Dictionnaire des rimes
Les rimes en : prestesse
Que signifie "prestesse" ?
Afficher la définitionMasquer la définitionwiktionary.org
- (Vieilli) Promptitude, agilité, vivacité.
 - Pille-miche tira la voiture par le timon, et Marche-à-terre la poussa par une des roues avec une telle prestesse que Francine se trouva dans la grange et sur le point d’y rester enfermée, avant d’avoir eu le temps de réfléchir à sa situation. — (Honoré de Balzac, Les Chouans, 1829)
 - La jeune actrice, pétrifiée d’épouvante, voulut crier, fuir, appeler au secours, mais avant qu’elle eût pu tirer un son de sa gorge, elle se sentit enlevée de terre avec une prestesse extrême. — (Théophile Gautier, Le capitaine Fracasse, 1863)
 - Les vingt pirates se trouvaient par ce mouvement exécuté avec une prestesse incroyable, enfermés dans un cercle formé par plus de cinq cents hommes bien armés et parfaitement montés. — (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l’Arkansas, Éditions Amyot, Paris, 1858)
 - Joliffe le déshabillait, le tournait, le retournait avec prestesse, tout en disant :…. — (Jules Verne, Le Pays des fourrures, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873)
 - Était-ce l’effet de sa prestesse ou de sa dextérité, toujours est-il que le garçon captura un écureuil au sommet d’un arbre. — (Robert Louis Stevenson, Olalla, 1884, traduction Jean-Pierre Naugrette, 2004)
 - (Vieilli) (Sens figuré) Promptitude en parlant de l’esprit et des choses qui en dépendent.
 - Et le lendemain même de cette conversation (la simplicité n'exclut pas la prestesse) Mme Balizard prenait l'express de Paris, très simplement. — (Alphone Allais, À se tordre, 1891)
 - Ailleurs, des gouvernants, bien intentionnés pour la plupart, mais limités, ayant à leur actif — parfois — la prestesse d'entournures que donne l'usage du monde, tel M. de Bulow en Allemagne. Insuffisant. — (Joseph Caillaux, Mes Mémoires, I, Ma jeunesse orgueilleuse, 1942)
 
Mots qui riment avec "esse"
                        Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "prestesse".
                        Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
                    
Cette liste comprend des mots se terminant par : esse , esses , aisse , aisses , èce , èces et ess .
- 
                                            plesse
                                                                                            
?- (Normandie) Haie, plessis, branche d’une haie, ramenée vers le centre de la clôture pour la fortifier.
 
 - 
                                            prophétesse
                                                                                            
?- (Bible) (Religion) Celle qui prédit l’avenir par inspiration divine.
 - Par exemple, avez-vous quelquefois réfléchi à certains mots irréguliers de notre langue qui ne prennent pas le féminin, comme les autres mots de la même famille, tels que : poëte, auteur, écrivain, peintre, sculpteur, architecte, compositeur, littérateur, etc. ? Pourquoi ne dit-on pas : peintresse, architectesse, poëtesse, comme on dit : prophétesse ou prêtresse ; ni sculptrice ou autrice, comme on dit : actrice ou lectrice ; ni littérateuse ou compositeuse, comme on dit : chanteuse ou danseuse ; ni écrivaine, comme on dit : souveraine ? Pourquoi, dans ces cas-là, faut-il avoir recours à la périphrase : une femme auteur, une femme peintre, une femme compositeur, et ainsi de suite ? — (Émile Deschamps, « Mémoire sur les femmes littéraires », dans L’investigateur : journal de la Société de l’Institut historique, 1847, vol. 7, 2e série, page 121 [texte intégral])
 - Une prophétesse âgée de vingt-sept à vingt-huit ans fut arrêtée il y a environ dix-huit mois, et menée devant M. d'Alais. Il l'interrogea en présence de plusieurs ecclésiastiques. Cette créature, après l'avoir écouté, lui répond d'un air grave et modeste, et l'exhorte à ne plus tourmenter les vrais enfans de Dieu; […]. — (Mémoires du Maréchal de Villars, écrits par lui-même, dans le tome 9 de la Nouvelle collection des mémoires pour servir à l'histoire de France depuis le XIIe siècle jusqu'à la fin du XVIIIe;, par MM. Michaud & Poujoulat, Paris & Lyon : chez Guyot frères, 1850, page 142)
 - Je plaignais cette mère douée de voyance d’avoir peut-être participé au sort de toutes les prophétesses, qui est de savoir, sans pouvoir l’empêcher, l’avenir. — (Marguerite Yourcenar, Souvenirs pieux, 1974, collection Folio, page 117)
 - En Grèce ancienne, la mousa de la mousikè avait pour nom Érato. Elle était une prophétesse de Pan, le dieu de la panique, voyageant dans la transe sous l’effet de la boisson et de la consommation de chair humaine. — (Pascal Quignard, La haine de la musique, Gallimard, 1996, collection Folio, page 14)
 
