Dictionnaire des rimes
Les rimes en : plantigrade
Que signifie "plantigrade" ?
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- Qualifie les mammifères qui marchent sur la plante des pieds et non sur les seuls doigts ou ongles.
- Les ours, les blaireaux, le panda ou les primates ( singes, lémuriens ) sont des animaux plantigrades. Ils ne sont pas tous omnivores mais peuvent avoir des régimes différents.
Mots qui riment avec "ade"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "plantigrade".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ade , ades , oide , oides et ad .
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naïade
- (Mythologie) Nymphe des eaux douces, comme les fontaines, les rivières, les fleuves.
- Une naïade ingénue, qui s’échappe de sa source, n’est pas plus timide, plus blanche ni plus naïve. — (Honoré de Balzac, La Peau de chagrin, 1831)
- (Botanique) Genre de plantes aquatiques, monocotylédones (famille des najadacées), telle que les naïas, qui croît dans les eaux douces d’Europe centrale.
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- (Littérature) ou (Par plaisanterie) Baigneuse, nageuse.
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- (Malacologie) Famille de mollusques comprenant les conchifères des eaux douces.
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- (Entomologie) Terme désignant les larves de certains groupes d’insectes aquatiques.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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galéjade
- (Familier) (Provence) Façon exagérée et plaisante de raconter une aventure ou de peindre les choses.
- C’était un Marseillais qui ne parlait que de la Canebière, du cabanon, d’Olive, de Marius, de pêche à la rascasse. On l’aurait laissé faire, il eût entremêlé "L’Internationale" de galéjades. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
- […] et ce fut le départ pour la « Gare de l’Est ».Cette « gare » n’était rien d’autre que le terminus souterrain d’un tramway, et son nom même était une galéjade. — (Marcel Pagnol, Le château de ma mère, 1958, collection Le Livre de Poche, page 204)
- Nous allions témoigner en faveur de Pétugue, et sur la place du village, en jurant « croix de bois croix de fer », nous pourrions réhabiliter ce martyr de la galéjade, qui nous serrerait sur son cœur en pleurant. — (Marcel Pagnol, Le temps des secrets, 1960, collection Le Livre de Poche, pages 226-227)
- Il n’y a qu’à Marseille qu’on peut faire d’un mouvement syndical une grosse galéjade ! — (Jean-Pierre Foucault, Les cigales sont de retour, 2006)
- Tout autant qu'un type de récit ou une posture, et beaucoup plus qu'un simple mensonge ou seulement une « blague », la galéjade est pour certains une manière d'être plaisante en société, un style de conversation fondé sur la surenchère, une sorte de « convention de bonne compagnie », voire un moyen pour tester les réactions d'un interlocuteur :
- Tout ce qui vient du sud demeure toutefois suspect d'affabulation, et devient aussitôt « histoire marseillaise ». Pourtant il est bien moins aisé de mentir en Provence que partout ailleurs. En fait, nous ne pratiquons que la galéjade. C'est un mot intraduisible en langue d’oïl et qui nous a fait du tort, faute d'être compris. Il s'agit en fait d'une convention de bonne compagnie, un jeu subtil qui consiste à rapporter un événement à la limite de la crédibilité. (Rien d'ailleurs ne l'empêche d'être vrai, et c'est précisément ce qui fait l'intérêt du jeu.) Celui qui vous écoute fera de toute façon semblant de vous croire. Ce qui lui permettra de renchérir avec une autre histoire encore plus incroyable dont, par simple courtoisie, vous feindrez à votre tour d'admettre la véracité. Dans cette joute, personne n'est dupe. On ne s'affronte que pour le plaisir. Quand nous galéjons entre nous bien entendu, car avec les « étrangers » la galéjade est une manière d'examen de passage qui nous permet de mesurer le degré de crédulité d'un partenaire de hasard avec lequel nous ne nous sommes jamais affrontés. — (Yvan Audouard, Ma Provence : romans et contes, Plon, 1993, collection « Omnibus », pages 73-74)
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colonnade
- (Architecture) Ensemble de colonnes disposées à intervalles réguliers sur une ou plusieurs rangées, le long de la façade d'un édifice, autour d'une place publique etc.
