Dictionnaire des rimes
Les rimes en : pression
Que signifie "pression" ?
Afficher la définitionMasquer la définitionwiktionary.org
- (Physique) Force appliquée à une unité de surface, ou grandeur scalaire, exercée par un fluide sur une surface, perpendiculairement à celle-ci.
- La formation du pétrole par le métamorphisme du sapropel est due à la chaleur et à la pression, et, peut-être, à la pression seule : mais ce phénomène géologique doit encore être étudié. — (Annales des travaux publics de Belgique, éditions Goemaere, 1907, page 168)
- Dans le Point-d’Interrogation, […], nous avons toujours quelque chose à faire. […]. Il y a le manomètre de pression d’huile et de pression d’essence à contrôler. — (Dieudonné Costes et Maurice Bellonte, Paris-New-York, 1930)
- Sous l’influence des courants, des vents, et des variations de température, de formidables pressions se produisent ; le soulèvement et le chevauchement de la glace donnent naissance à des monticules ou « hummocks » qui se présentent en lignes perpendiculaires au sens de pression. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- Viennent ensuite les conduites forcées qui mènent l’eau jusqu’aux turbines. Ces impressionnants tuyaux en acier de 1,9 à 2,3 mètres de diamètre peuvent supporter une pression de 28 bars. — (Ludovic Dupin, « La centrale qui a électrifié la Bavière », dans L’Usine nouvelle, no 3 252, 8 septembre 2011, page 8)
- Action de presser.
- On fait quelquefois de la piquette avec le marc définitif qu’on délaye dans un peu d’eau et qu’on soumet à une nouvelle pression. C’est un vin très-faible et qui s’aigrit facilement. — (Edmond Nivoit, Notions élémentaires sur l’industrie dans le département des Ardennes, E. Jolly, Charleville, 1869, page 135)
- Dès le premier jour, les chevilles tuméfiées par la pression du fer se déchirèrent. Une plaie se forma, sanieuse, putride, entourée d’une auréole d’inflammation violente. — (Georges Clemenceau, À l’Île du Diable dans L’Aurore, 9 juillet 1899 - En réunion dans Justice militaire, Stock, 1901, page 247)
- D’une lente pression du pouce le piégeur défonçait le bréchet. L’œil se ternissait, le col mollissait… — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- Contrainte morale destinée à convaincre ou faire agir.
- Combault réfutant l’assertion du tribunal, qu’il y avait dans l’Internationale des chefs et des dirigés dit : « Chacun de nous est libre et agit librement ; il n’y a aucune pression de pensée, entre les Internationaux… » — (Louise Michel, La Commune, Paris : P.-V. Stock, 1898, page 23)
- Certains articles sentent la pression, tantôt légère, tantôt brutale. Il y a un mot pour ce genre de littérature.— Je sais : chantage. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 240)
- Les résultats des sondages d’Oristano semblent montrer que le changement dans l’utilisation des deux langues se fait très vite ([…]), tandis que les études détaillées d’Ottava et de Bonorva (Province de Sassari) mettent en évidence que l’italianisation à la campagne est freinée par le manque de mobilité sociale et par la pression normative du réseau sardophone campagnard ([…]). — (Rosita Rinler Shjerve, « Sardaigne », dans Kontaktlinguistik / Contact Linguistics / Linguistique de contact, tome 2, Berlin & New-York : Walter de Gruyter, 1997, page 1379)
- (Par ellipse) Bière servie à la tireuse, sous une pression de gaz.
- Fais couler la pression! — (Sous-titres Undercover)
- (Par extension) Verre d’une telle bière.
- Servez-moi une pression bien fraiche.
- (Sport) Harcèlement de l’adversaire réduit à la défensive.
- (Basket-ball, Football) Marquage serré de l’adversaire en possession du ballon.
Mots qui riment avec "on"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "pression".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : on , ons , ont , onts , ond , onds , omb , ombs , noms et nom .
-
abréaction
- (Psychanalyse) Réaction émotive par laquelle le malade se libère, par des gestes ou des mots, de tendances refoulées dans le subconscient ou d'obsessions résultant d'un choc affectif ancien.
- Nous avions tous deux l’impression d’avoir achevé notre tâche, néanmoins je me disais que, malgré tout, l’abréaction de la tendance réprimée n’avait pas été poussée jusqu’au bout. — (Sigmund Freud, Études sur l'hystérie, traduction de 1956)
- L'abréaction, c'est la réaction différée ou tardive, qui fait revivre l'événement traumatisant accompagné des affects pénibles avec lesquels il avait été vécu, et qui offre à ces affects une voie d'expression propice à leur décharge. — (Louis Crocq, Les traumatismes psychiques de guerre, 1999)
- (Par extension) Toute réaction psychologique de défense par laquelle le sujet se libère d'une émotion en la racontant.
-
admonition
- (Soutenu) Action d’admonester, avertissement.
- Après plusieurs admonitions.