 - 
                                            prouesse
                                                                                            
?- Action de preux, vaillance.
 - Or combien que Basle fut délivrée de l’assaut de l’armée Françoise, par la prouesse des Suisses, toutesfois parmi ces tumultes les ambassadeurs des Rois & Princes deslogèrent les uns après les autres. — (Chronique et histoire universelle, tome premier, Pierre & Jaques Chouet, Genève, 1611, page 964)
 - Le Lion, terreur des forêts,Chargé d’ans et pleurant son antique prouesse,Fut enfin attaqué par ses propres sujets,Devenus forts pas sa faiblesse. — (Jean de La Fontaine, Fables, Le Lion devenu vieux, 1668)
 - Action admirable, tour de force.
 - - Il est certain, madame, que le furtif accouplement auquel nous venons de nous abandonner, ne peut être considéré comme une prouesse amoureuse. — (Frédéric Dard (San-Antonio), Têtes et sacs de nœuds, Fleuve Noir, 1991)
 - Parallèlement, je me faisande dans mon box, le doigt dans le nez, peu attentif aux prouesses d’un cancrelat aux prises avec les lacets de ma chaussure. — (Yasmina Khadra, Morituri, éditions Baleine, 1997, page 84)
 - Si la construction des obélisques représente une prouesse technique indéniable, elle n’est que le point d’aboutissement d’une maîtrise technique acquise au fil d’une expérience multiséculaire […] — (Bruno Jacomy, Une histoire des techniques, éditions du Seuil, 2015)
 
 - 
                                            traîtresse
                                                                                            
?- Féminin singulier de traître.
 - Ahmed Abdou s’effrayait aussitôt, et craignait que la graine dure et traîtresse, cachée sous les fibres, ne blessât la fillette. — (Out-el-Kouloub, « Zariffa », dans Trois Contes de l’Amour et de la Mort, 1940)
 
 - 
                                            abaisse
                                                                                            
?- (Cuisine) Morceau de pâte aminci avec un rouleau à pâtisserie, qui forme la croûte inférieure d’une pâtisserie et servant à foncer un moule.
 - Faites une abaisse de pâte comme celle ci-dessus ; ensuite mettez deux feuilles de papier sur une planche et votre abaisse dessus. — (Beatrice Fink, Société française d’étude du XVIIIe siècle, Les liaisons savoureuses: réflexions et pratiques culinaires au XVIIIe siècle, 1995)
 
 - 
                                            apparaissent
                                                                                            
?- Troisième personne du pluriel du présent de l’indicatif de apparaître (ou apparaitre).
 - Et à vrai dire, les lieux communs qui se présentent ici à l’exploration apparaissent également à leur tour comme lieux philosophiques dès qu’on cherche à les définir en les parcourant selon la méthode philosophique. — (Gilbert Boss, Lieux communs, 2007)
 - Troisième personne du pluriel du présent du subjonctif de apparaître (ou apparaitre).
 
