Dictionnaire des rimes
Les rimes en : pourfende
Mots qui riment avec "ande"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "pourfende".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ande , andes , ende et endes .
- mirmande
-
mande
- Panier haut d’origine hollandaise, à deux anses.
- Toute sorte de paniers et de corbeilles en osier.
- Une mande à harengs..
- Les mandes sont fait de façon d’un pot à fleurs étroites, rondes ou ovales dans le fond va toujours s’élargissant vers le haut en jusqu’assez près de son embouchure, qui se rétrécit un peu. Le couvercle est aussi d’osier. — (Jacques Savary des Bruslons, Dictionnaire Universel de Commerce)
- D’en prendre dans les mandes (du poisson de mer) pour eux ou pour qui que ce soit, et de retenir le crétin de Saint-André — (Dictionnaire rouchi-français)
- (En particulier) Panier destiné au transport de la terre à pipe.
- Les plus belles terres à pipe s’appelaient derles, on les trouvait notamment dans un gîte à Andenne, en Belgique, et dans quelques autres sites. On l’extrayait à la pioche, on la transportait dans des paniers en osier appelés mandes. — (terre à pipe sur l’encyclopédie Wikipédia ).
- Contenu de ce panier.
- Du pain plein une mande.
-
hollande
- Toile très fine et très serrée qui se fabrique en Hollande
- Porcelaine de Hollande.
- Espèce de groseille.
- Espèce de pomme de terre jaune, grosse et farineuse.
- Vendre de la hollande au boisseau.
-
affriande
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe affriander.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe affriander.
- Mais Alençon n’est pas une ville qui affriande l’étranger, elle n’est sur le chemin d’aucune capitale, elle n’a pas de hasards. — (Honoré de Balzac, La Vieille fille, 1844)
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe affriander.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe affriander.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe affriander.
-
guirlande
- Chaîne, feston de fleurs ou de feuillage.
- Les jeunes gens qui venaient la voir l'appelaient Chrysé comme Aphrodite, dans les vers qu'ils mettaient à sa porte, avec des guirlandes de roses, le matin. — (Pierre Louÿs, Aphrodite, Mercure de France, Paris, 1896)
- (Sens figuré) — Et voici que des guirlandes de jeunes filles, fleurs rieuses dans leurs corolles couleur de ciel, couleur d'eau, couleur de feuille, essaient la cadence des rondes dont le cornemusiste joufflu guidera aigrement les temps. — (Marcel Brion, La reine Jeanne, Éditions Robert Laffont, 1944, chap. 1)
- Ce qui, par la manière dont elle est assemblée ou disposée, imite des festons, des guirlandes.
- Les pauvres bêtes apeurées, se refusaient à avancer. Deux femmes les tiraient par des guirlandes de papier de couleur dont on les avait enrubannés. — (Out-el-Kouloub, Nazira, dans "Trois contes de l'Amour et de la Mort", 1940)
- (Architecture) Ornements de feuillages, de fleurs ou de fruits dont les sculpteurs et les peintres décorent les bâtiments.
-
dégingande
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe dégingander.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe dégingander.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe dégingander.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe dégingander.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe dégingander.
-
houppelande
- (Habillement) Pardessus, long manteau.
