Dictionnaire des rimes
Les rimes en : polarimètre
Que signifie "polarimètre" ?
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- Appareil servant à mesurer la rotation du plan de polarisation de la lumière.
- En définitive, le polarimètre photoélectrique que nous venons de décrire sʼest révélé être un instrument très satisfaisant pour les astronomes, en ce sens quʼil permet dʼatteindre la précision ultime autorisée par la nature corpusculaire de la lumière. — (Jean-Louis Leroy, La polarisation de la lumière et lʼobservation astronomique, 1998)
Mots qui riment avec "etre"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "polarimètre".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ètre , ètres , etre , etres , être , êtres , ettre , ettres , aitre , aitres , aître et aîtres .
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voltamètre
- (Physique) Instrument destiné à mesurer l’énergie du courant de la pile de Volta.
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reparaître
- Paraître de nouveau.
- C'était le ministère du 24 mai 1873 qui reparaissait. — (Alfred Barbou, Les Trois Républiques françaises, A. Duquesne, 1879)
- Cette zone forestière correspond à la région humide des nuages qui ceignent les flancs du pic pendant la majeure partie de l’année et qui se dissipent généralement le soir pour reparaître peu après le lever du soleil. — (Frédéric Weisgerber, « Huit Jours à Ténériffe », dans la Revue générale des sciences pures et appliquées, volume 16, Paris : Doin, 1905, page 1041)
- Son absence durait un an, deux ans. Et puis, un beau soir, sans que personne de son entourage fût prévenu, il reparaissait soudainement. — (Octave Mirbeau, La Mort de Balzac, 1907)
- Le juge expliqua sans répondre au prévenu que, s’il avait subi la flétrissure infligée alors par les lois aux condamnés aux travaux forcés, en lui frappant l’épaule les lettres reparaîtraient aussitôt. — (Honoré de Balzac, Splendeurs et misères des courtisanes, 1838-1847, troisième partie)
- fletre
-
promettre
- S’engager verbalement ou par écrit à quelque chose.
- Celui-ci promettait naturellement à ses électeurs, comme don de joyeux avènement, la séparation de l’Église et de l’État, l'instruction laïque et la suppression du budget des cultes. — (Paul-Gabriel d’Haussonville, L’Enfance à Paris, 1879, Calmann-Lévy, p.161)
- Laurier avait promis ce subside, mais ne l'avait pas fait voter avant son départ pour la conférence impériale de Londres. — (Philippe Auguste Choquette & Robert Rumilly, Un demi-siècle de vie politique, Éditions Beauchemin, 1936, p. 144)
- Dans les cabarets et dans les foires, il haranguait les paysans, et leur promettait la suppression de la robot (corvée) et celle de l'impôt sur le sel et sur le tabac. — (La Revue des deux Mondes, n°21 à 24, page 911, 1949)
- Depuis que le comte lui avait promis son soutien pour les prochaines cantonales, il fayotait sans vergogne et Archibald, en qualité de protégé de ce dernier, trouvait à ses yeux toutes les grâces du monde. — (Dominique Moimeaux, Un coin tranquille à mourir, Editions Edilivre, 2015, chap.21)
- (Sens figuré) Annoncer, prédire, en parlant des personnes et des choses.
- Sous la première République, au moment même où toute l’Europe nous tombait sur le dos, c'est les curés qui ont excités la guerre civile en Vendée, fanatisant les paysans, les menant au combat, et leur promettant le paradis s'ils étaient tués. — (Émile Thirion, La Politique au village, p. 203, Fischbacher, 1896)
- Encore fallait-il savoir quand, où, et comment, nous prenions le risque de contrevenir aux lois de l'Église, notre mère fouettarde. Car en cas de flagrant délit, on nous promettait la géhenne, on imaginait de vertigineuses oubliettes où seraient jetés les coupables. — (Jérome Garçin, « Confesser ses péchés », dans Les huit péchés capitaux, présentation de Jérome Garçin, Editions Complexe, 1991, p. 9)
- Voilà un ciel qui nous promet de l’orage.
- Cette campagne promet une riche moisson.
- (Absolument) (Sens figuré) Faire espérer, donner des espérances, en parlant des personnes et des choses.
- Le seul désir d'avoir des enfants me fit acheter une esclave, dont j'eus un fils qui promettait infiniment. — (Les Mille et Une Nuits, traduction Antoine Galland,1704. IVe nuit)
- Les blés promettent beaucoup cette année.
- (Familier) Assurer qu’une chose sera.
- Je vous promets que je ne le ménagerai pas ; et je vous promets qu’il s’en repentira.
- (Pronominal) Espérer.
