davantage […] — (Jean Rogissart, Mervale, Éditions Denoël, Paris, 1937, page 16)
- Pendant les trois semaines précédant le Carême 1667, la maison de la princesse Palatine aura ainsi englouti 200 unités vendues par le marchand de volailles, dont une quinzaine de chapons et autant de chapons gras. — (Jérôme Fehrenbach, La princesse Palatine : L’égérie de la Fronde, Éditions du Cerf, 2016)
- (Sens figuré) Lignée ; famille, en parlant des familles nobles et illustres. → voir Maison d’Autriche
- L’armée et la flotte furent remplies de nobles qui n’avaient vu ni un camp ni la mer depuis vingt-cinq ans ; on refit la maison du roi telle qu’elle était sous Louis XVI […] — (Théophile Lavallée, Histoire des français : depuis le temps des Gaulois jusqu’en 1830, volume 4, Paris : J. Hetzel & Paulin, 1841, 3e édition, page 535)
- Pour lui faire épouser l’héritier d’une des plus illustres maisons de France, la marquise avait tout sacrifié. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
- Souvent même, forcée de reculer devant la pression française devenue trop forte, la maison de Savoie a dû chercher en Allemagne son point d’appui et a trouvé un refuge dans la maison de Habsbourg. — (« La Maison de Savoie, ses origines et sa politique », Revue des deux Mondes, deuxième période, tome 66 : novembre et décembre 1866)
- Dans les seuls évêchés de Dol, Saint-Malo et Saint-Brieuc, quatorze feudataires dont les revenus nobles propres allaient de 1500 à 40 livres monnaie appartenaient à la maison du vicomte de Rohan. — (Michel Nassiet, Parenté, noblesse et états dynastiques: XVe-XVIe siècles, Éditions de l’École des hautes études en sciences sociales, 2000, page 121)
- Entreprise ; fonds de commerce ; artisan.
- Les expéditeurs sont à leur poste ; les courtiers des grandes maisons étrangères sont sur pied. Sans beaucoup de bruit, des cours s’établissent, des transactions s’effectuent, des chargements s’accomplissent. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Offrir cinq cents flacons de vinaigre des quatre-voleurs comme produit désinfectant au bureau de bienfaisance du XIe arrondissement, c’est un acte généreux ; faire savoir qu’il provient de la maison Maille, Robillard, Segond et Cie, cela devient de la réclame […] — (Ange-Pierre Leca, Et le choléra s’abattit sur Paris - 1832, Albin Michel, 1982, page 199)
- 1929 : Delteil devient représentant en blanquette de Limoux, plus précisément de la bien nommée maison Génie. — (Joseph Delteil, Les dossiers H, L’Âge d’Homme, 1998, page 353)
- D’une dissidence à l’autre, Touly s’émeut également de ce que Mme Messier, épouse du plénipotentiaire PDG de Vivendi, puisse toucher quelques subsides de l’auguste maison. — (Renaud Lecadre, « À l’eau de rosse », dans Libération du jeudi 23 septembre 2010)
- (Histoire, Religion) (Vers 1175) Établissement d’une communauté religieuse.
- Les maisons provinciales d’un ordre.
- Maison de chartreux (Chartreuse), de capucins, de clarisses…
- (Astrologie) Un des fuseaux obtenu après division du ciel par les astrologues afin d’établir un thème astral.
- Lettré, théologien, juriste et philosophe, il est le type parfait, très rare aujourd’hui, du savant arabe : véritable encyclopédie vivante de la science d’il y a un demi-millénaire. Il croit fermement aux horoscopes, à l’influence des planètes et des constellations, des « douze maisons » du soleil, à la pierre philosophale et à la possibilité de transformer les métaux vils en métaux précieux. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 122)
- Le pôle nord de l’écliptique se trouve à 23°5' du pôle nord céleste. Les points de la Terre qui sont situés sur le cercle polaire ont leur zénith à 23°5' du pôle céleste. Donc, au cours du mouvement diurne, le pôle de l’écliptique passe chaque jour au zénith de tous ces lieux terrestres. Alors, l’écliptique coïncide avec l’horizon et ne traverse plus aucune maison. Il n’y a plus d’horoscope pour les malheureux qui naissent à ce moment-là. — (Paul Couderc, L’Astrologie, 1974)
- (Argot) Maison close ; lupanar.
