Dictionnaire des rimes
Les rimes en : populeux
Que signifie "populeux" ?
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- Qui est densément peuplé ou fréquenté.
- Ainsi, sous nos latitudes tempérées, lorsque les ruches sont populeuses, ces mini-monstres pullulent de concert – jusqu’à 5 000 par colonie ! — (Vincent Tardieu, L’étrange silence des abeilles, 2017)
- Le vieux quartier, l’ancienne ville, étage au nord-ouest ses ruelles étroites et tortueuses, bordées de masures branlantes ; là se trouvent la mairie, le tribunal civil, le marché, la gendarmerie ; cette partie de Plassans, la plus populeuse, est occupée par les ouvriers, les commerçants, tout le menu peuple actif et misérable. — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, G. Charpentier, Paris, 1871, chapitre II ; réédition 1879, page 43)
- Et puis voici un populeux village, un village compact, ramassé, aux ruelles étroites et tortueuses, sans jardins, sans courtils, un village serré autour de son antique clocher. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : Le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Le succès du Métro augmente les pressions pour allonger le réseau vers d’autres secteurs populeux, dont les banlieues de l’île de Montréal. — (Métro de Montréal sur Wikipédia)
- Relatif au bas peuple, à la populace, qui est populaire.
- Une ceinture explosive de misère et de colère va se constituer autour de Beyrouth. Chiites et Palestiniens seront voisins ou même mêlés, dans ces banlieues populeuses de la Quarantaine, Nabaa, Chiah, Borj Brajneh, véritables bouillons de culture révolutionnaire où les organisations de gauche recruteront sans peine la piétaille des futurs combats. — (Pierre Le Peillet, Les Bérets bleus de l'ONU, part. 3, chap. 2, §. 1, Éditions France-Empire, 1988)
- Le promeneur hasardé, quant à lui, musait, musardait. […]. Simultanément, il badait, badait les badauds du quartier populeux devenu presque exclusivement populaire. — (Bernard Jannin, Ça sent le tabac, Éditions Champ Vallon, 2013)
Mots qui riment avec "eu"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "populeux".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : eu , eus , eut , eux , eud , eue , eues et oeuds .
-
envieux
- Qui a de l’envie, qui est sujet à l’envie.
- Il est envieux de ma bonne fortune.
- Envieux du bien d’autrui.
- Un esprit envieux.
- Un regard envieux.
- – Pourquoi être envieuse ? Je comprends pas qu’on soit envieuse du moment qu’on a sa part… pas vrai, Rose ? — (Léon Frapié, La bonne visite, dans Les contes de la maternelle, éditions Self, 1945, page 41)
-
malchanceux
- Qui a de la malchance.
- Avant-guerre, du temps de sa généreuse et brillante jeunesse de bohème malchanceux, il bondissait avec légèreté vers la thune quotidienne. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 10)
-
preux
- (Histoire, Moyen Âge) Chevalier.
- En ordre de bataille il a formé ses preux. — (Felix Eugene Belly , Napoléon, ses exploits et sa mort, Éd. Ladvocat, Paris 1830)
- Le prince combattait au premier rang ; l’un de ses preux fut fait prisonnier à ses côtés. — (Louis-Antoine-François de Marchangy, La Gaule poétique, Éd. Hivert, Paris 1835)
- Comme bon nombre de nobles à l’époque de la Restauration, il avait ravivé dans son âme les idées chevaleresques, et, suppléant par la force de l’imagination à celle du sang, il croyait consciencieusement sentir celui des anciens preux couler, sans mélange, dans ses veines. — (George Sand, Jeanne, 1844)
- (Par extension) (Littéraire) (Désuet) Valeureux chevalier.
- Ce glaive, ce cor, ce casque et ce bouclier étaient donc très probablement ceux du chevalier au cygne, et ce chevalier, sans aucun doute, était un de ces anciens preux qui avaient pris part aux croisades. — (Alexandre Dumas, Othon l’archer, 1839)
- Pourquoi restaurer les histoires vermoulues et poudreuses du moyen-âge, lorsque la chevalerie s’en est allée pour toujours, accompagnée des concerts de ses ménestrels, des enchantements de ses fées et de la gloire de ses preux ? — (Aloysius Bertrand, Gaspard de la nuit, 1842)
-
graisseux
- Qui est de la nature de la graisse.
- Corps graisseux.
- Qui est taché de graisse.
- Habits graisseux.
-
insoucieux
- Qui ne se soucie pas d’une chose.