- Sa langue, d'une mobilité étonnante, courait amoureusement sur ses lèvres comme si elle se promettait de goûter à toutes les félicités d'ici-bas. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 12)
- Il se promet cela de votre bonté. — Il se promet d’y être bientôt.
- Je n’oserais me promettre que vous me ferez cet honneur.
- Je m’étais promis plus de plaisir que je n’en ai eu. — Qui peut se promettre d’éviter un tel malheur ?
- (Pronominal) Prendre une ferme résolution.
- C'est une idée fixe chez moi et je me suis promis que l'imagerie d’Épinal aurait ma première visite. Y allons-nous ? — (Gustave Fraipont; Les Vosges, 1923)
- (Pronominal) S'engager à se lier à quelqu'un.
- Il faut que vous le sachiez maintenant : en secret je m’étais promise à vous dès l’instant où je vous ai vu vous dévouer d’une manière si magnanime. — (André Gide, Les Caves du Vatican, 1914)
- (Sens figuré) Destiner ; affecter.
- C'est là que, soudain, un lundi matin, mon attachée de presse a cessé de me regarder comme un invendu promis au pilonnage. — (Didier Van Cauwelaert, Le Principe de Pauline, Éditions Albin Michel, 2014)
-
mettre
- Placer une personne, ou un animal, ou une chose dans un lieu déterminé.
- Tous les millions que je possède je les ai mis dans un grand coffre, sous le tombeau de Charlemagne, à Aix-la-Chapelle. — (Raymond Queneau, Les Derniers Jours, Gallimard, collection Blanche, 1936)
- Mettre un cheval dans l’écurie, à l’écurie; un oiseau dans une cage, en cage. — Mettre du foin dans le grenier, au grenier. — Mettre du bois dans la cheminée.
- Placer, dans un certain rapport de position, un être animé avec un autre, ou une chose avec une autre, ou un être animé avec une chose.
- On m’a mis à côté de lui à table.
- Mettre un gigot à la broche.
- Mettre des marchandises à bord d’un navire.
- Mettre la main à la plume.
- (Par extension) (Par ellipse) (Vulgaire) En parlant du pénis, permet d’évoquer un rapport sexuel.
- Tu parles d’une obsédée : tout le temps à raconter comment son mari la lui a mise !
- (Québec) Ils pensent rien qu’à se mettre, les adolescents.
- Envoyer, conduire en un lieu, y faire entrer, y établir, en parlant des personnes.
- La dame Labache ne pouvait indiquer le moment. En raison du changement d’heure, survenu la même nuit, la déposante hésitait : elle avait, en se mettant au lit, retardé sa pendule pour s’épargner la peine d’y penser le lendemain […] — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
- Mettre un enfant dans un collège, au collège ; dans une pension, en pension; dans une école, à l’école.
- (Par extension) Mettre quelqu’un dans les affaires, dans le commerce, dans l’industrie.
- (Par extension) Mettre un enfant en nourrice, en apprentissage.
- (Sens figuré) Établir ; conférer un emploi.
- Mettre un prince sur le trône.
- Mettre quelqu’un dans un poste.
- Condamner à ; en parlant de certaines peines qu’on inflige, qu’on fait subir.
- Mettre un homme en prison, au cachot, aux arrêts, à l’amende.
- Mettre un enfant en pénitence.
- (Par extension) Infliger une correction.
- La vache, qu’est-ce que tu lui as mis !
- Pour le mettre ? Tu sais ce que je vais te mettre, moi ?!? — (Maëster, Sœur Marie-Thérèse des Batignolles, La Guère Sainte, Drugstore, 2008, ISBN 978-2226175601)
- « Écoutez ça, quand il parle de Lamartine ! Ouh là là, qu’est ce qu’il lui met, à Lamartine !… » — (Michel Houellebecq, La carte et le territoire, 2010, J’ai lu, page 251)
- Réduire, en parlant d'une personne.
- Mettre un homme à la mendicité, en chemise, à sec.
- Mettre quelqu’un aux abois, à quia, à bout.
- Mettre un homme à la retraite, en réforme.
- Revêtir, enfiler sur soi, en parlant de ce qui sert à l’habillement, à la parure.
- Les vieillards étaient prêts. On leur donna des galettes, on leur cousit des sacs, on leur coupa des bandelettes neuves; ils mirent des chaussures neuves, prirent avec eux une paire de lapti de rechange et partirent. — (Léon Tolstoï, Récits populaires, trad. de Charles Salomon, éditions Rencontres, Lausanne, 1961, page 378)
- Mettre sa chemise, son habit, ses souliers, ses gants, son chapeau, etc.