- J’ai été en maison, répondit Véra, jusqu’à ce que Cramoisi, mon second homme, m’en ait sortie pour m’affranchir des taules et des taulières. — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
- Le soir du crime, Pedro a prétendu avoir passé la soirée dans une maison spécialisée : chez Mme Arthur. — (Jo Barnais, Mort aux ténors, ch. IX, Série noire, Gallimard, 1956, page 88)
- Il était maquereau dans le civil et sa femme préférée était en maison à Bordeaux. — (Romain Gary, La promesse de l'aube, Folio)
- (Argot) (Péjoratif) Maison poulaga ; police.
- Quand on a une fortune de trente millions, on est toujours honorable… [...] On n’a aucun intérêt à commettre un crime, parce que, avec son argent, on peut avoir tout ce qu’un crime pourrait vous donner, et avec moins de risques. Croyez-moi, mes enfants, depuis bientôt trente ans que je suis de la maison, j’en ai vu de tous poils et de toutes couleurs, et je sais ce que je dis. — (Régis Messac, Cinis in cinerem [1936], éditions de la Grange Batelière, 2022, p. 148)
- (Droit féodal) Redevance sur le transport des vins par voie fluviale.
- (Curling) Cible circulaire dessinée sur la glace ; là où la pierre doit être lancée.
- Vient ensuite l’essence du curling, le curl, cette manière imperceptible d’imprimer une rotation à la pierre pour que celle-ci décrive une courbe l’amenant tranquillement, ou vigoureusement, c’est selon, jusqu’à la maison, le nom de la cible dont le centre s’appelle le tee ou le dolly. — (Jean-Baptiste Duchenne, Non, le curling n’est pas le pire sport du monde (et je vous le prouve), telerama.fr, 27 octobre 2019)
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prenons
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe prendre.
- Ces pieux déchets font pourtant envier les animaux, qui ne possèdent rien, sinon leur vie, que si souvent nous leur prenons ; ils nous font aussi envier les saddhus et les anachorètes. — (Marguerite Yourcenar, Souvenirs pieux, 1974, collection Folio, page 70)
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe prendre.
- Prenons, par exemple, des proclamations pour lesquelles le second facteur prend des valeurs très fortement négatives, celles de Ferroul (704) à gauche ou de Guilloutet (213) à droite. — (Antoine Prost, Vocabulaire des proclamations électorales de 1881, 1885 et 1889, 1974)
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aboyons
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe aboyer.
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe aboyer.
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leçon
- (Éducation) Petite portion d’une discipline enseignée à un groupe de personnes ou à une seule personne.
- — C’te veine, monologuait-il ! Une classe de gouappée, et moi que j’savais justement pas ma leçon de système métrique. Les mesures de volume, c’est ça qu’est emm… bêtant ! — (Louis Pergaud, L’Argument décisif, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Ce cabinet était la demeure favorite du roi ; c’était là qu’il prenait ses leçons d’escrime avec Pompée, et ses leçons de poésie avec Ronsard. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre III)
- (Éducation) Ce que le maître donne à l’écolier à apprendre et que celui-ci doit répéter, généralement par cœur.
- Arsène André étend ce mépris aux méthodes scolaires. […], une pédagogie qui refuse par système le bénéfice éprouvé des leçons sues par cœur. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- (Par extension) Instructions ou conseils donnés à une personne relativement à sa conduite dans la vie ou dans quelque affaire.
- Cette dépravée, cette aventurière qui vient nous narguer et a le toupet de nous donner des leçons ! — (Ferdinand Déléris, Le Vazaha, l'étranger, page 161, 1995)
- Place Charles-Surugue, des feldgendarmes apprennent aux Auxerrois à traverser dans les passages cloutés qu'ils semblaient ignorer. C'est une leçon de prévention routière avant la lettre. — (Robert Bailly, Les feuilles tombèrent en avril, Paris, Éditions sociales, 1977, page 69)
- Avant de l’envoyer traiter pour moi de cette affaire, je lui ai fait la leçon.
- (Sens figuré) Avertissement salutaire ou correction qu’on reçoit des personnes ou des choses.
- Louis XVIII […] avait appris et retenu cette leçon : ce qui bouge trop meurt vite, et s'était enfermé dans l'étiquette, les usages râpés et les habitudes hiératiques d'antan. — (François Mitterrand, Le coup d'État permanent, 1965)
- Il me parlait malhonnêtement ; mais je lui ai bien fait sa leçon.
- Recevoir une leçon.
- Les leçons de l’expérience sont perdues pour la plupart des hommes.