- De temps à autre, la petite main s’allonge, cueille maladroitement, ou plutôt arrache, une tige ou une touffe. L’oncle un peu solennel proteste : « Songe à la plante mutilée, à ses racines laborieuses, à la sève qui découle de sa blessure… » […] Se souviendra-t-elle de l’admonition au bal, quand elle portera dans les cheveux ou au corsage ce que Victor Hugo appelle un bouquet d’agonies ? — (Marguerite Yourcenar, Souvenirs pieux, 1974, collection Folio, page 282)
- Selon l’admonition, le frère ne fait pas sien le bon travail qu’il accomplit. — (David Flood, Frère François et le mouvement franciscain, 1983)
-
accointerons
- Première personne du pluriel du futur du verbe accointer.
-
adoration
- (Religion) Action d’adorer.
- L’adoration proprement dite n’est due qu’à Dieu seul. L’adoration perpétuelle du Saint Sacrement. L’adoration de la Croix est une des cérémonies de l’église dans la semaine sainte.
- « Il est très exact, disait Mme de la Trave ; il fait son adoration tous les soirs ; mais il manque d’onction, je ne le trouve pas ce qui s’appelle pieux. Et pour les œuvres, il laisse tout tomber. » — (François Mauriac, Thérèse Desqueyroux, Grasset, 1927)
- (Liturgie chrétienne) Attitude de respect et d’amour envers Dieu.
- Attitude de respect et d’amour du chrétien priant Dieu comme le Dieu Unique, Celui de qui tout dépend. L’adoration s’adresse exclusivement à Dieu. Elle est avant tout d’ordre spirituel. — (Adoration sur Église catholique en France)
- (Religion) (En particulier) Acte de vénération du Christ réellement présent dans l’hostie consacrée au cours de la messe.
- L’adoration du Saint Sacrement.
- La contemplation, l’adoration devant le Saint Sacrement ne remplacent pas l’Eucharistie, elle en est le prolongement. — (Adoration du Saint Sacrement sur Église catholique en France)
- (Religion) Cérémonie qui se pratique à l’égard d’un pape nouvellement élu, lorsqu’il est mis sur l’autel après son élection et que les cardinaux vont lui rendre honneur.
- Aller à l’adoration du pape.
- (Par extension) Amour, attachement extrême.
- L’adoration d’une jeune fille est plus forte que toutes les réprobations sociales. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
-
accentuation
- Action d’accentuer.
- Les règles de l’accentuation française.
- Les règles de l’accentuation grecque.
- Entendre bien l’accentuation.
- Cette accentuation est vicieuse.
- Son accentuation laisse à désirer.
- Dans ce contexte, on constate une accentuation d'une gestion managériale du sport. — (Marina Honta, Les territoires de l'excellence sportive, 2002)
- Même si la cadette admire son aînée, elle n'a pas ces coups de griffes, qui, par des accentuations syncopées, font d'Argerich l'interprète d'élection de ce concerto. — (Musique classique - Concerts chez soi, Le Devoir.com, 6 aout 2010)
-
conservation
- Action de conserver ou résultat de cette action.
- Tout homme est chargé de sa conservation sous peine de souffrance, et il souffre seul quand il manque à ce devoir envers lui même, ce qui l’oblige à le remplir préalablement à tout autre. — (François Quesnay, Observations sur le Droit naturel des hommes réunis en société, 1765)
- Une conservation prolongée exigera la congélation, qui s'opère à des températures allant jusqu'à - 12 °. C'est une opération qui ne pourra se faire qu'au frigo même. — (Bulletin trimestriel de l'enseignement professionnel et technique des pêches maritimes, vol. 19, n° 2, 1914, page 574)
- Vous me répondez : « Je ne fais de mal à personne. » Attention : la haine n’est pas le contraire de l’amour ; c’est l’égoïsme qui s’oppose à l’amour, ou plus exactement, monsieur, un sentiment dont vous entendrez désormais beaucoup parler en bien et en mal : l’esprit de conservation. — (Jean Giono, Le hussard sur le toit, 1951, réédition Folio Plus, page 338)
- …deux ouvriers recouvrent les poissons d'une pelletée de sel avant de les précipiter dans une fosse de conservation. — (Jacky Durand, La nuit où le hareng sort, dans Libération (journal) du 29 novembre 2010, pages 30-31)
- On parle généralement de conservation lorsqu’il s’agit de maintenir des races dont les effectifs sont en déclin et sont susceptibles de continuer à décroître jusqu’à extinction si aucune mesure de sauvegarde n’est prise. — (Wiener Gerald, Rouvier Roger, Amélioration génétique animale, 2009, 280 pages, page 231)
- (En particulier) (Beaux-arts) Qualité de ce qui est bien entier, bien conservé, en bon état.
