Dictionnaire des rimes
Les rimes en : piquant
Que signifie "piquant" ?
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- Qui pique.
- Les branches des rosiers sont piquantes.
- Les orties sont piquantes.
- Qui fait une impression vive sur l’organe du goût ou de l’odorat.
- À mesure que le rhum vieillit, il se colore, se brunit ; il prend, avec une odeur piquante, une saveur acre & desséchante, dont la nuance empyreumatique huileuse fait dire, à ceux qui n’y sont point accoutumés, que cette liqueur sent le vieux cuir. — (Antoine-François Fourcroy et Louis-Nicolas Vauquelin, Encyclopédie méthodique: Chimie et métallurgie, volume 6, 1815, page 51)
- La nature, pimpante et piquante comme une brune au printemps, devient mélancolique et douce comme une blonde, les gazons se dorent, les fleurs d’automne poussent leurs pâles corolles, ce n’est plus les marguerites qui percent les pelouses de leurs yeux blancs, mais de rares calices violâtres. — (Honoré de Balzac, Les Paysans, 1845, deuxième partie, chapitre septième)
- (Cuisine) (En particulier) Stimulant comme le piment et le gingembre.
- Qualifie la température, quand elle est très froide.
- Un froid piquant.
- Un vent piquant.
- Une bise extrêmement piquante.
- (Sens figuré) Qui est offensant, en parlant principalement des discours.
- Ils se sont dit des mots piquants, des paroles piquantes.
- Il lui a répondu d’une manière piquante.
- Raillerie piquante.
- (Sens figuré) Qualifie ce qui fait une impression vive et agréable sur l’esprit, sur les sens, et particulièrement des discours, des écrits et des ouvrages d’art qui plaisent par quelque chose de fin et de vif.
- Le sel piquant de ses bons mots, de ses reparties, de ses plaisanteries.
- Il faut remarquer que cette portion de la littérature du moyen-âge est peut-être la plus piquante, mais à coup sûr est la plus frivole. — (Jean-Jacques Ampère, La Littérature française au moyen-âge, Revue des Deux Mondes, 1839, tome 19)
- Se dit des personnes qui plaisent par la vivacité et par l’agrément de leur physionomie plus que par la régularité de leurs traits.
- Nous eûmes hier un joli concert suivi d'un bal : on ne connaît ici que le menuet. J'eus le plaisir d'en danser plusieurs avec une Portugaise charmante de seize ans et demi : elle a une taille de nymphe , une physionomie piquante, et la grâce plus belle encore que la beauté, on la nomme Dona Theresa. — (Évariste de Parny, « Lettre à son frère, de Rio-Janéiro, septembre 1773 », dans le recueil Œuvres d'Évariste Parny, tome 1, Paris : chez Debray, impr. Didot l'aîné, 1808, page 213)
- Lisbeth fut alors la brune piquante de l’ancien roman français. — (Honoré de Balzac, La Cousine Bette, 1846)
- Y se la farcirait bien laga, la piquante soubrette, sur l’angle du bureau, qu’il a pas encore étrenné à cet effet. — (Albert Simonin, Hotu soit qui mal y pense, Gallimard, Paris, 1971, page 121)
Mots qui riment avec "an"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "piquant".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : an , ans , ant , ants , and , iant , iants , ents , ment , emp , emps , end et ends .
-
restant
- Qui reste.
- Il est la seule personne restante de cette famille.
- C’est le seul héritier restant de quatre qu’ils étaient.
- La somme restante.
- Les cent francs restants.
-
accidentellement
- D’une manière accidentelle.
- Des scientifiques créent la pile du futur accidentellement. Souvent, les avancées scientifiques sont les résultats de plusieurs années de recherche… Mais certaines d’entre elles se découvrent accidentellement. Deux scientifiques de l’Université de Californie à Los Angeles ont inventé la pile du futur par total hasard. Chose assez surprenante nous direz-vous ! — (Bigorre Informatique Solution, 24 mai 2013)
- […] ; encore sa vie fut-elle accidentellement écourtée, puisqu’il périt « de langueur » un an après avoir été éborgné par un corbeau. — (Jean Rostand, La vie des crapauds, 1933)
- Les courroies ont l’avantage de glisser sur la poulie lorsque l’action de l’outil devient accidentellement trop forte : ce glissement fait éviter la rupture de l’outil ou des appareils de tour. — (Coquilhat, Cours élémentaire sur la fabrication des bouches à feu en fonte et en bronze, et des projectiles, part. 3, dans Mémoires de la Société royale des sciences de Liège, t. 13, 1858)
- On sait que l’emploi du fer fut inconnu de toute l’Amérique avant l’arrivée de Colomb. […]. Parfois cependant le fer météorique est employé accidentellement. — (René Thévenin & Paul Coze, Mœurs et Histoire des Indiens Peaux-Rouges, Payot, 1929, 2e éd., p.18)
-
abaissement
- Action d’abaisser, de s’abaisser, ou résultat de cette action.
