Dictionnaire des rimes
Les rimes en : prenant
Que signifie "prenant" ?
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- Qui prend, ou qui permet de prendre en facilitant la prise.
- Un leurre avec billes est souvent attractif, mais il arrive aussi que le même modèle, silencieux cette fois, devienne alors plus prenant. — (revue Pêche en mer, août 2005, page 42)
- (Droit) Qualifie une partie qui a droit de prendre, de recevoir.
- (Zoologie) (Vieilli) Qualifie la queue de certains animaux qui peut s’enrouler avec force autour des objets, et dont ces animaux se servent pour s’attacher, pour se suspendre.
- Singe à queue prenante.
- (Sens figuré) Saisissant, captivant.
- La voix de cet orateur est chaude et prenante.
- Ma chère, affirmait l’acteur d'une voix prenante, la voix qu’il choisissait sur scène pour interpréter les actes de tendresse, ma chère, vous avez douté de moi. — (Pierre Souvestre et Marcel Allain, Fantômas, La Guêpe rouge, 1912, Éditions Robert Laffont, collection Bouquins, tome 5, page 686)
- (Québec) Accaparant.
- La politique, c’est passionnant, stimulant, gratifiant, mais c’est aussi très prenant. — (Véronyque Tremblay, Pugnace, franc, sensible, site journaldemontreal.com, 6 mai 2021)
Mots qui riment avec "an"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "prenant".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : an , ans , ant , ants , and , iant , iants , ents , ment , emp , emps , end et ends .
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totalement
- Entièrement ; tout à fait.
- Ma conduite dissipa totalement les inquiétudes de son père, — (Stéphanie Félicité Ducrest de St-Albin, Veillées du château t. II, p. 360, dans POUGENS.; cité par Littré)
- Totalement crédible en Marylin Monroe, elle pourrait même décrocher un Oscar pour sa performance dans cette adaptation du best-seller de Joyce Caroll Oates. — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 28 septembre 2022, page 11)
- Tenez vos engagements. Cela découragera totalement vos adversaires. — (journal Sud-Ouest, édition Charente-Maritime / Charente, 13 août 2022, page 36)
- Pour que le téléspectateur ne soit pas totalement abruti par des talk-shows et leurs têtes à clashs ou des téléréalités avec des personnages ignares et exubérants. — (Jean-Marc Gheraille, La culture à la télévision: encore quelques îlots de résistance, le 10 novembre 2019, sur le site de La DH Les Sports+ (www.dhnet.be))
-
abominablement
- D’une manière abominable, atroce, inhumaine, terrible.
- Je n’en ai pas voulu parce qu’outre qu’il louchait abominablement ; il aurait fallu me séparer de ma fille, et, de fait, je ne m’en souciais pas. — (Henry Monnier, Les bourgeois de Paris, 1854)
- Il se conduit abominablement.
- Il se dit aussi par exagération.
- Il chante, il écrit abominablement.
-
médicament
- (Médecine) Substance ou composition possédant des propriétés curatives ou préventives, destinées à guérir, à soulager ou à prévenir des maladies humaines ou animales.
- Le sucre était connu des anciens qui ne l'employaient qu'en très-petite quantité et comme médicament ; il y a 200 ans à peine, il se vendait seulement chez les pharmaciens, à un prix très-élevé. — (Edmond Nivoit, Notions élémentaires sur l’industrie dans le département des Ardennes, E. Jolly, Charleville, 1869, page 119)
- Les produits de contraste sont des médicaments de développement récent. — (Isabelle Lesaint, Les produits de contraste et leur utilisation en imagerie médicale, 2005)
- Dans toutes les batailles de la Grande Guerre, l’armée russe manqua de munitions, ses ambulances manquèrent de médicaments. — (Victor Serge, Portrait de Staline, 1940)
- Les médicaments s’abîment si vous ne les conservez pas dans de bonnes conditions. Ils peuvent perdre leur efficacité et même devenir dangereux. — (Bill Forse, Christian Meyer, et al., Que faire sans vétérinaire, Cirad / CTA / Karthala, 2002, page 337)
- Il existe aussi des médicaments (warfarine) dont l'usage est destiné à ralentir la formation du caillot sanguin, à « éclaircir le sang », comme disent certains patients. — (Robert Patenaude, Survivre à la leucémie, Éditions Québec/Amérique, 1997)
- Environ 25 % du prix de vente d'un médicament sert à couvrir les dépenses publicitaires. — (Matthieu Ricard, Plaidoyer pour l'altruisme, Nil, Paris, 2013, page 564)
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typiquement
- D'une manière typique.
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durement
- D’une manière dure.