- Il était simplement mis, mais élégamment vêtu d'un pourpoint de drap violet foncé avec do légères broderies de soie de même couleur. — (Alexandre Dumas, Les Deux Diane, 1847, chapitre 1)
- (Quelquefois) Porter habituellement sur soi.
- Il ne met pas de manchettes.
- (Cuisine) Accommoder, apprêter d’une certaine façon, en parlant des choses qui se mangent.
- Mettre une carpe à l’étuvée, au bleu, en matelote; un poulet en fricassée; un lièvre en pâté; des épinards au jus; des œufs à la poulette; des fruits en compote.
- Placer ou employer d’une certaine manière, en parlant de l’argent qu’on possède.
- Mettre son argent, ses fonds dans une entreprise industrielle.
- Mettre son argent en rentes, en viager, à fonds perdu.
- Il a mis beaucoup d’argent au jeu.
- (Agriculture) Ensemencer, planter, employer d’une certaine manière, en parlant des terres.
- On combat l’ivraie annuelle par des assolements; elle ne repousse pas dans un champ mis en luzerne ou en trèfle; s'il est ensemencé en pois gris ou en vesces, elle se trouve étouffée; enfin, elle périt sous les binages […]. — (Ch. de Bussy, Dictionnaire usuel et pratique d'agriculture et d’horticulture, Paris : Humbert libraire-éditeur, 1863, page 390)
- Mettre une terre en blé, en orge, en seigle, en avoine. — Il a mis son terrain en vigne, en bois, en jachère.
- Écrire sur le papier, dans un livre.
- Il a mis cette remarque en marge.
- Il a mis son nom au bas de la lettre.
- Il fut mis sur la liste.
- Il mit ses raisons par écrit.
- Mettre un mot en italiques.
- (Au sens physique ou moral) Faire passer d’un état à un autre, en parlant des personnes et des choses — Note : Dans cette acception, le complément est souvent précédé de la préposition en.
- Mettre une chose en morceaux, en pièces, en poudre, en poussière, en cendre.
- Mettre une vigne en espalier.
- Mettre une armée en bataille, en ligne.
- Mettre du latin en français.
- Mettre des paroles en musique.
- Les 180 rescapés qui se trouvaient à bord de l’Ocean Viking ont enfin pu débarquer la nuit dernière à Porto Empedocle, en Sicile, après 11 jours d’une attente inutile qui a mis des vies en danger. — (180 rescapés débarqués cette nuit après 11 jours d’attente insupportable, sosmediterranee.fr, 7 juillet 2020)
- (Quelquefois) Ajouter à quelque chose une partie qui y manque.
- Ça me fait penser à allumer la téloche pour regarder les infos de 9 h. J'attrape la télécommande et je mets la dix. — (Boris Tzaprenko, Noti Flap, vol.2 : Tribulations détectivesques méziguifères, (autoédition), 2013, page 96)
- Mettre un manche à un balai, un pied à une table, une corde à un violon, un bouton à un habit, une roue à une voiture, un fer à un cheval.
- (Par extension) Action, pour un marchand, d’ajouter de la marchandise dans la partie destinée à un client.
- Alors, ma bonne dame, qu’est-ce que je vous mets ?
- Alors, conformément à la tradition, vous avez droit à trois vœux… Je vous mets quoi ? — (Maëster, Sœur Marie-Thérèse des Batignolles, Sur la Terre comme au ciel…, Fluide Glacial, 2004, ISBN 978-2858154012)
- Employer ses qualités et ses dispositions morales, les manifester dans ses actions, dans ses discours, dans ses ouvrages.
- Mettre de la bonne foi, de l’adresse, de la réserve, de la modération, du mystère, de la discrétion dans sa conduite.
- Mettre de la passion, de la haine, du ressentiment, de la colère, de l’injustice dans une action.
- Mettre de la douceur, de la sévérité, de l’aigreur, de la dureté dans ses discours, dans ses réprimandes.
- Mettre de la chaleur, de la vivacité dans ses paroles.
- Mettre de l’esprit, du jugement, du goût, de l’imagination, de l’art, du sentiment dans ses écrits.
- Mettre de l’âme, de l’expression dans son chant, de l’accent dans son langage.
- (Absolument) Miser.
- Mettre au jeu. : Mettre à la loterie.
- (Familier) Admettre, supposer. — Note : Il est alors généralement suivi de que et d’un verbe conjugué à l’indicatif ou au subjonctif.