- Plus tard, par une méthode déjà plus délicate, j’inscrivais les phases d’élévation et d’abaissement des ailes d’un oiseau qui vole, la trajectoire décrite dans l’espace par la pointe de l’aile, les changements du plan alaire, les oscillations du corps dans leurs rapports avec les mouvements du vol. — (Étienne-Jules Marey, Le Fusil photographique, dans La Nature - Revue des sciences, 1882, page 326)
- L’abaissement du mercure dans le baromètre.
- L’abaissement de la voix.
- (Sens figuré) Diminution ; affaiblissement.
- […], et, généralement, sous toutes les zones boréales, c’est dans le mois de février que s’observent les plus extrêmes abaissements de température. — (Jules Verne, Le Pays des fourrures, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873)
- Un abaissement des prix a été annoncé.
- Abaissement des caractères.
- Louis XI travailla beaucoup à l’abaissement de la maison de Bourgogne.
- L’abaissement de la natalité.
- L’abaissement des revenus, du taux de l’intérêt.
- (Sens figuré) Humiliation ; état de bassesse.
- L’esclavage n'entraînait pas du reste un abaissement irrémédiable, et on voyait au makhzen des affranchis parvenir aux fonctions les plus élevées. — (Frédéric Weisgerber, Au seuil du Maroc Moderne, Institut des Hautes Études Marocaines, Rabat : Les éditions de la porte, 1947, page 34)
- Un tel abaissement ! Il ne pense plus qu’à la boisson !
- (Sens figuré) Humilité, état qui mêle crainte et respect.
- Le vassal se tient dans l’abaissement devant son seigneur.
- Se tenir dans l’abaissement devant Dieu.
- (Sens figuré) Déclin, dégénérescence d'une personne, d'une institution ou de la société.
- Nous vivions alors dans une époque étrange, comme celles qui d'ordinaire succèdent aux révolutions ou aux abaissements des grands règnes. — (Gérard de Nerval, Les Filles du feu, Sylvie, 1854)
- Chaque génération plus incertaine qui succède à des générations déjà fatiguées, chaque grand esprit qui meurt sans descendance, sont des signes auxquels on reconnaît, dit-on, un abaissement dans la température morale d’un pays. — (Eugène Fromentin, Dominique, L. Hachette et Cie, 1863, réédition Gründ, page 238)
- L’abaissement du prince inquiète son entourage.
- L’abaissement de l’administration russe a provoqué la résurgence de volontés indépendantistes.
- L’émergence de la civilisation romaine accentua l’abaissement de la civilisation grecque.
- (Médecine) Descente d'un organe à la suite d'un problème de ses supports naturels.
- On a procédé à un abaissement du foie.
- Abaissement de la cataracte, opération par laquelle on fait descendre au-dessous du niveau de la pupille le cristallin devenu opaque.
- Abaissement d’un astre : quantité dont on doit diminuer la hauteur apparente d’un astre pour avoir sa hauteur vraie.
- Abaissement d’une équation : réduction d’une équation à un degré moindre.
- Abaissement pour un blason : addition dans un écu de quelque pièce qui en abaisse la valeur.
-
abdiquant
- Celui qui abdique.
- ABDIQUANT. s.m. Celui qui abdique. Çe mot est omis dans tous les dictionnaires. Si celui en faveur duquel l’abdication a été faite vient à mourir, ou s’il n’accepte pas l’abdication, les droits de l’abdiquant restent entiers. (Dict. de la conv.) — (Louis-Nicolas Bescherelle (dit Bescherelle aîné), Dictionnaire national, ou dictionnaire universel de la langue française, tome 1, 1845, première édition → consulter cet ouvrage)
-
brutalement
- Avec brutalité ; violemment.
- Reprenez tout ce sang de qui la lâcheté a si brutalement souillé la pureté. — (Pierre Corneille, Horace V, 1)
- Soudainement ; de manière inattendue.
- D'un seul coup, brutalement, le flotteur gauche s'engagea. Je fus emmené dans un « cheval de bois » à gauche, que je pus contrecarrer quelque peu en accélérant. — (Jean Mermoz, Mes Vols, Flammarion, 1937, page 62)
- Il hocha la tête, soupirant, s’avouant très bas, que peut-être il eût préféré que Jeanne noçât sans rien lui dire, plutôt que de l’abandonner brutalement ainsi. — (Joris-Karl Huysmans, En ménage, Paris : chez Charpentier, 1881 ; édition critique de Gilles Bonnet, Librairie Droz, 2005, p. 254)
- Pris d’un zèle soudain, il redéposa son fardeau dans la camionnette, bondit à son volant, et dégagea le véhicule avec une telle brusquerie, qu’un conducteur, trop serré, freina brutalement, et l’agonit d'insultes. — (Serge Montigny, Meurtres pour dames, Librairie des Champs-Élysées, 1978, chapitre VIII)
-
partant
- Qui part.
