Dictionnaire des rimes
Les rimes en : présure
Que signifie "présure" ?
Afficher la définitionMasquer la définitionwiktionary.org
- Substance contenant une enzyme animale ou végétale qui sert à faire cailler le lait.
- Soie de caséine. — On emploie comme matière la caséine du lait précipitée par la présure ou un acide. — (D. de Prat, Nouveau manuel complet de filature; 1re partie: Fibres animales & minérales, Encyclopédie Roret, 1914)
- La présure ou chymosine ou encore lab-ferment est une enzyme sécrétée par les glandes gastriques des Mammifères jeunes. Extraite de la caillette de veau, la présure, en présence d'ions calcium coagule la caséine. — (Claude Audigié & François Zonszain, Biochimie structurale, 1991, page 121)
- — la présure ou labferment surtout abondante dans l'estomac du nourrisson provoque la coagulation du lait. Le coagulum ainsi formé contient la caséine et les globules gras du lait. — (Maurice Bariéty & Robert Bonniot, Sémiologie médicale, 2003, page 220)
- (Spécialement) Liqueur, préparée avec la caillette des veaux et des jeunes animaux ruminants, à l’âge où ils sont encore nourris de lait.
Mots qui riment avec "ur"
                        Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "présure".
                        Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
                    
Cette liste comprend des mots se terminant par : ur , urs , ure , ures , ûre et ûres .
- 
                                            bosselure
                                                                                            
 ?- (Botanique) (Vieilli) Forme de bosses de certaines feuilles
- (Bijouterie) (Vieilli) Imitation de la bosselure des feuilles par bosselage.
- Élévation sur un terrain.
- La vivante frange des forêts monte et descend, puis par derrière s’enfonce à l’infini avec des creux et des bosselures. — (Hippolyte Taine, Carnets de voyage : Notes sur la province, 1863-1865, Hachette, 1897)
 
- 
                                            éraflure
                                                                                            
 ?- Écorchure légère faite en effleurant.
- Une éraflure d’épingle, d’épine, etc.
- Dites-moi, continua-t-il, ce gentilhomme n’avait-il pas une légère cicatrice à la tempe – Oui, comme le ferait l’éraflure d’une balle. — (Alexandre Dumas, Les Trois Mousquetaires, 1844)
- Il crut reconnaître sur ces murailles des éraflures de pointes d'épée, sur les dalles lavées, des éclaboussures noirâtres. — (Michel Zévaco, Le Capitan, 1906, Arthème Fayard, collection « Le Livre populaire » no 31, 1907)
 
- 
                                            rouillure
                                                                                            
 ?- État de ce qui est rouillé.
- (Par extension) (Familier) Tache de rouille.
- Coupe verticale pratiquée pour détacher le minerai, dans une mine.
- [...] il faut avant de forer les trous de mine, pratiquer une rouillure de quelques mètres de largeur pour permettre le foisonnement du minerai . — (Jeanne Mager Stellman (sous la direction de), Encyclopédie de sécurité et de santé au travail volume 3, Éd. Bureau International du Travail, Genève 2002)
 
- 
                                            nervure
                                                                                            
 ?- (Botanique) Ensemble des vaisseaux conducteurs de la sève formant un réseau à la surface d'une feuille, d'un sépale ou d'un pétale.
- La principale nervure de la feuille, généralement plus épaisse que les autres, est appelée nervure médiane.
- (Entomologie) Sorte de structure qui renforce la membrane de l'aile des insectes.
- Ce sont les larves des pucerons […]. Complètement développées, ces larves deviennent de jolis insectes, pourvus de quatre ailes diaphanes, presque deux fois plus longues et plus larges que le corps entier, et soutenues par quelques rares nervures. — (Jean Louis Armand de Quatrefages de Bréau, Les Métamorphoses et la généagénèse, Revue des Deux Mondes, 2e période, tome 3, 1856, pages 496-519)
- (Reliure) Réunion des parties saillantes qui sont formées sur le dos d’un livre par les nerfs ou cordelettes qui servent à relier.
- (Architecture) Moulure saillante placée sur les arêtes d’une voûte, sur les côtés des cannelures, sur les arêtes des volutes, sur les angles des pierres, etc.
- Chaque nervure, chaque arête sculptée, le moindre trait s'argenta. — (Honoré de Balzac, Jésus-Christ en Flandre, 1846)
- (Aviation) Armature interne rigidifiant la voilure ou le fuselage tout en structurant la forme aérodynamique de l’aile.
- (Technique) Pliures ou ondulation sur une tôle permettant de la rigidifier en augmentant son moment quadratique.
- (Minéralogie) Marques sinueuses de certaines pierres.
- Partout le marbre blanc régnait. De la pierre marmoréenne émanait une douce clarté que les délicates nervures noires qui la parcouraient ne suffisaient pas à affaiblir. — (Claire-Lise Marguier, Le Sceau de la reine, Rouergue, 2014, page 365.)
 