- Indolente, insoucieuse des premières notions de la propreté, insoucieuse d’ailleurs de la mort tout autant, elle accepte le mal que lui envoie le Grand-Être et ne se défend point. — (Aurélien Scholl, Les Nouveaux mystères de Paris, tome II : Un mariage à Cayenne, Librairie internationale, Paris, 1867, page 224)
- J’étais insoucieux de tous les équipages,Porteur de blés flamands ou de cotons anglais. — (Arthur Rimbaud, Le Bateau ivre, 1871)
- Car, insoucieux en effet du temps, ivre de vin et de discussions métaphysiques, le Mousse avait visité une à une toutes les fermes du plateau, […]. — (Louis Pergaud, Le retour, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Elle était l’un des plus riches partis de la ville, et fort insoucieuse d’un père qu’elle avait à peine entrevu. — (Julien Gracq, Le Rivage des Syrtes, José Corti, 1951)
- C’est toujours un moment grave que celui où un jeune esprit jusque-là insoucieux de politique découvre soudain que l’injustice et l’intérêt mal entendu passent et repassent devant lui dans les rues d’une ville avec des effets de cape et d’uniforme, ou s’attablent au café sous l’aspect de bons bourgeois qui ne prennent pas parti. — (Marguerite Yourcenar, Archives du Nord, Gallimard, 1977, page 141)
- (Absolument) Qui ne se fait aucun souci.
- Où l’insoucieux financierEntretient des nymphes jolies,Qui, pour s’en faire mieux payer,Lui font par jour cent perfidies; [...] — (Claude-Joseph Dorat, Épitre : A M. le Maréchal de Brissac, alors gouverneur de Paris, in Poésies de Dorat, tome III, Genève, 1778, page 55)
- Son faux-col engloutit son oreille. Ses yeuxDans un rêve sans fin flottent insoucieux,Et le printemps en fleur sur ses pantoufles brille. — (Paul Verlaine, Monsieur Prudhomme, in Poèmes saturniens, Alphonse Lemerre, Paris, 1866)
- Et toi, Musette, reine insoucieuse et folle,Qui n’a cherché tes yeux, qui n’a redit ton nom ? — (Théodore de Banville, A la jeunesse - Prologue pour la vie de bohème, in Les Exilés, G. Charpentier, Paris, 1878, page 277)
- (Péjoratif) (Vieilli) Qui fait preuve d’une insouciance coupable.
- Car un Gouvernement insoucieux ou n’ayant que de mauvais desseins, loin de penser à l’instruction des sujets, écartera plutôt ce qui pourroit les rendre attentifs à la manière dont on les conduit, à l’idée d'une Patrie ; les distraira par des spectacles & des plaisirs ; vuadta les rendre enfin semblables à lui-même. — (Jean Meerman van Dalem et Vuren, Discours présenté à l'Académie de Châlons-sur-Marne en 1787, S. et J. Luchtmans, Leyde, 1789, page 18)
- Puis on crie, on intrigue, on calomnie le commerce, on entoure & on circonvient les ministres ; & les ministres inexperts, insoucieux, partiaux, négligent toute information, & jugent & écrivent, & lancent des arrêts, & blessent à tort & à travers, soufflés par des partis intéressés & ennemis... — (Anonyme, Le Breton cultivateur et commerçant, ou Essai sur le reculement des barrières, juillet 1789, page 144)
- Qui traduit, manifeste l’insouciance d’une personne.
- Peu en revinrent : partis en riant et en devisant sur leurs dames, ils étourdirent de leur jactance et de leurs insoucieux propos les guerriers hongrois, qui ne trouvaient guère à plaisanter là, car il y allait de leur vie et de leur indépendance nationale,[...]. — (Théodose Burette, Histoire de France, tome premier, Chamerot, Paris, 1842, page 355)
- Clémence tressaillit légèrement et changea d’autorité l’expression de sa physionomie. Elle prit un beau petit air insoucieux et répéta en se dirigeant vers la charmille : -Psttt! psttt!... — (Paul Féval, Le Jeu de la mort, tome premier, H. Boisgard, Paris, 1858, page 230)
- Et, brusquement, sa gaieté coquette, son insoucieuse légèreté revinrent, au milieu d’un invincible rire. — (Émile Zola, La Débâcle, G. Charpentier et E. Fasquelle, Paris, 1892, page 561)
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rugueux
- Qui est rude au toucher, qui présente de petites aspérités.