- (Familier) Qui est disposé, qui a envie.
- - Moi, je vais vous dire, je suis partant pour aller becqueter tout de suite [...]. — (Tito Topin, Shanghai Skipper, Série noire, Gallimard, 1986, page 48)
- Christian Fechner n’était pas partant ?Non, il n’a pas voulu. — (Patrice Leconte, J’arrête le cinéma- Entretiens avec Hubert Prolongeau, Calmann-Lévy, 2011)
- On est toujours partants pour se dézinguer le crâne, mais v’là la dèche d’alcool. Il faudrait trouver de la pillave. — (Johann Zarca, Le Boss de Boulogne, Don Quichotte éditions, 2014)
- Le jeune monégasque, qui a pris le volant pour l’équipage AF Corse, a déclaré à l’issue de la course être partant pour participer à une véritable édition de la mythique compétition d’endurance. — (Lola Senoble, L’équipe #StrongTogether huitième aux 24 Heures du Mans virtuelles, monaco-tribune.com, 15 juin 2020)
-
affaiblissement
- État de ce qui est affaibli.
- Le défaut d'exercice, le confinement dans une atmosphère très-limitée, sont des causes d’affaiblissement de l’organisme, et par suite des causes prédisposantes de la tuberculose. — (Alphonse Laveran, Traité des maladies et épidémies des armées, Paris : chez G. Masson, 1875, p. 323)
- Quant au comté de Flandre, sa dépendance politique envers la France l’entraîna, malgré lui et contre ses intérêts traditionnels, dans les conséquences de l’affaiblissement de la monnaie royale. — (Albert Marignan, Jean Georges Platon, Maurice Prou, Le Moyen âge: Volumes 59 à 60, 1953)
- (Télécommunications) Diminution d’une puissance électrique, acoustique ou électromagnétique entre deux points.
- (Métrologie, Télécommunications) (En particulier) Expression quantitative de cette diminution par le rapport, généralement en décibels, de la valeur en deux points d’une puissance ou d’une grandeur qui est liée à la puissance par une relation bien définie.
- L'ARCEP a dans un premier temps ouvert le Re-ADSL2 aux lignes dont l'affaiblissement est inférieur à 75 dB et a défini un mode de calcul de cette valeur théorique d'affaiblissement de la ligne. En décembre 2005, la valeur maximale d'affaiblissement validant l'éligibilité aux offres commerciales Re-ADSL2 a été repoussée à 78 dB.
-
effrayant
- Qui fait peur ; qui donne de l’effroi ; qui effraye.
- Des bruits effrayants.
- […]; des multitudes éperdues grimpèrent par d’effrayants sentiers jusqu’à ces régions si élevées que les arbres ne poussaient plus. — (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
- Son truc : les bébêtes effrayantes, qu’il a notamment croisées à Bekasi, Jakarta, Batam ou encore sur l’île de Java occidentale. — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 8 décembre 2022, page 13)
- À la fin de la huitième lune, une chaleur lourde s'étendit sur la vieille cité et ramena avec elle une effrayante recrudescence de puanteur ambiante. — (Albert Gervais, Æsculape dans la Chine en révolte, Gallimard, 1953, page 290)
-
prend
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe prendre.
- Favrolles prend la parole. Son vide intérieur, son inconscience braillarde se masquent sous l’énergie de ses propositions. — (Léon Trotsky, Le drame du prolétariat français, 1922, annexe à l'édition de 1964 de Littérature et Révolution (les Lettres Nouvelles, éditeur))
- Et puis, la fatalité dresse un buisson imprévu où se prend la robe de Nicole et c’est là que les Athéniens s’atteignirent. — (André Benzimra, L’école buissonnière, nouvelle, 1976)
-
simplement
- Sans complication.
- L’action de cette pièce est conduite simplement.
- Seulement.
- S'il n'y a aucun signe plessimétrique ou stéthoscopique indiquant une lésion superficielle du poumon, et si la respiration est simplement affaiblie, on ne peut guère hésiter qu'entre l'existence d'indurations centrales ou disséminées et un état emphysémateux du poumon. — (Commentaire sur De l'auscultation plessimétrique, du docteur Noël Gueneau de Mussy (article paru dans L'Union médicale, 1976, n° 83, 85 et 87), publié dans Archives médicales belges, 1876, vol. 10, page 198)
- Mais aussi parce que nous nous trouvons à la veille d’une tragédie. L’angoisse monte, celle de perdre nos proches, ou simplement celle de mourir. — (Michel Eltchaninoff, « Carnet de la drôle de guerre », dans la newsletter du 21/03/220 de Philosophie Magazine.)