 - 
                                            contremaîtresse
                                                                                            
?- Variante orthographique de contremaitresse. (orthographe rectifiée de 1990)
 - Arriva sa marraine, contremaîtresse de l’atelier où travaille sa mère. Elle se leva pour l’accueillir ; elle a de l’éducation. — (Roger Vailland, 325.000 francs, 1954, réédition Le Livre de Poche, pages 143-144)
 
 - 
                                            piperesse
                                                                                            
?- (Vieilli) (Littéraire) Variante de pipeuse.
 - Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
 
 - 
                                            panneresse
                                                                                            
?- (Maçonnerie) Pierre ou brique placée dans un mur de manière à laisser voir sa longueur et sa hauteur.
 - Mettre des pierres alternativement en panneresse et en boutisse — (Legoarant cité dans Littré)
 - Les murs extérieurs de la tour alternent boutisses et panneresses en très gros blocs taillés à double marge très bien ajustés. [...] Les murs intérieurs, qui présentent panneresses et boutisses sans ordre, divisent l’espace en six pièces, accessibles par des portes. — (Ambre Peron-d’Harcourt, Édifices ruraux à tour de Palestine hellénistique : parallèles à Qumrân, Syria, archéologie, art et histoire, nº 91, 2014.)
 
 - 
                                            doctoresse
                                                                                            
?- (Médecine) (Vieilli) ou (Suisse) Femme titulaire d’un doctorat en médecine. Professionnelle de santé chargée de guérir et soigner les maladies, les pathologies, les blessures.
 - N’y en a-t-il pas qui s’intitulent sur leurs cartes de visite : « Maître Gisèle Martin, avocat », et d’autres qui se font adresser leur correspondance au nom de Mademoiselle le Docteur Louise Renaudier ? Le bon sens populaire a jusqu’ici résisté à cette extraordinaire entreprise ; on dit couramment une avocate, une doctoresse, mais il est à craindre que la ténacité des intéressées n’emporte le morceau, et que cet usage ne finisse par s’introniser dans la langue française. — (Jacques Damourette, Édouard Pichon, Des mots à la pensée : essai de grammaire de la langue française, volume I, D’Artrey, Paris, 1930, page 320-321, § 277)
 - Une nouvelle grossesse s’étant manifestée, une doctoresse pronostiqua la naissance de deux jumeaux. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
 - Leurs systèmes éducatifs se réclament d’une pédagogie novatrice, auxquels des continuateurs de Pestalozzi, Frœbel, Itard, Seguin, etc., ont attaché leurs noms, comme John Dewey, le docteur Decroly, la doctoresse Maria Montessori. — (A. de Boismilon, « Montessori : plus d’un siècle de pédagogie alternative », dans Le Figaro, 8 avril 1936 [texte intégral])
 - Les médecins y étaient nombreux et il y eut même une doctoresse juive, Sara de Saint Gilles. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
 - (Éducation) (Rare) Femme promue dans une université au grade le plus élevé de quelque faculté.
 - Eh bien, tu collectionnerais tous les diplômes de la création : licenciée, doctoresse, agrégée, académicienne… et même décorée, tu ne pourrais pas enseigner la grammaire. — (Léon Frapié, La Maternelle, 1908 (1re édition 1904), page 2)
 - « Le jury de thèse m’a décerné le grade de doctoresse », assure d’emblée Caterina Vâlcu, contactée par Numerama. — (Marcus Dupont-Besnard, « Une université refuse le terme « doctoresse » : pourquoi féminiser les titres scientifiques reste difficile », dans Numerama, 16 octobre 2019 [texte intégral])
 - (Désuet) Épouse d’un médecin.
 - Qui se refuserait à une dépense d’un millier de roubles, quand il s’agit d’empêcher que, dans la ville, il ne soit dit que la capitainesse, la doctoresse, la pharmacienne, la négociante, la popesse avait une plus belle robe ? — (Nicolas Vassiliévitch Gogol, traduit par Ernest Charrière, Les Âmes mortes, tome 1, 1859, page 267)
 