- Le chevalier de la paix attrapa sur le col de sa houppelande je ne sais quel insecte, qu'il écrasa sur son ongle à la lueur d'un réverbère. — (Nicolas Gogol, Les âmes mortes, 1842 ; traduction de Henri Mongault, 1949)
- Nous étions en hiver, et Mongenod n’avait point de manteau, car quelques larges gouttes de neige fondue et tombées des toits, le long desquels il avait dû marché, jaspaient le collet de sa houppelande. — (Honoré de Balzac, L’Envers de l’Histoire contemporaine, 1848, premier épisode)
- Deux ceintures d'or de broderie qui sont assises sur l'espaulle senestre de deux houppelandes. — (De Laborde, Émaux)
- Cependant il est un agent de la Compagnie, qui ne doit pas quitter son poste, c’est Popof, – Popof, notre chef de train, un vrai Russe, l’air militaire avec sa houppelande plissée et sa casquette moscovite, très chevelu et très barbu. — (Jules Verne, Claudius Bombarnac, chapitre V, J. Hetzel et Cie, Paris, 1892)
- Mais du moins des provisions et une grande houppelande lui furent-elles laissées pour son confort. — (Robert Louis Stevenson, Les Gais Lurons, 1881, Traduction Jean-Pierre Naugrette, 2004)
- Un jour, il me trouva dans une allée du parc, assis sur un banc de pierre ; je me rappelle que je lisais le traité de Clarke sur l’Existence de Dieu. Selon mon habitude, j’étais enveloppé dans une épaisse houppelande. « Oh ! le cher petit trésor, dit-il en s’approchant. Mon Dieu, qu’il est donc joli là, si bien empaqueté ! Oh ! ne le dérangez pas. Voilà comme il sera toujours... Il étudiera, étudiera sans cesse ; mais, quand le soin des pauvres âmes le réclamera, il étudiera encore. Bien fourré dans sa houppelande, il dira à ceux qui viendront le trouver : « Oh ! Laissez-moi, laissez-moi. » Il s’aperçut que le trait avait porté juste. — (Ernest Renan, Souvenirs d’enfance et de jeunesse, 1883, réédition Folio, page 140)
- Qu’elle était jolie avec ses yeux doux, sa barbiche de sous-officier, ses sabots noirs et luisants, ses cornes zébrées et ses longs poils blancs qui lui faisaient une houppelande ! — (Alphonse Daudet, Lettres de mon moulin / La chèvre de monsieur Seguin, 1887, (réimp.1895) Charpentier et Fasquelle, pages 37-50)
- — Je crois que neuf heures viennent de tinter à la cathédrale. Ma bonne sœur, voici le moment de partir… — Vous avez raison. Je monte chercher nos houppelandes… — (Germaine Acremant, Ces dames aux chapeaux verts, Plon, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 17)
- (Sens figuré)
- 30 décembre 42 – Oh ! passer vingt-quatre heures seulement loin d’ici, vingt-quatre heures seulement déposer cette horrible houppelande qu’est l’occupation, cette non moins lourde houppelande qu’est mon passé. — (Benoîte et Flora Groult, Journal à quatre mains, Denoël, 1962, page 252)
-
pende
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de pendre.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de pendre.
-
commende
- (Histoire) Administration temporaire des revenus d’un bénéfice donnée autrefois par l’autorité ecclésiastique en attendant la nomination du titulaire.
- La commende était une dérogation au droit commun.
- (Histoire) Bénéfice donné par le roi à un séculier pour une abbaye régulière avec permission de disposer des fonds.
- Après sa mort, la commende fut introduite dans l'abbaye et ce devint, comme pour la plupart des monastères auxquels on l'imposa, le signal et le principe d'une décadence profonde et rapide. « Désormais, dit Mgr Péchenard, […] l'abbé n'est plus ni le chef réel, ni le modèle obligé de sa communauté. Il est nommé par la puissance séculière. C'est quelque séculier, cardinal, évêque, prêtre, simple tonsuré, parfois un étranger à l'état ecclésiastique. — (Dr J. Jailliot, Recherches sur l'Abbaye de Chehery, dans la Revue d'Ardenne & d'Argonne : scientifique, historique, littéraire et artistique, publiée par la Société d'études ardennaises "La Bruyère", Sedan : impr. Laroche, mars 1896, n°3, page 89)
- Mais, rappelle sœur Anne Claire, c'est surtout la commende, cet accord entre le pape et le roi de France (1516) prévoyant que les abbés seraient nommés par le roi, qui a détérioré la vie communautaire. — (Martine de Sauto, Une abbaye témoin d'une histoire tourmentée, Journal La Croix, page 11, 26-27 juillet 2014)
-
condescende
- Première personne du singulier du présent du subjonctif du verbe condescendre.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif du verbe condescendre.
-
zende
- Féminin singulier de zend.
-
brande
- (Botanique) Bruyère qui croît dans des campagnes incultes, bruyère à balais.
- Un pays de brandes.
- Chauffer le four avec des brandes.
- […] on voit partout de vastes étendues de brandes dans lesquelles ne croissent que des bruyères et des genêts. Là où les brandes cessent, les landes commencent ; et sur ces landes élevées les vents âpres rabougrissent les maigres bouquets d’arbres qui dressent çà et là leurs branches tordues et tourmentées.— (Hector Malot, Sans famille, Dentu E., 1887)
- Au plus épais d’une famille, elle allait couver, pareille à un feu sournois qui rampe sous la brande, embrase un pin, puis l’autre, puis de proche en proche crée une forêt de torches. — (François Mauriac, Thérèse Desqueyroux, Grasset, 1927)
- Lieux incultes où croissent çà et là ces sortes de petits arbustes.