- 
                                            rancissure
                                                                                            
 ?- Caractère, état de ce qui est rance.
- Sa tête bourdonnait, des éclairs lumineux passaient devant ses yeux ; de son ventre noué, douloureux, montaient des borborygmes en chapelets et de méchantes rancissures qui lui escaladaient l’œsophage à grands coups de crampons, pour finir en goût de fer au fond de la bouche. — (Pierre Pelot, Les Mangeurs d’argile, 1981, page 128)
 
- 
                                            lavure
                                                                                            
 ?- (Vieilli) Eau ayant servi à laver quelque chose.
- De la lavure d’écuelles.
- Je me suis approché pour boire, car j'avais soif; l'onde aussitôt s'est changée en lavure de vaisselle, j'y suis entré jusqu'au ventre. — (Gustave Flaubert, La Tentation de Saint Antoine, 1874)
- (Sens figuré)
- À cette heure-là, les petites vendeuses, dactylos ou précisément coiffeuses colorient de leur débandade les lavures brunes de la foule sur les trottoirs. — (Pascal Lainé, La dentellière, Gallimard, 1974, réédition Folio, page 33)
- (Art) Opération par laquelle on retire l’or ou l’argent des cendres, des terres auxquelles il est mêlé, ou des creusets dans lesquels on l’a fondu.
- Une des principales choses que l'on doive faire dans la préparation d'une lavure c'est de brûler si parfaitement tout ce qui doit passer dans le moulin au vif-argent, que toutes les parties métalliques soient réduites en gouttes ou grains, [...]. — (Article Lavure dans l’Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers, 1772)
- (Au pluriel) Parcelles d’or ou d’argent qui proviennent de cette opération ou qu’on tire des balayures.
 
- 
                                            superstructure
                                                                                            
 ?- Ouvrage fait au-dessus d’un certain niveau.
- Mais pour l’anarchisme, l’appareil d’État n’est pas seulement une superstructure ; il est une structure autonome, dont la logique est de s’autoreproduire en engendrant une technocratie privilégiée. — (Guillaume Davranche, Dix questions sur l’anarchisme, Libertalia, 2020, page 29)
- (En particulier) (Chemin de fer) Se dit des travaux exécutés par-dessus les terrassements et les ouvrages d’art.
- (Spécialement) (Marine) Ce qui est construit au-dessus du pont d’un bateau.
- Dialectiquement parlant, c'est l'impérialisme et ses valets qui ont écrit notre histoire, nous devons renverser les choses car la superstructure ne devrait pas l'emporter sur l'infrastructure. — (Alain Mabanckou, Petit Piment, Seuil, 2015, page 43.)
 