- On commence par dire, mettons, que les éléphants c’est trop gros, trop encombrant, qu’ils renversent les poteaux télégraphiques, piétinent les récoltes, qu’ils sont un anachronisme, et puis on finit par dire la même chose de la liberté – la liberté et l’homme deviennent encombrants à la longue… — (Romain Gary, Les Racines du ciel, Gallimard, 1980 (1re édition 1956), page 222)
- J’étais effrayée, voire sottement hilare à l’idée de papoter sur la météo baskets aux pieds et seins à l’air avec, mettons, Jean-Michel Apoual du chalet d’à côté, sandales aux pieds mais surtout sexe à l’air (que les choses soient claires : c’est impossible de ne pas regarder). — (Johanna Luyssen, « Les Teutons à l’air », Libération, 21 août 2018)
- Mettez que je n’ai rien dit.
- Mettons que ce soit vrai.
- Faire consister. — Note : Il est alors suivi de la préposition à et d’un verbe à l’infinitif.
- Mettre sa gloire, son plaisir, son bonheur à faire quelque chose.
- Je mets mon orgueil à vous imiter.
- Faire participer. — Note : Il est alors suivi de la préposition de.
- On le met de toutes les fêtes, de toutes les corvées.
- Faire parler. — Note : Il est alors suivi de la préposition sur.
- On le mit sur ce chapitre.
- Temps nécessaire.
- Nous avons mis deux heures pour venir
- Commencer. (pronominal)
- Il se met à pleuvoir.
- Déposer quelqu’un, au terme d’un déplacement dans un véhicule.
- La voiture la mit au coin de la petite rue de La Chaise. — (Anatole France, Le Lys rouge, 1894, réédition Le Livre de Poche, page 99)
- audimètre
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psophomètre
- Appareil de mesure et de visualisation des parasites à diverses tensions.
- Le psophomètre permet de mesurer le rapport signal à bruit d’un appareil audio (ampli ou autre). — (Forum du site abcelectronique.com, 7 mai 2008)
- Alors qu’un multimètre peine à mesurer un bruit de 10mV, 1mV pour les plus performants, le psophomètre lui déviera à pleine échelle en présence d’un bruit de 0,01mV avec pour celui que je possède une sensibilité de 0,05nV. — (Psophométrie appliquée au phono, forum du site melaudia.net, 2 juin 2015)
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alcoomètre
- (Chimie, Métrologie) Pèse-liqueur employé pour déterminer ce qu’un liquide contient d’alcool absolu.
- La densité différente de l'huile d'olive, et de celles qu'on y introduit, est un des caractères le plus souvent employés pour reconnaître la fraude. On se sert soit de l'oléomètre Lefebvre, soit de l’élaïomètre de Gobley, soit de l’alcoomètre centésimal de Gay-Lussac, dont l'emploi a été conseillé par M. Marchand. — (Théodore Château, Traité complet des corps gras industriels, page 102, Paris, 1862)
- L'aréomètre de Cartier a été pendant longtemps le seul employé ; maintenant on se sert de préférence de l’alcoomètre de Gay Lussac, gradué en 100 degrés, et dont les indications sont plus précises. Cet appareil plongé dans l'eau marque 0° et dans l'alcool pur 100°. — (Edmond Nivoit, Notions élémentaires sur l’industrie dans le département des Ardennes, E. Jolly, Charleville, 1869, page 142)
- L'essai d'un alcool doit porter tout d'abord sur le degré alcoolique qui est déterminé au moyen de l’alcoomètre de Gay-Lussac. — (Cousin & Serres, Chimie, physique, mécanique et métallurgie dentaires, 1911)
- imperméabilimètre
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oléomètre
- (Chimie, Industrie) Appareil pour mesurer la densité des huiles ou la teneur en huile.
- La densité différente de l’huile d’olive, et de celles qu’on y introduit, est un des caractères le plus souvent employés pour reconnaître la fraude. On se sert soit de l’oléomètre Lefebvre, soit de l’élaïomètre de Gobley, soit de l’alcoomètre centésimal de Gay-Lussac, dont l’emploi a été conseillé par M. Marchand. — (Théodore Château, Traité complet des corps gras industriels, Paris, 1862, p. 102)
- somatomètre
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électromètre
- (Physique) (Vieilli) Instrument qui sert à mesurer la tension électrique.
- Étalons la substance radioactive sur l’un des plateaux d’un condensateur, ce plateau étant relié métalliquement à la terre; le second plateau est relié à un électromètre, il reçoit et absorbe les rayons émis par la substance. — (Maria Sklodowska (Marie Curie), Recherches sur les substances radioactives (Thèse de doctorat en physique), 1904)
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rugosimètre
- Appareil mesurant la rugosité.
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prêtre
- (Religion) Celui qui exerce une fonction sacrée et qui préside aux cérémonies d’un culte religieux.