 - 
                                            tresse
                                                                                            
?- Assemblage de petits cordons, de fils, de cheveux, etc. entrelacés.
 - Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
 - (En particulier) (Coiffure) Natte ; mèche de cheveux tressée.
 - …et les tresses de ses cheveux aux reflets bleuâtres pouvaient, lorsqu’elles étaient défaites, former un voile à tout son corps. — (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l’Arkansas, 1858)
 - (Cuisine) Spécialité de pain au beurre composée de deux ou trois boudins de pâte tressés.
 - (Pêche à la mouche) Partie du bas de ligne située entre la soie et la queue-de-rat, constituée de fils tressés.
 - (Mathématiques) Réunion de brins deux à deux disjoints.
 - Deux tresses sont équivalentes si et seulement si elles sont isotopes.
 - Travail de vannerie.
 - […] on y avait entreposé deux bêches, un râteau et un grand chapeau de paille de tresse grossière, comme ceux que portent les moissonneurs. — (Jean Giono, Le hussard sur le toit, 1951, réédition Folio Plus, page 396)
 - (Alsace) (Boulangerie) Pain brioché sucré fait en tordant ensemble deux bandes de pâte.
 
 - incluaisse
 - 
                                            reparaisse
                                                                                            
?- Première personne du singulier du présent du subjonctif de reparaître (ou reparaitre).
 - Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de reparaître (ou reparaitre).
 
 - candresse
 - 
                                            politesse
                                                                                            
?- Bonne manière de vivre, d’agir ou de parler avec quelqu’un, civile, honnête ou courtoise.
 - […]; et quand elles se parlaient, c'était avec politesse, mais avec une mutuelle indifférence. — (Marie-Jeanne Riccoboni, Histoire d’Ernestine, 1762, édition Œuvres complètes de Mme Riccoboni, tome I, Foucault, 1818)
 - Massalie répand sur quelques-uns de nos rivages, avec le langage de la Grèce, la politesse de ses mœurs et l'élégance de son génie. — (Jean-Jacques Ampère, La Littérature française dans ses rapports avec les littératures étrangères au Moyen Âge, Revue des Deux Mondes, 1833, tome 1)
 - Il est à remarquer que la politesse française, autrefois proverbiale, a disparu depuis que l’on a cessé de porter l’épée. Les lois contre le duel achèveront de nous rendre le peuple le plus grossier de l’univers. — (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, Charpentier, 1859)
 - La vieille politesse, en effet, n’est plus guère propre qu’à faire des dupes. Vous donnez, on ne vous rend pas. La bonne règle à table est de se servir toujours très mal, pour éviter la suprême impolitesse de paraître laisser aux convives qui viennent après vous ce qu’on a rebuté. Peut-être vaut-il mieux encore prendre la part qui est la plus rapprochée de vous, sans la regarder. Celui qui, de nos jours, porterait dans la bataille de la vie une telle délicatesse serait victime sans profit ; son attention ne serait même pas remarquée. — (Ernest Renan, Souvenirs d’enfance et de jeunesse, 1883, collection Folio, pages 201-202.)
 - Sans doute les gamins qu’il évangélisait n’usaient pas toujours entre eux et avec leurs camarades des villages voisins d’une politesse et d’une mansuétude qui rappelaient la vieille galanterie française et la charité chrétienne, […] — (Louis Pergaud, Le Sermon difficile, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
 - Je fis mine d’ignorer que sa formule de politesse cachait en fait un ordre. — (Antoine Bello, Les Éclaireurs, 2009 ; édition Folio, 2010, page 261)
 - Actions conformes à la politesse.
 - Tous les passants que je rencontrais portaient la main à leur chapeau de feutre et m'honoraient d'un salut respectueux; ceux que je croisais pour la dixième fois me saluaient une dixième fois, et j'avais fort à faire pour tenir tête à un pareil assaut de politesses. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 49)
 
 - 
                                            paraisse
                                                                                            
?- Première personne du singulier du présent du subjonctif de paraître (ou paraitre).
 - Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de paraître (ou paraitre).
 