- 
                                            dictature
                                                                                            
 ?- Dignité, pouvoir du dictateur.
- Sylla abdiqua la dictature. — La dictature, à Rome, n’était ordinairement conférée que pour six mois.
- Temps pendant lequel s’exerce cette dignité.
- Sous la dictature de Sylla.
- (Par extension) Autorité absolue ; autocratie.
- À la différence des orléanistes cherchant à se persuader que le pays consentirait à dormir de longues années sous le mancenillier d’une gloire militaire, les bonapartistes aperçurent que le mac-mahonisme ne vivrait que s’il se résolvait en une dictature. — (Joseph Caillaux, Mes Mémoires, I, Ma jeunesse orgueilleuse, 1942)
- La victoire armée du peuple cubain sur la dictature de Batista […] a démontré de façon tangible que, par la guérilla, un peuple peut se libérer d’un gouvernement qui l’opprime. — (Che Guevara, Principes généraux de la guerre de guérilla, traduction de Fanticha Gonzalez-Batlle, dans Œuvres I : Textes militaires, Paris : Maspero, 1961, 1968, page 27)
- Buddhadasa va aller plus loin dans la provocation, en prônant l’établissement d’un « socialisme dhammique autoritaire », justifiant une dictature bouddhiste. — (Raphaël Liogier, Le bouddhisme mondialisé: Une perspective sociologique sur la globalisation du religieux, Paris : Éditions Ellipses, 2004, page 157)
- (Par extension) (Sens figuré) Pression psychologique et insidieuse, qui s’impose du fait de l’appartenance à un groupe, de l’évolution des modes de vie, de l’environnement, etc.
- Et nous avons ainsi renoncé à l’ambition du « nourrissage culturel », seul rempart contre la dictature de l’appartenance. — (Alain Bentolila, linguiste, professeur à l'université Paris-Descartes, « Quand l’appartenance dicte sa loi à l’identité », La Croix, page 24, 13 octobre 2014)
- Plus loin, une mère frissonnant de fièvre sur sa couche, des bébés hurlant et des puanteurs cruelles, des échos excrémentitiels, imposant sur tout cela leur dictature. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
 
- 
                                            morsure
                                                                                            
 ?- Action de mordre.
- Je faillis poser le pied sur un énorme centipède, à morsure meurtrière; ce n'était partout que mort et désolation. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- Brusquement, je sentis comme la morsure sauvage d'une bête qui m'aurait arraché la chair par saccades. […]. Ja..... m'avait branché la pince au sexe. — (Henri Alleg, La Question, 1957)
- (Par extension) Meurtrissure, blessure faite en mordant.
- Il faut bassiner la morsure avec la même décoction ; & mettre le marc dessus, après avoir bien graté [sic] la plaie la premiere [sic] fois seulement. — (Noël Chomel, Dictionnaire Œconomique, 1767)
- Il est donc impossible pour le vétérinaire légiste, s'il n'a recueilli aucun renseignement, de pouvoir affirmer, à l'examen d'une morsure, si cette morsure a été faite par un animal sain ou un animal en puissance de rage. — (Alfred Gallier, Médecine légale vétérinaire, 1895)
- Je me mis à courir comme un fou, en pleine nuit, emportant, comme un lambeau du cœur de Madeleine, ce paquet de fleurs où elle avait mis ses lèvres et imprimé des morsures que je savourais comme des baisers. — (Eugène Fromentin, Dominique, L. Hachette et Cie, 1863, réédition Gründ, page 204)
- (Par extension) Meurtrissure, atteinte quelconque.
- On n'échappe pas aux morsures de l’ypérite qui, sournoisement, s'accroche à la peau. — (Victor Méric, La guerre qui revient : Fraiche et Gazeuse, page 161, Sirius, 1932)
- (Sens figuré) — Les morsures de la calomnie.
- (Art) Attaque du support d'impression, en gravure (voir aussi morsure successive), en lithographie, etc.
- […] mais on voyait assez clair pour découvrir, à l'horizon — […] — la ligne ocre des sables. Elle se silhouettait sur le ciel rose, avec une précision, une netteté de morsure à l’eau-forte, […]. — (Francis Carco, Palace-Égypte, Éditions Albin Michel, Paris, 1933)
- Dans la rue Haute, et tout le long, se jettent perpendiculairement des ruelles et affluents misérables, mais de style ancien, et qui appartienent carrément à l’eau-forte, à la morsure du cuivre. — (Léon Daudet, Souvenirs des milieux littéraires, politiques, artistiques et médicaux/Vingt-neuf mois d’exil, Grasset, réédition Le Livre de Poche, page 475)
 
- 
                                            kommandantur
                                                                                            
 ?- (Histoire) Variante de Kommandantur.
- Toutes les kommandanturs reçurent ce genre de missives et des hommes et des femmes purent être arrêtés, torturés, déportés, fusillés alors qu'ils étaient innocents des faits dont ils étaient accusés. — (Cyr Belcroix, Les conséquences de l’inconséquence, 1918-1946, Éditions Le Relais, 1995, p. 139)
- Les Allemands, qui écrouent Marie de Croÿ le 6 septembre, distribuent à toutes les kommandanturs la description de son frère Reginald, qui s’est volatilisé. — (Jean-Marc Binot, Les Héroïnes de la Grande Guerre, Éditions Fayard, 2008, chap. 9)
 
- 
                                            glairure
                                                                                            
 ?- (Reliure) Blanc d’œuf battu avec de l’alcool dont on frotte la reliure d’un livre avant de lui appliquer la dorure.
 