- Cet événement a été pour moi une bonne leçon.
- Le théâtre peut offrir des leçons profitables.
- (Sens figuré) Réciter sa leçon, Répéter fidèlement ce qu’on vous a recommandé de dire.
- (Paléographie) Texte d’un auteur, par comparaison à une ou plusieurs autres copies du même texte.
- Il y a deux leçons différentes de ce texte. Voici la bonne leçon. Confronter les diverses leçons d’un passage.
- la leçon de Reiffenberg, dous feiz, est sûrement la bonne — (Romania ; recueil trimestriel consacré à l’étude des langues et des littératures romanes., page 379, 1876. Compte-rendu de Gaston Paris)
- leçon : variante textuelle. Les diverses leçons, ou variantes, ornant quasiment chaque verset (grec) du Nouveau Testament sont une aide précieuse pour qui entend rétrovertir le texte vers son hébreu originel. — (Bernard Dubourg, L’invention de Jésus, tome I, « L’hébreu du Nouveau Testament », Paris, Éditions Gallimard, 1987, p. 258)
- Une fois le collationnement refait, le problème qui se posait était celui de l’interprétation des leçons variantes. — (Madeleine Alcover, « Critique textuelle », dans Savinien Cyrano de Bergerac, Les États et empires de la lune et du soleil, Honoré Champion, Paris, 2004, ISBN 2-7453-1079-8, page CXXX)
- (Littérature) Récit qui diffère d’un autre relatif au même fait.
- Vous racontez ainsi l’aventure ; mais il y a une autre leçon, une leçon différente.
- (Catholicisme) Petit chapitre de l’écriture ou des pères, qui fait partie du bréviaire, et que l’on récite ou que l’on chante à matines.
- Il y a trois leçons à chaque nocturne.
- (Musique) Genre musical créé pour accompagner les leçons (au sens de « textes religieux ») pendant la semaine sainte.
- Les leçons de Ténèbres.
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vocation
- (Religion) Mouvement intérieur ressenti comme un appel de Dieu à se consacrer à son service.
- De là vint l’usage, pour les matrones et les jeunes filles nobles, de prendre le voile et de se réfugier dans les couvents, non pas parce qu’elles y étaient appelées par la vocation, mais seulement pour préserver leur honneur de la méchanceté sans frein de l’homme. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- Inclination que l’on ressent pour un état.
- Charles résolut de hasarder sur le tapis rouge de la Guerre son audace provençale qu’il prit, à l’exemple de tant d’autres, pour une vocation. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- La vraie marque d'une vocation est l'impossibilité d'y forfaire, c'est-à-dire de réussir à autre chose que ce pour quoi l'on a été créé. L'homme qui a une vocation sacrifie tout involontairement à sa maîtresse œuvre. — (Ernest Renan, Souvenirs d’enfance et de jeunesse, 1883, collection Folio, page 52.)
- La nostalgie d'une vocation est elle-même une vocation. — (Julien Green, Journal, 10 décembre 1961)
- Le statut d’entrepreneur individuel spécialisé dans la chnouf semble en contradiction avec une vocation de pédagogue se destinant à enseigner les valeurs du sport. À moins de se spécialiser dans le cyclisme. — (Bourse d'études, dans Marianne (magazine), n°772 du 11 février 2012, page 43)
- Disposition, talent.
- De ces leçons, de ces efforts, il en était résulté ce phénomène, assez ordinaire chez les natures poussées par la vocation, que, sans le savoir, Modeste composait, comme on peut composer sans connaître l’harmonie, des cantilènes purement mélodiques. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- M. Tom Smallways était fruitier de son état et jardinier par vocation, et Jessica, sa modeste épouse, vaquait aux soins de la boutique. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 6 de l’édition de 1921)
- Fonction supérieure que l'on croit devoir remplir pour des raisons morales ou transcendantes.
- La vocation de l’homme est d’être utile à ses semblables.
- Il remplit sa vocation en soulageant les infortunés.
- But, utilité, fonction, raison d'être.
- [...] les deux types de société qui s'affrontent depuis la victoire, à la fin des années 1920, de la révolution bolchevique en Russie, exaltent le travail en oubliant que les machines n'ont d'autre vocation que de nous en délivrer. — (Virgil Tanase, Saint-Exupéry, Gallimard, « folio - biographies », 2013, page 193)
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accueillissions
- Première personne du pluriel de l’imparfait du subjonctif du verbe accueillir.