- Ce tombeau est un monument fort intéressant, bien que la figure du personnage, traitée en bas-relief, soit médiocre ; le simulacre du sarcophage qui la porte donne une série de figurines d’une conservation parfaite. — (Eugène Viollet-le-Duc, La Cité de Carcassonne, 1888)
-
prenons
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe prendre.
- Ces pieux déchets font pourtant envier les animaux, qui ne possèdent rien, sinon leur vie, que si souvent nous leur prenons ; ils nous font aussi envier les saddhus et les anachorètes. — (Marguerite Yourcenar, Souvenirs pieux, 1974, collection Folio, page 70)
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe prendre.
- Prenons, par exemple, des proclamations pour lesquelles le second facteur prend des valeurs très fortement négatives, celles de Ferroul (704) à gauche ou de Guilloutet (213) à droite. — (Antoine Prost, Vocabulaire des proclamations électorales de 1881, 1885 et 1889, 1974)
-
absentons
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe absenter.
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe absenter.
-
marron
- Fruit rond comestible de certains châtaigniers, plus gros qu’une châtaigne ordinaire, de couleur brune.
- Chaud là, les marrons, chaud ! — (Ernest Grenet-Dancourt, Monologues comiques et dramatiques, Librairie Ollendorf, 1883, page 157)
- Quoique la châtaigne et le marron soient de la même espèce, on préfère le marron, parce qu’il est plus gros et plus sucré. — (Balthazar Georges Sage, Supplément aux institutions de physique, 1812, page 46 → lire en ligne)
- Sur le trottoir, un type en passe-montagne vendait des marrons chauds. — (Éric Neuhoff, La Petite Française, Albin Michel, 1997, page 152)
- Nous achetions des marrons pour nous chauffer les doigts dans la poche de nos pèlerines. — (Alexandre Vialatte, Fred et Bérénice, Le Rocher, 2007, page 124)
- Devant l’Uniprix t’avais l’hiver un marchand de marrons chauds, qui te les grillait juste devant toi dans une grande bassine en tôle avec des trous partout dans le fond et de la braise en dessous. — (Alain René Poirier, Souvenirs mélangés d’un Parisien malgré lui, 2017, page 178)
- Avec le succès de son entreprise, M. Chestnut décide de se développer et d’acheter le fonds de commerce de son confrère M. Marron, qui vend des marrons chauds au parc Montsouris. — (André Lévy-Lang, L’Argent, la finance et le risque, 2006, page 126)
- Le scientifique appelle marron le fruit du châtaignier qui ne possède qu’une amande sous le tégument coriace et châtaigne celui qui en possède plusieurs séparés par le tan. L’industriel et le commerçant … auraient tendance à élargir la notion de marron à toutes les châtaignes un peu grosses et dodues. Quant au gastronome, … de la purée ou de la crème de marron, … châtaigne blanchie, … on parle de boudins aux châtaignes et de dinde aux marrons ! — (Robert Bourdu, Le châtaignier, 1996, Actes Sud, Le nom de l’arbre, page 21)
- (Par analogie) Brun, couleur du fruit mûr. #a04000 #602000 #402000 Voir la note sur les accords grammaticaux des noms de couleurs employés comme noms ou adjectifs.
- C’était le papier marron qui avait toujours régné chez les miens : « Votre grand-mère adore le marron. » — (François Mauriac, Un adolescent d’autrefois, Flammarion, 1969, page 135)
- Le marron est issu du mélange des trois couleurs primaires. Les nuances de marron sont donc infinies selon la proportion de ces trois couleurs, plus le noir et le blanc pour la désaturation. — (Allan Carrasco, Le Grand Livre de la Peinture sur Figurines, 2007, page 46)
- Le choix de la couleur divise la population : le vert ne plaît pas, le marron est jugé fade, le jaune trop voyant et le noir salissant. — (Benigno Cacérès, Le bourg de nos vacances, 1970)
- Malartic et Lampourde, dont l’attention était éveillée, aperçurent un homme de moyenne taille, mais singulièrement alerte et vigoureux, hâlé de visage comme un More d’Espagne, les cheveux noués d’un mouchoir, vêtu d’un caban de couleur marron qui en s’entr’ouvrant permettait de voir un justaucorps de buffle et des chausses brunes ornées sur la couture d’un rang de boutons de cuivre en forme de grelots. — (Théophile Gautier, Le Capitaine Fracasse, 1863, pages 111-112)
- (Sens figuré) (Populaire) Coup de poing, châtaigne, gnon.
- Il s’était trouvé un cloporte pour le dénoncer, le directeur ne voulait pas d’ennuis et, manque de bol, ça avait déclenché un foin du tonnerre de Zeus vu qu’il lui avait mis un marron dans la gueule, au cloporte, un putain de marron… Les cloportes, c’est tout ce que ça mérite… L’Abbé avait bien fait, considérait Baudelaire. — (Françoise Guyon, Le diable bat sa femme et marie sa fille, 2010, page 32)
- Y m’a filé une beigne,j’y ai filé un marron,m’a filé une châtaigne,j’y ai filé mon blouson. — (Renaud, Laisse béton, 1977)
- — Quand on a reçu un marron, on fait l’mort. — (Léon Frapié, Réalisme, dans Les contes de la maternelle, Éditions Self, 1945, page 131)
- (Botanique) Marron d’Inde, graine non comestible du marronnier d’Inde.