- […] ; la façade de François Ier avec ses colonnades surchargées d’ornemens ; […]. — (Alexandre Dumas, La Vendée après le 29 juillet, Revue des Deux Mondes T. 1, 1831)
- Les Grecs vivaient au grand air. […]. Leurs lieux de réunion, cela est assez connu, étaient des places publiques, généralement voisines des portiques ou colonnades où l’on se réfugiait en cas de pluie. — (Pierre Louÿs, Sports antiques, 1901, dans Archipel)
- (Sens figuré) Parfois apparait une belle colonnade de cyprès, sombre évocatrice de l’Orient, […]. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- La colonnade de la place Saint-Pierre, dans la cité du Vatican, est due à l'architecte Bernini, dit Le Bernin.
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brigade
- (Militaire) Corps de troupes composé de plusieurs bataillons, escadrons ou régiments, sous le commandement d’un officier général.
- L’effectif de la brigade n’avait pas varié : il s’était maintenu au chiffre de 6.000 hommes, grâce à l’apport régulier des dépôts. — (Charles Le Goffic, Bourguignottes et pompons rouges, 1916, page 90)
- Tel régiment est de brigade ou fait brigade avec tel autre.
- Brigade d’infanterie, de cavalerie.
- La première, la seconde brigade de telle ou telle division.
- Général de brigade.
- (Militaire) Escouade placée sous les ordres d’un officier subalterne dit brigadier.
- Il avait cependant assisté […] à une rafle sur les quais de tous les mendigots et clochards qu'une brigade de flics avait cernés. — (Francis Carco, Brumes, Éditions Albin Michel, Paris, 1935, page 79)
- Point besoin de souligner que cette brigade de spahis, […], serait incapable de s’opposer aux chars de la 1re Panzer, quand ceux-ci déboucheraient de la vallée de la Bar et se répandraient dans la dépression de Vendresse au cours de l’après-midi du 14 mai. — (Pierre Rocolle, La guerre de 1940, tome 2 : La défaite - 10 mai-25 juin, Editions Armand Colin, 1990, chap. 2)
- Brigade de gardes municipaux, de sergents de ville, de douaniers, de gardes forestiers.
- (Par extension) Groupe d’ouvriers travaillant en commun sous les ordres d’un même surveillant dans certains corps de métier.
- Il est chef de brigade dans un restaurant.
- Brigade de cantonniers est un terme de ponts et chaussées.
- La brigade des balayeurs municipaux.
- On était aux premiers jours d’octobre. Les vendanges allaient finir ; il ne restait plus dans la campagne, en partie rendue à son silence, que deux ou trois groupes de vendangeurs, ce que dans le pays on appelle des brigades, et un grand mât surmonté d’un pavillon de fête, planté dans la vigne même où se cueillaient les derniers raisins, annonçait en effet que la brigade de M. Dominique se préparait joyeusement à manger l’oie, c’est-à-dire à faire le repas de clôture et d’adieu où, pour célébrer la fin du travail, il est de tradition de manger, entre autres plats extraordinaires, une oie rôtie. — (Eugène Fromentin, Dominique, L. Hachette et Cie, 1863, réédition Gründ, page 16)
- (Par extension) (Sens figuré) Ensemble d'animaux devant remplir une mission commune.
- Louis XIII conseilla à tous les paysans d'avoir des chats pour protéger leurs récoltes, puis il créa une brigade de chats installés en permanence dans la librairie royale et chargée de protéger les livres de attaques sournoises des souris. — (Bernard Werber, Demain les chats, Albin Michel, « Le Livre de poche », 2016, page 159)
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couillonnade
- Bêtise, imbécilité, sottise.