- 
                                            forcipressure
                                                                                            
 ?- (Chirurgie) Procédé qui consiste à fermer un vaisseau sanguin à lʼaide d'une pince pour arrêter la circulation.
- Même un moyen plus adroit qui consistait, une fois repérée lʼartère dorsale de la verge à lʼangle pubien, facile à palper, à la ligaturer avec une simple forcipressure, entraînant une nécrose, a échoué. — (R. Oberson, Abélard, mon frère: Essai dʼinterprétation, 2001)
 
- 
                                            effilochure
                                                                                            
 ?- Bout de fil qui s’effiloche.
- Résultat de l’effilochage.
- Des coups de brise montent par moment de la vallée, ébouriffent les effilochures de la corde, remuent doucement un très vieil anneau blanchi qui achève de pourrir à l’angle proche d’un rocher. — (Samivel, L’amateur d’abîmes, 1940, réédition Le Livre de Poche, page 291)
- Pas une tache, pas un accroc, pas une effilochure ne devaient troubler la pureté de notre travail. — (Jean-Paul Bouillon, Paul-Louis Rinuy, Antoine Baudin, L’art du XXe siècle: 1900-1939, 1996)
- Il pendait en guirlandes de loques autour de moi, serré à la taille par une ficelle, frissonnant dans le lit du vent aigre de toutes ses effilochures. — (François Cavanna, Lune de miel, Gallimard, 2011, collection Folio, page 18)
 
- 
                                            deleatur
                                                                                            
 ?- (Imprimerie) Signe par lequel on indique, dans la correction des épreuves, les lettres, les mots ou les lignes à retrancher.
- Et maintenant, après trois heures de corrections passées à griffonner des signes de renvoi ou des deleatur, j'entendais tinter des tasses. Ils étaient rentrés. — (Hervé Bazin, Cri de la chouette, Grasset, 1972, réédition Le Livre de Poche, page 59)
- Le correcteur dit, Oui, ce signe s’appelle un deleatur, nous l’employons quand nous devons supprimer et effacer, le terme s’explique de lui-même et s’applique autant à des lettres isolées qu’à des mots entiers, Il me fait penser à un serpent qui au moment de se mordre la queue se serait ravisé, […] — (José Saramago, Histoire du siège de Lisbonne, 1989 ; traduit du portugais par Geneviève Leibrich, 1992, page 11)
- De tous côtés aboientDes contresens obscurs,Et les marges se noientDans les deleaturs. — (Alfred de Musset)
- Mettre dans la marge un deleatur.
- Ces deleaturs n’ont pas été exécutés.
 
- 
                                            gélivure
                                                                                            
 ?- (Foresterie) Fente ou gerçure des arbres, creusée par les grandes gelées.
- La strate arborescente est constituée essentiellement par Quercus sessiliflora qui y présente le plus souvent un aspect rabougri dû à la gélivure dont l'action se fait sentir vers 350-400 m. — (Gustave Malcuit, Contributions à l’étude phytosociologique des Vosges méridionales saônoises : les associations végétales de la vallée de la Lanterne, thèse de doctorat, Société d’édition du Nord, 1929, p. 161)
- La fente peut s’ouvrir et se cicatriser plusieurs fois : elle apparaît alors comme une proéminence en forme de fuseau, parfois suintante. Cette forme très caractéristique ne représente qu’une faible proportion de gélivures (de l’ordre de 10 %) qui sont souvent beaucoup plus discrètes et peuvent passer inaperçues. — (Thierry Sardin, Chênaies continentales, Office national des forêts, 2008, ISBN 978-2-84207-321-3 → lire en ligne)
 
- 
                                            propréture
                                                                                            
 ?- Dignité, fonctions de propréteur.
 