- Elle saisit le feuillage d’une façon très-singulière, faisant sortir pour cet effet une langue longue, rugueuse, très-étroite et noire, en l’entortillant autour de l’objet qu’elle convoîte. — (Étienne Geoffroy Saint-Hilaire, Quelques Considérations sur la Girafe, 1827)
- Plongeant l’éponge dans une jarre d’huile, elle en caressa jusqu’au cou sa maîtresse avant de la frotter avec une étoffe rugueuse qui fit rougir sa peau assouplie. — (Pierre Louÿs, Aphrodite, Mercure de France, Paris, 1896)
- Les filaos géants, à l'écorce rugueuse et noire, étaient très nombreux et s'élevaient vers la voûte de feuillage comme des piliers de cathédrale. — (Michel Lemoine, L'autre univers de Simenon : guide complet des romans populaires publiés sous pseudonymes, Liège,C.L.P.C.F., 1991, page 166)
- Désagréable.
- Et nul repas ne parut meilleur à Jean que ces bouchées frugales, ce vin rugueux, partagés avec son héros dans l’attente du jour, de la gloire. — (Joseph Kessel, L’équipage, Gallimard, 1969, page 84)
- (Sens figuré) Qui est d'un caractère difficile, brusque ; qui manque d'amabilité ou de modération dans ses rapports avec autrui.
- Le barbare dorien, au contact de climats moins durs, avait discipliné sa violence, mais il restait rugueux, tout d'une pièce, très primitif. — (Faure, Histoire de l’art, 1909)
-
quartzeux
- (Minéralogie) Qui est de la nature du quartz.
- Les alluvions anciennes […] sont essentiellement formées d’un sable quartzeux dans la masse duquel on rencontre du gravier et des cailloux roulés de nature variable : porphyre pétrosiliceux, brèche, granite à amphibole des Ballons, porphyrites et quartzites, celles-ci provenant du démantèlement des poudingues de grès. — (Gustave Malcuit, Contributions à l’étude phytosociologique des Vosges méridionales saônoises : les associations végétales de la vallée de la Lanterne, thèse de doctorat, Société d’édition du Nord, 1929, p. 15)
-
morveux
- Qui a la morve au nez.
- Les petits voleurs restaient, les uns debout, les autres accotés contre le lit ou la huche, tous morveux et sales, bien portants d’ailleurs, grugeant leurs prunes sans rien dire, mais regardant l’étranger d’un œil sournois et narquois. — (Honoré de Balzac, Le Médecin de campagne, 1833, édition de 1845, chapitre premier)
- (Hippologie, Médecine vétérinaire) Qui est atteint de la maladie appelée la morve.
- Ne donnez au cheval morveux que du son mouillé; faites lui faire un exercice modéré, […] . — (L'agronome ou dictionnaire portatif du cultivateur, Rouen, 1787)
- Le maquignon de bas étage […] ne craint pas de vendre un cheval morveux après avoir essayé de cacher le jetage en introduisant une éponge dans un naseau, et avoir pratiqué l’églandage. — (Gabriel Maury, Des ruses employées dans le commerce des solipèdes, Jules Pailhès, 1877)
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artificieux
- (Littéraire) (Péjoratif) Qui est plein d’artifice ou de ruse.
- Au-dessus de ces atroces lunettes vertes s’élève un crâne dénudé, d’autant plus artificieux que la perruque, en apparence douée de mouvement, a l’indiscrétion de laisser passer des cheveux blancs de tous côtés, et coupe toujours le front inégalement. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- Cette Gourguin était, comme l'on dit chez nous, un vrai chat noir, qui n’avait que la peau et les os ; toutefois, un grand feu d'esprit, et les plus beaux yeux, avec des manières hautaines : dangereuse, artificieuse, accusée de beaucoup de noirceurs ; […]. — (Élémir Bourges, « Prologue : Le mémoire d'Ivan Manès », avril 1871, dans Les Oiseaux s'envolent: et les Fleurs tombent, en feuilleton dans La Revue hebdomadaire : romans, histoire, voyages, Paris : Librairie Plon, novembre 1892 (A1 - T6), p. 56 & Éditions Ligaran, 2015)
-
dieu
- (Religion) Être surnaturel objet de déférence d’une religion.