- La petite presqu’îleOù jadis, bien tranquille,Moi je suis né natif,Soit dit sans couillonnadeAvait le nom d’un adjectif démonstratif. — (Georges Brassens, Jeanne Martin)
- Chose sans valeur, arnaque, duperie, foutaise.
- Le nouveau plan gouvernemental n’est qu’une vaste couillonnade, et de plus, il va coûter cher au contribuable !
- Pour autant que je puisse en juger, tout le business des banques de dépôt n’est qu’une immense couillonnade. — (David Graeber, traduit par Élise Roy, Bullshit jobs, Les liens qui libèrent, 2018, ISBN 979-10-209-0633-5)
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étouffade
- (Cuisine) Manière de cuire les viandes en vase clos, à l’étouffée.
- Épaule de veau à l’étouffade.
- (Cuisine) Plat de viande cuit à l’étouffée.
- Une étouffade de perdrix.
- mecopteroides
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autostrade
- (Désuet) Autoroute.
- L’Italie promet son aide à l’Angleterre pour que cette dernière obtienne enfin la concession du barrage du Lac Tana et d’un autostrade (motor road) du Lac au Soudan anglo-égyptien. — (Victor Margueritte, Avortement de la S.D.N., 1936)
- Jusqu’au dernier jour, il lui reste la possibilité de se suicider en se lançant contre une automobile sur quelque autostrade et, si le cœur lui dit, il peut même choisir pour lieu de cette expérience un pont qui corsera son action sublime d’une belle noyade. — (Boris Vian, Notes d’un naturaliste amateur, 1953)
- C'était stupéfiant d'apercevoir à la fois Milan et Turin, séparés par 160 kilomètres d’autostrade que j'avais parcourus impatiemment tant de fois. — (Simone de Beauvoir, La force des choses, Gallimard, 1963)
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prismatoide
- (Géométrie) Prismatoïde.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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ruade
- Action d’un cheval, d’un mulet, etc., qui lance vivement en arrière les pieds de derrière, en s’appuyant sur les pieds de devant.
- Alors les chevaux, excités par les coups de fouets des chasseurs, se précipitèrent dans toutes les directions en hennissant et en lançant des ruades. — (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l’Arkansas, Éditions Amyot, Paris, 1858)
- Pour l’essai des chevaux appareillés, les ruses des maquignons ne sont pas moins variées ; ainsi le plus paresseux est mis sous verge ; […] ; le croupionnement peut être évité, la ruade amoindrie par les courroies dites rueuses, […]. — (Gabriel Maury, Des ruses employées dans le commerce des solipèdes, Jules Pailhès, 1877)
- (Sens figuré) (Familier) Brutalité inattendue d’homme grossier et emporté.
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maussade
- D’humeur chagrine ; sombre ; ombrageux ; morose ; renfrogné.
- On le jugea maussade et insignifiant, ce pâle blond aux yeux bleus, dont le regard semblait tourné en dedans. — (Isabelle Eberhardt, Le Major, 1903)
- Lorsque le hasard les forçait de se trouver ensemble, il devenait taciturne, maussade, ne répondait qu’avec difficulté aux questions qu’elle lui adressait. — (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l’Arkansas, Éditions Amyot, Paris, 1858)
- […], et je me rendis compte que même à Göttingen il pleuvait parfois, les gens pouvaient être maussades, […]. — (Ruth Klüger, Perdu en chemin, traduction des éd. Viviane Hamy, 2010, La Martinière, 2013)
- Voilà l’image de ma vie : je devrais fredonner gaiement sous la douche, tout à la joie de ce jour nouveau, et je m’engonce dans l’amère moiteur de maussades ruminements. — (Patrick Cauvin, Huit jours en été, Jean-Claude Lattès, 1979, chap.1)
- Dès huit heures du matin, on se pressait dans le métro en bourrant tous les Parisiens maussades à l’idée d’aller au travail pour leur piquer les places assises. — (Alexandra Varrin, J'ai décidé de m'en foutre, Éditions Léo Scheer, 2015)
- (Par extension) Qui cause du mécontentement ou de l’ennui.