- 
                                            parure
                                                                                            
 ?- Ornement, ajustement, ce qui sert à parer.
- On s’accorde généralement à citer les caprices des modes, qui régentent les ajustements et les parures, comme les manifestations les plus caractéristiques organisées contre le bon sens. — (Franc-Nohain, Guide du bon sens, Éditions des Portiques, 1932)
- Peu après, sa mère vint la retrouver dans la chambre où elle enlevait lentement ses parures devant le miroir. — (Out-el-Kouloub, « Nazira », dans Trois contes de l’Amour et de la Mort, Édition Corrêa, 1940)
- Deux portraits de jeunes femmes en costume traditionnel et la parure de bijoux de Savoie : boucles d’oreilles créoles, cœur en or, croix jeannette en or et chaîne. Œuvres d’Estella Canziani en 1905. — (Courchevel : Savoie - France : 1946-2006 : Le livre du 60e anniversaire, dirigé par David Déréani, Montmélian : La Fontaine Siloé, 2006)
- (Sens figuré) — Ces pelouses particulièrement riches en espèces méditerranéo-montagnardes constituent une magnifique parure de notre montagne. Elles font partie de l’alliance de l’Ononidion striatae connue surtout dans les Cévennes. — (Josias Braun-Blanquet, Jean Susplugas, Reconnaissance phytogéographique dans les Corbières, Station internationale de géobotanique méditerranéenne et alpine, Montpellier, communication n° 61, 1937)
- (Sens figuré) — Les Aconits, les Asphodèles, les grandes Gentianes qui sont la parure de nos pâturages subalpins sont des plantes refusées par le bétail. — (Henri Gaussen, Géographie des Plantes, Armand Colin, 1933, page 29)
- (Sens étroit) Ornementation corporelle visible destinée à embellir, à personnifier un individu. Elle se concrétise par des bijoux, des peintures et tatouages corporels, des vêtements ou des coiffures.
- En ce qui concerne la Préhistoire, les élément de parure retrouvés à la fouille sont essentiellement les bijoux destinés à orner le corps, la chevelure ou les vêtements (pendeloque, applique, perle, bouton, anneau, bracelet, épingle, labret...) et les accessoires utilisés pour le tatouage ou la peinture corporelle (matière colorante, palette à fard...). — (Hélène Barge-Mahieu, Les parures du Néolithique ancien au début de l'âge des métaux en Languedoc, éditions du CNRS, 1982, page 5)
- Garniture de pierres précieuses, destinée à servir de parure.
- Parure de diamants, parure de rubis, etc.
- Il vit avec mécontentement que sa parure, extrêmement brillante, semblait lui donner plus de vanité que cela n’eût dû être pour elle et dans un tel moment. Elle ne cessait de replacer sur son front et d’entremêler avec ses boucles de cheveux les rubis qui paraient sa tête, et n’égalaient pas l’éclat et les couleurs animées de son teint. — (Alfred de Vigny, Cinq-Mars, Michel Lévy frères, 1863)
- (Art) Action de parer, de préparer.
- La parure d’un morceau de viande de boucherie.
- (En particulier) L’action d’ôter de la corne du pied d’un cheval avant de le ferrer, ou d’un bovin, pour le soigner.
- La parure du pied d’un cheval,
- (En particulier) L’action par laquelle le relieur détache avec le couteau ce qui ne doit pas servir à couvrir un livre.
- La parure d’une peau,
- (Au pluriel) Rognures.
 
- 
                                            glanure
                                                                                            
 ?- Ce que l’on glane après la moisson faite.
- Tous les deux ou trois jours, il fallait changer de territoire, car il ne restait que la glanure, pas même du petit ramassage. — (Louis Haché, La Tracadienne, 2003)
 
- 
                                            soufflure
                                                                                            
 ?- (Fonderie) Cavité qui se forme dans l’épaisseur d’un ouvrage de fonte ou de verre par l’action de l’air ou de certains gaz.
- Un métal grossièrement travaillé où l’on trouve beaucoup de soufflures.
- Expansion multidirectionnelle autour d’un point.
- En volume, faisait-il un dixième de la soufflure nouvelle ? Au centre de l’adjonction, la maison de Louis Xlll, le premier château de Louis XlV, donne l’impression extra-réduite du noyau dans la pulpe. — (Jean de La Varende, Versailles, édition Henri Lefebvre, 1959, page 66)
 