- Rôde-t-il de par l’univers je ne sais quel dieu de la malédiction et du carnage ayant pouvoir à de certaines heures d’arracher de la vie les fils aînés de la famille humaine taillés pour lui faire obstacle ? — (Joseph Caillaux, Mes Mémoires, I, Ma jeunesse orgueilleuse, 1942)
- Mais le diable a soufflé là-dessus, de son haleine fiévreuse et empestée, et les pires billevesées ont pris leur vol. L’homme a inventé les dieux et il a créé l’amour avec son cortège de sensibleries ridicules ou criminelles. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 118)
- Malheur dieu pâle aux yeux d’ivoireTes prêtres fous t’ont-ils paréTes victimes en robe noireOnt-elles vainement pleuréMalheur dieu qu’il ne faut pas croire. — (Guillaume Apollinaire, « La Chanson du mal-aimé » in Alcools, 1913)
- Vivre comme un dieu exige que l’on cesse de croire aux dieux. Ainsi, la leçon des épicuriens est que la philosophie change les hommes en dieux en leur enseignant qu’il n’y a pas sur cette terre d’autres dieux qu’eux-mêmes dès lors qu’ils auront cessé de croire et vainement d’espérer. — (Robert Redeker, Les épicuriens, professeurs de liberté, dans Marianne du 5 au 11 février 2011, p.72-73)
- (Sens figuré) Celui qui est l’objet d’un grand enthousiasme, d’une vénération profonde, d’une vive reconnaissance, d’un extrême attachement.
- Goldsmith, l’auteur d’Obermann, Charles Nodier, Maturin, les plus pauvres, les plus souffrants étaient ses dieux; elle devinait leurs douleurs, elle s’initiait à ces dénûments entremêlés de contemplations célestes, elle y versait les trésors de son cœur; […] — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- (En particulier) Personne qui démontre un talent exceptionnel dans un domaine particulier.
- Il est le dieu du jazz.
- (Islam) Être ou objet adoré.
-
hargneux
- Qui dénote la hargne, qui est d’humeur chagrine, agressive.
- Arsène André perçait enfin la brume de ce préambule. Ah ! ah ! l’hypocrisie hargneuse le circonvenait comme un filet de chasse ; […]. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- Ce 4 mars, Hébert, hargneux, enflammait les tribunes du club des Cordeliers pleines à craquer de « bonnets rouges ». Comme ceux qui venaient de le précéder au perchoir, il désignait Robespierre et ses alliés sans les nommer, préférant employer le mot faction. — (Jean-Pierre Fournier La Touraille, Le jeu de quilles en or, Paris : Éditions Plon, 2014, chap. 26)
- Ils se tenaient rassemblés autour d'une arène délimitée par du cordage où se poutraient deux insectes hargneux. C'étaient des scarabées d'assaut, des bêtes pataudes, iridescentes, grosses comme la main, de nature solitaire, agressives lorsqu'on les forçait à endurer la présence d'un congénère – donc parfaites pour ce sale sport. — (China Mieville, Merfer, Éditions 12/21, 2016, chapitre 3)
- Qui mord, qui rue.
- Mon chien "Youki" était un chien hargneux, mais je l’aimais quand même. — À cheval hargneux, il faut une écurie à part.
- (Sens figuré) — L’accès en est impossible. Des clôtures hargneuses le gardent; des montants de fer, aux pointes aiguës, reliés par tout un hérissement de ronces artificielles le défendent mieux qu’un cordon de gendarmes. — (Octave Mirbeau, Le gamin qui cueillait les ceps, dans La vache tachetée, 1918)
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ombreux
- Où il y a de l’ombre.
- Son nom, ses cris, son babillage se perdent l'été dans l’immensité des avenues ombreuses et des pelouses ; ils égayent, l'hiver, les corridors et les pièces sonores du château. — (René Boylesve, La leçon d’amour dans un parc, Calmann-Lévy, 1920, collection Le Livre de Poche, page 35)
- La forêt de Hêtre-Sapin à humus abondant sous sa forme la plus « climacique », abrite dans les endroits ombreux une flore assez pauvre à Aspérule odorante, Luzule blanche, Scille fausse Jacinthe, Fougères et Mousses. — (Henri Gaussen, Géographie des Plantes, Armand Colin, 1933, page 160)
- Pendant qu'on décharge mes bêtes, je me précipite vers la grotte fraîche et ombreuse où jaillit la source et j'en prends possession pour le reste de la journée. — (Frédéric Weisgerber, Au seuil du Maroc Moderne, Institut des Hautes Études Marocaines, Rabat : Les éditions de la porte, 1947, page 256)
- Dans cette région ombreuse se succèdent de petites montagnes aux épaisses forêts de conifères, dont le vert profond contraste avec celui, pâle, des vaporeux bambous du fond des vallées, où grondent des torrents et s’échelonnent des rizières en terrasses. — (Philippe Pons, Japon : le shinto, au service de l’Etat, Le Monde le 4 novembre 2016)
- Qui donne ou fait de l’ombre.