- Quand un prêtre dit : "Adorez Dieu, soyez juste, indulgent, compatissant", c'est alors un très bon médecin. Quand il dit : "Croyez-moi, ou vous serez brûlé", c'est un assassin. — (Voltaire, Dictionnaire philosophique, 1765)
- On ouvrit la séance par un sacrifice à Cérès. Des prêtres immolèrent un jeune cochon, et de son sang purifièrent l'enceinte. — (E.-F. Lantier, Voyages d'Anténor en Grèce et en Asie, Paris : chez Belin & chez Bernard, 2e édition revue, an VI, tome 1er, p.5)
- Prêtres, ex-nobles, créanciers, chacun dans un intérêt différent, loyal chez les uns, cupide chez les autres, aveugle chez la plupart, tous enfin conspirèrent l’union de Bernard Bryond avec Henriette Lechantre. — (Honoré de Balzac, L’Envers de l’Histoire contemporaine, 1848, premier épisode)
- VAGNER.Pardonnez ! Je vous entendais déclamer ; vous lisez sûrement une tragédie grecque, et je pourrais />profiter dans cet art, qui est aujourd’hui fort en faveur. J’ai entendu dire souvent qu’un comédien peut en remontrer à un prêtre.FAUST.Oui, si le prêtre est un comédien, comme il peut bien arriver de notre temps. — (Goethe, Faust (1), 1808, trad. Gérard de Nerval, 1828)
- L’approche de la nuit, et le désir si naturel de prolonger ma vie, m’avait fait recourir à cet expédient, connaissant le pouvoir que les prêtres exercent sur l’esprit de toutes les nations barbares. — (Dillon, Voyage dans la mer du sud, Revue des Deux Mondes, 1830, tome 1)
- M. Lerambert, qui fait, comme moi, sa tournée, est aussi très frappé de cet ascendant du clergé. Les prêtres sont les véritables maîtres en province. Druides sous César, évêques sous Clovis, Pépin, Hugues Capet, Louis le Gros, plus tard si puissants sous Louis XIV et Napoléon, ils tiennent toujours la France. — (Hippolyte Taine, Carnets de voyage : Notes sur la province, 1863-1865, Hachette, 1897)
- Le culte zoroastrique, organisé par une caste de prêtres au pouvoir quasi souverain, consistait en purifications qui se déroulaient autour du feu sacré. — (Claude Meyers, Mythologies, histoires, actualités des drogues, 2007)
- (En particulier) (Christianisme) Celui qui, dans l’Église catholique romaine, a reçu l’ordre du sacerdoce, en vertu duquel il a le pouvoir de dire la messe et d’administrer les sacrements.
- Elle ne suivait aucune pratique religieuse. Pour elle, un prêtre était un fonctionnaire public dont l'utilité lui paraissait contestable. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, ch. II, Paris, 1832 ; p. 67)
- Sur l'autel, et au-dessous du portrait, était le coffret qui renfermait les ferrets de diamants. Le duc s'approcha de l'autel, s'agenouilla comme eût pu faire un prêtre devant le Christ; puis il ouvrit le coffret. — (Alexandre Dumas, Les Trois Mousquetaires, 1844)
- Les farouches Vendéens, excités par la voix de leurs prêtres, par les discours des ministres du Dieu de miséricorde, égorgeaient, brûlaient vifs, enterraient vivants les républicains qui tombaient entre leurs mains. — (Alfred Barbou, Les Trois Républiques françaises, A. Duquesne, 1879)
- Encore aujourd'hui, le diocèse de Rodez est, de tous, celui qui fournit le plus grand nombre de prêtres, le plus grand nombre de missionnaires. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Des prêtres prêchaient que les malheurs du pays étaient la conséquence des hérésies et de la négligence des devoirs religieux. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- Intérieurement, le prêtre se réjouissait : il allait regrouper ses ouailles pas tellement impies, en vérité. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- (En particulier) (Antiquité, Judaïsme) Ministre qui était consacré au service du tabernacle du temple, dans la loi juive.
- Le grand prêtre de la loi.
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potentiomètre
- (Électronique) Résistance à trois bornes, dont l’une est reliée à un curseur qui peut se déplacer, faisant ainsi varier la résistance par rapport aux deux autres.
- Un potentiomètre multitours.
- (En particulier) Élément qui permet de régler le volume sonore d'une radio, etc.
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géomètre
- Expert en géométrie.
- Pour la représenter, il fit mouvoir la lune, sur un épicicle porté par un excentrique, suivant la méthode attribuée au géomètre appollonius, et dont hipparque avoit fait usage. — (Pierre-Simon Laplace, Exposition du système du monde, 1836)
- (Sens figuré) Dieu.
