Dictionnaire des rimes
Les rimes en : plaindre
Que signifie "plaindre" ?
Afficher la définitionMasquer la définitionwiktionary.org
- Prendre en pitié les maux d’autrui, en être touché, témoigner la compassion que l’on éprouve pour quelqu’un.
- Vraiment, par expérience, je plains le jeune prêtre que l’on envoie, pour ses débuts, évangéliser la Beauce. — (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
- Que je le plains, pécheur, en ton heure dernière ! Les maux les plus affreux sont amassés sur toi; Le noir enfer, séjour rempli d'effroi, T’attend au bout de la carrière. — (Mort du pécheur, dans Félix Dupanloup, Manuel des petits séminaires et des maisons d'éducation chrétienne, p.106, 2e éd., 1844)
- (Pronominal) — Si donc l’histoire récompense l’abnégation résignée des hommes qui luttent sans se plaindre et accomplissent sans profit une grande œuvre de l'histoire, comme l'affirme Renan, nous avons une raison nouvelle de croire à l'avènement du socialisme, […]. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, Chap.VII, La morale des producteurs, 1908, p.330)
- Employer, donner avec répugnance, à regret, d’une manière insuffisante.
- Il ne faut pas plaindre sa peine, ses pas, son temps quand il s’agit d’obliger.
- Il ne plaint pas la dépense, Il dépense volontiers.
- Verse tout plein,Il semble que tu nous le plains. — (Jean-Joseph Vadé, La Pipe cassée, chant premier, dans Catéchisme poissard, 1758)
Mots qui riment avec "indre"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "plaindre".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : indre .
-
teindre
- Faire prendre à une étoffe ou à autre chose une couleur différente de celle qu’elle avait, en la plongeant dans un liquide spécial.
- Si on mélange ensemble une solution de chlorure ferrique et une solution de prussiate rouge, on obtient une solution rouge qui teint en bleu de Prusse les fibres végétales plongées dans la liqueur, tandis que les fibres animales ne teignent pas. — (D. de Prat, Nouveau manuel complet de filature; 1re partie: Fibres animales & minérales, Encyclopédie Roret, 1914)
- Cette industrie du drap est en effet l'une des plus complexes, et le nombre des opérations nécessaires pour transformer la laine brute en produit fini est très élevé. Il fallait trier la laine, la teindre, la mélanger, la carder, la filer, la tisser, dégraisser le tissu, le fouler, le lainer, le tondre, l'épinceter, et enfin lui donner de l'éclat en le pressant. — (André Maurois, histoire de l'Angleterre, Fayard & Cie, 1937, page 235)
- Elle teignait au henné la paume de ses mains. — (Out-el-Kouloub, « Zariffa », dans Trois Contes de l’Amour et de la Mort, 1940)
- Donner une couleur à ce qui vient en contact avec elles, en parlant des choses.
- Après la bataille, la rivière était teinte de sang.
- Les mûres teignent les mains, le linge.
- Des restes d’anciennes enluminures presque effacées teignaient les murailles de couleurs étranges, et ajoutaient encore à la singularité de l’effet. — (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, 1840, édition Charpentier, 1859)
- (Pronominal) Teindre une partie de son corps.
- Se teindre les cheveux, la barbe, les sourcils, etc.
- Pourquoi t'es-tu teinte PhilamintePourquoi t'es-tu teinte, c'est affreuxJ'aimais beaucoup mieux ta vieille teinteJ'aimais beaucoup mieux tes vieux cheveux. — (refrain de la chanson "Pourquoi t'es-tu teinte ?", paroles de Jean Nohain, musique de Mireille, 1933)
- (Pronominal) (Absolument) Donner à ses cheveux, à sa barbe une couleur artificielle obtenue par la teinture.
- J’enviais ce quinquagénaire aux joues de fille qui cirait sa moustache et teignait son toupet. — (Jean-Paul Sartre, Les mots, 1964, collection Folio, page 78)
- C’est pour ça que tu t’es teint le sourcil ? Pour la fête ? Tu veux que je m’en teigne un aussi ?— (J.K. Rowling, Harry Potter et le Prince de Sang-Mêlé, traduit de l’anglais par Jean-François Ménard, 2005)
- Les jeunes femmes ont un sens aigu de ce qu'il convient de faire et de ne pas faire quand on a cessé d'être jeune. « Je ne comprends pas, disent-elles, que passé quarante ans on se teigne en blond ; qu'on s'exhibe en bikini ; qu'on coquette avec les hommes. Moi, quand j'aurai cet âge-là... » — (Simone de Beauvoir, La Force des choses, Gallimard, 1963, chapitre 6)
- Elle en oublie de se teindre les cheveux, ou, pour parler son langage, de se les rincer, comme elle le fait chaque semaine, à l’aide d’une forte décoction de café. — (Marguerite Yourcenar, Archives du Nord, Gallimard, 1977, page 311)
-
poindre
- (Rare) (Littéraire) Piquer quelqu'un ou quelque chose.