- Les forêts ombreuses.
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areligieux
- (Religion) Qui est sans religion.
- Je ne croyais plus depuis longtemps. Mais je ne suis pas antireligieux, non, je suis areligieux. — (Bernadette Sauvaget, « René Lebouvier, baptême moi non plus », 2 février 2015)
- Même si sa recherche a porté d’abord sur des aspects solidement « incarnés » de la culture indienne, il n’a pas voulu opposer une Inde positiviste, ou rationaliste, voire areligieuse et cynique, à l’Inde mystique que l’on propose trop souvent à l’Occident. — (« Louis Renou, L’Inde fondamentale », Annales. Économies, Sociétés, Civilisations, 1981, volume 36, numéro 5, page 841)
- Tous les poètes dans le monde arabo-musulman ont été areligieux, comme je le suis, ne serait-ce que parce que le Coran attaque les poètes encore plus durement que ne les attaquait Platon. — (Adonis, entretien dans Le Point n° 2385, 17 mai 2018, page 160)
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élogieux
- Qui est rempli d’éloges.
- Les affiches des manifestants sont d’ailleurs peu élogieuses à l’égard du gouvernement. — (Jean-François Racine, Le maire de Saint-Bernard à une manifestation de complotistes antivaccins, Le Journal de Québec, 11 février 2021)
- Discours élogieux.
- Parler de quelqu’un en termes élogieux.
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calleux
- Qui présente des cals, des callosités sur la peau.
- Merci à mon tour pour ce que vous dites de mon fils, Belhumeur, répondit la vieille dame en serrant la main calleuse du chasseur. — (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l’Arkansas, Éditions Amyot, Paris, 1858)
- De tous les pays circonvoisins, des campagnes et des villes, malades et infirmes, paralytiques, culs-de-jatte et pieds-bots accouraient dans des carrioles, dans des calèches, sur des ânes, sur leurs moignons calleux. — (Octave Mirbeau, Rabalan)
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courlieu
- (Zoologie) (Désuet) Ancien nom vernaculaire du courlis, nom qui survit essentiellement aujourd'hui dans le nom standard d’une des espèces de courlis, le courlis corlieu (Numenius phaeopus).
- Aux deux autres [isles] il y a une telle abondance d’oiseaux de differentes especes, qu’on ne pourroit se l’imaginer, si l’on ne l’avoit veu, comme cormorans, canards de trois sortes, oyes, marmettes, outardes, perroquets de mer, beccacines, vaultours, & autres oiseaux de proye : mauves, alloüetes de mer de deux ou trois especes : herons, goillans, courlieux, pies de mer, plongeons, huats, appoils, corbeaux, grües, & autres sortes, lesquels y font leurs nids. — (Samuel de Champlain, 1632)
- Un rocher si élevé, haut et isolé, disparaissant sous les innombrables oiseaux de mer qui le couvraient : cormorans, goélands, canards, mouettes et pétrels, courlieux, grisards et macreuses voltigeaient autour, s’y posaient, rasaient les vagues à ses pieds, [...] et glapissaient avec des cris aigus. — (Gustave Flaubert et Maxime Du Camp, Par les champs et les grèves (Voyage en Bretagne), 1886, Le Livre de poche, page 159-160, 2012)
- schadenfreud
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parcimonieux
- Qui a de la parcimonie.
- Dame ! on est parcimonieux chez soi quand on est prodigue au dehors ! — (Georges Feydeau, Le Système Ribadier, acte III, scène 6, 1892)
- Mais le nouveau tarif épouvanta notre village parcimonieux, et, dès le lendemain, la troupe nous quittait pour planter ses tentes à X…, petite ville voisine, aristocratique et coquette, tapie au pied de son château, prosternée devant ses châtelains titrés. — (Sidonie-Gabrielle Colette, La Maison de Claudine, Hachette, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 77)
- (Mathématiques) Se dit d'un modèle faisant intervenir un faible nombre de paramètres.
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paresseux
- Qui est enclin à éviter l’action, le travail, l’effort, à ne pas se donner de peine.