- Un jour, en bateau, voulant manier la godille à grand renflement de biceps, il tombait dans la Loire ; une autre fois, qu’il caracolait à la portière du landau, sa bête le serrait si durement contre la roue, qu’on était obligé de le garder et cataplasmer à la chambre plusieurs jours. — (Alphonse Daudet, L’immortel, 1888)
- La wilaya (province) d’El Tarf à l’extrême est du pays (700 km à l’est d'Alger) a été la plus durement touchée, avec au moins 30 morts dont 11 enfants. — (journal Sud-Ouest, édition Charente-Maritime / Charente, 20 août 2022, page 5)
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accostant
- Participe présent du verbe accoster.
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essentiellement
- Par essence.
- Un moulin à vent se compose essentiellement d'un arbre porté sur un petit bâtiment en bois, qui est susceptible de tourner autour d'un fort pivot vertical, et qui peut par conséquent être orienté convenablement. — (Edmond Nivoit, Notions élémentaires sur l’industrie dans le département des Ardennes, E. Jolly, Charleville, 1869, page 114)
- La moniale bénédictine Hildegarde von Bingen décrivit une cosmologie des affections des plantes qui attribue essentiellement aux vapeurs toxiques du macrocosme les dégâts observés dans les champs du microcosme. — (Jean Semal, Pathologie des végétaux et géopolitique, 1982)
- La podzolisation est essentiellement un processus d'altération chimique intense des éléments silicatés, se produisant sous l'action de cet humus brut et libérant des sesquioxydes. — (Philippe Duchaufour, Précis de pédologie, p. 286, Masson, 1965)
- Il est nécessaire, pour la conservation du corps, que nous ayons des sensations essentiellement différentes, quoique les impressions que les objets font sur notre corps ne diffèrent que très peu. — (Nicolas Malebranche, Rech. I, 16.)
- À un très haut degré.
- Des discours […] lesquels à la vérité n’attaquaient pas essentiellement votre honneur et votre probité, mais qui répandaient dans le public […] — (Jean-Baptiste Massillon, Car. Médis.)
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anciennement
- Autrefois ; dans les temps passés.
- Le blé le plus anciennement cultivé en Égypte et dans le Proche-Orient, dans l’Antiquité en Europe et actuellement sur la Moyenne Volga. — (Maurice Daumas, Histoire générale des techniques, 1962)
- Les tribus, dites actuellement arabes, résultent du mélange des Beni-Hassan ou Hassan, plus récemment arrivés dans le pays, avec les Zenaga qui y étaient établis plus anciennement. — (Louis Frèrejean, Mauritanie 1903-1911. Mémoires de randonnées et de guerre au pays des Beidanes, éditeur scientifique : Centre d'études sur l'histoire du Sahara (Paris) & Geneviève Désiré-Vuillemin, Paris : Karthala, 1995)
- L’urgenturie, anciennement appelée impériosité urinaire, se définit par un besoin urgent et irrépressible d’uriner. Deux à trois millions de personnes sont concernées en France. — (« L’incontinence par urgenturie : ça se soigne », mardi 9 février 2016, par Isabelle Coston, sur Mutualistes : Magazine de prévention santé (www.mutualistes.com))
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aciselant
- Participe présent du verbe aciseler.
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pénétrant
- Qui pénètre.
- Le ciel était nuageux, l'humidité pénétrante. Entre des éclaircies de soleil, des averses tombaient. — (Paul et Victor Margueritte, Le Désastre, p.255, 86e éd., Plon-Nourrit & Cie)
- Le sel est caustique et pénétrant.
- Liqueur pénétrante.
- Odeur pénétrante.
- Il fait un froid pénétrant.
- (Médecine) Qualifie une plaie qui pénètre dans une cavité du corps, dans la poitrine, dans le ventre.
- (Sens figuré) Qualifie une intelligence vive, qui approfondit promptement les choses difficiles.
- Tous nos étudiants de japonais nous ont apporté une aide considérable par leurs questions franches et pénétrantes. — (Reïko Shimamori, Grammaire japonaise systématique, Paris, Jean Maisonneuve, mars 2000, 2e édition, page x)
- Être pénétrant, avoir l’esprit pénétrant.
- (Sens figuré) Qualifie un regard qui peut lire, deviner, apercevoir ce que les personnes qu’il regarde ont dans l’esprit ou dans le cœur.
- Et pourquoi cela, Madame ? demanda Charles IX en fixant sur sa mère son œil vitreux qui, dans certaines occasions, devenait si pénétrant. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre VI)
- Elle sentait bien qu’il ne l’aimait pas, qu’il en était très loin, au delà même de l’indifférence ; et elle était assez pénétrante pour démêler sous sa politesse quelque chose qui ressemblait plutôt à de l’aversion. — (Paul-Jean Toulet, Mon Amie Nane, 1922)
- Des yeux trop pénétrants se posèrent sur ceux du jeune homme […] — (Joseph Kessel, L’équipage, Gallimard, 1969, page 92)
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accumulant
- Participe présent du verbe accumuler.
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accotant
- Participe présent du verbe accoter.
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brusquement
- D’une manière brusque, inattendue ou soudaine.