- Avez-vous jamais rien vu qui paraisse plus contraire [les lois de l’Évangile et les lois du monde] ? Et cependant, quand je vous dis que nos pères ont accordé ces choses, vous me dites simplement que cela vous étonne. — (Blaise Pascal, Les Provinciales, VII, 25 avril 1656)
- […] mais dans la pensée que ce n’est pas votre faute [si je n’ai pas reçu vos dernières nouvelles], je ne fais simplement que me plaindre de l’infidélité de nos courriers […] — (Marquise de Sévigné, Lettres de Madame de Sévigné, 21 (À Ménage, 19 août 1652))
- Mais Longin ne fut pas simplement un critique habile, ce fut un ministre d’État considérable […] — (Nicolas Boileau-Despréaux, Traité du sublime, Préface)
- D’une manière simple, sans recherche, sans ornement.
- […] la tristesse doit parler simplement, si elle veut nous intéresser […] — (César Chesneau Dumarsais, Traité des Tropes, 1730, II, 9 (L’Hypotypose))
- On s’accoutume à bien parler en lisant souvent ceux qui ont bien écrit ; on se fait une habitude d’exprimer simplement et noblement sa pensée sans effort. — (Voltaire, Correspondance générale : À Mme Dupuy, 20 juin 1756)
- S’il [Marivaux] ne pouvait se résoudre à dire simplement les choses même les plus communes, du moins la facilité avec laquelle il parlait de la sorte, semblait demander grâce pour ses écrits […] — (Jean le Rond D’Alembert, Éloge de Marivaux)
- Sitôt que la petite maison de Mont-Louis fut prête, je la fis meubler proprement, simplement, et retournai m’y établir, ne pouvant renoncer à cette loi que je m’étais faite, en quittant l’Ermitage, d’avoir toujours mon logement à moi : mais je ne pus me résoudre non plus à quitter mon appartement du petit château. — (Jean-Jacques Rousseau, Les Confessions, 1782-1789, Livre X)
- Mais, madame, vous serez la seule, à cette fête, mise aussi simplement […] — (Stéphanie Félicité Ducrest de St-Albin, Les Veillées du château, tome I)
- Naïvement, sans détour.
- Elle était heureuse simplement, sans réflexion et sans autre désir que celui de voir son bonheur durer éternellement. — (Isabelle Eberhardt, Yasmina, 1902)
- Bonnement, sans finesse.
- C’est un bon homme, il y procède simplement.
-
adaptant
- Participe présent du verbe adapter.
-
priant
- Qui prie, qui est en prière.
- La réalité chrétienne, peut-être, se trouvait là, dans cette vie des âmes priantes. — (Joseph Malègue, Augustin ou Le Maître est là, 1880)
- Alors les mers soulèvent leurs eaux, engloutissent dans leurs abîmes les planches ; les ouragans, les tremblements de terre renversent les maisons ; la peste, les maladies diverses déciment les familles priantes ; mais les hommes ne s’en aperçoivent pas. — (Comte de Lautréamont, Les Chants de Maldoror, Chant premier, 1869)
-
littéralement
- D’une façon littérale ; à la lettre ; dans le plein sens du mot.
- Ces épîtres ont été expliquées littéralement, traduites en français et annotées par M. Em. Taillefert, professeur au Collège royal de Saint-Louis. — (Horace, Épîtres, publication en 1846)
- La troupe se mit en marche à l’indienne, c’est-à-dire en tournant littéralement le dos à l’endroit vers lequel elle se dirigeait. — (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l’Arkansas, Éditions Amyot, Paris, 1858)
- Dans celui-là, les deux puissantes agglomérations industrielles de Rouen et du Havre agirent littéralement comme des arrêtoirs, en exerçant localement assez d'attraction pour empêcher un prolétariat, voué, de toute manière, à l'exode, de s'éloigner trop de sa terre natale. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Dans la salle, trop étroite pour contenir un aussi grand nombre de gens, on s'écrasait littéralement. — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
- Mais il ne faut pas rire de la choléraphobie. Mme de Boigne affirme que quelques personnes, entre autres la comtesse de Montesquiou-Fesenac, sont littéralement mortes de peur, sans aucune maladie. — (Ange-Pierre Leca, Et le choléra s'abattit sur Paris - 1832, Albin Michel, 1982, page 104)
- Dans un système lexical où les fibres sont les os, l’amidon est littéralement la substantifique moelle du manioc.— (Patrice Bidou, Une civilisation du manioc amer, in Le Mythe de Tapir Chamane : Essai d’anthropologie psychanalytique, 2001, page 56)
- (Familier) Totalement, absolument ; vraiment.
- Mais son style de vie littéralement extraordinaire sera aussi à l’origine de la disgrâce de Jayalalitha. — (Stéphanie Tawa Lama-Rewal, Femmes et politique en Inde et au Népal : image et présence, 2004)
- Finalement, hormis mon éternel couple d’indécis, venu visiter un appartement, tout en sachant qu'il ne l’achèterait pas, je suis assez satisfait de ma rencontre avec cette Latine, qui me fait littéralement fondre. — (Jean-Frédéric Toiron, « Symphonie au balcon », dans Voyeurisme, ouvrage collectif, Évidence Éditions, 2019)
- Koroibete a littéralement dansé dans la défense géorgienne. — (compte rendu de match de rugby Australie-Géorgie sur le site du Rugbynitère)
-
piquant
- Qui pique.