- 
                                            torture
                                                                                            
 ?- Souffrance cruelle, tourment qu’on fait souffrir.
- Il se flattait, grâce aux trente hommes résolus qu’il commandait, de s’emparer facilement des deux chasseurs qu’il se proposait de faire mourir dans des tortures atroces. — (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l’Arkansas, Éditions Amyot, Paris, 1858)
- Quand j’atteignais un rat d’un bon coup de fouet, le ronge-maille sifflait avec fureur, hérissait tous ses poils et s’élançait avec désespoir contre le fouet lui-même, instrument de sa torture ; […]. — (Anonyme, Varia, dans Revue moderne, volume 41, 1867, page 668)
- J’ai vu des prisonniers jetés à coups de matraque d’un étage à l’autre et qui, hébétés par la torture et les coups, ne savaient plus que murmurer en arabe les premières paroles d’une ancienne prière. — (Henri Alleg, La Question, 1957)
- (Spécialement) Souffrance physique qu’on infligeait à quelqu’un par voie de justice.
- Lorsque le chevalier de La Barre […] fut convaincu d’avoir chanté des chansons impies, et même d’avoir passé devant une procession de capucins sans avoir ôté son chapeau, les juges d’Abbeville, gens comparables aux sénateurs romains, ordonnèrent, non seulement qu’on lui arrachât la langue, qu’on lui coupât la main, et qu’on brûlât son corps à petit feu ; mais ils l’appliquèrent encore à la torture pour savoir précisément combien de chansons il avait chantées, et combien de processions il avait vues passer, le chapeau sur la tête. — (Voltaire, Dictionnaire philosophique, 1769)
- Je le trouvai vivement ému par la nouvelle d’une interpellation à la Chambre des Communes au sujet des tortures qu’il aurait fait infliger à un ancien pacha de Meknès, El-Hadj Ben Aïssa et à sa femme Lalla Batoul, qui auraient succombé à leur supplice. — (Frédéric Weisgerber, Au seuil du Maroc Moderne, Institut des Hautes Études Marocaines, Rabat : Les éditions de la porte, 1947, page 238)
- L’opposant Alexeï Navalny a accusé ses géôliers de le soumettre à une forme de torture par privation de sommeil, dans une plainte aux services de sécurité russe publiée jeudi sur son site. — (AFP, Russie : interrogations sur l’état de santé de Navalny, Le Journal de Québec, 25 mars 2021)
- (Par hyperbole) Forte contrariété ; embarras pénible ; vive impatience.
- Certes, j'ai pris la précaution, torture, de ne pas m'arrêter devant le km de rayon charcuterie, saucissons affriolants, jambons crus carrément putassiers, qui hument malgré le froid. — (Christian Brissart, L’Odeur de l’Eau, Éditions Black-Out, 2009, p. 12)
 
- 
                                            obture
                                                                                            
 ?- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de obturer.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de obturer.
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de obturer.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de obturer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de obturer.
 
- 
                                            procure
                                                                                            
 ?- (Administration ecclésiastique) Office du procureur dans certaines congrégations ou communautés.
- Le prix des matières premières étant peu considérable, la procure d’un séminaire pourrait livrer les pains d’autel à meilleur marché que ne le font les laïques , et ce serait un revenu net et assuré, que l’on pourrait appliquer à la fondation de quelques bourses. — (Abbés Jules Jacquin & Joseph Duesberg, Petite encyclopédie ecclésiastique, contenant ce qu’il importe le plus au curé de connaître, Paris : chez Victor Palmé, 1847, p. 319)
- Logement et du bureau du procureur.
- S’adresser à la procure.
 