- Dans ce cas, le préfet peut limiter l’étendue de la battue : en juin 1840, « une battue est nécessaire sur les communes de Bouesse et Mosnay, mais en raison de l’avancement de la saison, ces chasses doivent être restreintes aux bois qui sont entourés de brandes ou de chemins publics, afin de n’exposer les récoltes à aucun dommage. » — (Daniel Bernard, La Fin des loups en Bas-Berry : XIXe–XXe siècles : histoire et tradition populaire, Badel, 1977, page 134)
- (Auvergne) Maladie de la vigne.
- On dit que la vigne a la brande ou est brandée, lorsque ses feuilles rougissent, se dessèchent et tombent. — (Francisque Mège, Souvenirs de la langue d'Auvergne : essai sur les idiotismes, page 49, 1861)
-
distende
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de distendre.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de distendre.
- esnandes
-
réentende
- Première personne du singulier du présent du subjonctif du verbe réentendre.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif du verbe réentendre.
-
componende
- Office de la cour papale, où l'on paye les droits pour les grâces qu'accorde le Pape, suivant le prix dont on est convenu avant l'expédition.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
-
refende
- Première personne du singulier du présent du subjonctif du verbe refendre.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif du verbe refendre.
-
glande
- (Anatomie) Organe dont la fonction est, soit de filtrer le sang, soit d’élaborer des produits ou des éléments nécessaires tant à la reproduction qu’à l’entretien de la vie.
- La présure ou chymosine ou encore lab-ferment est une enzyme sécrétée par les glandes gastriques des Mammifères jeunes. Extraite de la caillette de veau, la présure, en présence d'ions calcium coagule la caséine. — (Claude Audigié & François Zonszain, Biochimie structurale, 1991, page 121)
- (Par extension) Certaines tumeurs accidentelles qui se forment en quelque partie du corps.
- Il lui est survenu une grosse glande à la gorge, au sein.
- Les glandes de l’aine, du cou.
- (Par analogie) (Botanique) Petits mamelons arrondis ou ovales, destinés à sécréter les sucs particuliers à diverses espèces de plantes.
- Glandes écailleuses, lenticulaires, miliaires, etc.
- (Au pluriel)(Argot) Rage, colère.
- Et j'ui ai dit : "Toi tu m'fous les glandes / Pis t'as rien à foutre dans mon monde / Arrache-toi d'là t'es pas d'ma bande / Casse-toi tu pues, et marche à l'ombre !" — (Renaud, Marche à l'ombre, 1980)
- (Familier) Paresse.
- Bon bah j'ai terminé mon taf, à moi la glande !
- picherande
- finlande
-
légende
- Inscription gravée circulairement près des bords et quelquefois sur la tranche d’une pièce de monnaie, d’un jeton, d’une médaille.
- Les anciennes pièces de cinq francs portaient pour légende « Dieu Protège La France ».
- Âme d’une devise, de ce qu’on y peut lire.
- Louis XIV avait pour devise le soleil avec cette légende : « Nec Pluribus Impar ».
- Liste placée sur un plan d’architecture, sur une carte topographique, géographique (mappemonde ou autre), etc., pour expliquer les lettres, les signes, les couleurs par lesquels on indique les différentes parties ou les endroits remarquables.
- Paroles qu’on trouve inscrites dans un tableau, ou dans une estampe, et qui semblent parfois sortir de la bouche des personnages.
- Une légende de Daumier.
- Notice explicative mise au bas ou au-dessous d’un tableau, d’un dessin.
- […], il fit une seconde halte pour lire ces mots : À la Belle-Étoile, écrits en légende sous une peinture qui représentait le simulacre le plus flatteur pour un voyageur affamé : c’était une volaille rôtissant au milieu d’un ciel noir, […]. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre IV)
- En 1866, M. l'abbé Jeuffrain, nommé récemment curé de Graville-Sainte-Honorine, remarqua dans la chapelle de sainte Honorine une pierre tombale de grande dimension, sans légende, mais chargée de traces d'incrustations héraldiques, au nombre de douze ou quatorze, et présentant les effigies d'un chevalier et de sa femme. — (Bulletin de la Commission des antiquités de la Seine-Inférieure, vol. 5, chez H. Boissel, 1882, page 293)
- Récit populaire, plus ou moins fabuleux, qui s’est transmis par la tradition.