- […] excepté lorsqu’à la seconde ou à la troisième scène d’un maussade chef-d’œuvre d’alors, une apparition bien connue illuminait l’espace vide, rendant la vie d’un souffle et d’un mot à ces vaines figures qui m’entouraient. — (Gérard de Nerval, Les Filles du feu, Sylvie, 1854)
- Dans ce domaine, la maussade arithmétique vous a des éloquences qu’on ne saurait contredire. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- (Par extension) Qui désigne un temps, une météo pas très agréable, peu ensoleillé.
- Le regard de Gregor se tourna ensuite vers la fenêtre, et le temps maussade — on entendait les gouttes de pluie frapper le rebord en zinc — le rendit tout mélancolique. — (Franz Kafka, La Métamorphose, 1988 [1915], traduction par Bernard Lortholary)
- Le calme de la veille a disparu. Même sous un ciel maussade, les visiteurs sont de retour le jeudi de l'Ascension pour les Grandes Eaux Musicales. — (Denis Lemarié, Chroniques de Versailles : Janvier à juillet 2005, Éditions Publibook, 2005, page 147)
- (Par extension) Qui est terne, triste et gris.
- Malgré les soleillées qui précisaient les dessins délicats des ramilles s’enchevêtrant, la forêt de la Côte, dominant le village, restait maussade et grise. — (Louis Pergaud, Le retour, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
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grade
- Degré de dignité, d'honneur dans une hiérarchie.
- Monter en grade, se dit d’une façon générale de quelqu’un qui s’élève à un degré supérieur, dans sa condition, ses fonctions, son emploi, etc.
- Guillaume des Champeaux, né en Brie de parents obscurs, s'éleva par la réputation qu'il se fit, de grade en grade jusqu'à l'épiscopat. — (Denis Diderot, Opin. des anc. philos. (scolastiques))
- (Militaire) Degré dans la hiérarchie militaire.
- Il fut élevé au plus haut grade.
- Le grade de capitaine, de colonel, de général.
- Degré de la hiérarchie universitaire.
- Le grade de licencié, de docteur etc.
- On me propose toujours une année d’études libres dans Paris, durant laquelle je pourrais réfléchir sur l’avenir que je devrais embrasser, et aussi prendre mes grades universitaires. — (Ernest Renan, Souvenirs d’enfance et de jeunesse, 1883, collection Folio, page 180.)
- Degré de la hiérarchie dans la fonction publique.
- Grades d’attaché, d’attaché principal, de directeur territorial.
- (Biologie) Groupe d'organismes vivants dont le plan d'organisation est relativement similaire.
- En parcourant les cabinets, les serres, la ménagerie et le jardin [du Jardin des Plantes, à Paris], on voit tous les genres et tous les grades, depuis l’insecte microscopique jusqu’à l’animal le plus colossal vivant ou empaillé. — (François-Xavier Garneau (1809-1866), Voyage en Angleterre et en France dans les années 1831, 1832 et 1833 (1855).)
- (Métrologie) (Géométrie) Unité de mesure d’angle plan égale à la centième partie d’un quadrant dans un système de division centésimale de la circonférence. Son symbole est gon.
- goualade
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péliade
- (Herpétologie) Vipère à museau arrondi.
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taillade
- Coupure, entaille, balafre dans les chairs.
- En se rasant, il s’est fait une taillade au menton.
- (Par analogie) Coupure en long qu’on fait dans une étoffe, dans un habit, par mégarde ou par manière d’ornement.
- Il a fait une grande taillade dans cette étoffe.
- On portait autrefois des pourpoints à taillades.
- Entaille dans un mur.
- Au-dessus de cette porte on voyait les armes des seigneurs de Combourg, et les taillades à travers lesquelles sortaient jadis les bras et les chaînes du pont-levis. — (François-René de Chateaubriand, Mémoires d'outre-tombe, 1841, Première partie/Livre II)
- Tranche coupée dans le pain.