- Nous en profitons pour bifurquer brusquement et nous arrivons enfin en zigzaguant à nous mettre hors de la portée de notre intrus. — (Gustave Fraipont; Les Vosges, 1895-1923)
- Comme ils franchissaient le seuil, des formes invisibles surgirent, brusquement, de l'ombre. C'était les slouguis qui se précipitaient, menaçants. Mme Durelle poussa un cri. — (Victor Margueritte, Un cœur farouche, Paris : Ernest Flammarion, 1921 p. 56)
- La vie, après de longs mois d'hivernage, avait été arrêtée brusquement par l'arrivée de navire de la délivrance. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- Cette assimilation au statut « d’homme », ce nivellement, cette rapidité de communication profonde avec les gens de notre âge, cet univers quotidien brusquement peuplé de gens de quarante ans finissent par être si évident à Berthoux qu’il hyper-simplifie et se met à inclure dans sa quarantaine tout individu qui recoupe son orbite. — (Michel Barba, Les buffles, 1969)
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accrochant
- Participe présent du verbe accrocher.
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lisant
- Participe présent de lire.
- J’avais à peine jeté les yeux sur ces beaux steppes sauvages où tu bondis, et je ne te parlerai point de quelques larmes essuyées en te lisant ; mais le regret n’est pas le remords, quoiqu’il en soit un peu germain. — (Honoré de Balzac, Mémoires de Deux Jeunes Mariées, 1842, chapitre XVIII)
-
prend
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe prendre.
- Favrolles prend la parole. Son vide intérieur, son inconscience braillarde se masquent sous l’énergie de ses propositions. — (Léon Trotsky, Le drame du prolétariat français, 1922, annexe à l'édition de 1964 de Littérature et Révolution (les Lettres Nouvelles, éditeur))
- Et puis, la fatalité dresse un buisson imprévu où se prend la robe de Nicole et c’est là que les Athéniens s’atteignirent. — (André Benzimra, L’école buissonnière, nouvelle, 1976)
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tranchant
- Qui tranche.
- Le père prévenu, court furieux , après son voisin, lui lance un marteau de sellier , dont la partie tranchante s'enfonça dans l'endroit appelé la fossette du cou, et coupa la moelle épinière, ce qui occasions la mort à l'instant même. — (Moelle, Dictionaire des sciences médicales, tome 33 (Mét-Moi)), Paris : chez C. F. L. Panckouke, 1819, page 561)
- L’ouvrier se sert d'une lame courte et tranchante, engagée dans un manche d’os, avec laquelle il pratique, au bas de l’arbre, une entaille circulaire et assez profonde pour arriver jusqu'à l’aubier. — (Edmond Nivoit, Notions élémentaires sur l’industrie dans le département des Ardennes, E. Jolly, Charleville, 1869, page 174)
- Ces remarques, faîtes au sujet des biseaux d’affutage doubles, tels que ceux des haches, s'appliquent également, aux outils tranchants avec un seul biseau, comme les ciseaux à bois. — (Claude Dalois, Manuel de sciage et d'affûtage, chap. 8 : Affûtage des outils manuels, Nogent-sur-Marne : Centre technique forestier tropical, 1990, p. 137)
- Ces créatures redoutables se cachaient sous le fond des mers et attrapaient leurs proies avec des mâchoires tranchantes pour ensuite les traîner sous terre et les dévorer. — (Radio-Canada, Un ver géant aux dents tranchantes terrorisait jadis les océans, radio-canada.ca, 21 janvier 2021)
- (Sens figuré) Qui est décisif, péremptoire.
- Des raisons tranchantes. - Un argument tranchant. - Il a le ton tranchant. - Il a toujours à la bouche des paroles tranchantes.
- J’avais un beau tranchant de voix dans le temps, et des prétentions, mais vous savez que ça ne suffit pas. — (Daniel Boulanger, Le chemin des caracoles, Laffont, 1966, réédition Le Livre de Poche, page 25)
- Qui décide hardiment.
- Cet homme est trop tranchant. - C’est un esprit tranchant.
- Qui fait un contraste, une opposition sans nuance.
- Le recours au béton autoplaçant a permis de diminuer les épaisseurs des dalles et refends et d'accentuer leur netteté, leur aspect tranchant et radical. — (AMC: Le Moniteur Architecture, 2008, n° 178 à 181, page 27)
- Des couleurs tranchantes.
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suffisant
- Qui suffit.