- Les branches des rosiers sont piquantes.
- Les orties sont piquantes.
- Qui fait une impression vive sur l’organe du goût ou de l’odorat.
- À mesure que le rhum vieillit, il se colore, se brunit ; il prend, avec une odeur piquante, une saveur acre & desséchante, dont la nuance empyreumatique huileuse fait dire, à ceux qui n’y sont point accoutumés, que cette liqueur sent le vieux cuir. — (Antoine-François Fourcroy et Louis-Nicolas Vauquelin, Encyclopédie méthodique: Chimie et métallurgie, volume 6, 1815, page 51)
- La nature, pimpante et piquante comme une brune au printemps, devient mélancolique et douce comme une blonde, les gazons se dorent, les fleurs d’automne poussent leurs pâles corolles, ce n’est plus les marguerites qui percent les pelouses de leurs yeux blancs, mais de rares calices violâtres. — (Honoré de Balzac, Les Paysans, 1845, deuxième partie, chapitre septième)
- (Cuisine) (En particulier) Stimulant comme le piment et le gingembre.
- Qualifie la température, quand elle est très froide.
- Un froid piquant.
- Un vent piquant.
- Une bise extrêmement piquante.
- (Sens figuré) Qui est offensant, en parlant principalement des discours.
- Ils se sont dit des mots piquants, des paroles piquantes.
- Il lui a répondu d’une manière piquante.
- Raillerie piquante.
- (Sens figuré) Qualifie ce qui fait une impression vive et agréable sur l’esprit, sur les sens, et particulièrement des discours, des écrits et des ouvrages d’art qui plaisent par quelque chose de fin et de vif.
- Le sel piquant de ses bons mots, de ses reparties, de ses plaisanteries.
- Il faut remarquer que cette portion de la littérature du moyen-âge est peut-être la plus piquante, mais à coup sûr est la plus frivole. — (Jean-Jacques Ampère, La Littérature française au moyen-âge, Revue des Deux Mondes, 1839, tome 19)
- Se dit des personnes qui plaisent par la vivacité et par l’agrément de leur physionomie plus que par la régularité de leurs traits.
- Nous eûmes hier un joli concert suivi d'un bal : on ne connaît ici que le menuet. J'eus le plaisir d'en danser plusieurs avec une Portugaise charmante de seize ans et demi : elle a une taille de nymphe , une physionomie piquante, et la grâce plus belle encore que la beauté, on la nomme Dona Theresa. — (Évariste de Parny, « Lettre à son frère, de Rio-Janéiro, septembre 1773 », dans le recueil Œuvres d'Évariste Parny, tome 1, Paris : chez Debray, impr. Didot l'aîné, 1808, page 213)
-
autrement
- D’une façon autre.
- À peu près en même temps que Bonnet faisait ses curieuses observations, les naturalistes découvraient d’autres phénomènes bien autrement inconciliables avec les idées qu’on regardait alors comme les fondemens de la science. — (Jean Louis Armand de Quatrefages de Bréau, Les Métamorphoses et la généagénèse, Revue des Deux Mondes, 2e période, tome 3, 1856 (pp. 496-519))
- Avant, il était impossible d’accéder aux textes autrement qu'en ouvrant mécaniquement le papyrus. Là, avec la tomographie X en contraste de phase (XPCT), on arrive à reconstituer des lettres, un alphabet. — (Iegor Gran, Entretien avec Daniel Delattre, papyrologue : « Avec la technologie, on a l'impression de comprimer le temps », dans Charlie hebdo n°1240 du 27 avril 2016, page 15)
- Si la réussite d'un pétanquiste chevronné est imputable à sa capacité technique, il en va autrement de l'échec. Celui-ci est attribué à des causes extérieures au joueur, qui pour l'expliquer invoque la « déveine ». — (Hélène Vouhé, « Le métal, ça s'travaille : La pétanque, ou comment la technique transforme un monde régi par la chance », dans Jeux rituels: dédiés à la mémoire d'Éric de Dampierre et en hommage à sa vision de la recherche, Paris : Centre d'études mongoles & sibériennes/ Librairie C. Klincksieck, 2000, p. 358)
- Sinon ; sans quoi.
- L’exécution des condamnés a lieu l'hiver, à 7 heures du matin ; mais il fallait être rendu avant minuit : autrement on ne pourrait plus fendre la foule. — (Ivan Tourgueniev, L'Exécution de Troppmann, avril 1870, traduction française de Isaac Pavlovsky, publiée dans ses Souvenirs sur Tourguéneff, Savine, 1887)
- Dites-lui qu’il soit plus sage, qu’autrement on le châtiera, qu’autrement il s’en trouvera mal.