- En 1825 , M. Vergnaud-Romagnési, dans ses travaux sur le marron d’Inde, dit que les marrons les plus avantageux rapportent 30 pour 100 de leur poids en belle fécule. — (Adolphe Thibierge et Dr Remilly, De l’amidon du marron d’Inde, ou des fécules amylacées des végétaux non-alimentaires, 1857, pages 101-102)
- Au fond une vingtaine de marronniers lâchaient comme des bombes leurs bogues piquantes sur la tête des enfants. Ceux-ci nous apportaient en cadeau des dizaines de marrons bien lustrés dont nous ne savions que faire. — (José Herbert, L’instituteur impertinent : Récit de vie, 2016)
- Quant au fruit à venir, le marron, c’est un excellent vasoconstricteur, base appréciée de médicaments pour traiter varices et hémorroïdes. — (Bernard Boullard, Plantes et arbres remarquables des rues, squares et jardins de Rouen, 2006 → lire en ligne)
- (Pyrotechnie) Pétard dont la détonation évoque l’éclatement d’une châtaigne sur le feu.
- Le tir de deux marrons d’air qui ont éclaté à 300 ou 350 mètres de hauteur a fait dans le nuage une large échancrure à travers laquelle apparut le ciel bleu ; deux autres marrons divisèrent le nuage en deux parties, qui prirent la direction des forces composant la résultante suivant laquelle se dirigeait sa masse. — (Congrès international de défense contre la grêle, Troisième Congrès international de défense contre la grêle et Congrès de l'hybridation de la vigne, 1902, tome 1, page 306)
- Peu d’instans après, le marron éclate en donnant une détonation sourde, et le glaçon se trouve brisé en morceaux assez petits pour passer sous les ponts ou dans les canaux d’une usine, sans causer aucun dommage. — (Bulletin des sciences technologiques, 1829, tome 12, page 363 → lire en ligne)
- Jeton servant à contrôler la présence d’une personne à son poste. Notamment en usage dans les mines, les casiers où ils se rangeaient se nommaient marronniers.
- Les marrons sont entre les mains des factionnaires : les rondiers les trouvent en faisant leur ronde et les déposent ensuite dans la boîte à marrons, dont le contenu est vérifié le matin par le capitaine d’armes. — (Robert de Parfouru, Manuel du marin, 1911, page 86)
- Un surveillant de ronde, qui inspectait le dortoir d’en bas du bâtiment-neuf, au moment de mettre son marron dans la boîte à marrons, − c’est le moyen qu’on employait pour s’assurer que les surveillants faisaient exactement leur service ; toutes les heures un marron devait tomber dans toutes les boîtes clouées aux portes des dortoirs. — (Victor Hugo, Les Misérables, 1862)
- (Populaire) Tête.
- Il a reçu un coup sur le marron.
- (Technique) Grumeau de farine se formant dans la pâte à pain lors du pétrissage.
- Marron, grumeau dans la pâte mal pétrie. — (Prudence Boissière, Dictionnaire analogique de la langue française, 1862, page 1080)
- (Technique) Peloton coagulé dans une table de plomb mal fondue.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- MARRON […] Sorte de grumeau qui reste dans le plomb mal fondu. — (Pierre Larrouse, Grand dictionnaire universel du XIXe siècle, 1873, tome 10, page 1247)
- (Technique) Noyau non calciné d’une pierre passée au four à chaux.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Marbrerie) Partie très dure incluse dans le marbre et nuisant à son polissage.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Plâtrerie) Grumeau dans le plâtre.
- Cette gâchée est pleine de marrons !
- (Coiffure) Grosse boucle de cheveux ronde et nouée avec un ruban.
- Étienne de Jouy, le célèbre librettiste d’opéra, s’étonne en arrivant chez un ami pour dîner d’y trouver le père de celui-ci en habit de droguet à fleurs avec une perruque à marrons, son ami vêtu d’un habit français, sa femme en grande robe à la Médicis, tenant sur son bras un châle indien ; sa fille est vêtue à la grecque, son fils aîné à l’anglaise et les petits en mameluks. — (Patrick Barbier, À l’Opéra au temps de Balzac et Rossini, 2003 → lire en ligne)
- Le costume des juges peut paraître grotesque à un étranger : non que leur robe rouge doublée de satin blanc et leur rochet d’hermine n’aient de l’éclat et de la dignité ; mais ils sont affublés d’une perruque à marrons et à petite queue retroussée en plusieurs nœuds, poudrée plus ou moins également, et jetée au hasard de travers sur leurs cheveux, qu’elle ne cache pas en entier et qui déborde de toutes parts. — (Basile-Joseph Ducos, Itinéraire et souvenirs d’Angleterre et d’Écosse, 1834, page 34)
- (Ichtyologie) Petit poisson méditerranéen de la famille des pomacentridés, aplati latéralement (Chromis chromis)[17].