- Comme le tarif était peu élevé (1 fr. 25 par verso ou par 72 mots ), les solicitors allongèrent leurs actes en y insérant des clauses redondantes, afin de rendre suffisant le montant de leurs honoraires. — (Alexandre Lavaissiere de Lavergne, La transmission de la propriété immobilière et l'introduction des livres fonciers en Angleterre, Paris : chez Guillaumin & cie, 1905, page 62)
- Ayant une suffisante connaissance des taudis de Marseille, je m’imaginais que leur misère n’était guère dépassable. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Il a marqué les esprits durant son deuxième passage au pouvoir, beaucoup plus long (2012-2020) avec sa politique économique audacieuse surnommée les « Abenomics », combinant des relances budgétaires massives avec une politique monétaire ultra-accommodante, une stratégie qui perdure encore au Japon, malgré des résultats inégaux faute de réformes structurelles suffisantes. — (journal Sud-Ouest, édition Charente-Maritime / Charente, 9 juillet 2022, page 5)
- Cette grange est suffisante pour contenir tant de milliers de gerbes. — Bonne et suffisante caution. — Il ne faut point faire de changements dans une loi sans une raison suffisante.
- (Mathématiques) Condition suffisante : Condition qui garantit la véracité de sa conséquence. → voir nécessaire
- (Philosophie) Principe de raison suffisante : Principe suivant lequel tout phénomène doit avoir une cause.
- (Théologie) Grâce suffisante : Grâce qui suffit strictement à l’homme, s’il y répond.
- Qui est vain, fat, présomptueux, satisfait de sa personne.
- Suffisant comme un paon, Eugène Duthoit va vers ces dames, qui le reçoivent en défaillant. — (Germaine Acremant, Ces dames aux chapeaux verts, Plon, 1922, collection Le Livre de Poche, page 326)
- Erreur Lua dans Module:exemples à la ligne 99 : Paramètre « Ça me dépasse de voir François Legault confier à un ex » inconnu.
- Je vous trouve bien suffisant, bien suffisante.
- Cet homme est vaniteux et suffisant.
- Le suffisant personnage ! Se dit aussi en parlant des choses.
- Il a l’air suffisant.
- Une mine suffisante.
- Un ton suffisant.
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véritablement
- Conformément à la vérité.
- Parlez-moi véritablement.
- Réellement, de fait.
- Ils [les rois] sont, comme nous sommes, Véritablement hommes, Et meurent comme nous, — (François de Malherbe, Paraphr. du ps. 145)
- Le Vicaire savoyard, le seul véritablement bon ouvrage qu’ait fait. J. J. Rousseau, — (Voltaire, Philos. Instructions)
- Ce fut Babar, petit-fils de Tamerlan, qui forma véritablement l’empire mogol, — (Voltaire, Pol. et lég. Fragm. Inde, 32)
- Mais de fut le comte de Chardonnet, […], qui fut véritablement le père de ce nouveau produit industriel. — (D. de Prat, Nouveau manuel complet de filature; 1re partie: Fibres animales & minérales, Encyclopédie Roret, 1914)
- Elle parlait pour ne pas faire l'impolie, sans que la chose l'intéressât véritablement. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- — Dites-leur que nous regrettons très véritablement ce retard, souffla Koromindé du fond de la pièce.On devinait à ce « très véritablement » que le français n’était pas sa langue maternelle. — (Patrick Modiano, Livret de famille, Gallimard, collection Folio, 1977, pages 19-20)
- À la vérité.
- Si nous promettons ces avantages, ce n'est point à quelques réflexions qui s'offrent à l’esprit véritablement, mais qui ne font aucune impression sur le cœur et qui n'ont aucune influence sur la vie, — (Jacques Saurin, Serm. IV, 3)
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acheminement
- Entrée, avancement dans une voie, vers un but.
- C’est un grand acheminement à la paix.
- Leur répartition sur les différents chantiers, en fonction de la position géographique des cercles pourvoyeurs, permettait l'acheminement des recrues, par les soins des commandants de cercle, dans les conditions les meilleures. — (Babacar Fall, Le travail forcé en Afrique-Occidentale française, 1900-1946, 1993)
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légèrement
- D’une manière légère, non pesante.
- Il s’avance seul légèrement armé, couvert d’un casque d’acier garni d’or, ombragé de trois queues de cheval blanches comme la neige. — (Voltaire, La Princesse de Babylone, 1768, 1)
- Avec agilité.
- Marcher, courir légèrement.
- Pour moi, je ne crois pas que sans enchantement On puisse aller plus loin et plus légèrement. — (Jean de Mairet, La Sophonisbe, 1634, IV, 5)
- Est-il rien qui aille plus vite ni qui s’écoule, s’échappe et vole plus légèrement que le temps passé parmi les délices ? — (Jacques-Bénigne Bossuet, Panég. Ste Thér. 3.)
- (Sens figuré) Définition manquante ou à compléter. (Ajouter)
- Vous passez légèrement sur des endroits difficiles. — (Marquise de Sévigné, 603.)
- Pour sortir du monde plus légèrement, il [le chrétien] s’est déjà déchargé lui-même d’une partie de son corps, comme d’un empêchement importun à l’ame. — (Jacques-Bénigne Bossuet, Bourgoing.)
- (Musique) Se met quelquefois sur les partitions pour indiquer, dans certains passages, un mouvement analogue à celui de l’allegro vivace et joué de la pointe de l’archet, ou sans forcer le souffle si ce sont des instruments à vent.