- Viennent les grandes taillades de pain, comme des coups de faucille. Les couteaux ont des manches de corne, avec de petits clous à cercle jaune, on dirait les yeux d’or des grenouilles. — (Jules Vallès, L’Enfant, G. Charpentier, 1889)
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promenade
- Action de se promener.
- Ni les Persans ni tous les Orientaux ne savent ce que c’est que des promenades comme nous les faisons, et ils ne peuvent assez s’étonner de nous voir marcher dans une allée de jardin, puis revenir sur nos pas, et ainsi continuer deux ou trois heures. — (Jean-Baptiste Tavernier, Voyages en Perse (1679), Club des Libraires de France, 1964, p. 274)
- Que faire donc ? je ne fume jamais ; la fidélité matrimoniale est bien ennuyeuse ; dans une intrigue où le cœur n’est que chatouillé on ne vise qu’au dénoûment : la promenade est mon unique plaisir ; triste plaisir à vingt ans ! — (Évariste de Parny, « Lettre à Bertin, du Cap de Bonne-Espérance, octobre 1777 », dans le recueil Œuvres d'Évariste Parny, tome 1, Paris : chez Debray, impr. Didot l’aîné, 1808, p. 219)
- Le jardin des Pamplemousses est souvent pour elle et ses enfants un but de promenade matinale ; quelquefois même, pendant l’ardente saison, elle y va avec sa petite famille passer des journées entières. — (Auguste Lacaussade, Note sur la promenade du Port-Louis aux Pamplemousses dans Poèmes et Paysages, 1852)
- Tous allaient tranquillement, bienheureusement, d’un pas qui voulait s’attarder, avec le dandinement allègre et la paresse heureuse de la promenade. — (Edmond et Jules de Goncourt, Germinie Lacerteux, 1865, chap. 12)
- Donc tous les jours, de midi à deux heures, il passait devant la boutique un monsieur âgé qui s’en allait flânotant sur le trottoir comme un bon bourgeois qui fait sa petite promenade de digestion après déjeuner. — (Eugène Chavette, L’Appétit vient en mangeant dans Les Petites Comédies du vice, 1875)
- (Militaire) Exercice de marche pour les troupes.
- Promenade coutumière des clairons et tambours, qui ne savent où se placer et que chaque capitaine expédie au bout opposé du village. — (Jean Giraudoux, Retour d'Alsace - Août 1914, 1916)
- (Sens figuré) Itinéraire parcouru en imagination.
- C’étaient nos vers grecs et latins traduits par Dieu lui-même en images grandioses et vivantes, une promenade à travers la poésie de sa création. — (Alphonse de Lamartine, Les Confidences, Perrotin, 1849, p. 135)
- Or le vrai rêve, cette promenade de notre pensée à travers des visions charmantes, est assurément ce qu’il y a de plus délicieux au monde ; mais il faut qu’il vienne naturellement, qu’il ne soit pas péniblement provoqué et qu’il soit accompagné d’un bien-être absolu du corps — (Guy de Maupassant, Rêves, Le Gaulois, 8 juin 1882)
- Le siècle où j’ai vécu n’aura probablement pas été le plus grand, mais il sera tenu sans doute pour le plus amusant des siècles. à moins que mes dernières années ne me réservent des peines bien cruelles, je n’aurai, en disant adieu à la vie, qu’à remercier la cause de tout bien de la charmante promenade qu’il m’a été donné d’accomplir à travers la réalité. — (Ernest Renan, Souvenirs d’enfance et de jeunesse, Calmann-Lévy, 1883, 6e partie, chap. 5)
- (Familier) (Par hyperbole) Trajet aisé à accomplir.
- Quant à la distance à parcourir, c’était une promenade en comparaison des courses que j’avais faites, et trois heures de marche nous suffirent pour atteindre le plateau. — (Alexandre Dumas, Impressions de voyage, Revue des deux Mondes, t. 1, 1833)
- Une quinzaine de kilomètres de Dal aux célèbres chutes, autant pour en revenir, ce n’eût été qu’une promenade pour Joël, mais il fallait ménager les forces de Hulda. — (Jules Verne, Un billet de loterie, 1886, chap. 8)
- Lieu où l’on se promène.