- Oignez vilain, il vous poindra ; poignez vilain, il vous oindra, en traitant avec égards un malotru, on n’en reçoit que de mauvais procédés ; au contraire, en le traitant durement, on en obtient ce que l’on veut.
- Ainsi toutes les personnes dévouées à la famille Mignon furent en proie aux mêmes inquiétudes qui les poignaient la veille avant l’expérience que le vieux soldat avait cru être décisive. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- Sa jeunesse forte et saine, ses beaux cheveux drus, son cou brun de paysanne, la simplicité honnête de ses yeux et de ses gestes francs, sans doute pensa-t-il que toutes ces choses-là se trouvaient déjà dans la petite fille qu’elle était sept ans plus tôt, et c’est ce qui le fit secouer la tête deux ou trois fois comme pour dire qu’elle n’avait vraiment pas changé. Seulement il se prit à penser en même temps que c’était lui qui avait dû changer, puisque maintenant sa vue lui poignait le cœur. — (Louis Hémon, Maria Chapdelaine, J.-A. LeFebvre, Montréal, 1916)
- Maintenant qu’on ne les poignait plus, ils se gringaçaient entre eux. — (Ernest Pérochon, Nêne, 1920)
- De vives douleurs la poignaient aux côtés et dans la poitrine, mais elle refusait de se laisser examiner par les médecins. — (Julien Green, Charlotte Brontë, dans Suite anglaise, 1927, Le Livre de Poche, page 103)
- Paraître, pousser, apparaître.
- Quelques minutes après je vis effectivement, […], poindre, en se découpant sur un ciel bleu, le toit rouge de cette maison bénie. — (Alexandre Dumas, Impressions de voyage, La Revue des Deux Mondes T.1, 1833)
- Alors, comme les coqs chantaient dans les poulaillers et comme le jour allait poindre, il se mit à l'œuvre pour ensevelir l'homme. — (Guy de Maupassant, "Saint Antoine" dans Les Contes normands)
- En sortant de la kasba nous voyons nos chameaux poindre à l'horizon, et la prudence nous commande de les attendre pour voyager de conserve avec eux. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 45)
- Comme poignait l’aube du quatrième jour et qu’un rassemblement imposant discutait les dernières hypothèses possibles, un gamin tout à coup fit remarquer que de la fumée semblait monter de la maison du poète. — (Louis Pergaud, La Disparition mystérieuse, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Le poil commence à lui poindre au menton, se dit d’un jeune garçon à qui la barbe commence à venir.
- (Sens figuré) Apparaître.
- Ce qui m’encourage, c’est l’insistance nouvelle de tous les regards à chercher le mien, regards qui me paraissent se transformer depuis quelque temps et où il me semble voir poindre une certaine curiosité […] — (Pierre Boulle, La Planète des singes, Julliard, 1994, page 159)
- Il sentait de nouveau son désir poindre et il lui fallait le tuer dans l’œuf, sinon qui sait ce qui aurait pu arriver ? — (Philippe Morvan, Ours, Calmann-Lévy, 2018)
-
guindre
- (Soierie) Petit métier pour doubler les soies, après qu’elles ont été filées.
- Le fil de soie encore grège passait au-dessus des ouvrières pour s’enrouler sur un cylindre en bois ajouré, le guindre, sur lequel il séchait progressivement. — (Emmanuelle Pagano, Trilogie des rives, Ligne & Fils, volume 1, 2015)
-
enfreindre
- Violer, transgresser, ne pas respecter, en parlant d’un traité, d’une loi, d’un privilège, d’une ordonnance, d’une règle, etc.
- « Nous disposons de politiques strictes en matière de commentaires et retirons proactivement les commentaires qui enfreignent ces règles », indique un porte-parole d’Amazon. — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 14 septembre 2022, page 15)
- Mais que dit, ou plutôt que fait l'Union européenne ? Elle ergote, ratiocine, tergiverse, louvoie, au point d'accréditer l'idée fâcheuse que, dans cette communauté de 27, il en coûte plus de transgresser les règles de bonne gestion que d’enfreindre celles d'une bonne démocratie. On punit la Grèce mais on ferme les yeux sur la Hongrie. — (Vincent Giret, Salami, dans Libération (journal), n° 9532, p.3, 4 janvier 2012)
-
adjoindre
- Joindre une ou plusieurs personnes à une ou plusieurs autres pour exécuter une chose.