- D’une façon peu copieuse.
- Mangez légèrement. — (journal Sud-Ouest, édition Charente-Maritime / Charente, 20 août 2022, page 36)
- Vous avez soupé hier si légèrement que vous serez malade, si vous ne prenez rien ce matin. — (Pierre de Marivaux, Double inconst. I, 1.)
- D’une façon peu considérable, peu grave.
- Nous nous plaignons quelquefois légèrement de nos amis, pour justifier par avance notre légèreté. — (Larochefouc., Réflex. mor. 179.)
- Il [le Saint-Esprit] ne descend pas sur la terre pour passer légèrement sur les cœurs ; il vient établir sa demeure dans la sainte société des fidèles. — (Jacques-Bénigne Bossuet, 2e sermon, Pentec. Préambule.)
- Les grâces […] ne feront plus alors que vous émouvoir légèrement. — (Jean-Baptiste Massillon, Carême, Fausse conf.)
- Je ne connais que légèrement Helvétius ; mais je ne puis m’empêcher d’être indigné de la barbarie avec laquelle on le traite. — (Jean le Rond D’Alembert, Lett. à Voltaire, 6 mai 1760.)
- Blessé légèrement. — (Marie-Joseph Chénier, Oedipe-roi, III, 4.)
- Par antiphrase, légèrement est quelquefois pris aujourd'hui pour fortement, gravement, très fort.
- Mais vous êtes en train de prier un dieu romain, vous vous foutez de ma gueule ? Je vous signale que vous êtes légèrement engagé dans une quête au nom du dieu unique ! — (Alexandre Astier, Kaamelott, Livre III, épisode Le Culte secret)
- Il dîne ici pour la première fois, et, comme vous le savez peut-être, on le dit légèrement pointilleux et moraliste. — (Ch. de Bernard, le Gentilhomme campagnard, I, 13.)
- Avec délicatesse et agrément.
- Ce tableau est légèrement touché. Ce dessin est légèrement fait.
- Le Vatican a réclamé une enquête au réseau social Instagram pour comprendre comment le compte officiel du pape François a pu «aimer» la photographie osée d'une Brésilienne très légèrement vêtue. — (AFP, « Le Vatican veut une enquête sur une photo osée «aimée» par le pape sur Instagram », Le journal de Montréal, 21 novembre 2020)
- D’une façon inconsidérée.
- Croire légèrement.
- Pour moi, quoique je susse les incommodités qui suivent nécessairement les siéges [sic] qui se font en cette saison, j’arrêtai mon jugement ; je pensai que ceux qui avaient présidé à ce conseil avoient vu les mêmes choses que je voyois, et qu’ils en voyoient encore d’autres que je ne voyois pas ; qu’ils ne se seraient pas engagés légèrement au siége [sic] d’une place sur laquelle toute la chrétienté avoit les yeux ; et dès que je fus assuré qu’elle étoit attaquée, je ne doutai quasi plus qu’elle ne dût être prise. — (Vincent Voiture, Lett. 74.)
- Vous en prenez [des alarmes] sans doute un peu légèrement. — (Jean de Rotrou, Venceslas, IV, 1)
- Il vous dira ses ennuis ; il m’en a dit assez pour me faire voir qu’il a été trompé ; c’est dommage ; mais il ne faut pas se marier si légèrement. — (Marquise de Sévigné, 7 déc. 1689.)
- Si le roi n'avait pas révoqué la permission qu’il avait donnée trop légèrement. — (Marthe-Marguerite de Caylus, Souvenirs de Madame de Caylus, page 225, dans POUGENS)
- Quelques faits que j'ai trop légèrement affirmés sur la foi des premiers voyageurs. — (Georges Louis Leclerc, Suppl. à l’hist. nat. Œuv. t. XI, page 209, dans POUGENS.)
- Sans égards suffisants.
- Et que, pour vos projets, il fallait sans scrupule Traiter légèrement un vieillard ridicule. — (Jean-Baptiste Louis Gresset, Méchant, II, 7.)
- Lorsque Saint-Évremond s’expliquait si légèrement sur Sénèque, il ne l’avait pas lu. — (Denis Diderot, Essai sur les règnes de Claude et de Néron, 1778, II, 37)
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temps
- Durée des choses, marquée par certaines périodes, et principalement par la révolution apparente du soleil ; écart entre le déroulement de deux événements.