- Le Marron, ſelon Willughby, eſt un petit poiſſon qui n’a qu’environ quatre pouces de longueur, ſur une épaiſſeur aſſez conſidérable. — (Encyclopédie méthodique, Histoire naturelle, 1787, tome 3, page 247 → lire en ligne)
- Le marron a la chair fade et pleine d’arêtes.
- (Cinéma) Copie intermédiaire d’un film permettant de travailler sur une copie sans abîmer l’original.
- La première étape de la restauration a donc consisté à tirer un nouveau marron image à partir du négatif original et de rajouter les éléments manquants grâce à ce safety. — (Béatrice Valbin-Constant, Camille Blot-Wellens, Restauration du film « Donne-moi tes yeux » de Sacha Guitry, 3 décembre 2007, www.cinematheque.fr)
- Lettres et chiffres découpés en à jour dans une feuille de métal, destiné à être utilisé en tant que pochoir.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Désuet) (Alpes) (Lanslebourg-Mont-Cenis) Porteur savoyard dans les Alpes, guide de montagne, en particulier en Maurienne au Mont-Cenis.
- Du Passeur au Guide. Alors, et alors seulement, les marrons de Novalaise prennent une autre figure, à l’image de la montagne. On voit ses marrons l’aider, lui expliquer ce qu’on trouve en montagne […]. — (Renaud de Bellefon, Histoire des Guides de Montagne : Alpes et Pyrénées, 1760-1980, 2003, page 123)
- Apparut alors, disent les textes, quoddam genus hominum qui « marrones » vocantur (une sorte d’homme qu’on appelait marrons). On relève marones, marronai, marronnes, marucci, mazanes, et, en Val d’Aoste plus particulièrement, celle de marronniers. Leur clientèle était faite de grands personnages : diplomates, ambassadeurs, parfois de papes, d’ecclésiastiques […]. — (Nicolas Giudici, La philosophie du Mont-blanc, 2003, Literary Collections)
- On les appelle ordinairement Marrons. Ils sont divisés en plusieurs bandes et ont des petites chaises qu’ils portent tousjours à la main Quand la neige ni y est pas assez forte ni assez gelée, ils portent sur ces chaises les voyageurs, mais quand le froid a rendu la neige bien dur, et ils accommodent leurs chaises de façon, qu’ils ne portent a plus les voyageurs, mais les font glisser sur la neige avec tant de vitesse, particulièrement à la descente du Mont-Cenis, qu’à peine les peut on suivre des yeux. — (Guido Bentivoglio, 1713, Mémoires du Cardinal Bentivoglio, page 39)
- (Argot) Bagarre, baston, rixe.
- Prens toutes tes Baioffes [armes à feu], car il pourra bien y avoir du marron. — (Louis Ansiaume, Glossaire argotique des mots employés au bagne de Brest, 1821)
- (Argot) Testicule.
- À ce moment précis, j’ai dû vraiment agacer les abeilles car, à peine avais-je grimpé un iota de plus que BEEUUINZZZ BZZZZZ, toute une brigade ou compagnie m’attaqua, et vas-y que je te pique de la tête aux pieds, partout, semblait-il, avec un acharnement particulier sur mes fesses, ma saucisse beige et mes deux marrons couleur foncée ! — (Saer Maty Ba, Le serment du maître ignorant, 2020)
- (Cameroun) Beignet à base de farine de manioc ou de maïs.
- Kanga, achète-moi des marrons !
- Dans le calendrier républicain, nom du 29e jour du mois de fructidor[18].
- Dans le calendrier républicain c’était le 29e jour dans le mois de fructidor, le jour du marron. — (Jean Mayet, 365 jours ou Les Éphémérides allant du XVIe au XXe siècle, 2013, page 500 → lire en ligne)
-
adorons
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe adorer.
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe adorer.
-
conviction
- Effet qu’une preuve évidente produit dans l’esprit, certitude que l’on a de la vérité d’un fait, d’un principe.