- Hommes adroits et intelligents, que ce Marbre et ce Sabine, et le capitaine Craventy avait sagement fait en les adjoignant au détachement du lieutenant Hobson. — (Jules Verne, Le Pays des fourrures, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873)
- (Plus rare) D'après le traité de Verdun (843), Lothaire, qui avait été adjoint à son père dans la conduite de affaires publiques, resta empereur en nom. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- C’est d’ailleurs dans cet esprit que M. St-Pierre Plamondon s’adjoindra les services de son ex-adversaire, Frédéric Bastien, à titre de conseiller en matière d’affaires constitutionnelles. — (Marc-André Gagnon, Le PQ dévoile son nouveau «projet national» axé sur l’indépendance, Le Journal de Québec, 22 novembre 2020)
- (Sens figuré) Ajouter une chose à une autre pour faire un tout.
- Peu à peu, il agrandit son établissement, lui adjoignit un hôtel borgne où de savantes « passes » lui assurèrent de larges profits. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930)
-
craindre
- Envisager par la pensée quelqu’un ou quelque chose comme devant être nuisible, dangereux.
- Ces personnes ont craint, en pénétrant trop avant dans le système de l'homme, de voir disparaître ses plus brillantes attributions. — (Journal de médecine, chirurgie, pharmacie, etc, V. 35, 1816, page 376)
- Une accusation de complot contre la vie de Napoléon III fut abandonnée par prudence ; l’idée était dans l’air, on craignait d’évoquer l’événement. — (Louise Michel, La Commune, Paris : P.-V. Stock, 1898, page 22)
- Nous ne prenions jamais une auto dans que je dise au chauffeur : « Pas trop vite hein, vieux, madame a peur. » Mais il savait bien que c’était moi qui « craignais », comme on dit en Avignon, et il riait de bon cœur. — (Léon Daudet, Souvenirs des milieux littéraires, politiques, artistiques et médicaux/Vingt-neuf mois d’exil, Grasset, réédition Le Livre de Poche, page 462)
- Stendhal dit quelque part que le soldat ne craint pas la mort, parce qu'il espère bien l'éviter par son industrie ; cela s’appliquait tout à fait à ce genre de guerre que nous faisions. — (Alain, Souvenirs de guerre, Hartmann, 1937, page 102)
- Jim et Jimmy, qui devaient débuter le surlendemain à Genève, avaient craint qu'on ne les empêchât de partir. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
- Ahmed Abdou s'effrayait aussitôt, et craignait que la graine dure et traîtresse, cachée sous les fibres, ne blessât la fillette. — (Out-el-Kouloub, « Zariffa », dans Trois Contes de l’Amour et de la Mort, 1940)
- Ne craindre ni Dieu ni diable, se dit d’un homme qu’aucune crainte n’arrête.
- Je ne crains pas de le dire, de l’assurer, etc., Je n’hésite pas à le dire, à l’assurer, etc., parce que j’en ai la certitude.
- Respecter, révérer.
- Craindre Dieu.
- Craindre son père, sa mère.
- Être susceptible de subir certaines choses qui peuvent atteindre, endommager ou détruire.
- Ces arbres ne craignent pas le froid.
- Cette couleur craint le soleil.
- Ce vase de terre ne craint pas le feu.
- (Intransitif) (Populaire) Présenter un risque, être dangereux, en parlant d'une personne ou d'une situation.
- Des grosses bêtesDes choses pas sympaDes gros trucs cracras qui craignent grouillent et qu’ont les crocs— (Stupeflip, Les Monstres sur l’album Stupeflip, 2003)
- Il craint.
- Ça craint.
-
ceindre
- Entourer ; environner.
- Pendant que le « grand frisé » s’occupe du déjeuner, nous allons promener les enfants dans les allées de tilleuls qui ceignent les débris des vieilles tours de garde du château. — (Gérard de Nerval, Les Filles du feu, Sylvie, 1854)
- Cette zone forestière correspond à la région humide des nuages qui ceignent les flancs du pic pendant la majeure partie de l’année et qui se dissipent généralement le soir pour reparaître peu après le lever du soleil. — (Frédéric Weisgerber, Huit jours à Ténériffe, dans la Revue générale des sciences pures et appliquées, Paris : Doin, 1905, vol.16, pp. 1041)
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (En particulier) Serrer et entourer quelque partie du corps, en parlant d’une chose.