- C’est avec ce ressort que Dieu, appelé par Platon l’éternel géomètre, et que j’appelle ici l’éternel machiniste, a animé et embelli la nature: les passions sont les roues qui font aller toutes ces machines. — (Voltaire, Traité de métaphysique, 1736)
- Dieu est le Grand Géomètre, il est le Grand Architecte, le Grand Mathématicien, le Grand Artiste ; il est surtout le Grand Poète. — (Adrien Rouquette, La Nouvelle Atala, 1879)
- (Par extension) Il s’applique à ceux qui cultivent les sciences mathématiques.
- Lagrange et Laplace ont été deux grands géomètres.
- Arpenteur qui s’occupent du levé des plans et du nivellement.
- Un reporter qui ne précise pas, c’est un géomètre qui néglige de pousser ses calculs jusqu’à la dixième décimale. — (Jules Verne, Claudius Bombarnac, chapitre II, J. Hetzel et Cie, Paris, 1892)
- […] ; ce terme est très fréquent dans toute la microtoponymie du Mâconnais ; il est même tellement vivant que les géomètres des cadastres l'ont considéré comme une forme correcte; […]. — (Annales de L'Académie de Mâcon, 2000, page 132)
- Ils mesuraient et cadastraient pour l'État les terres non limitées régulièrement; pour le propriétaire ils étaient géomètres, conservaient ou retrouvaient les limites du fundus assigné. Ils marquaient ces limites sur les terres indivises , […]. — (Barthold Georg Niebuhr, Histoire Romaine, traduit de l'allemand par M.B.A. de Golbéry, Bruxelles : chez Louis Hauman & Cie, 1836, vol. 2, p. 612)
- Par apposition, Arpenteur géomètre.
- Un géomètre-expert est un professionnel qui identifie, délimite, mesure, évalue la propriété immobilière ainsi que les travaux qu'on y exécute et qui organise son enregistrement et celui des droits réels y attachés.
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héliomètre
- (Astronomie) Instrument dont on se sert pour mesurer les diamètres apparents ou les petites distances apparentes des corps célestes (Soleil, Lune et planètes).
- L’héliomètre est le dernier grand projet de Jean Rösch, auquel il va consacrer près de vingt-cinq ans de sa vie. — (Emmanuel Davoust, L’Observatoire du Pic du Midi: cent ans de vie et de science en haute montagne, 2000)
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diffractomètre
- Appareil qui mesurer la diffraction d'un rayonnement (rayon X, rayon laser, etc.) sur une cible.
- Le diffractomètre triaxial à neutrons de l'Institut suisse de recherche en matière de réacteurs à Würenlingen a été mis au point à l'aide d'un équipement Kern. — (Industries atomiques, tome 13, page 101, 1969)
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rhéomètre
- Instrument de mesure de la façon dont s’écoule un liquide ou une suspension en réponse à une force appliquée ; plus généralement la façon dont un matériau se déforme sous l’effet d’une contrainte.
- Un rhéomètre, utilisé classiquement en laboratoire pour mesurer la résistance au cisaillement de matériaux, serait moins précis. — (Hervé Morin, Un instrument de « torture » pour étudier le biscuit Oreo, Le Monde. Mis en ligne le 4 mai 2022)
- Régulateur de débit d’un fluide soumis à des pressions variables.
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repaître
- Donner à manger, nourrir à satiété.
- Il faut repaître ces animaux.
- Cette espèce d’animaux se repaît de chair.
- Ils se sont bien repus.
- Il s’en est repu.
- (Sens figuré) Se satisfaire pleinement, satisfaire pleinement, prendre ou saisir avec avidité.
- Ne se repaître que de sang et de carnage, se dit d’un homme cruel et sanguinaire.
- Dès lors il […] se perdit dans les riens de ce bonheur inexplicable qui se repaît d'un mot, d'un silence, d'un vague espoir. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
- Repaître ses yeux, regarder un spectacle avec avidité.