- À cinq heures et demie, cette foule nombreuse, équipages, cavaliers, piétons, sillonnait dans toute les directions le bois de Boulogne. Cette promenade unique venait d’ajouter un nouveau prestige à toutes les merveilles qui depuis quelques années en ont fait le plus beau parc du monde. — (Fulgence Girard, Courses du bois de Boulogne, Le Monde illustré, 2 mai 1857)
- Estelle regardait la ville silencieuse, entourée des grands arbres de ses promenades ; et, dans l’eau dormante de ses yeux, une rêverie souriait. — (Émile Zola, Les Coquillages de M. Chabre dans Naïs Micoulin, 1884)
- La promenade fut aménagée pour le bonheur des promeneurs : piste cyclable, crottoirs pour toutous à sa mémère, bancs nombreux et propres permettant de s'extasier devant l’ire des marées. — (José Herbert, Signé la grande faucheuse: Un roman déjanté !, éd. Delambre, 2016)
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gambade
- Saut vif et sans règle qui dénote de la gaieté, de l’entrain.
- Après avoir fait gambades sur gambades, exécuté des voltiges hardies autour de sœur Rose très émue, fait niches sur niches et mille agaceries aux militaires qui jouaient à la drogue et dont les pinces en bois posées sur le nez des perdants me faisaient toujours rire, j'étais, on le pense, très animé, très emporté. — (P.-J. Stahl, Les quatre peurs de notre général : Souvenirs d’enfance et de jeunesse, Paris : Bibliothèque d’Éducation et de Récréation (éditions J. Hetzel & Cie), sans date (vers 1881), page 11)
- Et, en dessous, une ligne qui aurait voulu être horizontale, mais qui délirait en hauteur, s'élevait comme une gambade. — (Pierre Louÿs, Les aventures du roi Pausole, 1901)
- Puis arriva une troupe de jeunes chrétiennes très peu vêtues, qui dansèrent et firent toutes sortes de gambades. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 108)
- J’ai graissé la patte au bergerPour lui faire jouer une aubadeLors, ma mie, sans croire au dangerFaisons mille et une gambades. — (Georges Brassens, Il suffit de passer le pont, in Le Vent, 1953)
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flanconade
- (Escrime) Botte de quarte forcée qu’on porte dans le flanc de son adversaire.
- Il lui avait, d’une vigoureuse flanconade fait sauter son épée. — (Alexandre Dumas, Les Trois Mousquetaires, Gallimard, « Bibliothèque de la Pléiade », 1962, page 359)
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dégrade
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de dégrader.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de dégrader.
- Il a cependant été plusieurs fois vérifié que cette approche dégrade la qualité segmentale en surharmonisant le signal. — (René Boite, Hervé Bourlard, Thierry Dutoit, Joël Hancq et Henri Leich, Traitement de la parole, page 416, 2000)
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de dégrader.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de dégrader.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de dégrader.
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noyade
- Action de noyer une personne. Il se dit surtout en ce sens, au pluriel, en parlant des exécutions ordonnées à Nantes en 1793 par le représentant Carrier.
- Les noyades de Nantes.
- Mort due à une privation d’oxygène prolongée provoquée par l’immersion du sujet.
- L’article relate la noyade tragique d’un baigneur qui, s’étant éloigné de la rive a été surpris par un fort courant contre lequel il n’a pas pu lutter.
- On note aussi, à partir des années 50, un contraste entre l'augmentation de la mortalité par chute et la diminution de la mortalité par noyade. — (Jacques Dupâquier, Histoire de la population française: De 1914 à nos jours, 1988)
- Accident grave, mortel ou non, consistant en une privation d’oxygène prolongée provoquée par l’immersion du sujet.