- Et, embrassant son ami, il s’habilla, ceignit son épée, sortit de la chambre, descendit aux écuries, […]. — (Alexandre Dumas, Othon l’archer, 1839)
- Marions nos mains, toi qui, monarque éphémère, ceins la couronne de papier doré, […]. — (Aloysius Bertrand, Gaspard de la nuit, 1842)
- Cela intéressait vivement notre maître d’hôtel pourtant, car le voici ceint de son blanc tablier, la mine souriante, […]. — (Gustave Fraipont, Les Vosges, 1923)
-
épreindre
- Serrer, presser quelque chose pour en tirer le suc, pour en exprimer le jus.
- Épreindre des herbes.
- Épreindre du verjus.
- (Par extension) Faire sortir en pressant.
- Épreignez-en le suc.
-
oindre
- (Vieilli) Frotter d’huile ou de quelque matière grasse.
- Quant à la couleur naturelle du corps de ce chef Béchuana, on ne pouvait la reconnaître sous l’épaisse couche d’ocre qui l’oignait des pieds à la tête. — (Jules Verne, Aventures de trois Russes et de trois Anglais, 1872)
- Naïvement, il avait commencé par penser que c’étaient là des gens qui s’étaient blessés en faisant du cheval et maintenant, clopinant, réclamaient à grands cris qu’on les oignît d’âme ; mais il dut reconnaître peu à peu que cet appel réitéré qui lui avait paru d’abord si comique trouvait partout de vastes échos ; la science commençait à se démoder, et le type d’homme indéfini qui domine notre époque avait commencé à s’imposer. — (Robert Musil, L’Homme sans qualités, 1930-1932 ; traduction de Philippe Jaccottet, 1956, tome 1, p. 290)
- On se baque ensemble, miss et moi. Elle m’oint. Si tu verrais ces crèmes, lotions, onguents qu'elle dispose (c.d.B.) ! Un fourbi formide. Et efficace ! — (Frédéric Dard, San Antonio : Poison d'avril ou la vie sexuelle de Lili Pute, Fleuve Noir, 1985)
- Il fallait, pour fixer les fards, oindre de cérat frais le visage et la poitrine : […]. — (Pierre Louÿs, Aphrodite, Mercure de France, Paris, 1896)
- Ils les oignirent, à cause qu’ils étaient fort fatigués. — (Louis-Isaac Lemaistre de Sacy, Bible, Paralip. II, XXVIII, 15.- cité par Littré)
- (Bible) Elle [Judith] se lava le corps, se l’oignit d’un parfum précieux. — (Louis-Isaac Lemaistre de Sacy, ib. Judith, X, 3.- cité par Littré)
- (Religion) Consacrer avec les huiles saintes.
- Le pape envoya un bref par lequel il permettait au roi [Louis XI] de se faire oindre une seconde fois de l’huile de la sainte ampoule. — (Charles Pinot, Œuv. t. III, page 335. - cité par Littré)
- L’église ce dimanche, regorge de gens qui ne fréquentent qu’aux enterrements, aux bouts de l’an, à la fête patronale, des têtes de bois qui ne l’appellent que pour les derniers sacrements, et qu’il oindra, à l’agonie, dans l’inconscience quasi totale, absous néanmoins de toutes leurs fautes. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- Il s’oignit de gomina, et traqua plaqua implacablement les touquettes qui rebiquaient. — (Patryck Froissart, La Mise à nu, Mon Petit Éditeur, 2011, page 308)
-
geindre
- Variante de gindre.
- Et Mahoudeau exagérait ses brutalités voulues, les mains convulsées, ainsi qu’un geindre dont les poings pétriraient un monde — (Émile Zola, L'Œuvre, 1886)
- Avoue-toi cela, Vingtras ; ne mets pas à ton acquit la pâleur qui t’a envahi la face devant le geindre fusillé ! — (Jules Vallès, L’Insurgé, G. Charpentier, 1908)
-
cylindre
- (Géométrie) Solide de révolution engendré par une droite (la génératrice) mobile tournant autour d’un axe auquel elle est parallèle.
- Objet ayant exactement ou approximativement cette forme.
- (En particulier) (Art) Gros rouleau de pierre, de bois ou de métal dont on se sert pour soumettre certaines choses à une pression uniforme.