- Nous résolûmes de rester le lendemain à Belle-Île pour en chercher de pareilles, s’il y en avait, et nous repaître à loisir les yeux du régal de toutes ces couleurs. — (Gustave Flaubert et Maxime Du Camp, Par les champs et les grèves (Voyage en Bretagne), 1886, Le Livre de poche, 2012, page 48)
- —C’est la nuit qu’on vieillit, qu’on devient flasque et ridé, qu’on se poche.— Pourquoi ?— C’est qu’il y a des bêtes, Nane, des bêtes frileuses et presque invisibles, qui vivent de notre sommeil. Quand vous êtes si profondément endormie que vous ne savez plus même si vous dormez seule, elles se coulent frissonnantes entre vos draps, et c’est alors que vous rêvez d’abymes et de bien-aimé. Elles, cependant, de leurs doigts pâles, de leurs lèvres, tâchent de ravir votre jeunesse ; elles vous sucent le sang, ou se repaissent des baisers que vous donnez à l’amant imaginaire. — (Paul-Jean Toulet, Mon Amie Nane, 1922)
- J'aurais bien aimé avoir une radio ou une télévision pour la mettre en marche et m'en repaître comme tout un chacun, en attendant de perdre conscience. — (Jean-Patrick Manchette, Morgue pleine, 1973, Chapitre 1, Réédition Quarto Gallimard, page 459)
- (Intransitif) (Vieilli) Manger.
- Les cerfs sortent le soir des bois pour repaître.
- Quand on a bien repu, il n’y a plus qu’à dormir à la chanson de l’eau. — (Léonce Bourliaguet, Les aventures du petit rat Justin, Société universitaire d’Éditions et de Librairie, 1935, page 55)
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éclimètre
- Boussole munie d’un niveau et d’une lunette mobile dans un plan vertical, de manière à permettre de mesurer les azimuts magnétiques et les pentes.
- L’éclimètre sert à mesurer les différences de niveau entre deux points.
- L’éclimètre devient donc ainsi un véritable instrument olométrique (qui mesure tout), pour nous servir de l’expression de M. Porro. — (Alphonse Alexis Debauve, Manuel de l’ingénieur des ponts et chaussées: rédigé conformément au programme, annexé au décret du 7 mars 1868 réglant l’admission ds conducteurs des ponts et chaussées au grade d’ingénieur, 1872)
- stigmomètre
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odomètre
- Appareil mécanique ou électronique mesurant les distances parcourues. On dit plus fréquemment podomètre quand il s’agit de marche à pied.
- L’odomètre de mon magnétoscope s’est bloqué.
- La position connue des eurobalises permet d’étalonner l’odomètre et de connaître son inexactitude. — (François Barlier, Galiléo : un enjeu stratégique, scientifique et technique, 2008)
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connaitre
- Faire ou avoir fait l’expérience permettant une représentation mentale de quelque chose ou quelqu’un. Avoir l’idée, la notion d’une personne ou d’une chose.
- Je ne connais cette personne que de nom, de réputation, de vue.
- Je ne connais rien de plus vil qu’une telle conduite.
- Faire connaitre son opinion.
- Cet enfant ne connait pas encore ses lettres.
- Connaitre le bien et le mal.
- Je ne lui connais point de défauts.
- Il connut alors que le danger devenait pressant.
- Ce chien connait bien son maitre.
- Ce cheval connait le chemin.
- La plupart des animaux connaissent les plantes qui peuvent leur être nuisibles.
- (Sens figuré) Faire acception, prendre en considération.
- Ne point connaitre, ne plus connaitre quelqu’un, quelque chose : N’en pas faire acception, ne point le prendre en considération.
- Il veut que tous soient également soumis à la discipline et il ne connait à cet égard ni parents ni amis.
- Quand il s’agit de ses intérêts, il ne connait personne.
- Ne plus connaitre quelqu’un : Le traiter comme un inconnu, l’oublier, le mépriser.
- Depuis qu’il est en place, il ne connait plus ses amis, il ne connait plus personne.
- J’estime qu’il s’est déshonoré : je ne le connais plus.
- Se faire connaitre : Dire son nom, sa qualité aux gens dont on n’est pas connu.
- Comme on lui refusait l’entrée, il se fit connaitre.
- L’auteur de ce livre ne veut pas se faire connaitre : Ne veut pas se nommer.
- On dit en des sens analogues
- Faire connaitre qui on est.
- Ne vouloir pas être connu.
- Faire ou dire quelque chose qui décèle les dispositions, les qualités bonnes ou mauvaises que l’on a.
- Caton se fit connaitre de bonne heure par son amour pour la liberté.
- Il s’est fait connaitre avantageusement.
- Acquérir une notoriété, une réputation.
- Il s’est fait connaitre par ses écrits.
- Se dit aussi en parlant des choses qu’on a étudiées, dont on a une grande pratique, un grand usage, auxquelles on s’entend bien.
- Il voudrait tout connaitre.
- Connaitre une langue, une science, un art.
- Il connait les mathématiques, le grec, le latin.
- Connaitre à fond une science, une affaire.
- Connaitre les livres, les pierreries, les tableaux, etc.