- Au début des années 1990, une étude britannique a rapporté que sur l’ensemble des enfants âgés de moins de 14 ans qui avaient été admis à l’hôpital après une noyade, 8 % étaient décédés et 5 % souffraient d’un déficit neurologique grave. — (Margie Peden & al., Rapport mondial sur la prévention des traumatismes chez l'enfant, OMS, page 62 (seconde colonne, premier paragraphe))
- L’abbé intégriste Jean-Yves Cottard a été condamné en décembre 2000 à quatre ans de prison après la noyade de quatre scouts et d’un plaisancier qui avait tenté de les secourir. — (Josselin Tricou, « Entre masque et travestissement : Résistances des catholiques aux mutations de genre en France: le cas des "Hommen" », dans la revue Estudos de Religião, vol. 30, n° 1, jan.-avr. 2016, note n° 10 p. 54)
- chaussade
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upload
- (Anglicisme informatique) Téléversement.
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tétrade
- Groupe de quatre éléments solidaires.
- (Antiquité) Nombre quatre, symbole de justice chez Pythagore ; série ou somme des quatre premiers nombres, combinaison numérique dans laquelle interviennent quatre nombres ou quatre opérations particulières.
- Tu t’appelleras Hermès, et tes disciples, quand tu les auras trouvés s’appelleront Tat, Asclèpios et Ammon. Puisse se compléter bientôt la tétrade hiératique qui doit transmettre, d’une génération à l’autre, le dépôt de la science sacrée. — (L. Ménard, Rêv. païen, 1876, page 126)
- Ensemble de quatre éléments tels que ceux qui forment ou qui définissent l’âme, l’Homme ou la Divinité.
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ballade
- Poème à forme fixe, composé de couplets faits sur les mêmes rimes avec refrain et d’un envoi.
- […] il était à peine remis de cette émotion, lorsque, d’une voix douce et à la fois profonde, la jeune fille commença une ballade dont les paroles avaient, avec la situation où il se trouvait, une telle analogie, qu’on eût pu croire que la mystérieuse virtuose improvisait. — (Alexandre Dumas, Othon l’archer, 1839)
- Je vais — hop ! — à l’improvisade, vous composer une ballade. — (Edmond Rostand, Cyrano de Bergerac, Acte I, scène 4)
- Récit en vers, divisé en strophes avec ou sans refrain, reproduisant le plus souvent des traditions historiques ou légendaires.
- En ce cas, reprit le chevalier, je vais essayer une ballade composée par un Saxon que j’ai connu en Terre sainte. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- (Par extension) Nom donné à des compositions musicales et à des chansons, bien qu’elles ne retiennent que rarement la forme fixe d’origine.
- Les quatre ballades pour piano de Frédéric Chopin. – La ballade du genre humain.
- (Musique) Morceau de jazz, généralement de 32 mesures, joué sur tempo lent, voire très lent.
- Trane dépossède littéralement le pianiste de sa musique. Attaque à main armée. À l’exception peut-être des ballades : Ruby my dear et Monk’s mood. Le saxophoniste y joue comme un digne fils de Hawkins : la mélodie d’abord. Il les respecte, les caresse, ces ballades, et ne s’envole en arpèges que lorsqu’elles veulent bien le lui permettre. — (Laurent de Wilde, Monk, 1996, collection Folio, page 196)
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arlequinade
- Bouffonnerie d’arlequin, soit dans le jeu, soit dans les paroles.
- (Théâtre) Genre de pièces de théâtre où l’arlequin joue le principal rôle.
- On vient de jouer une arlequinade fort plaisante.
- (Par extension) Toute bouffonnerie plaisante.
- (Livre) Livre animé, appelé aussi « métamorphoses », combinant des images pouvant être mobiles et placées l’une sur l’autre.
- À la différence du livre à système destiné à des adultes, les arlequinades sont des procédés utilisés pour des ouvrages destinés aux enfants, mais dont la manipulation a été longtemps réservée aux adultes. — (Gaëlle Pelachaud, Livres animés : Du papier au numérique, Éditions L’Harmattan, 2011, page 46)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.