- Cylindre à feutrer, à fouler. - Il faut faire passer le cylindre sur cette route.
- (En particulier) (Mécanique automobile) Partie mobile du piston des freins.
- (En particulier) (Papeterie) Rouleau armé de lames de fer qui sert à broyer les chiffons.
- Coquillage appelé aussi rouleau, et plus ordinairement volute.
- (Mécanique) Élément d’un moteur à explosion dans lequel se déplace le piston.
- Exiger que le moteur de votre Tracteur ou de votre Camion, quel qu'il soit, possède des cylindres inéclatables BAUCHET, donnant seuls entière sécurité. — (Publicité de la Maison Bauchet à Rethel, parue dans Le Génie rural, n° 101-102 de novembre 1914, page 44)
- Depuis le record du monde de distance en ligne droite […]: le moteur de 600 CV Hispano avait été remplacé par un 650 CV Hispano à cylindres en acier nitruré, que l'on peut appeler le moteur de l'année. — (Dieudonné Costes et Maurice Bellonte, Paris-New-York, 1930)
- C’était un Breguet dernier modèle, 12 cylindres, 340 chevaux, 180 kilomètres à l'heure. — (Jacques Mortane, Missions spéciales, 1933, page 50)
- Jean Robin (Ad. Sénégal) fut ainsi dépanné un jour par un forgeron maure (un mallem) « qui, alors que je me trouvais en panne dans un village de brousse, parce que la camionnette à gazogène (c'était pendant la guerre) avait un cylindre fendu, le répara à l’aide d’un morceau de théière en étain […]. » — (Bernard Viollier, Les conditions d’exercice du métier, dans La France d’outre-mer (1930-1960), sous la direction de Jean Clauzel, Karthala Éditions, 2003, page 96)
- (Informatique) Emplacement des têtes de lecture d’un disque dur, divisé en plateaux, eux-mêmes divisés en pistes formant des secteurs d’octets.
- (Médecine) (Par ellipse) Cylindre hyalin, dans une analyse d’urine.
- Un peu d’albumine et des cylindres, ce ne serait rien si tu étais comme tu l’espères. Mais je suis sûr maintenant que l’aménorrhée n’est, aussi, qu’un symptôme. Je ne sais pas de quoi d’ailleurs. — (Hervé Bazin, Qui j’ose aimer, Grasset, 1956, pages 83-84)
- (Jeux) Au jeu de la roulette, récipient circulaire tournant et muni d’encoches ayant des numéros de différentes couleurs, dans lequel on jette la bille.
- Dans la première, les croupiers parvenaient à soustraire des plaques de joueurs perdants et les replaçaient sur des numéros, soit selon leur inspiration, soit à la demande des " barons ". Si ce numéro sortait, les gains étaient perçus par les " barons " ; la seconde technique consistait à composer le jeu avec une très grande agilité au moment même où la bille s'arrêtait dans le cylindre [...]. — (Guy Porte, Vingt-huit personnes seront jugées à la fin du mois de juillet à Nice, lemonde.fr, 1er juillet 1978)
- Le croupier lance une petite bille d’ivoire sur les rebords du plateau, dans le sens des aiguilles d'une montre, et actionne, en même temps, le cylindre dans le sens contraire. — (Le jeu de la roulette, jeu-roulette.info)
- (Serrurerie) Partie, parfois amovible, de certaines serrures, c'est dans cette partie que l'on introduit la clé et où se trouve le mécanisme de sécurité.
- Un cylindre de serrure à goupilles est composé de deux éléments : le stator et le rotor. La clé rentre dans le rotor, mobile, et le fait tourner dans le stator, qui reste fixe. — (Michel Branchu, Christophe Branchu , La sécurité dans la maison, Éditions Eyrolles, 2012)
- (Mobilier) Rideau coulissant en quart de cercle assurant la fermeture d'un bureau.
- Lors de son entretien avec le baron, il avait remarqué que son interlocuteur jetait parfois un coup d’œil sur un grand bureau d’acajou dont le cylindre n’était pas rabattu. — (Maurice Leblanc, La Comtesse de Cagliostro, 1924)
-
cindre
- Instrument de charpentier et de charron, servant à faire des trous.
-
gindre
- (Désuet) Ouvrier d’une boulangerie, celui qui pétrit le pain.
- Le gindre a le sentiment de la pâte; ses doigts exercés lui indiquent quand il doit redoubler d'énergie. — (Bulletin des travaux de la Société libre d'émulation du commerce et de l'industrie de la Seine-Inférieure, Rouen, 1857-1858)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.