- Selon une légende qui a longtemps eu cours dans le Midi, des Hébreux seraient venus se fixer à Narbonne au temps du roi David, soit au XIe siècle avant l’ère chrétienne. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours - Avant-propos, 1937)
- Il n’y a rien d’étonnant à ce que les Féroë aient été considérés comme le domaine du dieu Thor et que les vieux se racontent les légendes des poulpitecs, du Kraken et des sirènes. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- Un autre capitaine […] se promenait avec une Bible et exploitait le goût des indigènes pour le merveilleux et leur penchant à discuter les légendes bibliques, qui par certains côtés ressemblent à leurs légendes païennes, […]. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil, tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- « Des légendes? dit Natalie, qu’est-ce que c’est, des légendes?— Eh bien, dit Martin Paul, ce sont des fables, des contes; c’est ce qu’on fait semblant de croire vrai, tout en sachant que c’est faux; ce sont des illusions qu’on a quand la nuit est douce, que ça sent bon, que ça chante dans les herbes… » — (Maurice Bedel, La nouvelle Arcadie, 1934)
- Il se fabriquait une étrange réputation, personnage de légende qui voyait à travers le brouillard, savait se rendre invisible aux gabelous, capable de tout ! — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- « Rien qu’une légende, dis-tu ? Tu ne veux que des faits ? Les faits sont périssables, crois-moi, seule la légende reste, comme l’âme après le corps, ou comme le parfum dans le sillage d’une femme. » — (Amin Maalouf, Le rocher de Tanios, Grasset, 1993, collection Le Livre de Poche, page 290)
- (Par hyperbole) Récit mythique.
- Le biniou de Jozon Thoraval! Il avait sa légende, comme tout biniou qui se respecte; j’en puis faire aujourd’hui l’histoire […]. — (Charles Le Goffic, Le biniou du mobilisé (1871), dans Bourguignottes et pompons rouges, 1916, page 227)
- Ouvrage contenant le récit de la vie des saints.
- Des compositions d’un autre genre, appartenant de même à la littérature théologique, se sont continuées en latin, et en même temps ont commencé à être écrites en français; telles sont les légendes, traduites en général d’après un original latin, […]. — (Jean-Jacques Ampère, La Littérature française au moyen-âge, Revue des Deux Mondes, 1839, tome 19)
- Ce saint-là n’est pas dans la légende.
- Note : Cette acception qui en ferait un synonyme de synaxaire n’est guère attestée que dans l’expression « légende dorée ».
- (Par extension) Histoire fausse ; mensonge ; racontar ; idée reçue.
- Mais Estivareilles est surtout connu pour posséder plusieurs « menhirs christianisés », et il nous faut combattre une légende, celle de l’origine préhistorique de ces pierres levées. — (Histoire des communes de l'Allier, tome 2 : Arrondissement de Montluçon, ouvrage dirigé par André Leguai, Éditions Horvath, 1986, page 270)
- (Sens figuré) Personne célèbre, talentueuse ou héroïque qui a atteint un certain succès, une certaine notoriété dans un domaine, un milieu.
- Je suis une légende vivante. Cette chanteuse s’est hissée au rang des légendes de la pop. Ce footballeur est une légende.
- [S'adressant à Arthur.] Des chefs de guerre, il y en a de toutes sortes. Des bons, des mauvais, des pleines cagettes, il y en a. Mais une fois de temps en temps, il en sort un. Exceptionnel. Un héros. Une légende. Des chefs comme ça, il y en a presque jamais. Mais tu sais ce qu’ils ont tous en commun ? Tu sais ce que c’est, leur pouvoir secret ? Ils ne se battent que pour la dignité des faibles. — (Pierre Mondy, Kaamelott, Livre VI, 6 : Nuptiæ, écrit par Alexandre Astier.)
- (Cartographie) Tableau descriptif, non nécessairement complet, des conventions cartographiques permettant la lecture de la carte[1].
- (Cartographie) Mention dans le champ de la carte explicitant ou complétant un signe conventionnel ou fournissant un renseignement particulier[1].
- tallevende
-
romande
- Féminin singulier de romand.
-
provende
- (Rare) Provision de vivres.