- Beaucoup plus.
- Cette affaire est bien autrement importante.
- louhans
-
clairement
- D’une manière claire et nette.
- Les principaux problèmes auxquels il faudra faire face dans vingt ans sont clairement posés : la Corée du Nord et l’Iran auront-ils à cette date une arme nucléaire qui puisse être vectorisée ? — (Thérèse Delpech, L'ensauvagement : Le retour de la barbarie au XXIe siècle, éd. Bernard Grasset, 2005, p. 199)
- Si vous vous expliquiez un peu plus clairement. — (Pierre Corneille, Sertor. IV, 1. - cité par Littré)
- [Elle] […] fait voir clairement les merveilleux effets Qu’en un cœur irrité produisent les bienfaits. — (Pierre Corneille, Médée, IV, 4. - cité par Littré)
- Ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement. — (Nicolas Boileau-Despréaux, Art p. I. - cité par Littré)
- (Néologisme) Indéniablement, sans aucun doute.
- C’est clairement moins cher dans ce magasin.
-
restaurant
- (Désuet) Aliment ou nourriture qui revigore, d’où repas.
- Je me contenterai de remarquer très sérieusement, que le substantif féminin Frigousse, salade de viandes froides, est oublié dans le Dictionnaire de l’Académie ; ce qui n’est guère excusable, une copieuse frigousse étant le meilleur restaurant qu’on puisse offrir à des chasseurs en halte, ou à des pêcheurs fatigués. — (Gabriel Feydel, Remarques morales, philosophiques et grammaticales, sur le Dictionnaire de l’Académie, Antoine-Augustin Renouard, Paris, 1807, page 118)
- (Sens figuré) — Chacune de vos conquêtes est mon restaurant. — (Voltaire)
- Établissement commercial où l’on vend des repas.
- Ils s’attablent dans de bons restaurants, se font déboucher des bouteilles de Châteauneuf-du-Pape, dégustent des liqueurs. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Il continua sa marche, pénétrant dans la vieille ville, et entra dans un petit restaurant qui servait de la socca, un plat traditionnel qu'il appréciait. — (Michael Genelin, Les jeunes filles et la mort, 2013)
- Et pourtant Elhamy est un gourmand, qui ne mangerait pas aussi souvent au restaurant, si sa femme savait mieux l’allécher ici. — (Out-el-Kouloub, « Zaheira », dans Trois contes de l’Amour et de la Mort, 1940)
- Les adresses gourmandes connaissent le même phénomène, les brasseries, salons de thé, cafés-restaurants côtoient les fast-food, et les restaurants de cuisine étrangère font leur apparition. — (Delphine Christophe, Georgina Letourmy, Paris et ses cafés, 2004, page 101)
- Nous étions en pleine déclaration d’amour quand un maître d’hôtel, ou quelque chose du genre, habillé en pingouin cravaté, est sorti du restaurant chic en face de nous. — (Claude Champagne, Amour et Jules, Québec Amérique, 2009)
- Service d’une collectivité servant des repas à leurs adhérents.
- Le lundi, c’est spaghetti au restaurant universitaire.
- (Régionalisme) Pain de quatre-cents grammes dans certaines régions du sud de la France.
-
marrant
- (Familier) Comique ; drôle ; ludique.
- Comme il est têtu, il finit par faire des trucs marrants sans que l'on puisse les décrire. Ou plus exactement, en les décrivant, on ne voit pas bien pourquoi ils sont marrants. Ils sont marrants, c'est tout. — (Dominique Angel, Petites farces de la vie quotidienne, Éditions Actes Sud, 1998, p. 18)
- J'étais marrante avant. Vraiment marrante. Tout ce que je disais ou faisais était marrant. Je pense que vous auriez ri. J'aimerais bien. J'aimerais pouvoir vous prouver à quel point j'étais marrante avant, ça me rendrait encore plus marrante. — (Eve Ensler, « La blague sur mon nez : Téhéran, Iran », dans Je suis une créature émotionnelle : La vie secrète des filles à travers le monde, traduit de l'anglais (États-Unis) par Alexia Périmony, Éditions 10-18, 2011)
- (Familier) (Sens figuré) Curieux ; étrange ; surprenant.
- — M'man, viens voir les tartisses, elles sont marrantes ! clamait un petit garçon, à peu près au moment où l'une de mes amies anglaises me demandait discrètement si j'avais compris où l'on pouvait « dépenser un penny.» Les « tartisses » du Club sont des w.c. « à l'arabe », qu'on vide soi-même à l'aide de seaux bleus. — (Muriel Reed, « Chez les Gentils Membres du Club Méditerranée », dans Visites chez les Français, Éditions Prentice-Hall, 1966, p. 159)
- (Mauritanie) Ennuyeux, fâcheux.