- Le pauvre n'est plus tout à fait l'image du Christ sur terre mais un profiteur sans vergogne et paresseux, dont la paresse est fortement combattue ; une ordonnance de 1351 de Jean II condamne les vagabonds qui refusent de poursuivre une activité salariée. — (Dominique Ancelet-Netter, La Dette, la dîme et le denier: Une analyse sémantique du vocabulaire économique et financier au Moyen Âge, Presses Univ. du Septentrion, 2010, page 82)
- Je suis un spécimen athée, paresseux, assisté, profiteur et pourri, qui aime se reproduire comme des lapins. Je fais partie du Tiers-Con. Ma devise : Se lever pour une canette. — (Stanley Nagel, Tropique de Belgique, Société des Écrivains, 2013, page 7)
- Infinie tristesse d'une volonté paresseuse qui ne ne soucie plus de création. Il est temps de changer de braquet, de chercher des têtes nouvelles, des jeunes de vrai talent, ils existent, on ne les appelle pas. — (Jacques Chancel, « Capuçon (Renaud) », dans Dictionnaire amoureux de la télévision, Éditions Plon, 2011)
- Être paresseux comme une couleuvre / un lézard. : (Proverbial) Être très paresseux.
- Désigne une disposition accidentelle, particulière.
- Vous, d’ordinaire si actif, vous êtes aujourd’hui bien paresseux.
- (Médecine) Lent.
- Estomac, intestin paresseux.
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gueux
- (Vieilli) ou (Ironique) Qui est indigent, nécessiteux.
- C’est une famille fort gueuse.
- (Sens figuré) (Architecture) Trop dénué d’ornements.
- Cette corniche est gueuse.
- (Vieilli) Qui n’a pas de quoi vivre selon son état, selon ses désirs.
- C’est un hobereau fort gueux.
- (Proverbial) Un avare est toujours gueux, un avare se refuse jusqu’au nécessaire.
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graniteux
- Qui a l’aspect, la texture, du granit.
- Monticules graniteux et pierres transparentes jonchent le sol. — (Yasmina Reza, Serge, éditions Flammarion, 2021, page 125)
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infructueux
- (Vieilli) Qui ne rapporte pas de fruit, ou qui en rapporte fort peu.
- Terroir infructueux. - Terre infructueuse. - Champ infructueux. Année infructueuse.
- (Sens figuré) Qui n’apporte aucun profit ni aucune utilité ; qui ne donne aucun résultat.
- …mais cependant, après plusieurs efforts infructueux, aidé par le capitaine, il parvint à s’asseoir. — (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l’Arkansas, Éditions Amyot, Paris, 1858)
- Agressif ou flatteur, impromptu ou acharné, le dragueur égrène tout au long de son infructueuse quête sa concupiscente litanie. On presse alors le pas, tête baissée, découragée et battue, tristement ramenée à son humiliante condition de femme dans le décor flamboyant de la capitale. — (Djamila Saadi-Mokrane, « Petit lexique du dragueur algérois », dans La virilité en islam, sous la direction de Nadia Tazi & Fethi Benslama, Éditions de l'Aube & Intersignes, 1998, réédition de poche : Éditions de l'Aube, 2004, p. 261)
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astucieux
- Qui a de l’astuce.
- Homme astucieux.
- Femme astucieuse.
- Qui dénote de l’astuce.
- En début d'année, un « colloscope » est distribué. Cet astucieux emploi du temps organise les horaires de passage de chaque groupe dans chaque matière. Aux heures de cours proprement dites s'ajoutent donc celles de « colle » […]. — (Eric Flatt, Loïc Dilly & Nicolas Guay, La prépa école de commerce, Éditions Eyrolles, 2011, page 88)
- Conduite astucieuse. — Manœuvre astucieuse. — Questions astucieuses.
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matheux
- (Populaire) Personne qui étudie et aime les mathématiques.
- Ma mère eut un cavalier de son lycée pour les bals, un gars dans le genre matheux boutonneux, bien aise qu’elle acceptât de danser avec lui, car il fauchait en dansant […]. — (Lionel Labosse, M&mnoux, Publibook, 2018, page 423).
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yeux
- Pluriel de œil. Note : Souvent prononcé zjø par agglutination.
- La jeune nourrice obéit à Bras-Rouge mais, un jour qu’elle oignait le nourrisson, elle se frotta machinalement les yeux avec ses doigts encore enduits de pommade magique. — (Robert Colle, Légendes et contes d’Aunis et Saintonge, éditions Rupella, 1979, page 114)
- Isabelle a les yeux bleus. — (Les Inconnus, 1990)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.