- Le temps, « cette image mobile / De l’immobile éternité », mesuré ici-bas par la succession des êtres, qui sans cesse changent et se renouvellent, se voit, se sent, se compte, existe. Plus haut, il n’y a point de changement ni de succession, de nouveauté ni d’ancienneté, d’hier ni de lendemain : tout y paraît, et tout y est constamment le même. — (Joubert, Pensées, essais et maximes, 1838)
- Le seul recours contre le temps est de le mesurer à ce double pas, comme ceux qui ont affaire personnellement à lui, les sentinelles, les officiers de quart. — (Jean Giraudoux, Retour d’Alsace - Août 1914, 1916)
- Le temps avait passé. Dix heures venaient de sonner à la vieille horloge comtoise. — (Louis Pergaud, Le retour, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Les heures de ces dimanches pareillement nus, glissent, lentes, torpides. Le temps semble s’être arrêté. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 92)
- L’antagonisme se traduit pas deux concepts qui bizarrement sont traduits par deux mots dans les langues anglo-saxonnes et par un seul mot dans les langues latines. Le temps en français désigne l’heure qu’il est à ma montrer et la couleur du ciel. En anglais, on dit Time et Weather, en allemand Zeit et Wetter. — (Michel Tournier, Jules Verne ou le Génie de la géographie, dans Les vertes lectures, collection Folio, 2007, page 95)
- Le temps nous apparaît comme une flèche lancée par un mystérieux archer. Quoi que nous fassions, les secondes s'écoulent, inéluctables. — (Frédéric Lenoir, Petit traité de vie intérieure, Plon (« Pocket »), 2010, page 136)
- Einstein associe l’espace et le temps dans sa théorie d’un univers à quatre dimensions.
- Tu en as mis, du temps ! Tu as été bien long.
- (Par extension) (Mythologie) Sa représentation sous la figure d’un vieillard ailé qui d’une main tient une faux, et de l’autre un sablier.
- Le Temps est représenté sous la figure d'un vieillard , tenant une faux de la main droite , et de l'autre un serpent qui se mord la queue. On lui donne des ailes, et l'on place près de lui un sablier. La faux indique que le Temps moissonne tout; le serpent qui forme un cercle désigne l'éternité, qui n'a ni commencement ni fin. Le sablier indiqué la mesure du Temps et les ailes, sa rapidité. — (Pierre Capelle, Dictionnaire d'éducation morale, de science et de littérature, Paris : chez Haut-Cœur & Gayet jeune, 2e édition, 1824, volume 2, page 483)
- Cette représentation du Temps appuyé sur ses béquilles, avec la faux posée sur le sol à côté du sablier renversé, inopérant donc, est statique, non pour peindre l'instant, mais plutôt le suspens. — (Max Engammare, L'Ordre du temps : L'Invention de la ponctualité au XVIe siècle, Librairie Droz, 2004, page 201)
- Durée limitée, par opposition à l’éternité.
- Platon a dit que le temps est une image mobile de l’éternité immobile.
- Avant tous les temps, avant les temps, avant le temps, Avant la création du monde.
- (Spécialement) Durée longue ; époque ; période ; ère.
- Tous ont successivement combattu pour ou contre les Jacobins, selon les temps & les circonstances. — (Maximilien de Robespierre, Discours contre Brissot & les girondins, 10 avril 1793)
- C’est que Marguerite était non-seulement la plus belle, mais encore la plus lettrée des femmes de son temps. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre I)
- Ah ! le temps joyeux de la stupidité, de pharisaïsme à rebours où les petits messieurs pressés se hissaient paisiblement sur la crête de la notoriété. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 133)
- Il est très difficile de savoir dans quelle mesure les foules se sont émues des événements politiques de leur temps (bien entendu, je laisse de côté les mouvements proprement populaires). Les foules n’écrivent pas leurs mémoires et ceux qui rédigent les leurs ne parlent guère d’elles. — (Julien Benda, La trahison des clercs, 1927, éd. 1946)
- Le système de Buffon sera surtout repris par le plus grand hippiatre de l’époque, le fondateur de la science vétérinaire, l’écuyer le plus célèbre de son temps : Claude Bourgelat. — (Jacques Mulliez, Les chevaux du Royaume : Histoire de l’élevage du cheval et de la création des haras, Montalba, 1983, page 213)
- (Spécialement) Succession des jours, des heures, des moments, considérée par rapport aux différents travaux, aux diverses occupations des personnes.
- J’aurais voulu visiter le fameux sanctuaire d’Atesh-Gâh ; mais il est à vingt-deux verstes de la ville, et le temps m’eût manqué. — (Jules Verne, Claudius Bombarnac, chapitre III, J. Hetzel et Cie, Paris, 1892)
- Il s’acharnera au travail, il ne ménagera ni son temps, ni ses forces, à une époque où le radium et la radiothérapie profonde était encore inconnue. — (Bulletin de la Société d’obstétrique et de gynécologie de Paris, 1924, volume 3, page 403)
- Employer bien le temps. — Ménager bien le temps. — Le temps est précieux. — Il faut beaucoup de temps pour cela.
- Durée limitée.
- Ce soldat a fait son temps de service. — Prêtez-moi cela pour quelque temps. — Cela n’a pas laissé de durer un certain temps.
- Durée plus ou moins longue selon le contexte.