 - duresses
 - 
                                            relaisse
                                                                                            
?- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe relaisser.
 - Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe relaisser.
 - Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe relaisser.
 - Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe relaisser.
 - Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe relaisser.
 
 - 
                                            vicomtesse
                                                                                            
?- (Noblesse) Épouse ou veuve d’un vicomte.
 - Camille et la marquise entrèrent dans Guérande avec la vicomtesse de Kergarouët et sa fille, au grand étonnement de toute la ville ébahie ; elles laissèrent leurs compagnes de voyage à l’entrée de la ruelle du Guénic, où peu s’en fallut qu’il ne se formât un attroupement. — (Honoré de Balzac, Béatrix, 1838-1844, deuxième partie)
 - Ah ! maudite vie de garçon ! Sans mes déportements, ma Célestine serait aujourd’hui la vicomtesse Popinot ! — (Honoré de Balzac, La Cousine Bette, 1846)
 - Dans les mains du chasseur ébloui de tant de générosité, la vicomtesse de Pleurmatin vidait son porte-or. — (Pierre Souvestre et Marcel Allain, Les Amours d’un prince, 1912, chapitre XIX)
 - (Noblesse) Femme possédant une vicomté.
 - Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
 
 - witternesse
 - 
                                            oppresse
                                                                                            
?- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de oppresser.
 - Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de oppresser.
 - Première personne du singulier du présent du subjonctif de oppresser.
 - Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de oppresser.
 - Deuxième personne du singulier de l’impératif de oppresser.
 
 - 
                                            grandesse
                                                                                            
?- (Histoire) Dignité du grand d’Espagne.
 - — Les spécialistes vous le diront : aucune aristocratie n’arrive à la cheville de l’espagnole. C’est si vrai que nous avons dû inventer un nouveau mot pour désigner la noblesse de notre pays.— La grandesse. — (Amélie Nothomb, Barbe bleue, Albin Michel, Paris, 2012, p. 26)
 
 - 
                                            abbesse
                                                                                            
?- (Religion) Sœur supérieure d’un monastère de femmes.
 - Il se trouva, cependant, des seigneurs ecclésiastiques, tels l’abbesse de Saintes (1272) qui, ne pouvant tolérer la vue des mécréants, prièrent le roi de les débarrasser de leurs juifs. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
 - Et le couvent de Fontevrault, fondé au xiie siècle, comprenait deux couvents de femmes et un couvent d’hommes dirigés par une abbesse. Un cas unique ! — (Coppin, Brigitte, À la découverte du Moyen Âge, Père Castor Flammarion, 1998)
 - Joseph Mery, écrivain marseillais (1797-1866), affirme que l’inspiratrice de ce plat divin est une bouillante abbesse, visitée par la grâce : « pour le vendredi maigre, un jour, une certaine abbesse d’un couvent marseillais créa la bouillabaisse ! » — (Le Devoir, 31 octobre 2003)
 - (Argot) Maquerelle, tenancière d’une maison de passe.
 - Ce mauvais lieu était placé sous la dépendance d'une gouvernante, qu'on appelait l'abbesse, et qui n'obtenait cette charge lucrative que sous certaines conditions singulières. Il ne lui était pas permis, par exemple, de passer plus d'une nuit aux passants qui voudraient loger dans son hôtel. — (Pierre Dufour, Histoire de la prostitution chez tous les peuples du monde, tome 4, Paris, 1852, page 448)
 - L’abbesse était souvent une ancienne prostituée qui pouvait se marier. Elle avait en charge, en particulier, de faire respecter les règles du métier, ne pas faire du lupanar une maison de jeux, de veiller à ce qu’on n’y proférât point de blasphèmes et ne pas héberger les clients plus d’une nuit. — (Serge Pacaud, La prostitution à Bordeaux : au temps de la tolérance, Atlantica, 2007, page 15)
 - Dans le sud, les tenancières sont souvent nommées abbesses, les tenanciers abbés - les filles les appellent d’ailleurs « ma mère » ou « mon père ». — (Brigitte Rochelandet, Histoire de la prostitution : Du moyen âge au xxe siècle, Cabédita Editions, 2007, page 36)
 