- Je ne parle point de ce que je ne connais pas.
- Il connait les ruses du métier, ce que l’expérience nous apprend à connaitre.
- Connaitre ses intérêts.
- Il n’y a rien de si connu.
- Le désir de connaitre : Le désir de s’instruire, de s’éclairer.
- Se dit, dans un sens analogue, en parlant des personnes.
- Je connais bien cet homme, et je peux compter sur lui.
- Je le connais pour ce qu’il est.
- Il a trompé bien du monde, on ne le connaissait pas.
- Cet homme gagne à être connu.
- Je le connais incapable de mentir.
- Je connais votre cœur.
- Vous me connaissez mal, si vous m’attribuez de telles intentions.
- Que vous connaissez peu les hommes !
- C’est un homme qui connait bien le monde.
- Dans le même sens, mais avec une légère nuance, il se dit pour apprécier, juger.
- Le siècle qui posséda ce grand homme ne le connut pas.
- On perdit cet écrivain lorsqu’on commençait enfin à le connatre.
- C’est un homme connu.
- Il est connu par son mérite.
- Signifie en outre avoir des liaisons, des relations avec quelqu’un.
- Connaissez-vous quelqu’un de mes juges ?
- Je n’en connais pas un.
- Il connait tout le monde.
- Je vous le ferai connaitre.
- Je ne connais point cet homme-là, ni ne veux le connaitre.
- Nous vous connaissons depuis longtemps.
- (Par euphémisme) Avoir des relations sexuelles.
- Casanova a connu plus d'une centaine de femmes dans sa vie. Casanova, l'amour à Venise
- Sentir, éprouver, tant au sens physique qu’au sens moral.
- On ne connait point l’hiver à la Martinique.
- Vous êtes heureux de n’avoir jamais connu le mal de dents, le mal de tête.
- Il ne connaissait plus le sommeil.
- Connaitre le plaisir, la peur.
- Il n’a jamais connu la haine, la jalousie, etc.
- Son cœur allait bientôt connaitre l’amour.
- Il ne connait point la crainte.
- J’ai connu l’infortune.
- Pratiquer une chose, l’admettre, s’y conformer, s’y soumettre ; dans ce sens, il se joint ordinairement avec la négation.
- En Angleterre, on ne connait point la loi salique.
- Cet usage n’est point connu dans tel pays.
- Ce peuple ne connait point les raffinements du luxe.
- Il ne connait point ces vains ménagements.
- Sa rage ne connut plus de frein.
- Ce cheval connait la bride, les éperons, etc.
- Ne point connaitre de supérieur, de maitre : N’avoir point de supérieur, de maitre, ou prétendre n’en point avoir, et ne pas vouloir obéir.
- Je ne connais de maitre que vous, que lui, etc.
- Il ne connait plus rien : Sa passion le domine tellement qu’aucune considération n’est capable de l’arrêter.
- Sa fureur ne connait plus rien.
- Avoir autorité et compétence pour juger de certaines matières. En ce sens, il se construit toujours avec de ou un équivalent.
- Ce juge connait des matières civiles et criminelles.
- Il en connait en première instance.
- Il en connait par appel.
- Il ne peut pas connaitre de cela.
- (Pronominal) Prendre une juste idée de soi-même, de ses forces, de sa dignité, etc.
- « Connais-toi toi-même » est une des plus belles maximes de la philosophie antique.
- Je me connais, à sa vue il me serait impossible de me contenir.
- Apprenez à mieux vous connaitre.
- Ne point se connaitre, ne plus se connaitre : Se dit d’une personne que la passion met hors d’elle-même.
- Un homme sage et qui sait se connaitre.
- Il ne se connait plus.
- Se connaitre à quelque chose, en quelque chose : Savoir en bien juger.
- Il se connait en mérite, en poésie.
- Vous connaissez-vous à cela ?
- Je m’y connais mieux que vous.
- Il ne s’y connait point du tout.
- (Pronominal) En parlant des choses, être connu, être perçu d’une façon.
- (Proverbial) (Sens figuré), L’arbre se connait à ses fruits : Une doctrine se juge par ses conséquences.
- (Pronominal) S'utilise avec comme sujet une compétence, et comme COD celui qui la possède[1].
- L’informatique, ça me connait.
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iconomètre
- (Photographie) Appareil qui mesure la distance entre l'image visée et lui-même.
- L'appareil-photo est équipé d'un iconomètre.
- L’iconomètre actinoscopique du professeur Rossignol peut servir à chercher le point où on devra poster l’appareil devant le sujet à reproduire. — (Félix Martin-Sabon, La photographie des monuments et des œuvres d’art, 1913)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.