- Quelles que soient la bonne foi et la conviction de ceux qui proclament le danger de cet article, et qui veulent le faire rejeter, j'atteste qu'avec la même bonne foi je suis intimement convaincu de ses salutaires effets. — (P.-Antoine Fenet, Recueil complet des travaux préparatoires du Code civil, vol.15, p.156, France, 1828)
- Il est certaines situations dont bénéficient seuls les gens tarés. Ils fondent leur fortune là où des hommes mieux posés et plus influents n’auraient point osé risquer la leur. Certes, Roudier, Granoux et les autres, par leur position d’hommes riches et respectés, semblaient devoir être mille fois préférés à Pierre comme chefs actifs du parti conservateur. Mais aucun d’eux n’aurait consenti à faire de son salon un centre politique ; leurs convictions n’allaient pas jusqu’à se compromettre ouvertement ; en somme, ce n’étaient que des braillards, des commères de province, qui voulaient bien cancaner chez un voisin contre la République, du moment où le voisin endossait la responsabilité de leurs cancans. — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, G. Charpentier, Paris, 1871, chapitre III ; réédition 1879, pages 95-96)
- Je ne suis pas arrivé à l'âge de quatre-vingt ans pour rétracter en rien les convictions de ma vie entière. — (Réponse de M. Raspail père à l'avocat général, lors du procès de François-Vincent Raspail le 12 février 1874)
- Nous voyons ainsi que la conviction se fonde sur la concurrence de communions, dont chacune se considère comme étant l'armée de la vérité ayant à combattre les armées du mal. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, chapitre VI, La moralité de la violence, 1908, page 301)
- Mais nous avons vu comment Saint Louis, poussé par ses convictions religieuses, voulut rendre l'usure impraticable. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- Semblable à beaucoup de ces entrepreneurs dopés à l’hyper-croissance, Cyborg génère par atavisme, mimétisme cupide, conviction idiote ou crainte pleutre, un comportement déviant auprès de ses plus proches cadres. — (Jean Bouvier, Manager, et après ?, page 252)
- (Droit) Preuve évidente d’un fait dont quelqu’un est accusé.
- Les magistrats acquirent bientôt la conviction que l’empoisonneur était… une empoisonneuse : la propre mère du petit Henri, Charlotte Lamarche. — (Jules Mary, Les filles de la Pocharde, 1897-1898)
-
abricotons
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe abricoter.
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe abricoter.
-
accointassions
- Première personne du pluriel de l’imparfait du subjonctif du verbe accointer.
-
garçon
- Enfant ou adolescent mâle, par opposition à fille.
- De ces cervelles fines, la plus fine était la petite Brulette, emmi les filles, et des plus épaisses, la plus épaisse paraissait celle de Joseph, emmi les garçons. — (George Sand, Les Maitres sonneurs, Londres : George Bell & Sons (Les Classiques Français Illustrés, publiés sous la direction de Daniel O’Connor), 1908, page 4)
- Ses deux premières femmes n’avaient pas su lui donner de garçon : tant pis pour elles. — (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans « Trois contes de l’Amour et de la Mort », Édition Corrêa, 1940)
- Devant nous, sur la chaussée, une bande de jeunes garçons s’efforçaient de maîtriser un kérabau emballé. — (Kazuo Ishiguro, Quand nous étions orphelins, traduit par François Rosso, Éditions Gallimard, 2014)
- Madame, les garçons sont les soucis des mères. — (Victor Hugo)
- (Par extension) Jeune homme.
- Pendant la fête, elle ne quittait pas mon bras et refusait de danser avec les autres garçons du village. — (Erckmann-Chatrian, Histoire d’un conscrit de 1813, J. Hetzel, 1864)
- Il accordait à son frère une grande habileté. Selon lui, ce gros garçon endormi ne sommeillait jamais que d’un œil, comme les chats à l’affût devant un trou de souris. — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, G. Charpentier, Paris, 1871, chapitre III ; réédition 1879, pages 98-99)
- Ce qui tourmentait et désolait et retournait le curé de Melotte, c’était le dévergondage des filles et des garçons du pays. — (Louis Pergaud, Le Sermon difficile, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Les garçons revenus du service militaire ont trouvé de plus en plus ennuyeuses les soirées du Causse enténébré et silencieux. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Cette gentillesse qui abrégeait les formes et supprimait les fadaises ridicules que tout garçon se croit tenu de débiter à la belle fille dont il essaie de faire sa maîtresse, m’avait séduit. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- François Cadet, un bel homme, un beau garçon dont les filles s’éprennent d’abord, pour qui elles se jalousent et se déchirent. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 31)
- (Par extension) Homme de genre masculin.
- Je me rappelai la soirée et la nuit. Il y avait donc un garçon dans le lit. Quelle stratégie adopter ? — (Amélie Nothomb, Ni d’Ève ni d’Adam, Albin Michel, Paris, 2007, p. 61)
- Je reçois bon nombre de messages me demandant d'expliquer la fin, et la quasi totalité en provenance de... GARÇONS ! — (Solange te parle, tweet du 17 octobre 2012)
- (Par extension) Homme célibataire.