- Ce qui m’émerveillait le plus dans les premiers temps, c'était l’étonnante habileté de nos poneys à se tirer d'affaire au milieu d'un chaos de débris volcaniques où un piéton aurait pu difficilement trouver son chemin. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 82)
- Cela fait un petit temps qu’on ne s’est plus vus. — Il y a un petit temps d’adaptation.
- Délai.
- Quand Napoléon III fut empoigné à Boulogne pour avoir donné une seconde représentation du débarquement à Cannes, on le jeta au cachot et on l’emmena à Paris sans lui donner le temps de changer de chemise. — (Arsène Houssaye, Les Confessions, tome IV : Souvenirs d’un demi-siècle 1830-1880, tome 4, Paris : chez E. Dentu, 1885-1891, chapitre 4)
- Je vous demande encore un peu de temps pour vous payer. — Je vous demande du temps. — Vous me donnez un temps bien court.
- Prendre du temps. — Accorder du temps. — Obtenir du temps. — Donner un an de temps.
- Loisir.
- Je n’ai pas le temps de vous parler. — Il est si occupé qu’il n’a pas le temps de lire.
- Époque déterminée.
- Payer dans le temps porté par l’obligation. — Prévenir le temps. — Devancer le temps. — Le temps approche.
- Dès que le temps sera venu, sera échu. — Marquez-moi précisément le temps. — Elle est accouchée avant le temps.
- Époque dont on parle ; cette époque-là.
- Suivants les mémorialistes conservateurs du temps, Jules Simon, d'ailleurs, ne néglige rien de ce qui peut le faire agréer par le maréchal. — (Alexandre Zévaès, Histoire de la Troisième République 1870 à 1926, Éditions Georges-Anquetil, 1926, page 145)
- Conjoncture, occasion propre, moment.
- Le temps est favorable. — Un temps plus opportun. — Laisser passer le temps de faire quelque chose.
- Ce n’est pas le temps de parler de cela. — Attendez à un autre temps. — Chaque chose a son temps.
- Il y a temps de rire et temps de pleurer, temps de parler et temps de se taire.
- Saison propre à chaque chose.
- Le temps des vendanges, de la moisson.
- Dans le temps des perdreaux, Dans le temps où l’on va à la chasse des perdreaux.
- Les siècles, les différentes époques par rapport à la chronologie, des différents âges de la vie.
- Les temps fabuleux. — Les temps héroïques. — Les temps historiques. — Du temps d’Auguste.
- Nous n’avons pas vu, nous ne verrons pas cela de notre temps. — Ils vivaient dans le même temps.
- Il était de mon temps. — Au bon vieux temps. — Dans mon jeune temps. — Au temps de ma jeunesse.
- Les jours d’action avec les camarades et les aventures lui semblaient des jours passés, des jours du vieux temps où l’on vivait chez les hommes. — (Charles-Louis Philippe, Bubu de Montparnasse, 1901, réédition Garnier-Flammarion, page 130)
- Période déterminée par rapport à l’état où sont les choses pour le gouvernement d’un pays, pour les manières de vivre, pour les modes, etc.
- Le temps approche où le grand commerce va, plus que les guerres de chevalerie, tenter les jeunes Anglais aventureux. — (André Maurois, Histoire de l’Angleterre, Fayard & Cie, 1937, page 236)
- C’était un bon temps, un temps heureux. — Un temps misérable, un temps de corruption, un temps de trouble.
- En temps de paix et en temps de guerre. — Dans les temps difficiles. — Les temps sont bien changés.
- Les temps sont durs. — C’est le goût du temps. — Cela n’est pas surprenant par le temps qui court.
- Phase, étape.
- Le projet se déroulera en deux temps. — Un moteur quatre temps.
- Moment précis, en escrime ou en exercices militaires, pendant lesquels il faut faire certains mouvements qui sont distingués et séparés par des pauses.
- Pousser une botte en deux temps, en trois temps. — Temps d’arrêt.
- (Danse, Musique) Chacune des principales divisions de la mesure, dont les unes sont plus marquées que les autres dans l’exécution, quoique d’ailleurs elles soient égales en durée.
- Et voici que des guirlandes de jeunes filles, fleurs rieuses dans leurs corolles couleur de ciel, couleur d'eau, couleur de feuille, essaient la cadence des rondes dont le cornemusiste joufflu guidera aigrement les temps. — (Marcel Brion, La reine Jeanne, Éditions Robert Laffont, 1944, chapitre 1)
- Mesure à deux temps, à trois temps, à quatre temps. — La mesure se divise en temps forts et en temps faibles.
- Rythme, en parlant de métrique de la phrase ou du vers.
- Les temps forts. — Le temps marqué.
- Une des pauses ou un des silences qu’on observe entre certaines phrases, entre certains mots, dans une déclamation.
- Lorsqu’on parle en public, il est bon d’observer des temps entre certains mots, entre certaines phrases.
- Après ce vers, il y a un temps à garder. — Prendre un temps.