-
adjudant
- (Militaire) (France) Grade donné à un sous-officier. En France, dans l’armée de terre, l’armée de l’air et la gendarmerie nationale, il est situé entre son supérieur hiérarchique, l’adjudant-chef, et son subordonné, le sergent-chef (armée de terre, armée de l’air) ou le maréchal des logis-chef (gendarmerie). Ce grade correspond à celui de premier maître dans la Marine nationale française. Le code OTAN : OR-8.
- À vos ordres, mon adjudant !
- Plus d’ombre ; elle se sont déjà séparées de nous, comme si la bataille allait être grave, comme si les adjudants nous les avait réclamées tout à l’heure, avec les livrets matricules. — (Jean Giraudoux, Retour d’Alsace - Août 1914, 1916)
- Sur les deux mâles, l’un rempilait comme adjudant au 55e de ligne, en Avignon, cité des Papes et des punaises, et cueillait une flamboyante vérole parmi les nymphes de la rue des Grottes. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 27)
- (Militaire) (Canada) Grade des Forces armées canadiennes. Le code OTAN : OR-7.
- Pour de nombreux escadrons à travers le Canada, l'adjudant deuxième classe est le cadet portant le grade le plus élevé.
- (Ornithologie) L'un des noms vulgaires du marabout argala (Leptotilos dubius), ou argilah, une espèce d'échassier de la famille des ciconiidés.
-
reprend
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent de reprendre.
- S’accompagnant de son gimbri, il nous chante, d’une voix tantôt gutturale, tantôt nasillarde, d’interminables mélopées, que l’assistance reprend aux refrains avec des battements rythmiques des mains. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 33)
-
adverbialement
- (Grammaire) Avec la valeur d’un adverbe.
- J'ai remarqué deux lyonnaisismes : le mot « laurelle, » qui sert, à Lyon, à désigner l'arbuste qui, dans le reste de la France, se nomme « laurier-rose ; » et la préposition « après » employée adverbialement dans le sens de « ensuite, » emploi non prévu par le Dictionnaire de l'Académie française. — (François Collet, « Dames seules », dans la Revue lyonnaise, n° 50, février 1885, p. 146)
- Tous les adjectifs ne peuvent pas, à volonté, être pris adverbialement. — (René Georgin, Le langage de l'administration et des affaires, 1954)
-
méchant
- Mauvais, contraire de bon.
- De méchante humeur, de mauvaise humeur.
- Après le souper elle joua au quinze, elle perdit de mauvaise grâce, paya de plus mauvaise grâce encore, & se coucha de fort méchante humeur. — (Pierre-François Godard de Beauchamps, Funestine, dans Le Cabinet des fées, ou collection choisie des contes des fées, et autres contes merveilleux, volume 31, Barde, Manget & Cie / Cuchet, Genève / Paris, 1786, page 35)
- Faut croire qu’il avait le réveil bien méchant, cet animal-là ; car, au premier mot que j’essayai de lui dire, il se mit à tirer son sabre… — (Alphonse Daudet, Le Prussien de Bélisaire, dans Contes du lundi, 1873, Fasquelle, réédition Le Livre de Poche, 1974, page 68)
- Ce jour-là, l’ancien garde-du-corps semblait moins disposé que jamais à lier conversation avec son perruquier. Il s’était réveillé de fort méchante humeur ; sa maigre figure était rigide, ses yeux gris restaient fixés droit devant eux, ses sourcils avaient l’air de deux accents circonflexes, et son nez d’aigle était plus pincé que d’habitude. — (André Theuriet, Le Mariage de Gérard, 1875)
- Il a une méchante mine, il a mauvaise mine.
- (Québec) Sentir méchant : Sentir mauvais.
- (En parlant de choses) Qui ne vaut rien dans son genre, qui est maigre ou insuffisant, de mauvaise qualité ou dans un état déplorable, minable, miteux. Note : Dans cette acception, il précède toujours le nom.
- Et le petit appartement de l’abbé, tendu d’un méchant papier neuf et carrelé de rouge, fleurait la tombe. — (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
- Le voyageur qui s’embarque sur le méchant petit bateau qui fait trois fois par semaine le service entre Algésiras et Tanger, jouit à mesure que tourne l’hélice d’un spectacle véritablement beau. — (Wladimir d’Ormesson, La Question de Tanger in La Revue de Paris, 1922)
- À l’entrée du carrefour se trouvait un méchant groseillier sur lequel séchaient des guenilles. — (Honoré de Balzac, La Comédie humaine : Scènes de la vie à la campagne : Le Médecin de campagne, 1833, page 8)
- Des chenets à 3.000 francs comme occasion et un dîner composé d’un méchant poulet grillé, voilà ce que nous a rapporté notre journée de Rouen ; et par là-dessus, la rentrée dans la capitale de tous les Rouennais de Paris a amené un retard de deux heures au train. — (Edmond et Jules de Goncourt, Journal, 1880, page 69)
- Et les méchants petits meubles d’hôtel, en pitchpin verni, mal d’aplomb sur des jambes trop grêles ! — (Georges Simenon, Le fou de Bergerac, Fayard, 1932, réédition Le Livre de Poche, page 27)
- Le tout en assez mauvais état, comme le méchant bout de tapis par terre, les chaises paillées et les rideaux en faux Gobelins qui avaient cet aspect définitivement poussiéreux et passé qui enlève tout courage pour en entreprendre le nettoyage. — (Elsa Triolet, Le premier accroc coûte deux cents francs : nouvelles, 1945, page 121)
- (En parlant d’une personne du point de vue de sa fonction) Sans valeur, incompétent.