- Pendant deux ou trois heures, la plage est animée par toute cette population, qui vient lui demander sa provende quotidienne. — (Jean Louis Armand de Quatrefages de Bréau, « L’Archipel de Chausey, souvenirs d’un Naturaliste », Revue des Deux Mondes, tome 30, 1842)
- (Sens figuré) Son petit œil cosaque, étincelant sous un sourcil de chanvre gris, rafle sur les tables toute provende imprimée, qui prendra le chemin de la bibliothèque et ne reverra plus la lumière… — (Sidonie-Gabrielle Colette, La Maison de Claudine, Hachette, 1922, réédition Le Livre de Poche, 1960, page 16)
- Cela le surprenait et le désemparait : à mesure que le souci de sa provende relâchait sa terrible étreinte, qu'il se sentait mieux assuré de vivre, son découragement augmentait. — (Maurice Genevoix, Raboliot, quatrième partie, chapitre 2, 1925, page 220 de la réédition du Livre de Poche)
- J’avais marché plus de soixante heures… Mais je n’avais pas couvert quinze milles. J’étais las de regarder devant moi, à ma droite, à ma gauche, en quête d’une impossible provende… — (Maurice Constantin-Weyer, Un homme se penche sur son passé, 1928, réédition Nelson, page 133)
- Aussi en prévision des revendications gargantuesques de son estomac, Bob charrie-t-il en tous lieux un sac cyclopéen bourré de provendes diverses. — (Samivel, L’Amateur d’abîmes, 1940, réédition Le Livre de Poche, page 85)
- Mamitate fit cependant bonne provende, sans l’avouer, d’un petit nombre de ces moralités tranchantes « traînées dans les ruisseaux des Halles ». — (Richard Jorif, Le Burelain, éditions François Bourin, 1989, page 43)
- (Agriculture) Fourrage, mélange de divers aliments très nourrissants qu’on donne aux bestiaux.
- Le silence de la nuit laissait entendre vaguement, et le bruit que faisaient les chevaux en mangeant leur provende ou en piaffant, et le murmure des eaux du Rhin, et ces espèces de rumeurs indéfinissables qui animent une auberge pleine quand chacun s’y couche. — (Honoré de Balzac, L’Auberge rouge, 1831)
- Don Ramon mit pied à terre […] ôta la bride de son cheval, afin qu’il pût manger la provende qu’il lui donna. — (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l’Arkansas, Éditions Amyot, Paris, 1858)
- De temps à autre, il laissait traîner ses naseaux à fleur de sol, humait les touffes d’herbe dure, en mordait une poignée, la mâchait dans une grande dépense de salive. Il fallait qu’il eût bien faim pour rechercher pareille provende. — (Joseph Kessel, Les Cavaliers, Gallimard, 1967)
- Watt ne vit pas la bourrique, ou la chèvre, mais la bourrique, ou la chèvre, vit Watt. Elle le regarda s’éloigner, à pas lents, sur la route, et finalement disparaître. Elle se figurait peut-être qu’il y avait dans les sacs quelque bonne provende pour elle. Sitôt les sacs hors de vue, elle laissa retomber sa tête, parmi les orties. — (Samuel Beckett, Watt, 1968)
- (Par extension) (Sens figuré) Matière à réflexion, inspiration.
- Un sérail est organisé comme une fiction, une dictature aussi. Quand le rideau se déchire, c’est la comédie délirante du langage qui devient l’ultime bouclier : c’est pourquoi un romancier trouve volontiers sa provende dans les apocalypses.— (Marc Lambron, « Yamina Khadra imagine les derniers jours de Kadhafi… », Le Point, no 2 240, 13 août 2015)
-
lavande
- (Botanique) Synonyme de lavande vraie.
- Depuis que l'on sait extraire le parfum de la lavande par des procédés industriels, on ne s'est plus contenté de ramasser la lavande en baïassière, c'est-à-dire à l'état sauvage, on a fait des plantations. — (Revue de Géographie de Lyon, vol. 6-7, 1930, page 41)
- On s'est longtemps contenté de cueillir les fleurs des lavandes sauvages, croissant spontanément dans les friches, entre 700 et 1400 m d'altitude, en essaims plus ou moins denses appelés baïassières. — (Raoul Blanchard, Les Alpes occidentales, volume 7, 1956, page 283)
- La lavande est un trésor, un trésor de beauté, de santé, de sérénité. — (Guy Fuinel, Arbres et plantes médicinales du jardin, 2002)
- Des lavandes faisaient bordure devant une touffe de sauge, deux ou trois rosiers pomponnants et un épais buisson d'herbe de la pampa arborant ses plumets vaniteusement décoratifs. — (Pierre Nicq, La retraite de Provence, Nimes : Éditions C. Lacour, 1997, chapitre 3)
- (Par métonymie) Parfum extrait des fleurs de cette plante.
- Parfumer du linge avec de la lavande.
- Plus tard, dans le souvenir de Louis, ce parc d'attractions, la rivière, le bruit des machines à sous furent associés à l'odeur de lavande d'Odile, qui avait découvert une bouteille de ce parfum au fond du placard de leur chambre du Boscombe College. — (Patrick Modiano, Une jeunesse, Gallimard, collection Folio, 1981, page 139)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.