- Là, j’ai pris un temps de sociétaire. C’est le temps de silence, bien long, que prend un sociétaire sûr de lui, avant de lâcher une réplique « à effet ». — (Jacques Charon, Moi, un comédien, 1975, page 64, note 1)
- (Grammaire) Quelqu’une des différentes formes qui marquent dans les verbes le moment auquel se rapporte l’action ou l’état dont on parle.
- Un lecteur m'écrit « La prof de français nous a dit qu'il est inutile d'apprendre à conjuguer le passé simple, car c'est un temps archaïque, aujourd'hui complètement inusité ». — (François Cavanna, « Fessons la prof ! » dans Plus je regarde les hommes, plus j'aime les femmes, éditions Albin Michel, 2005)
- Disposition de l’air ; état de l’atmosphère ; climat du moment.
- On établit un service aérostatique. Chaque jour, lorsque le temps le permet, un ou plusieurs ballons sont lancés. — (Général Ambert, Récits militaires : L’invasion (1870), Bloud & Barral, 1883, page 165)
- Depuis quelques jours, le temps s’est enfin remis au beau. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 110)
- La fatigue, le temps morne (j’entends de la pluie dans le soir), l’ombre qui augmente ma solitude et m’agrandit malgré tous mes efforts et puis quelque chose d’autre, je ne sais quoi, m’attristent. — (Henri Barbusse, L’Enfer, Éditions Albin Michel, Paris, 1908)
- Le temps s’était gâté tout à fait, et les dirigeables, gênés par la nécessité de tenir tête au vent, manœuvraient malaisément. Les rafales, accompagnées de grêle et de tonnerre, se succédaient, accourant du sud sud-est. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 238 de l’édition de 1921)
- Le temps était très beau avec vent faible et houle de l’ouest-nord-ouest. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- Sous le porche, un boueux attendait l’arrivée de la voiture en songeant que, par un temps pareil, elle ne viendrait sans doute pas. — (Francis Carco, Brumes, Éditions Albin Michel, Paris, 1935, page 62)
- La célébration du mouloud, de la nativité du Prophète, à laquelle je viens d’assister, fut un beau spectacle surtout en raison du temps superbe dont il a été favorisé. — (Frédéric Weisgerber, Au seuil du Maroc Moderne, Institut des Hautes Études Marocaines, Rabat : Les éditions de la porte, 1947, page 234)
- Sur toute l’Ardenne, le temps s’était levé. Le ciel était bleu éblouissant, la neige étincelait au soleil. — (Georges Blond, L’Agonie de l’Allemagne 1944-1945, Fayard, 1952, p.155)
-
acétifiant
- Participe présent du verbe acétifier.
-
adverbialement
- (Grammaire) Avec la valeur d’un adverbe.
- J'ai remarqué deux lyonnaisismes : le mot « laurelle, » qui sert, à Lyon, à désigner l'arbuste qui, dans le reste de la France, se nomme « laurier-rose ; » et la préposition « après » employée adverbialement dans le sens de « ensuite, » emploi non prévu par le Dictionnaire de l'Académie française. — (François Collet, « Dames seules », dans la Revue lyonnaise, n° 50, février 1885, p. 146)
- Tous les adjectifs ne peuvent pas, à volonté, être pris adverbialement. — (René Georgin, Le langage de l'administration et des affaires, 1954)
-
fatalement
- Par une destinée inévitable.
- Scapin : Que voulez-vous ? il y a été poussé par sa destinée. -Argante : Ah ! ah ! voici une raison la plus belle du monde ; on n'a qu’à commettre tous les crimes imaginables, et dire, pour excuse, qu’on y a été poussé par sa destinée. - Scapin : Mon Dieu ! vous prenez mes paroles trop en philosophe ; je veux dire qu’il s'est trouvé fatalement engagé dans cette affaire. — (Molière, Fourberies de Scapin, I, 6.)
- Au milieu de toutes ces impressions, un espoir subsistait : il finirait fatalement par descendre quelque part, et alors, s’il ne s’écrasait pas dans la dégringolade, quelqu’un ou quelque société peut-être le réexpédierait, lui et le ballon, en Angleterre :[…]. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 90 de l’édition de 1921)
- Entre ces deux détraquées, le malheureux devait fatalement en arriver à ce degré de maboulisme aigu dont témoigne pareille confession. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- Cela ne réclamait point des dons prodigieux ni une intelligence d'élite. Le premier courtaud de boutique jeté dans cette voie devait fatalement, automatiquement, aboutir à la vie large et facile. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930)
- Une telle extension a fatalement un caractère conventionnel. — (INSEE, Partage de la valeur ajoutée, partage des profits et écarts de rémunérations en France , mai 2009)
- Par un malheur extraordinaire.
- Cela est arrivé fatalement.
- Inéluctablement.
- Et il y en eut, des bons coups ! L'argent disponible, l’argent qui coule à flots, ça donne fatalement le tournis. — (Zoubir Souissi, La tête des orphelins, Casbah éditions, 2006, p. 68)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.