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abrégerons
- Première personne du pluriel du futur du verbe abréger.
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adulation
- Action d’aduler.
- Je ne regimbai point contre des adulations qui ne pouvaient plus en aucun cas me faire changer d’avis ; je les accueillis comme la naïve expression du médiocre avait rendu le goût indulgent et émoussé le sens acéré des choses supérieures. — (Eugène Fromentin, Dominique, L. Hachette et Cie, 1863, réédition Gründ, page 212)
- Sous les gouvernements autoritaires, comme le premier Empire, l'Etat s’en est servi pour contraindre le clergé catholique à la soumission la plus humiliante, aux adulations les plus basses, même à un rôle répugnant de policier, en usant contre les ministres des cultes récalcitrants de moyens coercitifs violents. — (Discours d’Émile Combes à Auxerre, 4 septembre 1904)
- L’adulation atteignait un tel niveau que la moindre critique émise par des journalistes ou commentateurs politiques était vivement vilipendée. — (Le Journal de Montréal, 4 octobre 2020)
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affaiblirons
- Première personne du pluriel du futur du verbe affaiblir.
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accusons
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe accuser.
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe accuser.
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compilation
- Recueil de textes et de documents pris à divers ouvrages.
- Les bénédictins nous ont laissé des compilations très utiles.
- Je fermai mes livres et pris congé du saint abbé Droctovée, qui, jouissant de la béatitude céleste, n’est pas bien pressé, je pense, de voir son nom et ses travaux glorifiés, sur cette terre, dans une humble compilation sortie de mes mains. — (Anatole France, Le crime de Sylvestre Bonnard, 1881, réédition Le Livre de Poche, page 163)
- N’a-t-elle pas entrepris une compilation à fin édifiante, qui comportera toute une série de bonnes morts d’hommes célèbres, avec, pour repoussoir, quelques agonies d’impies qui font frémir ? — (Marguerite Yourcenar, Souvenirs pieux, 1974, collection Folio, page 196)
- À cet égard, le Neijing est caractéristique d’une compilation de textes écrits à différentes époques et restituant des idées d’apparence parfois contradictoire. — (Marc Sapriel, G. Mazars, Patrick Stoltz, Une introduction à la médecine traditionnelle chinoise, tome 1, 2007)
- (En particulier) (Péjoratif) Livre où l’auteur n’a rien mis d’original.
- Ce livre n’est qu’une compilation.
- Ensemble de plusieurs œuvres musicales diverses et variées, réunies sur un même support, ou présentées dans une même représentation.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Programmation) Action de compiler du code source grâce à un compilateur.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Cartographie) Recherche, étude et exploitation de documents en vue de l’établissement d’une nouvelle carte[1].
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trahison
- Action d’une personne qui trahit.
- Gaubertin crut à quelque trahison de Soudry, comme Lupin et Soudry se crurent joués par Gaubertin ; mais la déclaration de command les réconcilia. — (Honoré de Balzac, Les Paysans, 1845, première partie, chapitre sixième)
- Cette trahison se colore de grands mots. Aimer son pays c’est toujours, selon l’opinion régnante, aimer la gloire, la richesse, et le pouvoir. — (Alain, Souvenirs de guerre, Hartmann, 1937, page 236)
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affectation
- Destination, application d’une chose à un certain usage.
- L’affectation d’une somme à telle dépense, d’un monument à tel usage.
- Action d’assigner un poste ; ce poste lui-même.
- Rejoindre son affectation.
- Action de doter une grandeur d’un signe qui en modifie la valeur.
- (Droit) Acte ou fait ayant pour conséquence d’incorporer un bien au domaine public.
- (Programmation) Attribution d’une valeur à une variable.
- (Sylviculture) Dans une forêt traitée en futaie régulière, surface qui doit être régénérée pendant un temps déterminé, appelé période.
- Action de feindre ou d’exagérer certains sentiments et certaines qualités.
- Je suis bien assuré de déplaire à ces femmes qui, dans ces mêmes salons, emportent d’assaut la considération par une affectation de tous les instants. — (Stendhal, De l’Amour, 1re préface de 1826)
- Il était accoutumé aux vieillards coquets de Paris. L’absence d’affectation et la conversation sage et nourrie de faits de M. de Serpierre achevèrent la conquête de Lucien ; l’absence d’affectation surtout lui parut chose incroyable en province. — (Stendhal, Lucien Leuwen, 1834)
- La blouse glissait sur son épaule, elle la remonta et Benjamin aperçut la paire de lunettes dans sa main gauche, elle les mit sur son nez, lui tendit la joue et avec une affectation coquine : — Femme à lunettes, femme à quéquette, dit-elle. — (Serge Koster, La condition du passager : roman, éd. Flammarion, 1987, page 116)
- (Par extension) Manière de parler et d’agir qui s’éloigne du naturel.