- — Ainsi, vous êtes encore garçon ? reprit-elle lorsque l’Anglais lui eut fait observer que sa vie errante depuis trois ans eût été peu conciliable avec les liens de l’hyménée. — (George Sand, Jeanne, 1844)
- Si ce grand seigneur restait encore garçon, il y avait moins de sa faute que de celle de sa tante, qui ne connaissait pas les fables de La Fontaine. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844 ; page 252 de l’édition Houssiaux de 1855)
- […]; sans doute, ils ont, eux aussi, certains du moins, des ascendants névrosiques, mais la mysophobie atteint le plus souvent des gens minutieux ou méticuleux par tempérament, par exemple, des vieilles filles ou des garçons âgés, célibataires. — (Édouard Gélineau, Des peurs maladives ou phobies, Paris : Société d’éditions scientifiques, 1894, page 92)
- Pinglet. — Toute réflexion faite, je ne dînerai pas ici… Tu vas chez ta sœur, je suis garçon… je vais m’offrir un petit repas fin au restaurant !… — (Georges Feydeau, L'Hôtel du libre échange, 1894)
- Être vieux garçon, ça a ses avantages et ses inconvénients. — (Jo Barnais , Mort aux ténors, ch. XIII, Série noire, Gallimard, 1956, page 113)
- (Travail) Employé subalterne affecté à un service particulier. Celui qui travaille sous les ordres d’un maître, d’un patron ou d’un chef.
- Bert effleura successivement un bon nombre de métiers : il fut groom dans un magasin de nouveautés et chez un médecin, garçon de pharmacie, apprenti plombier. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 11 de l’édition de 1921)
- (En particulier) Serveur d’un café, d’un restaurant ou d’un hôtel.
- Nous nous mîmes à table. J’avais recommandé la carte au garçon : mes convives parurent contents. — (Alexandre Dumas, Impressions de voyage, La Revue des Deux Mondes, tome 1, 1833)
- Garçon!… garçon!… des pieds de mouton à la poulette, et servez chaud… Allons, vivement. — (J. Gabriel et Charles Dupeuty, Fanfan le batonniste, acte I, scène 5, représentée au théâtre du Vaudeville le 30 août 1845 ; dans La France dramatique au dix-neuvième siècle : choix de pièces modernes, volume 13, Paris : C. Tresse)
- Les bistros regorgeaient d’hommes, de femmes endormis, que parfois le garçon réveillait pour qu’ils cédassent la place à de nouveaux venus. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- Il sollicita le garçon d’un timbre retentissant, en cognant bruyamment ses vastes pattes. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 11)
- Paresseusement, Colombe égoutta les trois verres dans le seau à glace, avec une indifférence de vieux garçon, et les emplit de café tiède. — (Colette, Le toutounier, 1939)
-
achevons
- Première personne du pluriel du présent de l’indicatif de achever.
- Mon ami Destinge, qui fricotte à l’office, m’apporte les restes d’une pièce montée que nous achevons de démonter le plus consciencieusement du monde. — (journal Le petit français illustré, 1901)
-
disparaîtront
- Troisième personne du pluriel du futur de disparaître.
-
devenons
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent de devenir.
- Première personne du pluriel de l’impératif de devenir.
-
deviendront
- Troisième personne du pluriel du futur de devenir.
- Supposons qu’on ait divisé le prisme en un nombre très-grand de tranches parallèles aux bases, les centres de gravité des tranches deviendront, pour ainsi dire, identiques avec ceux de la surface (les tranches). — (Charles Dupin, Géométrie et méchanique des arts et métiers et des beaux-arts, 1826)
-
abaissons
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe abaisser.
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe abaisser.
-
affectionnons
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe affectionner.
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe affectionner.
-
déception
- Fait d’être déçu ou de subir une situation inférieure à ses attentes.
- Après une lutte qui eut ses déceptions et ses découragements, la nature fut vaincue, les animaux nuisibles détruits ; et l’on vit naître cette zône fertile du littoral qu’on nomme encore la ceinture dorée de la Bretagne. — (Jules Henri Geslin de Bourgogne et A. de Barthélemy, Anciens évêchés de Bretagne : histoire et monuments, volume 3, partie 1, 1864, page VII)
- De toute manière, attendre trop de l’immigration, pour remédier à notre faiblesse démographique, serait nous exposer à des déceptions. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Pour Pavlov le chemin de la vie fut jonché d’épines, plein d’amertume, de déceptions et de luttes acharnées… — (E. Asratian, I. Pavlov : sa vie et son œuvre, Éditions en langues étrangères, Moscou, 1953, page 4)
- (Militaire) Ensemble des mesures visant à tromper l’adversaire et à le faire réagir de façon préjudiciable à ses propres intérêts.
- Lors de sa première audition à l’Assemblée nationale, le général Thierry Burkhard, le chef d’état-major de l’armée de Terre [CEMAT] a estimé qu’il fallait « continuer à investir de nouveaux champs », comme le « cyber, la déception, la résistance à la désinformation » tout en assurant une « meilleure prise en compte de l’influence. » — (site opex360.com, 5 décembre 2019)
- Selon moi, il s’agit d’une opération de déception de l’armée russe, soit une manœuvre tactique qui a pour but de tromper l’ennemi afin d’en mener une autre en parallèle de manière plus discrète. — (Dominique Trinquand, Marie Pouzadoux, Accusations de « bombe sale » : « Moscou tente de masquer la défaite majeure que son armée essuie dans le sud de l’Ukraine », Le Monde. Mis en ligne le 24 octobre 2022)
-
actualisons
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe actualiser.