- 
                                            voiture
                                                                                            
 ?- Véhicule consistant en une caisse montée sur des roues.
- Le 9 décembre 1776, sur les sept heures du soir, une voiture d’assez belle apparence, mais dans laquelle un observateur attentif pouvait reconnaître un carrosse de louage, traversa la cour de l’hôtel des finances. — (Julie de Querangal, Philippe de Morvelle, Revue des Deux Mondes, tome 2, 4, 1833)
- C’était un homme qui, comme le M. de Castries du siècle de Louis XVI, ne concevait pas que l’on pût tant parler d’un d’Alembert ou d’un Diderot, gens sans voiture. — (Stendhal, Lucien Leuwen, 1834)
- Le goût de l’équitation, autrefois si prononcé en France, est aujourd’hui en partie perdu où tout le monde préfère monter en voiture ; aussi le cheval de selle est-il presque délaissé. — (Jean Déhès, Essai sur l’amélioration des races chevalines de la France, École impériale vétérinaire de Toulouse, Thèse de médecine vétérinaire, 1868)
- Quelquefois, lorsque j’arrive, je préviens qu’on envoie une voiture me chercher à la gare ; souvent je ne préviens pas. — (Octave Mirbeau, Le Colporteur)
- C'est durant près d'une lieue un défilé ininterrompu et très curieux, de voitures et de piétons, de bonnes femmes relevant leurs jupons et secouant les râchas de terre rouge, de bicyclistes, de gens de la montagne, descendus en Plaine. — (Émile Badel, Dix ans du Souvenir français en Lorraine, Nancy : chez A. Crépin-Leblond, 1907, page 84)
- Rencontré Artaud […] qui s’est pris le pied dans la roue de sa voiture, a cogné la tête dans le marchepied, et est retombé sur une botte de paille ; il aurait voulu le faire qu’il n’y serait jamais arrivé. — (Jean Giraudoux, Retour d’Alsace - Août 1914, 1916)
- (En particulier) Automobile.
- Barboter des voitures la nuit, on n’y perd pas son temps, quoique à r’vendre une bonne bagnole neuve d’occasion, t’en tire rien. — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
- Bien qu’il aimât les puissantes voitures de sport, Michel Gallimard n’était pas, comme on l’a parfois laissé entendre, un « fou du volant ». Il goûtait la mécanique et roulait beaucoup. — (Jérôme Dupuis, Les Dernières Heures d’Albert Camus, L’Express.fr, 4 janvier 2010)
- Après avoir garé la voiture près de la gare, empruntez le GR®20 qui longe l’Agnone. En suivant le fléchage, vous parviendrez à la première cascade après 1h de marche. — (GEOguide Corse 2018, Paris, Gallimard Loisirs, 2017)
- (Chemin de fer) Élément d’un train destiné au transport de passagers, par opposition au wagon qui est utilisé pour la marchandise.
- On me délivre un billet de première classe, valable jusqu’à Bakou. Je descends sur le quai qui donne accès aux voitures. — (Jules Verne, Claudius Bombarnac, chapitre I, J. Hetzel et Cie, Paris, 1892)
- La porte du pullman de queue, fermée à clef, s’ouvrit : superbement, admirablement vide, la voiture offrait à ses visiteurs impromptus le plus admirable décor de marqueterie en bois de rose —jaune citron et carmin pâle— qui se pût imaginer. — (Pierre-Jean Remy, Orient-Express, volume 2, Albin Michel, 1984)
- Et, tournant à son tour les yeux vers la portière, il s’abîma dans une soudaine et muette rêverie. Le balancement de la voiture l’engourdissait. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
- (Vieilli) Fardeau.
- (Vieilli) Mode de transport.
- (Vieilli) (Par métonymie) Quantité que représente le contenu d’une voiture.
- En France, dans le département du Puy-de-Dôme, on emploie les os concassés comme engrais ; en Allemagne, cette pratique est plus répandue : 10 hectolitres y remplacent 80 voitures de fumier pour un hectare. — (La Maison rustique du XIXe siècle, 2e édition, 1854, tome 1, page 95 → lire en ligne).
 