 - 
                                            mollesse
                                                                                            
?- État de ce qui est mou.
 - Mais le soufre qui a été chauffé à un certain degré, devient épais comme syrupeux, et conserve après avoir été coulé dans l'eau froide, une mollesse qui le rend précieux pour les empreintes de cachet. — (Jean-Claude Delamétherie, « Suite à mes mémoires sur les cristallisations géologiques », dans le Journal de physique, de chimie, d'histoire naturelle et des arts, septembre 1810, page 181)
 - La mollesse et la dureté des corps. - La mollesse des chairs est une marque d’une débile constitution.
 - (Quelquefois) Température douce et molle, en parlant du climat.
 - Complexion, tempérament mou, en parlant des personnes.
 - La mollesse de sa complexion l’expose à beaucoup de maladies.
 - (Sculpture) L’imitation vraie de la flexibilité, de la morbidesse des chairs.
 - (Peinture) Défaut de fermeté dans le maniement du pinceau.
 - (Sens figuré) Manque de vigueur et de fermeté dans le caractère, dans la conduite, dans les mœurs.
 - Babylone, si longtemps plongée dans une mollesse oisive, devint le théâtre d'une guerre civile affreuse. — (Voltaire, Zadig ou la Destinée, XVI. Le basilic, 1748)
 - Les voilà qui m'entourent ; les voilà qui me contemplent ; les voilà qui me disent en leurs provocations : « Jeune dieu d'Amour, enseigne aux nymphes bocagères la mollesse et le désir, l'inconstance et la passion , le sourire et le sérieux. » — (Jules Janin, La fin d'un monde et du neveu de Rameau, Paris : chez E. Dentu, 1873, page 49)
 - Eh! oui, il était grossier ce césarien. Il n'en toisait pas moins, non sans bonheur, les mollesses, les fluctuations du grand seigneur …. — (Joseph Caillaux, Mes Mémoires, I, Ma jeunesse orgueilleuse, 1942, page 62)
 - Excès d’indulgence.
 - La mollesse de ce père a perdu ses enfants.
 - Sa mollesse face aux brutalités policières envers les Noirs a laissé des traces indélébiles dans l'esprit des minorités noires. — (Loïc Tassé, Cinq obstacles pour Trump, Le Journal de Montréal, 24 octobre 2020)
 - À travers les témoignages émouvants de plusieurs « rescapés » de communautés religieuses, des jeunes courageux et inspirants qui ont tout laissé derrière eux (frères, sœurs, parents, amis) pour enfin vivre une vie normale, Marie-Claude Barrette montre à quel point nos gouvernements font preuve de mollesse, plient les genoux et renient leurs principes lorsque la religion se pointe le bout du nez. — (Richard Martineau, Agresser des enfants au nom de Dieu, Le Journal de Québec, 17 janvier 2021)
 - Délicatesse d’une vie efféminée.
 - Vivre dans la mollesse. - La mollesse des sybarites.
 - J’aime le luxe, et même la mollesse,Tous les plaisirs, les arts de toute espèce,La propreté, le goût, les ornements :Tout honnête homme a de tels sentiments. — (Voltaire, Le Mondain, 1736)
 - (Littérature) Manque de fermeté.
 - Mollesse du style.
 
 - sermesse
 
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.