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe actualiser.
-
actualisation
- Action d’actualiser.
- Dans le dernier exercice, le lecteur aura remarqué que nous avons dû recourir à l’actualisation et au calcul de rentes annuelles. — (Luc-Normand Tellier, Méthodes d’évaluation des projets publics, 1994)
- L’histoire du culte de saint Bond à Sens, à Paris et dans le diocèse de Soissons, de même que l’histoire de ses reliques, ont fait l’objet d’un long développement en 1867 de la part des bollandistes, travail nécessitant une actualisation. — (Pierre Glaizal & Étienne Dodet, L’ermitage Saint-Bond à Paron; la légende et l’histoire, société archéologique de Sens, 2006, p. 40)
- (En particulier) (Marché public) Variation d’un prix entre la remise de l’offre et le démarrage des prestations.
- L’actualisation est un mode de variation du prix. Elle permet de faire évoluer le prix initial fixé dans l’offre, pour tenir compte des variations économiques survenues entre la date de fixation de ce prix et la date de commencement d’exécution des prestations. — (DAJ, Le prix dans les marchés publics. Guide et recommandations. La formation et la variation des prix dans les marchés publics. Éléments juridiques et modalités pratiques., version 1, mars 2013, p. 22)
- (Économie) Réduction d’une valeur future à une valeur présente sous l’effet d’un taux d’intérêt positif.
- Résultat de cette action.
- (Philosophie) Passage de la puissance à l’acte ; actuation.
- (Cartographie) Remplacement d'une information périmée par une information de même nature dans son état le plus récent[1].
-
adjuration
- Action d’adjurer, formule qu’on prononce dans les exorcismes.
- Lorsqu'elle eut achevé et préparé le cercle de la manière qu'elle le souhaitait, elle se plaça et s'arrêta au milieu, où elle fit des adjurations, et récita des versets de l'Alcoran. — (Les Mille et Une Nuits, traduction Antoine Galland,1704. Le nuit)
- D’une manière générale, il signifie prière instante.
- … a déclaré Asa, le visage illuminé d'une pathétique adjuration. — (Glen Cook, Le Château noir, 1984)
-
citron
- Fruit du citronnier, de couleur jaune, à la peau rugueuse et de forme ovoïde. D’un goût acide, il est utilisé pressé dans de nombreuses boissons.
- — Faut faire un brûlot ! cria Mes-Bottes ; deux litres de casse-poitrine, beaucoup de citron et pas beaucoup de sucre ! — (Émile Zola, L’Assommoir, chapitre III, 1877, Charpentier, 1879, page 111)
- Si vous aviez des citrons frais, je me ferais une limonade, répondit Rigou, la soirée est chaude. — (Honoré de Balzac, Les Paysans, 1845, deuxième partie, chapitre troisième)
- Il y avait du carpaccio, de l’huile d’olive et du citron. — (Éric Neuhoff, La Petite Française, Albin Michel, 1997, page 124)
- (Familier) Tête, cerveau.
- Un gars, à l’autre bout du fil - et j’ai idée que c’est Periera d’après son accent - dit qu’est-ce que je lui veux, et je lui dis que ça me regarde et que s’il ne me la passe pas en vitesse, je m’amène et je lui cogne le citron avec une matraque. — (Peter Cheyney, Les femmes s’en balancent, traduction de Michelle et Boris Vian, Gallimard, 1949, page 94)
- Le Vieux prévoit toujours tout. Il a un citron électronique, c’est pas possible autrement. — (Frédéric Dard (San-Antonio), Le Secret de Polichinelle, Fleuve Noir, 1958, page 115)
- Et puis je suis entrée dans une bande formidable. Des jeunes de villages voisins, presque tous des apprentis, qui en ont vachement dans le citron. Des gens qui réfléchissent et se posent des questions. — (Kai Hermann et Horst Rieck, Moi, Christiane F., 13 ans, droguée, prostituée…, 1978. Traduit de l’allemand par Léa Marcou, 1981, page 339)
- (Argot militaire) Grenade (engin explosif dont la forme peut rappeler un citron).
- Le gars qui se prenait la patte là-dedans armait du coup la citron. Il se baissait pour détacher son pied. Comme ça, il était tout placé pour ramasser la charge… — (Roger Vercel, Capitaine Conan, Albin Michel, 1934, collection Le Livre de Poche, page 28)
- (Québec) (Familier) Exemplaire particulièrement défectueux d’un objet de série, en particulier une automobile.
- J’ai dû frapper un citron, car je suis toujours au garage avec un pépin ou un autre.
- (Québec) (Vieilli) Citronnade.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Québec) (Désuet) (Botanique) Citronnier.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (La Réunion) Combava, le fruit comme l'arbre.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.