- Un méchant orateur.
- Un méchant avocat.
- Dites donc une fois pour toutes que c’est l’homme qui honore la fonction, et qu’un bon ouvrier rend plus de services à la société qu’un méchant écrivain. — (Marie Roch Louis Reybaud, Jérôme Paturot à la recherche d’une position sociale, 1844)
- (En parlant de traits ou d’attributs psychologiques) Qui ne remplit pas correctement sa fonction, défectueux.
- Est-ce Vienne ou Valence qu’habite Mlle Sophie de Rivières ? Ma méchante mémoire m’a tenu incertain entre ces deux villes ; mais nous n’avons pris terre ni dans l’une ni dans l’autre. — (M. de Guérin, Correspondance, 1837)
- (En parlant d’événements) Qui provoque des désagréments, des ennuis, désagréable, déplaisant, pénible.
- La mer est méchante ce matin, les plaisanciers ne sortent pas.
- — Si les chemins sont aussi méchants que l’an dernier, dit-elle, on ne pourra pas aller à la messe de minuit. — (Louis Hémon, Maria Chapdelaine, J.-A. LeFebvre, Montréal, 1916)
- Diable ! Diable ! Voilà une méchante affaire […] mais tout cela pourra faire chez moi un esclandre. — (Alfred de Vigny, Chatterton, iii, 4, 1835)
- En un instant, il fut entouré par une bande de jeunes boutiquiers qui ne demandaient qu’à lui faire un méchant parti. — (André Theuriet, Le Mariage de Gérard, 1875)
- Les événements les plus graves ont souvent leur source dans de méchants petits hasards de rien du tout.— (René Boylesve, La leçon d’amour dans un parc, Calmann-Lévy, 1920, réédition Le Livre de Poche, page 25)
- (Québec) De mauvais goût.
- Cette soupe est méchante.
- Pas mangeable, c’te mousse-là ! C’est pas qu’est ben méchante, est pas agréable au goût, that’s all. Pourtant, en-dessous, c’est bon, c’est à se licher les babines… Même si tu t’étouffes avec un gros morceau envalé de travers, t’en crèveras pas, ça t’apprendra à perdre patience, avance ta montre tandis que c’est encore le temps. — (Jean-Marie Poupart, Chère touffe, c’est plein plein de fautes dans ta lettre d’amour : Roman, Éditions du Jour, 1973)
-
adressant
- (Vieilli) (Désuet) Adressé, pour une lettre.
-
fatalement
- Par une destinée inévitable.
- Scapin : Que voulez-vous ? il y a été poussé par sa destinée. -Argante : Ah ! ah ! voici une raison la plus belle du monde ; on n'a qu’à commettre tous les crimes imaginables, et dire, pour excuse, qu’on y a été poussé par sa destinée. - Scapin : Mon Dieu ! vous prenez mes paroles trop en philosophe ; je veux dire qu’il s'est trouvé fatalement engagé dans cette affaire. — (Molière, Fourberies de Scapin, I, 6.)
- Au milieu de toutes ces impressions, un espoir subsistait : il finirait fatalement par descendre quelque part, et alors, s’il ne s’écrasait pas dans la dégringolade, quelqu’un ou quelque société peut-être le réexpédierait, lui et le ballon, en Angleterre :[…]. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 90 de l’édition de 1921)
- Entre ces deux détraquées, le malheureux devait fatalement en arriver à ce degré de maboulisme aigu dont témoigne pareille confession. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- Cela ne réclamait point des dons prodigieux ni une intelligence d'élite. Le premier courtaud de boutique jeté dans cette voie devait fatalement, automatiquement, aboutir à la vie large et facile. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930)
- Une telle extension a fatalement un caractère conventionnel. — (INSEE, Partage de la valeur ajoutée, partage des profits et écarts de rémunérations en France , mai 2009)
- Par un malheur extraordinaire.
- Cela est arrivé fatalement.
- Inéluctablement.
- Et il y en eut, des bons coups ! L'argent disponible, l’argent qui coule à flots, ça donne fatalement le tournis. — (Zoubir Souissi, La tête des orphelins, Casbah éditions, 2006, p. 68)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.