- […] ; il vaudrait mieux pour votre honneur avoir conservé la voix et le langage d’un bandit, que de voiler vos projets sous l’affectation du langage et des manières d’un gentilhomme. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- Canalis, pris jeune par la belle duchesse de Chaulieu, se justifia donc à lui-même ses affectations en se disant qu’elles plaisaient à cette femme dont le goût faisait loi. […]. Il se permettait des œillades interrogatives à son public, des poses de satisfaction, […]. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
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forgeron
- Ouvrier qui travaille le fer au marteau, après l’avoir fait chauffer à la forge. Il se dit principalement de ceux qui font les gros ouvrages de fer, comme barres, ancres, chaînes, instruments aratoires, etc.
- Le forgeron qui doit battre le fer a la partie supérieure de son corps et les muscles des bras très-développés. — (Jean Déhès, Essai sur l’amélioration des races chevalines de la France, École impériale vétérinaire de Toulouse, Thèse de médecine vétérinaire, 1868)
- À 10 heures j’avais trouvé un calfat, un charpentier et un forgeron, et les réparations commençaient. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- […] : les docteurs du Talmud ne donnaient-ils pas eux-mêmes l’exemple en exerçant, pour assurer leur gagne-pain, les métiers les plus humbles, tels que forgeron, ou savetier, ou fabricant d’épingles, etc. ? — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- Le forgeron, qui est aussi maréchal-ferrant, est un homme respecté du village. Il ferre les chevaux, répare les armures du seigneur. Il sait aussi redresser une faux ou fabriquer un soc de charrue, ces outils de fer si précieux. — (Coppin, Brigitte, À la découverte du Moyen Âge, Père Castor Flammarion, 1998)
- Jean Robin (Ad. Sénégal) fut ainsi dépanné un jour par un forgeron maure (un mallem) « qui, alors que je me trouvais en panne dans un village de brousse, parce que la camionnette à gazogène (c'était pendant la guerre) avait un cylindre fendu, le répara à l'aide d'un morceau de théière en étain […]. » — (Bernard Viollier, Les conditions d'exercice du métier, dans La France d'outre-mer (1930-1960), sous la direction de Jean Clauzel, Karthala Éditions, 2003, page 96)
- (Héraldique) Meuble représentant un personnage exerçant le métier du même nom dans les armoiries. À rapprocher de batteur en grange, bûcheron, faucheur, meunier et vigneron.
- De gueules au deux forgerons affrontés martelant avec leur dextre une pièce métallique tenue par une tenaille avec leur senestre sur une enclume, le tout d’argent posé sur une terrasse en fasce du même mouvant des flancs, à la bordure d’or, qui est de la commune de Naintré de la Vienne → voir illustration « armoiries avec 2 forgerons »
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accession
- Action d’ajouter ou de s’ajouter à.
- Ce royaume s’est agrandi par l’accession des provinces voisines.
- Balancement de toute chose, tissu intime, vaste équation où la variable oscille sans cesse par l’accession de données nouvelles, telles sont les images par lesquelles j’essaie de me représenter le fait, sans me satisfaire. — (Ernest Renan, L’Avenir de la science, pensées de 1848, Édition C. Lévy, 1890, chapitre viii, pages 148.)
- S’emploie plus particulièrement pour désigner l’adhésion d’une puissance à un engagement déjà contracté par d’autres.
- Acte d’accession.
- Les puissances du Nord ont promis leur accession à ce traité.
- Façon plus générale de l’action par laquelle on adhère à une chose, à un acte, à un contrat quelconque.
- Il y a eu accession du père au contrat de mariage du fils.
- Possibilité d’accès à telles ou telles fonctions.
- (Droit) Droit que le propriétaire d’une chose, mobilière ou immobilière, a sur ce qu’elle produit ou sur ce qui s’y unit et s’y incorpore. On le dit quelquefois des Choses mêmes sur lesquelles ce droit est exercé.
- Les fruits de la terre, les fruits civils, le croît des animaux appartiennent au propriétaire par droit d’accession.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.