- 
                                            carbure
                                                                                            
 ?- (Chimie) Composé formé par la combinaison du carbone avec un corps simple autre que l’oxygène.
- Il est probable que la décomposition par la chaleur de l'acide acétique et des composés du même ordre à équivalents plus élevés, étant opérée dans des conditions déshydrogénantes, formera, outre la benzine, toute la série des carbures analogues. — (Marcellin Berthelot, Chimie organique fondée sur la synthèse, Paris : chez Mallet-Bachelier, 1860, volume 1, page 138)
- La fragilité des aciers carburés trempés, comparable à celle du verre, semble, elle aussi, une propriété caractéristique du carbure trempant du fer β plutôt que du fer β lui—même. — (Bulletin de la Société d'encouragement pour l’industrie nationale, 1896, volume 95, page 266)
- (Par ellipse) Carbure de calcium, utilisé dans les lampes ou les chalumeaux à acétylène.
- Un chalutier était en déchargement, une lampe à carbure accrochée dans les haubans. — (Georges Simenon, Pietr-le-Letton, Fayard, 1931, réédition Le Livre de Poche, page 185)
- On n'ignore plus que c'est avec notre carbure qu'était trempé l'acier des obus Krupp. — (Victor Margueritte, Debout les vivants !, 1932)
- Conan s’en va dans le fond de sa cagnia, saisit quelque chose qui fait « pfuitt », et une flamme éblouissante jaillit, s’allonge, se raccourcit, se fixe en une languette sifflante de lumière. Il a même trouvé du carbure pour sa lampe à acétylène ! — (Roger Vercel, Capitaine Conan, Albin Michel, 1934, réédition Le Livre de Poche, page 22)
- Presque toutes les maisons sont éclairées au carbure, le pétrole manquant complètement. — (Louise Monaux et Bruno Deblander, 14-18 – Apocalypse en Belgique, Éditions Racine, 2013, page 73)
- (Argot) Argent, fric.
- Cinq ans plus tard, elle rapplique sur le coin avec quatre cents billets, et elle cherche Papa. Elle le trouve , elle lui refile son carbure et Papa, naturellement, ne la contrarie pas. — (Francis Carco, Paname, Le Livre moderne illustré, 1938, page 15)
- De son enfance de rupin, le grand avait acquis un sens réaliste de la fluidité du carbure, qui faisait très fort défaut à Paulo. — (Albert Simonin, Hotu soit qui mal y pense, chronique de la vie d'un demi-sel, troisième et dernière époque, Série noire, Gallimard, 1971)
- — Je ne parle pas de ton carbure à toi, patate ! s’exclama-t- il ; il n’y a pas une petite banque peinarde, dans le coin, où nous pourrions nous remplir les fouilles sans nous donner trop de mal ? — (Christopher Stork, Virus Amok, Fleuve noir, 1984)
 
- 
                                            caricature
                                                                                            
 ?- Image satirique dans laquelle l’artiste représente d’une manière grotesque, bouffonne, les personnes qu’il veut tourner en dérision.
- La caricature est une arme très dangereuse. Les Français excellent dans la caricature.
- Yohanân ressemblait à une caricature de prophète : trop maigre, trop barbu, trop hirsute, couvert d'immondes peaux de chameau autour desquelles bruissaient et voltigeaient des mouches attirées par la puanteur. — (Eric-Emmanuel Schmitt, L'Évangile selon Pilate, Albin Michel, 2000. Prologue)
- Quelles boules ! dit Bixiou à du Bruel, quelle belle caricature si on les dessinait sous forme de raies, de dorades, et de claquarts (nom vulgaire d’un coquillage) dansant une sarabande ! — (Honoré de Balzac, Les Employés, édition définitive)
- Ni les religions et leurs intégristes, ni les idéologies et leurs militants, ni les bien-pensants et leurs préjugés ne doivent pouvoir entraver le droit à la caricature, fût-elle excessive. — (Cabu, cité dans Le Canard enchaîné, 14 janvier 2015)
- (Par extension) Portrait grossier ou peu flatteur d'un personnage, souvent en parlant d’ouvrages littéraires.
- La caricature qu’elles avaient faite de l’étrangère, et le portrait flatteur qui était venu ensuite, avaient également de la ressemblance avec mademoiselle de Risthal. — (Julie de Quérangal, Philippe de Morvelle, Revue des Deux Mondes, T.2,4, 1833)
- (Sens figuré) Personne ridiculement accoutrée.
- Voyez cette femme : quelle caricature !
- (Sens figuré) Représentation outrée.
- A. Comte avait fabriqué une caricature du catholicisme, dans laquelle il n'avait conservé que la défroque administrative, policière et hiérarchique de cette Église ; […]. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, Chap.IV, La grève prolétarienne, 1908, p.194)
- Et pour les hacktivistes, l'humour est aussi un outil. « On accepte toutes les caricatures, tous les foutages de gueule, affirme Okhin, parce qu'on sait que nos adversaires ne les acceptent pas du tout. — (Amaelle Guiton, Hackers: Au cœur de la résistance numérique, Au Diable Vauvert, 2013)
- La conséquence est simple : nous devons accepter par avance les caricatures de nous-même, car le caricaturé accepte d'être caricaturable. La raison critique est actrice de ses propres progrès. — (Charles Coutel, Les philosophes des Lumières, nos contemporains, dans Marianne, n°878 du 8 janvier 2016, page 58)
 
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.